• l’année dernière
Parlons Vrai chez Bourdin avec Eric Henry, porte-parole d’Alliance Police.

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Transcription
00:00 Eric Henry, porte-parole d'Alliance Police, bonjour.
00:02 Bonjour.
00:03 Le point de vue des policiers maintenant, que pensez-vous de cette idée ?
00:07 Sanctionner les consommateurs en faisant payer des amendes forfaitaires,
00:12 payées immédiatement par carte bancaire ou en liquide, qu'en pensez-vous ?
00:17 C'est clairement pas le rôle d'un policier d'être percepteur public.
00:21 C'est le rôle du trésor public.
00:23 On est déjà nous, assistants sociaux, souvent lors de nos interventions.
00:31 On produit souvent les premiers soins.
00:34 On conseille, on soutient.
00:38 On a aussi bien sûr un rôle d'interpellation lorsqu'il y a commission d'un crime ou d'un délit.
00:43 Vous imaginez maintenant le policier demander le paiement de cette infraction
00:50 par carte bancaire ou en liquide.
00:55 Que devra faire le policier si l'individu n'a que partie de l'argent ?
01:01 Est-ce qu'il devra se faire signer une reconnaissance de dette ?
01:04 Et puis le reliquat sera payé où, comment ?
01:07 Ensuite, qu'en saura-t-il si l'individu lui paye l'intégralité de la somme en liquide ?
01:12 Est-ce qu'il faudra lui donner une consignation ?
01:15 Et ensuite, si notre collègue est appelé sur notre intervention
01:19 et malheureusement une intervention compliquée et une partie de l'argent est perdue,
01:23 il sera encore cloué au cul de rire, en tout cas il y aura une présomption de culpabilité sur sa probité.
01:29 L'AFD, ça reste une bonne idée, la montre forfaitaire délictuelle,
01:33 mais clairement il faut s'attaquer aux racines du mal.
01:38 Les racines du mal, on les connaît, c'est les trafiquants, trafic de drogue,
01:42 qui gangrènent le bien-vivre ensemble.
01:44 Et puis également, en parallèle, le statut du consommateur, il faudra aussi clarifier.
01:48 Le code de la santé publique indique qu'il est une victime, enfin un malade,
01:55 et le code pénal, lui, le considère comme étant en mise en cause, comme étant un complice.
02:01 Et effectivement, quand on achète de la drogue, on est complice, on alimente le trafic.
02:05 Mais il faut clarifier tout ça, il faut savoir où on va,
02:07 mais clairement on ne peut pas demander aux policiers d'être des percepteurs publics.
02:10 Ça va à l'encontre, je dirais, de leurs prérogatives, ce n'est pas le cœur du métier du policier.
02:16 - Bien, on va attendre le décret de cette idée qui sera publiée à la fin du mois d'août.
02:24 Bien, tiens, nous allons prendre Philippe, qui est au Pays Basque. Bonjour Philippe.
02:29 - Bonjour, bonjour M. Bourdin, bonjour aux auditeurs.
02:32 - Qu'est-ce que vous en pensez ?
02:34 - Alors moi, très clairement, je suis très loin de cette ambiance-là, ici au Pays Basque.
02:39 Mais je boue, je boue au téléphone, parce que je pense qu'il faudrait vraiment s'attaquer à la base.
02:44 Je pense que nos policiers ne sont absolument plus respectés.
02:48 Il y a quand même des zones de non-droit.
02:51 Il est temps, je pense, qu'à un moment donné, je pense qu'on a une armée.
02:55 Je pense que l'armée, on est aussi en guerre contre la drogue.
02:58 Il n'y a pas que le Covid.
02:59 Donc je pense que si on a vraiment envie de faire quelque chose,
03:02 on est dans la capacité quand même de pouvoir recercler cité par cité,
03:06 faire appartement par appartement, avec des chiens qui sont éduqués pour ça.
03:11 - Philippe, Eric Henry va vous répondre.
03:14 Mais vous savez que quand vous démantelez un trafic de drogue,
03:16 le lendemain, le trafic, ou deux jours après, le trafic est reconstitué, non ?
03:21 Eric Henry ?
03:22 - Mais alors...
03:24 - L'armée, appartement quartier par quartier, appartement par appartement, c'est possible, ça ?
03:31 - Non, mais la lutte contre la criminalité et la délinquance
03:34 doit rester la prorogative des policiers et des gendarmes, des forces de l'intérieur.
03:38 Les militaires vont sur les théâtres extérieurs,
03:41 peuvent sécuriser évidemment en fonction de différents paramètres le territoire national,
03:46 mais en tout cas, ça doit rester clairement une prorogative des forces de sécurité intérieure.
03:49 Ensuite, il faut donner évidemment des moyens.
03:52 Les moyens, c'est les moyens humains, c'est les moyens matériels,
03:54 c'est l'application de la législation.
03:56 On a un code pénal qui doit être aussi appliqué.
04:00 Ça va entre 10 minimum de trafic de suffisance,
04:03 et de 10 ans à 30 ans, il faut aussi que la réponse pénale soit à la hauteur,
04:08 il faut qu'elle dissuade, vous savez.
04:10 - Philippe, qu'est-ce que vous en pensez ?
04:13 - Bah écoutez, au niveau policier, je sais qu'ils font tout ce qu'ils peuvent, les pauvres,
04:17 mais ils sont dépassés.
04:19 Effectivement, ils ont le droit de rien faire.
04:22 Il y a quand même des zones de non-droit où ils ont du mal à rentrer.
04:25 Quand ils rentrent, il faut qu'ils soient extrêmement nombreux
04:28 et ils ne peuvent pas faire tout ce qu'ils ont envie de faire.
04:30 On ne leur laisse pas faire.
04:32 À un moment donné, il faut ouvrir les yeux et stop, quoi, stop.
04:35 Stop. On est en guerre contre la drogue.
04:38 Là, le mot "guerre" peut être employé par le chef de l'État, c'est clair.
04:44 - Éric Henry ?
04:46 - Oui, alors là, on est en plein dans le débat de l'autorité de l'État,
04:50 la réaffirmation de l'autorité de l'État.
04:52 C'est la base. C'est ce qu'on demande, nous, au syndicat de police Allianz,
04:56 depuis un moment, c'est la réaffirmation de l'autorité de l'État.
04:59 Cette réaffirmation, ça passe par une lutte implacable,
05:02 par une sanction pénale extrêmement ferme,
05:05 des peines minimales envers ceux qui agressent les forces de l'ordre,
05:08 et également le coup prêt pour dissuader.
05:12 Parce que tant que les auteurs, les trafiquants ou les malfaisants,
05:17 en dirant tout genre, ne sont pas sanctionnés sévèrement,
05:20 c'est la punité.
05:21 Et la punité, forcément, ça alimente cette gangrène
05:24 et c'est l'État de droit qui recule.
05:26 Et c'est là qu'il faut dire stop.
05:28 - Je vais me permettre, M. Bourdin,
05:32 moi je suis commerçant,
05:34 si demain j'ai envie de me faire un plaisir, de m'acheter une voiture de sport,
05:38 je vais avoir un contrôle fiscal,
05:40 comment ça se fait que ces gens-là, ils ont le droit de faire ce qu'ils veulent,
05:43 ils s'achètent des voitures de luxe,
05:45 ils touchent le RSA, ou ils touchent le chômage ?
05:49 - Vous voyez Philippe, certains ou pas tous,
05:52 certains, pas tous, vous savez,
05:54 ils n'ont pas besoin du RSA ou du chômage,
05:56 les gros trafiquants, pour bien vivre.
05:59 - Comment ça se fait qu'il n'y a pas de contrôle sur ces gens-là ?
06:02 Pourquoi les familles, on ne les contrôle pas plus que ça ?
06:05 - Eric Henry, c'est pas si facile, c'est pas si simple que ça, j'imagine.
06:12 - Non, mais, Allianz Politique Nationale fait de la politique syndicale,
06:17 là on est sur le terrain de la politique politicienne,
06:21 mais je comprends ce que dit M., et je comprends tout à fait
06:24 ce qu'il ressent, parce que quand vous,
06:29 vous passez votre vie à travailler honnêtement,
06:31 en faisant des heures, et puis vous voyez certains individus
06:34 qui piétinent les lois de la République,
06:36 qui font régner la loi de l'Italion et la terreur dans leur quartier,
06:39 et on a du mal à y rentrer, on rentre, la police rentre partout,
06:42 mais on a du mal quelques fois à y rentrer, ben oui, je comprends,
06:45 mais encore une fois, c'est aussi une question de projet de société,
06:48 qu'est-ce qu'on veut ? Il faut remettre leur travail au sans-dispositif,
06:50 une réponse pénale, encore une fois, parce que c'est quand même,
06:53 la sécurité c'est la première des libertés, mais la justice,
06:56 la justice au nom du peuple, au nom de tous,
06:58 et on ne peut pas laisser s'installer,
07:03 une priorisation on dirait de ces criminels,
07:07 parce que quand l'État n'est pas présent,
07:09 et ben c'est le système mafieux qui avance,
07:11 et ça on ne peut pas laisser faire,
07:14 il faut donc continuer à se battre ardemment,
07:17 et à sanctionner, à attirer l'autorité de l'État.
07:21 – Merci messieurs, merci, il est 10h47,
07:24 évidemment ça suscite de multiples réactions,
07:27 ce qui est tout à fait logique, nous allons parler de toute autre chose,
07:30 nous allons parler de la Russie dans un instant,
07:33 avec la mutinerie de Prigojine,
07:37 Evgeny Prigojine, Vladimir Poutine,
07:40 Evgeny Prigojine n'ont pas été vus en public depuis samedi,
07:43 mais quelles conséquences à la suite de la mutinerie,
07:47 quelles conséquences de la mutinerie de Prigojine,
07:49 Nous allons en parler dans un instant sur l'antenne de Sud Radio 10h48.

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