Macron : "dix offres d'emplois" en faisant "le tour du Vieux port", la réaction des commerçants

  • l’année dernière
Parlons Vrai chez Bourdin avec Marie-Pierre Cartier, présidente de l’association "Commerces positifs".

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##SAVOIR_ET_COMPRENDRE-2023-06-27##
Transcript
00:00 nous partons pour Marseille. Emmanuel Macron est à Marseille depuis hier, il reste jusqu'à demain soir, trois jours.
00:07 Il était hier cité des Campanules. Il a été interpellé par une Marseillaise désespérée parce que son fils ne trouve pas de boulot.
00:19 Le fils de cette Marseillaise a 33 ans, il n'a plus de RSA. Alors Emmanuel Macron lui a répondu, je le cite,
00:27 "Moi je vous le promets, je fais le tour du Vieux-Port ce soir avec vous, je suis sûr qu'il y a 10 offres d'emploi."
00:34 Il faut savoir que le taux de chômage à Marseille est de 10%. Marie-Pierre Cartier, bonjour.
00:39 - Bonjour. - Vous êtes présidente de l'association Commerce Positif à Marseille. Marie-Pierre Cartier.
00:47 Alors est-ce qu'en faisant le tour du Vieux-Port on trouve du boulot ?
00:50 - Oui, oui, oui, oui, j'ai dit oui. Et je veux bien faire le tour avec aussi. Je pense qu'il y a une réelle différence entre le marché du travail et les attentes des citoyens, ça c'est sûr.
01:04 Mais par contre, je peux vous affirmer que mes adhérents, les commerçants que je côtoie régulièrement sont sous-effectifs tous.
01:15 - Tous, tous sont sous-effectifs, quel que soit le domaine.
01:23 - Exactement, quel que soit le domaine, moi j'ai un salon de coiffure, donc je peux vraiment vous parler même sur la France entière,
01:30 puisque je suis souvent avec la haute coiffure et des confrères, on en parle.
01:35 Et je peux bien vous parler du métier, mais aussi de mes adhérents qui sont dans mon association, qui ont les mêmes problèmes dans l'hôtellerie, la restauration et d'autres métiers,
01:45 puisque ayant un salon, j'ai beaucoup de métiers qui viennent se faire coiffer et je peux vous dire que beaucoup de gens ont le même problème.
01:52 - Bien, ça fait réagir évidemment beaucoup de nos auditeurs. Emmanuel Macron a proposé à la maire de prendre contact avec l'un de ses collaborateurs,
01:59 mais au-delà, le président de la République l'a interrogé, a interrogé cette maire.
02:06 "Il veut travailler dans quoi votre fils ? Il est prêt à travailler comme serveur ?"
02:10 "N'importe où ?" a répondu la maire.
02:13 Alors c'est là qu'Emmanuel Macron a répondu, "Vous n'allez pas me faire croire que s'il cherche vraiment du boulot à Marseille,
02:18 et qu'il est prêt à prendre un boulot de serveur, vous n'allez pas me faire croire qu'il n'y a pas de boulot de serveur."
02:23 Et c'est là qu'il a dit, "Moi je vous le promets, je fais le tour du Vieux-Port ce soir avec vous, je suis sûr qu'il y a 10 offres d'emplois."
02:29 Restez avec nous Marie-Pierre Cartier, parce que Delphine, qui est une auditrice de Sud Radio, est avec nous, je la remercie,
02:36 et je salue Marseille, d'ailleurs au passage, ville que j'adore, je le dis, je le dis, non mais c'est vrai, j'adore venir à Marseille.
02:43 Delphine, vous êtes restauratrice sur le Vieux-Port justement, ça tombe bien.
02:47 - Oui, oui, je suis restauratrice depuis 28 ans à Marseille sur le Vieux-Port justement.
02:50 - Bon, alors est-ce qu'il y a du boulot sur le Vieux-Port ou non ?
02:53 - Oui, il y a du boulot sur le Vieux-Port, il y a du boulot à revendre, tout le monde cherche du personnel.
02:59 Moi j'ai embauché cette semaine encore un jeune homme, j'ai signé trois contrats dans l'année,
03:04 et je suis même prête à embaucher quelqu'un, ça m'est déjà arrivé, à embaucher quelqu'un, même si ça n'avait pas besoin,
03:09 je travaille en sureffectif en permanence, parce que c'est indispensable, on ne peut pas faire autrement,
03:14 et ça m'est arrivé d'embaucher des personnes, on me disait qu'il y avait des super CV,
03:18 ou de le reconseiller par des collègues restaurateurs, en disant "j'ai pas besoin", mais lui on ne peut pas le laisser partir.
03:23 - Oui, oui. Bon, alors Delphine, restez avec nous parce que j'ai un autre auditeur, Yovann de Lessonne, bonjour.
03:32 - Bonjour à tous, bonjour Delphine, bonjour Jean-Jacques, merci pour l'invitation.
03:36 - Je vous en prie. Vous trouvez cette phrase démago, vous, pourquoi ?
03:39 Enfin, ces propos démago, parce qu'il y a plus qu'une phrase.
03:42 - Oui, parce qu'on ne peut pas aujourd'hui dire qu'on peut accepter n'importe quel travail,
03:47 on doit se sentir utile dans une société, on a un chemin de vie tous différents,
03:54 on ne peut pas du jour au lendemain accepter un travail de serveur, parce que oui, il y a de la demande,
03:58 mais on n'a pas tous envie de devenir serveur.
04:02 - Oui, mais là, la maman a dit à Emmanuel Macron que son fils voulait devenir, chercher un poste de serveur.
04:09 - Bah, effectivement, s'il y a du travail, il n'y a pas de souci,
04:13 mais on ne généralise pas dans le sens où on traverse la rue, on trouve 10 offres d'emploi.
04:18 Il avait dit en 2017, pour rappel, vous aurez besoin de faire quelques démarches que ce soit,
04:24 en fonction de votre situation et vos droits, vous allez percevoir tout ce que vous pouvez percevoir.
04:29 Aujourd'hui, il y a 4 milliards qui ne sont pas distribués, faute de demande.
04:33 - Mais Yovanne, là, vous... - Tu veux bien ? - Oui, mais aujourd'hui, pourquoi ne pas ?
04:39 Il ne s'agit pas de faire de la politique contre Macron, ce n'est pas le sujet.
04:43 Le sujet, c'est y a-t-il du boulot ou pas ? C'est tout. Voilà le sujet.
04:47 Et y a-t-il du boulot quand on cherche du travail, qu'on a 33 ans et qu'on cherche un boulot de serveur,
04:54 et qu'on ne touche plus le RSA, bah, qu'est-ce qu'on fait ?
04:58 On va travailler ou on ne va pas travailler, Yovanne ?
05:00 - Bien sûr qu'on travaille. Bien sûr, c'est la santé le travail. - C'est tout le problème !
05:04 - À partir du moment où il n'arrive pas à trouver du travail, il faut étudier son cas, c'est du cas par cas.
05:10 - Exactement ! - Il y en a qui sont surqualifiés et qu'on veut absolument employer,
05:16 après, il faut se poser la question de ce qu'on apprend et de l'enseignement.
05:20 - Après, pour certains qui cherchent dans des métiers très qualifiés, effectivement,
05:24 on ne va pas leur proposer n'importe quoi comme boulot, on est bien d'accord, Yovanne.
05:28 Évidemment qu'on est bien d'accord. Néanmoins, il ne faut pas se voiler la face.
05:34 On manque de bras dans de nombreux secteurs, Delphine !
05:37 - Oui, tout à fait. Moi, je voulais juste vous dire que, depuis que j'ai mon restaurant,
05:41 j'ai deux cuisiniers qui sont là depuis 20 ans, un serveur qui est là depuis 28 ans,
05:46 et trois personnes qui sont là depuis 5 ans, d'accord ?
05:48 Et ils sont tous exceptionnels, sinon je ne les aurais pas gardés.
05:50 Et ceux qui restent moins d'un an chez moi, vont rester moins d'un an dans tous les autres restaurants.
05:55 C'est-à-dire qu'ils vont travailler 6 mois, ils s'arrêtent un an, ils retravaillent 6 mois.
05:58 Celui qui est bien, qui est volontaire, on se dispute pour l'avoir.
06:02 Et il faut aussi penser à une chose, il faut arrêter de dire que ce métier est super dur pour toute personne,
06:07 parce que c'est dur, parce que c'est un métier qui est magnifique !
06:09 Mon propre fils fait des études d'hôtellerie pour faire le même métier,
06:14 donc je m'agisse, le métier est magique, on prend plein de plaisir, on fait des heures...
06:18 - Non mais parce que je... Delphine ! Delphine !
06:21 - L'artisanat ! Moi je parle de l'artisanat aussi. L'artisanat, on l'a sous-évalué.
06:26 Et aujourd'hui, c'est un beau métier, on peut bien gagner sa vie,
06:30 faire les horaires qui sont adéquats, je pense qu'on s'est tous remis en question.
06:35 Et vraiment, l'artisanat, il faut arrêter de...
06:39 Moi j'ai pas mon bac, ça fait 30 ans que je suis chef d'entreprise,
06:42 que j'embauche des gens, des jeunes, des stagiaires, des apprentis,
06:45 que je forme depuis plus de 30 ans.
06:47 Donc il faut vraiment arrêter de stigmatiser l'artisanat.
06:52 - Non mais attendez, attendez !
06:54 Oui, attendez, Marie-Pierre et Delphine,
06:58 j'ai regardé la CGT à Marseille qui dit
07:01 "dans les restaurants du Vieux-Port, il y a du turnover, du boulot précaire, on est mal payés".
07:05 C'est vrai ou c'est faux ?
07:07 - Non mais c'est pas vrai, puisqu'il y en a qui sont là depuis 28 ans,
07:09 ils sont pas salés, sinon ils seraient partis s'ils étaient pas bien payés,
07:11 parce qu'ils étaient malheureux.
07:13 Donc j'arrive à stabiliser, j'ai des salariés qui restent très longtemps,
07:17 donc ils sont bien, et j'en ai un petit parc qui revient d'après chez moi, vous voyez.
07:22 - Et Yovann, qu'est-ce que vous vouliez dire ?
07:24 - Oui, simplement que, en fonction des employeurs et de la personne,
07:31 on n'aura pas tous les mêmes conditions de travail.
07:34 Il peut arriver qu'on soit surexploité pour des tâches
07:38 qui sont pas forcément dites dès le départ,
07:41 et on n'est pas rémunéré pour.
07:43 On peut faire deux travails et avoir un seul salaire.
07:45 - Il y a de tout partout.
07:47 - Evidemment, exactement.
07:49 - On a rien à dire sur ça.
07:51 - On est tous sous-effectifs, moi je ne peux plus faire des horaires, je ne trouve pas.
07:55 Et pourtant pareil, j'ai des gens qui sont là depuis 20 ans,
07:58 j'ai encore des coiffeuses qui sont là depuis 15 ans chez moi,
08:01 mais vraiment aujourd'hui j'ai un souci de ça.
08:06 Et pourtant on a revalorisé les métiers,
08:10 et les jeunes ne viennent pas.
08:12 Et vraiment, je pense que la question n'est pas là.
08:17 - Merci Yovanne. Delphine, vous voulez ajouter quelque chose ?
08:22 Il fait beau ?
08:23 - Non, non, non.
08:24 - Il fait bon à Marseille là ce matin ?
08:26 - Il fait bon vivre, on est bien sur le Vieux-Port,
08:28 on est fiers de notre ville.
08:30 Tout est magique, je vais travailler dans des conditions
08:32 qui sont quand même très sympas avant de dire qu'elles sont difficiles.
08:34 Même si elles le sont, on en est conscient.
08:36 - Merci Delphine. Marie-Pierre, qu'est-ce que vous voulez ajouter ?
08:39 - Justement qu'il faut vraiment que les jeunes comprennent
08:43 que parfois on passe par des petits métiers,
08:46 où on est apprenti, on apprend, il y a plein de formations,
08:50 et ça ouvre l'esprit, ça ouvre après une carrière qui peut aller très loin.
08:57 Vraiment, il ne faut pas...
09:00 Déjà d'aller travailler, c'est déjà important.
09:03 Donc même si au départ ce n'est pas ce qui leur plaît,
09:05 ça peut leur ouvrir sur plein d'autres choses.
09:08 - Alors attendez Marie-Pierre, j'ai un nouvel auditeur, Eric.
09:11 Il y a beaucoup de monde ce matin, ça réagit énormément.
09:14 Eric est à Albi, bonjour Eric.
09:16 - Oui bonjour.
09:18 - Bonjour, qu'est-ce que vous voulez dire Eric ?
09:20 - Un peu en réaction à ma co-frère de Marseille,
09:24 qui dit que c'est un beau métier, même mes enfants font des études dans l'hôtellerie, etc.
09:28 A quoi bon faire des études, puisque Manu nous explique
09:31 que tout le monde peut travailler dans la restauration.
09:33 Et moi ça, ça me fait bondir.
09:35 Parce que ce sont des métiers spécifiques.
09:37 Le service, ce n'est pas porter une assiette.
09:39 Le service, c'est le chiffon à faire du restaurant.
09:41 C'est la vente, c'est savoir présenter le travail du cuistot qui ne voit pas le client.
09:45 Et ça, ça demande des compétences.
09:48 Et ça demande plein de choses.
09:50 - Mais je suis prête à les former.
09:52 - Oui mais ça, je suis d'accord avec vous.
09:54 - Je m'excuse, elles viennent déjà le matin dans mon palais.
09:58 Je suis prête à leur apprendre.
10:00 - Ce n'est pas vous que je remets en cause.
10:03 On est tous prêts à former des gens.
10:05 Le problème, c'est qu'il ne faut pas laisser entendre
10:07 que c'est un métier, il suffit de traverser la route pour travailler.
10:10 - Mais Eric, Eric, Eric !
10:13 Le serveur qui cherche du boulot dans l'urgence,
10:17 il peut en trouver, vous le savez bien.
10:19 - Oui mais alors peut-être que s'il ne le garde pas ou s'il n'en a pas,
10:22 il y a un problème parce qu'il n'a pas les compétences pour être serveur.
10:25 Moi je ne connais pas le CV de ce jeune homme.
10:27 - Oui, moi non plus.
10:29 - Sur le cas d'espèce, j'ai pas d'avis.
10:32 Moi je ne raisonne plus.
10:34 - C'est vous la dernière personne qui a fait le coup.
10:36 - Je dis Eric...
10:37 - Peut-être que c'est un fleuriste.
10:38 Le fleuriste pouvait travailler dans un restaurant.
10:40 Non, le fleuriste ne peut pas travailler dans un restaurant.
10:42 - Evidemment, évidemment.
10:43 - Non mais oui, mais c'était la dernière intervention.
10:44 Chaque fois, il fait la même chose.
10:46 Donc, au moins, ça m'agace.
10:47 - Oui, mais je comprends que ça vous agace,
10:49 mais là, pardon, je ne vais pas défendre Emmanuel Macron.
10:53 Je m'en moque, mais je m'en moque.
10:55 Mais je parle de...
10:57 Je pense que sur le fond, il n'a pas tort, là.
10:59 Il n'a pas tort.
11:01 Tous les témoignages vous disent, Eric.
11:03 - Non, non, non, mais je vais, alors là,
11:05 je vais vous rejoindre sans difficulté.
11:07 En 2023, quelqu'un qui a une formation de serveur
11:09 qui ne trouve pas de travail, il y a un problème.
11:11 Je suis tout à fait d'accord.
11:12 Sur ça, je le rejoins tout à fait.
11:14 - Dans certains secteurs, pas partout.
11:16 Pas dans tous les secteurs, évidemment.
11:18 - Un service de restauration, il veut travailler, il travaillera.
11:21 Il n'y a pas de souci.
11:22 C'est pas ça que je...
11:23 Mais il faut arrêter de dire que la restauration,
11:25 c'est l'endroit où tout le monde va pouvoir aller...
11:27 - Tu as raison. Vous avez raison.
11:28 Pardon, Eric.
11:29 - C'est pas vrai.
11:30 C'est pas vrai que ça marche comme ça.
11:32 - Mais vous avez raison.
11:33 - En tant que pays touristique,
11:35 la restauration, le service à la française,
11:37 ça existe, la cuisine, la gastronomie française, ça existe.
11:40 - Bien sûr, bien sûr.
11:41 - Et ça, il faut le défendre au mordicus.
11:43 - Ah, mais là, vous avez raison.
11:44 Là, vous avez raison, il faut défendre...
11:46 - C'est ça qui nous tient sûr.
11:47 - C'est sûr.
11:48 - Il y a une chaîne concurrente qui faisait une émission cette semaine
11:51 où sont passés les serveurs.
11:52 - Oui.
11:53 - Oui, mais ils sont passés que peut-être qu'à force de mettre
11:55 tout le monde à porter des assiettes,
11:57 on a perdu l'essentiel.
11:58 - Bon.
11:59 - Bon, il y a des écoles hôtelières qui sont très bien,
12:02 qui forment parfaitement les gens.
12:05 Bon, merci dans tous les cas, Éric.
12:07 Merci d'être intervenu.
12:09 Et Marie-Pierre Cartier, merci.
12:10 - Merci à vous.
12:11 - On n'a pas fini d'ailleurs de parler de ces problèmes d'emploi.
12:13 - Ah, mais je suis ravie d'ailleurs que vous me donniez la parole
12:16 parce que j'entendais du coup depuis ça
12:18 et ça fait du bien de dire aussi qu'on cherche nous aussi.
12:23 - Eh ben...
12:24 - Et qu'on essaye de s'adapter,
12:25 qu'il y a des formations pour former ces jeunes.
12:27 - Oui.
12:28 - Qu'on est là pour eux.
12:29 - Bon, eh ben j'en suis très très heureux dans tous les cas
12:32 et les messages sont passés.
12:34 C'est ce qui compte et nous servons à ça.
12:36 Nous servons au débat.
12:39 - Ah oui.
12:40 - Et on essaie d'être un peu positif aussi de temps en temps
12:43 parce que...
12:44 Et on ne fait pas de politique.
12:45 Là, c'est tout de suite.
12:46 Ah, ça y est, ils sont pros, ils sont contes.
12:49 Non, non, non, non, non.
12:51 On regarde concrètement le terrain
12:53 et on dit les choses quand il faut les dire.
12:55 Merci Marie-Pierre Cartier.
12:58 10h46, nous allons rester à Marseille.
13:01 Nous allons parler de toute autre chose maintenant.
13:03 Nous allons parler d'éducation.
13:05 D'éducation, pourquoi ?
13:07 Eh bien parce que collège, 8h-18h dans les quartiers d'éducation prioritaire,
13:12 maternelle dès l'âge de 2 ans,
13:15 expérimentation de cette école du futur à Marseille,
13:19 nous en parlons dans 2 minutes.
13:21 10h47.

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