Magazine CRTV EST - Les Refugiés Centrafricains Dans l'Hospitalité Camerounaise - 20 Juin 2023

  • l’année dernière

Category

📺
TV
Transcription
00:00 [Générique]
00:10 [Musique]
00:37 Le Cameroun offre son hospitalité à plus de 200 000 réfugiés centrafricains
00:43 installés dans la région de l'Est depuis plus de 10 ans
00:47 dans 4 sites d'accueil, à savoir
00:50 Gado Badiré dans le Lomédirem,
00:54 Chimangolo, Lolo et Mbili dans le département de la Cadeye.
01:01 [Musique]
01:10 À nos frères et sœurs caméounais qui nous ont ouvert leurs portes et leurs cœurs
01:17 alors que nous étions dans une souffrance indécible,
01:22 nous ne saurons jamais vous remercier assez de votre hospitalité et solidarité.
01:29 [Musique]
01:41 La plupart de ces populations sont de la même tibide qu'on retrouvait à Gawabule.
01:51 C'est les blancs qui sont venus mettre les frontières entre nous
01:57 et comme c'est les gens d'une même tibide, la cohabitation est saine.
02:04 Il n'y a pas de problème depuis qu'ils sont là.
02:07 C'est une sépiause et les populations les retrouvent des parcelles de terrain
02:15 sur lesquelles ils cultivent pour pouvoir s'auto-alimenter également.
02:20 Donc c'est une même famille qui se retrouve, il n'y a pas de problème dans la cohabitation
02:26 avec les populations réfugiées et les populations hautes.
02:29 C'est au plus fort de la crise sociopolitique de 2013 et 2014 en République Centrafricaine
02:37 que ces hommes et femmes qui ont tout perdu et tout abandonné dans leur pays
02:42 à la recherche de la paix et de la stabilité ont été accueillis par les autorités camerounaises
02:48 qui ont aussitôt pris des mesures pour redonner à ces personnes vulnérables toute leur dignité humaine.
02:56 Le gouvernement, l'UNICEF et le HEC ont pris à bras le corps le problème de l'éducation
03:10 parce qu'on se retrouvait avec 600 enfants dans une salle de classe.
03:15 Alors aujourd'hui l'UNICEF a conçu beaucoup de bâtiments qui abritent les salles de classe,
03:23 l'État aussi et ils ont aussi résolu beaucoup de problèmes d'eau,
03:29 ils ont créé des points d'eau, ils ont créé des centres pré-scolaires
03:35 et sur le plan de l'éducation je crois que tout va pour le mieux.
03:39 Depuis qu'on est venu s'installer ici à Gado, on vit en paisible cohabitation pacifique avec la population haute.
03:57 On nous a appuyé dans le domaine sécuritaire et dans le domaine de l'éducation,
04:02 aussi on a essayé de créer des écoles pour nos enfants aussi, mais ici à Gado on vit bien.
04:09 Dans l'encadrement de ce réfugié, les actions des pouvoirs publics et leurs partenaires touchent plusieurs domaines,
04:16 l'éducation, l'alimentation, la santé et bien d'autres appuis divers.
04:25 Le CNFI est présent en conjointement avec toutes les autres agences dans la région de l'Est depuis l'arrivée des premiers réfugiés ici.
04:33 Comme vous le savez, il y a eu des arrivées successives et aujourd'hui le nombre de réfugiés est assez important.
04:42 Les besoins également sont énormes et le CNFI est aux côtés des autres agences, aux côtés du gouvernement,
04:50 pour soulager les peines des réfléxions de réfugiés et de populations hautes en matière de santé et de reproduction.
04:58 Le CNFI est présent en conjointement avec toutes les agences dans la région de l'Est depuis l'arrivée des premiers réfugiés ici.
05:05 On est avec les réfugiés depuis 2010 et on est partenaire du HCR surtout, mais aussi de l'UNICEF et avant du PAM.
05:16 Nous nous occupons de la santé, surtout nous renforçons les structures de l'Etat,
05:23 donc on ne fait pas quelque chose de parallèle, nous renforçons le plateau technique,
05:28 comme ça nous facilitons l'accès pour les réfugiés et pour la population haute.
05:33 Et nous accompagnons les réfugiés, donc nous payons leurs soins et nous suivons la référence quand référence.
05:42 Nous les référons donc au niveau des districts si ça ne va pas jusqu'au niveau de région ou au niveau national.
05:49 Le CNFI est présent en conjointement avec toutes les agences dans la région de l'Est depuis l'arrivée des premiers réfugiés ici.
05:54 Le CNFI est présent en conjointement avec toutes les agences dans la région de l'Est depuis l'arrivée des premiers réfugiés ici.
05:59 Notre mission principale c'est d'accompagner le gouvernement, c'est d'accompagner nos différents partenaires
06:08 pour l'offre de services de santé de la reproduction, la planification familiale, le service de gynécologie,
06:13 le service d'infection sexuellement transmissible, le service de VIH.
06:18 Nous savons qu'au sein de la population réfugiée, c'est une population dense, c'est une population très homogène,
06:24 donc des fois les questions de santé de la reproduction ont une préoccupation.
06:29 Pour nous c'est de venir répondre à ces questions, répondre à ces problèmes de santé de la reproduction,
06:34 afin que les populations réfugiées qui vivent sereinement ici à Gado-Badiré, puissent aussi avoir une bonne santé
06:42 et pouvoir accomplir leur plein épanouissement.
06:45 Le ministère de la Santé, sous les très hautes instructions du chef de l'État, fait tout son possible
07:07 pour que les réfugiés aient également accès aux soins de qualité.
07:12 Plusieurs actions sont menées dans les sites des réfugiés.
07:16 Nous avons des actions en faveur de la promotion de la santé, la prévention de la maladie.
07:22 Ce sont des actions principalement de sensibilisation, sensibilisation pour l'adoption d'un mode de vie
07:30 qui limite la propagation des maladies, ou l'adoption de bonnes pratiques d'hygiène
07:38 qui limitent également l'apparition des maladies telles que le choléra.
07:43 Nous menons des sensibilisations, nous avons dit, dans le cadre de la planification familiale,
07:50 parce que la santé de reproduction reste un problème préoccupant dans les sites des réfugiés.
07:56 Des actions qui ont un réel impact sur le terrain.
08:00 Il y a beaucoup de jeunes filles de 16 ans, 17 ans, qui sont en scène, et c'est pas bien.
08:19 C'est un front pour leur développement éducationnel.
08:22 Notre mission aussi c'est de venir les conseiller d'abord, pour qu'elles comprennent qu'elles doivent prendre conscience
08:29 de leur épanouissement, elles doivent prendre conscience que leur corps ne leur appartient pas.
08:34 Elles sont libres de décider de quand elles doivent accoucher.
08:38 Ce travail se fait en collaboration avec le centre de santé ici à Gadoba, qui nous accueille fortement.
08:45 Nos différents partenaires, l'INFPA et tous les autres acteurs avec qui nous travaillons.
08:49 Parce que Camnafort ne fait pas ce travail seul, Camnafort fait ce travail avec même la communauté traditionnelle,
08:54 les leaders traditionnels ici, qui nous accompagnent pour ce problème là.
08:58 Et nous sommes convaincus qu'au sortie de cette activité, on aura de très bons résultats.
09:05 Et nous espérons que les questions de naissances qui explosent de façon exponentielle,
09:10 pourront baisser et permettre un bon épanouissement de la jeune fille et de la communauté.
09:15 Nous sommes des acteurs permanents ici à Gadoba, et les familles comprennent déjà,
09:21 mais ce qui est important c'est de venir continuellement.
09:24 Depuis que nous avons commencé à mener ces campagnes, nous avons constaté qu'il y a déjà d'abord...
09:40 Parce que comme nous l'avons dit, ce n'est pas une course à la restriction des naissances.
09:45 C'est d'offrir la possibilité à celles-là qui voudraient limiter ces naissances,
09:53 de pouvoir avoir justement la maîtrise, la limitation de ces naissances.
10:02 Et nous avons constaté déjà que même pour celles qui n'ont pas accepté une méthode de planification familiale,
10:14 qui soit hormonale pour la plupart, nous constatons quand même qu'il y a de plus en plus une maîtrise de la planification familiale.
10:25 Cela veut dire qu'une fois que celles-là auront besoin de limiter les naissances,
10:32 ou nous sommes dans la planification des naissances,
10:36 elles pourront déjà facilement opter pour une méthode de planification familiale,
10:42 parce qu'elles ont déjà au moins accès à l'information.
10:46 Et nous avons également constaté, parce que pour ne pas être dans les sites de réfugiés en permanence,
10:53 nous utilisons également d'autres réfugiés qui servent de pères éducateurs.
11:00 Et en ce sens, la sensibilisation se fait de façon continue.
11:06 Ces populations, hôtes et réfugiés, qui saluent à sa juste valeur,
11:11 cette sollicitude constante des pouvoirs publics, ne tarissent pas de gratitude à leur endroit.
11:17 Je tiens à remercier le chef de l'état du Cameroun, son excellence, M. Paul Biard,
11:25 pour le nombre de sollicités et le manque d'attention paternelle à vos chères mamans.
11:33 Oui, je dis bien chères mamans, Chantal Biard,
11:38 notre reconnaissance est si grande, car vous avez fait de nous vos enfants privilégiés.
11:48 Nous avons admis l'occasion reçue des nombreux dons et assistances que votre bébéance nous a fait parvenir
11:58 tout au long de notre séjour en terre caméounesse.
12:02 Singi la mini.
12:04 (Applaudissements)
12:09 (Musique)
12:15 Profonde gratitude à la première dame du Cameroun, Mme Chantal Biard,
12:20 dont l'engagement, l'enthousiasme et le dynamisme pour les questions humanitaires
12:26 sont internationalement reconnus au regard des multiples actions qu'elle mène au quotidien
12:32 en faveur de toutes les populations en général et de tous vulnérables en particulier.
12:37 Pour le gouvernement et les partenaires humanitaires, malgré ces multiples efforts,
12:42 l'autonomisation de ces réfugiés centrafricains reste l'une des meilleures options à envisager
12:49 pour faciliter leur plein épanouissement.
12:52 (Musique)
12:58 Au Cameroun, le pays accueille 480 000 réfugiés et dons plus de 350 000 réfugiés centrafricains.
13:09 Nous pensons que cette année, le lancement de la Journée mondiale des réfugiés
13:15 revêt un caractère très particulier puisqu'il est fait sous le parrainage de la première dame,
13:25 Mme Chantal Biard, et nous pensons que ceci va contribuer à faire avancer la cause des réfugiés dans le pays.
13:34 (Musique)
13:50 Nous avons besoin de renforcement de la cohésion pacifique entre les réfugiés d'une part et les communautés autres
13:56 parce que dans le passé, on a souvent registré des conflits agro-pastoraux par exemple
14:01 et puis des conflits fonciers, des conflits également liés par exemple à la sécurité et autres, la recherche du bois par exemple.
14:11 Mais aussi de saisir l'opportunité de cette 23e édition de la Journée mondiale des réfugiés
14:17 pour que chaque réfugié s'autonomise, que chaque réfugié en âge adulte ait une activité génératrice de revenu,
14:24 que chaque réfugié enfant soit scolarisé ou ait une formation capable de l'autonomiser demain ou après-demain.
14:32 Cela pourrait éviter à certains de sombrer dans les méandres de l'insécurité.
14:39 (Musique)
14:55 Grâce aux œuvres sociales de la première dame du Cameroun, Mme Chantal Bia,
15:00 et aux actions bienfaitrices des partenaires et du gouvernement,
15:04 ce sont plus de 200 000 réfugiés centrafricains qui trouvent du réconfort au Cameroun et vivent désormais en toute quiétude.
15:13 (Musique)
15:42 (Musique)