Émeutes, réceptions des Maires, Robert Ménard est l'invité de Jean-Jacques Bourdin

  • l’année dernière
Parlons Vrai chez Bourdin avec Robert Ménard, Maire de Béziers.

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##SAVOIR_ET_COMPRENDRE-2023-07-05##

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News
Transcription
00:00 - Robert Ménard, bonjour. - Bonjour.
00:01 - Vous étiez à l'Élysée hier, vous étiez parmi tous les maires qui ont rencontré Emmanuel Macron.
00:08 Vous avez évoqué cette question des réseaux sociaux, qu'en pensez-vous ?
00:11 - Il en a parlé honnêtement, il en a parlé avec hésitation.
00:15 Parce que tout le monde sent bien que c'est un sujet compliqué.
00:19 Et moi, mon poil se hérisse à l'idée de ceux, vous savez, qui savent mieux que tout le monde ce qu'il faut faire.
00:27 D'abord, moi, j'étais le patron de Reporters Sans Terre pendant 25 ans, je me suis batté pour la liberté de la presse.
00:33 J'ai vu ce que ça donnait le contrôle des réseaux sociaux dans un certain nombre de dictatures.
00:38 Et spontanément, évidemment, je me dis, il ne faut pas le faire.
00:41 En même temps, attendez, oser comparer la France et la Corée du Nord, l'Iran ou la Chine, c'est juste de la connerie.
00:48 C'est pour faire le mariol et pour avoir trois reprises sur Internet d'ailleurs.
00:55 Et en plus, la bonne question, ce n'est même pas celle-là, c'est techniquement, comment c'est faisable ?
01:02 - Comment c'est faisable ?
01:03 - Comment, aujourd'hui, tu peux la France, tout seul, chef de l'État, supprimer TikTok pendant un moment ?
01:10 Et en même temps, c'est vrai que ça a servi de relais et tout.
01:15 Moi, vous savez, je suis sorti de l'Élysée en me disant, honnêtement, il n'y avait pas vraiment de solution.
01:22 Les seules choses qu'il a dites concrètes, c'était, alors ça m'intéresse comme maire,
01:26 c'est qu'il y aurait un fonds pour pouvoir reconstruire des bâtiments et qu'on ne nous emmerderait pas avec des permis de construire et tout ça.
01:32 Ça, c'était positif. Personne ne peut...
01:34 Par exemple, sur le reste, sur ça comme sur d'autres questions, il n'y a pas de réponse.
01:39 Mais attendez, honnêtement, quelle réponse ?
01:42 - Alors, quelle réponse ?
01:43 - Attendez, moi, je me suis dit, je suis à sa place.
01:46 Demain, tu es chef de l'État. Qu'est-ce que tu fais concrètement ?
01:49 Et je me dis, parce que j'ai vu, moi, je lui ai posé deux ou trois questions, mais sur des trucs précis,
01:55 sur des angles précis qui ne règlent pas tous les problèmes.
01:59 Je lui ai demandé pourquoi la police municipale, par exemple, je ne vais pas raconter tout,
02:03 mais la police municipale, elle n'avait pas le droit de voir les fichiers de voitures volés,
02:07 qu'elle ne pouvait pas demander un papier d'identité, elle n'a pas le droit.
02:10 Elle ne peut pas faire ouvrir un coffre.
02:12 Je lui ai dit, il ne faut pas rigoler.
02:14 Attendez, elle est en première ligne, nos polices municipales, et on ne leur donne pas les moyens.
02:19 Mais ça, c'est des choses ponctuelles.
02:21 J'ai parlé d'autres choses, mais les deux questions de fond,
02:27 qui étaient en filigrane derrière toutes les questions, c'est quoi ?
02:32 C'est les problèmes d'autorité, à l'école et à la famille,
02:36 mais en même temps, comment tu rétablis l'autorité à l'école ?
02:41 M. Bourdin, quand je vais, j'ai 70 ans, quand je vais dans une classe,
02:47 aujourd'hui, je remarque la classe où les gosses se lèvent,
02:52 et la classe où l'instit demande aux enfants de se lever.
02:56 Je vous dis, l'autorité, elle n'existe même plus là.
03:00 Dans les familles, je ne sais pas ce qu'il faut faire.
03:02 Et puis l'autre question, d'ailleurs, quand je suis intervenu,
03:05 c'est un des moments qui n'ont pas été très consensuels dans cette soirée,
03:09 dans ces quatre heures avec le chef de l'État.
03:12 Vous savez, il parlait de la politique de peuplement.
03:15 Moi, je ne sais pas, je m'imagine comme vous, politique de peuplement,
03:21 ça veut dire l'immigration, mais le mot, il ne fallait pas le prononcer.
03:26 J'ai prononcé le mot, tu avais tous les élus de gauche,
03:29 et il y en a, tu as des maires de gauche, et les écolos,
03:32 c'est les plus foufeux dans ce domaine-là.
03:35 - Surtout qu'ils appellent la police, quand même, au secours.
03:38 - C'est eux qui étaient contre les polices municipales,
03:41 qui étaient contre la vidéoprotection, et qui trouvent maintenant,
03:44 ah oui, on a besoin de police, et il faudrait plus de caméras.
03:48 Mais pour revenir, je veux dire, tu parles d'immigration,
03:50 il ne s'agit pas de montrer du doigt les immigrés,
03:52 mais il s'agit de dire, on a des chiffres dans les quartiers de la politique de la ville,
03:57 les quartiers dont on parle, dans des quartiers, tu n'as plus...
04:00 J'ai le chiffre, est-ce que je vais vous le donner, parce qu'il est important.
04:03 Il y a 23% d'étrangers dans ces quartiers-là.
04:07 Il y a plus de 29% d'immigrés.
04:09 - D'origine étrangère ?
04:12 - Non, non, non, non, d'immigrés...
04:14 - Des Français ou non ? Des étrangers ?
04:16 - Il y a 23% d'étrangers.
04:18 Ce n'est pas moi qui le dis, c'est les études officielles.
04:21 Tu te dis, c'est peut-être pas sans poser des problèmes.
04:25 Même hier, le chef de l'État, à un moment donné,
04:27 je suis étonné qu'on ne l'ait pas relevé.
04:29 J'ai écouté, vous savez, je prenais des notes comme un ancien journaliste,
04:32 à un moment donné, il parle de la violence, les mineurs et tout,
04:36 parce que, évidemment, moi j'ai posé une question, vous savez,
04:38 sur l'excuse de minorité.
04:41 Les gens ne le savent peut-être pas, mais aujourd'hui, la loi,
04:43 si tu as moins de 18 ans, si vous, vous êtes condamné à 5 ans de prison,
04:47 automatiquement, le mineur est condamné à la moitié.
04:50 Je me suis posé la question, et je lui ai posé la question,
04:52 plus exactement, où j'allais bien en disant,
04:54 est-ce que c'est bien d'actualité ?
04:56 Mais sur les étrangers, pour la première fois,
04:59 je l'ai entendu dire un truc, et il a dit,
05:01 "Ah oui, mais il y a beaucoup de mineurs, très bien, et tout ça."
05:03 Il a dit d'ailleurs, "dont beaucoup de mineurs non accompagnés."
05:06 Attendez, il y a un an, tu disais, il y a des problèmes de délinquance,
05:10 et tu aurais associé le mot délinquance aux mineurs non accompagnés,
05:14 je ne dis pas que tous les mineurs non accompagnés sont des délinquants,
05:17 mais moi je sais les chiffres, à Montpellier par exemple,
05:20 évidemment, il y a une corrélation, il y a beaucoup plus de violence,
05:24 de délinquance chez les mineurs non accompagnés que chez les autres.
05:26 On peut trouver des raisons et tout, mais c'est la réalité.
05:30 Et je me dis, tiens, peut-être que le réel, le réel, la vraie vie,
05:34 ce que tu vois, ce que moi je vois comme mer,
05:36 ce que j'ai vu pendant ces cinq jours-là,
05:39 peut-être que ça remonte jusqu'à l'Elysée.
05:41 Ça c'est positif, mais ensuite, qu'est-ce que vous voulez ?
05:44 - Mais Robert, revenons à Béziers.
05:46 Moi j'ai vu à Béziers, il y a eu, comme ailleurs, des destructions.
05:52 À Béziers, vous avez le quartier de la Devesque, je ne connais pas bien.
05:57 Il faudra d'ailleurs qu'on y aille ensemble.
05:59 - Je vous invite quand vous voulez.
06:01 - J'irai voir. Le quartier, moi je connais d'autres quartiers populaires,
06:05 mais le quartier de la Devesque, vous avez essayé,
06:09 essayé d'installer, de redonner une vie à ce quartier de la Devesque.
06:14 - Attendez, je veux... Alice, pardon.
06:17 - Comment ça s'est passé lors des émeutes ?
06:20 Il y a eu ce nihilisme autodestructeur,
06:24 comme le dit Conbandy, j'aime bien cette expression,
06:26 ce nihilisme autodestructeur qui a tout ravagé.
06:29 - Mais c'est un suicide.
06:31 C'est du suicide pour une partie de ces populations.
06:34 À côté, moi je ne peux plus laisser entendre
06:37 que c'est des quartiers délaissés, abandonnés.
06:40 J'ai juste regardé quelques chiffres, je ne vais pas vous assommer de chiffres.
06:44 Dans le quartier de la Devesque, celui dont vous parlez,
06:46 pardon, c'est mon quartier, moi j'y ai passé toute mon adolescence.
06:48 Donc je le connais par cœur ce quartier.
06:51 Entre 2005, c'est-à-dire le début de la politique de la ville,
06:54 et 2026, quand ce sera fini, on aura investi exactement
06:59 197,5 millions d'euros.
07:03 Il n'y a pas un quartier de la ville, pas plus au centre-ville qu'ailleurs,
07:07 où on a investi autant d'argent.
07:09 Il y a tous les services publics dans ce quartier.
07:12 Il y a une mairie annexe auquel ils ont foutu le feu.
07:15 Il n'y en a pas ailleurs.
07:17 Le centre, comment ça s'appelle ? La maison de quartier.
07:20 Attendez, la maison de quartier, c'est un petit bijou brûlé du début à la fin.
07:27 La mission locale d'insertion.
07:29 Vous savez, ça sert à aider les jeunes à trouver un boulot.
07:32 - Et les jeunes du quartier en particulier ?
07:34 - Saccagés.
07:35 À côté, le bureau de poste, absolument détruit,
07:39 parce que vous savez, ils ont essayé d'arracher,
07:41 de prendre l'argent dans le distributeur.
07:43 C'est pour vous dire que 1, c'est pas des quartiers qu'on a abandonnés.
07:48 On a construit 2 écoles en 3 ans.
07:51 La plus belle école de Béziers, elle est là.
07:55 La seule école bilingue de Béziers et de tout l'ouest de la France.
07:59 - Elle a été attaquée ou pas cette école bilingue ?
08:01 - Non, elle a été attaquée parce qu'on avait mis des gens là, à l'intérieur de l'école.
08:09 Ils ont commencé à bomber, ils se sont approchés.
08:11 Dieu merci, ils ont tout brûlé, ils n'ont pas réussi à rentrer dans l'école.
08:15 Mais c'est une école qui a dû nous coûter, je vous dis, 12 ou 15 millions.
08:19 C'est l'école Samuel Paty. Elle est toute neuve.
08:22 À côté, il y a une école d'État mariage, vous vous rappelez ?
08:24 C'est cette école qui avait brûlé dans ce quartier.
08:26 Parce que la violence, elle date pas d'aujourd'hui dans des quartiers comme ça.
08:29 On l'a reconstruite.
08:30 Moi, je suis arrivé, mais j'étais assommé.
08:34 Je me suis dit, tout ce qu'on a dépensé, tout ce qu'on fait pour ça,
08:38 ces petits salopards, ils en privent la population.
08:43 Parce qu'il y a un centre aéré, normalement, cet été.
08:46 On va le faire où, le centre aéré ?
08:48 Au milieu de quoi ? De la ruine de ça ?
08:52 Avant, on facilitait la vie des gens.
08:55 Ils pouvaient aller dans le quartier, vous savez, refaire leur pain.
08:58 - Mais ça, vous dites ce que vous nous dites ici.
09:02 Vous le dites à la population de ce quartier.
09:05 Et comment réagissent les gens ?
09:07 - Mais le problème, c'est qu'ils réagissent pas beaucoup.
09:09 Moi, ce qui me tue dans ces quartiers,
09:12 ce qui me tue, c'est qu'il n'y ait pas...
09:14 Pardon, vous allez bondir sur le mot, mais tant pis.
09:17 Je veux dire, plus de dénonciations.
09:19 Attendez, moi, je connais ce quartier, j'y habite.
09:21 Comment tu peux voir 50 ou 80 jeunes gens habillés de noir vêtu ?
09:26 Puisque j'ai vu les images vidéo, c'est nous qui les avons.
09:29 De noir vêtu, qui partent, qui rentrent chez eux à 4h du matin,
09:34 pour certains, puant l'essence,
09:37 puisqu'évidemment, ils l'ont manié.
09:39 Et il n'y a personne qui n'a rien vu.
09:41 Personne n'a rien vu.
09:42 Alors tu te dis deux choses.
09:44 Il y a la peur.
09:45 Mais il y a aussi de mauvaise, néfaste solidarité.
09:50 Mauvaise, néfaste solidarité.
09:52 Et c'est ça, l'échec de l'immigration.
09:55 Comment, à la troisième, à la quatrième génération,
09:58 il y a des gens qui haïssent à ce point de vue ?
10:00 - Donc ça veut dire que dans le quartier, plus personne n'a d'influence.
10:03 Ni la religion, ni les pères de famille,
10:11 ni les chefs de communauté.
10:15 Plus personne n'a d'influence sur ces jeunes.
10:17 - D'abord, les pères de famille, si je vous donnais le taux de familles monoparentales,
10:21 les femmes seules qui vivent avec leurs trois gosses,
10:25 vous savez, les pères de famille.
10:27 Cette société qui tape tout le temps sur les pères,
10:30 je ne parle pas de l'islam et tout, je parle de nos sociétés,
10:32 où chaque fois, vous savez, la famille, le papa, la maman, si tu peux casser ça...
10:38 - Le patriarcat.
10:39 - Attendez, c'est joué avec le feu.
10:41 Parce que dans des quartiers comme ça, on a besoin de pères.
10:44 On a besoin de pères qui jouent leur rôle de père.
10:47 Et les familles monoparentales, il n'y en a pas.
10:50 La communauté, moi je vais vous dire,
10:53 les communautés, les religieux,
10:56 il y en a un certain nombre.
10:58 Dans ce quartier, chez moi, les salafistes, honnêtement,
11:01 ils ne font pas des tonnes.
11:03 Je pense que les gens qui fréquentent la mosquée,
11:05 ce n'est pas ceux qui foutent le feu.
11:07 Je le pense sincèrement.
11:09 Non, un des problèmes de nos quartiers, de ce quartier,
11:12 c'est que, hier, il y a plein de mères qui disaient devant Emmanuel Macron,
11:17 "Oui, il faut vivre ensemble, il faut faire de la mixité sociale."
11:20 Moi, j'ai eu le malheur de dire.
11:22 C'est vrai que, je dis, mais attendez,
11:24 personne n'en veut de la mixité sociale.
11:26 De ces gens-là, pas tout le monde.
11:28 C'est que un seul, c'est qu'un seul, et une partie,
11:31 des plus radicaux de la communauté musulmane,
11:35 ils ne veulent pas de ça.
11:37 Je vais raconter un truc, alors les gens, ils sautent au plafond.
11:39 Je suis le patron de l'office des HLM.
11:41 Dans le quartier de la Neuvaise,
11:43 dans les cages d'escalier,
11:45 il y a des cages d'escalier réservées aux Turcs,
11:47 et d'autres cages d'escalier réservées aux Maghrébins,
11:50 parce qu'ils ne se supportent pas.
11:52 Dans d'autres quartiers, où il y a beaucoup,
11:54 une grosse population gitane,
11:56 vous ne pouvez pas mettre une famille maghrébine.
11:58 C'est quand même ça, c'est terrible.
12:00 C'est tout con à dire, mais c'est ça.
12:02 Le maire, moi je me coltine ces problèmes-là.
12:05 Et vous savez, les grandes théories,
12:07 les grands slogans, ils ne pèsent pas beaucoup.
12:09 - Robert Ménard, vous avez du temps, entre 11h et 12h.
12:12 Vous pouvez rester ou pas ?
12:14 - Oui, je peux rester avec vous.
12:15 - Je vous dis ça parce que j'ai un débat.
12:17 Et j'ai un débat autour, justement,
12:19 de ce qu'on pourrait faire maintenant,
12:21 parce qu'il va bien falloir qu'on trouve des solutions.
12:23 Et j'ai un débat sur les sanctions pour les familles
12:28 et les délinquants condamnés.
12:30 Alors, certains disent qu'il faut sanctionner les familles.
12:34 Alors, quelles sanctions ?
12:36 La sanction financière ou l'expulsion du logement social ?
12:39 Ce qui est une possibilité.
12:40 J'ai justement le maire de Reims, Arnaud Robinet,
12:43 que vous connaissez,
12:44 qui lui a mis en place un système,
12:47 une convention pour tous les quartiers,
12:50 où dès qu'il y a un problème,
12:52 tous les intervenants dans le quartier sont réunis.
12:55 Et aujourd'hui, ils viennent de renouveler la convention
12:58 avec la possibilité d'expulser les familles des mineurs délinquants.
13:05 Expulsion, vous êtes favorable à ça ?
13:07 - Oui, j'y suis favorable, mais c'est très compliqué à faire.
13:09 Il ne faut pas être langue de bois.
13:11 D'abord, il faut qu'il y ait des condamnations.
13:13 Entre le moment où le délit a lieu et la condamnation,
13:17 ça peut prendre des plombes.
13:19 - Je vous arrête.
13:20 J'ai une pub à faire. Restez avec nous, Robert Ménard.
13:23 Il est 10h47.

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