Dissolution des "Soulèvements de la Terre", perquisitions aux JO, recherche du sous-marin « Titan » - Vidéo Dailymotion

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Transcript

00:00 Les vraies voix sud radio.

00:02 Bonsoir Félix Machia.

00:03 Bonsoir tout le monde.

00:04 Les trois mots dans l'actu sont dissolution, perquisition et mobilisation.

00:08 Dissolution des soulèvements de la terre, Gérald Darmanin s'en prend au collectif écologiste

00:12 après un week-end d'affrontement contre la ligne ferroviaire Lyon-Turin.

00:16 Perquisition dans plusieurs instances d'organisation des Jeux Olympiques de l'année prochaine,

00:20 la première épreuve des JO sera judiciaire.

00:23 Et puis mobilisation pour retrouver le sous-marin disparu en descendant explorer l'épave du Titanic.

00:29 Un Français se trouve à bord, le spécialiste des océans Pierre-Henri Narjolet.

00:34 Les vraies voix sud radio.

00:36 Il en avait déjà été question après les manifestations anti-bassines à Sainte-Sauline.

00:40 Gérald Darmanin va donc remettre sur la table la dissolution des soulèvements de la terre

00:45 demain matin lors du Conseil des ministres.

00:47 Il l'a annoncé tout à l'heure à l'Assemblée nationale.

00:49 Le ministre de l'Intérieur interpellé par un député Renaissance sur les violences de ce week-end

00:54 lors des manifestations interdites d'opposants à la ligne ferroviaire Lyon-Turin.

00:58 Grâce au travail de nos services de renseignement et grâce aux autorités italiennes que je voudrais ici remercier,

01:03 une centaine d'éléments radicaux venus d'Italie ont pu être bloqués à la frontière.

01:08 Et malgré cela, malheureusement, deux jours d'affrontement, une autoroute occupée,

01:13 une voie ferrée coupée et de nombreux personnels des services publics devant la haine et la violence.

01:20 Alors oui, à la demande du président de la République et de la première ministre,

01:24 demain matin je présenterai au Conseil des ministres le décret de dissolution des soulèvements de la terre.

01:29 Un décret de dissolution qui était prêt depuis deux mois.

01:32 Emmanuel Macron avait déjà pressé la première ministre de donner son feu vert au texte

01:36 lors du dernier Conseil des ministres la semaine dernière.

01:38 Dissolution juridiquement complexe vu qu'on parle d'un collectif composite

01:42 et non pas d'une entité juridique monolithique.

01:44 De leur côté, en tout cas, les soulèvements de la terre dénoncent dans un communiqué

01:48 une dissolution très politique, particulièrement inquiétante,

01:51 réclamée directement aux chefs de l'état d'Istil par l'agro-industrie et la FNSEA.

01:56 - Philippe Bilger, peut-être une réaction ?

01:58 - Alors, je risque d'être un peu long là, Cécile.

02:03 Je dirais d'abord, je ne suis pas déçu de cette demande de Gérald Darmanin, si elle va au bout,

02:12 mais j'aurais plutôt souhaité de sa part une réflexion plus approfondie sur le fait que,

02:17 dorénavant, toute manifestation interdite, en réalité, pratiquement est tolérée.

02:24 Je veux dire, on savait qu'on n'avait pas le droit de la faire, elle a été faite,

02:28 et ce que je ne voudrais pas, c'est que si la dissolution survenait,

02:33 et bien, par cette sorte de fluidité associative,

02:37 d'autres choses se recréer qui ressembleront comme deux gouttes d'eau soulèvement de la terre.

02:43 - François Asselineau.

02:44 - C'est très politique, bien sûr, ils ont raison, le soulèvement de la terre,

02:47 de dire que c'est une décision politique, mais toutes les décisions en la matière sont politiques.

02:51 Qu'est-ce qui s'est passé ce week-end ? Qu'est-ce qui s'est passé à Sainte-Bassine ?

02:54 - A Sainte-Solide.

02:55 - A Sainte-Solide, pardon, sur les bassines.

02:57 - A Sainte-Bassine, sur les bassines, oui.

02:59 - Moi, je comprends que Elisabeth Borne, voilà, attende, regarde, je comprends très bien.

03:06 Est-ce qu'il y a un parallèle à faire entre ce type de mouvements ?

03:12 Les ligues d'extrême droite ou d'extrême gauche ultra-violente

03:15 qui n'ont pas relancé, renoncé à la violence politique ? Je ne sais pas.

03:18 Je pense que, je comprends ce que fait Gérald Darmanin,

03:21 je comprends le signal qu'il veut envoyer, je garde mon joker.

03:25 - Maddy Seydi.

03:26 - Au-delà du signal, moi, ce qui me préoccupe, c'est la réalité de la dissolution, en fait.

03:30 Parce que finalement, on peut dissoudre une association,

03:32 et finalement, elle se reconstitue de manière même informelle.

03:36 Qu'est-ce que ça vaut, en fait ?

03:38 On a dissout tellement d'associations, à un moment, d'associations d'extrême gauche, d'extrême droite.

03:43 - Et là, c'est un collectif, c'est encore plus compliqué.

03:45 - Même juridiquement, il n'y a pas d'existence légale.

03:48 Et qu'est-ce que ça représente ? Demain, les mecs se remettent ensemble,

03:51 ils refont ce qu'ils font.

03:52 Donc, pour moi, c'est juste un effet d'annonce très politique, comme ça vient d'être dit.

03:56 - Après, le militantisme très proactif, on connaît,

04:00 on connaît ça avec Greenpeace aussi, donc je suis un peu partagée.

04:03 - Second mot, perquisition sur plusieurs sites des Jeux olympiques.

04:07 400 jours des épreuves Légio 2024 doivent en affronter une première.

04:11 Le comité d'organisation perquisitionné aujourd'hui,

04:14 mais aussi plusieurs autres sites en région parisienne,

04:16 comme par exemple les locaux de Solidéa,

04:19 ou la Société de livraison des ouvrages olympiques.

04:21 Perquisition dans le cadre de deux enquêtes du Parquet national financier,

04:25 des faits présumés de prise illégale d'intérêt, détournement de fonds publics,

04:29 favoritisme, recelle de favoritisme.

04:31 Le ministère des Sports des Jeux olympiques n'a pas souhaité réagir pour le moment.

04:35 En tout cas, ces dernières années, plusieurs rapports avaient mis en garde

04:37 contre les risques liés aux atteintes à la probité ou aux possibles conflits d'intérêts

04:41 pour de gros événements comme ça, pointant des procédures d'achat imprécises ou incomplètes.

04:46 Autre ennui judiciaire pour ces JO,

04:48 dix ouvriers qui ont travaillé à l'époque sans papier sur les chantiers

04:51 ont assigné plusieurs géants du bâtiment au prud'homme de Bobigny.

04:54 Ils réclament la reconnaissance de leur travail et le versement des arriérés de salaire.

04:58 - Philippe Béliger, le premier marathon, il va être judiciaire ?

05:00 - Oui, enfin, c'est étonnant de voir à quel point l'intégrité singulière et collective a disparu.

05:08 Comme si presque inéluctablement, dans les grandes manifestations,

05:12 et en amont en l'occurrence, comme s'il était fatal qu'il y eût des transgressions.

05:20 Ça devient un peu hallucinant pour qui espère encore dans la nature humaine.

05:25 - François Segouin ?

05:27 - Il y a toujours des transgressions, simplement, maintenant on le sait.

05:30 Vraiment, c'est une poule aux œufs d'or, les JO.

05:33 Ce sont des marchés colossaux, cent milliards d'euros.

05:37 Donc évidemment, vous avez toujours des gens qui vont essayer de gratter.

05:41 Moi, je trouve ça quand même un petit peu inquiétant.

05:43 Mais ce qui m'intéresse beaucoup, par contre,

05:45 c'est les dix ouvriers sans papier qui font faire raquer les grandes entreprises.

05:50 Et je parle un peu brutalement, mais je trouve que c'est très très bien.

05:54 Vous vous souvenez, les JO de Pékin, le nombre,

05:57 ils ont rasé tous les routangues dans le centre-ville, la vieille ville.

06:00 Le nombre d'ouvriers qui sont morts sur les chantiers, bien ainsi.

06:03 - Au Qatar. - Oui, au Qatar.

06:05 - Mais là, on parle des JO.

06:06 Donc si on fait JO à JO,

06:08 JO contre JO, je pense que c'est très bien que les ouvriers aient gain de cause.

06:12 - La Soledéo, elle n'est pas à son premier coup.

06:14 Elle avait déjà eu une affaire avec des propos, je ne sais plus, racistes.

06:17 Il y avait eu déjà une première affaire.

06:19 Ils ont eu l'affaire des sans-papiers.

06:21 Ça commence à faire beaucoup.

06:22 Moi, j'aimerais bien voir si ça va aboutir vraiment à quelque chose.

06:25 Un an des JO, c'est embêtant.

06:27 La ministre ne s'est toujours pas prononcée.

06:29 On ne sait pourquoi.

06:30 Je suis curieuse de savoir comment elle va sortir la tête de ça.

06:33 - Les suites.

06:34 Avec le troisième mot, Félix, qui est mobilisation.

06:37 La France se joint à la course contre la monde dans l'Atlantique Nord

06:40 au-dessus de l'épave du Titanic.

06:42 - L'Institut français Ifremer déroute un navire

06:44 avec un robot sous-marin grande profondeur au large de Terre-Neuve,

06:48 dans cette zone où repose le Titanic à 4000 m de profondeur.

06:52 Dimanche, un petit sous-marin d'exploration a disparu sur place

06:55 avec cinq personnes à bord, parmi lesquelles un Français,

06:58 Paul-Henri Narjolet, spécialiste des océans et du mythique paquebot.

07:02 Il y accompagnait un milliardaire britannique,

07:04 PDG d'une entreprise de vente de jets privés.

07:06 Et ce cours, venu des États-Unis et du Canada, n'exclut aucun scénario.

07:10 Il scrute donc la surface comme les profondeurs,

07:13 explique Robert Simpson, officier des gardes-côtes amériques.

07:16 - Nous avons lancé deux avions depuis notre base aérienne d'Elizabeth City,

07:21 deux HC-130 à longue portée, pour la recherche et le sauvetage.

07:24 Ils ont survolé le site pour observer la surface de l'eau

07:29 et voir si nous pouvons trouver un signe du vaisseau à ce stade.

07:33 Le Canada a également envoyé l'un de ses avions militaires

07:38 dotés de la technologie du sonar avec des bouées.

07:41 Il peut utiliser le sonar sur la surface de l'eau

07:43 pour essayer de localiser le sous-marin.

07:45 - Le petit sous-marin perdu en mer, baptisé le Titan,

07:48 dispose d'une autonomie en oxygène de 96 heures.

07:51 Les occupants, s'ils sont encore vivants à l'heure qu'il est,

07:53 pourraient donc en manquer dès demain ou après-demain.

07:55 Le bateau français de l'Ifremer devrait lui arriver sur zone

07:58 ce soir à 20 heures françaises.

08:00 - Incroyable cette histoire. - C'est terrible.

08:03 - Mais la mobilisation internationale...

08:05 - Oui, mais certains disent que comme il n'y a pas de balise GPS,

08:08 il est peut-être déjà remonté à la surface,

08:10 mais que dans ces cas-là, il va falloir le retrouver.

08:12 Donc on ne sait pas s'il est sous la mer ou à la surface.

08:16 - Ce serait le meilleur des cas.

08:18 - Mais il ne peut pas à la surface, il ne peut pas signaler...

08:20 - Ah bah non, il n'a pas de radio.

08:22 - Mais c'est un petit sous-marin.

08:24 - C'est quand même dingue.

08:26 - On va suivre ça, ces opérations, j'espère qu'ils vont bien.

08:29 - Ah ouais ? - J'espère qu'ils vont bien.

Dissolution des "Soulèvements de la Terre", perquisitions aux JO, recherche du sous-marin « Titan »

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