Invité sur Public Sénat et LCP à réagir à la dissolution de ce collectif écologiste, le député RN Thomas Ménagé a salué ce vendredi 23 juin la décision du gouvernement. L’élu dénonce "une forme de terrorisme écologique" soutenue, selon lui, par certains élus de gauche.
Pour suivre toute l'actualité politique et parlementaire, abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/user/publicsenat?sub_confirmation=1
Notre site internet : http://www.publicsenat.fr
Abonnez-vous à notre newsletter : https://urlz.fr/iinC
Suivez-nous sur les réseaux sociaux
Facebook : https://www.facebook.com/publicsenat
Twitter : https://twitter.com/publicsenat
Instagram : https://instagram.com/publicsenat
LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/2996809/
Pour suivre toute l'actualité politique et parlementaire, abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/user/publicsenat?sub_confirmation=1
Notre site internet : http://www.publicsenat.fr
Abonnez-vous à notre newsletter : https://urlz.fr/iinC
Suivez-nous sur les réseaux sociaux
Facebook : https://www.facebook.com/publicsenat
Twitter : https://twitter.com/publicsenat
Instagram : https://instagram.com/publicsenat
LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/2996809/
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 et donc depuis le décret de dissolution est effectif.
00:04 Thomas Ménager, est-ce que cette dissolution est pour vous justifiée ?
00:08 Est-ce que les soulèvements de la terre constituent une menace réelle pour l'ordre public ?
00:12 Oui, je le pense. Il suffit de voir le comportement.
00:15 Ils ont été cités, le ministre l'a cité, un certain nombre de comportements encore récents
00:19 avec l'agression du maire de Toulouse il y a quelques jours.
00:22 Il faut aujourd'hui avoir une ligne très claire vis-à-vis de tous les groupuscules.
00:26 Nous, dès décembre 2022, Jean-Philippe Tanguy et Marine Le Pen avaient écrit à la Première ministre
00:30 pour demander la dissolution de tous les groupuscules d'extrême gauche, d'extrême droite,
00:33 quels qu'ils soient, tous les groupuscules violents.
00:35 On a déjà une société qui est divisée, une société qui souffre,
00:37 et ces soulèvements de la terre aussi participent à cet écho terroriste,
00:41 à cet agribashing qui est très dangereux, notamment pour les rurals que je suis,
00:45 et je défends absolument nos agriculteurs.
00:48 Et surtout, ils ont eu des comportements indignes avec ceux qui travaillent,
00:50 qui se lèvent tôt quand ils ont été détruire, notamment les exploitations,
00:53 qui pourtant, en plus, préparent l'avenir et préparent le progrès pour protéger notre environnement.
00:56 Alors, c'est la première fois qu'un mouvement écologiste est dissous par l'État.
01:00 Est-ce que cette dissolution, elle est aussi politique,
01:03 c'est-à-dire la dissolution d'un mouvement qui est opposé à la politique du gouvernement,
01:06 notamment en matière agricole ?
01:08 Non, parce que n'importe qui peut aujourd'hui s'exprimer,
01:11 exprimer son rejet peut-être de la politique du gouvernement en matière environnementale,
01:15 mais ça se fait dans le respect de l'État de droit, dans le respect de nos institutions,
01:19 ça ne se fait pas avec violence, mais c'est le premier,
01:21 parce qu'on voit aujourd'hui qu'il y a une montée en puissance,
01:23 alimentée par les élus de la République dont certains vont, avec sein de leur écharpe,
01:27 accompagner, soutenir ces personnes qui, parfois, ont été touchées par l'interdiction de manifester.
01:34 C'est-à-dire que c'est ça qui est inquiétant, c'est que moi, ce que je vois plus largement,
01:37 c'est la préfiguration, si demain, il y avait la France insoumise, notamment, au pouvoir,
01:42 d'une société où il n'y a plus d'État de droit, où on ne respecte plus aucune règle,
01:46 et c'est ça surtout qui est inquiétant.
01:47 – Ça vous choque que des élus de la République puissent se retrouver dans des manifestations,
01:52 même s'ils ont le droit, même pour assister à une manifestation…
01:57 – Non, si la manifestation est pacifique et qu'elle est autorisée, oui,
02:00 si elle est interdite, non.
02:01 – Ce n'est pas la place d'un élu de la République pour vous ?
02:03 – Non, mais dans une manifestation, ça peut être la place d'un élu de la République,
02:06 bien entendu, même s'il faut toujours, et comme nous l'avons fait pendant la retraite,
02:09 se dire que le plus important, c'est d'être là pour travailler et faire le travail parlementaire.
02:13 Et quand la manifestation est interdite, non, enfin, à un moment, il y a la loi.
02:16 Si ceux qui rédigent la loi, votent la loi, ne la respectent pas, mais où va-t-on ?
02:21 – Vous parlez de mouvements écoterroristes pour les soulèvements de la terre ?
02:25 – Oui, je pense que c'est une forme de terrorisme écologique.
02:28 Toutes les actions et les activistes aujourd'hui qui ne respectent pas la loi,
02:34 qui vont attaquer les exploits d'action, attaquer des infrastructures,
02:37 bien entendu, c'est une forme de terrorisme.
02:39 – Parce que les avocats du soulèvement de la terre disent que ce mouvement
02:43 n'est pas en lui-même violent, ni ne dégrade des biens.
02:47 Alors, est-ce qu'il ne fallait pas plutôt condamner les personnes
02:51 qui étaient responsables des violences, plutôt que de dissoudre le mouvement ?
02:54 – À ma connaissance, les soulèvements de la terre n'ont pas dénoncé les violences,
02:58 n'ont pas exclu ces personnes, donc ils n'ont même pas fait preuve
03:01 de cette volonté de pacifier et de montrer que leur combat était un combat noble,
03:05 la défense de l'environnement, et on peut même le partager, bien entendu.
03:08 Mais aujourd'hui, ils ont toujours accompagné ces éléments violents qui font partie,
03:12 et je pense que c'est un axe de défense et c'est le rôle de l'avocat,
03:14 mais je pense que c'est très loin de la réalité.
03:15 – Et pourtant, il n'y a pas d'appel à la violence portée par les soulèvements de la terre.
03:19 – Non, mais lors de l'ensemble des interventions des soulèvements de la terre,
03:22 il y a des violences de membres qui se revendiquent des soulèvements de la terre.
03:26 Donc aujourd'hui, vous savez, le ministre, il n'a pas pris cette décision
03:30 sur la base d'intention, voilà, il y a des faits,
03:33 et c'est aussi pour ça qu'on ne peut que soutenir cette décision,
03:36 et notamment pour protéger ceux qui bossent, qui se lèvent tôt,
03:40 nos agriculteurs qui ont été attaqués par ces associations.
03:42 – Et justement, dans certaines manifestations d'agriculteurs,
03:44 il y a parfois des dégradations, des policiers qui sont blessés,
03:48 est-ce qu'il n'y a pas un deux poids, deux mesures de la part du gouvernement ?
03:51 – Non, mais dans toute manifestation, il peut y avoir des débordements,
03:53 mais là on voit bien que c'est organisé, voulu, et que c'est répété,
03:58 et c'est à chaque fois avec cette même association.
04:00 Donc oui, que dans chaque manifestation, que ce soit des agriculteurs,
04:03 une manifestation sociale avec des syndicats, voilà,
04:05 mais à aucun moment les syndicats agricoles ou les syndicats de travailleurs
04:11 n'ont appelé à la violence ou n'ont pas participé à dénoncer cette violence.
04:16 [Musique]