Livret A plafonné, liberté d’expression de Pap Ndiaye et l’invité d’honneur du défilé du 14 juillet

  • l’année dernière
On fait le tour de l'actu avec Félix Mathieu !

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Crédit : GEOFFROY VAN DER HASSELT

##NOEPISODE##
Transcript
00:00 Les vraies voix Sud Radio.
00:02 Donc les trois mots dans l'actu de Félix Mathieu, ce sont aujourd'hui Livret A, Liberté et Inde.
00:09 Le Livret A plafonné à 3%, le compte épargne ne sera pas revalorisé à 4,1 suivant l'inflation,
00:15 comme l'aurait voulu la règle de calcul annonce de Bruno Le Maire ce midi.
00:18 La liberté d'expression de Papendia y est service minimum du gouvernement
00:22 pour soutenir le ministre de l'éducation sans vraiment lui donner raison dans ses critiques contre certains médias.
00:27 Et puis ça y est, le premier ministre indien Narendra Modi est arrivé en France,
00:30 il sera l'invité d'honneur du défilé du 14 juillet demain.
00:33 Les vraies voix Sud Radio.
00:36 Il n'y aura pas de revalorisation du Livret A malgré l'inflation.
00:40 Son taux est maintenu à 3% au lieu d'augmenter à 4,1% comme l'aurait prévu la formule de calcul.
00:47 Pas de revalorisation malgré la hausse des prix, l'envah de l'intérêt économique national
00:53 selon le ministre de l'économie Bruno Le Maire sur TF1.
00:55 Lorsque le taux du Livret A augmente, c'est le coût du crédit immobilier augmente.
00:59 Les personnes ont envie de voir son coût de crédit immobilier augmenter,
01:02 y compris les détenteurs de Livret A qui peuvent être acheteurs d'un bien immobilier.
01:06 Ça augmente le coût du crédit pour les PME qui ont besoin d'investir.
01:09 Et ça augmente aussi le coût du crédit pour le logement social.
01:12 C'est des dizaines de milliers de logements sociaux en moins quand on augmente le coût du Livret A.
01:16 Des comptes d'épargne Livret A qui concrètement risquent de perdre en valeur absolue s'ils ne suivent pas l'inflation.
01:22 En compensation, le ministre de l'économie promet de ne pas redescendre sous ces 3%
01:27 même si l'inflation, elle, baisse bien dans les prochains mois.
01:30 3%, certains me diront, c'est moins que l'inflation.
01:33 Donc nous avons pris une décision majeure, une bonne nouvelle.
01:36 Ce taux de 3% sera maintenu pendant un an et demi.
01:40 Au lieu de 6 mois, il y avait fort à parier comme l'inflation baisse, que le taux du Livret A allait baisser.
01:45 L'inflation commence à baisser, cette baisse de l'inflation devrait s'accentuer.
01:48 Et pourtant, nous maintiendrons le taux du Livret A à 3% pendant 18 mois.
01:53 De son côté, le Livret d'épargne populaire réservé aux ménages les plus modestes voit lui son taux fixé à 6%
01:59 plus que les 5,6 qui étaient prévus par cette formule.
02:02 Son plafond au Livret d'épargne populaire va passer de 7700 euros à 10 000.
02:06 Dernière annonce aussi, les plans épargne-logement désormais pourront être débloqués à n'importe quel moment
02:11 pour financer des travaux de rénovation énergétique des bâtiments.
02:14 Deuxième mot, liberté d'expression, le service minimum autour du ministre de l'éducation nationale, Papendiaï.
02:20 Il avait dit et maintenu la chaîne CNews de Vincent Bolloré et d'extrême droite
02:23 selon le ministre de l'éducation nationale.
02:25 Ce matin, sa collègue ministre en charge de la citoyenneté, Sonia Bagues, a reconnu ne pas être d'accord avec lui sur le fond.
02:32 Je considère que la démocratie c'est la pluralité de la presse et donc il y a, et c'est une grande chance au niveau national,
02:39 des médias avec des lignes éditoriales extrêmement différentes et je pense que c'est bien comme ça.
02:43 Il a eu tort ?
02:44 Papendiaï a le droit de dire ce qu'il veut, c'est la liberté d'expression.
02:48 Je vous ai donné mon opinion.
02:49 Mais vous ne partagez pas ?
02:50 Je vous ai donné mon opinion, je considère que la démocratie c'est la pluralité des médias.
02:54 Donc vous ne partagez pas ce qu'il a dit ?
02:55 Non, je ne partage pas.
02:56 Non, je ne partage pas. Il a quand même fallu un peu lui faire dire.
02:58 Sonia Bagues, ministre de la citoyenneté chez Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio,
03:02 service minimum aussi d'Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement,
03:06 la liberté d'expression de Papendiaï mais sans vraiment se prononcer sur le fond de son propos après le Conseil des ministres.
03:12 Le président de la République a eu l'occasion de s'exprimer sur le sujet en préambule du Conseil.
03:16 D'abord pour rappeler plusieurs libertés.
03:18 La liberté de la presse, la liberté de la diversité d'opinion mais aussi la liberté d'expression
03:22 qui s'applique aussi pour les membres du gouvernement.
03:24 Toujours évidemment avec parcimonie, avec attention mais on est totalement libre de le faire.
03:29 Le président de la République a également rappelé que s'agissant des médias, de la presse,
03:34 de manière générale, nous voulons agir à travers des états généraux d'information
03:38 qui seront lancés prochainement de manière à ce que tout le monde puisse avoir une expression
03:43 sur l'évolution du paysage médiatique sans rentrer évidemment dans les détails de tel ou tel média ou tel journal.
03:49 Il ne nous revient pas de commenter l'action de tel actionnaire ou de tel actionnaire dans un groupe de médias privés.
03:53 Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran tout à l'heure, c'était lors du compte-rendu du Conseil des ministres.
03:58 Votre troisième mot cher Félix, c'est l'Inde.
04:01 C'est un pays alors !
04:03 Le Premier ministre indien Narendra Modi est arrivé en France,
04:07 accueilli par la chef du gouvernement Elisabeth Borne sur le tarmac de l'aéroport d'Orly.
04:11 Le dirigeant indien entame une visite officielle de deux jours.
04:14 Il va être l'invité d'honneur du défilé militaire du 14 juillet demain
04:17 et n'en déplaise aux organisations de défense des droits de l'homme ou même des syndicats
04:21 comme la CFDT qui publie un communiqué pour y dénoncer les atteintes aux droits de l'homme,
04:26 les contre-pouvoirs muselés, les minorités persécutées en Inde
04:30 par le gouvernement d'extrême droite au pouvoir depuis 2014.
04:33 Le pays où il y a les castes, les fameuses castes.
04:36 Qui ne sont jamais effacées, je ne sais pas si vous avez déjà été en Inde,
04:39 mais vous le sentez à chaque étape dans n'importe quelle ville,
04:42 que ce soit dans le Kerala, Bombay, Mumbai ou Calcutta ou bien sûr New Delhi.
04:46 Honnêtement, moi je suis très gêné que Narendra Modi soit notre invité d'honneur.
04:51 Je sais que le partenariat stratégique France-Inde est très important,
04:54 il est vieux comme l'empèbre, il n'a jamais finalement rapporté tant que cela.
04:59 Souvent nous nous sommes cassés les dents, les Français,
05:01 sur la capacité redoutable des Indiens à négocier.
05:04 Je suis très gêné.
05:06 Narendra Modi, quelqu'un qui a mal évolué, qui a mal tourné,
05:09 comme Orban d'ailleurs avec l'exercice du pouvoir.
05:12 Voilà, il est hindouiste, il est suprémaciste,
05:17 il n'a pas mépris que pour les musulmans.
05:19 Il procède, si vous voulez, d'un muselage de la presse, d'un muselage de contre-pouvoirs.
05:26 C'est très grave, c'est la plus grande démocratie en termes de population,
05:32 mais c'est une démocratie qui est totalement en train de se dévoyer.
05:35 Sébastien Ménard, il faut faire copain-copain ou pas copain-copain ?
05:37 Moi je pars du principe qu'il faut parler à tout le monde.
05:39 Voilà, donc c'est la raison pour laquelle je suis devenu copain-copain avec Françoise de Goy.
05:43 Non mais il y a une différence entre parler à tout le monde et inviter dans la tribu le 14 juillet.
05:51 C'est une différence, à part si tu veux lui vendre des rincles.
05:53 Je pense qu'évidemment, tu te doutes bien que derrière tout ça,
05:58 au-delà de l'acte symbolique fort que tu soulignes, et tu as raison de le souligner,
06:02 il y a effectivement, vraisemblablement, des intérêts économiques, j'ai même envie de dire supra-économiques,
06:08 qui engagent la responsabilité du chef de l'État et qui auront des conséquences économiques, salariales,
06:16 en termes d'emplois, en termes de productivité, en termes de PIB.
06:19 - On t'offre la tribune de la fête nationale, moi je suis très gênée par ça, si tu veux,
06:23 comme quand Sarko avait invité Kadhafi, je sais pas...
06:25 - A comparer Modi à Kadhafi, tu sais c'est un peu...
06:28 - Non, non, je suis d'accord, mais on en est pas loin quand même.
06:30 - Philippe Bigerre, rapidement.
06:31 - On a la parfaite division, Françoise Lamoral et Sébastien Lecommerce.
06:36 - Non mais je suis...
06:38 - Et vous, Philippe Bigerre, moi malheureusement,
06:44 compte tenu du nombre considérable de transgressions morales sur le plan international,
06:50 je dirais plutôt avec une sorte de réalisme triste vers Sébastien.
06:55 - Oui mais tu es d'accord pour qu'on lui donne, moi je pense qu'il faut faire du business,
07:00 mais est-ce que tu penses pas quand même que l'affichage le 14 juillet, ça a une valeur quand même extrêmement symbolique ?
07:07 - Oui, oui, bien sûr.
07:08 - C'est trop.
07:09 - Merci, chère vrais voix, on va être obligés de retrouver nos auditeurs dans pas longtemps,
07:13 dans pas longtemps surtout vous restez avec nous et vous nous soutenez.

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