La Matinale (Émission du 05/07/2023)

CNEWS

Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

Transcript

00:00:00 C'est news, il est 5h55, merci d'être avec nous, merci d'avoir choisi C'est news.

00:00:04 L'équipe est là, on est avec Chana Lusto, on est avec Florian Tardif,

00:00:07 Noémie Schultz est avec nous ce matin et on est avec Lomiguillot.

00:00:10 Bonjour à tous les quatre.

00:00:11 - Bonjour. - Bonjour.

00:00:12 Et on commence comme tous les jours avec l'éphéméride du jour, Alessandra Martinez.

00:00:15 Chers amis, bonjour.

00:00:23 Nous célébrons aujourd'hui la fête de Saint Antoine Marie Zacharia,

00:00:27 un grand esprit de l'Église qui nous entraîne dans l'Italie du XVIe siècle.

00:00:32 Il est né en 1502 et il n'est âgé que d'un an lorsque son père meurt.

00:00:37 C'est sa mère, qui l'éduque seule, qui lui transmet une foi intense.

00:00:42 Antoine Marie est un jeune homme brillant.

00:00:44 Il suit des études de philosophie à Pavia et de médecine à Padova.

00:00:48 Puis, il s'installe comme médecin à Cremona.

00:00:51 Il se sent davantage attiré par le soin des âmes que par celui des corps.

00:00:56 Donc, il devient prêtre à l'âge de 26 ans.

00:00:59 Nommé à Milan, il s'associe à deux autres jeunes prêtres.

00:01:03 Les trois hommes décident de prendre pour modèle Saint Paul

00:01:06 et fondent les clercs réguliers de Saint Paul,

00:01:09 appelés bientôt Barnabites, du nom de l'Église Saint-Barnabé, où ils exercent.

00:01:14 Antoine Marie passe des heures au confessionnal,

00:01:17 instaure l'adoration perpétuelle et pousse les fidèles à la communion fréquente.

00:01:23 L'ordre qu'il a fondé sera l'un des piliers de la réforme de l'Église,

00:01:28 qui sera menée après le Concile de Trente.

00:01:31 Quant à Antoine Marie, il meurt à Crémone à l'âge de 36 ans seulement.

00:01:37 Et voici maintenant le dicton du jour.

00:01:39 Ciel de juillet rouge au matin veut un plus vieux voisin.

00:01:44 C'est tout pour aujourd'hui. A demain, chers amis. Ciao.

00:01:50 A demain, Alessandra Martinez, 5h57. Bienvenue à tous.

00:01:55 A la une ce matin, des policiers en civil attaqués par des individus.

00:01:58 Plusieurs agressions ont eu lieu ces derniers jours.

00:02:02 On va faire un point avec vous, Noemi Schultz.

00:02:04 Toutes nos informations avec vous, Noemi.

00:02:07 Faut-il reconstruire tous les bâtiments détruits par les casseurs ?

00:02:10 On sera à 7h10 avec un élu qui fait des propositions. Certaines sont originales.

00:02:15 Il s'appelle Guillaume Guérin, président de la Communauté Urbaine de Limoges.

00:02:18 Il veut organiser des référendums locaux pour demander à la population d'une ville

00:02:22 ce qu'elle veut financer comme reconstruction.

00:02:24 On finance la reconstruction de la piscine ou pas ?

00:02:28 On finance la reconstruction de la bibliothèque ou pas ?

00:02:31 C'est une idée. Qu'est-ce que vous en pensez ?

00:02:33 Vous pouvez le dire sur les réseaux sociaux. Il sera avec nous à 7h10.

00:02:36 En attendant, c'est le temps, Alessandra Blanc.

00:02:39 Votre météo avec Samsonite Proxys. Légère, résistante, durable.

00:02:46 Une nouvelle génération de bagages.

00:02:49 Bonjour Alessandra. Bonjour Romain.

00:02:52 C'est le retour sur les fortes pluies d'hier sur la capitale.

00:02:56 On devine l'arc de triomphe derrière des tonnes d'eau.

00:03:00 Oui, exactement. Des sauts d'eau, mon cher Romain.

00:03:03 Hier, en fin de journée, aux alentours de 20h30,

00:03:06 on a eu quelques coups de tonnerre avec le retour à un temps très mitigé.

00:03:10 Une perturbation est passée et nous sommes en marge d'une tempête

00:03:13 qui circule sur les Pays-Bas. Conséquence, beaucoup d'eau hier

00:03:16 dans les rues de la capitale. Rassurez-vous, ça va aller de mieux en mieux.

00:03:19 Ce matin, on va retrouver un temps plutôt clément.

00:03:22 La perturbation s'évacue. On retrouve seulement quelques petites averses résiduelles

00:03:25 en allant vers les régions de l'Est. Un temps parfois très nuageux

00:03:28 sur les régions du Nord. On a toujours ce contraste entre le Nord

00:03:31 où ça reste nuageux et l'extrême Sud ou encore l'extrême Sud-Est

00:03:34 où le ciel est parfaitement dégagé. Dans l'après-midi, attention

00:03:37 de nouveau aux désorages, principalement sur les reliefs

00:03:40 entre les Pyrénées, le Massif central ou encore le Jura

00:03:43 ainsi que sur les Alpes avec un temps assez brumeux, assez nuageux.

00:03:46 On va conserver également quelques nuages entre le bassin parisien

00:03:49 et le Nord. Et puis côté température, c'est un petit peu frais ce matin,

00:03:52 notamment au Nord de la Loire avec seulement 11 degrés à Reims

00:03:55 ou encore 11 degrés près des Côtes de la Manche.

00:03:58 J'en lis ce que vous avez déjà, 20 degrés du côté de Perpignan.

00:04:01 Un vrai contraste entre le Nord-Ouest et le Sud.

00:04:04 Et dans l'après-midi, les températures resteront un petit peu fraîches au Nord.

00:04:07 On est un peu en dessous des normales de saison, 22 à Paris,

00:04:10 19 degrés en moyenne pour le Havre, 20 degrés seulement pour la région lilloise

00:04:14 contre localement 31 degrés à Marseille ou encore à Montpellier.

00:04:17 Vous aurez 27 degrés à Nice, tout comme du côté de Lyon.

00:04:20 Demain encore une journée assez mitigée, mais à partir de demain,

00:04:23 le temps va commencer à changer puisqu'on va retrouver

00:04:26 des conditions météo-anticycloniques avec d'ailleurs le retour de la chaleur

00:04:29 pour la fin de semaine.

00:04:33 - Votre météo avec Samsonite Proxys.

00:04:36 Légère, résistante, durable.

00:04:39 Une nouvelle génération de bagages.

00:04:42 - C'est Newsy, il est bientôt 6h.

00:04:44 Merci d'être avec nous.

00:04:46 Vous regardez la matinale à la une ce matin.

00:04:48 Depuis les émeutes, des policiers hors service sont repérés

00:04:51 par des individus et agressés.

00:04:53 Plusieurs cas ont été signalés.

00:04:55 Noémie Schultz est avec nous.

00:04:57 A tout de suite, Noémie, pour les toutes dernières informations.

00:04:59 Le calme fragile est revenu après les émeutes.

00:05:02 La police a évidemment joué son rôle, mais de façon plus discrète,

00:05:06 les trafiquants de drogue ont tiré les ficelles en voulant sauver

00:05:09 leur business.

00:05:11 Ils ont appelé au calme.

00:05:13 Qu'en est-il exactement ? On a enquêté.

00:05:15 Emmanuel Macron envisage de couper les réseaux sociaux

00:05:18 s'il devait y avoir des prochaines émeutes.

00:05:21 Qu'est-ce qu'il est possible de faire ?

00:05:23 Quel problème démocratique se la pose ?

00:05:25 On verra ça avec vous, Florian Tardif.

00:05:28 Faut-il continuer à verser 10 milliards d'euros par an

00:05:32 pour les banlieues dans le cadre de la politique de la ville ?

00:05:35 Vous êtes 48% à répondre non dans un sondage CSA pour CNews

00:05:40 qu'on va vous détailler.

00:05:42 Des centaines de commerces et de bâtiments publics détruits

00:05:45 par les casseurs et les pilleurs, il va falloir reconstruire.

00:05:48 Ça ne sera pas aussi simple que ça, parce que la France manque de bras,

00:05:52 nous dira Lomique Guillot.

00:05:54 A tout de suite, Lomique.

00:05:56 Depuis les émeutes, plusieurs policiers hors service

00:05:58 ont été reconnus par des individus violents.

00:06:01 Plusieurs agressions ont été signalées.

00:06:03 Les policiers étaient parfois avec leurs enfants.

00:06:05 Noémie Schultz avec nous.

00:06:07 Noémie, il y a une réelle inquiétude chez les policiers ?

00:06:10 Oui, il faut dire qu'il y a eu effectivement une série d'agressions.

00:06:14 La dernière en date, c'est celle lundi à Mitrimori en Seine-et-Marne

00:06:17 d'un policier hors service.

00:06:19 Nous vous en parlions dès hier matin.

00:06:21 Ce fonctionnaire de 45 ans en poste à Bobigny

00:06:23 était en voiture avec sa fille de 2 ans.

00:06:25 Il était en civil quand un différent a éclaté

00:06:27 avec un autre automobiliste pour une histoire de stationnement.

00:06:30 L'altercation avec les 5 ou 6 occupants de l'autre véhicule

00:06:34 a dégénéré quand il a fait état de sa qualité de policier,

00:06:38 selon le procureur de la République de Meaux.

00:06:40 L'homme a alors subi des coups de pied, des coups de poing

00:06:42 alors qu'il était au sol, devant son enfant qui se trouvait dans la voiture.

00:06:45 Une enquête pour violences en réunion sur personne dépositaire

00:06:48 de l'autorité publique a été ouverte.

00:06:50 Avant cela, il y avait eu à Marseille la semaine dernière

00:06:52 la très violente agression de deux policiers en civil

00:06:55 bloqués par un incendie de poubelle.

00:06:57 Les deux hommes avaient été pris à partie

00:06:59 par un groupe d'une vingtaine de jeunes

00:07:01 qui les ont roués de coups.

00:07:03 Traumatisme crânien pour l'un, fracture au niveau de l'œil pour l'autre.

00:07:06 L'enquête a été ouverte pour tentative de meurtre.

00:07:08 Là encore, ils avaient fait état de leur qualité de policier.

00:07:12 Autre exemple, dimanche dernier, vers 16h,

00:07:15 une policière de 29 ans hors service

00:07:17 qui roule en voiture avec ses deux enfants de 6 et 8 ans.

00:07:19 Ça se passe à Ville-Parisie en Seine-et-Marne.

00:07:22 Une voiture la prend en chasse.

00:07:24 Un homme lui dit "je sais que tu es de la police".

00:07:26 Elle a réussi à prendre la fuite,

00:07:28 même s'il n'y a pas eu d'agression physique.

00:07:30 Cette femme est extrêmement choquée.

00:07:31 Ces news a pu s'entretenir avec elle.

00:07:33 "Je ne me sens plus en sécurité, ni au service, ni au dehors".

00:07:36 Elle est barricadée chez elle

00:07:38 après cette forme de menace d'intimidation.

00:07:41 Noémie Schultz, merci beaucoup Noémie.

00:07:43 Quelle est l'influence des dealers sur les jeunes émeutiers ?

00:07:47 Regardez cet échange.

00:07:50 Il n'a pas été filmé.

00:07:52 Emmanuel Macron s'adresse à un policier.

00:07:54 Lundi soir, les gamins, ils écoutent qui ?

00:07:57 Le policier répond.

00:07:59 Les dealers, Monsieur le Président.

00:08:01 C'est d'ailleurs eux qui commencent à leur demander de se calmer.

00:08:04 La présence policière dans les quartiers

00:08:06 empêche les dealers de mener à bien leur activité.

00:08:09 Ce matin, on se demande quel rôle a joué le trafic de drogue

00:08:14 dans l'apaisement de ces derniers jours.

00:08:16 On a des échos comme quoi dans certaines cités,

00:08:18 il y a des hôlas qui sont mis pour arrêter ces émeutes

00:08:22 et pour que le trafic puisse reprendre de plus belle.

00:08:24 En effet, à cause des émeutes,

00:08:26 la présence accrue des policiers dans les cités

00:08:28 empêche les trafiquants d'exercer leurs ventes illégales.

00:08:31 Ça pose un problème au niveau des trafiquants

00:08:33 mais aussi au niveau des personnes qui se droguent.

00:08:36 Parce que forcément, quand vous avez des gens

00:08:38 qui se droguent, c'est un problème.

00:08:40 C'est un problème qui est très important.

00:08:42 Mais aussi au niveau des personnes qui se droguent.

00:08:44 Parce que forcément, quand vous avez des émeutes,

00:08:46 ça veut dire que tout est brûlé.

00:08:48 Vous avez une présence policière avec 45 000 policiers et gendarmes

00:08:52 qui est accrue.

00:08:53 On sait que les émeutes se passent généralement dans les cités.

00:08:55 Donc forcément, les clients ne peuvent plus y accéder.

00:08:57 Les trafics de stupéfiants reposent sur un système pyramidal.

00:09:01 Les trafiquants ont la main mise sur les dealers

00:09:03 et pendant les émeutes, ces règles restent inchangées.

00:09:06 C'est soit un peu en jouant au rôle de grand frère,

00:09:09 soit aller jusqu'à la menace en disant maintenant c'est stop.

00:09:11 Vous arrêtez vos conneries.

00:09:14 Nous, on a besoin de travailler.

00:09:16 L'an dernier, plus de 150 tonnes de produits stupéfiants ont été saisies.

00:09:21 On sera avec un policier à 6h45 pour bien comprendre

00:09:25 comment ça se passe dans ces quartiers.

00:09:27 Rudy Mana, porte-parole Alliance Police Sud.

00:09:29 Quel rôle jouent les trafiquants de drogue ?

00:09:31 Est-ce que ce sont eux les boss de ces quartiers

00:09:34 qui disent ce qu'il faut faire ?

00:09:36 Qui jouent les marionnettistes avec les casseurs ?

00:09:40 On va en parler avec Rudy Mana.

00:09:42 300 kg de mortiers d'artifices saisis à Paris, Chana.

00:09:45 Ils ont été découverts dans le coffre d'un véhicule

00:09:47 porte de clignancour.

00:09:48 C'est dans le 18e arrondissement de la capitale.

00:09:50 La préfecture de police précise que 3 personnes ont été interpellées

00:09:54 et que les contrôles continuent.

00:09:55 J'en profite pour rappeler que ces artifices sont illégaux à la vente.

00:09:58 Pillage, saccage, agression.

00:10:01 Les images des émeutes de la semaine dernière

00:10:03 ont fait le tour des réseaux sociaux évidemment.

00:10:05 La régulation des réseaux sociaux est devenue un sujet

00:10:09 au sommet de l'État.

00:10:11 Florian Tardif avec nous.

00:10:12 Florian, le président de la République.

00:10:14 En cas de débordement important, propose une solution drastique.

00:10:17 Couper tout simplement les réseaux sociaux.

00:10:19 Oui, c'est une idée qu'il a lancée hier face aux maires

00:10:21 qu'il recevait à l'Élysée.

00:10:23 Lorsque les choses s'emballent, pourquoi pas couper les réseaux sociaux ?

00:10:26 a expliqué ainsi Emmanuel Macron.

00:10:28 Ce n'est pas la première fois que le rôle des réseaux sociaux au Romain

00:10:30 est pointé du doigt.

00:10:31 Déjà en fin de semaine dernière, le président estimait

00:10:33 que les réseaux sociaux jouaient un rôle considérable,

00:10:36 je le cite toujours, dans les émeutes.

00:10:37 Alors, ce dont on parle, ce sont ces images violentes,

00:10:40 de dégradations, d'agressions qui circulent sur ces réseaux

00:10:44 ou tout simplement ces applications qui permettent aux émeutiers

00:10:48 de s'organiser avant de commettre ces exactions,

00:10:51 notamment l'application Snapchat qui est beaucoup citée

00:10:54 ces derniers jours et qui est très utilisée chez les plus jeunes.

00:10:57 Un débat à froid, c'est-à-dire une fois que la tension

00:11:00 sera définitivement redescendue, aura lieu sur cette question.

00:11:03 C'est ce qu'a expliqué le président de la République.

00:11:05 Une question qui divise déjà Romain la classe politique

00:11:07 puisque de nombreux élus ont réagi suite à cette prise de parole

00:11:10 du président de la République, à droite comme à gauche

00:11:13 de l'échiquier politique, dénonçant une idée qui pouvait

00:11:16 s'apparenter à celle de régimes autoritaires.

00:11:18 Alors, effectivement, oui, est-ce que ça pose un problème démocratique ?

00:11:21 Oui, ça n'y a pas de… c'est évident, mais après…

00:11:25 On a vécu ça aussi.

00:11:26 Il y a un tel rôle d'accélérateur de violence

00:11:31 qu'effectivement il faut au minimum se poser la question.

00:11:34 Et le PDO voulait y réagir.

00:11:35 Oui, c'est une restriction de liberté, mais il y a sans doute des cas

00:11:38 où peut-être qu'il faut en imposer avec un cadre très strict.

00:11:42 C'est à réfléchir en tout cas.

00:11:44 Après les dégradations provoquées par les émeutiers,

00:11:47 une question se pose.

00:11:48 L'État doit-il continuer de subventionner les banlieues ?

00:11:52 10 milliards d'euros donnés chaque année.

00:11:54 Selon un sondage exclusif, CSA pour C News,

00:11:58 près d'un français sur deux, et contre.

00:12:00 Le détail de ce sondage avec Sandra Tchiambo.

00:12:03 Dans ce contexte d'émeute en France,

00:12:05 près d'un français sur deux estime que l'État doit arrêter

00:12:08 de subventionner les quartiers prioritaires.

00:12:10 D'après ce sondage CSA pour C News,

00:12:13 ils sont 48 % à s'exprimer en ce sens.

00:12:15 C'est le signe d'une dislocation du lien social,

00:12:18 selon Mathieu Boccoté.

00:12:19 Le simple fait que cette question se pose aujourd'hui

00:12:22 est un symptôme parmi d'autres de la désagrégation profonde,

00:12:25 en fait la décomposition du lien social.

00:12:27 Cette question-là est inimaginable il y a quelques années.

00:12:30 Elle est inimaginable il y a quelques mois.

00:12:32 Dans le détail, 55 % des villes de moins de 100 000 habitants

00:12:36 sont majoritairement contre le maintien de ces subventions.

00:12:39 Dans la catégorie d'âge, les moins de 35 ans

00:12:42 sont les plus favorables à l'arrêt des aides aux banlieues.

00:12:44 Ils sont 55 % à le souhaiter, 45 % contre.

00:12:48 On voit des banlieues qui ont été reconstruites à répétition.

00:12:51 On y déverse milliards sur milliards sur milliards.

00:12:54 Le commun Immortel se dit, mais est-ce qu'on va se laisser

00:12:56 entraîner dans ce piège encore très longtemps ?

00:12:59 Sommes-nous condamnés à toujours payer

00:13:01 les dérapages des uns et des autres ?

00:13:03 Enfin, 73 % des électeurs des partis politiques de droite

00:13:07 sont défavorables au maintien des subventions pour les banlieues,

00:13:10 contre 27 % à gauche.

00:13:12 Le bilan des dégâts des émeutes continue de s'alourdir.

00:13:15 Le ministère des Finances a dévoilé de nouveaux chiffres.

00:13:18 Résultat, 436 bureaux de tabac ont été impactés.

00:13:22 Les trois quarts d'entre eux ont été pillés.

00:13:24 370 agences bancaires ont également été touchés,

00:13:27 ainsi que 200 commerces alimentaires.

00:13:29 Et puis à Nantes, une librairie catholique a été saccagée.

00:13:33 Ça s'est passé vendredi dernier, en marge d'une nouvelle nuit d'émeutes.

00:13:36 La vitrine a été complètement brisée à coups de barrières métalliques.

00:13:40 La librairie d'Aubray, qui défend le patrimoine catholique

00:13:44 et le patrimoine français, restera fermée pendant 15 jours.

00:13:47 Le gérant de l'établissement a porté plainte.

00:13:49 Il a accepté de témoigner sur CNews.

00:13:51 Adrien Spiteri.

00:13:55 Barrière à la main, plusieurs individus vêtus de noir

00:13:58 attaquent cette librairie catholique vendredi dernier.

00:14:01 Filmée, la scène se déroule dans le centre-ville de Nantes,

00:14:05 en marge d'un rassemblement non autorisé pour Naël.

00:14:08 Le gérant se trouvait à l'intérieur lorsque son magasin a été pris pour cible.

00:14:13 J'ai entendu un premier pet et puis ensuite un ramedam pas possible.

00:14:20 Je n'ai pas trop compris sur le moment ce qui m'est arrivé.

00:14:22 Je pensais que c'était dans le cadre des pillages.

00:14:26 C'est après que j'ai compris que la librairie était ciblée.

00:14:31 Au moment de l'assaut, il entend des assaillants crier.

00:14:34 Pour certains, la librairie serait fasciste.

00:14:37 Sur les réseaux sociaux, le mouvement d'extrême-gauche

00:14:40 contre-attaque va même plus loin et l'accuse de détenir des insignes nazis.

00:14:45 Des accusations diffamatoires selon Denis.

00:14:48 On ne compte pas en rester là parce que quand on voit des gens appeler à revenir casser

00:14:54 ou à avancer des arguments qui sont absolument mensongers, c'est grave.

00:15:01 La librairie, déjà prise pour cible dans le passé, restera fermée pendant 15 jours.

00:15:06 Le gérant a décidé de porter plainte.

00:15:09 Voilà, librairie catholique saccagée à Nantes.

00:15:14 Le sport avec le Paris Saint-Germain qui pourrait annoncer l'arrivée de Louis-Henriquet au poste d'entraîneur.

00:15:21 On en parle tout de suite.

00:15:23 Le PSG va changer d'entraîneur. On va en savoir plus dans les prochaines heures a priori.

00:15:37 Le Paris Saint-Germain a convié une conférence de presse aujourd'hui à 14h au campus PSG de Poissy.

00:15:42 Il pourrait annoncer l'arrivée sur le banc parisien de l'ancien entraîneur du Barça et sélectionneur de l'Espagne, Louis-Henriquet.

00:15:50 Aucune indication n'a été donnée, mais l'hypothèse de l'annonce du changement d'entraîneur est très probable

00:15:55 puisqu'hier la direction parisienne est parvenue à un accord avec Christophe Galtier pour mettre fin à son contrat.

00:16:01 C'était l'un des derniers obstacles à surmonter avant d'annoncer son successeur.

00:16:05 La nouvelle victoire de Jasper Philipsen à la quatrième étape du Tour de France.

00:16:10 Le Belge qui a remporté sa deuxième victoire en deux jours.

00:16:13 Il a été parfaitement lancé par son coéquipier Mathieu Van Der Poel.

00:16:17 Les derniers kilomètres de la course ont été fatales pour de nombreux coureurs avec pas moins de six chutes.

00:16:23 Jasper Philipsen endosse le maillot vert et confirme qu'il est sans doute le meilleur sprinter du Tour de France.

00:16:29 Aujourd'hui la course va complètement changer de physionomie avec la première étape de montagne.

00:16:33 Ça se passe entre Pau et La Reims.

00:16:36 Vous avez suivi votre programme avec la machine à café Groupes Intuition.

00:16:44 On a mal pour eux quand on voit les cyclistes du Tour de France ou n'importe quelle course tomber.

00:16:53 Allez, on est au Tour de France mais les autres courses ça fait le même effet.

00:16:57 6h12, restez bien avec nous. Dans un instant on va continuer à parler des émeutes.

00:17:02 Des émeutes évidemment. Il y a des sénateurs qui déposent une proposition de loi pour une justice plus ferme et plus dissuasive

00:17:09 à l'encontre des mineurs délinquants et leur famille.

00:17:12 On va en parler dans un instant. Restez bien avec nous sur CNews. A tout de suite.

00:17:16 CNews, il est 6h15, on va continuer à parler des émeutes.

00:17:23 Est-ce qu'il faut couper les aides sociales aux familles de délinquants ? On en parle dans un instant.

00:17:27 Juste après, le rappel des titres, le point sur l'info avec Chanel Ousto.

00:17:32 Nouvelle réunion de suivi à l'Elysée aujourd'hui après les émeutes.

00:17:37 Il s'agit de faire un nouveau point de situation avec les ministres concernés.

00:17:40 Alors si le pic des violences semble être passé, l'exécutif reste très prudent.

00:17:44 Emmanuel Macron veut rester en alerte maximale, notamment pendant les rassemblements des 13 et 14 juillet prochains.

00:17:51 À Marseille, une enquête a été ouverte après le décès d'un homme pendant une nuit d'émeute.

00:17:55 Ça s'est passé le week-end dernier.

00:17:58 Cet homme de 27 ans a probablement été touché par un tir de projectile de type flashball au niveau du thorax.

00:18:04 Pour le moment, les enquêteurs n'ont pas pu déterminer si la victime avait participé au pillage.

00:18:08 La police judiciaire et l'IGPN ont été co-saisis.

00:18:12 Et puis cette information de la nuit, l'armée israélienne a mené des frappes aériennes sur Gaza

00:18:17 en réponse aux cinq roquettes tirées depuis l'enclave côtière palestinienne un peu plus tôt.

00:18:22 Les troupes israéliennes commençaient à se retirer de Jenin en Cisjordanie

00:18:26 après une opération d'envergure de deux jours dans la région.

00:18:29 Opération pendant laquelle un soldat israélien a été tué hier soir par des tirs à balles réels.

00:18:34 Face aux émeutes, 20 sénateurs déposent une proposition de loi pour une justice plus ferme et plus dissuasive

00:18:41 à l'encontre des mineurs délinquants et leur famille.

00:18:45 Un texte à l'initiative de Stéphane Lerue-Dulier.

00:18:48 Il a été souvent en direct avec nous sur CNews. Il est sénateur Les Républicains.

00:18:52 Des bouches du Rhône.

00:18:53 Alors parmi les mesures phares, l'abaissement de la majorité pénale à 16 ans,

00:18:58 de la prison ferme pour les agresseurs de policiers ou encore la suppression d'aide sociale pour les familles de délinquants.

00:19:03 Toutes les informations d'Adrien Spiteri et de Thibault Marcheteau.

00:19:06 Une justice plus ferme à l'encontre des mineurs délinquants,

00:19:12 c'est l'objectif d'une proposition de loi déposée hier par 20 sénateurs.

00:19:17 Trois mesures fortes ressortent.

00:19:19 L'abaissement de la majorité pénale à 16 ans,

00:19:22 l'instauration de peines planchers et de la prison ferme pour les agresseurs de policiers,

00:19:27 d'élus ou de représentants de l'Etat,

00:19:29 et la suppression de toute allocation et logement social aux familles en charge d'un enfant reconnu coupable d'un crime ou d'un délit.

00:19:38 Un texte présenté par Stéphane Lerue-Dulier.

00:19:41 Le sénateur LR des Bouches du Rhône dit vouloir réagir face aux émeutes.

00:19:46 C'est le grand temps aujourd'hui d'acter les choses dans la loi,

00:19:50 pour qu'on puisse encore une fois donner un signal fort comme quoi le législateur a compris la situation.

00:19:57 On est dans un processus de décivilisation de notre société.

00:20:01 Ça a été dit par le président de la République,

00:20:04 mais après il faut mettre des actes législatifs en phase avec le constat qu'on fait tous de notre société.

00:20:10 Stéphane Lerue-Dulier assure que des sénateurs de la majorité présidentielle

00:20:15 ont déjà co-signé le texte.

00:20:18 Voilà, et puis c'est news aux côtés des militaires français d'ici au 14 juillet.

00:20:22 Tous les matins, on va vous faire découvrir différentes armes.

00:20:25 Ce matin, on suit un entraînement top secret des commandos de USAR Parachutiste.

00:20:31 C'est Antoine Esteve qui nous fait découvrir ça.

00:20:34 Antoine Esteve qui est allé sur une base secret défense dans le massif central.

00:20:38 Regardez.

00:20:41 Les commandos préparent leur parachute. C'est un moment de grande concentration.

00:20:45 La voilure et les suspentes doivent être vérifiées centimètres par centimètre.

00:20:50 Le pliage, c'est la clé d'un saut en parfaite sécurité.

00:20:53 Faire attention à la voile surtout, c'est quand même notre vie qu'on a entre ses mains.

00:20:58 Faire attention au matériel.

00:21:00 Les commandes s'emmêlent.

00:21:03 Du coup là, il faut essayer de les démêler.

00:21:06 C'est ce qui prend le plus de temps parfois.

00:21:08 Ces commandos du 1er Régiment de USAR Parachutiste de Tarbes et du 8e RPIMA de Castres

00:21:13 s'entraînent sur un plateau du massif central.

00:21:15 L'objectif du jour, travailler les sauts de précision.

00:21:19 Ce petit bimoteur va larguer le groupe de commandos à 5000 mètres d'altitude

00:21:24 et surtout à 15 kilomètres de leur cible.

00:21:27 Quand la porte bascule dernièrement, ils ont quelques secondes seulement

00:21:30 pour ajuster leur vol et s'orienter vers la base.

00:21:34 Ok !

00:21:35 En moins de 5 minutes, la grappe de parachute approche.

00:21:42 Tous s'atterrissent sur l'objectif fixé.

00:21:44 Il faut maintenant s'entraîner à replier la voile rapidement

00:21:47 afin de ne pas rester à découvert.

00:21:49 Mission réussie pour le caporal-chef Hugo.

00:21:52 Un saut parfait déjà, c'est quand on ne se plaît pas, que tout le monde est sur zone.

00:21:55 Là, on travaille vraiment l'infiltration sous voile

00:21:58 pour venir poser sur une surface.

00:22:00 L'infiltration sous voile pour venir poser sur une zone bien précise.

00:22:04 Les commandos parachutistes sont des pièces maîtresses des contingents opérationnels français.

00:22:10 Ils s'exercent en permanence.

00:22:12 Une majorité d'entre eux sautent plus de 40 fois dans l'année.

00:22:15 Voilà, reportage impressionnant d'Antoine Estet.

00:22:19 Chaque jour dans la matinale d'ici au 14 juillet jusqu'à vendredi en 8,

00:22:23 dans un peu plus d'une semaine, des reportages exclusifs

00:22:27 qu'on va vous montrer dans un instant l'économie,

00:22:30 reconstruire tout ce qui a été détruit par les jeunes casseurs.

00:22:34 Oui, alors déjà il y a des barres.

00:22:37 Est-ce que qui va payer ?

00:22:39 Malheureusement, il y a peu de doute sur la réponse.

00:22:44 Deuxième question qui se pose, avec quels bras ?

00:22:46 Il manque des bras en France.

00:22:48 On va en parler dans un instant avec Lomique Guillaume.

00:22:50 A tout de suite.

00:22:55 L'économie tout de suite avec Lomique.

00:22:57 Vivez un moment d'émotion devant votre programme

00:23:01 avec XXL Maison, mobilier design et décoration.

00:23:05 6h24, l'écho avec Lomique Guillaume.

00:23:10 Emmanuel Macron a annoncé hier un projet de loi d'urgence

00:23:14 pour accélérer la reconstruction après les destructions liées aux émeutes.

00:23:18 Vous nous dites ce matin Lomique Guillaume

00:23:20 que ça ne va pas être si simple que ça.

00:23:22 Oui, en effet Romain, il y a ce qu'on pourrait appeler un angle mort,

00:23:24 tout simplement, dans le projet annoncé par Emmanuel Macron.

00:23:26 Certes, l'État va débloquer ainsi que les régions des moyens.

00:23:29 Certes, Bercy fait pression sur les assureurs

00:23:31 pour rembourser dès que possible les dégâts et dégradations.

00:23:34 Mais la reconstruction n'est pas qu'une question d'argent,

00:23:36 c'est aussi, voire surtout, une question de bras.

00:23:39 Or, selon une étude justement publiée hier par la Dares,

00:23:41 le service des statistiques du ministère du Travail et France Stratégie,

00:23:45 on observe un déficit de main-d'œuvre en France

00:23:48 de 220 000 personnes dans les métiers du bâtiment.

00:23:52 Et la note publiée hier ajoute qu'il ne sera pas facile

00:23:54 de trouver cette main-d'œuvre car les tensions de recrutement

00:23:57 sont déjà particulièrement fortes dans le secteur.

00:24:00 En face, les besoins et la tâche sont immenses

00:24:02 puisqu'il y a eu 1 105 bâtiments incendiés ou dégradés en une semaine,

00:24:06 dont 100 mairies, 269 commissariats ou gendarmeries,

00:24:10 autant de banques et bureaux de poste.

00:24:12 Ce manque de bras dans le bâtiment, il est général sur tout le territoire, Lomique ?

00:24:16 Oui, mais avec évidemment des différences selon les régions.

00:24:18 Celle où il y a le plus de postes à pourvoir, c'est l'Île-de-France.

00:24:20 On y recherche 65 000 personnes.

00:24:22 Il y a ensuite l'Auvergne, Ronalp, l'Occitanie, Paca, Nouvelle-Aquitaine,

00:24:26 avec à chaque fois des chiffres assez impressionnants.

00:24:29 Évidemment, et malheureusement, c'est aussi en Île-de-France,

00:24:32 là où on manque le plus de main-d'œuvre, que l'on va avoir le plus de besoins.

00:24:35 Plus d'une commune sur dix en Île-de-France a été touchée

00:24:38 par les émeutes et les saccages et en tout,

00:24:40 une centaine de bâtiments publics a été dégradée.

00:24:43 Et donc, les chantiers de réparation et de reconstruction

00:24:46 vont faire prendre du retard aux autres chantiers ?

00:24:48 - Oui, évidemment, parce qu'avec autant de main-d'œuvre manquante,

00:24:50 vous pensez bien qu'on ne va pas pouvoir tout faire en même temps.

00:24:53 Si l'urgence, c'est de réparer, alors la construction

00:24:56 et les rénovations, notamment énergétiques, attendront.

00:24:59 Le marché de la construction neuve est déjà très sinistré

00:25:02 et tourne vraiment au ralenti.

00:25:04 Donc, autant dire que là, on va avoir de gros ralentissements

00:25:07 de la production de logements neufs et de la remise aux normes

00:25:10 de logements anciens. Il y a bien évidemment une solution,

00:25:13 celle de faciliter, avoir recours à l'immigration, même temporaire,

00:25:16 pour mener à bien les chantiers. Pas sûr que ce soit

00:25:19 la solution privilégiée par les Français.

00:25:21 Reste donc une dernière possibilité, pourquoi pas,

00:25:23 faire participer les casseurs aux travaux de reconstruction

00:25:26 sur le principe de "qui casse, répare", des travaux

00:25:29 d'un très grand intérêt général, en quelque sorte.

00:25:32 Enfin bon, ça reste à faire.

00:25:34 C'était votre programme, avec Mobilier Design et Décoration.

00:25:43 Allez, le temps tout de suite, et on commence avec la météo des plages.

00:25:46 Place à présent à votre météo des plages, où les conditions météo

00:25:59 restent mitigées. 19 degrés à Deauville, 20 degrés à Grandville,

00:26:02 avec en prime le maintien d'un temps très nuageux. Dans l'eau,

00:26:04 vous aurez 15 degrés à Peyresguirec. Sur la façade ouest,

00:26:06 le temps est nuageux également. 21 degrés seulement

00:26:08 à Noirmoutier ou encore au sable d'Olonne.

00:26:10 Température qui reste en dessous des normales de saison.

00:26:12 Dans l'eau, vous aurez localement 17 degrés à Quiberon.

00:26:14 Dans le sud-ouest, même type de conditions météo,

00:26:16 malgré quelques éclaircies. 22 degrés seulement à Arcachon

00:26:19 ou encore à Saint-Jean-de-Luz. Dans l'eau, vous aurez localement

00:26:21 22 degrés à Royan. Autour du golfe du Lyon, la chaleur se maintient.

00:26:24 30 degrés à Palavas, 31 degrés à Valras, malgré un temps assez nuageux.

00:26:28 Dans l'eau, vous aurez localement 22 degrés à Sanary.

00:26:31 Entre la Côte d'Azur et la Corse, même type de conditions.

00:26:33 31 degrés à Cannes, 30 degrés à Antibes. En revanche, le soleil

00:26:36 sera bel et bien au rendez-vous du côté d'Ajaccio.

00:26:40 Votre programme avec Rosbey. Soins d'excellence pour sublimer vos cheveux.

00:26:45 rosbey.com

00:26:47 Le temps, Alexandra Blanc.

00:26:50 Regardez votre météo avec Samsonite Proxys.

00:26:53 Légère, résistante, durable. Une nouvelle génération de bagages.

00:26:58 Alexandra, de la pluie et des orages hier en Normandie notamment.

00:27:02 Oui, regardez ces images dans l'or nier avec au programme de forte pluie,

00:27:06 un peu à l'image de ce que nous avons connu sur le bassin parisien,

00:27:09 avec un temps très perturbé. On a eu de fortes rafales de vent

00:27:13 et localement quelques orages et de la pluie.

00:27:15 Du côté de la Normandie, c'était prévu puisqu'il y a une tempête

00:27:19 qui circule actuellement sur les Pays-Bas.

00:27:21 Nous étions en marge de cette tempête et nous avons eu un temps

00:27:24 très instable et très variable avec localement quelques orages.

00:27:27 Rassurez-vous, ça va aller un peu mieux aujourd'hui.

00:27:29 On va retrouver tout de même un temps très brumeux, très nuageux

00:27:32 sur les deux tiers du pays. Plus vous irez vers le sud, en revanche,

00:27:34 plus vous aurez du grand beau temps. Ciel parfaitement dégagé

00:27:37 entre la côte d'Azur et la Corse. On retrouve également un vent d'ouest

00:27:41 assez fort près des côtes de la Manche ou encore en allant vers le nord-est.

00:27:44 C'est vrai que ça soufflait bien fort hier soir sur le bassin parisien.

00:27:47 Ça souffle encore un petit peu ce matin, mais ça va aller de mieux en mieux.

00:27:50 Dans l'après-midi, attention aux orages, localement assez fort,

00:27:53 attendu au pied des Pyrénées, sur le massif central ou encore

00:27:55 en allant vers le Jura et les Alpes. On retrouvera également un temps

00:27:58 très brumeux, très nuageux entre le bassin parisien et le nord

00:28:01 et toujours du grand beau temps dans le sud-est.

00:28:04 Les températures fraîches ce matin au nord avec en moyenne 11 degrés

00:28:07 sur la Bretagne ou encore du côté de Reims, contre déjà 20 degrés

00:28:10 à Perpignan ou encore à Marseille. C'est le grand écart entre le nord-ouest

00:28:13 et le sud-est. Et dans l'après-midi, les températures resteront

00:28:16 fraîches au nord de la Loire. On est en dessous des normales de saison,

00:28:19 22 à Paris, 20 degrés en Bretagne, 20 degrés seulement à Lille,

00:28:22 contre 31 degrés à Marseille ou encore du côté de Montpellier.

00:28:26 Des températures qui devraient s'envoler ce week-end

00:28:28 avec le retour de la chaleur.

00:28:31 C'était votre météo avec Samsonite Proxys.

00:28:34 Légère, résistante, durable.

00:28:37 Une nouvelle génération de bagages.

00:28:40 Vous regardez la matinale de CNews. Merci d'être avec nous à la une

00:28:44 ce matin après les violences, le calme semble revenu.

00:28:47 En Gironde, une autorisation spéciale est accordée jusqu'à la mi-juillet

00:28:52 pour utiliser des drones afin de maintenir l'ordre.

00:28:56 Comment ça va fonctionner ? On va tout vous expliquer.

00:28:58 Emmanuel Macron veut créer une sorte de tarif minimum pour les casseurs

00:29:03 dès la première connerie, pour reprendre l'expression utilisée lundi soir

00:29:06 devant des policiers par le président de la République.

00:29:09 Qu'est-ce qu'il a en tête ? On verra ça dans le journal.

00:29:12 Près de 3500 gardes à vue lors des émeutes et environ 1000 présentations à la justice.

00:29:19 Combien d'émeutiers sont en prison à l'heure qu'il est ?

00:29:22 On verra ça avec Noémie Schultz.

00:29:24 Qu'il en aime pas, mais influence les banlieues.

00:29:28 Le capitaine des Bleus a particulièrement été écouté durant les émeutes.

00:29:33 Il a rendu hommage à Naël et appelé au calme ensuite.

00:29:37 Emmanuel Macron reste prudent face au début d'alchimie en France.

00:29:42 Le chef de l'État veut rester en alerte maximale,

00:29:45 notamment pendant les rassemblements des 13 et 14 juillet prochains.

00:29:50 Certaines préfectures ont d'ores et déjà pris des mesures.

00:29:54 Oui, notamment en autorisant l'utilisation de drones par les forces de l'ordre.

00:29:57 Dernière en date, la Gironde qui bénéficiera de cette autorisation jusqu'au 16 juillet prochain.

00:30:02 Des drones pour filmer et enregistrer des images dans certains quartiers,

00:30:08 cela est enfin possible pour les forces de l'ordre.

00:30:10 Un outil supplémentaire notamment utilisé lors des émeutes

00:30:13 qui permet d'appuyer le travail des forces de l'ordre mobilisées au sol

00:30:17 afin de mieux s'organiser pour maintenir ou rétablir l'ordre public.

00:30:21 En plus des dispositifs de vidéoprotection urbain actuels,

00:30:24 l'utilisation des drones leur permet d'avoir une meilleure visualisation des zones à sécuriser.

00:30:29 Parmi les dernières préfectures en date à l'avoir autorisée,

00:30:32 celle de la Gironde avec cette arrêtée du 29 juin.

00:30:36 Elle autorise l'utilisation des drones par les forces de l'ordre jusqu'au 16 juillet,

00:30:40 entre 18h et 5h du matin dans cinq communes.

00:30:43 Toute la ville n'est pas concernée par cette surveillance

00:30:46 qui ne se focalisera que sur certains quartiers jugés problématiques

00:30:50 comme le secteur du Grand Parc à Bordeaux.

00:30:52 En tout, cinq caméras peuvent procéder simultanément à des enregistrements.

00:30:56 D'autres communes ont également pu bénéficier d'arrêtées ponctuelles lors des émeutes

00:31:00 qui leur autorisaient l'utilisation de drones dans certains secteurs

00:31:04 comme à Paris, en Seine-Saint-Denis ou encore à Boulogne-sur-Mer.

00:31:09 Faut-il sanctionner financièrement les familles de délinquants ?

00:31:13 Emmanuel Macron l'a évoqué pendant une visite surprise dans une caserne parisienne lundi soir.

00:31:19 Il a dit qu'il faudrait instaurer un tarif minimum.

00:31:22 Je cite le président de la République "dès la première connerie".

00:31:25 Une proposition récurrente de la droite qui indigne la gauche.

00:31:30 Explication Maxime Legay.

00:31:34 Le gouvernement envisage de frapper dans le portefeuille des familles des délinquants mineurs.

00:31:39 C'est une idée qui revient avec insistance du côté de l'exécutif

00:31:43 et évoquée par Elisabeth Borne au sein de l'hémicycle.

00:31:46 Pour que toutes les atteintes, même de plus faible intensité, soient sanctionnées.

00:31:51 Ensuite, pour mettre les parents face à leurs responsabilités avec des amendes,

00:31:56 des stages de responsabilisation parentale

00:31:58 et en engageant leurs responsabilités pour soustraction à leurs obligations légales.

00:32:03 Une proposition portée par la droite depuis de nombreuses années.

00:32:06 Le président des LR Éric Ciotti a même appelé à aller plus loin

00:32:09 en renouant avec un texte législatif datant de 2010.

00:32:13 Ce texte permettait d'évaluer dans les établissements scolaires,

00:32:17 de recenser les enfants qui n'allaient plus sur les bancs de l'école,

00:32:22 de mettre en place un dispositif de suivi et de sanction des parents

00:32:27 qui allait de la suspension des allocations familiales à leur suppression.

00:32:32 En déplacement au commissariat de Nanterre,

00:32:34 le président du RN Jordan Bardella a également appelé à plus de sévérité.

00:32:39 Je ne souhaite pas que ce soit les Français qui payent pour réparer ces dégâts.

00:32:43 Il faut désormais suspendre les allocations familiales et sociales

00:32:48 aux parents de mineurs récidivistes car il serait inadmissible

00:32:51 que les Français qui bossent, qui se lèvent tôt, soient contraints

00:32:54 de payer les dégâts qu'ils n'ont pas commis.

00:32:56 Un sujet brûlant pour le gouvernement.

00:32:58 À peine évoqué, il provoque déjà une levée de boucliers de la part de la gauche.

00:33:03 Après les dégradations provoquées par les émeutiers,

00:33:08 une question se pose ce matin.

00:33:09 L'État doit-il continuer de subventionner les banlieues ?

00:33:12 Selon un sondage exclusif CSA pour CNews, près d'un Français sur deux est contre Romain.

00:33:17 Chez les plus jeunes, les moins de 35 ans, ce chiffre monte même à 55%.

00:33:22 50% de jeunes de moins de 35 ans veulent stopper les subventions aux banlieues.

00:33:30 Florent Tardif, les Français sont vraiment partagés sur cette question ?

00:33:33 Oui, ils sont assez divisés sur cette question.

00:33:35 Dans le détail, on voit émerger un véritable clivage gauche-droite

00:33:39 puisque 27% des sympathisants de droite sont pour continuer de subventionner les banlieues

00:33:44 contre 73% pour les sympathisants de gauche.

00:33:48 Clivage qui n'existe pas sur cette question au sein de la majorité.

00:33:50 En revanche, au sein de l'aile droite comme au sein de l'aile gauche du parti présidentiel,

00:33:54 le constat est le même, ça suffit.

00:33:56 Comprenez qu'un nouveau plan banlieue Romain ne verra pas le jour.

00:34:00 Non, l'exécutif se concentre dans un premier temps, on l'a vu,

00:34:02 sur la réponse judiciaire à apporter avant d'aborder d'autres questions,

00:34:06 notamment la question qui concerne l'éducation.

00:34:09 Mais la réponse qui sera apportée Romain ne sera pas sous la forme d'un nouveau carnet de chèques.

00:34:13 Merci Florian.

00:34:14 Deuxième nuit d'accalmie en France après les émeutes de la semaine dernière.

00:34:18 Pendant ce temps-là, la réponse judiciaire continue de se mettre en place.

00:34:22 Et Noémie Choulle, ce qui ressort, c'est que la justice fait preuve d'une grande fermeté face aux émeutiers.

00:34:26 Oui, depuis le début des émeutes, 3625 personnes ont été placées en garde à vue.

00:34:31 Parmi elles, 1124 mineurs, 990 personnes ont été déférées,

00:34:36 ça veut dire présentées à un magistrat,

00:34:38 et 480 ont d'ores et déjà été jugées en comparution immédiate.

00:34:42 Alors ce chiffre, il va encore augmenter car des audiences vont se tenir aujourd'hui.

00:34:45 Au total, 380 personnes ont été incarcérées, y compris des primo-délinquants,

00:34:51 c'est-à-dire des gens qui n'avaient jamais eu affaire à la justice avant ces faits.

00:34:54 À Montpellier, par exemple, un homme interpellé alors qu'il participait au pillage d'un magasin

00:34:59 en compagnie du fils de sa compagne âgé de 14 ans a été condamné à trois mois de prison avec mandat de dépôt.

00:35:04 À Strasbourg, Steve, un chauffeur-livreur en CDI, et sa concubine Johanna, 29 ans,

00:35:09 vendeuses sur une aire d'autoroute, ont été jugées en comparution immédiate.

00:35:12 Steve avait ramassé des vêtements neufs abandonnés par un pillard, il les a donnés à sa compagne,

00:35:17 il a été condamné à six mois ferme avec mandat de dépôt,

00:35:20 et Johanna va porter un bracelet électronique jusqu'à l'automne.

00:35:23 Voilà donc pour quelques exemples de comparution immédiate.

00:35:27 En ce qui concerne les mineurs, qu'est-ce qu'il en est Noemi ?

00:35:30 Eh bien cette sévérité, elle s'observe également à l'encontre des mineurs,

00:35:34 même si eux ne peuvent pas être jugés en comparution immédiate.

00:35:38 Mais en attendant, les procès qui doivent se tenir dans les prochaines semaines,

00:35:42 eh bien nombreux sont placés sous contrôle judiciaire,

00:35:45 avec notamment interdiction de sortir de chez eux la nuit,

00:35:48 interdiction aussi de se rendre sur les lieux où ils ont commis leur méfait,

00:35:52 et en cas de violation de ce contrôle judiciaire,

00:35:54 eh bien ils prennent le risque, eux aussi, d'être placés en centre éducatif fermé,

00:35:59 voire même en détention provisoire.

00:36:00 Noemi Schultz, merci Noemi.

00:36:02 À Marseille, une enquête a été ouverte après le décès d'un homme pendant une nuit d'émeute,

00:36:06 ça s'est passé durant le week-end dernier.

00:36:09 Et cet homme de 27 ans a probablement été touché par un tir de projectile de type flashball au niveau du thorax.

00:36:15 Pour le moment, les enquêteurs n'ont pas pu déterminer si la victime avait participé au pillage.

00:36:19 La police judiciaire et l'IGPN ont été co-saisis.

00:36:22 On va parler dans un instant de l'influence des trafiquants de drogue sur les banlieues.

00:36:28 On sera avec Rudi Mana à 6h45, il est policier du syndicat Alliance.

00:36:33 Qui d'autre a de l'influence sur les banlieues ?

00:36:38 Kylian Mbappé, en tout cas les sportifs et notamment Kylian Mbappé.

00:36:42 Kylian Mbappé sur les banlieues, il a eu une influence, il a pris la parole d'ailleurs pendant les émeutes.

00:36:48 Le capitaine des Bleus qui a appelé au calme dans les rues.

00:36:50 Et selon certains, la parole de Kylian Mbappé est même plus forte que certaines politiques.

00:36:54 Alors on est allé vérifier ça à Bondy, la ville d'origine de Kylian Mbappé.

00:36:58 Corentin Briau.

00:37:01 Un rôle qui va au-delà du joueur de football.

00:37:04 Après la mort du jeune Nahel, Kylian Mbappé n'avait pas tardé à prendre la parole sur les réseaux sociaux pour exprimer son indignation.

00:37:11 Deux jours plus tard, le capitaine de l'équipe de France avait appelé au calme après le début des violences.

00:37:17 Depuis ce tragique événement, nous assistons à l'expression d'une colère populaire dont nous comprenons le fond,

00:37:22 mais dont nous ne pouvons cautionner la forme.

00:37:25 Dans son quartier d'origine à Bondy, où des émeutes ont eu lieu, son appel au calme peut avoir une réelle influence.

00:37:31 C'est très important le message qu'il a dit, ça peut les apaiser.

00:37:35 Parce que pour eux c'est un exemple.

00:37:37 Chez les éducateurs de la ville, on associe à Kylian Mbappé une influence qui va bien au-delà du sportif.

00:37:43 Kylian Mbappé a plus de pouvoir qu'un ministre dans sa parole, c'est parce qu'il a fait quelque chose.

00:37:47 Il a fait quelque chose qu'on a vu, qu'on a entendu, qu'on a aimé et qu'on a ressenti quelque chose.

00:37:51 Et aujourd'hui c'est l'immigration, c'est la banlieue qui fait vivre pareil.

00:37:54 Avec ses 105 millions d'abonnés sur Instagram, Kylian Mbappé est le 4ème footballeur le plus suivi de la planète.

00:38:01 Allez le sport tout de suite avec du cyclisme, la victoire de Jasper Philipsen sur la 4ème étape du tour.

00:38:08 Le Belge qui remporte sa deuxième victoire en deux jours.

00:38:21 Il a été parfaitement lancé par son coéquipier Mathieu Van Der Poel.

00:38:25 Et les derniers kilomètres de la course ont été fatales pour de nombreux coureurs avec pas moins de 6 chutes.

00:38:31 Jasper Philipsen qui est en dos sous le maillot vert et confirme qu'il est sans doute le meilleur sprinter du Tour de France.

00:38:37 Et aujourd'hui la course va complètement changer de physionomie avec la première étape de montagne.

00:38:42 Ça se passe entre Pau et La Reims. En attendant je vous propose d'écouter Jasper Philipsen après son doublé.

00:38:49 C'est un super début de Tour de France après seulement 4 étapes.

00:38:53 C'est un rêve qui débute pour l'équipe.

00:38:56 On peut m'appeler Jasper, le maître désormais, mais c'est peut-être un peu trop.

00:39:01 Je suis très fier de la manière dont l'équipe a couru sur cette étape.

00:39:08 Voilà les premières étapes pyrénéennes donc aujourd'hui entre Pau et La Reims vous l'avez dit.

00:39:14 Chana, côté foot, le PSG devrait annoncer l'arrivée d'un nouvel entraîneur.

00:39:19 Louis Sénéry qui est aujourd'hui.

00:39:21 Oui, le Paris Saint-Germain a convié les médias pour une conférence de presse aujourd'hui à 14h au campus PSG de Poissy.

00:39:27 Il pourrait annoncer l'arrivée sur le banc parisien de l'ancien entraîneur du Barça et sélectionneur de l'Espagne.

00:39:32 Aucune indication n'a été donnée mais l'hypothèse de l'annonce du changement d'entraîneur est très probable

00:39:37 puisqu'hier la direction parisienne est parvenue à un accord avec Christophe Galtier pour mettre fin à son contrat.

00:39:43 C'était l'un des derniers obstacles avant d'annoncer son successeur.

00:39:46 Les trafiquants de drogue ont-ils mené la danse lors des émeutes ?

00:40:00 On va en parler dans un instant avec Rudi Mana, porte-parole du syndicat de police Allianz Sud déjà connecté avec nous.

00:40:07 Bonjour Rudi Mana.

00:40:08 Bonjour.

00:40:09 Bonjour et à tout de suite. On se retrouve juste après la pub.

00:40:11 On y va.

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00:41:18 Hé, côté hublot, tu aimes partir en vacances ?

00:41:20 J'ai pas vraiment le temps là.

00:41:21 Regarde, piscine à débordement, regarde, voiture de l'espace.

00:41:24 Vous voulez dire voiture électrique ?

00:41:25 Des vols ? Oui, bien sûr qu'il y a des vols mon petit Ron.

00:41:28 Comment vous connaissez mon nom ?

00:41:29 J'ai lu tes mails sur le tarmac.

00:41:31 Votre choix pour le déjeuner ?

00:41:32 Oui, Ron prendra l'omelette aux crabes et les spaghettis bolognaises.

00:41:35 Tu veux du ketchup Ron ?

00:41:36 Non.

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00:43:07 C News, il est 7h moins le quart.

00:43:09 Dans un instant, on va revenir sur les émeutes, bien sûr.

00:43:11 On sera avec Rudy Mana, policier, Syndicat de Police Alliance.

00:43:14 Tout d'abord, tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité avec vous.

00:43:16 Chana Housto.

00:43:17 Emmanuel Macron annonce une loi d'urgence pour la reconstruction.

00:43:23 Objectif, accélérer un retour à la normale dans les villes touchées par les émeutes.

00:43:26 Plusieurs chantiers seront ouverts avec une priorité absolue.

00:43:30 Le chef de l'État a confirmé que des moyens exceptionnels seront mobilisés

00:43:33 pour garantir, je cite, "l'ordre durable républicain".

00:43:36 Et maintenir l'effort et la pression, notamment autour de la fête nationale.

00:43:40 Après les émeutes, l'État doit-il continuer de donner des subventions aux banlieues ?

00:43:45 Selon un sondage exclusif CSA pour C News, près d'un français sur deux est contre.

00:43:50 Chez les plus jeunes, les moins de 35 ans, ce chiffre monte à 55%.

00:43:54 Une tendance qui se confirme chez les électeurs de droite.

00:43:56 Trois quarts sont pour arrêter de donner des subventions aux banlieues.

00:43:59 Contre eux, seulement un quart à gauche.

00:44:04 Rudy Mana est avec nous. Merci d'être là, Rudy Mana.

00:44:07 Je voulais vous avoir pour vous poser plusieurs questions,

00:44:10 mais notamment une question sur le rôle des trafiquants de drogue.

00:44:13 Il me semble que c'est important.

00:44:15 À Emmanuel Macron, qui demandait à un policier parisien lundi soir,

00:44:20 lors d'un déplacement, "qui les jeunes casseurs écoutent-ils ?"

00:44:23 Emmanuel Macron disait "les gamins, ils écoutent qui alors ?"

00:44:26 Et le policier lui répond "les dealers, monsieur le Président, ils écoutent les dealers".

00:44:29 C'est d'ailleurs eux qui commencent à leur demander de se calmer.

00:44:33 C'était la réponse du tac au tac.

00:44:35 Alors je voulais comprendre le rôle des trafiquants de drogue dans les émeutes

00:44:39 et dans le retour au calme.

00:44:41 Et donc, à l'inverse, l'impuissance de l'État à faire revenir l'ordre partout.

00:44:47 C'est la police qui a ramené l'ordre, ou ce sont les dealers depuis Dubaï

00:44:51 qui ont sifflé la fin des émeutes ?

00:44:53 Écoutez, je pense que la police a quand même eu toute petite contribution

00:44:57 parce que pendant cinq jours, on a été au combat

00:45:00 contre tous ces individus qui étaient en train de détruire les villes françaises.

00:45:04 Mais effectivement, je pense que les trafiquants de drogue ont eu un rôle.

00:45:08 Pourquoi ils ont eu ce rôle ?

00:45:09 Parce que tout d'abord, ce sont les centres-villes qui ont été touchés,

00:45:12 les grandes villes, avec des pillages, des émeutes,

00:45:15 des destructions de tout ce qu'ils avaient sur leur passage.

00:45:18 Et ensuite, c'est venu un petit peu plus dans les quartiers sensibles,

00:45:22 c'est venu dans les quartiers difficiles.

00:45:24 Et là, je pense très clairement qu'ils ont sifflé la fin du match, tout simplement,

00:45:28 parce que dans les quartiers sensibles, c'est un peu dans ces endroits-là

00:45:31 que l'on retrouve les ventes de trafic de stup',

00:45:34 les ventes de stupéfiants.

00:45:36 Et sûrement que les gérants de ces points de vente leur ont dit

00:45:40 « Si vous créez des émeutes là, ça va amener de la police,

00:45:43 et si la police est là tout le temps, on ne pourra plus travailler. »

00:45:46 Donc à ce moment-là, ils leur ont dit « Fin du match, vous rentrez à la maison

00:45:50 et vous arrêtez toutes vos conneries. »

00:45:52 Et c'est un peu comme ça, à mon avis, que ça s'est passé.

00:45:55 Heureusement, d'ailleurs, le travail des policiers,

00:45:58 on a été beaucoup mieux organisés, il faut le dire, au fil des jours,

00:46:01 puisque quand vous avez des soirées qui sont difficiles,

00:46:04 la première, vous prenez tout dans la gueule, la deuxième, c'est compliqué,

00:46:07 et puis au fur et à mesure, vous organisez beaucoup mieux.

00:46:11 Et puis, je pense aussi, peut-être, j'espère en tout cas,

00:46:15 que les premières condamnations, on a vu quand même de la prison ferme

00:46:18 alors qu'on n'en voit pas habituellement,

00:46:20 ils ont peut-être dit « Ça ne vaut plus le coup. »

00:46:22 Ce qui est sûr, c'est que si on se fait interpeller,

00:46:24 il y a de fortes chances qu'on aille en prison,

00:46:26 puisque je crois que les premières condamnations ont été quand même extrêmement fortes.

00:46:30 Je pense que les quatre éléments ont permis d'arrêter,

00:46:33 mais effectivement, les trafiquants de stup ont eu un vrai rôle

00:46:35 quand ça s'est passé, notamment dans leur quartier.

00:46:37 Ma question était évidemment volontairement provocatrice,

00:46:41 mais je voulais qu'on comprenne bien.

00:46:43 Bien sûr, les policiers ont fait le boulot.

00:46:46 380 incarcérations pour le moment, nous disait Nemi Schultz,

00:46:50 il y a quelques instants.

00:46:52 La justice se montre moins laxiste que d'habitude.

00:46:54 Ça, ça vous satisfait plutôt ?

00:46:56 Oui, très clairement, parce qu'on a pu voir que même des primo-délinquants

00:47:00 ont été incarcérés pour des vols ou des pillages

00:47:06 qui habituellement ne vous orientent pas vers la casse-prison.

00:47:10 Donc, très clairement, la justice a réagi vite et a réagi fermement.

00:47:16 Et franchement, c'est un peu ce que l'on attend tout le temps de la justice française.

00:47:20 Et nous, quand on voit qu'elle travaille de cette manière,

00:47:23 alors ils ont mis des moyens exceptionnels, il faut le reconnaître,

00:47:25 parce que c'est quand même difficile tout le temps de réagir comme ça.

00:47:28 Mais en tout cas, c'est ce qu'on demande de nos policiers.

00:47:31 Parce que quand vous interpellez des individus et que trois jours après,

00:47:35 ils sont en prison, vous n'avez pas l'impression de travailler pour rien.

00:47:38 Et puis, je pense que les victimes ont aussi l'impression

00:47:42 de ne pas avoir été bafouées dans ces moments-là.

00:47:45 Donc, tout ça va dans le bon sens.

00:47:47 Espérons que ça ne sera pas un feu de paille et que ça continuera dans ce sens-là.

00:47:51 Emmanuel Macron, ce sera ma dernière question, Rudy Manard.

00:47:55 Emmanuel Macron veut couper les réseaux sociaux, s'il y a de nouvelles émeutes.

00:47:58 Ce qu'on ne souhaite pas, évidemment. Mais qu'est-ce que vous en pensez, vous ?

00:48:02 Je vous le dis très clairement, c'est plutôt une bonne idée,

00:48:05 parce que franchement, ils ont énormément communiqué par les réseaux sociaux.

00:48:09 Et s'il n'y avait pas eu ces réseaux sociaux,

00:48:12 on aurait pu faire beaucoup mieux les choses.

00:48:16 Tout simplement parce qu'avec les Snapchat, avec les TikTok,

00:48:19 aujourd'hui, ils arrivent à se passer des messages, et ce message va partout.

00:48:23 Et c'est très facile pour eux de récupérer 300, 400, 500 jeunes en trois minutes,

00:48:29 alors qu'en 2005, puisqu'on peut comparer aussi avec les émeutes de 2005,

00:48:33 ce n'était pas le cas.

00:48:34 Et là, franchement, les réseaux sociaux nous ont fait beaucoup de mal

00:48:37 pour réunir la totalité des individus grâce à ces réseaux.

00:48:43 Merci beaucoup, Rudi Mana. Merci d'avoir été en direct avec nous ce matin, dans La Matinale.

00:48:47 Bonne journée à vous. Bonne journée, Rudi Mana.

00:48:50 Depuis le début des émeutes, près d'une centaine d'établissements scolaires

00:48:53 ont connu des dégradations dans le pays. Près d'une centaine, Shana.

00:48:57 Jeudi dernier, au plus fort des violences, une soixantaine d'écoles ont été incendiées,

00:49:01 vandalisées, saccagées ou encore pillées.

00:49:04 Des dégâts qui vont bouleverser le quotidien des élèves concernés,

00:49:07 puisqu'une dizaine d'établissements pourraient ne pas rouvrir à la rentrée.

00:49:11 Maxime Lavandier et Kylian Salé.

00:49:13 Un toit parti en fumée, des salles de classe calcinées.

00:49:17 Sur les trois écoles municipales que compte la Verrière, Petit-Levis et Yvelines,

00:49:21 deux ont été totalement détruites.

00:49:24 200 élèves se retrouvent privés de leurs écoles en cette fin d'année scolaire

00:49:28 et peut-être même pour la rentrée.

00:49:30 La reconstruction des établissements ne sera pas achevée en septembre,

00:49:34 ce que déplore Adelaïde Lopez, adjointe aux maires de la Verrière chargée de l'éducation.

00:49:38 Le quotidien va être chamboulé.

00:49:40 Ce n'est plus une école au pied du quartier, ce n'est plus une école où on peut aller à pied.

00:49:44 Ça va être des systèmes de navettes.

00:49:47 Donc ça va impacter le rythme scolaire et le fonctionnement de la scolarité.

00:49:52 Les élèves ont été accueillis dans des établissements voisins pour Valérie Pécresse,

00:49:57 qui s'est rendue sur place pour constater les dégâts.

00:50:00 S'en prendre à des écoles est inacceptable.

00:50:02 Ces criminels imbéciles s'en sont pris, y compris à des écoles primaires,

00:50:06 à des écoles maternelles.

00:50:08 Donc évidemment, l'objectif pour nous, c'est d'accueillir immédiatement les enfants,

00:50:12 de réconforter les parents qui étaient en pleurs.

00:50:15 La Verrière n'a pas été la seule commune ciblée.

00:50:18 En tout, 243 écoles ont été dégradées.

00:50:21 60 écoles ont été victimes de dégâts importants, comme des départs d'incendies.

00:50:25 10 d'entre elles sont totalement détruites.

00:50:27 Des dégradations qui se chiffrent actuellement à une dizaine de millions d'euros.

00:50:32 Restez bien avec nous dans un instant.

00:50:34 La politique avec Florian Tardif, qui va nous parler de l'exemple néerlandais aux Pays-Bas.

00:50:40 Qui casse, répare ou paye ?

00:50:43 Comment ça fonctionne exactement ? Vous allez voir, c'est très intéressant.

00:50:46 Florian Tardif avec nous dans un instant. Bon réveil à tous et tout de suite.

00:50:49 C'est Newsy, il est 7h moins le quart.

00:50:54 On va revenir sur les émeutes, on sera avec Rudi Mana, policier, Syndicat de Police Alliance.

00:50:58 Tout d'abord, tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité avec vous.

00:51:01 Chana Lusto.

00:51:02 Emmanuel Macron annonce une loi d'urgence pour la reconstruction.

00:51:07 Objectif, accélérer un retour à la normale dans les villes touchées par les émeutes.

00:51:11 Plusieurs chantiers seront ouverts avec une priorité absolue.

00:51:14 Le chef de l'État a confirmé que des moyens exceptionnels seront mobilisés

00:51:18 pour garantir, je cite, "l'ordre durable républicain"

00:51:21 et maintenir l'effort et la pression notamment autour de la fête nationale.

00:51:25 Après les émeutes, l'État doit-il continuer de donner des subventions aux banlieues ?

00:51:30 Selon un sondage exclusif CSA pour CNews, près d'un français sur deux est contre.

00:51:34 Chez les plus jeunes, les moins de 35 ans, ce chiffre monte à 55%.

00:51:38 Une tendance qui se confirme chez les électeurs de droite.

00:51:41 Trois quarts sont pour arrêter de donner des subventions aux banlieues.

00:51:44 Contre eux, seulement un quart à gauche.

00:51:49 Rudy Mana est avec nous. Merci d'être là Rudy Mana.

00:51:52 Je voulais vous avoir pour vous poser plusieurs questions,

00:51:55 mais notamment une question sur le rôle des trafiquants de drogue.

00:51:58 Il me semble que c'est important.

00:52:00 À Emmanuel Macron, qui demandait à un policier parisien lundi soir,

00:52:05 lors d'un déplacement, "qui les jeunes casseurs écoutent-ils ?"

00:52:08 Emmanuel Macron disait "les gamins, ils écoutent qui alors ?"

00:52:11 Et le policier lui répond "les dealers, monsieur le Président, ils écoutent les dealers."

00:52:14 C'est d'ailleurs eux qui commencent à leur demander de se calmer.

00:52:18 C'était la réponse du tac au tac.

00:52:20 Alors je voulais comprendre le rôle des trafiquants de drogue dans les émeutes

00:52:24 et dans le retour au calme.

00:52:26 Et donc, à l'inverse, l'impuissance de l'État à faire revenir l'ordre partout.

00:52:32 C'est la police qui a ramené l'ordre,

00:52:34 ou ce sont les dealers depuis Dubaï qui ont sifflé la fin des émeutes ?

00:52:38 Écoutez, je pense que la police a quand même eu toute petite contribution

00:52:42 parce que pendant cinq jours, on a été au combat

00:52:45 contre tous ces individus qui étaient en train de détruire les villes françaises.

00:52:49 Mais effectivement, je pense que les trafiquants de drogue ont eu un rôle.

00:52:53 Pourquoi ils ont eu ce rôle ?

00:52:54 Parce que tout d'abord, ce sont les centres-villes qui ont été touchés,

00:52:57 les grandes villes, avec des pillages, des émeutes,

00:53:00 des destructions de tout ce qu'ils avaient sur leur passage.

00:53:03 Et ensuite, c'est venu un petit peu plus dans les quartiers sensibles,

00:53:07 c'est venu dans les quartiers difficiles.

00:53:09 Et là, je pense très clairement qu'ils ont sifflé la fin du match, tout simplement,

00:53:13 parce que dans les quartiers sensibles, c'est un peu dans ces endroits-là

00:53:16 que l'on retrouve les ventes de trafic de stup',

00:53:19 les ventes de stupéfiants.

00:53:21 Et sûrement que les gérants de ces points de vente leur ont dit

00:53:25 « Si vous créez des émeutes là, ça va amener de la police,

00:53:28 et si la police est là tout le temps, on ne pourra plus travailler. »

00:53:31 Donc à ce moment-là, ils leur ont dit « Fin du match, vous rentrez à la maison

00:53:35 et vous arrêtez toutes vos conneries. »

00:53:37 Et c'est un peu comme ça, à mon avis, que ça s'est passé.

00:53:40 Et en plus, heureusement d'ailleurs, le travail des policiers,

00:53:43 on a été beaucoup mieux organisés, il faut le dire, au fil des jours,

00:53:46 puisque quand vous avez des soirées qui sont difficiles,

00:53:49 la première, vous prenez tout dans la gueule, la deuxième c'est compliqué,

00:53:52 et puis au fur et à mesure, vous organisez beaucoup mieux.

00:53:56 Et puis je pense aussi, peut-être, j'espère en tout cas,

00:54:00 que les premières condamnations, on a vu quand même de la prison ferme

00:54:03 alors qu'on n'en voit pas habituellement,

00:54:05 ils ont peut-être dit « Ça ne vaut plus le coup. »

00:54:07 Ce qui est sûr, c'est que si on se fait interpeller,

00:54:09 il y a de fortes chances qu'on aille en prison,

00:54:11 puisque je crois que les premières condamnations ont été quand même extrêmement fortes.

00:54:15 Voilà, je pense que les quatre éléments ont permis d'arrêter,

00:54:18 mais effectivement, les trafiquants de stup ont eu un vrai rôle

00:54:20 quand ça s'est passé, notamment dans leur quartier.

00:54:22 Ma question était évidemment volontairement provocatrice,

00:54:26 mais je voulais qu'on comprenne bien.

00:54:28 Bien sûr, les policiers ont fait le boulot.

00:54:31 380 incarcérations pour le moment, nous disait Noémie Schultz,

00:54:35 il y a quelques instants, la justice se montre moins laxiste que d'habitude.

00:54:39 Ça, ça vous satisfait plutôt ?

00:54:41 Oui, très clairement, parce qu'on a pu voir que même des primo-délinquants

00:54:45 ont été incarcérés pour des vols ou des pillages

00:54:51 qui habituellement ne vous orientent pas vers la casse-prison.

00:54:55 Donc, très clairement, la justice a réagi vite et a réagi fermement.

00:55:01 Et franchement, c'est un peu ce que l'on attend tout le temps de la justice française.

00:55:05 Et nous, quand on voit qu'elle travaille de cette manière,

00:55:08 alors ils ont mis des moyens exceptionnels, il faut le reconnaître,

00:55:10 parce que c'est quand même difficile tout le temps de réagir comme ça.

00:55:13 Mais en tout cas, c'est ce qu'on demande de nos policiers,

00:55:16 parce que quand vous interpellez des individus et que trois jours après,

00:55:20 ils sont en prison, vous n'avez pas l'impression de travailler pour rien.

00:55:23 Et puis, je pense que les victimes ont aussi l'impression

00:55:27 de ne pas avoir été bafouées dans ces moments-là.

00:55:30 Donc, tout ça dans le bon sens.

00:55:32 Espérons que ça ne sera pas un feu de paille et que ça continuera dans ce sens-là.

00:55:36 Emmanuel Macron, ce sera ma dernière question, Rudy Manard.

00:55:39 Emmanuel Macron veut couper les réseaux sociaux,

00:55:41 s'il y a de nouvelles émeutes, ce qu'on ne souhaite pas évidemment.

00:55:44 Mais qu'est-ce que vous en pensez, vous ?

00:55:46 Je vous le dis très clairement, c'est plutôt une bonne idée,

00:55:49 parce que franchement, ils ont énormément communiqué par les réseaux sociaux.

00:55:54 Et s'il n'y avait pas eu ces réseaux sociaux,

00:55:56 on aurait pu faire beaucoup mieux les choses.

00:56:01 Tout simplement parce qu'avec les Snapchat, avec les TikTok,

00:56:04 aujourd'hui, ils arrivent à se passer des messages,

00:56:06 et ce message va partout.

00:56:08 Et c'est très facile pour eux de récupérer 300, 400, 500 jeunes en trois minutes,

00:56:14 alors qu'en 2005, puisqu'on peut comparer aussi avec les émeutes de 2005,

00:56:18 ce n'était pas le cas.

00:56:19 Et là, franchement, les réseaux sociaux nous ont fait beaucoup de mal

00:56:22 pour réunir la totalité des individus grâce à ces réseaux.

00:56:28 Merci beaucoup, Rudi Mana.

00:56:29 Merci d'avoir été en direct avec nous ce matin dans La Matinale.

00:56:32 Bonne journée à vous.

00:56:33 Bonne journée, Rudi Mana.

00:56:34 Depuis le début des émeutes,

00:56:36 près d'une centaine d'établissements scolaires ont connu des dégradations dans le pays.

00:56:40 Près d'une centaine, Chana.

00:56:41 Jeudi dernier, au plus fort des violences,

00:56:43 une soixantaine d'écoles ont été incendiées, vandalisées, saccagées ou encore pillées.

00:56:49 Des dégâts qui vont bouleverser le quotidien des élèves concernés,

00:56:52 puisqu'une dizaine d'établissements pourraient ne pas rouvrir à la rentrée.

00:56:56 Maxime Lavandier et Kylian Salé.

00:56:58 Un toit parti en fumée, des salles de classe calcinées.

00:57:02 Sur les trois écoles municipales que compte la Verrière, Petit-Levis et Desivelines,

00:57:06 deux ont été totalement détruites.

00:57:09 200 élèves se retrouvent privés de leurs écoles en cette fin d'année scolaire

00:57:13 et peut-être même pour la rentrée.

00:57:15 La reconstruction des établissements ne sera pas achevée en septembre,

00:57:18 ce que déplore Adelaïde Lopez, adjointe aux maires de la Verrière chargée de l'éducation.

00:57:23 Le quotidien va être chamboulé.

00:57:25 Ce n'est plus une école au pied du quartier,

00:57:27 ce n'est plus une école où on peut aller à pied.

00:57:29 Ça va être des systèmes de navettes.

00:57:32 Donc ça va impacter le rythme scolaire et le fonctionnement de la scolarité.

00:57:37 Les élèves ont été accueillis dans des établissements voisins.

00:57:40 Pour Valérie Pécresse, qui s'est rendue sur place pour constater les dégâts,

00:57:44 s'en prendre à des écoles est inacceptable.

00:57:46 Ces criminels imbéciles s'en sont pris, y compris à des écoles primaires,

00:57:50 à des écoles maternelles.

00:57:52 Donc évidemment, l'objectif pour nous, c'est d'accueillir immédiatement les enfants,

00:57:57 de réconforter les parents qui étaient en pleurs.

00:58:00 La Verrière n'a pas été la seule commune ciblée.

00:58:03 En tout, 243 écoles ont été dégradées.

00:58:06 60 écoles ont été victimes de dégâts importants, comme des départs d'incendies.

00:58:10 10 d'entre elles sont totalement détruites.

00:58:12 Des dégradations qui se chiffrent actuellement à une dizaine de millions d'euros.

00:58:17 Restez bien avec nous dans un instant.

00:58:19 La politique avec Florian Tardif, qui va nous parler de l'exemple néerlandais aux Pays-Bas.

00:58:25 Qui casse, répare ou paye ?

00:58:28 Comment ça fonctionne exactement ? Vous allez voir, c'est très intéressant.

00:58:31 Florian Tardif avec nous dans un instant. Bon réveil à tous et à tout de suite.

00:58:34 Il est 7h moins 5. Merci d'être avec nous.

00:58:39 La politique, après les émeutes des derniers jours, de plus en plus de voix s'élève pour réclamer l'instauration du principe "casseur-payeur".

00:58:48 Florian Tardif, un système de ce type a été instauré aux Pays-Bas il y a plusieurs années ?

00:58:53 Oui, c'est le principe du "Qui casse paye" en quelque sorte, instauré dans les années 90.

00:58:57 Le programme ALT, ou Programme Alternatif en français, est un système qui permet aux mains aux jeunes primodélinquants,

00:59:03 auteurs de petites infractions, de réparer leur faute avant le début de la procédure pénale.

00:59:09 Le but inculqué aux jeunes, le respect de la propriété et de l'ordre public.

00:59:13 Alors, comment cela marche ? Romain, quand un jeune est arrêté par la police, après avoir commis un vol ou de la casse,

00:59:19 il est envoyé au bureau ALT, dont dépend sa commune, puisque cela se règle au niveau local.

00:59:24 Et on lui propose donc de réparer en quelque sorte sa faute.

00:59:27 Il peut pour cela soit rembourser, par exemple, les dégâts causés, soit travailler quelques heures dans le magasin où il a volé,

00:59:34 soit réparer les dégâts qu'il a commis dans ce même commerce.

00:59:37 Ces travaux sont exécutés pendant le temps libre du jeune en question, pendant les vacances ou en fin de semaine.

00:59:42 Et s'il va jusqu'au bout de la procédure, les poursuites judiciaires sont abandonnées.

00:59:47 Et cela marche, Romain, dans 60% des cas, les jeunes ne récidivent pas dans l'année qui suit,

00:59:52 contre 25% pour les autres, selon une étude réalisée sur place. Pourquoi ?

00:59:56 Parce qu'on responsabilise le jeune concerné après son acte de vandalisme.

01:00:00 Alors, Florian, en France, cela n'existe pas déjà avec les travaux d'intérêt général ?

01:00:05 Vous avez raison, Romain. Les mineurs de plus de 16 ans peuvent être condamnés à effectuer un travail d'intérêt général.

01:00:10 Cela consiste en la réparation de dégâts en France liés au vandalisme, à l'accompagnement de victimes ou bien à des travaux de solidarité.

01:00:16 Sauf qu'il s'agit d'une condamnation.

01:00:18 Et lorsque l'on voit l'engorgement des tribunaux en ce moment, on se dit que la méthode néerlandaise est intéressante.

01:00:23 Ça, c'est le premier point. Le deuxième, c'est que tous les mineurs sont concernés aux Pays-Bas au-dessus de 12 ans.

01:00:28 En France, ce ne sont que les mineurs de plus de 16 ans qui auraient commis un acte de vandalisme ou une infraction après leur 13 ans.

01:00:34 Cela vous donne déjà une idée parfois que peut mettre la justice pour traiter une affaire.

01:00:38 Et vous allez voir que c'est ce qui va arriver avec nos mineurs délinquants qui ont participé aux émeutes.

01:00:43 Ils ne peuvent passer en comparution immédiate, donc leur procès peut avoir lieu dans plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

01:00:48 Ici, dans le cas qui nous intéresse, c'est immédiat.

01:00:51 Les jeunes sont directement envoyés au bureau, halte.

01:00:54 Ils cassent, ils réparent ou ils paient.

01:00:56 C'est une piste de réflexion intéressante qui ne résoudra pas tout, bien évidemment Romain, mais qui mérite qu'on s'y attarde.

01:01:02 C'est ce que nous avons fait donc ce matin.

01:01:04 Merci beaucoup Florian Tardif.

01:01:06 Jordan Bardella, le président du Rassemblement national, sera l'invité de Laurence Ferrari ce matin, 8h15.

01:01:11 Jordan Bardella, interrogé par Laurence Ferrari, 8h15 dans la matinale.

01:01:15 Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.

01:01:17 Alexandra, vous revenez ce matin sur les fortes pluies, sur la capitale notamment.

01:01:32 Oui, en effet, des orages, des fortes pluies hier sur le bassin parisien et notamment à Paris.

01:01:37 Intramuros, vous le voyez donc sur ces images du côté de l'Arc de Triomphe avec de la pluie et parfois des trombes d'eau.

01:01:44 On a eu des orages stationnaires, c'était prévu.

01:01:46 Nous sommes donc en marge d'une tempête qui circule sur les Pays-Bas.

01:01:49 Et donc conséquence, il y a eu beaucoup d'eau hier dans les rues de la capitale.

01:01:53 Alors ce matin, on retrouve un temps un petit peu plus calme avec néanmoins quelques averses entre la Gironde et le Nord-Est.

01:01:59 Avec un temps également très, très nuageux près des Côtes de la Manche.

01:02:01 A noter également le maintien de ce vent d'Ouest.

01:02:04 On a eu beaucoup de vent hier sur les Côtes de la Manche ou encore sur le bassin parisien.

01:02:08 Eh bien, nous allons conserver le même type de conditions météo aujourd'hui.

01:02:11 En revanche, plus vous irez vers le sud, plus vous aurez du grand beau temps.

01:02:14 Ciel parfaitement dégagé à Montpellier ou encore du côté de Marseille.

01:02:18 La suite du programme, eh bien des orages prévus cet après-midi entre les Pyrénées, le Massif central ou encore le Nord-Est.

01:02:24 On retrouvera également un temps assez nuageux entre le bassin parisien, les Côtes de la Manche ou encore le Nord.

01:02:29 Et toujours du grand beau temps entre la Côte d'Azur et la Corse.

01:02:31 Côté températures fraîcheurs ce matin, notamment en Champagne avec 11 degrés seulement.

01:02:35 11 degrés également en Bretagne contre déjà 20 degrés à Perpignan.

01:02:39 Et dans l'après-midi, les températures resteront estivales dans le sud.

01:02:42 31 degrés à Marseille ou encore 31 degrés sous le soleil de Perpignan.

01:02:46 Vous aurez 27 degrés à Lyon, tandis que c'est donc un petit peu frais sur les régions du Nord.

01:02:51 Avec 22 degrés à Paris, 20 degrés à Lille et en moyenne 20 à 21 degrés près des Côtes de la Manche.

01:02:56 Mais avec le vent d'Ouest, le ressenti ne sera pas forcément très agréable.

01:03:01 C'était votre météo avec Samsonite Proxys.

01:03:04 Légère, résistante, durable.

01:03:07 Une nouvelle génération de bagages.

01:03:09 C'est news, il est bientôt 7h, vous regardez la matinale.

01:03:13 Merci d'être avec nous à la Une.

01:03:15 Ce matin, depuis les émeutes, des policiers hors service ont été agressés par des individus violents.

01:03:22 Certains les avaient repérés, les policiers.

01:03:24 Plusieurs cas ont été signalés.

01:03:26 Noémie Schultz avec nous.

01:03:28 A tout de suite, Noémie.

01:03:30 Emmanuel Macron envisage de couper les réseaux sociaux s'il devait y avoir de prochaines émeutes,

01:03:35 de nouvelles émeutes, de nouvelles violences.

01:03:37 Qu'est-ce qu'il est possible de faire ?

01:03:39 Quel problème de démocratie se la pose ?

01:03:41 Florian Tardif sera avec nous.

01:03:43 Faut-il continuer à verser 10 milliards d'euros par an pour les banlieues dans le cadre de la politique de la ville ?

01:03:52 Vous êtes 48% à répondre non.

01:03:55 Dans notre sondage CSA pour CNews, on va vous détailler.

01:03:58 Et puis on parlera des dégâts et de la reconstruction, notamment à Limoges.

01:04:02 Avec Guillaume Guérin, président Les Républicains de Limoges-Métropole, vice-président de l'Association des maires de France.

01:04:07 Vous avez des solutions originales, on va en parler dans un instant.

01:04:10 Merci d'être là.

01:04:11 Et puis ce matin, on va parler également des cyclistes qui roulent avec une oreillette Bluetooth.

01:04:17 C'est formellement interdit par le Code de la route et pourtant il y en a partout.

01:04:20 Nous dira Pierre Chasserey.

01:04:22 Depuis les émeutes, plusieurs policiers hors service ont été agressés par des individus violents.

01:04:28 Certains les ont reconnus, les policiers.

01:04:30 Plusieurs agressions ont été signalées.

01:04:32 Les policiers étaient parfois avec leurs enfants, accompagnés de leurs enfants.

01:04:36 Ça n'a pas arrêté les individus violents.

01:04:39 Noémie Schultz, Noémie, il y a une réelle inquiétude chez les policiers ?

01:04:43 Oui, on va revenir sur cette très violente agression qui s'est passée lundi à Mitrimori en Seine-et-Marne.

01:04:49 Nous vous en parlions dès hier matin.

01:04:51 C'est un policier hors service en poste à Bobigny qui était en voiture.

01:04:56 Cet homme de 45 ans se trouvait avec sa fille de 2 ans.

01:04:59 Il était en civil quand un différent a éclaté avec un autre automobiliste pour une histoire de stationnement.

01:05:05 L'altercation avec les 5 ou 6 occupants de l'autre véhicule a dégénéré quand il a fait état de sa qualité de policier,

01:05:12 selon le communiqué du procureur de mots.

01:05:14 L'homme a alors subi des coups de pied, des coups de poing alors qu'il était au sol.

01:05:18 Et ce, devant son enfant qui a assisté à la Seine depuis la voiture.

01:05:22 Une enquête pour violence en réunion sur personne dépositaire de l'autorité publique a été ouverte.

01:05:27 Avant cela, il y avait eu la semaine dernière à Marseille la très violente agression de deux policiers en civil bloqués par un incendie de poubelle.

01:05:34 Les deux hommes avaient été pris à partie par un groupe d'une vingtaine de jeunes.

01:05:38 Rouer de coups, traumatisme crânien pour l'un, fracture au niveau de l'œil pour l'autre.

01:05:42 L'enquête a été ouverte pour tentative de meurtre.

01:05:45 Là encore, ils avaient fait état de leur qualité de policier.

01:05:49 Et puis, il y a cet autre exemple dimanche dernier vers 16h.

01:05:52 Une policière de 29 ans, elle est hors service.

01:05:55 Elle circule à bord de son véhicule personnel avec ses deux enfants de 6 et 8 ans.

01:06:00 Ça se passe à Ville-Parisie en Seine-et-Marne.

01:06:02 Une voiture la prend en chasse.

01:06:04 L'homme lui dit "je sais que tu es de la police".

01:06:06 Cette femme a réussi à prendre la fuite.

01:06:08 Il n'y a pas eu d'agression physique mais elle est extrêmement choquée.

01:06:11 Ses news a pu s'entretenir avec elle.

01:06:13 "Je ne me sens plus en sécurité, ni au service, ni en dehors".

01:06:17 Elle vit barricadée depuis et ne sort plus de chez elle après cette forme d'intimidation,

01:06:22 voire de menace qui ne dit pas son nom.

01:06:25 Merci beaucoup Noemi.

01:06:26 Les images de Marseille sont d'une incroyable violence.

01:06:28 On ne doit pas s'habituer à voir ça, évidemment.

01:06:32 Mais c'est la réalité, c'est pour ça qu'on vous les montre.

01:06:36 Mais elles sont d'une incroyable violence.

01:06:38 Comment peut-on laisser quelqu'un à terre et inanimé ?

01:06:42 Merci beaucoup Noemi Schultz.

01:06:43 300 kg de mortiers d'artifices saisis à Paris, Chana.

01:06:46 Oui, ils ont été découverts dans le coffre d'un véhicule porte de clients en course.

01:06:50 Et dans le 18e arrondissement de la capitale,

01:06:52 la préfecture de police précise que trois personnes ont été interpellées

01:06:55 et que les contrôles continuent.

01:06:57 Et puis j'en profite pour vous rappeler que ces artifices sont illégaux à la vente.

01:07:00 Pillage, saccage, agression.

01:07:02 Les images des émeutes de la semaine dernière ont fait le tour des réseaux sociaux.

01:07:05 La régulation des réseaux sociaux est donc revenue sur le tapis.

01:07:10 C'est redevenu un sujet au sommet de l'État.

01:07:13 Florent Tardif, le président de la République, en cas de débordements importants,

01:07:16 propose une solution drastique, couper les réseaux sociaux.

01:07:19 Oui, c'est une idée qu'il a lancée au maire qu'il recevait hier à l'Élysée

01:07:22 lorsque les choses s'emballent, je cite le président de la République,

01:07:24 pourquoi pas couper les réseaux sociaux.

01:07:27 Ce n'est pas la première fois que le rôle de ces réseaux est pointé du doigt.

01:07:29 Déjà en fin de semaine dernière, le président de la République

01:07:32 estimait qu'il jouait un rôle considérable dans les émeutes auxquelles nous faisions face.

01:07:36 Ce dont on parle, ce sont les images de violences, de dégradations, d'agressions

01:07:40 qui circulent sur ces réseaux sociaux.

01:07:42 On en voit quelques images ou tout simplement les applications

01:07:44 qui permettent aux émeutiers de s'organiser en amont,

01:07:47 notamment l'application Snapchat, vous la voyez très utilisée chez les jeunes.

01:07:51 Un débat à froid de fond, c'est-à-dire une fois que la tension sera définitivement redescendue,

01:07:57 aura lieu sur cette question, c'est ce qu'a précisé le chef de l'État.

01:08:00 Question qui divise en revanche déjà la classe politique,

01:08:03 puisque de nombreux élus ont réagi à cette proposition, à droite comme à gauche,

01:08:07 de l'échec qui est politique en expliquant que c'était une idée

01:08:10 qui pouvait s'apparenter à celle de régimes autoritaires.

01:08:13 Merci beaucoup Florian.

01:08:14 Après les dégradations provoquées par les émeutiers,

01:08:17 une question se pose, l'État doit-il continuer à subventionner les banlieues ?

01:08:22 10 milliards d'euros chaque année pour la politique de la ville, Chana.

01:08:25 Selon un sondage exclusif CSA pour CNews,

01:08:27 près d'un Français sur deux est contre le détail de ce sondage avec Sandra Tchambo.

01:08:33 Dans ce contexte d'émeute en France,

01:08:35 près d'un Français sur deux estime que l'État doit arrêter de subventionner les quartiers prioritaires.

01:08:40 D'après ce sondage CSA pour CNews, ils sont 48% à s'exprimer en ce sens.

01:08:45 C'est le signe d'une dislocation du lien social, selon Mathieu Bockcôté.

01:08:49 Le simple fait que cette question se pose aujourd'hui

01:08:52 est un symptôme parmi d'autres de la désagrégation profonde,

01:08:55 en fait la décomposition du lien social.

01:08:57 Cette question-là est inimaginable il y a quelques années,

01:09:00 elle est inimaginable il y a quelques mois.

01:09:02 Dans le détail, 55% des villes de moins de 100 000 habitants

01:09:06 sont majoritairement contre le maintien de ces subventions.

01:09:09 Dans la catégorie d'âge, les moins de 35 ans sont les plus favorables à l'arrêt des aides aux banlieues.

01:09:14 Ils sont 55% à le souhaiter, 45% contre.

01:09:18 On voit des banlieues qui ont été reconstruites à répétition,

01:09:21 on y déverse milliards sur milliards sur milliards.

01:09:24 Le commun au niveau mortel se dit, mais est-ce qu'on va se laisser entraîner dans ce piège encore très longtemps ?

01:09:29 Sommes-nous condamnés à toujours payer les dérapages des uns et des autres ?

01:09:33 Enfin, 73% des électeurs des partis politiques de droite

01:09:37 sont défavorables au maintien des subventions pour les banlieues,

01:09:40 contre 27% à gauche.

01:09:42 Voilà, et regardez ce qui s'est passé hier à Lyon.

01:09:46 Au tribunal de Lyon, des militants d'extrême gauche sont allés soutenir des casseurs.

01:09:50 Ça s'est passé pendant une audience en comparution immédiate hier.

01:09:54 L'audience a d'abord été interrompue quand un homme a exhibé un t-shirt anti-police,

01:09:58 et puis il s'en est suivi un mouvement de foule à la sortie de la salle

01:10:01 où une trentaine de militants scandaient des slogans "hostiles policiers".

01:10:05 Je vous propose de regarder ce qui s'est passé.

01:10:07 L'audience a dû être suspendue à cause de ces militants d'extrême gauche.

01:10:26 Je voulais vous montrer comment ça se passe.

01:10:29 Là, c'était à Lyon.

01:10:31 Allez, le sport avec le PSG qui pourrait annoncer aujourd'hui

01:10:34 l'arrivée de Louis Sénéry-Ké au poste d'entraîneur.

01:10:37 L'arrivée de Louis Sénéry-Ké au poste d'entraîneur du Paris Saint-Germain,

01:10:50 ça devrait être officialisé en début d'après-midi, Chana.

01:10:54 Le PSG a convié les médias en conférence de presse aujourd'hui à 14h au campus PSG de Poissy.

01:11:00 Il pourrait annoncer l'arrivée sur le banc parisien de l'ancien entraîneur du Barça

01:11:04 et sélectionneur de l'Espagne.

01:11:06 Aucune indication n'a été donnée, mais l'hypothèse de l'annonce du changement d'entraîneur est très probable

01:11:10 puisqu'hier, la direction parisienne est parvenue à un accord avec Christophe Galtier

01:11:15 pour mettre fin à son contrat.

01:11:17 C'était l'un des derniers obstacles avant d'annoncer son successeur.

01:11:21 [Musique]

01:11:24 Vous avez suivi votre programme avec la machine à café Groupes Intuition.

01:11:29 C'est Newsy, il est 7h08, faut-il bloquer les aides sociales aux familles de délinquants ?

01:11:36 On va en parler dans un instant avec Guillaume Guérin.

01:11:39 On va parler également de cette idée de référendum local.

01:11:43 Demandez aux populations d'une ville, à la population d'une ville, aux habitants d'une ville,

01:11:47 ce qu'ils veulent reconstruire.

01:11:50 Où voulez-vous que votre argent aille pour reconstruire ?

01:11:53 Une piscine détruite ou pas ? Est-ce qu'il faut utiliser l'argent ailleurs ?

01:11:57 C'est une des idées de Guillaume Guérin, on va en parler dans un instant.

01:11:59 Restez bien avec nous, à tout de suite.

01:12:01 [Musique]

01:12:04 C News, il est 7h11, merci d'être avec nous, Guillaume Guérin, dans la matinale de C News.

01:12:09 Bonjour.

01:12:10 Vous êtes président LR de Limoges Métropole et vice-président de l'Association des maires de France.

01:12:15 Vous avez des propositions à faire et vous mettez des choses en place.

01:12:19 Déjà, je voulais qu'on comprenne bien ce qui s'est passé autour de Limoges, à Limoges et autour de Limoges.

01:12:24 Quel est le bilan des dégâts à Limoges ?

01:12:27 Comme partout en France, la ville n'a pas échappé aux exactions qui ont eu lieu au cours des derniers jours.

01:12:31 Beaucoup de mobilier urbain détruit.

01:12:33 Sur la communauté urbaine, c'est un peu plus de 100 000 euros de dégâts.

01:12:36 Ça ne prend pas en compte ce qui a été détruit pour la ville en tant que commune,

01:12:41 ni les équipements de la SEM d'aménagement qui, là aussi, sont en cours de chiffrage.

01:12:46 Donc, on a subi, comme partout en France, ce que vous avez vu, ce que vous présentez depuis plusieurs jours sur votre antenne.

01:12:52 La question que tout le monde se pose, c'est qui va payer ?

01:12:55 Alors, bon, il y a une petite idée.

01:12:57 Les contribuables vont payer, bien sûr.

01:13:00 Vous vous dites, il faut poursuivre, il faut attaquer les parents de mineurs délinquants.

01:13:06 Expliquez-nous.

01:13:07 Il y a deux choses, déjà.

01:13:08 Il y a un public, ça, ça touche à l'universalité.

01:13:10 C'est le service public qui a été dégradé.

01:13:12 Donc, là, c'est aux collectivités d'essayer en justice, ou en tout cas de constituer partie civile lors des audiences.

01:13:18 Puis, il y a ce qui a été détruit sur les affaires privées, les magasins privés, les pillages auxquels vous faisiez référence tout à l'heure.

01:13:23 En ce qui concerne la collectivité, nous allons poursuivre tous les auteurs des faits qui ont été identifiés,

01:13:28 qu'il s'agisse de majeurs ou de mineurs qui ont commis ces actes-là.

01:13:32 Pourquoi les mineurs ? Parce qu'en fait, c'est presque la procédure la plus facile.

01:13:35 Les parents sont solidairement responsables des dommages causés par leurs enfants.

01:13:39 C'est l'article 1242, alinéa 4 du Code civil.

01:13:42 Et donc, nous aurons un avocat présent à chaque audience pour aller chercher pécuniairement les parents,

01:13:46 pour rembourser à la collectivité le dommage commis par leurs chers chérubins.

01:13:52 Par leurs chers chérubins.

01:13:53 Les parents vont payer à Limoges ?

01:13:55 Les parents vont payer.

01:13:56 Les parents de mineurs délinquants ?

01:13:57 Pas à Limoges plus qu'ailleurs.

01:13:58 C'est une procédure de droit classique.

01:14:00 C'est même une des procédures les plus faciles à mettre en œuvre.

01:14:02 Parce qu'encore une fois, c'est de la responsabilité des parents d'être solidaires du dommage causé par leurs enfants, d'ailleurs.

01:14:08 Beaucoup ont ça dans leur assurance habitation.

01:14:10 Donc on va aller chercher la responsabilité pécuniaire des parents.

01:14:13 Parce qu'il faut bien réparer tout cela.

01:14:15 Encore une fois, ce sont des équipements publics qui ont été détruits.

01:14:17 C'est en cela que c'est choquant.

01:14:18 Parce que quand vous voyez l'argent qui a été mis en termes de politique de la ville dans ces quartiers prioritaires,

01:14:23 et que vous voyez aujourd'hui la casse qu'il y a partout en France,

01:14:26 on peut quand même s'interroger de qui paye.

01:14:28 Et aujourd'hui, si vous deviez faire un sondage à Limoges comme ailleurs,

01:14:31 d'ailleurs auprès de la population totale de votre collectivité,

01:14:34 en leur demandant une question simple,

01:14:36 "On reconstruit ou on ne reconstruit pas ?"

01:14:38 Je ne suis pas sûr du résultat dans certaines villes.

01:14:40 Oui, oui.

01:14:41 Alors ça c'est quelque chose qui m'intéressait également.

01:14:43 C'est pour ça que je voulais vous avoir aussi.

01:14:45 Vous proposez des référendums dans les villes pour demander aux administrés,

01:14:48 enfin aux habitants, ce qu'ils veulent reconstruire et ce qu'ils ne veulent pas reconstruire.

01:14:51 Je crois surtout Romain qu'il faut être transparent avec la population.

01:14:54 C'est-à-dire qu'il faut dire ce qui a été cassé, combien ça coûte.

01:14:56 C'est de l'argent public encore une fois.

01:14:58 Ce n'est pas de l'argent qui sort de la poche des élus.

01:15:00 C'est de l'argent du contribuable.

01:15:01 Et donc leur dire clairement ce qui s'est passé.

01:15:03 Et éventuellement, en toute transparence encore une fois, poser la question,

01:15:07 est-ce que vous considérez qu'il faut continuer à remettre les sommes que l'on a mis

01:15:11 pour la reconstruction de certains équipements publics ?

01:15:14 Vous savez, chez moi, ils ont détruit des biens privés appartenant à une entreprise de TP

01:15:17 qui était en train de construire des jeux pour enfants.

01:15:19 Des jeux pour enfants.

01:15:21 C'est inconcevable, c'est bête, c'est gratuit et ça n'a surtout aucun sens.

01:15:26 Oui.

01:15:27 Ça veut dire que si la population répond non à un référendum

01:15:31 pour reconstruire la piscine dans un quartier qui a brûlé, plus de piscine.

01:15:35 Je crois qu'encore une fois, ce sont des choses sur lesquelles il ne faut pas s'interdire de poser la question.

01:15:39 Parce que, encore une fois, ce sont les deniers du contribuable

01:15:43 qui sont mobilisés dans la construction ou la reconstruction de ce type d'équipements.

01:15:47 Sur les aides sociales, vous êtes favorable ou pas à couper les aides sociales aux parents d'enfants délinquants ?

01:15:51 Sur les allocations familiales, vous savez, la position qui est la mienne a toujours été très claire,

01:15:55 comme celle de ma famille politique.

01:15:57 On est pour la suppression des aides sociales aux parents d'enfants qui commettent ce type d'exaction.

01:16:03 Mais encore une fois, le problème n'est pas plus loin que ça.

01:16:06 La question de l'excuse de minorité, le président de l'ISNARD, de l'AMF, le dit souvent.

01:16:10 Il faut revenir sur cette excuse de minorité.

01:16:12 C'est trop facile aujourd'hui de se planquer derrière la minorité,

01:16:16 de gens qui ont 16, 17 ans, pour l'exonérer de toute responsabilité.

01:16:20 Donc revenir sur cette excuse de minorité, ça nous paraît quand même absolument essentiel.

01:16:24 Il va falloir passer par un serrage de vis général.

01:16:28 Il faut faire appliquer la loi déjà, pour commencer,

01:16:30 parce qu'il y a plein de dispositifs qui existent et qui permettent de contrer les auteurs de ces violences.

01:16:35 Et puis il faut peut-être avancer, encore une fois, sur la justice des mineurs,

01:16:38 qui n'est peut-être pas conforme aujourd'hui à ce qu'on voit fleurir dans le pays depuis quelques jours.

01:16:44 Guillaume Guérin, j'ai une dernière question à vous poser.

01:16:46 Il faut porter plainte contre les auteurs d'appels aux violences sur les réseaux sociaux ?

01:16:49 Ça, c'est pareil.

01:16:50 Ça fait partie des choses que l'on regarde de très près.

01:16:52 Nous, on a missionné des gens qui surveillent justement ces réseaux sociaux,

01:16:55 parce que vous avez ceux qui sont actifs dans cette espèce de guérilla urbaine,

01:17:00 c'est-à-dire ceux qui détruisent, ceux qui cassent, ceux qui font brûler.

01:17:02 Et puis il y a tous ceux qui incitent à la haine via les réseaux sociaux.

01:17:05 Donc nous, partout où on pourra identifier des auteurs d'appels à la destruction sur notre territoire,

01:17:10 nous les poursuivrons également en justice.

01:17:13 Merci beaucoup. Merci beaucoup, Guillaume Guérin.

01:17:15 Merci d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale.

01:17:18 Président des Républicains de Limoges Métropole, vice-président de l'Association des maires de France.

01:17:22 Merci d'être venu ce matin nous voir.

01:17:26 L'économie tout de suite avec l'homique Guillaume.

01:17:28 L'homique, on commence à y voir plus clair sur les différentes dégradations commises par les émeutiers.

01:17:43 On en parlait à l'instant.

01:17:45 Le moins qu'on puisse dire, c'est que la liste des commerces touchés est tristement impressionnante.

01:17:49 Oui, on va s'intéresser là au parc privé, si on peut dire, à la partie privée sur les commerces,

01:17:54 notamment les entreprises, des dégâts.

01:17:56 Hier, quand le président du MEDEF, Geoffroy Roudbézieux, a annoncé que les dégâts des émeutes pour le commerce

01:18:00 allaient représenter un milliard d'euros, on s'est dit que c'était énorme.

01:18:04 Mais plus les jours passent, plus on constate l'étendue des dégâts, pillages et dégradations.

01:18:07 Et puis on se dit qu'en effet, la facture va être salée et sans doute douloureuse

01:18:11 pour bon nombre de commerçants, petits et grands.

01:18:13 Plusieurs chiffres ont été actualisés hier par Bercier et le cabinet d'Olivier Grégoire,

01:18:17 ministre délégué au commerce.

01:18:19 Ainsi, on apprend que plus de 1000 commerces ont été dégradés de façon très importante.

01:18:24 On avait jusqu'à présent le chiffre de 250 bureaux de tabac attaqués.

01:18:27 En réalité, il y en aurait eu au moins 436.

01:18:30 Et sur ces 436, les trois quarts ont été pillés et une cinquantaine ont été totalement détruits.

01:18:37 Il y a aussi eu 370 agences bancaires touchées, selon la Fédération des banques,

01:18:41 150 bureaux de poste.

01:18:43 Et sur ces 150, 80 doivent pour leur rester fermés en raison de destructions

01:18:47 qui sont susceptibles de mettre en danger à la fois les usagers et le personnel.

01:18:51 80 distributeurs automatiques de billets de la banque postale ont également été détruits.

01:18:56 Et dans les incendies, la poste a perdu un certain nombre de courriers et de colis.

01:19:00 Si vous attendiez une carte de mamie, ça peut ne pas être trop grave.

01:19:03 Si c'est une contravention par exemple, là ça peut être plus embêtant si elle a disparu.

01:19:07 Oui, est-ce qu'elle va revenir majorer ?

01:19:09 Il n'y a qu'une vingtaine de salles de sport qui ont été détruites.

01:19:12 Heureusement, heureusement, heureusement. Je trouve ça peu au niveau national.

01:19:16 Du côté des autres commerces...

01:19:17 Oui, vous le disiez, donc une vingtaine de salles de sport.

01:19:19 200 commerces alimentaires ont été attaqués par les émeutiers, 30 ont brûlé.

01:19:23 On parle aussi de quelques dizaines de fast-foods, des boutiques d'habillement évidemment,

01:19:27 des boutiques de sport, là c'est une soixantaine.

01:19:29 Il y a des dégâts souvent matériels assez limités.

01:19:32 En revanche, il n'y a plus de stock pour ces magasins-là.

01:19:35 Il y a également plusieurs concessions automobiles qui ont été pillées.

01:19:38 C'est souvent assez spectaculaire.

01:19:39 Également des magasins de moto, une dizaine de magasins de vélo.

01:19:43 On estime également qu'une douzaine de grandes surfaces de bricolage ont été incendiées

01:19:48 et la cible des casseurs.

01:19:50 De quelles aides vont bénéficier tous ces commerçants ?

01:19:52 Alors, il n'y aura pas de quoi qu'il en coûte, a assuré hier Bruno Le Maire,

01:19:55 mais différents gestes et aides pour les commerçants et les entreprises victimes des émeutiers.

01:20:00 Bercy annonce ainsi la possibilité d'un étalement des charges sociales et fiscales

01:20:04 pour les commerces dégradés.

01:20:06 Un étalement qui peut même aller jusqu'à une annulation pure et simple au cas par cas.

01:20:10 Et puis surtout, le gouvernement voudrait que les indemnisations se fassent rapidement

01:20:14 avec un objectif en tête, que l'activité reprenne le plus vite possible

01:20:18 histoire de ne pas ajouter une crise à la crise.

01:20:21 C'était votre programme avec Mobilier Design et Décoration.

01:20:32 Restez bien avec nous, dans un instant, l'automobile Pierre Chasseret va nous parler

01:20:36 du fléau des oreillettes portées par les cyclistes qui font du vélo avec une oreillette

01:20:41 donc ils n'entendent rien du tout autour.

01:20:43 Pierre Chasseret qui va être énervé, il sera avec nous sur ce plateau dans quelques instants.

01:20:48 A tout de suite.

01:20:51 Elle est bien là Sophie.

01:20:54 Normal, elle va regarder les chroniques auto sans se stresser avec Avatacar.

01:20:58 Les garages proches de vous.

01:21:00 C'est Newsy, il est 7h23, Pierre Chasseret est avec nous.

01:21:05 Bonjour Pierre.

01:21:06 Bonjour Romain.

01:21:07 Il n'existe aucune statistique officielle sur le nombre de cyclistes qui roulent avec une oreillette Bluetooth.

01:21:11 C'est pourtant formellement interdit par le code de la route et on en voit partout.

01:21:14 Comment frôler l'accident Romain ? C'est facile.

01:21:16 Vous prenez votre véhicule, vous roulez en ville et vous allez être confronté à ce que j'appelle le fléau.

01:21:22 C'est le cycliste qui a ses oreillettes directement greffées dans l'oreille.

01:21:26 C'est interdit.

01:21:27 C'est interdit depuis le 1er juillet 2015, un vélo est interdit de porter à l'oreille tout dispositif susceptible d'émettre un son.

01:21:33 Que ce soit des écouteurs, des oreillettes Bluetooth qui permettent de passer à un appel ou un casque audio.

01:21:39 C'est la même chose que le téléphone tenu en main.

01:21:41 C'est 135 euros.

01:21:42 L'objectif était évident.

01:21:44 Est-ce que ça viendrait à quelqu'un d'aller prendre le volant de sa voiture avec des boules qui aissent dans les oreilles ?

01:21:49 Personne.

01:21:50 C'est pourtant ce qui se pratique aujourd'hui à vélo.

01:21:53 C'est totalement fou, c'est déraisonnable et évidemment ça provoque des accidents.

01:21:58 Oui, au-delà d'être interdit, surtout extrêmement dangereux pour les cyclistes,

01:22:01 on n'a pas besoin d'aller très loin pour voir des cyclistes avec des casques ou des oreillettes.

01:22:04 Non, et d'ailleurs je ne suis pas allé très loin Romain.

01:22:06 Je vous présente un de mes préférés parce que celui-là, j'ai une caméra dans la voiture que j'ai laissé tourner,

01:22:12 j'ai l'appareil activé parce que je ne la tiens pas à la main évidemment.

01:22:15 Et puis vous voyez, non seulement il n'a pas de casque,

01:22:18 non seulement il va griller l'intégralité des feux ce cher cycliste,

01:22:22 sans aucune exception pendant toute l'avenue de Versailles que j'ai pu traverser.

01:22:27 Et puis vous voyez, il est avec ses oreillettes.

01:22:30 Alors si on continue l'image, vous allez voir que tous les feux tricolores y passent sans aucune exception.

01:22:36 Ça veut dire que sur l'intégralité des feux, vous voyez, il est au bout là, hop, pas de problème, ça passe.

01:22:41 Lui comme les autres d'ailleurs.

01:22:42 J'ai l'impression qu'au feu, c'est simple en France Romain, à part les automobilistes et les motards, personne ne s'arrête.

01:22:49 Le nombre d'accidents impliquant des cyclistes augmente.

01:22:51 Est-ce qu'il va y avoir bientôt des campagnes de verbalisation envers les cyclistes ?

01:22:54 244 cyclistes ont perdu la vie sur l'année 2022.

01:22:59 Dit comme ça, on a du mal à l'évaluer.

01:23:01 C'est 30% de plus que 2019.

01:23:03 Pourquoi j'ai pris 2019 ?

01:23:05 Eh bien, c'est l'année avant le Covid, bien évidemment.

01:23:08 Alors certaines mauvaises langues vont nous dire que c'est parce qu'il y a plus de vélos.

01:23:13 Je répondrais qu'il y a aussi de plus en plus d'automobilistes et que la mortalité, heureusement, régresse.

01:23:20 On ne peut pas accepter sur l'angle qu'il y ait davantage d'usages, qu'il y ait davantage de morts.

01:23:26 Alors je réclame une véritable étude aujourd'hui.

01:23:28 Et on va la mener, cette étude, avec l'association 40 Millions d'Automobilistes,

01:23:31 parce qu'il est inacceptable de constater qu'on a peut-être 30 à 40% des cyclistes qui, aujourd'hui,

01:23:37 roulent avec les oreilles bouchées.

01:23:40 Elle est bien, la Sophie.

01:23:45 Normal, elle a regardé les chroniques auto sans se stresser avec Avatacar.

01:23:49 Les garages proches de vous.

01:23:50 Avatacar.

01:23:51 Le temps, tout de suite.

01:23:54 Et on commence avec la météo des plages.

01:23:58 Votre programme avec Rosbey. Soins d'excellence pour sublimer vos cheveux.

01:24:02 rosbey.com

01:24:04 Place à présent à votre météo des plages où les conditions météo restent mitigées.

01:24:08 19 degrés à Deauville, 20 degrés à Grandville avec en prime le maintien d'un temps très nuageux.

01:24:12 Dans l'eau, vous aurez 15 degrés à Pérosguirec.

01:24:14 Sur la façade ouest, le temps est nuageux également.

01:24:16 21 degrés seulement à Noirmoutier ou encore au sable d'Olonne.

01:24:19 Température qui reste en dessous des normales de saison.

01:24:21 Dans l'eau, vous aurez localement 17 degrés à Quiberon.

01:24:23 Dans le sud-ouest, même type de conditions météo malgré quelques éclaircies.

01:24:26 22 degrés seulement à Arcachon ou encore à Saint-Jean-de-Luz.

01:24:29 Dans l'eau, vous aurez localement 22 degrés à Royan.

01:24:31 Autour du golfe du Lyon, la chaleur se maintient.

01:24:33 30 degrés à Palavas, 31 degrés à Valras malgré un temps assez nuageux.

01:24:37 Dans l'eau, vous aurez localement 22 degrés à Sanary.

01:24:39 Entre la côte d'Azur et la Corse, même type de conditions.

01:24:42 31 degrés à Cannes, 30 degrés à Antibes.

01:24:44 En revanche, le soleil sera bel et bien au rendez-vous du côté d'Ajaccio.

01:24:48 Votre programme avec Rosbey. Soins d'excellence pour sublimer vos cheveux.

01:24:53 rosbey.com

01:24:56 Le temps Alexandra Blanc.

01:24:58 Ah, il devait y avoir une petite publicité mais c'est pas grave.

01:25:06 On va directement retrouver Alexandra.

01:25:08 On vous retrouve encore plus vite Alexandra.

01:25:10 Voilà exactement. C'est la bonne nouvelle.

01:25:11 C'est ça la bonne nouvelle.

01:25:12 Allez, journée mitigée encore aujourd'hui.

01:25:14 Oui, journée mitigée mon cher Romain avec de nouveaux désorages.

01:25:16 Un temps assez variable finalement.

01:25:18 Il faudra vraiment attendre demain pour avoir des conditions météo de nouveau estival.

01:25:22 Ce matin, on retrouve localement quelques averses sur les régions centrales.

01:25:26 Et un temps partiellement nuageux près des Côtes de la Manche avec en prime le maintien du vent de l'Ouest.

01:25:30 Alors si vous êtes exposé au vent, le ressenti est assez désagréable.

01:25:33 Ça soufflait fort hier sur le bassin parisien.

01:25:36 Ça souffle fort ce matin entre la Côte d'Opale et la pointe du Cotentin.

01:25:40 On a un petit peu de vent également en remontant vers les frontières de l'Est.

01:25:43 Pourquoi ce vent ?

01:25:44 Et bien tout simplement parce que nous avons une tempête qui circule sur les Pays-Bas.

01:25:47 Et donc nous sommes un petit peu plus au sud.

01:25:49 Et nous sommes donc en marge de cette tempête.

01:25:52 En revanche, plus vous irez vers le sud, plus vous aurez du grand beau temps.

01:25:54 Ciel parfaitement dégagé autour de la Méditerranée.

01:25:57 Dans l'après-midi, de nouveaux désorages assez instables.

01:26:00 Principalement sur les Pyrénées, le Massif central ou encore en allant vers le Jura.

01:26:04 On retrouvera également une alternance de nuages et d'éclaircies sur les régions du Nord.

01:26:08 Avec peut-être un petit peu plus de nuages en remontant vers les Hauts-de-France.

01:26:12 Et puis toujours du grand beau temps.

01:26:13 Si vous êtes notamment à Montpellier, à Nîmes, à Marseille ou encore du côté de Nice.

01:26:17 On aura aussi de très bonnes conditions météo du côté de la Corse.

01:26:20 On salue donc nos amis Corse ce matin.

01:26:22 Les températures un peu fraîches au Nord ce matin.

01:26:25 11 degrés près des Côtes-de-la-Manche.

01:26:27 11 degrés également en Champagne.

01:26:29 Contre 20 degrés à Marseille ou encore à Nice.

01:26:31 C'est vraiment le grand écart selon les régions.

01:26:33 Et puis dans l'après-midi, les températures resteront estivales dans le sud.

01:26:36 31 à Marseille ou encore à Montpellier.

01:26:38 27 degrés à Lyon.

01:26:40 Tandis que ça reste frais sur la façade Ouest ou encore sur les régions du Nord.

01:26:43 Avec 20 à 22 degrés entre Lille et Paris.

01:26:46 Demain, amélioration des conditions météo.

01:26:48 Et puis une fin de semaine marquée par la chaleur.

01:26:50 Températures estivales attendues à partir de vendredi.

01:26:53 On aura localement 31 degrés au Nord et 30 à 35 degrés dans le Sud.

01:26:57 Donc c'est vraiment un week-end estival qui vous attend.

01:27:00 Ce sera le cas également dans le Cantal.

01:27:02 C'était votre météo avec Samsonite Proxys.

01:27:06 Légère, résistante, durable.

01:27:09 Une nouvelle génération de bagages.

01:27:11 Vous regardez la matinale de CNews.

01:27:14 Merci d'être avec nous.

01:27:15 Merci d'avoir choisi CNews pour démarrer cette journée à la une ce matin.

01:27:19 Après les violences, le calme semble revenu.

01:27:22 En Gironde, une autorisation spéciale est accordée jusqu'à la mi-juillet.

01:27:25 Pour utiliser des drones afin de maintenir l'ordre.

01:27:29 Vous allez voir.

01:27:30 Emmanuel Macron veut créer une sorte de tarif minimum pour les casseurs.

01:27:34 Dès la première connerie.

01:27:36 Pour reprendre l'expression du président de la République utilisée lundi soir devant des policiers.

01:27:39 Qu'est-ce qu'il a en tête exactement ?

01:27:41 On verra ça dans ce journal.

01:27:43 Près de 3500 gardes à vue lors des émeutes.

01:27:46 Et environ 1000 présentations à la justice.

01:27:49 Combien d'émeutiers sont en prison à l'heure qu'il est ?

01:27:52 On verra ça avec Noémie Choux.

01:27:53 A tout de suite Noémie.

01:27:54 Kylian Mbappé influence les banlieues.

01:27:59 Le capitaine des Bleus a particulièrement été écouté durant les émeutes.

01:28:02 Il a rendu hommage à Nahel et appelé au calme.

01:28:04 Et puis, plus de 21 ans après sa sortie,

01:28:07 Astérix et Obélix, Mission Cléopâtre revient dans les salles de cinéma.

01:28:12 On va en parler avec vous Chloé Ronchain.

01:28:14 Bonjour Chloé, à tout de suite.

01:28:16 Emmanuel Macron reste prudent face au début d'accalmie en France.

01:28:22 Le chef de l'État veut rester en alerte maximale,

01:28:24 notamment pendant les rassemblements des 13 et 14 juillet prochains.

01:28:28 Et certaines préfectures ont déjà pris des mesures,

01:28:30 notamment en autorisant l'utilisation de drones par les forces de l'ordre,

01:28:33 dernière en date en Gironde,

01:28:35 qui bénéficiera de cette autorisation jusqu'au 16 juillet prochain.

01:28:39 Sarah Varney.

01:28:41 Des drones pour filmer et enregistrer des images dans certains quartiers,

01:28:45 cela est enfin possible pour les forces de l'ordre.

01:28:47 Un outil supplémentaire notamment utilisé lors des émeutes,

01:28:50 qui permet d'appuyer le travail des forces de l'ordre mobilisées au sol,

01:28:54 afin de mieux s'organiser pour maintenir ou rétablir l'ordre public.

01:28:58 En plus des dispositifs de vidéoprotection urbain actuels,

01:29:01 l'utilisation des drones leur permet d'avoir une meilleure visualisation des zones à sécuriser.

01:29:06 Parmi les dernières préfectures en date à l'avoir autorisée,

01:29:10 celle de la Gironde, avec cette arrêtée du 29 juin.

01:29:13 Elle autorise l'utilisation des drones par les forces de l'ordre jusqu'au 16 juillet,

01:29:17 entre 18h et 5h du matin dans cinq communes.

01:29:20 Toute la ville n'est pas concernée par cette surveillance,

01:29:23 qui ne se focalisera que sur certains quartiers jugés problématiques,

01:29:27 comme le secteur du Grand Parc à Bordeaux.

01:29:29 En tout, cinq caméras peuvent procéder simultanément à des enregistrements.

01:29:33 D'autres communes ont également pu bénéficier d'arrêtées ponctuelles lors des émeutes,

01:29:37 qui leur autorisait l'utilisation de drones dans certains secteurs,

01:29:40 comme à Paris, en Seine-Saint-Denis ou encore à Boulogne-sur-Mer.

01:29:44 Regardez cet échange entre Emmanuel Macron et des policiers.

01:29:49 C'était lundi soir, vous montrez les images,

01:29:51 le président de la République est allé à la rencontre de policiers.

01:29:54 Le président de la République qui demande aux policiers.

01:29:56 Les gamins, ils écoutent qui alors ?

01:29:58 Réponse du policier.

01:29:59 Les dealers, Monsieur le Président, ils écoutent les dealers.

01:30:01 C'est d'ailleurs eux, les dealers, qui commencent à leur demander de se calmer.

01:30:08 Alors, je voulais qu'on creuse un petit peu.

01:30:11 Il faut dire que la présence policière dans les quartiers

01:30:13 empêche les dealers de mener à bien leur activité.

01:30:15 Alors, quel a été le rôle véritable des dealers dans le retour au calme, Chana ?

01:30:19 Eh bien, on a posé la question à Rudi Mana, porte-parole Allianz Police Sud.

01:30:22 Il était en direct avec nous à 6h45.

01:30:24 Effectivement, je pense que les trafiquants de drogue ont eu un rôle.

01:30:29 Pourquoi ils ont eu ce rôle ?

01:30:30 Parce que tout d'abord, ce sont les centres-villes qui ont été touchés,

01:30:33 des grandes villes, avec des pillages, des émeutes,

01:30:36 des destructions de tout ce qu'ils avaient sur leur passage.

01:30:39 Et ensuite, c'est venu un petit peu plus dans les quartiers sensibles.

01:30:43 C'est venu dans les quartiers difficiles.

01:30:45 Et là, je pense très clairement qu'ils ont sifflé la fin du match.

01:30:49 Tout simplement parce que dans les quartiers sensibles,

01:30:51 c'est un peu dans ces endroits-là que l'on retrouve les ventes de trafic de stup,

01:30:55 les ventes de stupéfiants.

01:30:57 Et sûrement que les gérants de ces points de vente leur ont dit

01:31:01 « Si vous créez des émeutes là, ça va amener de la police.

01:31:05 Et si la police est là tout le temps, on ne pourra plus travailler. »

01:31:07 Donc à ce moment-là, ils leur ont dit « Fin du match,

01:31:10 vous rentrez à la maison et vous arrêtez toutes vos conneries. »

01:31:13 Rudy Mana, porte-parole du syndicat de police Allianz

01:31:18 qui était en direct avec nous, il y a une heure.

01:31:20 Est-ce qu'il faut sanctionner financièrement les familles de délinquants ?

01:31:23 La question se pose évidemment.

01:31:25 Emmanuel Macron l'a évoqué lundi soir pendant sa visite dans une caserne.

01:31:29 Toujours cette même visite, caserne parisienne.

01:31:31 « Il faudrait instaurer un tarif minimum dès la première connerie. »

01:31:35 a dit Emmanuel Macron.

01:31:36 Une proposition récurrente de la droite qui indigne la gauche.

01:31:42 Les explications de Maxime Legay.

01:31:44 Le gouvernement envisage de frapper dans le portefeuille des familles des délinquants mineurs.

01:31:51 C'est une idée qui revient avec insistance du côté de l'exécutif

01:31:55 et évoquée par Elisabeth Borne au sein de l'hémicycle.

01:31:58 « Pour que toutes les atteintes, même de plus faible intensité, soient sanctionnées.

01:32:03 Ensuite, pour mettre les parents face à leurs responsabilités avec des amendes,

01:32:08 des stages de responsabilisation parentale

01:32:10 et en engageant leurs responsabilités pour soustraction à leurs obligations légales. »

01:32:15 Une proposition portée par la droite depuis de nombreuses années.

01:32:18 Le président des LR Éric Ciotti a même appelé à aller plus loin,

01:32:22 en renouant avec un texte législatif datant de 2010.

01:32:25 « Ce texte permettait d'évaluer dans les établissements scolaires,

01:32:30 de recenser les enfants qui n'allaient plus sur les bancs de l'école,

01:32:34 de mettre en place un dispositif de suivi et de sanction des parents

01:32:40 qui allait de la suspension des allocations familiales à leur suppression. »

01:32:44 En déplacement au commissariat de Nanterre,

01:32:47 le président du RN Jordan Bardella a également appelé à plus de sévérité.

01:32:52 « Je ne souhaite pas que ce soit les Français qui payent pour réparer ces dégâts.

01:32:55 Je pense qu'il faut désormais suspendre les allocations familiales

01:32:59 et les allocations sociales aux parents de mineurs récidivistes,

01:33:02 car il serait absolument inadmissible que les Français qui bossent,

01:33:05 que les Français qui se lèvent tôt soient contraints de payer les dégâts qu'ils n'ont pas commis. »

01:33:09 Un sujet brûlant pour le gouvernement.

01:33:11 À peine évoqué, il provoque déjà une levée de boucliers de la part de la gauche.

01:33:16 « Après les dégradations provoquées par les émeutiers,

01:33:20 une question se pose.

01:33:21 L'État doit-il continuer à subventionner les banlieues ?

01:33:25 Selon un sondage exclusif CSA pour CNews, près d'un Français sur deux est contre. »

01:33:29 « Et chez les plus jeunes, les moins de 35 ans, ce chiffre monte à 55%.

01:33:36 55% de non.

01:33:37 Non, on ne veut pas continuer à subventionner les banlieues.

01:33:40 55% des moins de 35 ans disent non. »

01:33:43 « Florent Tardif, ce qui est certain, c'est que les Français sont très partagés sur cette question. »

01:33:46 « Ils sont divisés, même, sur cette dernière.

01:33:48 Et dans le détail, on voit émerger un véritable clivage gauche-droite,

01:33:52 puisque 27% des sympathisants de droite, vous le voyez,

01:33:55 sont pour continuer de subventionner les banlieues,

01:33:57 contre 73% pour les sympathisants de gauche.

01:33:59 Clivage qui n'existe pas, en revanche, sur cette question au sein de la majorité,

01:34:03 puisque au sein de l'aile droite comme de l'aile gauche du parti présidentiel,

01:34:06 le constat est le même.

01:34:07 Ça suffit, assez d'argent a été dépensé ces 50 dernières années.

01:34:11 Comprenez qu'un nouveau plan banlieue ne verra pas le jour.

01:34:14 Cela aurait pu être un 15e plan banlieue en 50 ans.

01:34:18 Non, l'exécutif se concentre dans un premier temps sur la réponse judiciaire à apporter.

01:34:21 Message de fermeté répété par Éric Dupond-Moretti ces derniers jours,

01:34:25 avant d'aborder d'autres sujets, comme la question éducative, par exemple.

01:34:29 Mais la réponse qui sera apportée dans les prochains jours, prochaines semaines,

01:34:33 ne sera pas sous la forme d'un carnet de chèques romains.

01:34:36 Merci beaucoup, Florian.

01:34:37 Troisième nuit d'accalmie en France, après les émeutes de la semaine dernière.

01:34:41 Pendant ce temps, la réponse judiciaire continue d'être apportée.

01:34:45 Noémie Schultz avec nous.

01:34:46 Ce qui ressort, c'est que la justice fait preuve d'une certaine fermeté,

01:34:50 il faut le dire, face aux émeutiers.

01:34:52 Oui, depuis le début des émeutes, on rappelle les chiffres,

01:34:54 3 625 personnes placées en garde à vue, parmi elles 1 124 mineurs.

01:34:59 990 personnes ont été déférées, c'est-à-dire présentées à un magistrat,

01:35:03 et 480 ont d'ores et déjà été jugées en comparution immédiate.

01:35:07 Un chiffre qui va encore augmenter, car des audiences vont se tenir encore aujourd'hui, demain.

01:35:11 Au total, 380 personnes ont été incarcérées, y compris des primo-délinquants,

01:35:17 des gens qui n'avaient jamais eu affaire à la justice avant les faits.

01:35:20 À Montpellier, par exemple, un homme interpellé alors qu'il participait au pillage

01:35:24 d'un magasin en compagnie du fils de sa compagne âgée de 14 ans,

01:35:27 a été condamné à trois mois de prison avec mandat de dépôt,

01:35:30 ça veut dire incarcération dans la foulée de l'audience.

01:35:33 À Strasbourg, Steve, un chauffeur-livreur en CDI,

01:35:36 qui était avec sa concubine, une vendeuse sur une aire d'autoroute,

01:35:40 qui a participé au pillage, ils ont été jugés en comparution immédiate.

01:35:43 Lui avait ramassé par terre des vêtements abandonnés par un pillard,

01:35:47 il les a donnés à sa compagne, il a écopé de six mois de prison ferme,

01:35:50 mandat de dépôt, donc incarcération immédiate.

01:35:53 Johanna, elle, sa compagne, va porter un bracelet électronique pendant quatre mois.

01:35:56 C'est du recel, de prendre des objets volés, de le donner à quelqu'un ou de le vendre,

01:36:01 c'est du recel, c'est pour ça qu'ils ont été condamnés.

01:36:04 On va dire que c'est plutôt sévère, effectivement.

01:36:06 Et en ce qui concerne les mineurs, Noemi, qu'en est-il ?

01:36:09 Les mineurs ne peuvent pas être jugés en comparution immédiate,

01:36:12 mais cette sévérité s'observe également à l'encontre des mineurs.

01:36:17 En attendant les procès qui vont se tenir dans les semaines ou les mois qui viennent,

01:36:21 nombreux ont été placés sous contrôle judiciaire,

01:36:24 ils ont interdiction notamment de sortir de chez eux la nuit,

01:36:27 interdiction parfois de se rendre sur les lieux où ils ont commis leurs méfaits.

01:36:31 En cas de violation de ce contrôle judiciaire, ils prennent le risque eux aussi

01:36:35 d'être placés en centre éducatif fermé, voire en détention provisoire.

01:36:39 Merci beaucoup, Noemi.

01:36:40 À Marseille, une enquête a été ouverte après le décès d'un homme pendant une nuit d'émeute.

01:36:45 Ça s'est passé le week-end dernier.

01:36:47 Cet homme de 27 ans a probablement été touché par un tir de projectile de type flashball au niveau du thorax.

01:36:53 Pour le moment, les enquêteurs n'ont pas pu déterminer si la victime avait participé au pillage.

01:36:57 La PJ, la police judiciaire et l'IGPN, la police des polices, ont été cossaisis.

01:37:02 L'influence de Kylian Mbappé sur les banlieues et plus globalement sur la jeunesse française,

01:37:08 pendant les émeutes, le capitaine des Bleus a appelé au calme dans les rues.

01:37:11 Et selon certains, sa parole est même plus forte que celle de certains politiques.

01:37:15 On est allé vérifier ça à Bondy, la ville d'origine de Kylian Mbappé.

01:37:19 Corentin Brio.

01:37:22 Un rôle qui va au-delà du joueur de football.

01:37:25 Après la mort du jeune Nahel, Kylian Mbappé n'avait pas tardé à prendre la parole sur les réseaux sociaux pour exprimer son indignation.

01:37:32 Deux jours plus tard, le capitaine de l'équipe de France avait appelé au calme après le début des violences.

01:37:37 Depuis ce tragique événement, nous assistons à l'expression d'une colère populaire dont nous comprenons le fond,

01:37:43 mais dont nous ne pouvons cautionner la forme.

01:37:45 Dans son quartier d'origine à Bondy, où des émeutes ont eu lieu, son appel au calme peut avoir une réelle influence.

01:37:51 C'est très important le message qu'il a dit, ça peut les apaiser.

01:37:55 Parce que pour eux c'est un exemple.

01:37:57 Chez les éducateurs de la ville, on associe à Kylian Mbappé une influence qui va bien au-delà du sportif.

01:38:03 Kylian Mbappé a plus de pouvoir qu'un ministre dans sa parole, c'est parce qu'il a fait quelque chose.

01:38:07 Il a fait quelque chose qu'on a vu, qu'on a entendu, qu'on a aimé et qu'on a ressenti quelque chose.

01:38:12 Avec ses 105 millions d'abonnés sur Instagram, Kylian Mbappé est le quatrième footballeur le plus suivi de la planète.

01:38:19 Depuis le début des émeutes, près d'une centaine d'établissements scolaires ont connu des dégradations en France.

01:38:26 Jeudi dernier, au plus fort des violences, une soixantaine d'écoles ont été incendiées, vandalisées, saccagées, pillées.

01:38:32 Oui, des dégâts qui vont bouleverser le quotidien des élèves concernés,

01:38:35 puisqu'une dizaine d'établissements pourraient ne pas rouvrir à la rentrée.

01:38:39 Maxime Lavandier et Kylian Salé.

01:38:41 Un toit parti en fumée, des salles de classe calcinées,

01:38:46 sur les trois écoles municipales que compte la Verrière, Petit-Levis et Zivline,

01:38:50 deux ont été totalement détruites.

01:38:53 200 élèves se retrouvent privés de leurs écoles en cette fin d'année scolaire,

01:38:57 et peut-être même pour la rentrée.

01:38:59 La reconstruction des établissements ne sera pas achevée en septembre,

01:39:02 ce que déplore Adelaïde Lopez, adjointe au maire de la Verrière chargée de l'éducation.

01:39:07 Le quotidien va être chamboulé.

01:39:09 Ce n'est plus une école au pied du quartier, ce n'est plus une école où on peut aller à pied.

01:39:13 Ça va être des systèmes de navettes,

01:39:16 donc ça va impacter le rythme scolaire et le fonctionnement de la scolarité.

01:39:21 Les élèves ont été accueillis dans des établissements voisins.

01:39:24 Pour Valérie Pécresse, qui s'est rendue sur place pour constater les dégâts,

01:39:28 s'en prendre à des écoles est inacceptable.

01:39:30 Ces criminels imbéciles s'en sont pris, y compris à des écoles primaires, à des écoles maternelles.

01:39:36 Donc évidemment, l'objectif pour nous, c'est d'accueillir immédiatement les enfants,

01:39:41 de réconforter les parents qui étaient en pleurs.

01:39:44 La Verrière n'a pas été la seule commune ciblée.

01:39:46 En tout, 243 écoles ont été dégradées.

01:39:49 60 écoles ont été victimes de dégâts importants, comme des départs d'incendies.

01:39:54 10 d'entre elles sont totalement détruites.

01:39:56 Des dégradations qui se chiffrent actuellement à une dizaine de millions d'euros.

01:40:01 Et maintenant, il va falloir reconstruire ça, en tout cas les écoles, au minimum les écoles.

01:40:09 Oui, très bien, mais avec quels bras ? La France manque de bras.

01:40:15 On va parler avec Lomiguillot dans un instant. Restez bien avec nous sur C'est News. A tout de suite.

01:40:18 Reconstruire les bâtiments brûlés, c'est l'objectif du président de la République.

01:40:26 Les bâtiments cassés, les bâtiments pillés. Oui, mais avec quels bras ?

01:40:29 On va voir ça dans un instant avec Lomiguillot.

01:40:32 Mais tout d'abord, c'est le Point Info, Chana Lusso.

01:40:36 Vous le disiez à l'instant, Romain Emmanuel Macron annonce une loi d'urgence pour la reconstruction.

01:40:40 Objectif, accélérer un retour à la normale dans les villes touchées par les émeutes.

01:40:44 Plusieurs chantiers seront ouverts avec une priorité absolue.

01:40:48 Le chef de l'État a confirmé que des moyens exceptionnels seront mobilisés pour garantir, je cite,

01:40:53 "l'ordre durable républicain" et maintenir l'effort et la pression, notamment autour de la fête nationale.

01:40:58 Après les émeutes, l'État doit-il continuer de subventionner les banlieues ?

01:41:03 Selon un sondage exclusif, CSA pour Seigneuse prête un français sur deux et contre.

01:41:07 Et chez les plus jeunes, les moins de 35 ans, ce chiffre monte à 55%.

01:41:11 Une tendance qui se confirme chez les électeurs de droite.

01:41:14 Trois quarts d'entre eux sont pour arrêter de donner des subventions aux banlieues, contre seulement un quart à gauche.

01:41:19 Et puis la guerre en Ukraine et cette information de la nuit.

01:41:23 Volodymyr Zelensky a mis Emmanuel Macron en garde contre les provocations dangereuses auxquelles la Russie se prépare.

01:41:28 Selon le président ukrainien, les Russes seraient en train de préparer une attaque autour de la centrale nucléaire de Zaporizhia.

01:41:34 Et dans le même temps, la Russie a annoncé hier avoir abattu cinq drones ukrainiens au-dessus de Moscou.

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01:41:49 Emmanuel Macron a annoncé hier un projet de loi d'urgence pour accélérer la reconstruction après les destructions liées aux émeutes.

01:41:57 L'homique Guyot avec nous. Vous nous dites ce matin que ça ne va pas être si simple.

01:42:01 Oui Romain, il y a un angle mort dans le projet annoncé par Emmanuel Macron.

01:42:07 Parce que certes, l'Etat et les régions vont débloquer des fonds pour permettre la reconstruction.

01:42:12 Certes, Bercy fait pression sur les assureurs afin qu'ils indemnisent dès que possible les victimes de dégradations.

01:42:18 Mais la reconstruction, ce n'est pas qu'une question d'argent, c'est aussi voire surtout une question de bras.

01:42:23 Or, selon une étude publiée hier par la Dares, le service statistique du ministère du Travail et par France Stratégie,

01:42:29 on observe un important déficit de main d'oeuvre en France dans le bâtiment.

01:42:33 Il manquerait 220 000 personnes.

01:42:36 La note publiée hier ajoute qu'il ne sera pas facile de trouver cette main d'oeuvre

01:42:39 car les tensions de recrutement sont déjà particulièrement fortes dans le secteur de la construction.

01:42:44 En face, les besoins et la tâche sont immenses puisqu'il y a eu, on le rappelle,

01:42:48 1105 bâtiments incendiés ou dégradés en une semaine dont une centaine de mairies, 270 commissariats ou gendarmeries,

01:42:55 autant de banques et de bureaux de poste.

01:42:57 Ce manque de bras dans le bâtiment, il est général sur tout le territoire ?

01:43:01 Oui, avec évidemment des différences selon les régions.

01:43:03 Celle où il y a le plus de postes à pourvoir, c'est l'île de France.

01:43:06 On recherche 65 000 personnes dans le bâtiment.

01:43:09 Ensuite, vous le voyez, Auvergne-Rhône-Alpes, Nalpes, Occitanie, Paca, Nouvelle-Aquitaine,

01:43:14 avec des nombres importants de postes à pourvoir.

01:43:17 Évidemment, malheureusement, c'est aussi en Ile-de-France, là où on manque le plus de main-d'oeuvre,

01:43:21 qu'on va avoir le plus de besoins.

01:43:23 Plus d'une commune sur dix en Ile-de-France a été touchée par les émeutes et les saccages.

01:43:27 Et en tout, une centaine de bâtiments publics ont été gravement endommagés.

01:43:31 Donc ces chantiers de réparation, de reconstruction vont faire perdre du temps aux autres chantiers ?

01:43:35 Oui, évidemment, avec autant de main-d'oeuvre manquante, vous pensez bien qu'on ne va pas pouvoir tout faire en même temps.

01:43:41 Si l'urgence, c'est de réparer, et bien alors la construction de logements neufs,

01:43:45 la rénovation, notamment l'énergie, va devoir attendre.

01:43:49 Le marché de la construction neuve est déjà au ralenti en France, ça ne va pas s'arranger.

01:43:53 On risque donc d'avoir un manque de logements neufs.

01:43:56 Et puis, on va prendre du retard sur la remise aux normes des logements anciens.

01:44:00 Il y a bien évidemment une solution, celle de la facilité, faire appel à de la main-d'oeuvre étrangère,

01:44:04 même de façon temporaire, pour mener à bien les chantiers.

01:44:07 Pas sûr que ce soit la solution privilégiée par les Français, d'autant qu'on le rappelle,

01:44:11 le taux de chômage reste quand même important en France.

01:44:13 Une dernière possibilité, peut-être faire participer les casseurs aux travaux de reconstruction,

01:44:18 même si évidemment on ne s'improvise pas maçon ni couvreur,

01:44:21 mais ça pourrait être le principe du "qui casse répare" des travaux,

01:44:24 d'un véritable intérêt général pour le coup.

01:44:37 Oui, on ne devient pas électricien, couvreur d'un claquement de doigts ou plombier, évidemment.

01:44:43 Au moins aider à déblayer peut-être.

01:44:45 Oui, voilà, ils peuvent porter des pierres ou aider à déblayer, effectivement.

01:44:48 Bon, 7h50, merci d'être avec nous.

01:44:52 Restez bien sur CNews. Dans un instant, la politique avec Paul Sujit.

01:44:56 On va parler de la responsabilité des familles.

01:44:58 Quelle responsabilité pour les familles ? Le point de vue de Paul Sujit, dans un instant.

01:45:01 À tout de suite.

01:45:05 La politique avec vous, Paul Sujit. Bonjour Paul.

01:45:07 Bonjour Romain.

01:45:08 Après la semaine de violences urbaines qu'on vient de vivre,

01:45:10 Emmanuel Macron veut reprendre la main et proposer une réponse politique à la crise.

01:45:15 Parmi les solutions qu'il évoque, l'une d'elles fait évidemment beaucoup parler,

01:45:17 c'est l'idée de sanctionner financièrement les familles de délinquants.

01:45:21 Oui Romain, vous l'avez dit, Emmanuel Macron dit qu'il faudrait qu'à la première infraction,

01:45:24 on arrive à sanctionner financièrement et facilement les familles.

01:45:28 C'est ce qu'il a dit lors d'un échange avec des policiers de la BAC, la Brigade Anti-Criminalité.

01:45:32 En complétant, il faudrait que ce soit une sorte de tarif minimum dès la première connerie.

01:45:36 On retrouve là le parler franc, le parler cash d'Emmanuel Macron,

01:45:39 qui formule ses idées à voix haute, sans nécessairement avoir pour l'instant quelque chose de très précis en tête.

01:45:43 Mais ça a le mérite de relancer le débat.

01:45:45 Il avait déjà parlé dès vendredi de la responsabilité des parents, après les premières soirées d'émeute.

01:45:50 Évidemment, ça fait tilt à droite, où on ressort un certain nombre de propositions qui ont déjà été formulées,

01:45:55 notamment Éric Ciotti qui remet sur le tapis la loi qu'il avait fait voter en 2010,

01:45:59 que la gauche avait abrogée en 2013, et qui permettait notamment de suspendre un certain nombre d'aides familiales

01:46:04 en cas d'absentéisme scolaire.

01:46:06 Ici, il s'agirait d'élargir évidemment le périmètre des infractions constatées.

01:46:09 Ce n'est pas simplement la question de la présence à l'école,

01:46:11 mais ce sont tous les faits de délinquance des mineurs qui pourraient être concernés.

01:46:15 En tous les cas, on voit bien que le débat, évidemment, fait beaucoup, beaucoup parler.

01:46:20 En réalité, on peut s'en étonner parce qu'il existe déjà un certain nombre de dispositifs qui le permettent.

01:46:25 Alors, ils ne sont pas beaucoup utilisés.

01:46:26 Les parents sont déjà civilement responsables des dégâts que commettent leurs enfants,

01:46:30 mais ils peuvent aussi l'être pénalement.

01:46:32 Le juge a parfois la possibilité de reconnaître qu'il y a une carence éducative des parents,

01:46:36 mais dans les faits, c'est très peu appliqué.

01:46:38 Donc, peut-être qu'Emmanuel Macron pourrait proposer de préciser l'application de cet article du Code pénal,

01:46:42 voire d'en étendre la portée.

01:46:44 Alors, on en entend beaucoup à gauche dire que ce n'est pas vraiment la faute des parents

01:46:47 quand un mineur sombre dans la délinquance.

01:46:50 Oui, en fait, je crois qu'on pose souvent la question à l'envers, Romain.

01:46:53 On pourrait déjà se demander comment est-ce que les parents sont censés éduquer leurs enfants

01:46:57 avant de constater les défaillances ? Quel est le rôle vraiment des parents ?

01:47:00 La démocratie, c'est un régime civilisé, un régime mature qui suppose une éducation.

01:47:04 Je vous invite à lire notamment les mots à ce sujet très juste de Chantal Delsol ce matin dans Le Figaro

01:47:09 qu'il fait observer.

01:47:10 "La démocratie, dit-elle, ne tire pas sur les émeutiers.

01:47:13 Et pour cela, cette exception démocratique a été rendue possible au fil des siècles

01:47:18 par une éducation à la liberté", Chantal Delsol ajoute,

01:47:21 "Pour que la démocratie soit possible, il faut qu'une société soit habitée

01:47:24 non par des sujets immatures mais par des citoyens qui, comme disait l'écrivain Camus, s'empêchent".

01:47:29 Bon, et bien Romain, cette éducation à la liberté, elle est d'abord le fait des parents et des familles

01:47:34 qui forment de petites sociétés domestiques dans lesquelles l'enfant apprend la liberté,

01:47:37 la responsabilité qui seules permettent de devenir un jour le sujet politique d'une famille plus grande,

01:47:42 celle de la nation.

01:47:43 Donc oui, dans ce sens-là, on peut imaginer que bien sûr, c'est la responsabilité des parents

01:47:47 qui est en cause lorsque des citoyens éduqués arrivent à maturité pour prendre leur part dans la vie démocratique.

01:47:51 Donc on peut tout à fait renverser la proposition et estimer qu'il y a bien une carence dans l'éducation

01:47:55 apportée par les parents lorsque ce n'est pas le cas, ou lorsqu'on sombre dans la délinquance.

01:47:58 La délinquance, il y a toujours bien sûr de multiples causes, mais parmi elles,

01:48:01 oui, les défaillances familiales en sont une.

01:48:03 Alors il y a deux questions qui se posent. La question c'est de savoir, d'abord,

01:48:06 si ces défaillances familiales sont de la responsabilité des parents,

01:48:08 est-ce que c'est de leur faute ? Et d'autre part, si on les sanctionnait, est-ce que ça serait efficace ?

01:48:12 Ça permettrait de redire aux parents l'importance de leur rôle ?

01:48:15 Oui, et ça serait vraiment une excellente chose, je crois, mais une mesure de sanction ne suffit pas.

01:48:18 La proposition d'Emmanuel Macron est un peu hypocrite si elle est formulée toute seule.

01:48:22 Elle redit d'un côté sa confiance aux familles, c'est très important,

01:48:25 et en même temps la poétique du chef de l'État a plutôt montré aux familles l'inverse.

01:48:29 Donc il faudrait être capable de redéfendre notre modèle familial, recréer une vraie liberté éducative,

01:48:34 peut-être commencer par cesser de poursuivre tous les parents à la moindre fessée

01:48:37 ou à la moindre violence éducative ordinaire.

01:48:39 Donc plus généralement, arrêter même de leur expliquer à leur place ce qui est bon pour leurs enfants.

01:48:43 Redonnons toute la liberté aux parents.

01:48:45 Paul Sujit avec nous, merci beaucoup Paul.

01:48:47 8h15, Jordane Bardella sera l'invité de Laurence Ferrari, présidente du Rassemblement National.

01:48:51 Jordane Bardella interrogée par Laurence, 8h15 dans la matinale.

01:48:54 Allez, on va au cinéma, Shana ?

01:48:56 Oui, on va avec Chloé Ronchain du service Culture de Sinoos.fr au cinéma.

01:49:00 Et vous nous parliez d'un événement ce matin, Chloé.

01:49:03 C'est le retour de l'un des plus grands succès du cinéma français en salles.

01:49:07 C'est évidemment Astérix et Obélix, Mission Cléopâtre.

01:49:09 Oui, un film culte signé Alain Chabat.

01:49:12 Il est de retour au cinéma plus de 21 ans après sa sortie.

01:49:15 Pour l'occasion, il s'est refait une petite beauté.

01:49:18 Oui, le film sort aujourd'hui et en version remasterisée,

01:49:21 c'est-à-dire avec des couleurs plus éclatantes, un son plus puissant et de meilleure qualité.

01:49:26 Les trucages de l'époque ont eux aussi été améliorés grâce à l'intelligence artificielle.

01:49:30 En fait, toute la post-production du film a été complètement retravaillée.

01:49:33 Ce n'est pas une simple restauration.

01:49:35 Et c'est Alain Chabat lui-même qui s'est chargé de faire la promotion de sa nouvelle version.

01:49:39 En s'inspirant, vous allez voir, d'une pub pour un shampoing. Regardez.

01:49:43 Je ne retrouvais pas l'éclat digne des célèbres pyramides d'Egypte.

01:49:47 Des trucs pointus, là.

01:49:49 Mais aujourd'hui, tout a changé.

01:49:51 Grâce à Cineboost, le dernier né des laboratoires 4K.

01:49:54 Sa formule enrichie en oligo-éléments plonge au cœur de la pellicule d'origine

01:49:58 pour lui redonner tout son éclat et sa jeunesse.

01:50:02 Plus grand.

01:50:03 Parfait !

01:50:04 Plus beau.

01:50:05 Ça fait plaisir.

01:50:06 Plus fort.

01:50:07 Grâce à Cineboost et sa lotion magique, même le son est plus puissant.

01:50:11 Enveloppant.

01:50:13 Décoiffant.

01:50:15 Je suis un peu changé.

01:50:18 C'est un nouveau film.

01:50:21 En tout cas, ça donne envie d'y aller et il y a quelques surprises qui nous attendent.

01:50:25 Effectivement, le film contient plusieurs extraits en version longue et inédit.

01:50:29 Vous pourrez notamment découvrir en intégralité le célèbre monologue d'Otis,

01:50:33 le scribe incarné par Édouard Baer, qu'on voit justement à l'écran.

01:50:36 Une tirade philosophique et très drôle,

01:50:39 qui avait d'ailleurs été totalement improvisée par l'acteur à l'époque.

01:50:43 Et il y a une autre bonne nouvelle, elle concerne cette fois notre porte-monnaie.

01:50:46 Sachez que Astérix et Obélix Mission Cléopâtre ressort au tarif unique de 5 euros.

01:50:51 C'est une bonne nouvelle.

01:50:52 Ah oui, une bonne nouvelle.

01:50:53 C'est valable dans toutes les salles, partout en France,

01:50:55 et pendant toute la durée de son exploitation,

01:50:58 même après la fête du cinéma, qui se termine ce soir.

01:51:02 Merci beaucoup Chloé.

01:51:03 Je pense que Chana, même à 15 euros, vous y alliez.

01:51:05 Moi j'y vais, quoi qu'il en soit.

01:51:07 Vous êtes fan.

01:51:09 Merci beaucoup Chloé Ronchamp pour nous donner tous les bons plans culture.

01:51:14 Le cinéma, aujourd'hui, 7h59, Le Temps, Alexandra Blanc.

01:51:18 Regardez votre météo avec Samsonite Proxys.

01:51:22 Légère, résistante, durable.

01:51:25 Une nouvelle génération de bagages.

01:51:28 Ravi de vous retrouver avec des conditions météo assez variables.

01:51:31 Une nouvelle fois aujourd'hui, on aura un temps assez nuageux près des côtes de la Manche,

01:51:35 notamment entre la pointe bretonne et les régions du nord.

01:51:38 On aura néanmoins quelques petits trouées sur le bassin parisien ou encore sur la pointe bretonne.

01:51:42 Et puis dans le sud, on va retrouver un temps assez variable, assez instable,

01:51:45 avec localement quelques orages au pied des Pyrénées, sur le massif central,

01:51:49 ou encore en allant vers le Jura.

01:51:51 On retrouvera également du grand beau temps et des conditions météo qui vont rester estivales

01:51:55 autour du golfe du Lyon ou encore du côté de la Corse.

01:51:58 A noter également que le vent d'ouest soufflera encore assez fort,

01:52:01 notamment sur le nord-ouest.

01:52:03 Les températures vont rester contrastées, toujours de la chaleur dans le sud,

01:52:07 31 degrés en moyenne à Montpellier ou encore à Marseille, 27 degrés à Lyon,

01:52:11 tandis que c'est un petit peu plus frais près des côtes de la Manche

01:52:13 ou encore sur la façade ouest, avec seulement 21 degrés à La Rochelle cet après-midi

01:52:18 ou encore 22 degrés à Paris.

01:52:20 Nous serons donc là en dessous des normales de saison.

01:52:22 Demain, on va retrouver une amélioration sur les régions du nord,

01:52:25 avec le retour de l'anticyclone.

01:52:27 On aura seulement quelques petits orages entre la Gironde et les Pyrénées.

01:52:30 Côté températures, ça va tout doucement remonter, puisque la fin de semaine

01:52:33 s'annonce particulièrement chaude ce week-end.

01:52:35 Les températures resteront estivales au nord comme au sud.

01:52:40 C'était votre météo avec Samsonite Proxys.

01:52:43 Légère, résistante, durable.

01:52:46 Une nouvelle génération de bagages.

01:52:48 Il est 8h, vous regardez la matinale de CNews.

01:52:52 Merci d'être avec nous.

01:52:53 A la une ce matin, depuis les émeutes, des policiers hors service

01:52:57 ont été repérés par des individus et agressés.

01:53:00 Plusieurs cas ont été signalés.

01:53:02 Noémie Schultz est avec nous.

01:53:05 Le calme fragile est revenu après les émeutes.

01:53:08 La police a évidemment joué son rôle, mais de façon plus discrète,

01:53:12 peut-être plus sournoise, les trafiquants de drogue ont tiré les ficelles

01:53:16 en voulant sauver leur business.

01:53:19 Faut-il continuer à verser 10 milliards d'euros par an pour les banlieues

01:53:22 dans le cadre de la politique de la ville ?

01:53:24 Vous êtes 48% à répondre non dans notre sondage.

01:53:28 C'est ça pour CNews qu'on va vous détailler.

01:53:30 Depuis les émeutes, plusieurs policiers hors service

01:53:34 ont été reconnus par des individus violents.

01:53:36 Plusieurs agressions ont été signalées.

01:53:38 Les policiers étaient parfois avec leurs enfants.

01:53:40 Noémie Schultz avec nous.

01:53:42 Noémie, il y a une réelle inquiétude chez les policiers.

01:53:44 Oui, il y a eu cette très violente agression lundi à Mitrimori en Seine-et-Marne.

01:53:48 Nous en avions parlé hier.

01:53:50 Un fonctionnaire de 45 ans en poste à Bobigny,

01:53:52 qui était en voiture avec sa fille de 2 ans

01:53:54 quand il a eu une violente altercation avec un autre automobiliste

01:53:57 pour une histoire de stationnement.

01:53:59 L'altercation qui a dégénéré quand il a fait état de sa qualité de policier.

01:54:02 Il a été roué de coups par les 5 ou 6 occupants de l'autre véhicule.

01:54:06 Une enquête pour violence en réunion sur personne dépositaire de l'autorité publique a été ouverte.

01:54:11 Avant cela, à Marseille, la semaine dernière,

01:54:13 très violente agression de deux policiers en civil.

01:54:15 Là encore, ils ont été pris à partie par un groupe d'une vingtaine de jeunes.

01:54:19 Rouée de coups, traumatisme crânien pour l'un,

01:54:21 fracture au niveau de l'œil pour l'autre.

01:54:23 Ils avaient, là encore, fait état de leur qualité de policier.

01:54:26 L'enquête a été ouverte pour tentative de meurtre.

01:54:28 Et puis, lundi, dimanche, pardon, autre exemple,

01:54:31 une policière qui était hors service,

01:54:33 qui roulait dans sa voiture avec ses deux enfants

01:54:36 et qui a été prise en chasse par une autre voiture.

01:54:39 Un homme qui lui a dit "je séctuais de la police".

01:54:41 Elle a réussi à prendre la fuite.

01:54:43 Même s'il n'y a pas eu d'agression physique,

01:54:45 cette femme est extrêmement choquée.

01:54:47 Nous avons pu nous entretenir avec elle.

01:54:48 Je ne me sens plus en sécurité.

01:54:50 Elle ne sort plus de chez elle.

01:54:51 Elle est barricadée après cette forme de menace, en tout cas d'intimidation.

01:54:56 Merci beaucoup Noemi.

01:54:58 Quelle est l'influence des dealers sur les jeunes émeutiers ?

01:55:01 Regardez cet échange entre un policier et Emmanuel Macron.

01:55:05 C'était en début de semaine, lundi soir,

01:55:07 quand Emmanuel Macron est allé à la rencontre des policiers pour les soutenir.

01:55:10 "Les gamins, ils écoutent qui alors ?"

01:55:12 demande le président de la République.

01:55:13 Réponse du policier.

01:55:14 "Les dealers, monsieur le président,

01:55:16 les gamins, comme dit le président,

01:55:18 écoutent les dealers.

01:55:20 C'est d'ailleurs eux qui commencent à demander aux casseurs de se calmer.

01:55:24 C'est un échange de lundi soir.

01:55:26 C'est sûr que la présence policière dans les quartiers

01:55:28 empêche les dealers de mener à bien leur activité.

01:55:31 Ce matin, on se demande quel rôle a joué le trafic de drogue

01:55:34 dans l'apaisement de ces derniers jours.

01:55:36 Voici avec Mathilde Couvillère-Flornois.

01:55:38 Pour préserver leur trafic,

01:55:40 les dealers auraient-ils joué un rôle dans l'accalmie de ces derniers jours ?

01:55:44 On a des échos comme quoi dans certaines cités,

01:55:46 il y a des hôlas qui sont mis pour arrêter ces émeutes

01:55:50 et pour que le trafic puisse reprendre de plus belle.

01:55:52 En effet, à cause des émeutes,

01:55:54 la présence accrue des policiers dans les cités

01:55:56 empêche les trafiquants d'exercer leurs ventes illégales.

01:55:59 Ça pose un problème au niveau des trafiquants,

01:56:01 mais aussi au niveau des personnes qui se droguent.

01:56:04 Parce que forcément, quand vous avez des émeutes,

01:56:06 ça veut dire que tout est brûlé.

01:56:08 Vous avez une présence policière avec 45 000 policiers et gendarmes

01:56:12 qui est accrue.

01:56:13 On sait que les émeutes se passent généralement dans les cités.

01:56:15 Donc forcément, les clients ne peuvent plus y accéder.

01:56:17 Les trafics de stupéfiants reposent sur un système pyramidal.

01:56:21 Les trafiquants ont la main mise sur les dealers

01:56:23 et pendant les émeutes, ces règles restent inchangées.

01:56:26 C'est soit un peu en jouant au rôle de grand frère,

01:56:28 soit aller jusqu'à la menace en disant maintenant c'est stop.

01:56:31 Voilà, vous arrêtez vos conneries.

01:56:34 Nous, on a besoin de travailler.

01:56:36 L'an dernier, plus de 150 tonnes de produits stupéfiants

01:56:39 ont été saisies.

01:56:41 Voilà, on a les tout derniers chiffres de la nuit.

01:56:43 Il y a eu 16 interpellations au niveau national.

01:56:47 116 feux de poubelle et 78 véhicules incendiés.

01:56:52 Tout de même, c'est beaucoup moins qu'au maximum des émeutes.

01:56:57 Bien sûr, mais encore 116 feux de poubelle et 78 véhicules incendiés.

01:57:01 16 interpellations.

01:57:03 300 kilos de mortiers d'artifices saisis à Paris, Chana.

01:57:06 Oui, ils ont été découverts dans le coffre d'un véhicule

01:57:08 porte de clignotant en course.

01:57:09 C'est dans le 18e arrondissement de la capitale.

01:57:12 La préfecture de police précise que 3 personnes ont été interpellées

01:57:15 et que les contrôles continuent.

01:57:17 Et puis j'en profite pour vous rappeler que ces artifices

01:57:19 sont illégaux à la vente.

01:57:20 Florian Tardif, le président de la République, en cas de nouvelles émeutes,

01:57:24 ce que personne ne souhaite évidemment, propose une solution drastique.

01:57:27 Couper tout simplement les réseaux sociaux.

01:57:29 Oui, c'est une idée qu'il a formulée hier face aux maires qu'il recevait à l'Elysée.

01:57:33 Lorsque les choses s'emballent, je le cite, pourquoi pas couper les réseaux sociaux.

01:57:37 Ce n'est pas la première fois que le président de la République

01:57:40 s'attaque au rôle des réseaux sociaux.

01:57:42 Il a pointé du doigt leur rôle déjà en fin de semaine dernière,

01:57:45 en estimant qu'ils jouaient un rôle considérable

01:57:47 dans les émeutes auxquelles nous étions confrontés.

01:57:49 Ce dont on parle, ce sont ces images que nous diffusons actuellement à l'écran,

01:57:53 violentes de dégradation ou d'agression,

01:57:55 qui ont circulé, elles, sur les réseaux sociaux,

01:57:57 ou tout simplement les applications qui permettent aux émeutiers

01:58:01 de s'organiser en amont des dégradations,

01:58:03 notamment l'application Snapchat qui est très utilisée chez les jeunes.

01:58:07 Alors un débat à froid, après que ces tensions soient définitivement redescendues,

01:58:13 aura lieu sur cette question, c'est ce qu'a précisé le chef de l'État,

01:58:16 question qui divise en revanche d'ores et déjà la classe politique,

01:58:19 puisque de nombreux élus à droite comme à gauche de l'échec qui est politique

01:58:23 ont d'ores et déjà estimé qu'il s'agissait plutôt d'une idée

01:58:27 qui pouvait s'apparenter à celle de régime autoritaire.

01:58:30 Merci beaucoup Florian Tardif.

01:58:32 Après les dégradations provoquées par les émeutiers,

01:58:34 une question se pose, l'État doit-il continuer à verser de l'argent aux banlieues ?

01:58:39 10 milliards d'euros chaque année, uniquement dans le cadre du plan ville,

01:58:43 la politique de la ville.

01:58:45 Selon un sondage exclusif CSA pour CNews, près d'un Français sur deux

01:58:49 est contre le détail de ce sondage avec Sandra Tchambot.

01:58:52 Dans ce contexte d'émeute en France, près d'un Français sur deux

01:58:57 estime que l'État doit arrêter de subventionner les quartiers prioritaires.

01:59:01 D'après ce sondage CSA pour CNews, ils sont 48% à s'exprimer en ce sens.

01:59:06 C'est le signe d'une dislocation du lien social selon Mathieu Boccoté.

01:59:10 Le simple fait que cette question se pose aujourd'hui

01:59:13 est un symptôme parmi d'autres de la désagrégation profonde,

01:59:16 en fait la décomposition du lien social.

01:59:18 Cette question-là est inimaginable il y a quelques années,

01:59:21 elle est inimaginable il y a quelques mois.

01:59:23 Dans le détail, 55% des villes de moins de 100 000 habitants

01:59:27 sont majoritairement contre le maintien de ces subventions.

01:59:30 Dans la catégorie d'âge, les moins de 35 ans sont les plus favorables

01:59:33 à l'arrêt des aides aux banlieues.

01:59:35 Ils sont 55% à le souhaiter, 45% contre.

01:59:39 On voit des banlieues qui ont été reconstruites à répétition.

01:59:42 On y déverse milliard sur milliard sur milliard.

01:59:45 Le commun des mortels se dit, mais est-ce qu'on va se laisser entraîner

01:59:47 dans ce piège encore très longtemps ?

01:59:49 Sommes-nous condamnés à toujours payer les dérapages des uns et des autres ?

01:59:54 Enfin, 73% des électeurs des partis politiques de droite

01:59:57 sont défavorables au maintien des subventions pour les banlieues,

02:00:00 contre 27% à gauche.

02:00:03 On va aller à Nantes à présent.

02:00:05 Nantes où une librairie catholique a été saccagée.

02:00:07 Ça s'est passé le week-end dernier, vendredi dernier,

02:00:09 en marge d'une nuit d'émeute.

02:00:11 La vitrine a été complètement brisée à coup de barrières métalliques.

02:00:14 Oui, la librairie restera fermée pendant 15 jours.

02:00:17 Le gérant de l'établissement a décidé de porter plainte

02:00:19 et a accepté de témoigner ce matin sur CNews.

02:00:21 Adrien Spiteri.

02:00:23 Barrière à la main, plusieurs individus vêtus de noir

02:00:28 attaquent cette librairie catholique vendredi dernier.

02:00:31 Filmée, la scène se déroule dans le centre-ville de Nantes,

02:00:35 en marge d'un rassemblement non autorisé pour Naël.

02:00:38 Le gérant se trouvait à l'intérieur lorsque son magasin a été pris pour cible.

02:00:44 J'ai entendu un premier pet et puis ensuite un "ramedam pas possible".

02:00:50 Je n'ai pas trop compris sur le moment ce qui m'est arrivé.

02:00:53 Je pensais que c'était dans le cadre des pillages et autres.

02:00:56 C'est après que j'ai compris que c'était vraiment que la librairie était ciblée.

02:01:01 Au moment de l'assaut, il entend des assaillants crier.

02:01:04 Pour certains, la librairie serait fasciste.

02:01:07 Sur les réseaux sociaux, le mouvement d'extrême-gauche contre-attaque

02:01:11 va même plus loin et l'accuse de détenir des insignes nazis.

02:01:15 Des accusations diffamatoires selon Denis.

02:01:18 On ne compte pas en rester là parce que quand on voit des gens appeler

02:01:22 à revenir casser ou à avancer des arguments qui sont absolument mensongers,

02:01:29 c'est grave.

02:01:31 La librairie, déjà prise pour cible dans le passé,

02:01:34 restera fermée pendant 15 jours.

02:01:37 Le gérant a décidé de porter plainte.

02:01:40 C'est Newsy, les 8h09.

02:01:42 Merci d'être avec nous.

02:01:44 Dans un instant, Laurence Ferrari reçoit Jordan Bardella,

02:01:46 président du Rassemblement National.

02:01:48 A tout de suite.

02:01:50 C'est Newsy, les 8h15.

02:01:54 Bienvenue à tous.

02:01:55 Merci d'être avec nous.

02:01:56 Dans un instant, Laurence Ferrari, vous recevrez Jordan Bardella,

02:01:59 le président du Rassemblement National.

02:02:01 Tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité ce matin avec vous.

02:02:04 Chana Lusto.

02:02:05 Nouvelle réunion de suivi à l'Elysée aujourd'hui après les émeutes.

02:02:10 Il s'agit de faire un nouveau point de situation avec les ministres concernés.

02:02:14 Si le pic des violences semble être passé, l'exécutif reste très prudent.

02:02:18 Emmanuel Macron veut rester en alerte maximale,

02:02:20 notamment pendant les rassemblements des 13 et 14 juillet prochains.

02:02:24 Et puis à Marseille, une enquête a été ouverte après le décès d'un homme

02:02:28 pendant une nuit d'émeute.

02:02:29 - Il s'est passé le week-end dernier.

02:02:31 Cet homme de 27 ans a probablement été touché par un tir de projectile

02:02:34 de type flashball au niveau du thorax.

02:02:36 Pour le moment, les enquêteurs n'ont pas pu déterminer

02:02:39 si la victime avait participé au pillage.

02:02:41 La police judiciaire et l'IGPN ont été saisis.

02:02:44 - Laurence, vous recevez ce matin Jordan Bardella.

02:02:48 - Bonjour Jordan Bardella.

02:02:49 - Bonjour.

02:02:50 - Bienvenue dans la matinale de CNews.

02:02:51 La facture des dégâts se montre 1 milliard d'euros après 6 nuits d'émeute.

02:02:56 Qui va payer ?

02:02:57 Le contribuable, le plan Macron.

02:02:59 Le président Macron a annoncé une loi d'urgence de reconstruction.

02:03:03 Encore une fois, le message est simple.

02:03:05 Casser, c'est l'État qui va payer.

02:03:07 - Le sentiment que donne le gouvernement, c'est qu'il y a une prime à l'émeute.

02:03:11 Il y a des émeutes, des gens qui cassent.

02:03:14 Le contribuable français va devoir déverser des dizaines de millions d'euros,

02:03:18 si ce n'est plus, pour éponger les dégâts.

02:03:21 Je n'accepte pas l'idée que les Français qui se lèvent tôt,

02:03:24 les Français qui travaillent dur,

02:03:25 et plus généralement la classe moyenne qui supporte aujourd'hui

02:03:27 l'intégralité de l'effort dans notre société,

02:03:31 soient contraintes de payer davantage.

02:03:33 Nous nous souhaitons que les aides sociales

02:03:35 et les allocations familiales aux parents de mineurs récidivistes

02:03:38 soient supprimées, soient retirées.

02:03:40 Je pense que c'est un principe non seulement de bon sens,

02:03:42 mais un principe de justice.

02:03:44 Les casseurs doivent payer.

02:03:46 Il faut appliquer le principe du casseur-payeur.

02:03:48 Tu casses, tu payes.

02:03:50 Et si tu ne peux pas payer, c'est tes parents qui payent.

02:03:52 - On va y revenir dans un instant.

02:03:53 Mais l'idée c'est, est-ce qu'il faut un énième plan banlieue ?

02:03:55 Est-ce qu'il faut réinjecter de l'argent dans les banlieues ?

02:03:58 On a un sondage CNews qui dit que 48% des Français

02:04:03 ne veulent plus que l'on subventionne les banlieues.

02:04:05 - Ecoutez, 48% des Français sont lucides.

02:04:07 Et probablement ils ont regardé l'histoire politique

02:04:09 des 30 dernières années.

02:04:10 Depuis 30 ans, on a déversé 90 milliards d'euros dans ces banlieues

02:04:14 au titre de la politique de la ville.

02:04:16 En moyenne, j'ai regardé une fois tous les 3 ans,

02:04:19 un plan de sauvetage pour les banlieues

02:04:22 qui, d'après un rapport de la Cour des comptes en 2012,

02:04:25 est devenu un tonneau d'aide à naïf.

02:04:26 C'est-à-dire que c'est un puissant fonds.

02:04:28 On investit de l'argent dans des quartiers.

02:04:31 Les quartiers dans lesquels nous avons mis le plus d'argent public.

02:04:34 On a tout donné à ces quartiers.

02:04:36 Les écoles, les médiathèques, les bibliothèques,

02:04:38 les rénovations d'immeubles sont aujourd'hui

02:04:40 les territoires les plus criminogènes de France.

02:04:42 Pourquoi ? Parce que le problème dans ces quartiers,

02:04:44 ce n'est pas un problème économique.

02:04:46 Ce n'est pas un problème d'abord social.

02:04:48 C'est un problème qui est d'abord culturel, parfois cultuel.

02:04:51 C'est un problème d'ordre républicain.

02:04:53 Et l'essentiel du problème est aujourd'hui

02:04:56 que nous avons à l'âge adulte une génération

02:04:59 qui ne se sent pas appartenir à la France,

02:05:01 qui ne se sent pas appartenir à la République française

02:05:03 et qui combat tout ce que nous représentons.

02:05:05 Alors qu'est-ce que vous proposez pour retisser ce lien-là ?

02:05:08 Parce que ces jeunes, vous le dites, sont français

02:05:10 et vivent dans des quartiers en France

02:05:12 et ne se sentent pas français.

02:05:13 D'abord, j'ai entendu le ministre de l'Intérieur dire

02:05:17 que seulement 10 % des émeutiers sont étrangers.

02:05:21 Donc il faut évidemment expulser ces personnes-là

02:05:24 parce qu'on n'a aucune raison valable

02:05:26 pour accueillir sur le territoire français

02:05:28 des gens qui viennent pour casser et se comporter

02:05:30 comme des prédateurs dans les rues du pays.

02:05:32 Et deuxièmement, il dit qu'ils sont français.

02:05:34 Mais c'est bien ça le sujet, c'est bien ça le débat de fond.

02:05:37 C'est que nous avons une génération qui n'est pas la première,

02:05:40 qui est la 3/4e génération issue de l'immigration,

02:05:42 qui exprime et n'aura jamais eu l'occasion

02:05:45 d'exprimer une haine à l'égard de la République française.

02:05:47 Donc il faut revoir l'ensemble de notre politique d'immigration

02:05:50 et surtout réviser les critères d'acquisition

02:05:52 de la nationalité française.

02:05:53 Premièrement, un moratoire sur l'immigration.

02:05:55 Deuxièmement, on supprime le droit du sol.

02:05:57 Et troisièmement, on rend beaucoup plus difficile

02:06:00 l'acquisition de la nationalité française

02:06:01 pour la génération qui est sur place.

02:06:03 Qu'est-ce que vous proposez ?

02:06:04 Est-ce qu'il y a un projet de société à mettre en place ?

02:06:06 Le service militaire ?

02:06:07 Je pense qu'il faut faire un grand reset.

02:06:09 Je pense qu'il faut tout repenser dans notre société

02:06:12 et tout refonder sur la valeur de l'autorité.

02:06:15 Il faut rétablir l'autorité à l'école.

02:06:17 Il faut rétablir l'autorité dans la rue.

02:06:19 Il faut rétablir l'autorité dans la politique pénale.

02:06:22 Nous avons un problème aujourd'hui avec des mineurs.

02:06:24 Une grande partie de ceux qui ont cassé sont des mineurs.

02:06:27 Je pense qu'il faut des centres éducatifs

02:06:28 fermés pour les mineurs.

02:06:30 Il en faut quoi ? 100 ? 200 ?

02:06:32 Il en faut beaucoup plus.

02:06:33 Supprimer l'excuse de minorité,

02:06:36 parce que bien souvent cette excuse de minorité

02:06:38 est utilisée par les trafiquants de drogue

02:06:40 pour exposer des mineurs sachant qu'ils ne risquent rien.

02:06:42 Et je pense qu'il faut des centres de redressement fermés,

02:06:45 encadrés par des militaires,

02:06:47 pour les cas les plus récalcitrants.

02:06:49 Quand à 14-15 ans, on est capable de tirer au mortier

02:06:52 sur des fonctionnaires de police ou qu'on veut tuer du flic,

02:06:55 il faut derrière des centres de redressement fermés

02:06:57 qui puissent être encadrés par l'armée.

02:06:59 C'est une proposition qu'avait faite le président Sarkozy à l'époque.

02:07:01 Ségolène Royal avait également formulé cette proposition.

02:07:04 Et je pense que nous pourrions ouvrir le débat en ce sens.

02:07:06 J'entends, Jordane Bardel,

02:07:07 avoir parlé du volet répressif.

02:07:09 Il est important, il est majeur.

02:07:11 Après, qu'est-ce qu'on peut faire pour refaire France,

02:07:13 encore une fois, pour faire réadhérer ces jeunes à la République ?

02:07:17 Est-ce que le service militaire,

02:07:19 le retour du service militaire,

02:07:21 qui est un argument brandi par certains,

02:07:23 est une option que vous enjouez au Rassemblement national ?

02:07:25 Moi, j'y suis favorable.

02:07:27 Mais nos armées, aujourd'hui, nous le disent,

02:07:30 elles n'ont pas, il faut être pragmatique,

02:07:32 en l'état actuel des choses,

02:07:33 les moyens d'organiser le service militaire.

02:07:35 Il y a une loi de programmation militaire qui a été mise en place,

02:07:37 qui rehausse les moyens en partie,

02:07:39 même si on aurait pu aller plus loin, les moyens de l'armée.

02:07:41 Nous avons voté, et nous voterons sur les lectures suivantes,

02:07:44 ce texte de loi à l'Assemblée.

02:07:46 Mais d'une manière plus générale,

02:07:48 le problème en France, c'est qu'on ne s'aime pas assez.

02:07:50 Et c'est que l'école de la République française

02:07:53 n'enseigne plus les fondamentaux de notre langue,

02:07:55 les fondamentaux de notre histoire.

02:07:57 Elle n'enseigne plus le patriotisme et l'amour de l'histoire de France.

02:08:00 Donc, tout commence par l'école.

02:08:02 Et je pense que c'est de l'école qu'il faut reconstruire

02:08:04 un véritable projet de société.

02:08:06 Tant qu'on n'arrête pas l'immigration,

02:08:08 tant qu'on ne remet pas de l'ordre dans notre politique sécuritaire,

02:08:10 dans notre politique judiciaire,

02:08:12 qu'on n'oppose pas à tous ceux qui veulent défier la République française

02:08:14 une politique pénale qui soit beaucoup plus ferme

02:08:16 et beaucoup plus efficace, alors on n'arrivera à rien.

02:08:18 Et encore une fois, les Français qui bossent

02:08:20 ont le sentiment qu'ils assistent

02:08:22 à une très grande partie de ces quartiers.

02:08:24 Et ça, ça n'est plus possible.

02:08:26 Et je veux dire également que les premières victimes

02:08:28 de ce grand désordre, de ces zones de non-droit,

02:08:30 ce sont les populations elles-mêmes

02:08:32 qui habitent dans ces quartiers

02:08:34 l'insécurité et les méfaits

02:08:36 des trafics de drogue.

02:08:38 Et qui font assumer la rétidence.

02:08:40 Et encore une fois, on a eu la main qui tremble en matière pénale.

02:08:42 Donc il faut rétablir des peines planchers,

02:08:44 créer de nouvelles places de prison,

02:08:46 expulser les délinquants et criminels étrangers,

02:08:48 mettre fin aux remises automatiques de peine,

02:08:50 et encore une fois, responsabiliser les parents.

02:08:52 Qu'est-ce qu'on fait à 13-14 ans

02:08:54 quand on est dehors dans les rues

02:08:56 à 22 ou 23 heures le soir

02:08:58 pendant que ça pète, face aux forces de l'ordre.

02:09:00 Donc il faut responsabiliser les parents.

02:09:02 Et je pense que les parents qui font preuve

02:09:04 de carence éducative manifestent,

02:09:06 c'est prévu par le code pénal, c'est l'article 227-17,

02:09:08 doivent être judiciarisés.

02:09:10 Parce qu'on a été beaucoup trop tolérants.

02:09:12 Il faut arrêter avec la culture de l'excuse

02:09:14 dans notre société, qui est la racine probablement

02:09:16 de ce que nous vivons dans les banlieues aujourd'hui.

02:09:18 - Eric Dupond-Moretti, le garde des Sceaux, a d'ailleurs envoyé

02:09:20 une circulaire au parquet pour rappeler justement

02:09:22 qu'à chaque fois que les parents sont en capacité

02:09:24 d'exercer l'autorité parentale et qu'ils ne le font pas,

02:09:26 il y a une responsabilité pénale avec des peines encourues,

02:09:28 deux ans de prison, 30 000 euros d'amende.

02:09:30 C'est exactement ce que vous nous dites.

02:09:32 - Bien sûr, mais tout ça arrive très tard.

02:09:34 Depuis 2017, et même avant,

02:09:36 puisque Emmanuel Macron a été ministre de l'économie

02:09:38 et secrétaire général adjoint de l'Elysée,

02:09:40 donc il est au pouvoir depuis plusieurs années

02:09:42 dans notre pays, au moins une dizaine d'années.

02:09:44 Quand on a conduit une politique d'immigration

02:09:46 complètement folle, quand on a continué

02:09:48 d'accueillir des centaines de milliers de personnes

02:09:50 chacune dans notre pays, alors même que M.Colomb,

02:09:52 qui a été le premier ministre de l'intérieur d'Emmanuel Macron,

02:09:54 a indiqué que dans beaucoup de territoires,

02:09:56 on ne vivait plus... En 2018, côte à côte,

02:09:58 mais face à face, quand il fête

02:10:00 ces alertes, absolument rien.

02:10:02 Ils ont continué de désarmer la police,

02:10:04 ils ont continué de désarmer

02:10:06 notre politique pénale, donc il faut

02:10:08 aujourd'hui un sursaut qui soit sécuritaire,

02:10:10 judiciaire et un sursaut national

02:10:12 pour redonner la fierté

02:10:14 d'être français et pour redonner et retransmettre

02:10:16 l'amour de la France. Est-ce qu'il y a

02:10:18 une génération de perdus ? Probablement

02:10:20 qu'il y a une génération de perdus, mais tout l'enjeu

02:10:22 aujourd'hui est de ne pas perdre la suivante.

02:10:24 Mais il faudra faire avec cette génération-là,

02:10:26 puisque c'est celle qui a 13, 14, 15, 16, 17 ans.

02:10:28 Eh bien, si cette génération-là

02:10:30 souhaite casser ou tirer sur

02:10:32 des policiers avec des cocktails Molotov ou des mortiers,

02:10:34 eh bien cette génération

02:10:36 sera judiciarisée et elle subira

02:10:38 les frais d'une politique pénale qui doit être

02:10:40 ferme, efficace. Vous touchez à un

02:10:42 policier, vous touchez à un maire,

02:10:44 vous touchez à un enseignant, vous touchez à un

02:10:46 serviteur de l'État, vous vous exposez quasi

02:10:48 automatiquement à des peines de prison ferme.

02:10:50 Et croyez-moi que la dissuasion, ça fonctionne.

02:10:52 Vous avez parlé de la culture de l'excuse.

02:10:54 Hier, Élisabeth Borne, à l'Assemblée, a désigné la France insoumise

02:10:56 et Jean-Luc Mélenchon comme étant

02:10:58 sortis du champ républicain.

02:11:00 Est-ce que vous dites que la Première Ministre a raison ?

02:11:02 Ils sont non seulement sortis du champ

02:11:04 républicain, mais ils sont rentrés dans le champ

02:11:06 de tout ce qui combat la France.

02:11:08 Ils sont rentrés dans le champ des délinquants, des criminels,

02:11:10 des émeutiers, des trafiquants de drogue,

02:11:12 des communautaristes. La gauche s'est

02:11:14 faite depuis maintenant une semaine

02:11:16 la caution de l'ensemble des casseurs.

02:11:18 Moi, j'ai entendu des députés de la France insoumise...

02:11:20 Vous dites que la gauche, c'est la France insoumise ?

02:11:22 Ou la NUPS ? Parce que la NUPS s'est désolidarisée.

02:11:24 Fabien Roussel, par exemple.

02:11:26 Bravo à M. Roussel qui a au moins eu le courage

02:11:28 de dénoncer les attitudes

02:11:30 de chef de gang de M. Mélenchon.

02:11:32 C'est une attitude respectable et responsable

02:11:34 qu'il faut souligner. Mais,

02:11:36 encore une fois, Jean-Luc Mélenchon porte une responsabilité

02:11:38 très lourde dans ce qui s'est passé.

02:11:40 Quand on entend des députés de la France insoumise, j'ai entendu

02:11:42 M. Giraud indiquer que...

02:11:44 Giraud, pardon. Indiquer que

02:11:46 la fin justifiait

02:11:48 les moyens. C'est Mme Alma-Dufour qui l'avait dit.

02:11:50 M. Giraud avait dit qu'il n'appelait pas

02:11:52 au calme. Quand on a

02:11:54 incité au désordre,

02:11:56 on a une responsabilité très lourde. Et je vais vous dire, c'est d'autant plus

02:11:58 impardonnable quand on est de gauche,

02:12:00 quand on laisse brûler des écoles. Il y a 210 écoles

02:12:02 qui ont été brûlées. L'école, c'est le lieu du savoir.

02:12:04 C'est le lieu de l'excellence républicaine.

02:12:06 C'est le lieu où les classes populaires et les

02:12:08 Français les plus pauvres peuvent, à égalité avec

02:12:10 tous les autres, avoir accès au savoir

02:12:12 et avoir accès à la méritocratie républicaine.

02:12:14 Donc ce qu'a fait M. Mélenchon est impardonnable.

02:12:16 M. Mélenchon s'est comporté comme un

02:12:18 chef de gang et très franchement,

02:12:20 je n'aimerais pas être un électeur de gauche aujourd'hui

02:12:22 en 2023, auquel cas

02:12:24 les électeurs de gauche qui se

02:12:26 sentent pleinement attachés à la République

02:12:28 et à l'ordre républicain sont parfaitement

02:12:30 disposés à venir travailler avec nous parce que

02:12:32 vous me posez... Vous leur tendez la main. Mais je tends la main

02:12:34 à tous les Français qui sont attachés au retour de l'ordre républicain,

02:12:36 qui veulent le retour du patriotisme

02:12:38 à l'école et à tous les Français qui,

02:12:40 d'une manière plus large, veulent à nos côtés

02:12:42 recoudre la France, rassembler l'ensemble

02:12:44 des Français pour recréer

02:12:46 les bases d'un projet de redressement national.

02:12:48 Nous avons des mesures qui sont des mesures

02:12:50 de bon sens, qui sont très largement partagées

02:12:52 par les Français et je crois que

02:12:54 en tout cas j'espère que nous serons capacités de le mettre en oeuvre

02:12:56 dans les prochaines années. Les policiers sont agressés

02:12:58 en permanence, ils viennent de vivre

02:13:00 une semaine d'enfer. L'un d'entre eux

02:13:02 a dit que c'était absolument un calvaire ce qu'ils

02:13:04 ont vécu. Le calme est revenu temporairement.

02:13:06 Il y a une alerte maximum sur les 13 et

02:13:08 14 juillet, ainsi que l'a dit le

02:13:10 président de la République, le problème c'est qu'ils sont aussi

02:13:12 suivis dans leur vie privée. Leurs familles,

02:13:14 leurs femmes sont parfois suivies

02:13:16 et menacées. Qu'est-ce qu'on peut faire

02:13:18 pour mieux protéger ceux qui nous protègent ?

02:13:20 La fermeté pénale, Madame.

02:13:24 La fermeté pénale. L'atteinte

02:13:26 à l'intégrité physique. D'autant

02:13:28 plus lorsqu'elle touche à un policier, doit retrouver

02:13:30 un caractère sacré dans notre société.

02:13:32 Ça doit redevenir une valeur,

02:13:34 un principe non négligeable.

02:13:36 Vous touchez à un représentant des forces de l'ordre,

02:13:38 vous vous exposez quasi

02:13:40 automatiquement à une peine de prison ferme.

02:13:42 J'étais hier au commissariat de Nanterre

02:13:44 pour aller rencontrer les forces de l'ordre qui

02:13:46 ont été parmi les premières

02:13:48 en ligne de front depuis le début

02:13:50 de ces émeutes. Les policiers se sentent aujourd'hui

02:13:52 abandonnés. Les policiers ont le sentiment

02:13:54 que la hiérarchie, que le pouvoir politique

02:13:56 ne soutient pas sa police. Et ils

02:13:58 ont raison quand on a un président de la République

02:14:00 qui, dès les premières heures,

02:14:02 tombe dans le déshonneur en

02:14:04 jetant le discrédit sur l'intégralité

02:14:06 de l'autorité policière. Avant même,

02:14:08 avant même que l'IGPN rende ses conclusions.

02:14:10 Avant même que ce drame...

02:14:12 On parle d'un geste inexplicable et inexcusable.

02:14:14 Mais quand est-il magistrat ?

02:14:16 Était-il sur place ? Comment peut-il, alors qu'on

02:14:18 savait très bien que des émeutes allaient suivre

02:14:20 en représailles, jeter le discrédit

02:14:22 sur l'autorité policière ? Je veux dire, un

02:14:24 État, ça soutient sa police. Un État,

02:14:26 ça soutient sa gendarmerie. Un État,

02:14:28 ça soutient ses forces de sécurité intérieure.

02:14:30 Et ça soutient des hommes et des femmes qui sont

02:14:32 en première ligne pour moins de 2 000 euros par mois

02:14:34 et qui, vous avez raison de le rappeler, et merci de me

02:14:36 permettre de le dire, remettent tous les jours

02:14:38 en jeu leur vie pour protéger

02:14:40 la nôtre. Quand on est policier, quand on part le matin

02:14:42 travailler, on n'a pas la certitude de revenir

02:14:44 le soir chez soi, revoir

02:14:46 sa famille. Et bien souvent, quand on y rentre,

02:14:48 on fait deux ou trois fois le tour de chez soi pour vérifier

02:14:50 qu'on n'est pas suivi. Donc, il faut

02:14:52 évidemment protéger nos forces de l'ordre

02:14:54 et faire en sorte que quand on touche à un policier

02:14:56 dans notre société, on s'expose à une mesure

02:14:58 privative de liberté. - Vous êtes choqué par la cagnotte

02:15:00 qui a été réunie pour

02:15:02 le policier auteur du coup de feu ?

02:15:04 - Non. - Vous pourriez

02:15:06 donner à cette cagnotte ?

02:15:08 - Je ne sais pas si je pourrais donner. En tout cas,

02:15:10 je suis davantage choqué

02:15:12 par le milliard d'euros

02:15:14 que vont nous coûter les dégâts

02:15:16 et les destructions de la

02:15:18 part de gens qui se comportent comme des prédateurs

02:15:20 que par le million d'euros

02:15:22 à destination d'une famille, celle d'un fonctionnaire

02:15:24 de police qui,

02:15:26 indépendamment de ce

02:15:28 drame d'ailleurs, qui sera

02:15:30 jugée par les autorités

02:15:32 nécessaires, mais quelqu'un qui a

02:15:34 servi la République et qui, encore une fois,

02:15:36 indépendamment de ce drame, a été

02:15:38 militaire, a été décoré par

02:15:40 les institutions de la République et dont la famille

02:15:42 est probablement polytraumatisée,

02:15:44 bien sûr. - Et traqué aussi.

02:15:46 - Oui, vous avez raison. - Les réseaux

02:15:48 sociaux, est-ce qu'il faut les couper en cas d'émeute ?

02:15:50 On risque d'avoir à nouveau une flambée les 13 et 14 juillet.

02:15:52 C'est une des propositions. Est-ce qu'il faut se dire

02:15:54 à un moment "on coupe tout" ou pas ? Parce que ça

02:15:56 sert quand même aux émeutiers pour se

02:15:58 réunir et donner des points d'endettement. - Les réseaux sociaux,

02:16:00 on peut pas le nier, sont devenus

02:16:02 aujourd'hui un incubateur

02:16:04 de la violence et

02:16:06 participent de la contagion.

02:16:08 La vraie différence, et j'entendais sur votre antenne

02:16:10 un fonctionnaire de police

02:16:12 le dire, c'est que la grande différence avec les émeutes

02:16:14 de 2005, c'est qu'en 2005, il n'y avait pas

02:16:16 les réseaux sociaux, pas dans cette dimension, et que

02:16:18 probablement les réseaux sociaux participent

02:16:20 à un phénomène de suivisme

02:16:22 chez les jeunes, notamment dans ces quartiers et dans ces

02:16:24 territoires. Est-ce qu'il faut réguler

02:16:26 les réseaux sociaux en période de tension ?

02:16:28 Probablement. Probablement en faisant

02:16:30 disparaître, je pense que les plateformes

02:16:32 avec des intelligences artificielles suffisamment

02:16:34 développées aujourd'hui peuvent le faire pour faire en sorte

02:16:36 que les vidéos les plus violentes soient totalement

02:16:38 mis de côté.

02:16:40 En revanche, je ne suis pas favorable à une censure

02:16:42 totale des réseaux sociaux parce que bien

02:16:44 souvent, les réseaux sociaux participent aussi d'une

02:16:46 diffusion de l'information, et encore une fois,

02:16:48 je ne veux pas que

02:16:50 on cache la poussière sous le tapis et

02:16:52 qu'on utilise cet instrument, à savoir la censure

02:16:54 totale des réseaux sociaux invoqués par le président de la République

02:16:56 pour faire disparaître une réalité que

02:16:58 les Français découvrent aussi

02:17:00 d'ailleurs, beaucoup, sur les réseaux sociaux.

02:17:02 Une dernière question. On est à un an à peu près des Jeux Olympiques

02:17:04 de Paris. L'image de la France à l'étranger

02:17:06 est absolument désastreuse. L'Algérie,

02:17:08 l'Iran et même la Turquie se permettent désormais

02:17:10 de donner des leçons de démocratie

02:17:12 à la France. Le président Erdogan

02:17:14 a expliqué que le racisme

02:17:16 culturel en France, en raison de notre

02:17:18 passé colonial, s'est transformé en

02:17:20 racisme institutionnel.

02:17:22 Qu'est-ce qu'il faut faire ? Est-ce qu'il faut qu'il y ait une réponse

02:17:24 diplomatique de la France ? - On va peut-être arrêter de donner de l'argent

02:17:26 à la Turquie, non ? Parce que, figurez-vous,

02:17:28 depuis 20 ans, on a donné

02:17:30 40 milliards d'euros, me semble-t-il, de fonds européens

02:17:32 - Pour garder les 3,5 millions de réfugiés

02:17:34 - Qui n'ont pas marché, d'ailleurs,

02:17:36 - Oui, ils sont quand même encore sur le...

02:17:38 - Bof ! Moi, ayant été, d'ailleurs,

02:17:40 j'ai eu la chance de me rendre, comme député

02:17:42 européen, à la frontière entre la Grèce et la Turquie,

02:17:44 les policiers grecs m'ont montré des vidéos

02:17:46 de surveillance de la police qui coupaient les barbelés pour pousser

02:17:48 les migrants. En vérité, ces migrants ont été

02:17:50 utilisés comme un chantage diplomatique de la part

02:17:52 d'un État à qui on donne beaucoup d'argent public

02:17:54 au titre de l'aide au développement. Encore une fois,

02:17:56 il faut le courage de faire respecter la France,

02:17:58 de défendre les intérêts français.

02:18:00 La politique d'Emmanuel Macron, aujourd'hui,

02:18:02 elle menace la paix civile en France

02:18:04 et elle remet en cause l'image de la France

02:18:06 à l'international. Vous vous souvenez, on était

02:18:08 peut-être même, d'ailleurs, ensemble sur ce plateau

02:18:10 il y a un an, quand il y a eu les incidents du Stade de France.

02:18:12 Et j'avais dit à l'époque, mais comment peut-on

02:18:14 concevoir l'organisation des Jeux Olympiques 2024

02:18:16 quand on n'est même pas capable d'organiser

02:18:18 un match de foot au Stade de France

02:18:20 et que le ministre de l'Intérieur, à l'époque,

02:18:22 n'assume pas ses responsabilités et va

02:18:24 jusqu'à accuser, d'ailleurs, vous vous en souvenez, la billetterie

02:18:26 d'avoir agressé les touristes anglais.

02:18:28 Tout à fait. Donc, il y a

02:18:30 beaucoup à craindre et encore une fois, tant qu'on

02:18:32 ne remet pas de l'ordre, tant qu'on ne

02:18:34 rétablit pas la sécurité en France,

02:18:36 alors on est condamné. On est condamné

02:18:38 à tout projet de réussite économique.

02:18:40 On est condamné à tout projet international

02:18:42 et moi, je ne souhaite pas que la France

02:18:44 sombre. Je pense que nous avons le plus beau

02:18:46 pays du monde, que nous avons un pays qui a des atouts

02:18:48 incroyables, qui a les capacités d'organiser

02:18:50 les plus belles compétitions au monde

02:18:52 et les gens qui regardent ces images

02:18:54 et qui nous écoutent ce matin, en pensant

02:18:56 à Emmanuel Macron, doivent se dire "mais qu'a-t-il

02:18:58 fait de la France ?"

02:18:59 Jordan Barnet, la présidente du Rassemblement national,

02:19:01 était l'invité de la matinale de CNews. Merci.

02:19:03 Merci à vous. À vous Romain Nézade pour la suite de l'info.

02:19:06 [Musique]

02:19:24 CNews, il est 8h30. Merci à vous,

02:19:26 Laurence Ferrari et à votre invité Jordan Bardella,

02:19:28 président du Rassemblement national.

02:19:31 L'équipe est là, l'équipe de la matinale,

02:19:33 Chana Lusto, Florian Tardif, Alexandra Blanc,

02:19:35 Noemi Schultz est avec nous,

02:19:37 et le mic, Guillaume. On va parler

02:19:39 des drones. Emmanuel Macron reste

02:19:41 prudent face au début

02:19:43 d'accalmie en France. Trois nuits

02:19:45 d'accalmie. On avait le

02:19:47 bilan, on vous donnait le bilan

02:19:49 dans le journal de 8h, 16 interpellations

02:19:51 au niveau national,

02:19:53 une centaine d'incendies

02:19:55 et environ 80

02:19:57 voitures incendiées. On ne peut

02:19:59 pas s'en satisfaire, mais c'est beaucoup moins

02:20:01 que au pic des émeutes.

02:20:03 Le chef de l'Etat veut rester en alerte maximale,

02:20:05 notamment pendant les

02:20:07 rassemblements des 13 et 14

02:20:09 juillet prochains. Et certaines

02:20:11 préfectures ont pris des mesures, Chana.

02:20:13 Oui, notamment en autorisant l'utilisation de drones

02:20:15 par les forces de l'ordre. Dernière en date,

02:20:17 la Gironde qui bénéficiera de cette autorisation

02:20:19 jusqu'au 16 juillet prochain.

02:20:21 Sarah Varnier.

02:20:23 Des drones pour filmer

02:20:25 et enregistrer des images dans certains

02:20:27 quartiers, cela est enfin possible pour

02:20:29 les forces de l'ordre. Un outil supplémentaire

02:20:31 notamment utilisé lors des émeutes

02:20:33 qui permet d'appuyer le travail

02:20:35 des forces de l'ordre mobilisées au sol

02:20:37 afin de mieux s'organiser pour maintenir

02:20:39 ou rétablir l'ordre public.

02:20:41 En plus des dispositifs de vidéoprotection

02:20:43 urbain actuels, l'utilisation

02:20:45 des drones leur permet d'avoir une meilleure

02:20:47 visualisation des zones à sécuriser.

02:20:49 Parmi les dernières préfectures en date

02:20:51 à l'avoir autorisée, celle de la Gironde

02:20:53 avec cette arrêtée du 29 juin.

02:20:55 Elle autorise l'utilisation

02:20:57 des drones par les forces de l'ordre jusqu'au

02:20:59 16 juillet, entre 18h et 5h

02:21:01 du matin dans cinq communes.

02:21:03 Toute la ville n'est pas concernée par cette

02:21:05 surveillance qui ne se focalisera que

02:21:07 sur certains quartiers jugés problématiques

02:21:09 comme le secteur du Grand Parc à Bordeaux.

02:21:11 En tout, cinq caméras

02:21:13 peuvent procéder simultanément à

02:21:15 des enregistrements. D'autres communes ont

02:21:17 également pu bénéficier d'arrêtées ponctuelles

02:21:19 lors des émeutes qui leur autorisaient

02:21:21 l'utilisation de drones dans certains secteurs

02:21:23 comme à Paris, en Seine-Saint-Denis

02:21:25 ou encore à Boulogne-sur-Mer.

02:21:27 - Voilà, autorisation

02:21:29 de l'utilisation

02:21:31 de drones pour sécuriser

02:21:33 notamment tous les rassemblements autour

02:21:35 des 13 et 14 juillet

02:21:37 prochains. Quelle est l'influence

02:21:39 des dealers sur les jeunes

02:21:41 émeutiers ? Je voulais

02:21:43 qu'on voit cet échange ce matin.

02:21:45 Si vous regardez la matinale depuis le début, vous l'avez déjà vu, mais

02:21:47 je voulais vous le remontrer.

02:21:49 Le président de la République qui demande à des policiers lundi soir

02:21:51 on vous a montré les images

02:21:53 hier matin. Les gamins, ils écoutent

02:21:55 qui alors ? Demande le président de la République

02:21:57 aux policiers. Les dealers,

02:21:59 Monsieur le Président. Donc,

02:22:01 les jeunes casseurs

02:22:03 écoutent les dealers. Ils n'écoutent pas les politiques,

02:22:05 ils n'écoutent pas leurs parents, ils écoutent les dealers.

02:22:07 C'est d'ailleurs les dealers qui commencent

02:22:09 à demander aux émeutiers de se calmer.

02:22:11 Alors, on voulait savoir quel a été le rôle

02:22:13 des trafiquants de drogue

02:22:15 dans le retour au calme, Chana.

02:22:17 - Il faut dire que la présence policière dans les quartiers

02:22:19 empêche les dealers de mener à bien

02:22:21 leur activité. Alors, donc, vous l'avez dit,

02:22:23 ce matin, on se demande quel rôle ont joué

02:22:25 les dealers dans cet

02:22:27 apaisement de ces derniers jours. On a posé la question

02:22:29 à Rudi Mana, porte-parole Allianz Police Sud.

02:22:31 Il était en direct avec nous à 6h45.

02:22:33 - Effectivement, je pense que

02:22:35 les trafiquants de drogue ont eu un rôle.

02:22:37 Pourquoi ils ont eu ce rôle ? Parce que

02:22:39 tout d'abord, ce sont les centres-villes qui ont été touchés,

02:22:41 les grandes villes, avec des pillages,

02:22:43 des émeutes, des destructions

02:22:45 de tout ce qu'ils avaient sur leur passage.

02:22:47 Et ensuite,

02:22:49 c'est venu un petit peu plus dans les quartiers sensibles,

02:22:51 c'est venu dans les quartiers

02:22:53 difficiles, et là, je pense très clairement

02:22:55 qu'ils ont sifflé la fin du match,

02:22:57 tout simplement parce que dans les quartiers sensibles,

02:22:59 c'est un peu dans ces endroits-là que l'on retrouve

02:23:01 les ventes de trafic

02:23:03 de stup', les ventes de stupéfiants,

02:23:05 et sûrement que les

02:23:07 gérants de ces points de vente leur ont dit

02:23:09 "Mais si vous créez des émeutes

02:23:11 là, ça va amener de la police, et si

02:23:13 la police est là tout le temps, on ne pourra plus travailler."

02:23:15 Donc, à ce moment-là, ils leur ont dit

02:23:17 "Fin du match, vous rentrez à la maison

02:23:19 et vous arrêtez toutes vos conneries."

02:23:21 Est-ce qu'il faut

02:23:23 sanctionner financièrement les familles de délinquants ?

02:23:25 On en parle beaucoup, bien sûr, Emmanuel Macron

02:23:27 l'a évoqué lundi soir, toujours pendant cette visite

02:23:29 dans une caserne parisienne.

02:23:31 "Il faudrait instaurer un tarif minimum

02:23:33 dès la première connerie", a dit

02:23:35 Emmanuel Macron. Ce sont ses termes.

02:23:37 Une proposition récurrente de la droite,

02:23:39 mais qui indigne la gauche. Les explications de Maxime Legay.

02:23:41 Le gouvernement envisage

02:23:45 de frapper dans le portefeuille

02:23:47 des familles des délinquants mineurs.

02:23:49 C'est une idée qui revient avec insistance

02:23:51 du côté de l'exécutif,

02:23:53 et évoquée par Elisabeth Borne au sein de l'hémicycle.

02:23:55 "Pour que toutes les atteintes,

02:23:57 même de plus faible intensité,

02:23:59 soient sanctionnées, ensuite,

02:24:01 pour mettre les parents face à leur responsabilité,

02:24:03 avec des amendes,

02:24:05 des stages de responsabilisation parentale,

02:24:07 et en engageant leur responsabilité

02:24:09 pour soustraction

02:24:11 à leurs obligations légales."

02:24:13 Une proposition portée par la droite

02:24:15 depuis de nombreuses années.

02:24:17 Le président des LR Éric Ciotti a même appelé

02:24:19 à aller plus loin, en renouant avec un texte

02:24:21 législatif datant de 2010.

02:24:23 "Ce texte permettait

02:24:25 d'évaluer dans les établissements scolaires,

02:24:27 de recenser les enfants

02:24:29 qui n'allaient plus sur les bancs

02:24:31 de l'école, de mettre en place

02:24:33 un dispositif de suivi

02:24:35 et de sanction des parents

02:24:37 qui allait de la suspension

02:24:39 des allocations familiales à leur suppression."

02:24:41 En déplacement au commissariat

02:24:43 de Nanterre, le président

02:24:45 du RN Jordan Bardella

02:24:47 a également appelé à plus de sévérité.

02:24:49 "Moi je ne souhaite pas que ce soit les français

02:24:51 qui payent pour réparer ces dégâts,

02:24:53 et je pense qu'il faut désormais

02:24:55 suspendre les allocations familiales

02:24:57 et les allocations sociales aux parents de mineurs récidivistes,

02:24:59 car il serait absolument inadmissible

02:25:01 que les français qui bossent, que les français qui se lèvent tôt

02:25:03 soient contraints de payer les dégâts

02:25:05 qu'ils n'ont pas commis."

02:25:07 Un sujet brûlant pour le gouvernement,

02:25:09 comme l'a évoqué, il provoque déjà

02:25:11 une levée de boucliers de la part de la gauche.

02:25:13 "On vient de changer la date

02:25:15 de la troisième nuit d'accalmie en France

02:25:17 après les émeutes de la semaine dernière.

02:25:19 Pendant ce temps, la réponse judiciaire

02:25:21 continue d'être apportée par les magistrats,

02:25:23 par les juges Neumi Schultz.

02:25:25 Ce qui ressort, c'est important de le dire,

02:25:27 c'est que la justice fait preuve

02:25:29 d'une certaine fermeté

02:25:31 face aux casseurs,

02:25:33 face aux pilleurs."

02:25:35 "On va reprendre les chiffres, depuis le début des émeutes,

02:25:37 3625 personnes ont été placées en garde à vue,

02:25:39 parmi elles 1124 mineurs,

02:25:41 990 personnes ont été

02:25:43 déférées, c'est-à-dire présentées à un magistrat,

02:25:45 et 480 ont d'ores et déjà

02:25:47 été jugées en comparution immédiate,

02:25:49 un chiffre qui va encore augmenter, puisque

02:25:51 des audiences vont se tenir encore aujourd'hui.

02:25:53 Au total, 380 personnes ont été

02:25:55 incarcérées, y compris des primo-délinquants,

02:25:57 c'est-à-dire des gens qui n'avaient jamais eu affaire

02:25:59 à la justice avant ces faits.

02:26:01 À Montpellier, par exemple, un homme interpellé

02:26:03 alors qu'il participait au pillage d'un magasin

02:26:05 en compagnie du fils de sa compagne,

02:26:07 un jeune âgé de 14 ans, a été condamné

02:26:09 à 3 mois de prison avec

02:26:11 mandat de dépôt, ça veut dire qu'il est parti

02:26:13 directement en prison après l'audience.

02:26:15 À Strasbourg, un chauffeur-livreur en CDI

02:26:17 et sa compagne de 29 ans,

02:26:19 vendeuse sur une aire d'autoroute, ont été jugés

02:26:21 aussi en comparution immédiate.

02:26:23 Lui avait ramassé des vêtements neufs

02:26:25 laissés sur la chaussée par un pillard, il les a

02:26:27 donnés à sa compagne. Il a été condamné à 6 mois

02:26:29 de prison ferme, mandat de dépôt là aussi,

02:26:31 et elle, à 4 mois de port.

02:26:33 Elle va devoir porter un bracelet électronique pendant

02:26:35 4 mois. - Et en ce qui concerne les mineurs,

02:26:37 Noemi, qu'en est-il ? - Cette sévérité,

02:26:39 elle s'observe également à l'encontre des mineurs.

02:26:41 Alors, eux ne peuvent pas passer en comparution

02:26:43 immédiate, ils ont été présentés

02:26:45 à un magistrat, mais ils seront jugés dans

02:26:47 les prochaines semaines, voire les prochains mois.

02:26:49 Mais il y aura des audiences dès

02:26:51 la fin du mois de juillet ou le début du mois d'août.

02:26:53 Et en attendant ces procès, nombreux

02:26:55 de ces jeunes ont été placés

02:26:57 sous contrôle judiciaire avec interdiction

02:26:59 de sortir de chez eux la nuit.

02:27:01 En cas de violation de ce contrôle judiciaire,

02:27:03 ils prennent eux aussi le risque

02:27:05 d'un placement en centre éducatif

02:27:07 fermé, mais aussi, c'est

02:27:09 possible, en détention provisoire. - Merci

02:27:11 beaucoup, Noemi Schultz. A Marseille,

02:27:13 une enquête a été ouverte après le décès

02:27:15 d'un homme pendant une nuit d'émeute, le week-end

02:27:17 dernier. Cet homme de 27 ans a probablement

02:27:19 été touché par un tir de projectile de type flashball

02:27:21 au niveau du thorax. Pour le moment,

02:27:23 les enquêteurs n'ont pas pu déterminer

02:27:25 si la victime avait participé

02:27:27 au pillage. Voici le communiqué

02:27:29 du parquet de Marseille. La PJ

02:27:31 et l'IGPN ont été co-saisis.

02:27:33 Après les dégradations

02:27:35 provoquées par les émeutiers,

02:27:37 une question se pose. L'Etat doit-il

02:27:39 continuer à subventionner

02:27:41 les banlieues ? - Selon un sondage

02:27:43 exclusif CSA pour Cnews,

02:27:45 vous êtes près d'un Français sur deux

02:27:47 à être contre. Et chez les plus jeunes, les moins

02:27:49 de 35 ans, ce chiffre monte

02:27:51 à 55%. - Florian Tardif avec nous.

02:27:53 Florian, les Français sont vraiment

02:27:55 divisés sur cette question. - Oui, ils sont partagés

02:27:57 et dans le détail, on voit émerger un clivage

02:27:59 gauche-droite important, puisque

02:28:01 27% des sympathisants de droite

02:28:03 sont pour continuer de subventionner

02:28:05 les banlieues, seulement contre

02:28:07 73% pour les sympathisants

02:28:09 de gauche, vous le voyez apparaître

02:28:11 sur l'écran. Clivage qui n'existe pas sur cette

02:28:13 question au sein de la majorité en revanche, puisqu'au sein

02:28:15 de l'aile droite comme de l'aile gauche

02:28:17 du parti présidentiel, le constat est le même,

02:28:19 ça suffit, assez d'argent a

02:28:21 été dépensé ces 50 dernières années.

02:28:23 Comprenez qu'un nouveau plan banlieue ne

02:28:25 verra pas le jour. Cela aurait été le 15e

02:28:27 plan banlieue, imaginez-vous bien Romain,

02:28:29 en 40 ans. Non, l'exécutif se

02:28:31 concentre dans un premier temps sur la réponse judiciaire, on en

02:28:33 a beaucoup parlé ces derniers jours avec ce message

02:28:35 de fermeté répété par le

02:28:37 ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti,

02:28:39 à l'égard des casseurs ou des

02:28:41 pilleurs, avant d'aborder d'autres sujets

02:28:43 comme le sujet éducatif, mais

02:28:45 la réponse qui sera apportée dans les prochains

02:28:47 jours, prochaines semaines, vous l'avez compris,

02:28:49 ne sera pas sous la forme d'un carnet de chèques.

02:28:51 - Merci beaucoup Florian Tardif.

02:28:53 Il est 8h42,

02:28:55 la santé avec le docteur

02:28:57 Brigitte Millot. Le docteur

02:28:59 Brigitte Millot qui est avec nous,

02:29:01 qui s'installe, qui est en train de

02:29:03 boire un petit café ou un verre d'eau.

02:29:05 - Un verre d'eau. - Un verre d'eau, voilà,

02:29:07 juste avant la chronique.

02:29:09 Bonjour Brigitte. - Bonjour Romain.

02:29:11 - Nombreux sont ceux

02:29:13 qui risquent de souffrir de cauchemars

02:29:15 après le chaos de ces derniers jours

02:29:17 et ce matin, vous allez nous rappeler

02:29:19 ce que sont les cauchemars. - Oui,

02:29:21 alors qu'on a souvent tendance à opposer

02:29:23 rêve et cauchemar, en fait c'est la même chose.

02:29:25 Rêve et cauchemar c'est la même chose,

02:29:27 c'est simplement le contenu qui change,

02:29:29 mais c'est un petit peu un film, bon c'est un film,

02:29:31 il y a des films d'horreur et il y a des films

02:29:33 romantiques, ben là c'est pareil,

02:29:35 un rêve, un cauchemar, c'est un rêve

02:29:37 mais qui fait peur,

02:29:39 qui va vous donner un sentiment d'angoisse,

02:29:41 parfois il y a des petits mini-éveils,

02:29:43 parfois on se réveille complètement angoissé,

02:29:45 en sueur, avec le cœur

02:29:47 qui s'accélère, etc.

02:29:49 Mais c'est la même chose,

02:29:51 sauf le contenu, évidemment.

02:29:53 Alors,

02:29:55 qui rêve, qui cauchemarde,

02:29:57 pardon, puisque c'est la même chose, je peux me tromper,

02:29:59 qui cauchemarde,

02:30:01 les enfants,

02:30:03 pratiquement tous les enfants,

02:30:05 ils cauchemardent beaucoup plus que nous,

02:30:07 tous les enfants

02:30:09 jusqu'à à peu près 12 ans,

02:30:11 les femmes plus que les hommes,

02:30:13 sûrement un problème émotionnel

02:30:15 de gérer les choses,

02:30:17 gérer les émotions de la journée,

02:30:19 etc. Les créatifs aussi,

02:30:21 beaucoup, et souvent ils s'inspirent

02:30:23 de leurs cauchemars pour leurs œuvres.

02:30:25 Après,

02:30:27 on peut se demander,

02:30:29 si tout le monde cauchemarde,

02:30:31 c'est que ça doit servir à quelque chose.

02:30:33 En général.

02:30:35 Effectivement, si tout le monde

02:30:37 cauchemarde, c'est que ça sert à quelque chose.

02:30:39 En fait, le cauchemar aurait

02:30:41 plusieurs fonctions.

02:30:43 Il aurait les fonctions

02:30:45 de gérer des conflits,

02:30:47 gérer des émotions de la journée,

02:30:49 transformer des grosses

02:30:51 peurs d'IU, des grosses peurs

02:30:53 de la journée, en petites frayeurs

02:30:55 finalement, dont on va

02:30:57 un peu se moquer, qu'on va arriver à mieux vivre.

02:30:59 Il y a même une étude qui a montré

02:31:01 sur plusieurs étudiants,

02:31:03 on a constaté

02:31:05 que ceux qui avaient rêvé

02:31:07 qu'ils rataient leurs examens,

02:31:09 réussissaient beaucoup mieux leurs examens

02:31:11 que ceux qui ne l'avaient pas rêvé.

02:31:13 Donc il y a aussi une espèce de fonction comme ça,

02:31:15 utile, pédagogique,

02:31:17 d'apprentissage. On a, par exemple,

02:31:19 des femmes qui rêvent

02:31:21 que leurs enfants se noient, et elles vont être

02:31:23 beaucoup plus vigilantes après, avec leurs

02:31:25 enfants, quand ils seront dans la baignoire

02:31:27 ou autre chose. Donc ça alerte.

02:31:29 Oui, il y a une fonction d'alerte, exactement.

02:31:31 Par exemple, vous rêvez que vous avez un accident

02:31:33 de voiture, etc.

02:31:35 On lève le pied de l'endroit.

02:31:37 Donc il y a cette fonction comme ça, protectrice,

02:31:39 préventive, qui est assez

02:31:41 intéressante. Il y a plusieurs fonctions.

02:31:43 Mais c'est vrai que

02:31:45 quand c'est comme ça,

02:31:47 une fois de temps en temps, il n'y a aucun problème.

02:31:49 Au contraire, c'est bénéfique

02:31:51 de cauchemarder. Et c'est ce qu'on vient de dire.

02:31:53 Ça sert à gérer plein de choses.

02:31:55 Ça sert à vous alerter aussi sur des choses.

02:31:57 Après, il faut analyser aussi.

02:31:59 Alors là aussi, il y en a plein de professionnels

02:32:01 qui vous disent, qui vous interprètent

02:32:03 soit les rêves,

02:32:05 soit les cauchemars. C'est assez compliqué

02:32:07 parce que, alors, quand vous rêvez

02:32:09 que vous... quand vous cauchemardez, que vous êtes nus en public,

02:32:11 certains vous disent que c'est parce

02:32:13 qu'en fait, vous avez une

02:32:15 tendance sexuelle

02:32:17 importante avec...

02:32:19 Après, on peut faire tout ce qu'on veut.

02:32:21 Je crois

02:32:23 que quand c'est qu'une fois de temps en temps,

02:32:25 il ne faut pas du tout s'en inquiéter.

02:32:27 En revanche, si vous voulez vous en souvenir,

02:32:29 il faut les noter tout de suite.

02:32:31 Parce que sinon, les cauchemars, on les oublie.

02:32:33 Donc si vous avez envie

02:32:35 d'aller voir un thérapeute pour qu'il interprète

02:32:37 vos rêves, notez-les vif parce que sinon,

02:32:39 après, c'est fini. Parce qu'en fait,

02:32:41 tout ça, ça se passe quand ? Vous savez qu'en fait,

02:32:43 notre cerveau, il travaille pratiquement plus

02:32:45 la nuit que le jour. Et donc,

02:32:47 la nuit, il doit gérer tout ça, les émotions,

02:32:49 garder des choses, mais pas tout parce qu'on ne peut pas

02:32:51 avoir tout en mémoire, faire le tri,

02:32:53 etc. Donc, c'est

02:32:55 pendant la nuit que notre

02:32:57 cerveau travaille et gère tout ça et fait

02:32:59 le classement de tout ça. C'est essentiellement

02:33:01 pendant ce qu'on appelle le sommeil paradoxal.

02:33:03 Avant, on pensait que c'était que

02:33:05 pendant cette phase de sommeil où, vous savez,

02:33:07 c'est le cerveau qui travaille, les yeux qui travaillent,

02:33:09 l'appareil génital aussi, mais où le corps,

02:33:11 en revanche, est totalement

02:33:13 au repos. Ça, c'est le sommeil paradoxal.

02:33:15 Mais on sait maintenant que c'est aussi

02:33:17 pendant le sommeil lent, on a

02:33:19 aussi des cauchemars pendant le

02:33:21 sommeil lent. Après, il y a

02:33:23 des cauchemars. Là, ce qui nous

02:33:25 intéressait aujourd'hui, c'est de parler des cauchemars

02:33:27 qui sont récurrents, pathologiques,

02:33:29 et qui, là,

02:33:31 où là, il faut absolument

02:33:33 aller consulter quels sont-ils,

02:33:35 quelles sont les principales causes de ces

02:33:37 cauchemars. Eh bien, ceux qui ont vécu

02:33:39 le chaos

02:33:41 terrible de ces derniers jours peuvent

02:33:43 avoir ce qu'on appelle un stress post-traumatique.

02:33:45 Et là, en fait, ça va se traduire

02:33:47 par une récurrence. On va

02:33:49 revivre comme ça ces moments en permanence,

02:33:51 en boucle et tout. Donc là,

02:33:53 si vous voyez que ça dure plus, c'est à peu près normal

02:33:55 que ça revienne pendant un mois,

02:33:57 deux mois, trois mois. Au-dessus de trois mois,

02:33:59 il vaut mieux consulter. Donc, si

02:34:01 après tous les traumatismes que l'on vient de vivre,

02:34:03 ça perdure,

02:34:05 il faudra consulter, parce qu'il y a des techniques

02:34:07 après pour arriver

02:34:09 à moins cauchemarder.

02:34:11 Après, il y a aussi

02:34:13 des sevrages, des sevrages

02:34:15 d'alcool, de certains médicaments

02:34:17 comme les benzodiazépines. Et il y a

02:34:19 aussi certains médicaments que l'on donne normalement,

02:34:21 comme des bêtabloquants, ce sont des

02:34:23 médicaments qui ralentissent le cœur,

02:34:25 qui peuvent aussi provoquer des

02:34:27 cauchemars. Donc, si vous voyez que vous avez

02:34:29 de nombreux cauchemars, parlez-en à votre

02:34:31 médecin si vous prenez des bêtabloquants.

02:34:33 Il y a aussi des hypnotiques, certains somnifères

02:34:35 qui peuvent aussi

02:34:37 provoquer des cauchemars. Donc, voilà,

02:34:39 quand c'est récurrent et quand ça peut avoir

02:34:41 des retentissements sur la journée, là, vous pouvez

02:34:43 y aller. Mais sinon, c'est tout à fait normal

02:34:45 d'avoir des cauchemars. Vous vous souvenez

02:34:47 de votre dernier cauchemar ? Non, non.

02:34:49 Mais je sais que la nuit,

02:34:51 les problèmes peuvent prendre

02:34:53 une grande ampleur. Je sais que

02:34:55 il peut y avoir quelque chose qui vous

02:34:57 turlupine.

02:34:59 Vous y pensez la nuit, on a l'impression que rien

02:35:01 va se résoudre, ça sera

02:35:03 insolvable. Et puis, le matin,

02:35:05 on se réveille, c'est rien du tout. Mais c'est justement

02:35:07 pour mieux le régler après.

02:35:09 Donc, ça a une fonction positive, le cauchemar.

02:35:11 Écoutez, vous cauchemardez

02:35:13 autour de la table ? Très peu, moi.

02:35:15 Extrêmement peu. En ce moment,

02:35:17 plus. Sûrement, mais on s'en

02:35:19 souvient pas toujours. On s'en survient quand

02:35:21 on se réveille un peu angoissé.

02:35:23 Là aussi, parfois, c'est même compliqué de se

02:35:25 rendormir. Là, c'est le vrai cauchemar.

02:35:27 Celui qui vous réveille. Moi, c'était arrivé cette nuit.

02:35:29 - Ah, quelle était votre cauchemar ?

02:35:31 - Racontez-nous. - Je me souviens plus, justement.

02:35:33 Je me souviens que c'était

02:35:35 avec mon frère. Mais après, c'est pas...

02:35:37 - Bon, on n'est pas à chuter un mère.

02:35:39 - Sur un divan. - Sur le divan.

02:35:41 - Sur la famille.

02:35:43 - Durant la chronique, j'ai essayé

02:35:45 d'analyser tout ça.

02:35:47 - Le divan Mio. - Le divan

02:35:49 du docteur Mio. Allez, 9h moins

02:35:51 10, dans un instant, c'est l'heure des pros avec Pascal

02:35:53 Pro et tous ses invités.

02:35:55 Et nous, on se retrouve demain matin.

02:35:57 - Dès 5h55.

02:35:59 Ça vous fait rire, Brigitte ?

02:36:01 Pas Brigitte, oui, vous inquiétez pas, vous n'êtes pas convoquée à 5h55.

02:36:03 Mais Chanalet, Florian Tardif,

02:36:05 Alexandra Blanc et Lomi Guillot.

02:36:07 Belle journée à vous. L'heure des pros dans un instant.

02:36:09 A demain.

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