Parlons Vrai chez Bourdin : Emission du 22 juin 2023

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Parlons Vrai chez Bourdin avec

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##PARLONS_VRAI_CHEZ_BOURDIN-2023-06-22##
Transcript
00:00:00 Hier, il y a eu un très gros élan de solidarité. Une soixantaine de personnes sont venues à la mairie.
00:00:05 Nous avons pu trouver des solutions d'hébergement pour toutes.
00:00:09 Mais évidemment, ce sont des solutions d'hébergement transitoires.
00:00:13 Et aujourd'hui, nos familles viennent parce qu'elles veulent aller chercher des médicaments, aller chercher des effets personnels.
00:00:19 Et donc, il faut être accompagné d'un pompier comme vous pouvez.
00:00:23 - Combien de personnes hébergées, Florence Berthoud ?
00:00:26 - En fait, il est très difficile de répondre à ça. Il y a une vingtaine d'appartements dont les locataires ont été relogés
00:00:35 par les deux bailleurs qui étaient les immeubles mitoyens de cette école américaine, de Vaud.
00:00:41 Donc, ce sont des familles, mais souvent une, deux personnes, trois grand maximum.
00:00:47 Elles ont été relogées par Paris Habitat et par la RIVP.
00:00:53 Pour les autres, moi, je salue tous mes administrés et les services qui ont fait preuve de beaucoup d'élan de solidarité.
00:01:00 J'ai accueilli jusqu'à une heure du matin des familles qui venaient pour proposer de mettre à disposition une chambre,
00:01:08 deux chambres pour ceux qui n'avaient pas de solution d'hébergement.
00:01:13 - Oui, grande solidarité dans l'arrondissement et même hors de l'arrondissement, Florence Berthoud.
00:01:20 Le bilan, d'abord, est-ce que les recherches se poursuivent toujours ?
00:01:24 - Oui, les recherches se poursuivent. Alors, j'entendais mon collègue du Conseil de Paris dire
00:01:31 "il y aura certainement des morts". Non, n'affolons pas. Il faut qu'on soit extrêmement prudent.
00:01:38 Nous avons 35 personnes qui sont en urgence relative. Parmi ces personnes, je pense que certaines vont ressortir aujourd'hui.
00:01:46 Et c'est là où il y a un bilan qui est préoccupant. Nous avons toujours quatre personnes qui sont en urgence absolue.
00:01:54 Le président de la police m'a confirmé ça, d'ailleurs, ce matin, très très tôt.
00:01:57 Donc on va refaire un bilan. A ma connaissance, aujourd'hui, et ça c'est une information...
00:02:02 - Toujours une personne portée disparue ?
00:02:04 - Alors, il y a une personne portée disparue, dont d'ailleurs, c'est une des raisons de mon retard à l'antenne,
00:02:12 dont d'ailleurs le mari était accueilli en mairie. Et on est en train d'essayer de voir si cette personne,
00:02:20 par miracle, et je l'espère, aurait été accueillie dans un des hôpitaux où les victimes ont été rapatriées.
00:02:28 J'ai eu le cas, au milieu de la nuit, avec un couple qui cherchait une maman, une maman plutôt âgée.
00:02:43 Et on a fini par retrouver à 4h du matin, fort heureusement, la trace de cette maman,
00:02:49 qui était sur le site de l'explosion et qui était à l'hôpital de Percier,
00:02:56 et qui, à ma connaissance, n'est pas en situation d'urgence absolue. Voilà.
00:03:02 - Alors, dans cet immeuble, école...
00:03:04 - Toujours une personne dont on n'est pas, effectivement, les corps...
00:03:07 - Alors, deux choses encore, je ne vous retiens pas trop longtemps, parce que je sais que vous avez énormément de choses à faire,
00:03:12 évidemment, Florence Berthoud, mais deux choses encore.
00:03:15 L'immeuble qui a été entièrement détruit, abritait une école artistique privée, la Paris American Academy.
00:03:22 Il y avait beaucoup de monde, vous le savez ou vous ne le savez pas ?
00:03:25 - Non, il n'y avait pas beaucoup de monde, fort heureusement.
00:03:29 Et je vais vous en donner la raison principale, c'est que, par miracle, là encore,
00:03:35 la douzaine d'étudiants bachelors qui devaient être sur site cet après-midi-là
00:03:40 étaient en déplacement dans un musée avec leurs professeurs.
00:03:47 Donc, c'est une chance, parce que là, effectivement,
00:03:50 s'ils avaient suivi des cours cet après-midi-là,
00:03:54 on peut craindre que le bilan ait été beaucoup plus grave.
00:03:59 - Évidemment.
00:04:00 - Voilà.
00:04:01 - Évidemment. Alors, sur les causes de l'attentat, évidemment, on ne sait pas...
00:04:04 - Pourquoi de l'attentat ?
00:04:06 - On ne sait pas. Évidemment, l'hypothèse privilégiée, c'est encore une fois le gaz, malheureusement.
00:04:11 Florence Berthoud, est-ce que, dans ce quartier-là, on cuisine ou on se chauffe au gaz ?
00:04:20 - Oui, tout à fait. Moi, maintenant, j'incite vraiment, là encore une fois, à beaucoup, beaucoup, beaucoup de prudence.
00:04:27 Il y avait des odeurs de gaz, mais c'est très difficile,
00:04:32 dans la confusion et dans le traumatisme de l'explosion,
00:04:36 de savoir si ces odeurs ont précédé ou si elles ont suivi.
00:04:40 Vous savez, une partie...
00:04:41 - Alors, j'ai dit le mot "attentat", évidemment, je...
00:04:43 - Oui, pardon.
00:04:44 - J'ai...
00:04:45 - En fait, je suis permise de vous reprendre.
00:04:46 - Vous avez raison, vous aurez dû me reprendre, Florence Berthoud, parce que...
00:04:50 Non, mais j'écarte pour l'instant l'attentat, les enquêteurs écartent,
00:04:55 mais, bon, il faut toujours garder présent à l'esprit ce qui peut se passer.
00:04:59 En revanche, le gaz, je vous laisse terminer sur le gaz,
00:05:02 donc on a senti le gaz...
00:05:03 - Les réseaux, si vous voulez, les réseaux de cette partie-là de l'arrondissement
00:05:09 avaient été refaits, notamment à une centaine de mètres.
00:05:14 Voilà, alors, ça ne veut pas dire qu'il faut totalement évacuer cette hypothèse.
00:05:20 La réalité, c'est qu'il faut attendre très, très prudemment le résultat de l'enquête judiciaire,
00:05:25 et qu'après, une fois qu'on aura évidemment ces résultats,
00:05:29 là, il faudra en tirer toutes les conséquences,
00:05:31 toutes les conséquences qu'il y a à tirer.
00:05:32 Mais enfin, cette explosion, vous savez, ça peut être le gaz,
00:05:35 ça peut être un acte de malveillance, un acte à nous briser,
00:05:41 il faut être très, très prudent.
00:05:43 Le gros sujet, ça va être de consolider très rapidement,
00:05:48 parce que ça ne pourra pas être rapide,
00:05:49 mais les immeubles qui sont deux ou trois immeubles,
00:05:53 le général qui dirige la brigade de sapeurs-pompiers de Paris me disait hier soir
00:05:59 qu'il y avait deux, peut-être trois immeubles qui sont des petits immeubles,
00:06:03 c'est ceux des deux bailleurs sociaux,
00:06:05 donc encore une fois, une vingtaine d'appartements qui étaient touchés,
00:06:09 parce que l'explosion a fait vibrer les murs,
00:06:12 et elle a repoussé le mur mitoyen de cette école. Voilà.
00:06:16 – Merci beaucoup Florence Berthoud, je vous laisse,
00:06:18 parce que vous avez beaucoup de choses à faire. Merci.
00:06:21 Merci Florence Berthoud, merci.
00:06:22 L'immeuble qui s'est effondré est un immeuble du 17ème siècle, il faut le préciser.
00:06:27 Je vous retrouve, Vincent Baladie, donc vous me parlez de la rue de Trévise,
00:06:34 il reste tant à faire, rien n'est terminé encore rue de Trévise, Vincent Baladie.
00:06:40 – Oui, on parlait d'enquête, de résultats, de conséquences,
00:06:43 tirer toutes les conséquences, ça fait quatre ans, donc je veux bien,
00:06:47 mais dans ce pays on crève les procédures, de la lenteur administrative,
00:06:52 donc effectivement, là on est très très prudent,
00:06:54 et je soutiens toute l'équipe de la mairie du 5ème pour être aussi élue en mairie d'arrondissement.
00:06:59 Je peux vous dire régulièrement, on a des signalements, on va sur place,
00:07:02 et je sais qu'il y a un très gros travail de Chris, Coria et tout le monde,
00:07:06 soutien à Florence Berthoud et son équipe.
00:07:08 Maintenant, il faut aussi prévoir l'avenir, on sait que, de toute façon,
00:07:13 le gaz c'est deux incidents par semaine en France,
00:07:16 et tous les incidents, heureusement, ne mènent pas à des vies humaines mises en jeu,
00:07:21 ou très blessés, ou effectivement, morts pour certains malheureusement.
00:07:26 En rue de Trévise, il y a eu quatre morts, dont deux pompiers, je rappelle.
00:07:29 Et là, il y a quatre personnes en nombre absolu durant la trévise,
00:07:33 ça veut dire risque de mort.
00:07:34 - Oui, et puis à propos de la rue de Trévise, j'ai une pensée,
00:07:37 pour les blessés, les traumatisés à vie, les blessés à vie,
00:07:41 et avec quelle lenteur dans l'indemnisation,
00:07:45 quelle lenteur dans la recherche des responsabilités ?
00:07:48 - Ça fait quatre ans, donc moi j'avais demandé déjà,
00:07:51 j'avais fait une tribune déjà sur Atlantico il y a deux ans,
00:07:56 où j'expliquais déjà qu'il fallait une commission d'enquête,
00:07:59 il fallait, enfin il faut vraiment se poser la question du gaz.
00:08:04 Depuis janvier 2023, les nouvelles installations de gaz particulières
00:08:08 sont interdites pour les nouvelles constructions.
00:08:11 C'est pas par hasard.
00:08:12 - Mais bien sûr.
00:08:13 - Voilà, donc il faut vraiment se poser la question pour Paris,
00:08:16 il y a des villes comme New York qui ont supprimé totalement le gaz,
00:08:20 alors est-ce qu'on le fait pour le flux des nouvelles constructions ?
00:08:23 Voilà, encore une fois, avec d'autres élus,
00:08:26 je sais que Jean-Pierre Lecoq et d'autres élus sont,
00:08:29 et notre présidente de groupe Raphaël Chiaty est sur la même position que nous,
00:08:33 elle avait demandé d'ailleurs un audit général du réseau de gaz,
00:08:36 c'est un sujet, et on peut pas mettre la poussière sous le tapis.
00:08:39 - Jean-Pierre Lecoq, c'est la mairie du 6e,
00:08:41 audit général sur le gaz à Paris, merci beaucoup.
00:08:44 - Merci Vincent Baladie, il est 10h48, merci d'avoir été avec nous.
00:08:49 10h48, vous avez envie d'intervenir, vous n'hésitez pas,
00:08:53 vous avez témoignage peut-être à porter 0826 300 300,
00:08:56 on va changer totalement de sujet dans un instant,
00:08:58 nous allons parler des abricots, nous allons parler des melons,
00:09:01 nous allons parler des pêches, pourquoi ?
00:09:03 Parce que la récolte est belle cette année, elle est belle,
00:09:07 les fruits seront beaux, est-ce qu'ils seront moins chers les fruits français ?
00:09:11 Je parle de fruits français, on en parle dans deux minutes,
00:09:14 vous êtes sur Sud Radio, vous n'en ratez rien, merci d'être avec nous.
00:09:17 - Jean-Jacques Bourdin. - 10h52, est-ce que vous faites comme moi,
00:09:21 je privilégie les fruits français aux fruits espagnols ou autres venus de l'étranger ?
00:09:25 Bon, ils sont un tout petit peu plus chers, c'est vrai,
00:09:28 pas toujours, mais souvent, mais tellement meilleurs.
00:09:31 Nous sommes avec Bruno Darnot, qui est arboriculteur à la Roche d'Auglin,
00:09:36 c'est, je crois que c'est dans la Drôme, c'est cela Bruno Darnot ?
00:09:41 - Oui, oui, c'est ça, c'est bien dans la Drôme, oui. Bonjour.
00:09:43 - C'est dans la... Bonjour Bruno Darnot,
00:09:45 président de l'AOP, Appellation d'origine protégée pêches et abricots de France.
00:09:50 - AOP, c'est les organisations de producteurs, M. Bourdin.
00:09:54 - Ah bon, pardon, pardon, l'association des organisateurs de producteurs.
00:09:58 - Les organisations de producteurs, oui.
00:09:59 - Je pensais que c'était l'AOP, non mais c'est pareil,
00:10:02 parce que vous êtes en AOP, vos pêches et vos abricots,
00:10:06 c'est bon l'abricot, c'est bon la pêche et le melon.
00:10:09 Abricots, pêches, melons, cette année, produit en France,
00:10:12 grosse production, c'est cela Bruno Darnot ?
00:10:15 - Grosse, non, mais récolte normale, c'est-à-dire qu'on a échappé au gel de printemps,
00:10:20 donc on pense avoir une production autour de 120 000 tonnes en abricots
00:10:24 et 180 000 tonnes en pêches nectarines.
00:10:26 - Mais dites-moi, 120 000 tonnes en abricots, c'est beaucoup, hein ?
00:10:30 - Oui, mais ce n'est pas exceptionnel, on est sur quelque chose de, on va dire, normal.
00:10:34 L'inquiétude qu'on avait au mois d'avril, c'était la sécheresse.
00:10:36 - Oui, je me souviens, oui.
00:10:38 - Et là, maintenant, c'est un peu les orages qui tombent de façon un peu journalière
00:10:41 dans les zones de production, mais bon, la situation semble s'améliorer,
00:10:45 même si on est encore en alerte, ces prochains jours.
00:10:48 Mais globalement, il y a du volume et il y a de la qualité.
00:10:50 - Et surtout, il y a de la qualité cette année, Bruno Darnot.
00:10:53 - Oui, tout à fait, alors même si on a eu un mois de mai, peut-être,
00:10:56 il faut se rappeler que l'année dernière, c'était la camicule,
00:10:59 là, on a eu, c'est vrai, un peu moins de température,
00:11:02 mais on est assez surpris par la qualité gustative et par les taux de sucre
00:11:05 qu'on a déjà dès ce début de campagne, et je dirais un début de campagne
00:11:09 qui est parti assez vite, puisque vraiment, on est en plein dedans aujourd'hui
00:11:12 pour la pêche nectarine et l'abricot.
00:11:14 - Voilà, pêche nectarine, abricot en plein dedans, les melons aussi ?
00:11:18 - Ah, les melons aussi, oui, oui, tout est en train d'arriver,
00:11:21 et les fruits d'été sont vraiment là, il faut en profiter dès aujourd'hui.
00:11:25 - Il faut en profiter dès aujourd'hui. Alors Bruno Darnot,
00:11:28 je suis content pour tous ceux, toutes celles et ceux qui se battent
00:11:32 au quotidien pour faire pousser ces arbres,
00:11:38 et pour faire pousser ces fruits, ces plants de melons,
00:11:42 par exemple le melon, le melon qui...
00:11:46 Moi j'adore, j'adore les pêches, j'adore les abricots,
00:11:49 et j'aime les fruits français. Un peu plus cher toujours
00:11:52 que les fruits espagnols, par exemple, Bruno Darnot ?
00:11:55 - Oui, on a un prix de revient qui est plus élevé,
00:11:58 notamment en termes de main-d'oeuvre, et on sait que l'inflation
00:12:01 est passée par là, et qu'on a des coûts de main-d'oeuvre
00:12:04 qui sont très importants dans nos produits,
00:12:07 et donc le SMIC en augmentation, c'est qu'on a un prix de revient
00:12:10 qui augmente, et puis on a des contraintes qu'on s'impose,
00:12:13 environnementales, un peu supérieures aux espagnoles,
00:12:16 donc on a un prix de revient plus important, et notamment
00:12:19 à travers la démarche Berger Eco-Responsable,
00:12:22 on est sûr d'avoir 1) du produit français, et 2) des producteurs
00:12:25 qui sont engagés dans la préservation de l'environnement.
00:12:28 - Oui, mais pas question de revenir en arrière, Bruno Darnot,
00:12:31 pour une simple question de prix,
00:12:34 les fruits français sont un peu plus chers, il faut l'accepter ?
00:12:37 - Oui, exactement. 1) il faut l'accepter,
00:12:40 donc on est un peu plus cher que les espagnols,
00:12:43 mais je pense qu'on a quand même des qualités à mettre en avant,
00:12:46 et ce que je viens d'expliquer à travers Berger Eco-Responsable,
00:12:49 c'est qu'en moyenne, on est vraiment engagé, et on reviendra pas en arrière là-dessus,
00:12:52 et on insistera notamment sur la qualité gustative,
00:12:55 parce que nos produits sont avant tout des produits plaisir,
00:12:58 et donc on insiste là-dessus,
00:13:01 et ça fait un coup pour retrouver une bonne gustativité
00:13:04 auprès du consommateur. - Par rapport à l'année dernière,
00:13:07 est-ce que les abricots, les pêches et les melons sont moins chers,
00:13:10 ou seront moins chers ? - Alors moi, je vais rester
00:13:13 sur pêche et abricots, mais globalement, si vous voulez,
00:13:16 en moyenne, le prix moyen des pêches nectarines,
00:13:19 on était autour de 3,49, et les abricots,
00:13:22 3,65. On devrait être dans ces eaux-là,
00:13:25 peut-être légèrement supérieures avec l'inflation, mais à mon avis,
00:13:28 pas très supérieures, et puis ne pas oublier qu'il y a
00:13:31 beaucoup de promotions chez les grands distributeurs,
00:13:34 et là, vous allez trouver les produits entre 2,50
00:13:37 et 3,50, donc ça veut dire qu'il y a de quoi
00:13:40 vraiment être attentif. Il faut savoir que dans ces fruits d'été,
00:13:43 semaine après semaine,
00:13:46 il y a des promotions, et donc vous pouvez trouver des prix largement
00:13:49 abordables sur la pêche et l'abricot. - Alors, fruits d'été,
00:13:52 ça me fait plaisir que vous disiez cela, Bruno Darnot,
00:13:55 je voudrais rappeler encore une fois que les fruits
00:13:58 et légumes sont à déguster de saison,
00:14:01 je m'explique. On achète des fruits et des légumes
00:14:04 de saison, vous êtes d'accord, hein, Bruno Darnot ? - Alors, tout à fait.
00:14:07 On est en plein dedans, là, c'est vrai, non ? - Eh oui ! - Je regardais ce matin
00:14:10 la statistique, on doit ramasser à peu près,
00:14:13 alors l'AOP représente 80% de la production française
00:14:16 en pêche et 65% en abricot, mais
00:14:19 si je fais le volume global ramassé aujourd'hui, on est à peu près
00:14:22 à 2500 tonnes/jour de pêche nectarine et d'abricot,
00:14:25 ça veut dire qu'on a de quoi vraiment fournir l'ensemble
00:14:28 de la distribution française, et moi j'ai envie de dire aux consommateurs
00:14:31 exiger aujourd'hui que dans les rayons,
00:14:34 ils soient majoritairement, voire exclusivement,
00:14:37 pêche nectarine, abricot français. J'aime bien mes collègues espagnols,
00:14:40 mais aujourd'hui, on peut s'en passer, on est vraiment
00:14:43 au cœur de la saison française. - Bah évidemment, et avec la qualité
00:14:46 qui va avec. Merci beaucoup Bruno Darnot, hein.
00:14:49 Merci et bravo pour tout ce que vous faites, vous,
00:14:52 les arboriculteurs. Il est 10h57,
00:14:55 vous êtes sur Sud Radio, je défendrai toujours la production
00:14:58 française, et notamment la production
00:15:01 des fruits et légumes français. Il est 10h57,
00:15:04 merci d'être avec nous. Allez, nous allons
00:15:07 débattre entre 11h et midi, comme tous les jours,
00:15:10 enfin tous les jours, tous les jeudis, pardon, comme tous les jeudis,
00:15:13 nous allons parler politique, débat comme tous les jours,
00:15:16 oui, mais le jeudi, c'est jeudi politique, avec trois
00:15:19 députés qui seront nos invités, nous allons parler de
00:15:22 plusieurs sujets d'actualité, ça va être passionnant, comme tous les jeudis,
00:15:25 vous aimez, je le sais. Ce rendez-vous, moi aussi, à tout de suite.
00:15:28 - Jean-Jacques Bourdin. - Bien, il est 11h04,
00:15:31 vous le savez, le jeudi, nous nous retrouvons pour parler
00:15:34 politique avec des élus,
00:15:37 parfois des sénateurs, le plus souvent des députés qui sont
00:15:40 avec nous, et j'en suis très heureux parce que je sais que c'est très suivi,
00:15:43 d'ailleurs il y a de plus en plus d'auditeurs qui
00:15:46 aiment beaucoup ce moment, ce jeudi,
00:15:49 entre 11h et midi. Aujourd'hui, Nadia Hay, ancienne
00:15:52 ministre de la Ville, députée Renaissance des Yvelines,
00:15:55 bonjour. - Bonjour Jean-Jacques Bourdin. - Merci d'être avec nous.
00:15:58 Également Sébastien Jumel, député communiste de Seine-Maritime,
00:16:01 bonjour. - Bonjour. - Merci d'être là. Emmanuel Taché
00:16:04 de la Pagerie, député Rassemblement National des Bouches-du-Rhône,
00:16:07 bonjour. - Bonjour. - La Camargue,
00:16:10 représenté ici, Arles et la Camargue.
00:16:13 - Absolument. - Il est 11h05, explosion hier
00:16:16 à Paris, alors on ne sait pas,
00:16:19 on ne connaît pas l'origine de l'explosion, on ne sait pas
00:16:22 si c'est dû au gaz ou pas, il y a des enquêtes en cours,
00:16:25 nous ne mettrons pas la charrue avant les bœufs,
00:16:28 mais en ce qui concerne le gaz, il y a eu d'autres explosions
00:16:31 à Paris notamment, mais pas qu'à Paris, dans d'autres villes françaises,
00:16:34 dues au gaz. Je me souviens encore de la rue de Trévise,
00:16:37 d'ailleurs à propos de la rue de Trévise, je ne comprends pas que les enquêtes
00:16:40 n'aient pas encore abouti, je ne comprends pas que les indemnisations
00:16:43 ne soient pas réelles, je ne comprends pas
00:16:46 la lenteur de tout cela, de la justice notamment.
00:16:49 Bon, ça la parenthèse est refermée,
00:16:52 mais est-ce qu'il faut en arriver,
00:16:55 Nadiae, vous avez été ministre de la Ville,
00:16:58 à interdire l'utilisation du gaz
00:17:01 dans notre pays ? - En tout cas, ce qu'il faut qu'on arrive
00:17:04 à faire aujourd'hui, c'est de continuer l'effort
00:17:07 qui a été entamé, notamment dans la construction et la rénovation,
00:17:10 c'est de passer du gaz à l'électricité.
00:17:13 Aujourd'hui, nous ne pouvons pas interdire le gaz, c'est peut-être une réflexion
00:17:16 qu'il faudra peut-être qu'on s'oppose collectivement,
00:17:19 mais s'agissant de ce qui s'est passé,
00:17:22 l'événement dans le dramatique qui a touché le 5ème
00:17:25 arrondissement de Paris, c'est un vieil immeuble,
00:17:28 - Le 17ème ! - Oui, et Paris,
00:17:31 nous le savons, doit là aussi faire un effort
00:17:34 considérable pour renouveler toutes les installations
00:17:37 énergétiques, et notamment celles
00:17:40 qui distribuent du gaz, donc c'est une réflexion
00:17:43 qu'on peut avoir collectivement. Aujourd'hui, ce n'est pas interdit, et en tout cas,
00:17:46 tous les efforts vont effectivement vers la conversion
00:17:49 à l'électricité. - Oui, Sébastien Jumel ?
00:17:52 - D'abord, il faut un mix énergétique équilibré,
00:17:55 intelligent, et le gaz fait partie de ce mix, mais
00:17:58 ça me conduit à dire que le produire de l'énergie,
00:18:01 s'occuper d'énergie, ce n'est pas vendre des barbes à papa.
00:18:04 Ça implique un haut niveau de compétence,
00:18:07 un haut niveau d'exigence, un haut niveau de maintenance
00:18:10 qui doivent être au cœur d'une mission de service public.
00:18:13 Je dis ça parce que les tendances à privatiser,
00:18:16 à déréglementer, et à
00:18:19 sous-traiter, en cassant notamment le statut des électriciens
00:18:22 gaziers, des gars et des salariés
00:18:25 de GRDF, a contribué à ce qu'on fasse des économies
00:18:28 sur le niveau de maintenance, sur les équipes d'intervention,
00:18:31 sur la rapidité des équipes d'intervention, et ça nuit à
00:18:34 la sécurité de nos concitoyens. - Même si encore une fois, on ne sait pas
00:18:37 si l'explosion... - Indépendamment du drame qui s'est passé,
00:18:40 j'ai évidemment pas d'éléments, mais je sais que
00:18:43 on ne vend pas des barbes à papa quand on achemine
00:18:46 du gaz. - Oui, sans faire de projections
00:18:49 sur ce qui s'est dramatiquement passé à Paris, le collègue
00:18:52 Jumel a raison, il y a une vraie question autour de la maintenance,
00:18:55 il y a une vraie question autour de qui est responsable,
00:18:58 sont-ce les syndicats qui doivent faire vérifier
00:19:01 leur réseau et leur alimentation, et puis il y a une vraie
00:19:04 question sur des statuts
00:19:07 effectivement pour les électriciens gaziers,
00:19:10 et sur les audits, alors est-ce que ce sont
00:19:13 les collectivités qui doivent les mener en lien
00:19:16 avec les propriétaires ou les syndicats, sur l'état
00:19:19 de leur réseau énergétique actuel ?
00:19:22 - Bien, il est 11h08, l'actualité,
00:19:25 regardons hier, dissolution des soulèvements de la terre,
00:19:28 le recours à la violence est-il légitime,
00:19:31 légal, dans un état de droit ? C'est la question posée.
00:19:34 Que répondez-vous Nadia ?
00:19:37 - Évidemment que nous sommes dans un état de droit
00:19:40 et aucune cause ne justifie la violence,
00:19:43 encore moins quand elle est menée avec une certaine terreur,
00:19:46 et encore moins quand elle vise
00:19:49 des structures privées,
00:19:52 quand elle vise nos forces de l'ordre, et donc
00:19:55 une dissolution évidemment légitime
00:19:58 s'agissant du sujet qui nous réunit aujourd'hui,
00:20:01 c'est-à-dire l'organisation des soulèvements
00:20:04 de la terre, et donc là aussi
00:20:07 il y a une mission de sécurité
00:20:10 et de protection des Français qui est
00:20:13 de la responsabilité du gouvernement,
00:20:16 et donc évidemment une décision qui a été prise,
00:20:19 qui a été bien encadrée, mesurée juridiquement,
00:20:22 et qui donne lieu à cette dissolution.
00:20:25 - Alors j'ajoute une remarque de Jean-Luc Mélenchon,
00:20:28 "les gens sont réprimés comme des terroristes",
00:20:31 est-ce qu'ils sont réprimés comme des terroristes ?
00:20:34 - Moi je ne le crois pas, puisque selon l'intellectuel dont il s'inspire,
00:20:37 Andréa Malm, le Suédois,
00:20:40 il se réclame du "léninisme écologique",
00:20:43 voilà les propos qu'on peut entendre dans l'institut
00:20:46 Labo-Essie qui appartient à la France Insoumise,
00:20:49 et d'autre part il prône des méthodes d'action proches du Hamas palestinien.
00:20:52 En fait avec ces gens-là, on est face à une contestation
00:20:55 permanente de l'état de droit, de la propriété privée,
00:20:58 on ne passera pas sur les violations de propriété privée,
00:21:01 de l'outil de travail et de l'utilisation permanente
00:21:04 de la violence. - Donc dissolution ?
00:21:07 - Oui mais dissolution d'un groupement d'associations, ils sont malins,
00:21:10 si demain ils se revendiquent
00:21:13 les troubadours du climat, on va recommencer.
00:21:16 Au mois d'octobre dernier Marine Le Pen avait demandé la dissolution
00:21:19 de tous les groupes extrémisme quels qu'ils soient.
00:21:22 Ça a été fait, bon là c'est fait au mois de juin par M. Darmanin,
00:21:25 mais c'est très tard, et les violences
00:21:28 qui sont commises par ces gens-là, elles sont commises contre
00:21:31 en l'état 47 gendarmes. - Qu'est-ce que vous reprochez à l'état ?
00:21:34 - Non mais attendez, on sait que ces gens-là sont...
00:21:37 - D'avoir 10 sous ? - On sait que ces gens-là sont dangereux,
00:21:40 sont des écoterroristes. - Vous reprochez la dissolution ? - Non je reproche la lenteur.
00:21:43 - Est-ce que vous approuvez la dissolution ? - On ne peut que l'approuver
00:21:46 puisqu'on l'a réclamé en octobre dernier, c'est bien lent du côté du ministère de l'Intérieur.
00:21:49 - Mais c'est pas question de lenteur, vous savez que nous sommes aussi
00:21:52 dans un état de droit, il y a des procédures
00:21:55 qui sont prévues par notre état de droit, et donc
00:21:58 nous sommes dans le respect de notre état de droit. - Non mais on ne peut pas se cacher
00:22:01 en permanence derrière l'état de droit pour ne pas prendre des décisions
00:22:04 qui vont dans le monde. - Je sais que vous vous déguanisez très souvent des procédures
00:22:07 et de ce qui est prévu aujourd'hui par les textes,
00:22:10 et bien nous nous y sommes fidèles,
00:22:13 et nous veillons aussi à un équilibre entre
00:22:16 la sanction qui doit s'appliquer et
00:22:19 les libertés aussi fondamentales auxquelles nous sommes profondément attachés.
00:22:22 - Sébastien Jumel, attendez, Sébastien Jumel. - D'abord,
00:22:25 constatez avec moi que pendant qu'on parle de ça,
00:22:28 dans l'heure inopérante,
00:22:31 on ne parle pas du rapport du corps qui nous explique que la réforme des retraites
00:22:34 ne produira pas les effets dont on prétendait
00:22:37 qu'elle visait.
00:22:40 - Il dit même qu'il faudrait aller plus loin.
00:22:43 - Le rapport du corps nous dit que la réforme ne servira à rien.
00:22:46 - Non, non, je ne dis pas ce que dit le rapport du corps,
00:22:49 Sébastien Jumel. - Le rapport du corps contredit
00:22:52 ce que le gouvernement a annoncé,
00:22:55 c'est-à-dire que la réforme n'apportera pas les équilibres financiers
00:22:58 qu'elle prétendait. - On a entendu, il aurait fallu aller plus loin.
00:23:01 - Il aurait fallu aller plus loin pour trouver une modalité de financement
00:23:04 préservant un système de retraite par rétraction.
00:23:07 - Pour financer nos retraites. - À 60 ans.
00:23:10 - Donc peut-être 65, 66, 67 ans.
00:23:13 - Pendant qu'on parle des soulèvements de la terre, on ne parle pas de ceux qui
00:23:16 cultivent la terre et qui la font vivre.
00:23:19 Pour revenir au sujet... - Ceux qui cultivent la terre comme les maraîchers
00:23:22 nantais, pardonnez-moi de vous dire, eux, ils essaient de cultiver la terre,
00:23:25 mais tout à coup, il y a les soulèvements de la terre qui viennent...
00:23:28 Je dis ça parce que je défends
00:23:31 ceux qui cultivent la terre, Sébastien Jumel. - Moi, je défends tous ceux qui travaillent,
00:23:34 et notamment les agriculteurs de mon territoire.
00:23:37 - Tant mieux. - Vous ne me prendrez pas à revers là-dessus.
00:23:40 Je reviens à la question. - Oui, parce que c'est la question.
00:23:43 - L'extrême droite, d'ailleurs, connaît le sujet.
00:23:46 Quand on dissout un groupuscule, il renaît de ses cendres le lendemain.
00:23:49 Et quand on dissout un mouvement qui n'est pas constitué juridiquement,
00:23:52 eh bien, on fait un effet d'annonce inopérant.
00:23:55 - C'est pour ça que je parlais de facilité, de lâcheté politique.
00:23:58 - Un mouvement n'a aucune... ça, c'est sur la forme.
00:24:01 Sur le fond, moi, je ne cautionne aucune forme de violence,
00:24:04 d'où qu'elle soit. Je pense qu'on a besoin, au contraire,
00:24:07 de militer pour une république apaisée, où les corps constitués,
00:24:10 où les oppositions ont la possibilité d'exprimer
00:24:13 la liberté fondamentale qui consiste à pouvoir manifester,
00:24:16 s'opposer, critiquer, porter des alternatives.
00:24:20 Il faut être attentif à ça. Donc, je ne cautionne aucune violence.
00:24:23 Mais je constate quand même qu'il y a un vrai risque que,
00:24:26 peu à peu, le pouvoir en place
00:24:29 préfère casser des thermomètres,
00:24:32 préfère utiliser des arguties
00:24:35 d'autorité, voire d'autoritarisme,
00:24:38 plutôt que de répondre aux mots qui sont nombreux.
00:24:41 - Mais que faites-vous face
00:24:44 au sabotage, aux dégradations, aux atteintes, aux biens ?
00:24:47 Que proposez-vous ? Que faut-il faire ?
00:24:50 - Je propose un État qui protège,
00:24:53 je propose un État régalien qui permet l'exercice de liberté fondamentale,
00:24:56 celle de manifester, mais de le faire dans la sécurité des femmes.
00:24:59 - Alors que faites-vous à l'encontre
00:25:02 de ceux qui ne manifestent pas, dans le calme ?
00:25:05 - Des biens et des personnes. J'ai eu l'habitude
00:25:08 de dire, M. Bourdin, je crois devant vous
00:25:11 qu'il s'agisse des Black Blocs,
00:25:14 qu'il s'agisse des groupuscules d'extrême droite
00:25:17 qui, nombreux, commettent
00:25:20 des actes illégaux, qu'il s'agisse
00:25:23 de mouvements radicaux dont on devrait s'interroger. Pourquoi
00:25:26 une jeunesse sombre dans cette radicalité
00:25:29 avec une forme de violence,
00:25:32 qu'on a les moyens d'empêcher
00:25:35 que ces choses-là dégénèrent en amont ? - Comment ?
00:25:38 - Parce qu'on sait de qui il s'agit, parce que les forces de police
00:25:41 doivent pouvoir en amont s'y prendre.
00:25:44 - Donc on arrête, on met devant la justice
00:25:47 ces militants extrémistes qui sont écologistes
00:25:50 ou noyautés par l'extrême droite ?
00:25:53 - Oui, pour ne pas nuire aux causes légitimes qui sont défendues
00:25:56 et pour ne pas nuire à l'immense majorité des gens qui, lorsqu'ils manifestent,
00:25:59 le font d'une manière sereine, d'une manière responsable.
00:26:02 - Donc on les arrête, on les interpelle, on les arrête et on les juge.
00:26:05 - Donc vous faites mentir vos collègues de la NUPES ?
00:26:08 - Ceux qui sont dans l'illégalité méritent... - Qui truquent désobéissance à chaque manifestation ?
00:26:11 - Mérite d'être sanctionnés ? - Non, mais moi je suis élu communiste.
00:26:14 - Vous êtes élu communiste, donc vous avez les meilleurs droits.
00:26:17 - Je pense que la dissolution des soulèvements de la Terre est inopérante,
00:26:20 d'une part, on ne peut pas criminaliser à outrance
00:26:23 l'ensemble du mouvement social de ce pays.
00:26:26 A l'heure où je parle, dans le cadre de la réforme des retraites,
00:26:29 - Criminaliser le mouvement social dans notre pays ?
00:26:32 - 400 militants syndicaux ont été mis en garde à vue.
00:26:35 Hier, un militant syndical qui a interpellé Éric Zemmour
00:26:38 dans une gare en lui faisant part
00:26:41 de son mécontentement à l'égard des propos
00:26:44 racistes et des postures extrémistes d'Éric Zemmour
00:26:47 a été placé en garde à vue alors qu'on aurait...
00:26:50 Enfin, on est quand même dans un pays où la liberté d'expression
00:26:53 est irréfragable, fondamentale.
00:26:56 - Alors moi là où le collègue jumel s'émeut pour certaines personnes,
00:26:59 moi je veux bien qu'on entende tout, je pense quand même
00:27:02 en tout cumulé, là, entre Sainte-Soline
00:27:05 et Lyon-Turin, à la soixantaine de gendarmes
00:27:08 qui ont été blessés par des cinglés qui viennent avec des boules de pétanque,
00:27:11 qui viennent avec des armes, dont certains... - Personne ne cautionne ça et je ne cautionne pas ça.
00:27:14 - ...dont certains sont fichés S, Sébastien, dont certains
00:27:17 viennent armés. - Mais bien sûr !
00:27:20 - Donc moi je m'émets sur les forces de l'ordre qu'on met face à des gens
00:27:23 qui sont des éco-terroristes. - Alors vous avez quelle solution ? Puisque vous dites
00:27:26 "ça ne sert à rien, c'est un effet d'annonce, la dissolution".
00:27:29 - On les connaît ces gens-là. Appliquez l'ordre,
00:27:32 appliquez la loi, et justement vous parliez, cher collègue, d'État de droit.
00:27:35 - On les connaît, ils ne sont pas tous arrêtés.
00:27:38 - Pardon ? - Ils ne sont pas tous arrêtés parce qu'il faut
00:27:41 les arrêter en flagrant délit, parce que ce n'est pas toujours facile.
00:27:44 - Il faut avoir aussi le courage de les arrêter, on les connaît ces gens-là.
00:27:47 - Mais vous avez des preuves de ce que vous dites pour arrêter tout le monde ?
00:27:50 Vous savez, l'État de droit c'est aussi respecter des procédures...
00:27:53 - Soyons raisonnables. - Vous dites qu'il faut les neutraliser.
00:27:56 Comment ? Vous mettez un policier derrière chaque militant
00:27:59 d'extrême gauche ou de sous-louvrement de la terre ?
00:28:02 - On parle des sous-louvrements de la terre. - Oui, ils sont 100 000.
00:28:05 Vous mettez un policier derrière les 100 000 militants. - Vous savez où ils sont ? Sur le lion de Turin,
00:28:08 il y a où ils se trouvent. - Oui, heureusement que les forces de l'ordre étaient là
00:28:11 et ils ont opéré des gardes à vue. - On observe ce qui est fait. On a les moyens
00:28:14 de les appréhender. - Oui, et ça a été fait, monsieur. - Mais bien, monsieur Bourdin,
00:28:17 c'est un débat sans fin, inopérant. Si on considère qu'il y a 100 000 éco-terroristes
00:28:20 dans ce pays, on marche sur la lune. - On s'éloigne.
00:28:23 - Il faut aller au village avec Thomas Pesquet.
00:28:26 Il y a une minorité, une cinquantaine d'AGT
00:28:29 qui le font. - Il y en a peut-être plus que ça.
00:28:32 - Ils sont plus que 100, ils se revendiquent
00:28:35 comme étant 100 000 personnes. - Par exemple, je suis favorable
00:28:38 au tracé lion-turin. Je pense que dans ce pays,
00:28:41 on manque de lignes de chemin de fer. - Il faut de la frette.
00:28:44 - Il faut développer le frette et que quand on défend l'environnement...
00:28:47 - C'est la gauche plurielle qui a
00:28:50 décidé du projet de lion-turin. Donc j'espère bien que vous êtes d'accord
00:28:53 avec ce projet. - C'est un projet de gauche.
00:28:56 - Et aujourd'hui, les écolos encouragent le fret ferroviaire.
00:28:59 - Attendez, c'est Jean-Claude Guesso ? - Oui, Guesso a inauguré cette ligne
00:29:02 et on n'a pas changé de point de vue là-dessus.
00:29:05 Mais moi, vous savez, je peux être favorable à un projet
00:29:08 et reconnaître à des gens le droit
00:29:11 de le critiquer, de s'y opposer. - Oui, mais comment ? Mais le droit de le critiquer ?
00:29:14 Oui, mais le droit dans la violence ?
00:29:17 - Le faire dans la non-violence, dans le respect des institutions,
00:29:20 dans le respect des forces de l'ordre, mais je redis
00:29:23 que c'est un leurre parce que la dissolution d'un mouvement
00:29:26 qui n'a pas d'existence juridique est inopérant en droit.
00:29:29 - Je voudrais poser une question à mon collègue de la Lépasse.
00:29:32 - Vous êtes favorable au Lyon-Toulous ou pas ?
00:29:35 Parce qu'on ne vous a pas entendu en ce moment dans un journal là-dessus.
00:29:38 - Les travaux ont commencé, donc comment être défavorable d'une structure qui permet
00:29:41 de désengorger un secteur du territoire, qui je l'espère
00:29:44 créera de l'emploi et permettra aussi
00:29:47 aux gens d'aller et venir et d'aller travailler sur leur territoire.
00:29:50 Les travaux ont commencé, donc là on discute du sexe des anges.
00:29:53 Moi, je voudrais quand même demander aux collègues Sébastien Jumel
00:29:56 ce qu'ils pensent des tweets de ses
00:29:59 collègues et alliés LFI et écologistes
00:30:02 qui avant chaque manifestation tweetent "désobéissance"
00:30:05 en tant que député. - Vous savez, il y a
00:30:08 plusieurs formes de désobéissance. - Non mais le poids de la responsabilité
00:30:11 d'un responsable politique quand il appelle
00:30:14 je ne sais pas l'insurrection, mais la désobéissance dans toutes ses formes.
00:30:17 - Vous savez, dans l'histoire de ce pays, moi je viens de là,
00:30:20 de la résistance, de ceux qui dans le sang...
00:30:23 - Je crois pas que vous soyez seul, mais c'est pas le sujet. - Non mais dans le sang et les larmes de la libération
00:30:26 on choisit à un moment donné dans l'histoire de ce pays
00:30:29 de désobéir, c'était salvateur de désobéir au régime
00:30:32 le Vichy, c'était salvateur. - Mais je crois que c'est propre à beaucoup de familles françaises. - Non, non, non, mais je ne donne pas
00:30:35 de leçon, je dis, je viens de là. Et donc,
00:30:38 je suis en train de vous dire que quelquefois désobéir, c'est d'être au service
00:30:41 du pays. Et donc, un tweet sur la désobéissance
00:30:44 pour moi ne porte pas de
00:30:47 malformation congénitale. Par contre, de le faire dans le respect
00:30:50 des institutions,
00:30:53 de l'ordre républicain et de la démocratie,
00:30:56 mais moi je pense que la période que nous venons de traverser
00:30:59 signifie une crise démocratique profonde.
00:31:02 L'affaiblissement des corps constitués,
00:31:05 l'humiliation du Parlement, le fait qu'on nous prive de vote
00:31:08 va aboutir à être une... - Vous décrivez quel pays ? Parce que je suis pas certaine que vous décrivez la France.
00:31:11 - La France, madame. - Non, non, je suis pas certaine.
00:31:14 - Je vais vous inviter à aller dans d'autres pays.
00:31:17 - C'est une invite. - Ou justement, ce régime autoritaire
00:31:20 s'applique et vous veuillez que vous direz pas la même chose.
00:31:23 Après, je peux vous laisser discuter tous les deux et puis partir
00:31:26 si ça vous dérange. - Vous allez voir la parole.
00:31:29 - Nous, on aime trop le débat pour ça. - Ne vous inquiétez pas.
00:31:32 - Alors, laissez-moi en placer une dans ce cas-là, si vous aimez trop le débat, monsieur...
00:31:35 - Vous pouvez rester aimable. - Je suis toujours aimable.
00:31:38 - Vous allez pouvoir prendre la parole tout de suite après.
00:31:41 Et puis, je voudrais d'ailleurs, j'en profiterai pour
00:31:44 avoir votre réaction sur l'agression dont a été victime
00:31:47 le maire de Toulouse, justement par des sympathisants des soulèvements
00:31:50 de la terre. C'était hier soir, il était 11h20.
00:31:53 - Jean-Jacques Bourdin. - Nadia Haye, vous liez la parole, allez-y.
00:31:56 - Oui, je voulais rebondir sur les propos de monsieur Jumel.
00:31:59 Moi, contrairement à lui, je ne cautionne pas les agissements
00:32:02 des nostalgiques, des années noires
00:32:05 qu'a connues notre pays, c'est-à-dire de la guerre. Parce que quand on utilise
00:32:08 des mots de résistance, de s'organiser
00:32:11 pour inciter à des actions de désobéissance
00:32:14 et donc à des actions violentes, parce qu'on le voit
00:32:17 manifestement qu'à chaque rassemblement, les
00:32:20 "manifestants" ne viennent pas.
00:32:23 - Vous n'avez pas entendu ce que j'ai dit, je dis que je suis l'héritier des Missac Manouche.
00:32:26 - Monsieur Jumel, soit on est ici
00:32:29 pour débattre et discuter
00:32:32 dans ces cas, vous me laissez en placer une.
00:32:35 - Nadia Haye, allez-y. - Elle n'a pas la réputation de se laisser faire.
00:32:38 - Oui. - Mais là, elle va pouvoir parler. - Très bien.
00:32:41 Donc, qu'ils viennent manifestement, ces "manifestants"
00:32:44 se rassembler, ils ne sont pas là
00:32:47 pour effectuer des actes de mini-désobéissance civile,
00:32:50 c'est-à-dire d'occuper une route, ils viennent en découdre
00:32:53 avec nos forces de l'ordre. Ils viennent brûler,
00:32:56 ils viennent saccager, ils viennent avec des marteaux,
00:32:59 ils viennent avec des machettes. En quoi, monsieur Jumel,
00:33:02 ces manifestants défendent une cause juste ?
00:33:05 - Personne ne peut chuter ça. - Aucune cause aussi noble
00:33:08 soit-elle que celle de l'écologie. - Si certains de nos collègues de la LFI et des écologistes
00:33:11 le twittent, ils l'assument. - Aucune cause aussi noble que celle de l'écologie
00:33:14 ne justifie un tel degré de violence, un tel degré de saccage
00:33:17 des infrastructures, un tel degré d'envahissement
00:33:20 d'un espace privé. Vous défendez les agriculteurs,
00:33:23 tant mieux, nous aussi, et nous ne pouvons pas
00:33:26 laisser passer des actes qui se sont passés
00:33:29 près de Nantes, où des agriculteurs ont vu
00:33:32 leur champ saccagé par ces mêmes
00:33:35 manifestations. - Vous prêchez dans le désert.
00:33:38 - Un dernier sujet, un dernier mot.
00:33:41 Il ne faut pas laisser dire qu'une dissolution
00:33:44 d'une association n'entraîne aucune conséquence
00:33:47 si toutefois elle était reconstituée par ailleurs. Nous sommes,
00:33:50 comme je vous l'ai dit, dans un état de droit.
00:33:53 Si l'association se reconstitue, c'est 45 000 euros
00:33:56 d'amende, c'est 3 ans
00:33:59 de prison, et il y a aujourd'hui des techniques,
00:34:02 des outils qu'elle peut utiliser, le ministère de l'Intérieur
00:34:05 sur des écoutes, un système d'écoute
00:34:08 sur des captations d'images, y compris dans
00:34:11 la sphère privée, pour neutraliser ces individus.
00:34:14 Il ne faut pas laisser croire qu'il y a une impunité
00:34:17 à reconstituer ce sujet de collectif.
00:34:20 - Quand le pire est arrivé, je rappelle entre 47 et 61 gendarmes
00:34:23 qu'on a envoyés à l'hôpital, c'est formidable. - Oui, mais vous ne pouvez pas,
00:34:26 selon ce que propose l'extrême droite, on ne peut pas arrêter tout le monde
00:34:29 sous couvert de défendre... - Madame, vous n'avez personne d'extrême droite en face de vous,
00:34:32 vous avez un député du Rassemblement National. - On pourra discuter
00:34:35 de ce que c'est que l'extrême droite. - C'est chez vous ?
00:34:38 - Vous savez, quand on interdit les binationaux à faire partie...
00:34:41 - Il y a une définition très claire qui sont universitaires. - On veut interdire les binationaux à faire partie
00:34:44 de la vie publique. - On va en parler. - Donc oui,
00:34:47 vous êtes d'extrême droite parce que vous défendez les thèses d'extrême droite.
00:34:50 Dénoncez-les, rejoignez-nous sur ce combat
00:34:53 contre le racisme et contre les idées d'extrême droite
00:34:56 et à ce moment-là, peut-être qu'on y reviendra. - Un mot, monsieur.
00:34:59 - Un mot, vous êtes très clair, ce n'est pas de l'insulte.
00:35:02 - Vous noterez que notre ministre éphémère, pour quelqu'un qui n'a pas le droit
00:35:05 de parler, parle beaucoup. - Éphémère ? Ben voyons, monsieur Jumel,
00:35:08 quand vous ferez le quart du tiers de ce que j'ai fait, vous pourrez
00:35:11 la ramener sur ce plateau. - Éphémère ? Vous êtes une éphémère ?
00:35:14 - Non, pas du tout, parce que s'il avait fait, pardon, le quart
00:35:17 du tiers de ce que j'ai fait au ministère de la Ville, peut-être qu'on pourrait avoir
00:35:20 un débat sérieux. - Peut-être que vous auriez rappelé
00:35:23 dans le dernier casting, ce qui n'a pas été le cas. - Vous savez,
00:35:26 ce n'est pas une fois en soi d'être ministre, je suis très heureuse d'être députée.
00:35:29 Je vois en vous une certaine frustration. - Le temps viendra.
00:35:32 - J'ai une question à vous poser.
00:35:35 Je vous demanderai une réponse très courte.
00:35:38 Mathilde Panot était
00:35:41 aux côtés des manifestants du Lyon-Turin.
00:35:44 Des élus, des députés Europe Écologie
00:35:47 étaient auprès de ceux qui ont détruit
00:35:50 les maréchages près de Nantes.
00:35:53 Est-ce que vous cautionnez ? Est-ce que ces députés-là
00:35:56 étaient à leur place et faudrait-il aller jusqu'à les sanctionner ?
00:35:59 Je vous pose franchement la question. - Je pense que les députés
00:36:02 qui ont fait ce choix de ne pas défendre
00:36:05 l'État de droit et la notion
00:36:08 d'ordre public sont des irresponsables. Ils n'ont pas
00:36:11 compris à quoi nous convoquer
00:36:14 la responsabilité d'être parlementaires.
00:36:17 En plus, ils mettent tout le monde dans la difficulté.
00:36:20 Intellectuellement, leur démarche, ça veut dire qu'ils ne défendent pas
00:36:23 les fondamentaux de la République
00:36:26 et ils sont irresponsables parce qu'ils mettent en difficulté les forces de l'ordre
00:36:29 qui sont censées les protéger et qui dès lors
00:36:32 ne peuvent pas faire leur mission de sécurité publique.
00:36:35 - Est-ce qu'ils doivent être sanctionnés ou du moins rappelés à l'ordre ?
00:36:38 Je ne sais pas, moi.
00:36:41 Je ne l'aurais pas fait d'ailleurs. Il n'y avait pas de parlementaires
00:36:44 communistes à ces manifestations.
00:36:47 Je ne leur reproche pas
00:36:50 cette liberté de l'avoir fait.
00:36:53 C'est leur droit fondamental. Un parlementaire peut participer à une
00:36:56 manifestation s'il considère que la cause
00:36:59 est juste et je vous invite à leur poser la question.
00:37:02 - Même violente, même dans l'agression de force de l'ordre ?
00:37:05 - Je vous invite à leur poser la question pour savoir s'ils regrettent.
00:37:08 - Moi je trouve que ce n'est absolument pas leur place.
00:37:11 Mais ce qu'on a compris des députés de la NUPES
00:37:14 c'est que s'ils n'avaient pas leur photo à défier les forces de l'ordre
00:37:17 c'est qu'ils n'étaient pas députés de la NUPES.
00:37:20 Donc ils ont une certaine image à renvoyer aujourd'hui, c'est celle de
00:37:23 défier les forces de l'ordre, défier l'autorité.
00:37:26 Mathilde Panot, dans ce rôle-là, elle était
00:37:29 au niveau, je trouve, mais elle n'était certainement pas
00:37:32 au niveau d'une élue de la République.
00:37:35 Je ne comprends pas comment les écologistes
00:37:38 qui nous incitent à aller vers le
00:37:41 frais de ferroviaire, à aller vers la voie ferrée et
00:37:44 désengorger nos routes et notamment des camions, puissent s'opposer
00:37:47 à ce projet qui avait été décidé, encore une fois, par la gauche plurielle
00:37:50 dont les communistes ont fait partie du gouvernement
00:37:53 Jospin, les écolos et les socialistes sont
00:37:56 là-même aujourd'hui qui critiquent même ce projet.
00:37:59 Qui d'ailleurs a soutenu, qui a répondu à une question d'actualité au gouvernement
00:38:02 pour justifier ce projet.
00:38:05 - Bon, alors arrêtons, 11h29, on va parler d'autre chose.
00:38:08 Si vous voulez bien, après la pub, on va passer à
00:38:11 toute autre chose. Est-ce qu'il y a eu exploitation
00:38:14 politique après l'agression de Bordeaux ?
00:38:17 Vous allez débattre de ça et puis je voudrais débattre aussi
00:38:20 parce que j'ai vu le tweet du parti communiste
00:38:23 sur les recherches de l'équipage
00:38:26 du Titan. Est-ce qu'on consacre
00:38:29 beaucoup de moyens pour rechercher l'équipage du Titan
00:38:32 et beaucoup moins pour les réfugiés qui meurent en Méditerranée ?
00:38:35 C'est un débat, certains...
00:38:38 - Vrai chez Bourdin, 10h30, midi 30,
00:38:41 Jean-Jacques Bourdin. - Il est 11h33, allez, toute autre chose
00:38:44 maintenant. Un mot quand même ? Non, allez, je vais pas.
00:38:47 Oui, un mot. Sur l'agression dont a été victime le maire de Toulouse
00:38:50 Moudinck, c'est
00:38:53 des sympathisants ultra-gauche et
00:38:56 sous lèvement de la terre. - Moi je veux bien dire un mot.
00:38:59 Inacceptable, condamnable, intolérable.
00:39:02 Un maire, ça se respecte et on doit
00:39:05 protection au maire, respect des maires
00:39:08 et tout acte de violence est inacceptable
00:39:11 à mes yeux. - Et quand on connaît Jean-Luc Moudinck, on sait à quel point
00:39:14 c'est un maire engagé pour sa ville, à quel point il fait
00:39:17 beaucoup pour sa ville, notamment dans les causes aussi
00:39:20 écologiques, les causes...
00:39:23 L'intervention aussi dans les quartiers les plus pauvres de sa
00:39:26 ville, c'est un maire très engagé et comme
00:39:29 Sébastien Jumel, je dénonce toute forme de violence
00:39:32 à l'égard des élus. Les maires, c'est
00:39:35 le premier, aujourd'hui, représentant
00:39:38 local de notre République. - Mais il y a des élus niques ou morts qui sont agressés.
00:39:41 - Non, mais la réalité, c'est que quand on s'en prend
00:39:44 à un élu, on s'en prend à la démocratie, je suis désolé, c'est pas
00:39:47 prétentieux que de le dire. Nous sommes tous maires, députés
00:39:50 et tant d'autres mandats.
00:39:53 La manifestation est une volonté démocratique. Donc encore une fois,
00:39:56 c'est l'ultra-violence qu'il faut absolument condamner et moi
00:39:59 j'apporte mon soutien à M. Moudinck, tout comme à tous les autres élus
00:40:02 qui sont pris pour des pourcibles. - Alors, agression à Bordeaux,
00:40:05 la famille des victimes a été indignée par
00:40:08 ce qu'elle pensait être une récupération politique
00:40:11 qui s'est faite sur ce fait divers et elle met en cause
00:40:14 tout le monde, enfin pas tout le monde,
00:40:17 pas trop la gauche, mais Marine Le Pen, Marion Maréchal,
00:40:20 Éric Ciotti, Gérald Darmanin. Est-ce qu'il y a eu, selon vous,
00:40:23 récupération politique ? - Moi je veux bien dire un mot,
00:40:26 j'ai été maire pendant
00:40:29 une dizaine d'années dans la belle ville de Diab.
00:40:32 Et l'un des principes qu'on s'applique quand on est maire,
00:40:35 c'est quand un drame comme ça arrive,
00:40:38 d'abord la compassion à l'égard des victimes, la solidarité
00:40:41 concrète à l'égard des victimes et jamais d'instrumentalisation.
00:40:44 D'ailleurs on ne se grandit jamais en instrumentalisant
00:40:47 la misère du monde
00:40:50 et la misère des gens. Et puis ensuite,
00:40:53 lorsque le drame est passé, on se pose et on tente
00:40:56 à froid de réfléchir, sans polémique,
00:40:59 sans instrumentalisation, sans arrière-pensée politicienne
00:41:02 de s'interroger sur ce qui a pu conduire à ce drame
00:41:05 et ce qui pourrait permettre de l'éviter.
00:41:08 Moi je pense qu'effectivement une partie
00:41:11 de l'extrême droite,
00:41:14 du gouvernement, a surréagi à ce drame.
00:41:17 D'ailleurs quand on surréagit, on n'a pas l'ensemble des éléments
00:41:20 d'info et donc on se vote
00:41:23 dans un mur d'incompréhension
00:41:26 et de posture politicienne. Donc voilà, après
00:41:29 sur le fond, ce drame pose quand même la question
00:41:32 fondamentale de
00:41:35 un malade psychiatrique sur deux en France n'est pas soigné,
00:41:38 la psychiatrie qui est un parent pauvre, 30% des postes
00:41:41 sont vacants. Moi je suis dans une ville où on a mis en place
00:41:44 une maison des adolescents,
00:41:47 un nouveau pavillon de psychiatrie qui s'appelle Simone Veil,
00:41:50 grande femme qui a pris des premières lois sur la psychiatrie
00:41:53 des équipes mobiles d'intervention, mais force est de constater
00:41:56 que d'abord les élus de territoire qui se battent
00:41:59 pour la psychiatrie ne sont pas si nombreux que ça parce que c'est pas hyper
00:42:02 valorisant de couper un ruban d'un hôpital psychiatrique,
00:42:05 y'a plus fun
00:42:08 pour un élu, mais pourtant c'est vital parce que la détresse
00:42:11 psychologique de nos citoyens, le burn-out,
00:42:14 les détresses psychologiques des gens qui sont souvent, d'ailleurs,
00:42:17 qui cumulent de la précarité impliquent une prise en charge
00:42:20 et une bonne prise en charge évite
00:42:23 que des gens avec des grands troubles se trouvent
00:42:26 dans la nature et commettent irréparables. - Oui, je voudrais rappeler
00:42:29 quand même que les personnes qui souffrent
00:42:32 de troubles psychiatriques ne sont pas tous dangereux
00:42:35 et ne sont pas plus dangereux proportionnellement
00:42:38 que ceux qui n'en souffrent pas.
00:42:41 - Mais la personne en question,
00:42:44 bien sûr, évidemment, vous avez raison,
00:42:47 vous avez raison, mais quelqu'un
00:42:50 qui a des troubles et qui a une rupture de prise en charge
00:42:53 peut aboutir à une crise qui commène.
00:42:56 - Oui, moi, il faut toujours effectivement
00:42:59 être très attentif à l'événement
00:43:02 et surtout ne pas sur-réagir ou réagir sur le coup de l'émotion.
00:43:05 Je ne pense pas que notre
00:43:08 majorité soit réputée pour faire
00:43:11 de la récupération politique, qui ait eu peut-être
00:43:14 quelques erreurs suite au drame
00:43:17 d'Annecy, parce que nous l'avons encore
00:43:20 tous dans les esprits. Moi, je n'ai pas oublié.
00:43:23 Je n'ai pas oublié ce qui s'est passé à Annecy et nous sommes encore sous le coup
00:43:26 de cette émotion. Ce qui s'est passé à Bordeaux,
00:43:29 c'est encore une fois, une enfant avec sa grand-mère,
00:43:32 mais une enfant qui était aussi visée. Donc, il y a eu
00:43:35 une réaction peut-être à chaud, c'est
00:43:38 une erreur, je pense, parce qu'il faut garder, encore une fois,
00:43:41 nos réactions et maîtriser ses émotions
00:43:44 face à ce drame et en soutenir les conséquences.
00:43:47 - Et rappelez que quand on met une vidéo en ligne, on floute.
00:43:50 On floute les visages.
00:43:53 - Surtout quand il s'agit de mineurs, c'est interdit par la loi.
00:43:56 - En tout cas, dans ces deux situations, les maires ont été exemplaires, que ce soit à Annecy
00:43:59 ou à Bordeaux et on voit bien la différence entre
00:44:02 ceux qui ont les mains dans le cambouis et ceux qui ont la tête...
00:44:05 - Non, il n'y a pas de différence Sébastien Jumel.
00:44:08 - C'est pour ça que le maire de Bordeaux n'a pas voulu signer la loi.
00:44:11 - Vous allez prendre la parole.
00:44:14 - Monsieur Jumel, on ne peut pas dire qu'il y a une
00:44:17 déconnexion aujourd'hui entre les élus nationaux et les élus locaux
00:44:20 face à des drames comme ceux-là.
00:44:23 - Je note que les maires ont été à l'auteur et qu'ils ne sont jamais
00:44:26 dans la position mais dans la réconciliation normelle.
00:44:29 - Je sais que vous voulez à chaque fois faire un procès de déconnexion.
00:44:32 Moi je vous rappelle juste que Gérald Darmanin a été maire de Tourcoing.
00:44:35 Il est élu local, il est élu départemental. Vous ne pouvez pas lui faire ce procès-là.
00:44:38 - Je n'ai pas parlé de l'armement.
00:44:41 - Attendez, monsieur Jumel, on voit comment vous procédez.
00:44:44 Monsieur Bourdin a évoqué Gérald Darmanin sur la récupération
00:44:47 aussi "politique".
00:44:50 - C'est la famille.
00:44:53 - Et vous vous dites qu'il y a une déconnexion.
00:44:56 - Vous êtes dans une agressivité qui mâche que mal votre fébrilité.
00:44:59 - Ce n'est absolument pas une agressivité, monsieur Jumel, c'est une contradiction.
00:45:02 Vous faites donc ce lien direct entre le procès de déconnexion
00:45:05 que vous faites à notre majorité
00:45:08 et les élus locaux. Vous ne pouvez pas faire ce procès à Gérald Darmanin.
00:45:11 - Il est toujours à la hauteur.
00:45:14 - Sachez que ce n'est pas dans nos habitudes de la majorité.
00:45:17 Là, nous sommes encore sous le coup de l'émotion d'Annecy.
00:45:20 Et à Bordeaux, c'est encore une enfant qui a été prise à part.
00:45:23 - Emmanuel Taché de La Pagerie ? - Oui, je vais paraître cynique,
00:45:26 mais moi, le coup de l'émotion, j'en ai assez.
00:45:29 - Vous êtes spécialiste pourtant.
00:45:32 - Dans ce pays, on égorge, on agresse gratuitement.
00:45:35 44 agressions gratuites par seconde.
00:45:38 - C'est faux.
00:45:41 - Ce sont les chiffres de l'intérieur.
00:45:44 - Le chiffre est complètement faux.
00:45:47 - Doit-on s'habituer à une société...
00:45:50 - Puisque le problème, il est global,
00:45:53 à une société et à son ensauvagement.
00:45:56 Est-ce que, tout à l'heure, nous parlions de détain de droit,
00:45:59 on doit s'habituer à une violence absolument gratuite ?
00:46:02 J'allais dire, là, en l'occurrence,
00:46:05 celle de Bordeaux, elle est due
00:46:08 visiblement à une personne qui a des problèmes psychiatriques.
00:46:11 Mais doit-on s'habituer
00:46:14 à la multiplication constante ?
00:46:17 Est-ce que ces images doivent émailler la rétine
00:46:20 de nos concitoyens français en permanence ?
00:46:23 Et qu'en permanence, au lieu de rentrer dans l'action,
00:46:26 on nous fait le coup de l'émotion ?
00:46:29 Alors moi, je veux bien qu'on se donne toutes les raisons du monde
00:46:32 de réfléchir, parce que tout est explicable
00:46:35 et tout doit être réfléchi. Mais il y a un moment
00:46:38 qu'on se donne les moyens, tout à l'heure. Le collègue
00:46:41 Jumel disait que les maires avaient été
00:46:44 visiblement très responsables.
00:46:47 On a assisté à une compétition d'un maire sous son maire.
00:46:50 - Je trouve que les maires sont souvent à la hauteur, parce que les maires sont
00:46:53 soucieux de réconcilier en commun avec un maire. - Cher collègue, comment vous expliquez que le maire de Bordeaux ait refusé
00:46:56 de signer le contrat de sécurité local ?
00:46:59 - Il vient de l'accepter, et vous avez raison. Il a longtemps
00:47:02 refusé, mais c'est vrai. - Parce qu'il a fait le coup.
00:47:05 - J'ai pas d'élément là-dessus.
00:47:08 - C'est vrai, mais il vient de signer.
00:47:11 - Pourquoi l'a-t-il signé à votre avis, M. Bourdin ?
00:47:14 - Parce qu'une vieille dame de 73 ans et une jeune gamine
00:47:17 ont été violentées. - Cher collègue,
00:47:20 j'ai négocié, moi, des contrats locaux de sécurité.
00:47:23 - Alors il faut échecquer un contrat de sécurité local.
00:47:26 - Un contrat local de sécurité. La commune et les forces de l'ordre
00:47:29 et le parquet,
00:47:32 et les clubs de prévention, et la police municipale,
00:47:35 l'ensemble des acteurs locaux, autour d'un objectif simple,
00:47:38 la prévention de la délinquance,
00:47:41 et la réponse de la sécurité.
00:47:44 Et moi, j'en ai signé deux dans ma commune,
00:47:47 mais quelquefois, il y a un bras de fer avec l'Etat pour obtenir des moyens
00:47:50 à faire en. - C'est pas le cas à Bordeaux, M. Schumel.
00:47:53 - Je ne connais pas la situation de Bordeaux.
00:47:56 - Je ne vais pas dire "le gouvernement",
00:47:59 mais je crois que ça fait partie des miettes du général-agent de la MAE.
00:48:02 - J'explique qu'un maire, lorsqu'il signe un contrat local de sécurité,
00:48:05 il pose des moyens mobilisés par sa commune
00:48:08 et il entend que l'Etat mette des moyens
00:48:11 correspondants. Peut-être qu'à Bordeaux,
00:48:14 c'était le cas. - Oui.
00:48:17 - Mais je ne suis pas sûr qu'un contrat local de sécurité
00:48:20 aurait empêché un malade psychiatrique de commettre un acte de violence.
00:48:23 - C'est pour ça qu'il ne faut pas faire.
00:48:26 - Encore deux sujets sur l'actualité.
00:48:29 Le premier qui fait un peu consensus,
00:48:32 permis à 17 ans. On va en parler justement,
00:48:35 on va avoir des précisions sur ce qu'a annoncé Elisabeth Borne hier,
00:48:38 dans un instant, avec le délégué général à la jeunesse,
00:48:41 après vous, après les infos de midi,
00:48:44 mais permis à 17 ans, c'est une bonne mesure ?
00:48:47 - Excellente mesure.
00:48:50 - C'est le gouvernement qui a décidé.
00:48:53 - Non, non, non, même pas, à titre personnel, j'aurais rêvé d'avoir une mesure,
00:48:56 parce qu'elle s'accompagne de quoi Jean-Jacques Bourdin ?
00:48:59 - 500 euros. - Elle s'accompagne d'une aide de 500 euros pour les étudiants,
00:49:02 enfin les jeunes qui n'ont pas les moyens de passer leur permis de conduire.
00:49:05 - Non, non, ce n'est pas pour les jeunes qui n'ont pas les moyens de passer leur permis de conduire,
00:49:08 c'est pour les jeunes qui sont en lycée professionnel.
00:49:11 - Et qui n'ont pas les moyens. - Pardon, qui sont en lycée professionnel
00:49:14 et qui n'ont pas les moyens de passer leur permis de conduire.
00:49:17 - Je précise, parce qu'il faut toujours préciser les choses.
00:49:20 - C'est vrai, je ne suis pas allée au bout des lycéens professionnels
00:49:23 qui d'ailleurs sont en stage, sont dans des périodes d'apprentissage
00:49:26 et donc la voiture, elle est fortement appréciée.
00:49:29 - Donc vous détruisez. - Oui, un grand bout.
00:49:32 - Moi j'ai une môme de 15 ans qui rêve de passer le derby le plus vite possible.
00:49:35 - Moi aussi, tiens, c'est en commun.
00:49:38 - Et donc c'est important, puis dans les territoires de vie comme les miens,
00:49:41 dans la ruralité où les transports en commun ne sont pas à la hauteur,
00:49:44 où les trains de vie ont été supprimés,
00:49:47 le seul moyen de mobilité c'est la voiture.
00:49:50 D'ailleurs, je le dis entre parenthèses, on n'a pas toujours les moyens de rouler en Tesla
00:49:53 et les ZFE sont aussi un frein à la mobilité.
00:49:56 - Vous êtes contre les ZFE ? - Oui, celle de la métropole de Rouen
00:49:59 est technocratique et déconnectée.
00:50:02 - Vous n'allez pas faire plaisir à vos amis écologistes ? - Ah bah si, parce que
00:50:05 je pense que l'écologie lorsqu'elle est punitive,
00:50:08 elle n'est pas bonne.
00:50:11 Je reviens sur le permis, c'est une bonne chose.
00:50:14 La question des moyens financiers
00:50:17 est posée notamment pour les milieux populaires
00:50:20 et 500 euros ça ne couvre pas évidemment
00:50:23 l'entièreté du coût du permis.
00:50:26 Mais cette mesure va dans le bon sens, il ne faut pas être critique pour être critique.
00:50:29 Mais par contre, elle ne retire en rien
00:50:32 le fait qu'en matière de politique de la jeunesse
00:50:35 le gouvernement est aux abonnés absents.
00:50:38 - Bon, je crois effectivement que
00:50:41 le gouvernement pourrait avoir plus d'ambition pour notre jeunesse française
00:50:44 - Mais il n'y a pas que le permis à 17 ans, il y a d'autres choses.
00:50:47 - Le permis à 17 ans en l'occurrence
00:50:50 est une très bonne chose. - Vous avez déjà été jeune dans votre vie ?
00:50:53 Parce que moi je me pose la question, moi je l'ai été et j'étais une jeune
00:50:56 des quartiers populaires, des milieux plutôt pauvres
00:50:59 et je peux vous dire que si j'avais eu tout ce que met en place le gouvernement
00:51:02 quand j'étais étudiante, quand je vivais dans ma ville de Trappes
00:51:05 je peux vous dire que j'aurais été peut-être, j'aurais eu un autre parcours
00:51:08 moins semé d'embûches certainement et beaucoup plus de chances
00:51:11 de réussir, moins d'assignations à résidence.
00:51:14 Donc là tu ne vas pas être d'accord, c'est une certitude.
00:51:17 Mais je me demande vraiment si vous avez été jeune dans votre vie.
00:51:20 - Oui, alors je pourrais répondre à Madame R
00:51:23 mais très rapidement, je suis né à Montreuil
00:51:26 j'ai grandi en banlieue parisienne - Alors vous devrez savoir la différence
00:51:29 - J'ai été charge de famille à l'âge de 17 ans. - Mais il n'y a pas de permis à 17 ans
00:51:32 - C'est pas d'attaque personnelle. - Non, c'est pas vous que j'attaque personnellement
00:51:35 c'est une question de vous épauler juste parce que je respecte son parcours
00:51:38 juste parce qu'il me dise
00:51:41 - Mais il va vous dire que le permis à 17 ans est une bonne chose
00:51:44 - Mais pas que le permis, il a dit qu'on n'avait pas de politique pour la jeunesse
00:51:47 - Madame, ne soyez pas déçu. - Madame la ministre
00:51:50 - C'est pas une agressivité, alors dès qu'on vous contredit, on n'a pas de contradiction
00:51:53 - Non mais maintenant je comprends pourquoi Macron ne vous a pas appelé au gouvernement en fait
00:51:56 - Mais je suis... - Pas ensemble, si. - Oui, je suis saoulé par ton agressivité
00:51:59 - Alors Emmanuel Faché
00:52:02 - Emmanuel Faché de la pagerie - Personne ne te croit
00:52:05 - Sur le permis à 17 ans - Beaucoup de mots inutiles prononcés
00:52:08 - Alors un mot sur le permis à 17 ans - Non, c'est une bonne mesure, alors moi j'espère
00:52:11 que ce ne sera pas un effet d'annonce supplémentaire
00:52:14 - C'est pas un effet d'annonce, c'est que c'est décidé - Monsieur Bourdin, sujet verbe complément
00:52:17 j'espère que ce ne sera pas un sujet d'annonce supplémentaire
00:52:20 j'espère que les moyens y sont
00:52:23 concernant notamment les inspecteurs
00:52:26 et les délais pour pouvoir passer le permis
00:52:29 seront accélérés, j'espère que là encore
00:52:32 - Vous avez vu que les agents du service public vont pouvoir faire passer le permis, vous avez vu ça ?
00:52:35 - Oui, oui, c'est très bien, donc il y a des délais, c'est juste des questions
00:52:38 - Il y a des efforts qui sont faits - Moi je salue cette mesure
00:52:41 d'ailleurs on ne s'y est absolument pas opposé
00:52:44 je trouve, moi, étant élu d'un territoire rural
00:52:47 que les jeunes ont besoin
00:52:50 notamment les apprentis de pouvoir circuler et certainement plus tôt que les autres
00:52:53 donc je crois qu'on est tous d'accord au-là des gentiments
00:52:56 qui ont été prononcés - C'est rare de vous trouver tous d'accord
00:52:59 - Mais gardons-nous de l'effet d'annonce - J'ai une dernière remarque
00:53:02 vous allez me dire ce que vous en pensez, certains
00:53:05 se sont émus, c'est vrai que de gros moyens
00:53:08 sont déployés pour sauver
00:53:11 l'équipage du Titan, ce petit sous-marin
00:53:14 de 6,50 mètres qui est allé explorer l'épave
00:53:17 du Titanic, à bord 5 personnes dont un français
00:53:20 et en faisant la comparaison avec ce qui s'est passé
00:53:23 en Méditerranée, 500-600 personnes mortes en Méditerranée
00:53:26 des migrants, opérations de sauvetage
00:53:29 traitements médiatiques, certains pensent
00:53:32 qu'on a consacré plus de temps et plus d'efforts
00:53:35 à sauver 5 personnes dans le Titan
00:53:38 que des centaines de réfugiés en Méditerranée
00:53:41 Qu'en pensez-vous ? - Moi je crois que comparaison
00:53:44 de ma raison, moi je viens d'une ville portuaire
00:53:47 où les pêcheurs ou les bénévoles
00:53:50 de la SNSM lorsqu'ils sont au secours
00:53:53 d'une vie, ne s'intéressent pas aux conditions
00:53:56 sociales de ceux qu'on sauve, une vie n'a pas de prix
00:53:59 quel que soit d'où on vient, quel que soit l'âge
00:54:02 qu'on a, quelle que soit la richesse ou la pauvreté
00:54:05 qu'on a, une personne qui risque
00:54:08 que ça vienne en mer, on la sauve. Et là le traitement
00:54:11 vous avez raison de dire que le traitement médiatique
00:54:14 de quelques bourgeois qui font
00:54:17 du tourisme sous la mer
00:54:20 paraît disproportionné au regard des drames de mer qui se passent
00:54:23 et des drames d'humanité qu'on constate avec
00:54:26 les migrants qui perdent la vie
00:54:29 à cause d'esclaves, de marchands
00:54:32 - Je ne répondais pas tellement à ma question - Si, si, mais je vous dis que
00:54:35 il y a un traitement inapproprié, inégal
00:54:38 et que les moyens de secours développés semblent
00:54:41 disproportionnés au regard de ceux qui... - Traitement inégal - Une vie n'a pas de prix
00:54:44 et une vie ne se compare pas et tout est bien
00:54:47 - Nagui, traitement inégal ? - Moi contrairement à monsieur Jumel
00:54:50 je pense que la vie humaine
00:54:53 est sacrée, vous savez, qu'on soit riche ou pauvre, qu'on soit français ou étranger
00:54:56 - Je viens exactement de dire la même chose - Elle est sacrée, non ? - Vous êtes en train d'essayer d'inventer
00:54:59 des désaccords ce matin qui sont en l'inverse sur la vie humaine
00:55:02 - Peut-être que vous n'élevez pas la voix mais vous n'en êtes pas moins irrespectueux
00:55:05 monsieur Jumel - J'ai dit que la SNSM, les marins pêcheurs
00:55:08 - Quand ils sauvent une vie, ils s'intéressent pas à production d'aperçu
00:55:11 - Très bien, donc si je peux
00:55:14 poursuivre, c'est que la vie humaine
00:55:17 elle est sacrée, qu'on soit riche ou pauvre, français ou étranger et qu'on ne trie pas
00:55:20 dans le sauvetage de la vie humaine
00:55:23 quelle qu'il soit la personne à secourir
00:55:26 - Je viens de dire exactement la même chose - Vous faites la différence entre
00:55:29 le sauvetage en mer des migrants et le sauvetage en mer
00:55:32 de ce sous-marin où effectivement
00:55:35 on a peut-être pas les mêmes catégories sociaux
00:55:38 professionnelles ou sociales
00:55:41 dans ces embarcations, mais il n'en reste pas moins
00:55:44 que le travail notamment de sauvetage
00:55:47 de l'océan Viking, c'est aussi un sauvetage qui a été fait
00:55:50 particulièrement par la France - Oui mais je pose une question
00:55:53 complémentaire, est-ce qu'il n'y a pas une forme de déshumanisation
00:55:56 des réfugiés qui ne sont plus que des chiffres ?
00:55:59 qui ne seraient plus que des chiffres ?
00:56:02 - Si pour certains les voient comme des chiffres
00:56:05 moi à chaque vie perdue c'est un drame
00:56:08 c'est un drame qui doit tous nous toucher
00:56:11 et c'est pourquoi nous souhaitons
00:56:14 lutter contre ces trafics d'êtres humains
00:56:17 parce que c'est exactement ça dont il s'agit quand on parle de réseaux
00:56:20 de passeurs et des embarcations qui conduisent
00:56:23 à des pertes humaines en mer - Je crois qu'il faut remettre
00:56:26 votre question au milieu du plateau
00:56:29 vous parliez, c'est ça, du surtraitement
00:56:32 de cette information du sous-marin en regard de la détresse
00:56:35 - Je ne parle pas de surtraitement, traitement différent ou pas
00:56:38 selon vous, est-ce que toutes les vies ont la même valeur
00:56:41 ou pas quand on regarde effectivement
00:56:44 les chaînes info ou quand on regarde
00:56:47 les efforts déployés d'un côté pour sauver
00:56:50 5 explorateurs qui ont payé 250 000 euros
00:56:53 chacun et pour sauver 600 personnes dont des enfants
00:56:56 au coeur de la Méditerranée
00:56:59 est-ce qu'on consacre les mêmes efforts médiatiques ou autres ?
00:57:02 Je pose la question et puis je pose la question de la déshumanisation
00:57:05 des réfugiés qui n'ont plus des chiffres
00:57:08 - Oui mais c'est pour ça qu'il faut rappeler que
00:57:11 une vie humaine n'a pas de prix
00:57:14 que toutes les vies humaines, toutes les personnes qui respirent
00:57:17 et dont le coeur batte se valent
00:57:20 et que les drames sont aussi évitables en Méditerranée
00:57:23 on assiste à des gens qui font de la traite d'êtres humains
00:57:26 sous couvert de leur sauver la vie
00:57:29 alors que c'est eux, je suis désolé, qu'ils les précipitent
00:57:32 dans les fonds. C'est dramatique ce qui est arrivé
00:57:35 au large de la Grèce, on parle d'hommes, de femmes, d'enfants
00:57:38 c'est dramatique de leur montrer le chemin
00:57:41 j'allais dire du suicide maintenant sur le traitement
00:57:44 de ce petit sous-marin, c'est dramatique
00:57:47 aussi certainement si ces personnes ne respirent plus
00:57:50 sous les océans, mais effectivement
00:57:53 on déshumanise tout en rendant une information
00:57:56 qui est égale à l'autre. Là on parle de personnes qui
00:57:59 ont peut-être péri, j'en suis désolé pour eux et leur famille
00:58:02 sur un temps de loisir, on ne parle pas de gens qui ont été
00:58:05 jetés sur des chemins d'exil et ces chemins d'exil
00:58:08 les ont menés à périr en mer dans des conditions qui sont
00:58:11 dramatiques. Toutes les vies humaines se valent. - Mais c'est assez
00:58:14 contradictoire avec ce que dit votre présidente de groupe
00:58:17 du Rassemblement National, Marie Le Pen, parce que si ça tenait
00:58:20 qu'à elle, l'océan Vicky n'aurait jamais accosté sur les
00:58:23 - Non, il aurait été renvoyé sur les côtes d'où il venait
00:58:26 - Il n'aurait jamais été accosté à ce port d'attache
00:58:29 - L'océan Vicky, oui - Il serait retourné
00:58:32 de là où il venait - L'océan Vicky - Avec des conditions climatiques
00:58:35 qui auraient conduit certainement au même destin
00:58:38 que le bateau, l'embarcation et les centaines de morts
00:58:41 - On ne va pas entrer dans le débat sur l'immigration
00:58:44 - Chaque année à Diab, je me retrouve - Non, mais arrêtez
00:58:47 - A la chapelle de Bonscourt - Arrêtez cette contradiction là
00:58:50 - On parle de vies humaines là - Justement, c'est pourquoi je vous rappelle
00:58:53 à ça, d'ailleurs c'est moi qui ai parlé de vies humaines, parce que pour vous
00:58:56 - Je n'ai pas le droit de savoir de qui que ce soit - Désolée de vous le dire, elles ne se valent pas
00:58:59 - Merci à vous tous - Ni moi, ni le Rassemblement National
00:59:02 - On s'arrête là - Une vie perdue en mer, c'est une
00:59:05 déchireur d'humanité - Et c'est une vie perdue de tout
00:59:08 - Et toutes les vies se valent - Merci d'être venu nous voir tous les trois
00:59:11 - Vous reviendrez, mais c'est un peu... - Ah oui, Christian
00:59:14 - Ah, ben voilà, voilà - Je vous remercie
00:59:17 - Bon, ben moi aussi, c'est toujours un plaisir de vous accueillir, vous le savez d'ailleurs
00:59:20 je vous le dis, je vous le dis, les auditeurs adorent et tous les
00:59:23 jeudis adorent ce moment, cette heure de débat entre
00:59:26 des élus, c'est normal, c'est bien, parce qu'on fait entendre
00:59:29 c'est différent de l'Assemblée Nationale, c'est autre chose, mais bon
00:59:32 des sénateurs, des députés qui sont là avec nous
00:59:35 - Je vous en remercie parce que... - Je ne vous en remercie pas de mon prix sur l'essentiel, on est souvent d'accord
00:59:38 - Il est 12h07 hier, Elisabeth Borne a présenté des mesures, plusieurs mesures en faveur de la jeunesse
00:59:52 à l'issue d'un conseil national de la refondation dédié à la jeunesse
00:59:57 nous allons détailler un peu toutes les mesures avec notre invité Mathieu Moucourt
01:00:02 qui est délégué interministériel à la jeunesse justement
01:00:05 qui va... j'ai plein de questions à lui poser, plein de questions précises
01:00:08 sur les mesures annoncées hier, je crois savoir que
01:00:11 d'autres mesures seront annoncées à l'automne
01:00:14 peut-être en septembre, nous allons voir cela, c'est bien ça ?
01:00:17 - Tout à fait, absolument - D'abord je vous dis bonjour, Mathieu Moucourt, c'est vrai qu'il y aura d'autres mesures à l'automne ?
01:00:21 - Absolument, on annonce des premières mesures là cette semaine, il y aura une suite logique à l'automne
01:00:26 - Bon, on va essayer d'entrer dans le détail parce que ça concerne
01:00:29 c'est concret, c'est très concret, ça concerne beaucoup de jeunes
01:00:32 les parents aussi, les amis, enfin vous allez pouvoir
01:00:35 tout savoir dans quelques instants grâce à Mathieu Moucourt
01:00:38 je le rappelle délégué interministériel à la jeunesse
01:00:41 on va observer une petite pause, il est 12h12
01:00:47 nous sommes donc avec Mathieu Moucourt qui est délégué interministériel à la jeunesse
01:00:51 Mathieu Moucourt, regardons ensemble les mesures annoncées
01:00:55 les premières mesures annoncées par Elisabeth Borne
01:00:57 alors, on va commencer évidemment par le permis de conduire
01:01:00 - 17 ans, donc à partir de quand ?
01:01:03 - A partir de janvier 2024, c'est une mesure qui était très importante
01:01:07 - Donc si j'ai 17 ans le 1er janvier 2024, je peux passer mon permis ?
01:01:11 - Vous pouvez non seulement passer votre permis mais ensuite pouvoir conduire
01:01:14 - Et je peux conduire ? - Exactement, parce qu'aujourd'hui vous pouvez déjà passer votre permis
01:01:17 - En conduite accompagnée ? - Exactement, mais vous pouvez conduire seul seulement à partir de 18 ans
01:01:21 c'est ça la grosse évolution - Donc je conduis seul dès que j'ai mon permis à partir de 17 ans ?
01:01:25 - Exactement - Ça c'est la première chose
01:01:28 - Bien, mais ça coûte cher
01:01:30 j'ai vu que vous allez aider les lycéens professionnels
01:01:34 une aide de 500 euros ? - Exactement, on va appliquer aux lycéens professionnels
01:01:38 la même chose que ce qu'on fait pour les apprentis aujourd'hui
01:01:40 parce que les lycéens professionnels ils ont des stages dans leur cursus
01:01:43 et souvent pour trouver leur stage, ils ont besoin de moyens de locomotion
01:01:46 et ce qu'ils nous ont dit c'est que c'était parfois une galère
01:01:48 parce qu'ils n'avaient pas d'accès à une voiture pour pouvoir s'y rendre
01:01:51 et que parfois ils étaient obligés de refuser des stages qu'ils auraient aimé faire
01:01:55 et donc comme pour les apprentis qui ont aussi besoin de se déplacer du fait de leur formation
01:01:58 on va leur appliquer à partir de 2024 une aide de 500 euros
01:02:02 - Alors 500 euros ça ne couvre pas le coût du permis
01:02:05 on est bien d'accord parce que c'est entre 1500 et 2000 euros le coût du permis
01:02:09 - Absolument - Mais bon c'est une aide
01:02:10 - C'est une aide quand même très substantielle et une belle nouvelle pour les 600 000 élèves de lycées professionnels
01:02:15 - Bon, je regarde, le code de la route sera amélioré et rendu plus lisible
01:02:19 c'est-à-dire, expliquez-moi là parce que j'ai besoin d'explications
01:02:22 - Le code de la route, vous savez, on a tous eu soit des expériences nous-mêmes
01:02:26 soit des expériences chez nos enfants et autres
01:02:29 il est parfois pas forcément très lisible pour l'examen du code de la route
01:02:32 et il y a tout un travail qui a été fait ces derniers mois
01:02:35 par la délégation interministérielle à la sécurité routière
01:02:37 pour rendre plus lisibles les questions
01:02:39 - Bon, alors concrètement ?
01:02:40 - Ben concrètement, par exemple, quand vous avez des questions à choix multiples
01:02:43 parfois vous saviez pas si vous deviez répondre à cocher une case, deux cases, trois cases
01:02:47 ben là on va vous dire très clairement, on attend une seule réponse
01:02:50 ou on attend deux réponses, ou on attend trois réponses
01:02:52 - Ça va être simplifié quoi, si j'ai bien compris
01:02:54 - Exactement, mais par contre le niveau d'exigence du code, lui, ne change pas
01:02:57 et même on va le renforcer, puisqu'aujourd'hui vous avez des attestations de sécurité routière
01:03:00 qui sont passées au collège, en 5ème et en 3ème
01:03:03 qui vont être rendues plus exigeantes dans une forme de pré-code
01:03:06 - C'est un examen quoi !
01:03:08 Presque un examen au collège, un examen de conduite au collège
01:03:13 - C'est déjà le cas
01:03:14 - De connaissance du code
01:03:15 - C'est déjà le cas aujourd'hui, c'est une certification simplement
01:03:17 on va la rendre un peu plus exigeante et ça va profiter à la fois aux jeunes automobilistes
01:03:21 et aussi à ceux qui font du vélo, du scooter, etc.
01:03:23 - Au collège il va falloir trouver un peu de place dans les programmes
01:03:25 - Mais ça existe déjà, le temps horaire existe déjà
01:03:27 encore une fois, on va juste renforcer l'exigence de ça
01:03:30 - Quand on n'en renie pas sur ce temps horaire
01:03:32 il existe dans les faits, mais...
01:03:34 enfin dans les faits, dans les textes
01:03:36 dans les faits c'est autre chose
01:03:38 Certification écolo à la fin du collège, ça j'ai pas compris, c'est quoi ?
01:03:41 - Alors c'est quoi ? C'est une demande très récurrente des jeunes
01:03:45 parce que toutes ces propositions, c'est important de le rappeler, elles ont été construites
01:03:48 avec une centaine de jeunes qui ont passé des heures au carré
01:03:51 - Conseil national de la refondation, c'est 100 jeunes
01:03:53 - Je le dis parce que je leur rends hommage
01:03:55 parce qu'ils ont passé vraiment un temps énorme
01:03:57 et ils se sont pas contentés d'énoncer en une ligne des propositions
01:03:59 ils ont bossé avec l'administration, ils ont bossé avec des cabinets
01:04:02 ils ont bossé avec les entreprises, ils ont bossé avec les associations
01:04:06 voilà, juste en point de précision
01:04:08 Pourquoi est-ce qu'on veut que, en fait, tous les élèves à la fin du collège
01:04:13 aient un socle commun de connaissances vertes ?
01:04:16 Savoir s'alimenter correctement, trier ses déchets, comprendre le changement climatique
01:04:20 protéger la biodiversité
01:04:22 et on va du coup développer une évaluation
01:04:25 qui va probablement prendre une forme plutôt en ligne
01:04:28 qui est un peu similaire à ce qu'on fait aujourd'hui sur les compétences numériques
01:04:31 c'est déjà le cas, à la fin du collège, vous avez une certification, une évaluation
01:04:35 qui s'appelle PIX et qui vous permet, en suivant des petits modules en ligne
01:04:38 et à la fin une petite évaluation, de vous assurer que vous savez vous en sortir
01:04:42 - Alors on va être encore plus concret, je suis collégien
01:04:45 je vais à la fin de la troisième, c'est ça ?
01:04:49 - Fin de quatrième ou fin de troisième ?
01:04:51 - Fin de... c'est pas encore défini - On va préciser ça
01:04:54 - Bien. Fin de quatrième ou fin de troisième, je passerai un petit examen en ligne, c'est ça ?
01:04:59 - Exactement, ça prend la forme... - Je répondrai à quelques questions
01:05:02 - Ça prend la forme de quiz, ça prend la forme de petits modules en ligne
01:05:05 il y a le CNED qui a lancé il y a pas longtemps
01:05:07 - Je serai noté ou pas ? Comment ça va se passer ?
01:05:09 - Oui, il faut valider, il faut répondre à suffisamment de bonnes questions
01:05:13 - J'aurai une certification, un genre de certificat écologique ?
01:05:18 - Voilà, exactement, c'est une évaluation et on vous dit c'est bon, vous maîtrisez suffisamment
01:05:22 - Et si c'est pas bon ? - Et bien si c'est pas bon, vous le repassez
01:05:25 et puis on retravaille avec vous, l'objectif c'est vraiment pas de...
01:05:27 - Ça m'empêche pas de passer dans la classe supérieure ?
01:05:29 - On précisera ça, mais vraiment l'objectif c'est pas de rajouter...
01:05:32 - Attendez, attendez, on précisera ça, mais moi j'aime bien les précisions
01:05:34 on précisera ça, ça pourrait empêcher de passer dans la classe supérieure ?
01:05:38 - On va le préciser avec les jeunes et le ministre de l'éducation nationale
01:05:42 - Non mais est-ce que vous pensez que ça va... c'est un examen qui va être finalement important ?
01:05:48 - Bien sûr que c'est très important
01:05:49 - Alors si j'ai bien compris, c'était... Non vous voyez, il faut des précisions, moi j'aime bien
01:05:53 - Mais c'est normal, c'est une auto-évaluation qu'on va faire
01:05:57 - Donc on va évoluer, mais si jamais je sais pas, je risque de redoubler
01:06:01 - Non, on va vous aider à la repasser et à la repasser dans des bonnes conditions
01:06:05 - Ça va pas être une sanction, ça ne sera pas une sanction
01:06:08 - Et on va le construire avec les jeunes pour que ce soit quelque chose du plus ludique possible
01:06:12 l'écologie ça doit pas être quelque chose de traumatisant, au contraire
01:06:15 - Mais non mais...
01:06:16 - Voilà, mais on va le construire avec les jeunes, le développer tranquillement pendant l'année prochaine
01:06:19 et on va prendre le temps de le faire comme il faut
01:06:21 - On en saura plus quand, là, sur ce petit certificat ?
01:06:24 - On en saura plus dans quelques mois, mais vous me réinviterez, puis je vous donnerai toutes les précisions
01:06:27 - Oui, oui, non, non, mais moi je... Oui, oui, parce qu'on a besoin de précisions
01:06:30 Bon, réforme de l'enseignement moral et civique
01:06:33 On connaît cette matière, l'EMC ?
01:06:36 - Oui, l'EMC qui est... Bon, ben oui, parce que là encore c'est une matière qui est souvent sacrifiée
01:06:42 On le sait, malheureusement, à tort, parce que c'est une matière importante
01:06:47 enseignement moral et civique, une matière importante
01:06:50 - Vous allez renforcer l'enseignement de cette matière, comment ?
01:06:53 - Oui, le ministre de l'éducation nationale, Pape Ndiaye, a annoncé ce matin
01:06:56 qu'à partir de la rentrée 2024, donc de septembre 2024
01:06:59 on allait doubler le nombre d'heures qui sont consacrées à l'enseignement moral et civique
01:07:03 en cinquième, quatrième et troisième
01:07:06 - Cinquième, quatrième et troisième, deux fois plus ?
01:07:09 - Exactement, ça veut dire qu'on passe d'une demi-heure par semaine à une heure par semaine
01:07:13 Pourquoi on renforce ça ? Parce que c'est très important sur tous les enjeux d'apprentissage du vote
01:07:18 et des valeurs de la République
01:07:19 - Donc on alourdit encore un peu plus le temps scolaire ?
01:07:22 - Alors, non, ce ne sera pas un alourdissement du temps scolaire
01:07:25 - On est déjà les champions du monde, d'ailleurs je vais vous interroger là-dessus
01:07:28 on est les champions du monde de la charge scolaire
01:07:31 - Mais vous l'avez dit vous-même Jean-Jacques Bourdin, c'est très important l'enseignement moral et civique
01:07:34 - Oui, oui, c'est très important, tout est très important
01:07:37 - Donc je pense qu'on peut se réjouir qu'on renforce ça
01:07:38 et surtout la demande des jeunes c'était d'avoir davantage de temps sur l'éducation en médias
01:07:42 je ne le dis pas parce que je suis à la radio
01:07:44 - Ça vous avez raison
01:07:45 - Mais leur demande c'était vraiment de savoir mieux maîtriser les outils numériques
01:07:50 les différentes informations, distinguer le vrai du faux
01:07:53 et surtout être mis en situation eux-mêmes de produire parfois des informations
01:07:56 de se rendre compte de la difficulté d'avoir des informations vérifiées, contre-vérifiées
01:08:01 et c'est notamment à ça que va servir cette refonte de l'enseignement moral et civique
01:08:05 - Ça m'intéresse beaucoup, éducation en médias, ça c'est essentiel
01:08:09 vous allez apprendre aux jeunes à s'intéresser aux faits avant de passer directement aux commentaires
01:08:14 ce qui devient insupportable et à l'opinion
01:08:17 les faits avant l'opinion, vous allez leur expliquer pourquoi
01:08:20 - Oui et puis je pense qu'ils vont le faire aussi eux-mêmes
01:08:23 je pense que les jeunes peuvent aussi se l'expliquer entre eux, c'est ça qui est intéressant
01:08:26 et qu'on va discuter avec eux, puisque ça encore une fois, on va le construire avec eux
01:08:31 - Bon, dites-moi, non mais je parle de la charge là, c'est une petite parenthèse que je fais
01:08:37 vous avez vu qu'il y a des propositions, est-ce qu'il faut raccourcir les vacances scolaires ?
01:08:41 est-ce qu'elles sont trop longues en France ?
01:08:43 est-ce que le rythme de l'enfant, le rythme scolaire est mauvais en France ?
01:08:47 - Il y a des débats qui sont récurrents sur le sujet, c'est un bon débat
01:08:52 - C'est un vrai débat, c'est plus qu'un bon, c'est un débat nécessaire
01:08:55 - Ils ont le mieux - Et même absolument indispensable
01:08:59 - Absolument, alors là, c'est pas remonté comme proposition prioritaire
01:09:02 dans les propositions des jeunes contrariés, donc moi je suis un peu leur porte-voix
01:09:06 - Je comprends - Ce matin, en revanche, est-ce que ça doit être étudié pour la suite ?
01:09:10 évidemment qu'il faut toujours se poser la question
01:09:12 - Je vous dis ça parce qu'on a le nombre de jours scolaires le plus faible d'Europe
01:09:18 l'un des plus faibles d'Europe, et les horaires par journée d'école
01:09:24 les plus lourdes d'Europe, parmi les plus lourdes d'Europe
01:09:27 donc il y a un problème quand même, c'est-à-dire que les enfants
01:09:29 vous mettez une demi-heure de plus de MC, c'est-à-dire que les enfants
01:09:32 sont surchargés, surchargés à l'école
01:09:35 - Vous savez ce que je pense là-dessus ? - Oui, allez-y
01:09:38 - Je vous donne une opinion qui est vraiment très personnelle
01:09:40 - Bah allez-y, allez-y - Est-ce que ça dit surtout, au-delà du débat
01:09:43 sur les rythmes scolaires, sur lesquels, encore une fois
01:09:46 toutes les autorités politiques pourront s'exprimer mieux que moi sur le sujet
01:09:50 ce que ça dit surtout, c'est qu'on a une société qui, souvent
01:09:55 n'est pas construite en fonction des rythmes des jeunes de manière générale
01:09:58 et le rythme de l'enfant, le rythme de l'école, il est plutôt contraint
01:10:03 par nos contraintes d'adultes, de manière globale
01:10:07 - Par qui ? - Mais de manière globale, mais dans tout ce pays, Jean-Jacques
01:10:10 - Les parents, les enseignants, le tourisme - Et donc c'est un beau débat à avoir
01:10:13 mais encore une fois, c'est pas ce que je suis venu vous présenter ce midi
01:10:16 parce que c'est pas une proposition qui a été portée par les parents
01:10:18 - Non mais je suis d'accord, mais la parenthèse est intéressante quand même
01:10:20 - Bien sûr - Le débat sera engagé par le gouvernement ou pas ?
01:10:24 - Je ne sais pas vous répondre à cette question - D'accord, vous ne savez pas
01:10:27 - Non - Bon, vous n'êtes pas... même si vous saviez, vous ne me diriez pas d'ailleurs
01:10:31 - Je ne sais pas vous répondre à cette question, je vais pas être honnête avec vous
01:10:33 - Bon, alors, des avantages pour les jeunes engagés
01:10:36 tout jeune de 18 à 20 ans engagé dans un service civique
01:10:39 le service national universel ou un contrat d'engagement jeune
01:10:43 pourra bénéficier d'un pass lui permettant de voyager gratuitement en train pendant un mois
01:10:48 TGV, intercités, trains régionaux, on verra, mais...
01:10:52 - Oui absolument, c'est un pass qui sera disponible entre 18 et 20 ans
01:10:56 c'est un peu la logique du pass culture qui existe aujourd'hui
01:10:59 vous savez cette aide de 300 euros qui vous permet d'accéder à des contenus culturels
01:11:03 là on fait un peu la même chose sur le sujet du train
01:11:06 pourquoi on l'a fait ? Parce qu'on se rend compte
01:11:09 et moi j'ai eu l'occasion de beaucoup me déplacer ces dernières semaines
01:11:13 quand vous parlez à des élèves de lycées professionnels à Hainan-Bonmont
01:11:16 quand vous parlez à des jeunes des quartiers nord à Marseille
01:11:19 quand vous parlez à des jeunes de zones plus rurales
01:11:22 c'est assez fréquent que 1 sur 2, 2 sur 3 vous disent
01:11:25 "je ne suis jamais sorti de ma région"
01:11:28 et ça c'est quelque chose qui pose problème évidemment
01:11:31 parce que ça peut être un frein à l'émancipation individuelle
01:11:33 et c'est un frein à la compréhension collective
01:11:35 et il y a Jean Viard que j'aime beaucoup
01:11:38 qui a cette expression souvent "la France est le premier livre que l'on doit découvrir"
01:11:42 et on croit beaucoup à cela
01:11:44 et le train est la bonne manière de le faire
01:11:46 et puis en plus ça répond à une aspiration des jeunes
01:11:48 à du train accessible évidemment
01:11:50 donc si on s'engage, on a des avantages
01:11:53 exactement
01:11:54 c'est l'idée
01:11:55 alors attention, il y a aussi ceux qui s'engagent autrement
01:12:00 on est bien d'accord
01:12:02 par exemple qui ont un contrat d'engagement jeune
01:12:07 ou qui sont dans une école de la deuxième chance
01:12:10 ou en établissement pour l'insertion dans l'emploi
01:12:13 alors pour tous ces jeunes là
01:12:16 qui sont engagés et qui ne sont pas étudiants
01:12:20 vous avez cité les jeunes en contrat d'engagement jeune
01:12:24 donc ils sont accompagnés pour trouver un emploi
01:12:26 ils sont nombreux, ils sont plus de 300 000 chaque année aujourd'hui
01:12:28 les jeunes en service civique
01:12:30 ils sont plus de 100 000 chaque année aujourd'hui
01:12:32 les jeunes en école de la deuxième chance
01:12:34 vous savez ces écoles qui permettent de se réinsérer
01:12:36 quand on a connu des difficultés
01:12:38 ce qu'ils nous ont raconté c'est qu'ils nous ont dit
01:12:39 parfois on a été étudiant avant
01:12:41 et quand on était étudiant on avait une carte
01:12:43 la carte étudiante qui nous donne accès
01:12:44 à pas mal de réductions
01:12:45 chez les entreprises
01:12:46 c'est des réductions alimentaires
01:12:48 c'est des réductions pour les forces de téléphone
01:12:50 ça existe encore pour les étudiants
01:12:52 mais ce que nous ont dit ces jeunes
01:12:54 c'est qu'on n'est plus étudiant ou on n'est pas étudiant
01:12:56 mais par contre on compte quand même
01:12:58 pourquoi on n'a pas accès nous aussi
01:13:00 à des réductions
01:13:01 et donc on a fait un gros boulot ces dernières semaines
01:13:03 pour aller voir des entreprises
01:13:05 qui jouent le jeu
01:13:06 il y en a une quinzaine qui s'engagent
01:13:08 pour dès l'automne prochain pouvoir proposer des réductions
01:13:10 par exemple
01:13:12 pour du matériel informatique
01:13:14 chez boulanger ou re-commerce
01:13:16 pour de l'accès à du streaming musical
01:13:18 avec 10 heures
01:13:20 pour de l'accès à des bus avec Flixbus
01:13:22 etc etc
01:13:24 et donc on va offrir cette carte
01:13:26 à tous ces jeunes là
01:13:28 donc plus de 500 000 jeunes qui sont concernés
01:13:30 à partir de l'automne prochain
01:13:32 et c'est une vraie avancée
01:13:34 c'est du concret
01:13:36 - Dites-moi, l'échange de billets de train
01:13:38 France-Allemagne
01:13:40 est-ce qu'on ne pourrait pas le généraliser
01:13:42 à toute l'Europe ?
01:13:44 - On peut toujours tout vouloir généraliser
01:13:46 c'est la beauté de la politique
01:13:48 on veut toujours aller plus loin
01:13:50 déjà réjouissons-nous qu'il y ait 60 000 billets de train
01:13:52 franco-allemand qui a été mis à disposition
01:13:54 il y a quelques jours
01:13:56 vous avez vu que ça a été rempli en quelques minutes
01:13:58 ça montre l'appétence des jeunes pour ce genre de
01:14:00 formule. Avec le passe-train
01:14:02 entre 18 et 20 ans, on va encore plus loin
01:14:04 est-ce qu'il faudra aller encore plus loin plus tard ?
01:14:06 Peut-être, mais déjà chaque chose en son temps
01:14:08 - Augmentation des bourses
01:14:10 pour les étudiants d'outre-mer ?
01:14:12 - Oui c'était important
01:14:14 vous savez à la fin du mois de mars
01:14:16 dernier, la ministre de l'enseignement supérieur
01:14:18 et de la recherche Sylvie Rotaillot a eu l'occasion
01:14:20 de présenter une réforme des bourses assez inédite
01:14:22 depuis 15 ans avec une revalorisation
01:14:24 de 37 euros mensuels pour tous les étudiants
01:14:26 à partir de la rentrée 2023-2024
01:14:28 et pour les étudiants boursiers
01:14:30 non seulement ce sera au moins 37 euros
01:14:32 mais en plus on rajoute 30 euros
01:14:34 donc ce sera au moins 67 euros de plus
01:14:36 tous les mois pour les étudiants boursiers en outre-mer
01:14:38 parce que le coût de la vie là-bas est plus élevé
01:14:40 et que c'était important de faire ce geste-là.
01:14:42 - 50 secondes, il nous reste 50 secondes
01:14:44 Mathieu Mocourt
01:14:46 il nous reste 50 secondes
01:14:48 des mesures ont été annoncées, d'autres le seront
01:14:50 on est bien d'accord à l'automne ?
01:14:52 - Absolument à l'automne, on continue le travail
01:14:54 - Et lesquelles ?
01:14:56 - Rendez-vous à l'automne prochain
01:14:58 - Non mais d'accord, ça vous pouvez pas me répondre comme ça
01:15:00 mais quel domaine ?
01:15:02 - On va continuer à travailler sur l'écologie, les jeunes ont envie d'être
01:15:04 accompagnés dans leur parcours écologique, comment je fais pour réduire
01:15:06 mon empreinte carbone, c'est quoi
01:15:08 les aides qui existent, c'est quoi les conseils qui sont disponibles
01:15:10 on va probablement avoir quelque chose dans cette direction
01:15:12 - Donc là il y aura des mesures concernant les jeunes et l'écologie
01:15:14 - Et par exemple
01:15:16 - Oui, c'est-à-dire ?
01:15:18 - Exactement, ce que je viens de vous décrire, cette idée d'avoir
01:15:20 une forme de coach, d'accompagnateur
01:15:22 qui vous accompagne dans votre
01:15:24 parcours de réduction de votre empreinte carbone
01:15:26 on a envie d'agir quand on est jeune
01:15:28 sur l'écologie, on sait pas toujours
01:15:30 - C'est obligatoire ou volontaire ?
01:15:32 - Là pour le coup c'est vraiment une aide
01:15:34 qu'on veut fournir
01:15:36 on verra bien, et c'est encore une fois une proposition
01:15:38 des jeunes, et on va continuer à construire tout ça
01:15:40 - Mais on sera attentif, merci Mathieu
01:15:42 Mocore, merci beaucoup
01:15:44 vous êtes sur Sud Radio, merci de nous avoir suivis
01:15:46 André Bercoff
01:15:48 Sud Radio
01:15:50 Bercoff dans tous ses états
01:15:52 - Mais où peut-on trouver des pastèques
01:15:56 sans pépins à prix coûtant à seulement 2,19 euros
01:15:58 la pièce ? - Dans les magasins U !
01:16:00 Absolument, il y a des pastèques à prix coûtant, et à seulement
01:16:02 2,19 euros la pièce ! Oh j'ai bu plein de café
01:16:04 pour être sûr d'être réveillé pour l'ouverture
01:16:06 du magasin dis donc ! - Retrouvez chaque semaine
01:16:08 4 fruits et légumes à prix coûtant, du 22
01:16:10 au 24 juin dans vos magasins U
01:16:12 Les pastèques sans pépins à prix coûtant sont à seulement
01:16:14 2,19 euros la pièce, 2,19 euros
01:16:16 U, commerçant autrement
01:16:18 Calibre 2,4 kg, origine Espagne
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01:18:40 - Sud Radio, Bercov dans tous ses états.
01:18:42 - Nous sommes en guerre.
01:18:44 - Nous allons donc provoquer l'effondrement de l'économie russe.
01:18:46 - Ah, ça va me coûter combien ?
01:18:48 - Nous vivons, et cela pas simplement depuis cet été,
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01:18:52 - Nous sommes dans une guerre hybride.
01:18:54 - Vous ne comprenez pas, maintenant vous circulez tous, s'il vous plaît.
01:18:56 - Bonne soirée à tous, désolé pour la démocratie.
01:18:58 - Ah, il y a une casserole.
01:19:00 - Oui, deux casseroles.
01:19:02 - On va pouvoir les enlever, madame.
01:19:04 - Pourquoi on va enlever les casseroles, s'il vous plaît ?
01:19:06 - Première soirée.
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01:19:28 C'est la musique du parrain.
01:19:30 Rappelez-vous, les Corleone.
01:19:32 Marlon Bando.
01:19:34 Al Pacino.
01:19:36 Cette extraordinaire saga
01:19:38 écrite par Mario Puzo
01:19:40 et filmée
01:19:42 par Francis Ford Coppola.
01:19:44 Eh bien aujourd'hui,
01:19:46 un rapport, un rapport qui vient
01:19:48 de paraître, enfin qui vient de paraître,
01:19:50 non, qui était
01:19:52 et est prêt depuis un an,
01:19:54 mais qui vient d'être
01:19:56 imprimé par l'association
01:19:58 Marco Polo. De quoi s'agit-il ?
01:20:00 Eh bien du fameux...

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