Les vraies voix - Émission du 19 juillet

  • l’année dernière
Les Vraies Voix avec Catherine Euvrard, présidente du cabinet de chasseurs de têtes CE consultants, Michaël Sadoun, chroniqueur et consultant, Philippe Spanghero, entrepreneur et consultant rugby pour Sud Radio, Gilbert Cette, professeur d’économie à la Neoma Business School, auteur de Travail et changements technologiques technologiques, De la civilisation de l’usine à celle du numérique chez Odile Jacob et Vincent Drezet, porte-parole d’ATTAC.


Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2023-07-19##
Transcript
00:00:00 Judith Beller. Bonjour chers auditeurs, bonjour à tous. Bonjour à tous, bonjour à toutes.
00:00:06 J'étais juste avant avec les amis, Trina Magdine et puis Alexandre Delovane, c'était passionnant.
00:00:12 C'était quoi le sujet ? Le sujet c'était justement sur l'avenir, il y avait un avenir amoureux, etc.
00:00:18 Ah bon, on pensait à vous très fort. Voilà, c'est ça. Et donc je disais aux auditeurs de Sud Radio,
00:00:23 qui nous rejoignent dans les vraies voix, que j'étais en train d'imaginer l'avenir du Tour
00:00:28 de France. Je pense qu'on va très vite vous dire qu'il est joué cette année. Et puis je pensais
00:00:35 aussi, Judith, à cette belle émission que nous allions faire. Et j'étais très rassuré, notamment
00:00:40 au regard des trois vraies voix que nous avions. On a des bonnes, bien belles vraies voix effectivement.
00:00:45 A commencer par Philippe Spanghero, ici présent, qui est entrepreneur, consultant rugby pour Sud
00:00:51 Radio et puis surtout, là on en parlera tout à l'heure, auteur de "Au coeur de l'Ovalie",
00:00:55 "150 expressions mots et anecdotes de légendes sur le rugby", sorti chez Le Robert.
00:00:59 Ah, les expressions rugby ! Bonsoir Philippe !
00:01:02 Bonsoir à vous.
00:01:03 Et qui c'est qui fait sa première au vrai voir ?
00:01:05 Alors je suis souvent intervenu pour faire de la promo rugby, quand on n'avait pas d'antenne
00:01:10 dédiée le week-end, pour cause de non-match de week-end. Mais jamais en intégralité,
00:01:17 j'ai un peu le troc.
00:01:17 D'autant qu'en face, il y a quand même deux spécialistes...
00:01:21 Non, puis ils sont gentils.
00:01:23 Qui ont laissé en tracé indélébile mercredi dernier.
00:01:26 Nous avons Mickaël Sadoun, chroniqueur et consultant, qu'on a vu déjà la semaine
00:01:31 dernière. Bonjour Mickaël, comment ça va ?
00:01:33 Ça va très bien, plaisir de vous retrouver.
00:01:35 Il est toujours bien Mickaël, puis il est toujours très précis, attention, c'est ça
00:01:38 le problème.
00:01:39 Avec les sujets du jour.
00:01:41 Il est affûté pour les débats.
00:01:45 Et puis il y en a un autre qui est affûté aussi, c'est Catherine Lebrun.
00:01:48 Attention, présidente du cabinet de chasseurs de têtes en maloté, donc je répète bêtement.
00:01:54 Donc, c'est eux, consultants.
00:01:57 On a deux questions du jour aujourd'hui.
00:01:59 C'est tout ?
00:02:00 Comme d'habitude.
00:02:01 Vous voulez dire celle de 17h30, ça vous fait plaisir ?
00:02:06 Oui, celle de 17h30.
00:02:07 Alors, vous savez qu'il y a eu à la Commission européenne une initiative citoyenne, qui
00:02:13 a d'ailleurs été portée par l'eurodéputé Aurore Laluc de Place Publique.
00:02:16 Eh bien, il propose la chose suivante.
00:02:19 Faut-il taxer les grandes fortunes pour financer la transition écologique et sociale ?
00:02:24 Alors, Judith, vous qui êtes une grande fortune, je sais que vous n'êtes pas d'accord.
00:02:27 Moi j'adore payer, il n'y a pas de problème.
00:02:29 Je fais mes impôts, je suis une bonne citoyenne.
00:02:31 Comme nous tous autour de la table, a priori, je l'espère fortement.
00:02:34 Mais bien sûr, mais bien sûr, nous sommes tous de très bons citoyens.
00:02:37 Un max même.
00:02:38 Catherine Evra, nous n'avions même pas osé vous poser la question, ça allait sans dire.
00:02:43 Je paye quelques cacahuètes tous les mois.
00:02:45 Ça va, ça ne fait pas trop mal ?
00:02:48 C'est horrible.
00:02:49 J'ai du mal à le digérer, pour être franche.
00:02:52 Et à 18h, alors, Judith ?
00:02:54 A 18h30, attention !
00:02:55 Oui, 18h30.
00:02:56 Soyons précis, on a dit un scisif aujourd'hui, en fait.
00:02:58 Voilà, voilà.
00:02:59 Alors, vous le savez, vous l'avez tous remarqué, les factures haussent, montent, montent.
00:03:03 L'électricité, la santé, les transports, l'alimentation, etc.
00:03:06 Alors, cette hausse des factures, est-ce qu'elle est incontournable pour assurer le train de
00:03:09 vie des Français ?
00:03:10 On vous pose la question, chers auditeurs.
00:03:11 Vous votez sur Twitter et puis vous n'hésitez surtout pas, évidemment, à nous appeler
00:03:15 au 0826 300 300.
00:03:17 Aude, on vous attend au standard, vous pouvez commenter, taper un coup de gueule, ce que
00:03:21 vous voulez, on vous aide dans les vraies voies, évidemment.
00:03:23 Vous pouvez même être l'auditeur du jour, d'ailleurs, si ça vous dit, il y a de la
00:03:27 place.
00:03:28 0826 300 300.
00:03:29 Et puis, là, qu'est-ce qu'on fait ? C'est le tour de table.
00:03:32 On fait le tour de table, allez, on fait le tour.
00:03:35 Regardez les actualités régionales.
00:03:36 Pour un tour, il nous faut.
00:03:37 On va faire des choses, on ne discute jamais business à table.
00:03:40 Je crois qu'on a les deux des jugés.
00:03:41 Il me demande mon avis sur l'actualité.
00:03:42 Et puis, d'autres.
00:03:43 Et minouuuu !
00:03:44 Le tour de table !
00:03:45 Mais ce n'est pas le tour de France, hein ? Cédric Brindel.
00:03:48 Ce n'est pas le tour de France.
00:03:50 Alors, on en reparlera tout à l'heure du tour de France.
00:03:52 D'autant que, on sait pratiquement aujourd'hui qui l'a gagné.
00:03:55 Mais on en reparlera.
00:03:56 Ah, suspense.
00:03:57 Voilà, voilà.
00:03:58 Alors, le tour de table, nous allons commencer par Catherine Evrard.
00:04:02 Alors, Catherine Evrard, vous allez nous parler du film Barbie qui va être censuré au Philippines.
00:04:08 D'ailleurs, vous êtes en rose, je tiens à le dire pour les auditeurs.
00:04:10 Pour parler de Barbie, j'étais bien dans mon spa.
00:04:13 Je rappelle qu'on a une chaîne YouTube et qu'on peut effectivement y suivre.
00:04:17 La semaine dernière, vous étiez en jaune.
00:04:20 Beaucoup en jaune.
00:04:21 Non, il y avait des boucles d'oreilles jaunes.
00:04:22 Il y avait des citrons, mais il faisait chaud.
00:04:24 Ça l'a tellement marqué, ça.
00:04:26 Le jaune, le tour de France, quand même, bien sûr.
00:04:29 Et là, en rose.
00:04:30 Donc, le film Barbie va être censuré aux Philippines, non pas pour le contenu ou trop de nudité,
00:04:35 mais pour une autre raison.
00:04:36 Laquelle ?
00:04:37 La même, le comble.
00:04:38 Figurez-vous que dans ce film, on voit une carte géographique du monde entier, notamment
00:04:43 des pays de l'Asie.
00:04:45 Et il semblerait que les frontières soient inventées et revendiquées par les Chinois.
00:04:51 Non, mais c'est quand même gaga.
00:04:53 Ils se sont fait une petite carte en se prenant des frontières qui n'existent pas.
00:04:58 Donc, les Philippines sont furieux et donc, ils ont censuré le film.
00:05:02 Alors moi, je trouve ça complètement dingue parce que j'ai envie de dire comment la géopolitique
00:05:07 s'invite quand même dans un film du poupée pour enfant.
00:05:11 C'est quand même gaguesque cette histoire.
00:05:13 Oui, parce que c'est le film sur Barbie, la poupée.
00:05:16 Bien sûr.
00:05:17 On est bien clair, ça parle de la poupée.
00:05:18 Je ne l'ai pas vu.
00:05:19 Mais je crois qu'il n'est pas sorti d'ailleurs.
00:05:21 Ça sort le 18 juillet.
00:05:22 Donc, c'est sorti là.
00:05:23 Sur les questions de frontières et de la géopolitique, je ne me souviens plus du nom de l'entreprise,
00:05:29 mais il y a eu une grosse polémique la semaine dernière d'une très grosse entreprise internationale
00:05:34 qui, dans le choix des pays pour commander sur le city commerce,
00:05:39 avait mis Taïwan comme un pays indépendant dans le choix.
00:05:42 Et qui n'est pas reconnu par la Chine.
00:05:43 Et qui n'est pas reconnu par la Chine.
00:05:44 Et il y a un énorme boycott du marché chinois pour cette entreprise.
00:05:48 Donc, j'ai perdu le nom.
00:05:50 Parce que juste dans les paramétrages du city commerce, ils avaient mis dans le choix des pays Taïwan.
00:05:55 Et donc, quand on perd le marché chinois pour une boîte internationale,
00:06:00 ça fait très mal pour un sujet aussi subtil que ça.
00:06:04 Ça rejoint l'enjeu des frontières et de la sensibilité chinoise sur le sujet.
00:06:10 - Alors, Mickaël Sadou, il y a plein de cas de figure où finalement, il peut y avoir ce genre de censure.
00:06:16 Pas loin d'ici, en Europe.
00:06:18 Par exemple, la Serbie ne reconnaît pas le Kosovo.
00:06:20 Il y a tout un tas de situations qui sont des casse-têtes.
00:06:24 - Je suis d'accord.
00:06:26 C'est un problème très épineux.
00:06:28 Parce qu'à partir de quand on peut considérer que la fracturation entre une nation et une autre est légitime ?
00:06:36 Il y avait 50 pays il y a un siècle, à peu près, dans le monde.
00:06:40 Aujourd'hui, il y en a 193.
00:06:42 Donc, je constate qu'il y a un éclatement de plus en plus grand en fonction des cultures,
00:06:45 des désidératats particuliers de certaines populations.
00:06:47 J'ai l'impression que ça ne va pas s'arrêter ici.
00:06:49 Et la Chine, avec sa culture centralisatrice, comme nous un petit peu d'ailleurs,
00:06:53 résiste beaucoup à ça.
00:06:54 Et je crois qu'ils sont pris dans une dizaine de conflits territoriaux
00:06:56 entre l'Inde, le Japon, la mer de Chine orientale, etc.
00:07:01 Donc, ça fait quand même beaucoup pâtir son image à l'international dans un contexte économique qui n'est pas très favorable.
00:07:07 - Oui, en plus, on mélange tout.
00:07:09 Que vient faire l'histoire du film Barbie avec la frontière qui n'est pas reconnue par certains Asiatiques ?
00:07:15 - On s'arrête la réalité, on commence la fiction.
00:07:18 - Oui, c'est ça.
00:07:19 - Oui, mais ça, il y a des susceptibilités nationales.
00:07:22 Alors, vous savez qu'il y a une solution.
00:07:24 Je me tourne vers Philippe Spanguero, parce que Philippe, il a toujours un coup d'avance.
00:07:28 La solution, c'est l'intelligence artificielle.
00:07:31 Parce qu'avec l'intelligence artificielle, on peut modifier tout.
00:07:34 On peut même refaire un grand film avec des acteurs du pays.
00:07:38 Par exemple, Barbie peut être une Barbie asiatique ou je ne sais quoi.
00:07:43 Vous voyez comme quoi vous y êtes intéressé à l'intelligence artificielle.
00:07:46 - Elle est plutôt blonde, la Barbie, je vous signale.
00:07:48 - Ah ouais, c'est vrai ?
00:07:49 - Elle est très brune.
00:07:50 - Ah bah, ouais.
00:07:51 - Moi, je l'ai toujours vue blonde.
00:07:52 J'ai beaucoup joué à la Barbie.
00:07:53 - Maintenant, il y a tous les formats de Barbie.
00:07:55 Vous devriez vous renseigner.
00:07:56 - Déjà sur le coup, en tant qu'entrepreneur dans l'intelligence artificielle, Philippe Spanguero.
00:08:01 - J'ai eu du retard quand même pour quelqu'un de ma génération par rapport à la digitalisation, déjà au départ.
00:08:08 Parce que je suis dans des métiers de relations publiques
00:08:10 et dans lesquels, malgré tout, je reste persuadé qu'il y a une grande part de la dimension commerciale
00:08:16 qui ne sera jamais remplacée par la machine et par l'intelligence artificielle.
00:08:20 - Enfin, c'est sympa, vous m'avez donné votre numéro de fax.
00:08:23 Donc, continuez.
00:08:24 - J'ai fax et puis j'envoie genre en fonction du niveau d'urgence.
00:08:29 - Il y a le téléphone rose aussi.
00:08:30 - Mais plus sérieusement, l'intelligence artificielle, c'est un vrai sujet qui m'interpelle beaucoup.
00:08:35 Parce que malgré tout, elle nous donne ce qu'elle va chercher et qui est accessible sur la toile.
00:08:41 Est-ce qu'on peut garder notre libre arbitre dans l'information que nous transmet l'intelligence artificielle ?
00:08:50 Moi, c'est une question qui m'interpelle beaucoup.
00:08:52 Et sans s'en rendre compte, j'ai peur qu'on perde notre libre arbitre sur l'information qui remonte de...
00:08:58 - Mais c'est en tout cas une solution à cette question.
00:09:00 Et on y viendra quand Catherine Evrard dit "je ne comprends pas les Philippines par rapport à Barbie".
00:09:05 Avec l'intelligence artificielle, on va vite trouver la solution.
00:09:08 - Je comprends bien l'intelligence, mais artificielle, je ne vois vraiment pas.
00:09:12 - Vous êtes notre Barbie, Catherine Evrard.
00:09:14 - Vous nous avez, chers auditeurs, au 0826-300-300.
00:09:17 Nous sommes avec Thierry, qui nous appelle de Paris.
00:09:20 Bonjour Thierry.
00:09:21 - Bonjour, bonjour l'équipe.
00:09:23 - Bonjour Thierry et Cyril.
00:09:25 - Alors Thierry, non Cyril.
00:09:27 Vous avez vu, Catherine Evrard vous appelle Cyril.
00:09:30 - Thierry, nous posons deux questions.
00:09:32 - Une sonotone qui fonctionne mal.
00:09:35 - Donc on vous pose deux questions sur Twitter, chers auditeurs.
00:09:39 Vous n'hésitez pas à les voter, évidemment.
00:09:41 Thierry, je vais vous poser ces questions.
00:09:43 Vous nous faites des petites réponses un peu concises, on reviendra dessus tout à l'heure, évidemment.
00:09:46 Donc pour la première question de 17h30, notre grand débat.
00:09:50 Suite, vous savez, la mise en place par la Commission européenne et l'initiative citoyenne.
00:09:56 Est-ce qu'il faut taxer les grandes fortunes pour financer la transition écologique et sociale, selon vous Thierry ?
00:10:02 - Très rapidement, je dirais la France, nous sommes la championne des taxes.
00:10:08 On invente toujours des taxes pour résoudre des problèmes.
00:10:11 Je pense qu'il faudrait déjà regarder comment on utilise l'argent qui est déjà taxé
00:10:16 et mieux l'utiliser plutôt qu'encore taxer des gens qui sauront toujours,
00:10:22 je ne vais pas dire, qui sauront toujours optimiser leurs flux financiers.
00:10:26 - Donc vaut mieux mieux taxer, mieux gérer que taxer, c'est ça que vous dites en fait.
00:10:31 - Je pense, parce que la taxe, au bout d'un moment, tue la taxe.
00:10:36 Aujourd'hui, je pense qu'il y a une énorme gabegie d'argent public. C'est énorme.
00:10:43 - Alors pour continuer sur ces problèmes de portefeuille, justement, il y a aussi l'autre sujet du jour.
00:10:47 - Oui, on est dedans aujourd'hui.
00:10:49 On le sait, on l'a vu, les factures augmentent.
00:10:52 L'électricité, la santé, les transports, l'alimentation.
00:10:55 Thierry, est-ce que selon vous, la hausse des factures est incontournable
00:10:58 pour assurer le train de vie des Français ?
00:11:01 - Alors, je ne comprends pas bien votre question.
00:11:03 C'est-à-dire, vous voulez dire qu'en tant que citoyen, je vais dépenser plus pour maintenir mon train de vie ?
00:11:10 - Exactement, oui.
00:11:12 - Ben non, mon revenu étant relativement fixe,
00:11:17 les dépenses contraintes vont augmenter.
00:11:21 Et donc, je vais avoir un train de vie qui, logiquement, va diminuer pro rata des augmentations des différentes factures.
00:11:31 Et je pense que ce sera comme tout le monde.
00:11:33 Je pense moins de vacances, moins de restaurants, tout ce qui n'est pas dépenses contraintes va forcément diminuer.
00:11:42 - Merci Thierry. 0,826.300. - On en parle tout à l'heure, hein Thierry ?
00:11:45 - Oui, on va en reparler évidemment.
00:11:47 Parlons vrai sur Sud Radio, vous nous appelez dans les Vraies Voix de l'été, on vous attend.
00:11:50 Vous pouvez voter sur Twitter, évidemment.
00:11:52 Et puis, restez avec nous, on continue tout de suite, juste après ça, avec Félix Mathieu.
00:11:56 Et les trois mots dans l'actu. A tout de suite.
00:11:58 - Les Vraies Voix de l'été, Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Judith Beller.
00:12:03 - Les Vraies Voix sont là avec ce soir Catherine Evrard, Philippe Spanguero, Michael Sadoun.
00:12:09 Prêts pour débattre et prêts pour suivre l'actualité, toute l'actualité.
00:12:14 - Les trois mots dans l'actu de Félix Mathieu, c'est tout de suite.
00:12:17 - Les Vraies Voix Sud Radio.
00:12:19 - Félix Mathieu, vos trois mots du jour. Cagnottes, frappes et fuite.
00:12:23 - Enquête ouverte pour escrocris en bande organisée sur la cagnotte de Jean Messia.
00:12:27 On soutient la famille du policier qui a tiré sur Naël Ananter, elle avait atteint 1 600 000 euros.
00:12:32 La France parle de crime de guerre après ces frappes russes sur le port d'Odessa.
00:12:36 60 000 tonnes de céréales détruites selon les Ukrainiens.
00:12:39 La Russie fait une fois de plus courir à un risque irresponsable sur la sécurité alimentaire mondiale, réagit la France.
00:12:45 Et puis quand un soldat américain menacé de poursuites disciplinaires décide de fuir en Corée du Nord,
00:12:51 drôle de scène, à la frontière intercoréenne, l'homme serait désormais détenu par Pyongyang.
00:12:55 - Les Vraies Voix Sud Radio.
00:12:58 - 1 600 000 euros récoltés, une enquête ouverte pour escrocris en bande organisée, c'est ce qu'annonce le parquet de Paris.
00:13:05 La réussite de sa cagnotte faisait la fierté de Jean Messia, ancienne figure du RN et de Reconquête Collecte,
00:13:11 lancée pour la famille de l'auteur du tir mortel contre Naël Ananter.
00:13:17 - Bon, elle atteint quand même une somme confortable.
00:13:20 - Une somme confortable, mais des investigations ont été confiées à la sous-direction des affaires économiques et financières de la police judiciaire.
00:13:27 Après une plainte déposée par la famille de Naël, ce jeune tué Ananter le 27 juin dernier,
00:13:32 plainte pour escrocris en bande organisée où il est question de manœuvres frauduleuses,
00:13:36 de mensonges de Jean Messia visant à tromper les donateurs pour récolter des fonds.
00:13:40 La plainte l'accuse par exemple d'avoir publiquement et mensongèrement présenté Naël comme un multirécidiviste,
00:13:46 mensonge aussi en présentant le policier comme un héros du Bataclan en faisant croire qu'il était intervenu le 13 novembre 2015.
00:13:53 - Merci Félix Mathieu, on fait tout de suite un petit arrêt puisque le Tour de France est en train d'arriver à l'étape reine de ce Tour de France.
00:14:00 Saint-Gervais-Mont-Blanc, Courchevel 165 km, l'arrivée c'est en ce moment...
00:14:06 - Petit chat dans la gorge ! - Oui ça m'arrive !
00:14:08 - Allez jingle !
00:14:09 - Et c'est avec notre cher Vincent Bartho, bonjour Vincent !
00:14:20 - Et Vincent vous êtes là dans un atteint, bah écoutez on va suivre, je suis là pour ça aussi,
00:14:27 nous sommes à 2,1 km de cette étape reine qui amène les coureurs jusqu'à Courchevel,
00:14:32 ils ont passé le fameux col de la Lose et c'est un scénario d'étape complètement fou
00:14:37 puisque la première grosse information du jour c'est que dans ce col de la Lose, au pied du col de la Lose,
00:14:43 Tadej Pogacar, le Sloven, a craqué, le deuxième du classement général,
00:14:47 il est pour l'instant à 6 minutes du leader de la course, à 6 minutes de Simon Yetz dans un premier temps
00:14:55 et de celui qui va s'imposer dans un instant, qui va faire plaisir à l'équipe A.G. Dozer Citroën
00:15:02 qui est une équipe basée dans la région à Chambéry, cher à son manager Vincent Lavenu,
00:15:08 et bien c'est Félix Gall, l'Autrichien qui va en plus faire une très très belle opération,
00:15:13 Vincent Bartho, ancien maillot jaune du Tour de France, vous êtes avec nous, ça y est Félix Gall va s'imposer !
00:15:18 Oui, cet Autrichien, champion du monde junior, qui n'a pas forcément un grand grand palmarès chez les professionnels,
00:15:26 mais va s'imposer aujourd'hui alors qu'il a juste derrière lui Simon Yetz qui le poursuit à quelques 20 secondes,
00:15:34 mais je pense que Félix Gall qui était le plus fort de s'être échappé,
00:15:39 il s'est échappé justement à 6 km du sommet du col de la Lose
00:15:45 et il a réussi à garder un écart assez intéressant, il a bien abordé cette descente,
00:15:52 et il reste là le petit port à monter, donc c'est pas gagné, mais c'est pas mal pour Félix Gall.
00:15:58 Ça va le faire, Félix Gall, pas Francis.
00:16:00 Alors, il y a eu une grande grande grande échappée dans laquelle il y avait Godud, Martin, Pinault,
00:16:07 également dans un premier temps Alaphilippe, tous les français étaient là,
00:16:11 mais ils ont eu beaucoup beaucoup d'avance, seul Félix Gall, vous l'avez dit, Vincent Bartho,
00:16:15 a résisté et va aller donc chercher la victoire d'étape.
00:16:19 Derrière le maillot jaune est revenu Jonas Vingegaard qui, à partir de ce soir,
00:16:24 on peut le dire, Vincent, a gagné le maillot jaune et le Tour de France définitivement.
00:16:29 Oui, oui, effectivement, il y a une nouvelle défaillance de Pogacar, malheureusement,
00:16:34 on est triste pour lui, mais il a fait une défaillance dans le col de la Lose
00:16:39 sans que Vingegaard n'ait à l'attaquer, il n'a pas pu suivre ses équipiers.
00:16:45 Pogacar, il est à pratiquement un petit peu plus de 5 minutes et vient de basculer le sommet du col de la Lose,
00:16:51 il est en train d'aborder la descente, mais on peut dire effectivement que Vingegaard
00:16:56 a fait un grand grand grand pas sur la victoire à Paris.
00:16:59 Et très bon comportement aussi du français David Godud qui est en train de limiter la case
00:17:03 parce qu'il était dans l'échappée, en tout cas, voilà, nous avons la victoire de Félix Gall,
00:17:07 autrichien de l'équipe française, âgé de Gers, Citroën, qui va en plus se rapprocher au classement général
00:17:14 puisqu'il était dixième, juste derrière David Godud, et en plus, il a marqué des points pour le classement du meilleur grimpeur.
00:17:20 Ce qu'on fait Vincent, en tout cas, on vous retrouve un petit peu plus tard avec Pascal Chanteur,
00:17:25 mais les trois enseignements, donc c'est victoire de Félix Gall, maillot jaune quasi définitif sur les épaules de Jonas Vingegaard
00:17:33 et pour David Godud, espoir toujours d'être dans le top 10.
00:17:36 Vincent Bartho, on est d'accord ? Ça passe la ligne ?
00:17:39 - On est exactement d'accord mon cher Frédéric, à tout à l'heure !
00:17:42 - Merci Vincent, à tout à l'heure ! - Victoire de Félix Gall !
00:17:44 - Bravo Félix ! - On en était donc au mot dans l'actu.
00:17:55 - Oui, c'est énorme, c'est à dire que c'est un Félix qui gagne et c'est Félix Mathieu qui est là !
00:17:59 - Merci de le noter !
00:18:00 - Très bien ! - On a un chat dans la gorge, on fait tomber la télé, tout se passe bien dans le studio !
00:18:04 Je vous promets, sinon on est là !
00:18:06 - C'est la Saint-Félix, on y va !
00:18:08 - Votre deuxième mot Félix, c'est frappe russe sur le port Odessa en Ukraine.
00:18:12 - La Russie fait une fouette plus courir un risque irresponsable sur la sécurité alimentaire mondiale,
00:18:16 dénonce la diplomatie française après ces frappes revendiquées par la Russie sur la ville portuaire d'Odessa.
00:18:21 60 000 tonnes de céréales détruites selon les autorités ukrainiennes.
00:18:25 Avant-hier, la Russie avait mis fin à l'accord permettant l'exportation des céréales ukrainiennes via la mer Noire.
00:18:30 Malgré le conflit, ces frappes visant délibérément des stockages de céréales constituent des crimes de guerre,
00:18:37 estime le ministère français des affaires étrangères.
00:18:39 Il dénonce l'insécurité alimentaire générée par l'agression russe en Ukraine.
00:18:43 - Troisième mot, c'est l'un des pays les plus fermés du monde.
00:18:46 La Corée du Nord détient un soldat américain qui a franchi la frontière avec le Sud.
00:18:50 - Le secrétaire américain à la défense, Leeuw Osteen, s'est montré bien embarrassé
00:18:55 en rapportant ce qui s'était produit sur la ligne de démarcation entre les deux Corées,
00:18:58 l'une des zones les plus tendues au monde.
00:19:00 - Nous essayons toujours d'en savoir plus, mais ce que nous savons, c'est que l'un de nos militaires
00:19:07 qui était en tournée délibérément et sans autorisation franchit la ligne de démarcation militaire.
00:19:14 Alors est-ce qu'il faut y voir un lien ?
00:19:15 Quelques heures après cet incident, la Corée du Nord avait tiré deux missiles balistiques dans la mer du Japon.
00:19:20 Ce soldat Travis King venait juste de passer deux mois dans une prison en Corée du Sud
00:19:25 pour des accusations d'agression.
00:19:27 Selon la chaîne américaine CBS, il devait être amené aux Etats-Unis pour des raisons disciplinaires.
00:19:31 Mais il a réussi à quitter l'aéroport, à se joindre à un groupe de visiteurs.
00:19:35 Puis il a couru sur la frontière avec un grand éclat de rire.
00:19:39 Alors drôle de refuge quand même, la Corée du Nord.
00:19:41 Les précédents sont rarissimes. Pour rappel, il y a quelques années, un jeune étudiant américain
00:19:45 était mort en détention en Corée du Nord.
00:19:48 Après s'être fait arrêter, il s'était amusé à essayer de voler une affiche de propagande.
00:19:52 Il n'est jamais revenu dans son pays.
00:19:54 Autre très lointain précédent, un soldat américain avait aussi fait défection vers le nord communiste
00:19:59 par conviction lors de la guerre entre les deux Corées.
00:20:01 Il y a sept décennies, il avait terminé sa vie au nord, plutôt seul.
00:20:05 Employé notamment à jouer les méchants américains dans les films de propagande du régime nord-coréen.
00:20:11 - Catherine Evard, normalement la frontière se traverse dans l'autre sens a priori, non ?
00:20:15 - Oui, ça je l'avoue. Mais vous savez qu'il y a toujours des farfelus partout.
00:20:19 Parce que là, il faut avoir un léger grain quand même.
00:20:21 - Ça me fait penser aux films comiques.
00:20:23 - J'ai quelques idées de fulg, mais sûrement pas là.
00:20:25 - Ça me fait penser aux films comiques où le coupable dit
00:20:28 "Arrêtez-moi monsieur le policier" et lui tire le bouton ou tout ça
00:20:31 parce qu'il veut aller en prison, il sera plus en sécurité.
00:20:33 Vous savez qu'en France, il y en a qui sont ravis d'être en prison.
00:20:36 Télé, tout ça, c'est un autre sujet.
00:20:38 - Philippe Sfonguero, qu'est-ce que ça vous inspire, un soldat américain
00:20:42 qui traverse la frontière dans le mauvais sens ?
00:20:45 - C'est cocasse. J'imagine qu'il s'attendait à une grosse sanction aux Etats-Unis
00:20:51 parce que c'était un peu le choix entre la peste et le choléra quand même.
00:20:54 Là, il a quand même décidé d'aller en Corée du Nord plutôt que de rentrer aux Etats-Unis.
00:20:59 - Ou alors il avait peut-être fait la troisième mi-temps façon rugbyman
00:21:02 et il s'est trompé de direction aussi.
00:21:04 Non, c'était pour vous ça.
00:21:06 - Ça c'est la val-gré-voix, un peu bidon, qu'on fait de temps en temps.
00:21:09 - Et puis c'est pour garder la ligne Philippe-David.
00:21:13 - Philippe, il est plus rugbyman que moi. Moi je suis cycliste.
00:21:17 - Il fait des blagues aussi.
00:21:19 - Michael Sadoun, qu'est-ce que ça vous évoque tout ça ?
00:21:21 - Moi je vais avoir une autre référence cinéma, c'est La Vérité si je mens.
00:21:25 Quand Simon Bijaoui de La Vérité si je mens déclare à la douane
00:21:29 qu'il ne paye pas ses impôts depuis 30 ans parce qu'il est poursuivi
00:21:32 par celui qui lui demande une somme énorme.
00:21:34 Voilà ce que ça m'évoque. C'est un peu farfelu.
00:21:36 - C'est tout à fait une situation très très farfelue.
00:21:39 - Et vous n'aviez pas commandé les chaussures les Whiston Chun Chun ?
00:21:42 - Les Whicken Johnson ? Je ne sais pas comment ça.
00:21:44 - Ça va, j'ai rien.
00:21:46 Chers auditeurs, vous pouvez commenter, réagir.
00:21:48 On est là, c'est les vraies voix de l'été.
00:21:50 On est avec Catherine Evra, Michael Sadoun et Philippe Spanguero.
00:21:53 0800 26 300 300. Merci Félix Mathieu, à tout à l'heure.
00:21:57 Et puis vous, vous restez avec nous et vous votez sur Twitter.
00:22:00 Surtout, on vous attend. A tout de suite.
00:22:02 Les vraies voix de l'été, Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Judith Beller.
00:22:08 0800 26 300 300, vous nous appelez, vous réagissez à nos questions du jour.
00:22:13 La première étant autour de la taxation des grandes fortunes.
00:22:17 Commission Européenne, Initiative Citoyenne.
00:22:19 Chers auditeurs, selon vous, faut-il taxer les grandes fortunes
00:22:22 pour financer la transition écologique et sociale ?
00:22:25 Nous sommes avec nos vraies voix du jour.
00:22:27 Chers auditeurs, Catherine Evra, Michael Sadoun et Philippe Spanguero.
00:22:31 Et puis, on va faire une petite mise en contexte.
00:22:34 Allez, le grand débat du jour.
00:22:35 Une initiative citoyenne européenne vient donc d'être lancée
00:22:42 par deux eurodéputés validés par la Commission Européenne.
00:22:46 Son objectif, recueillir un million de signatures dans au moins sept pays
00:22:50 et en un an pour l'élaboration d'une directive portant création d'un impôt
00:22:54 sur la fortune écologique et sociale européen.
00:22:57 Une idée qui fait son chemin, souvent défendue par des associations.
00:23:01 Oui, tout à fait. Parmi les associations à l'initiative de ce projet de taxation,
00:23:06 l'association pour la taxation des transactions financières
00:23:09 et pour l'action citoyenne, Attaque.
00:23:12 Et on reçoit Vincent Drezet, qui est porte-parole d'Attaque.
00:23:15 Bonjour Vincent.
00:23:16 Bonjour Vincent Drezet.
00:23:19 Bonjour.
00:23:20 Bienvenue, merci d'être avec nous.
00:23:22 Alors Vincent Drezet, justement, vous êtes à l'origine,
00:23:28 entre autres avec les autres associations, de ce projet de taxation.
00:23:32 Pourquoi, tout simplement, vous pensez que c'est la meilleure solution ?
00:23:36 Alors, il faut effectivement rappeler qu'on travaille avec Oxfam,
00:23:41 avec Greenpeace, avec d'autres organisations,
00:23:43 dans le cadre de ce qu'on appelle l'alliance écologique et sociale
00:23:45 et qu'effectivement, on identifie au moins deux raisons
00:23:48 pour réinstaurer un ISF, mais réinstaurer un ISF climatique intelligent.
00:23:53 La première raison, c'est que ça dégage des ressources
00:23:55 et on a besoin de ressources pour financer la transition énergétique et écologique.
00:23:59 Récemment, le rapport Pisani-Fieri, qui proposait d'ailleurs
00:24:02 une contribution sur la fortune, estimait qu'il fallait environ
00:24:04 au moins 100 milliards d'euros d'investissement par an
00:24:07 pour financer cette transition et aujourd'hui, on est à environ 37-38.
00:24:11 Donc, il y a besoin de ressources, ça c'est le premier point.
00:24:13 Le deuxième point, c'est qu'il a été prouvé par tout le monde
00:24:16 que les super riches sont également les gros pollueurs.
00:24:20 Ils émettent 70% de tonnes de CO2 de plus par an que la moitié de la population.
00:24:26 On a en France une soixantaine de milliardaires.
00:24:29 Il y a quelques chiffres comme ça, on dit que les 1% les plus riches de la planète
00:24:34 possèdent près de la moitié des richesses mondiales
00:24:36 et ces mêmes 1% émettent également plus de CO2
00:24:39 que la moitié des plus pauvres de la planète.
00:24:41 Alors, on revient à vous, mais il y a une réaction justement de Catherine Evrard.
00:24:45 - Non, mais moi je vais vous dire, je suis très heureuse, je vais aller à l'encontre de tout le monde.
00:24:49 D'abord, depuis deux jours, je travaille enfin pour moi.
00:24:52 Disons, les Français travaillent pour eux.
00:24:54 Il faut savoir que jusqu'au 17 juillet d'une année,
00:24:57 on travaille pour les impôts et tout ce qui est social.
00:25:00 Donc déjà, il faudrait le rappeler ça un peu, parce qu'à un moment donné,
00:25:04 toujours vouloir taxer les gens, c'est un peu pénible.
00:25:07 Deuxièmement, bizarrement, alors je ne sais pas si ça a à voir avec les impôts,
00:25:11 mais je trouve que le gouvernement, notamment sur l'électricité, a été très généreux.
00:25:15 Depuis deux ou trois ans, on ne m'entend pas souvent dire ça,
00:25:18 ils ont quand même dépensé 140 milliards,
00:25:21 uniquement pour sauver cette histoire d'augmentation d'électricité.
00:25:25 Ce qui représente, j'ai calculé, 1 800 euros par foyer sur trois ans.
00:25:29 Alors attention, les plus pauvres et ceux qui sont, j'allais dire, dans le besoin,
00:25:34 pour ne pas dire autre chose, évidemment, eux, ils ne devraient pas être concernés.
00:25:37 Mais je le signale quand même, parce qu'à force de tirer constamment sur les gens,
00:25:40 ils vont tous se tailler, c'est tout.
00:25:42 Moi, je ne parle pas des très très riches, je parle d'une classe moyenne
00:25:46 qui est ponctionnée de plus en plus, parce que quand même, ils sont très ponctionnés.
00:25:50 Moi, j'en ai un peu assez, c'est tout.
00:25:52 - Dans l'occurrence, Vincent Drozet, précisez peut-être,
00:25:55 c'est les très très riches que vous voulez taxer dans ce projet ou pas ?
00:25:58 Parce que c'est vrai que si c'est les classes moyennes encore, on ne peut plus.
00:26:02 - Oui, oui, oui, les 50 millions de pêtes, c'est moi qui nous en disais.
00:26:04 - Michael Sadoun, allez-y, va faire.
00:26:06 - C'est intéressant, il y a deux ou trois idées.
00:26:08 C'est qu'il faut faire attention quand on dit qu'on ne travaille que pour nous
00:26:11 qu'à partir du mois de juillet.
00:26:13 On travaille, effectivement, il y a un système très solidaire en France.
00:26:16 On a une protection sociale dont on bénéficie chacun, chacune,
00:26:19 qu'on soit riche, qu'on soit pauvre.
00:26:21 Il y a les services publics, donc on travaille en réalité pour la collectivité.
00:26:24 Ça, c'est le premier point.
00:26:25 Ensuite, ce qui est vrai, c'est que le système fiscal est très déséquilibré,
00:26:27 très injuste, et d'ailleurs, on voit que ça a créé des tensions
00:26:30 en termes de consentement à l'impôt, et qu'il faudrait effectivement
00:26:33 procéder à une réforme fiscale un peu plus globale pour mieux répartir l'effort.
00:26:37 Et comme on parle de sobriété, il ne s'agit pas à deux mains
00:26:40 que cette sobriété soit imposée aux uns et pas aux autres.
00:26:43 Donc ces questions d'inégalité climatique, sociale, économique,
00:26:47 elles sont évidemment liées, et c'est pour ça que ce projet-là, il se justifie.
00:26:50 Et j'ajoute un dernier point, c'est qu'évidemment, en taxant les très riches,
00:26:53 il ne s'agit évidemment pas de taxer les classes moyennes.
00:26:56 Quand on taxe les fortunes, on taxe les fortunes,
00:26:58 on ne taxe donc pas l'essentiel de la population.
00:27:00 Ça permettrait de redonner des couleurs à la justice fiscale
00:27:03 et de renforcer le consentement à l'impôt.
00:27:05 C'est aussi une question de cohésion sociale.
00:27:07 Si en plus on avait pu le faire au niveau de l'Union européenne,
00:27:10 alors ce serait vraiment très bien.
00:27:11 Mais il y a un problème de recettes, il y a un problème d'inégalité,
00:27:15 y compris devant la pollution, d'inégalité sociale et économique,
00:27:19 et ce ne serait pas l'outil miracle, mais ça serait déjà un pas en avant notable.
00:27:23 - Michael Sadoun, est-ce que vous ne pensez pas qu'il y a d'autres moyens finalement ?
00:27:25 Parce qu'à chaque fois on en parle, effectivement on peut taxer les riches,
00:27:28 sauf qu'ils ne sont pas taxés dans la majorité des pays,
00:27:30 donc à ce moment-là, ils vont juste effectivement aller voir ailleurs.
00:27:32 Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:27:33 - Je pense que d'abord, il me semble que ce projet de loi
00:27:36 ambitionne un peu de faire un projet international,
00:27:39 donc je pense que c'est tout à fait réalisable.
00:27:41 À un moment où il y avait le projet de taxation minimum
00:27:44 des sociétés internationales à 15% du bénéfice,
00:27:47 tout le monde a dit que c'était impossible, finalement ils ont réussi à le faire.
00:27:50 - Donc c'est possible.
00:27:51 - C'est un truc envisageable.
00:27:52 Par ailleurs, je tiens quand même à préciser que l'on vit dans un pays
00:27:56 qui a le record du monde, après le Danemark, de prélèvements obligatoires.
00:28:01 Donc il me semble qu'en termes d'impôts, on n'est pas non plus à la ramasse
00:28:04 et qu'on n'est pas un pays archi-inégalitaire
00:28:07 qui laisse prospérer la pauvreté indécente comme la richesse indécente.
00:28:12 Je ne suis pas contre taxer les riches,
00:28:14 je pense qu'il y a une vraie question d'inégalité des revenus.
00:28:18 Thomas Piketty l'a beaucoup dit,
00:28:20 et puis de toute façon c'est quelque chose de documenté.
00:28:22 Henry Ford, à son époque, disait que dans une entreprise,
00:28:24 il ne devait pas y avoir un écart de plus de 1 à 40
00:28:26 entre l'employé de base et le patron.
00:28:29 Aujourd'hui, on a des écarts de 1 à 100 000.
00:28:32 Donc évidemment qu'il y a des questions à se poser,
00:28:34 mais après, il faut le faire sous une bonne forme.
00:28:37 Je vous rappelle que trop d'impôts tue l'impôt,
00:28:39 c'est quelque chose d'économiquement, c'est une vérité établie.
00:28:41 Si vous mettez trop d'impôts, vous tuez la capacité à produire des ressources
00:28:44 et donc à taxer dans l'avenir.
00:28:46 Donc il faut faire très attention avec ça,
00:28:48 et ensuite il faut faire attention à ce qu'on taxe.
00:28:50 Est-ce que c'est des revenus qui viennent d'un héritage ?
00:28:52 Est-ce que c'est des entrepreneurs qui ont créé leur richesse ?
00:28:54 Est-ce que c'est des financiers qui ne créent aucune valeur
00:28:56 et qui ont juste de plus-value ?
00:28:58 C'est juste un débat.
00:29:00 - Faire au cas par cas, c'est ça que je dis.
00:29:02 - Parmi les axes de travail, les 10 hommes les plus riches du monde
00:29:04 ont doublé leur richesse depuis la pandémie,
00:29:07 alors que les revenus de 99% de la population ont baissé.
00:29:11 Donc ça, Philippe Spanguero, par exemple,
00:29:14 c'est un axe de travail par rapport à la taxation.
00:29:17 - C'est un axe de travail, et puis on voit que les inégalités se creusent,
00:29:20 particulièrement en période de crise.
00:29:23 Les gens qui ont des moyens financiers et du cash,
00:29:27 tout ça crée un monde d'opportunités pour eux.
00:29:30 Par contre, j'ai un vrai point d'interrogation,
00:29:32 sans du tout maîtriser le sujet,
00:29:35 mais la taxation européenne, on voit quand même
00:29:37 dans ces très grandes fortunes mondiales,
00:29:40 il y a quand même beaucoup de Français.
00:29:42 Donc comment tout ça se passe de façon opérationnelle ?
00:29:45 C'est-à-dire, qui récolte ?
00:29:47 Et comment c'est reparti au niveau européen ?
00:29:49 Parce qu'on a un système en France de solidarité nationale
00:29:53 qu'on accepte tous et qu'on a intégré.
00:29:58 Mais là, encore une fois, peut-être que...
00:30:00 - Vincent Drezet peut-être peut vous répondre.
00:30:02 Vincent Drezet, sur la méthodologie pour mettre en place à l'échelle européenne.
00:30:06 - Déjà, à l'échelle européenne,
00:30:10 il faudrait un minimum une coopération renforcée,
00:30:12 c'est-à-dire 9 États, si ce n'est même l'ensemble de l'Union européenne.
00:30:16 Il n'y a pas de blocage technique.
00:30:18 Ce qui est clair par là, c'est qu'il y a eu quand même
00:30:20 quelques progrès en matière d'échange d'informations
00:30:22 pour savoir qui détient quoi, en termes de compte bancaire, de placement,
00:30:25 parce que c'est aussi là-dessus que se calcule un éventuel ISF.
00:30:28 Donc sur la base de ces outils qu'on pourrait améliorer,
00:30:31 il est tout à fait possible de dire,
00:30:33 ceux qui résident ici ou là,
00:30:35 ou en tout cas au sein de l'Union européenne
00:30:37 ou des États qui l'appliquent, sont assujettis à cet impôt-là.
00:30:40 C'est tout.
00:30:41 C'est-à-dire que, prenons un exemple,
00:30:43 on a un milliardaire qui réside en France
00:30:45 et qui a des actifs dans de nombreux pays.
00:30:47 Ces pays sont tenus de fournir l'état de la fortune
00:30:51 pour que cet impôt soit calculé de la même manière
00:30:53 pour un milliardaire qui est en Allemagne, etc.
00:30:55 Ce qui ensuite doit être discuté, il faut une visibilité.
00:30:59 Un tel impôt permettrait de réduire un peu les inégalités,
00:31:02 et ça a été dit, elles sont très importantes.
00:31:04 Parmi les triches, les triches, elles ont tendance à augmenter.
00:31:07 Mais c'est aussi intéressant de montrer qu'il y a des inégalités,
00:31:11 je le disais tout à l'heure, sociales, économiques, écologiques liées,
00:31:14 et que cette recette-là peut abonder le budget
00:31:18 pour le financement de la transition écologique en France
00:31:21 et dans les programmes européens et dans les autres États européens.
00:31:24 Parce que ce qu'il faut bien retenir,
00:31:26 c'est que l'inaction sera plus coûteuse que l'action.
00:31:29 Mais pour agir, il faut de l'argent.
00:31:31 On ne peut plus prélever, effectivement, auprès des classes moyennes
00:31:33 parce qu'on a un système fiscal injuste.
00:31:35 Donc il faut passer par l'ISF climatique.
00:31:37 Il faut aussi peut-être mobiliser l'épargne.
00:31:40 En France comme ailleurs, il y a d'autres outils.
00:31:43 C'est pour ça qu'on a publié une note sur le financement
00:31:45 de l'abissocation sociale et écologique à l'automne dernier.
00:31:48 Et on essaie de montrer que c'est possible,
00:31:51 qu'il n'y a pas de vélo technique, mais qu'il faut une volonté politique.
00:31:53 - Catherine Evrard, est-ce que selon vous,
00:31:55 l'inaction est plus coûteuse que l'action ?
00:31:57 - Moi, non, je ne suis pas tellement d'accord.
00:31:59 D'abord, j'aimerais bien, quand on parle de riches toute la journée,
00:32:01 qu'on dissocie les riches qui font travailler des milliers de gens
00:32:05 et les riches qui s'enrichissent uniquement par les histoires financières, etc.
00:32:10 Parce que si vous regardez Bernard Arnault, pour ne citer que lui,
00:32:13 d'abord, dire que Bernard Arnault n'est pas préoccupé par l'environnement,
00:32:17 c'est vraiment complètement dingue, parce que c'est totalement faux.
00:32:20 Et deuxièmement, quand je vois le nombre de milliers de gens qui fait travailler,
00:32:24 je trouve que voilà, oui c'est un très riche, mais c'est quand même pas si mal.
00:32:28 - Et redistribué. - Oui, oui.
00:32:29 - Et puis alors, deuxième sujet, regardez,
00:32:31 pour cette histoire d'environnement, et notamment d'électricité,
00:32:34 on a tous fait un effort formidable grâce à la communication.
00:32:38 Parce que je pense pas que les français, quand on leur dit le Yaka Faucon,
00:32:42 ils démarrent. Je pense qu'on a fait une campagne énorme
00:32:45 pour expliquer qu'il fallait éteindre les lumières,
00:32:47 c'est pas Versailles ici, en Thôte.
00:32:50 - Enfant de la bub. - Et ça a eu des résultats assez fulgurants.
00:32:54 Et moi je serais plus, pour expliquer aux français
00:32:56 pourquoi ça serait intéressant d'éteindre, de faire ceci, de faire cela,
00:32:59 plutôt par une méthode souple où on explique en trois mots
00:33:03 comment on va faire baisser le coût de telle chose ou telle chose,
00:33:05 je trouverais ça plus intéressant que de passer son temps et ses journées
00:33:09 à rendre jaloux les gens et à essayer de les monter les uns contre les autres.
00:33:15 - On a une réaction d'auditeurs, vous nous appelez ?
00:33:18 - On a aussi une bonne rédaction.
00:33:20 - Sur le 826-300-300. Ma langue fourche, pas ma voix pour l'instant.
00:33:25 Thierry, vous êtes toujours là avec nous ?
00:33:28 Thierry ?
00:33:29 - Thierry, Thierry, notre fil rouge.
00:33:32 - Il doit encore avoir un petit problème de téléphone.
00:33:34 Alors Philippe Spanguero, vous allez réagir à la place de Thierry.
00:33:38 Est-ce que le trop d'impôts tue l'impôt, comme disait Michael Sadoun tout à l'heure ?
00:33:42 - Ça je suis assez persuadé, c'est dur de mettre des chiffres
00:33:46 et d'être extrêmement précis avec ça dans l'instant.
00:33:50 Par contre, ce à quoi je crois, c'est que ces très grandes fortunes
00:33:53 sont des citoyennes du monde.
00:33:55 Et pour eux, la vision du monde, elle ne se limite pas à l'Europe.
00:33:58 Et si demain, ça devient trop contraignant en Europe,
00:34:00 ils trouveront de toute façon toujours les solutions.
00:34:03 Moi je crois qu'il y a un vrai changement de paradigme,
00:34:06 que cette nouvelle génération, elle pousse les riches, les moins riches
00:34:11 à avoir une sensibilité aux enjeux.
00:34:15 Donc je suis assez persuadé de ça dans ce que je vis dans mon quotidien.
00:34:19 Donc je crois qu'il faut une vraie volonté d'aller plus loin,
00:34:24 mais de ne pas être trop punitif.
00:34:27 Parce que quoi qu'il arrive pour ces gens-là,
00:34:29 il y aura des échappatoires.
00:34:31 Et au final, je crois qu'on a plus à perdre qu'à gagner,
00:34:33 parce que s'ils n'ont plus envie de créer de la richesse sur ces territoires,
00:34:37 au final c'est l'économie globale qui va en pâtir.
00:34:40 Donc j'ai un deuxième point d'interrogation,
00:34:43 c'est toujours cette association à l'écologie et au social.
00:34:47 C'est quand même des sujets extrêmement différents,
00:34:50 qui pour moi ne doivent pas être traités de la même façon.
00:34:53 Et je ne comprends pas bien la signification de les associer en permanence.
00:34:59 - Vincent Drozet, justement, ça ressemble un peu à l'écologie punitive,
00:35:03 vous avez conscience de cela ?
00:35:05 C'est-à-dire qu'il y a aussi une communication à mettre en place
00:35:08 autour de votre démarche, qui on le rappelle, est en cours.
00:35:11 Initiée par deux eurodéputés, Paul Magnette et Aurore Laluc,
00:35:15 vous, vous avez emboîté le pas avec notamment Greenpeace,
00:35:19 et aussi l'Alliance écologique et sociale.
00:35:23 Donc il y a cette communication pour sensibiliser les gens à la cause de l'écologie.
00:35:28 Il ne faut pas que ce soit toujours associé à la taxation.
00:35:32 - Alors il y a plusieurs choses. La taxation est un outil parmi d'autres.
00:35:37 Il ne faut pas oublier depuis tout à l'heure, on essaie de dire
00:35:40 "on ne touche pas aux riches, on verra bien comment on se débrouille".
00:35:42 Pardon, si on fait société, une question de cohésion sociale,
00:35:45 c'est répartir l'effort qui est devant nous,
00:35:47 qui est devant nous sur un fonds où le système fiscal,
00:35:50 on avait le temps de ces dernières années,
00:35:55 sur un fonds de fiscalité qui est devenu déséquilibré, injuste,
00:35:58 sans pour autant relancer la croissance de l'emploi, disons-le au passage.
00:36:02 Donc il s'agit aussi de faire société.
00:36:04 Là, la fiscalité punitive, comme vous le dites, elle a déjà eu lieu.
00:36:08 Pour financer la suppression de l'ISF, de l'ancienne ISF,
00:36:11 on a augmenté la composante carbone de la taxe intérieure
00:36:13 sur le consommation de produits pétroliers.
00:36:15 C'était 3,8 milliards, c'est ce qui a généré les gilets jaunes.
00:36:18 - Oui, et donc justement c'était plus entendable.
00:36:21 - Ça fait un an qu'on existe déjà.
00:36:22 - C'était plus entendable parce que l'effort reposait.
00:36:25 Parce que la fiscalité dite écologique aujourd'hui,
00:36:28 c'est 20% des Français les plus pauvres qui payent 4 fois plus
00:36:30 que les 20% des Français les plus riches.
00:36:32 Moi qui dis, c'est le gouvernement dont le budget est vert.
00:36:34 La fiscalité écologique aujourd'hui, c'est l'exonération de la kérosène,
00:36:37 c'est cette merde d'euros qui manque.
00:36:39 Donc ce n'est pas une fiscalité écologique,
00:36:41 il faut rétablir une fiscalité qui soit écologique
00:36:44 dans le sens où elle dégage des recettes, où elle réduit les inégalités.
00:36:47 Dernier point, dans tous les travaux officiels,
00:36:49 y compris les travaux de l'Assemblée nationale dernièrement,
00:36:51 les inégalités sociales et écologiques sont évidemment liées.
00:36:54 Les passe-feurs thermiques des logements sociaux
00:36:56 où habitent d'ailleurs des gens pauvres,
00:36:58 c'est avéré en prenant le symbole des jets privés.
00:37:03 Ça a beaucoup fait parler de tout le monde.
00:37:05 - Ça effectivement, c'est très visible.
00:37:07 - Oui, oui, oui.
00:37:08 - Mais Michael Sadoun veut réagir.
00:37:10 - Sur les jets privés aussi.
00:37:12 - Deux remarques, c'est que déjà si on parle de répartir
00:37:15 l'effort d'économie d'énergie,
00:37:17 ce n'est pas seulement sur les producteurs,
00:37:18 c'est sur les consommateurs.
00:37:20 Quand vous parlez d'une nouvelle génération
00:37:22 qui invite les gens à être plus sobres
00:37:24 et les entreprises à être plus respectueuses de l'environnement,
00:37:26 il faudrait peut-être déjà qu'elle commence par elle
00:37:28 puisque les nouvelles générations,
00:37:29 c'est les premières à consommer chyline,
00:37:31 donc l'ultra fast fashion,
00:37:33 à voyager autour du monde.
00:37:34 Franchement, il suffit de regarder des comptes d'instagrammeuses
00:37:36 pour voir le bilan carbone que chacune d'entre elles...
00:37:38 - Faut regarder le compte des instagrameuses.
00:37:39 - Donc c'est super facile.
00:37:41 - Mikaël, Mikaël.
00:37:43 - Pas que le sort.
00:37:45 Il ne s'agit pas seulement de taper sur Bernard Arnault,
00:37:49 d'autant plus que le commerce de Bernard Arnault,
00:37:51 en l'occurrence, c'est le luxe,
00:37:52 c'est une production qui est locale, qui est européenne,
00:37:54 donc normalement plutôt respectueuse
00:37:56 de l'environnement, de l'artisanat local, etc.
00:37:58 Donc moi je trouve que c'est plutôt valorisable.
00:38:00 - Sauf les petits artisans aussi.
00:38:02 - Voilà, c'est plutôt valorisable dans cette perspective.
00:38:04 Et ensuite, la deuxième chose,
00:38:06 c'est prendre de l'argent mais investir dans quoi ?
00:38:08 Parce que les gens qui proposent ça,
00:38:09 - Où va l'argent ?
00:38:10 - Les écologistes, etc.
00:38:11 sont les promoteurs de l'éolien, du solaire, etc.
00:38:14 C'est les premiers à avoir lutté contre le nucléaire
00:38:16 qui nous faisait une énergie décarbonée
00:38:18 et même peu chère pour la France.
00:38:19 Et en les écoutant, on est arrivé à la Gabgi
00:38:23 et aux pénuries auxquelles on est arrivé cet hiver.
00:38:25 Donc moi, personnellement, je ne fais pas confiance
00:38:28 aux gens qui proposent ce genre de texte.
00:38:30 C'est peut-être une bonne idée,
00:38:32 mais en tout cas, j'ai une petite idée
00:38:34 d'où va aller l'argent.
00:38:35 - Mais ça va où à votre avis ?
00:38:36 - Je pense que ça va aller dans des énergies renouvelables
00:38:39 qui sont polluantes, intermittentes et chères.
00:38:41 - D'accord.
00:38:42 Eh bien on repart au 0826 300 300, chers auditeurs.
00:38:44 Vous nous appelez, vous commentez, vous réagissez,
00:38:46 vous nous donnez votre opinion.
00:38:48 On est avec Thierry.
00:38:49 - On l'a retrouvé !
00:38:50 On a retrouvé Thierry.
00:38:51 - Thierry, vous êtes là ?
00:38:52 - Eh oui, je suis là.
00:38:53 - Ah, vous voilà.
00:38:54 Alors Thierry, qu'est-ce que ça vous inspire tout ça ?
00:38:57 Est-ce que, par exemple, les impôts,
00:38:59 ce n'est pas déjà une répartition de l'effort finalement ?
00:39:01 - Oui, parce que les plus riches, hein ?
00:39:03 Les plus riches.
00:39:04 - Tout à fait.
00:39:05 Je suis tout à fait d'accord avec ce que vous avez dit
00:39:07 dans l'ensemble.
00:39:08 Il faut d'abord distinguer les riches
00:39:10 qui deviennent plus riches
00:39:11 parce qu'ils font de la finance,
00:39:12 ils font de la finance,
00:39:13 autre fréquence, etc.
00:39:14 Et là, je pense qu'il y a un vrai problème.
00:39:16 Et on devrait, on pourrait taxer ça au niveau mondial.
00:39:20 Et il y a les riches qui deviennent plus riches,
00:39:22 comme Bernard Arnault ou d'autres entreprises
00:39:24 qui sont dans le monde du réel,
00:39:25 qui créent de l'emploi,
00:39:26 qui génèrent comme total, etc.
00:39:28 Et qui sont conscients, comme vous le dites,
00:39:30 des enjeux et qui investissent dans le renouvelable
00:39:33 ou dans le RSE.
00:39:35 Et ceux-là, ce sont des riches,
00:39:37 si j'ose dire, vertueux.
00:39:39 - Ça existe ?
00:39:41 - Sur la consultation,
00:39:43 sur la consultation...
00:39:45 - Pourtant, le mot "riche"
00:39:47 ne devient même pas un gros mot.
00:39:49 - Oui, oui, oui.
00:39:51 Sur la consultation auprès des auditeurs de Sud Radio,
00:39:55 sur le compte Twitter,
00:39:56 vous dites "oui, il faut taxer les grandes fortunes
00:40:00 pour financer la transition écologique et sociale"
00:40:02 à 63%.
00:40:04 Ce n'est pas énorme.
00:40:06 C'est un peu du chemin.
00:40:07 Vincent Drozet, sur cette initiative.
00:40:10 Bien sûr, il faut recueillir les différentes signatures.
00:40:15 Est-ce que sur l'ensemble des sept pays
00:40:18 que vous allez mobiliser,
00:40:20 enfin, je dis vous, vous, vous soutenez,
00:40:21 mais ce n'est pas vous qui allez le faire,
00:40:23 est-ce que vous sentez quand même
00:40:24 une volonté commune européenne ?
00:40:26 Parce que c'est bien là l'objectif.
00:40:28 - Alors, il va y avoir nécessairement des discussions
00:40:32 dans les organisations, les ONG,
00:40:34 qui soutiennent ce projet
00:40:36 pour contacter nos amis qui sont en Allemagne,
00:40:38 en Belgique, etc., bien sûr,
00:40:40 avec lesquels on travaille déjà, au passage.
00:40:43 Donc, tout ce qu'on espère, c'est que ça va aboutir
00:40:45 et puis aussi que ce soit l'occasion
00:40:47 d'un débat public de bonne qualité,
00:40:50 de bonne tenue.
00:40:51 Parce que, vous voyez, tout à l'heure,
00:40:53 on parle d'impôts, on dit "on ne travaille pas pour nous".
00:40:55 Et bien, ce serait aussi l'occasion de dire
00:40:56 "on travaille pour la protection sociale,
00:40:57 pour les services publics, bien sûr".
00:40:59 Et puis, évidemment,
00:41:00 comment finance-t-on cette transition énergétique ?
00:41:03 Comment ne serait-ce que de parvenir à financer
00:41:07 tout ce que le gouvernement lui-même a identifié ?
00:41:09 Je rappelle qu'il y a une stratégie nationale bas carbone
00:41:11 avec six chantiers prioritaires,
00:41:13 les bâtiments, le transport, l'énergie,
00:41:15 les industries, l'agriculture, la forêt et les déchets.
00:41:17 Même sur cette stratégie bas carbone,
00:41:19 on n'y est pas.
00:41:20 Donc, l'idée, c'est de dire
00:41:22 puisque ça participe de la transition écologique,
00:41:25 comment pouvons-nous dégager
00:41:27 ce que Jean-Luc Misaniferi a estimé
00:41:28 à 100 milliards d'euros supplémentaires par an ?
00:41:31 – Ça ferait 100 milliards d'euros,
00:41:32 100 milliards d'euros, rien que de taxation, c'est ça.
00:41:35 100 milliards d'euros.
00:41:36 – Non, je dis que c'est le besoin de financement.
00:41:38 – Ah, le besoin de financement, d'accord.
00:41:40 – Et ce financement peut venir de l'ISF,
00:41:42 il peut venir de la mobilisation de l'épargne,
00:41:44 il peut venir de plusieurs sources.
00:41:46 Mais pour rétablir de la justice fiscale,
00:41:48 l'ISF, et pour dégager des moyens,
00:41:50 c'est un moyen parmi d'autres.
00:41:52 – Est-ce qu'il n'y aurait pas quand même d'autres solutions,
00:41:54 Vincent Drezet, parce qu'on parle toujours
00:41:56 de la même solution finalement,
00:41:57 mais est-ce qu'il y a autre chose à faire
00:41:59 pour récupérer des sous ?
00:42:00 Je ne sais pas moi, moins de fonctionnaires ?
00:42:02 – Non, mais il y a une dimension fortement…
00:42:04 – Vous savez, il y en a déjà de moins en moins,
00:42:06 on peut vous parler de secteurs…
00:42:08 – Mais ce n'est pas dans tous les secteurs.
00:42:10 – … qui souffrent dans la santé, etc.
00:42:11 – Non, je ne parle pas de la santé.
00:42:12 – Ça fait 20 ans qu'on dit,
00:42:15 on supprime un fonctionnaire,
00:42:17 bon finalement des postes de fonctionnaires.
00:42:19 – C'est un exemple comme un autre,
00:42:20 vous avez peut-être d'autres choses à proposer.
00:42:23 – Oui, alors dans les autres choses,
00:42:25 plutôt que de toujours rougner sur les services publics,
00:42:27 parce qu'on a vu aussi ce que ça fait donner,
00:42:29 notamment dans certains quartiers et dans les campagnes,
00:42:31 il y a au-delà de cette question de l'ISF climatique,
00:42:34 il y a la question de l'épargne,
00:42:36 et de la façon dont le réseau des banques centrales,
00:42:38 par exemple, pourrait décarboner leur portefeuille,
00:42:40 inciter les entreprises à investir dans du vrai vert,
00:42:43 plutôt que dans ce qu'on appelle des actifs bruns.
00:42:45 Il y a un ensemble, il y a un panel de solutions,
00:42:47 on ne s'arrête pas à l'ISF,
00:42:48 on n'est pas en train de dire ici, l'ISF c'est la solution,
00:42:50 c'est une solution parmi d'autres,
00:42:52 il y a effectivement une question à voir
00:42:55 sur le portefeuille des entreprises,
00:42:57 le portefeuille des banques centrales,
00:42:59 on pourrait peut-être même imaginer,
00:43:01 c'est une proposition à Attaque qu'on fait,
00:43:03 que pour financer la transition énergétique et écologique,
00:43:06 il y a des facilités en termes de prêts, en termes d'eux,
00:43:09 par rapport à des investissements plus classiques,
00:43:11 parce que là, ça peut orienter utilement des investissements.
00:43:14 Donc il y a un ensemble de solutions.
00:43:16 - Merci Vincent Groselle.
00:43:17 - Les 100 milliards d'euros, ça ne sera pas que ça.
00:43:18 - Merci pour ce déclarage.
00:43:19 - On rappelle que vous êtes porte-parole d'Attaque.
00:43:21 Chers auditeurs, vous restez avec nous,
00:43:23 vous nous appelez au 0826 300 300,
00:43:25 Haute vous attend au Standard de Sud Radio,
00:43:27 merci à voter sur Twitter.
00:43:29 Et puis qu'est-ce qu'on fait ?
00:43:31 - On va jouer !
00:43:33 - Le Quiz de l'Actu arrive, vous restez là,
00:43:35 surtout si vous avez envie de faire joujou.
00:43:37 - Les vraies voix de l'été Sud Radio,
00:43:39 17h20, Frédéric Brindel, Judith Beller.
00:43:43 - Les vraies voix de l'été sur Sud Radio,
00:43:45 c'est le retour du Quiz de l'Actu.
00:43:48 Vous nous rappelez un peu les règles,
00:43:49 parce que j'ai fait une bêtise, moi, hier.
00:43:51 - Oh oui, c'était marrant, on le met dans le bêtisier.
00:43:53 Il y a un bêtisier chaque fin de semaine.
00:43:55 - J'ai donné la réponse.
00:43:56 - Thierry, notre auditeur de Paris,
00:43:58 qui est avec nous, vous êtes prêt à jouer avec nous ?
00:44:00 - Oui, bien sûr.
00:44:02 - Vous choisissez votre partenaire,
00:44:04 soit Catherine Evrard,
00:44:06 soit Mickael Sadoun,
00:44:08 soit Philippe Spanghero, qui s'y connaît en matière de sport collectif.
00:44:10 - Choisissez bien, Thierry.
00:44:12 - Ils sont toujours très bons,
00:44:14 mais je vais prendre Stéphane Spanghero.
00:44:17 - Philippe Spanghero !
00:44:19 - Vous avez été renommé, Philippe.
00:44:21 C'est votre nouveau nom.
00:44:23 - C'est marrant, parce que tout à l'heure,
00:44:24 on vous a appelé Cyril, donc c'est pas le temps.
00:44:26 - Et puis, je vous remercie de ne pas m'avoir choisi,
00:44:28 j'y comprends rien.
00:44:30 - Je vous explique le principe.
00:44:32 Vous avez Philippe Spanghero et Thierry,
00:44:34 notre auditeur de Paris, qui forment l'équipe A.
00:44:36 De l'autre côté, Mickael Sadoun et Catherine Evrard,
00:44:39 une nouvelle fois, se retrouvent ensemble
00:44:41 pour l'équipe B.
00:44:42 Nous vous posons à chaque fois une question.
00:44:44 A chaque équipe, vous répondez, vous marquez un point.
00:44:46 Vous ne répondez pas, l'autre équipe peut vous prendre les points.
00:44:48 - Je vous promets, je ne répondrai pas à votre place.
00:44:50 - Mais elle double, et là, vous ne répondez pas.
00:44:51 Attention, vous êtes prêtes pour la première question.
00:44:53 - Je vous promets, je ne répondrai pas.
00:44:55 - Allez, envoyez cet âge, Judith.
00:44:57 - Attention, soyez bien concentrés.
00:44:59 Quelle actrice française sera jugée le 19 octobre
00:45:03 par le tribunal correctionnel ?
00:45:05 - Oui, Thierry Adjani !
00:45:07 - J'ai même pas fini la question.
00:45:09 - Très très fort.
00:45:11 - Thierry, la classe.
00:45:12 - Un point pour vous, cher Philippe et cher Thierry.
00:45:14 - C'est bien choisi, Thierry.
00:45:16 - Pour problèmes de fraude fiscale, précisons.
00:45:18 Alors maintenant, attention, question pour Catherine.
00:45:21 - Et Blanchiment en plus.
00:45:23 - Isabelle.
00:45:25 - On n'a pas le droit de répondre avant, mais on leur laisse.
00:45:27 - Oui, oui, oui.
00:45:29 - Elle n'est pas taxée sur l'ISF.
00:45:31 - Si jamais ils ne répondent pas, vous pourrez répondre après.
00:45:34 Attention, c'est pour vous.
00:45:36 Quelle est la nationalité de l'économiste
00:45:38 pressenti à la tête de la direction générale
00:45:40 de la concurrence de l'Union Européenne ?
00:45:42 - Américaine.
00:45:43 - Elle est américaine.
00:45:45 - Bravo !
00:45:46 - Scott Johnson.
00:45:47 - Il s'agit de Fiona Scott Morton.
00:45:49 - C'est trop facile.
00:45:50 - Il a toujours une question facile.
00:45:52 - Et là, on va la voir.
00:45:54 - Et là, maintenant, on va rire.
00:45:56 - On va arrêter de dire que Frédéric fait des questions faciles.
00:45:58 C'est parti.
00:45:59 - Équipe A.
00:46:00 - À quoi l'application gratuite
00:46:02 intitulée Safer Plage
00:46:04 et mise en place par la ville de Marseille,
00:46:07 sert-elle ?
00:46:09 - Philips Manguero.
00:46:10 - À quoi elle sert, cette application ?
00:46:12 - J'imagine à prévenir les noyades
00:46:14 puisqu'il y a un problème de matronageurs.
00:46:16 - Ce n'est pas ça, Thierry.
00:46:17 Vous dites les méduses ?
00:46:18 - Il a dit les méduses.
00:46:19 - Attention, Catherine et Michael,
00:46:20 vous pouvez intervenir.
00:46:21 Ah, c'est moins facile.
00:46:23 - Est-ce que ce ne serait pas
00:46:25 des harcèlements des femmes, peut-être ?
00:46:28 - Oh non !
00:46:30 - Ça doule.
00:46:31 - Je pense toujours aux femmes.
00:46:32 - C'est un dispositif qui permet à toute personne,
00:46:34 principalement des femmes,
00:46:36 de dénoncer les violences sexistes et sexuelles
00:46:38 dont elles seraient victimes ou témoins,
00:46:40 attention, sur certaines plages municipales.
00:46:42 - D'accord.
00:46:43 Donc, ça veut dire que vous menez maintenant
00:46:46 3 à 1.
00:46:47 Vous menez 3 à 1 l'équipe B.
00:46:49 Attention, maintenant c'est l'équipe B.
00:46:52 Vous pouvez en plus creuser l'écart.
00:46:54 C'est parti.
00:46:55 De qui, CNews et C8,
00:46:57 vont-elles diffuser le Tour de France des cathédrales ?
00:47:00 - Henri le Héros.
00:47:01 - Oh !
00:47:02 - Henri dans C.
00:47:03 - Il est beaucoup trop fort.
00:47:04 - Je le dis la prochaine fois que si je suis
00:47:06 avec mon camarade de l'équipe.
00:47:08 - Il a fait des révisions, en fait, juste avant.
00:47:10 Vous avez révisé, hein ?
00:47:11 - J'ai gardé mes fiches.
00:47:13 - Alors, vous pouvez encore gagner
00:47:15 Philippe Spanguero et Thierry Depary,
00:47:18 mais il faut être fort.
00:47:20 C'est parti.
00:47:21 C'est-à-dire qu'il faut répondre à votre question
00:47:23 et piquer la question des adversaires.
00:47:25 Allez, la 3 A.
00:47:26 - Quel PDG d'un grand hypermarché ?
00:47:29 Le mari de Charlotte Cobell,
00:47:31 la secrétaire d'État à l'enfance.
00:47:33 - Mon Dieu.
00:47:35 - Si vous dites la marque de l'hypermarché,
00:47:38 ça peut faire un demi-point, mais...
00:47:40 - Carrefour.
00:47:41 - Donc, vous ne le dites pas,
00:47:43 parce qu'elle vient de le dire.
00:47:45 Allez, le PDG de Carrefour.
00:47:47 - Bon pas.
00:47:49 - Mais alors, pourquoi vous avez répondu à leur place ?
00:47:52 - Ils ont un peu le poids.
00:47:53 - C'est bien fait.
00:47:54 Et en plus, Philippe Spanguero,
00:47:56 tel un demi de mêlée qu'il n'était pas, d'ailleurs,
00:47:58 est passé sous la mêlée à récupérer.
00:48:00 Donc, je vous donne le point.
00:48:02 Ça vous fait 2 points.
00:48:03 Ce qui veut dire que...
00:48:04 - Qu'elle armitre.
00:48:05 - Attention, voici votre question, équipe B.
00:48:07 Si vous ne répondez pas
00:48:09 et que l'équipe A vous chipe les points,
00:48:10 ils ont gagné.
00:48:11 C'est parti.
00:48:12 Quel accord d'exportation
00:48:15 la Russie a-t-elle suspendu
00:48:17 dans le cadre de la guerre en Ukraine ?
00:48:19 - Les céréales.
00:48:20 - Non, ne répondez pas !
00:48:22 C'est pas à vous !
00:48:24 - On va le voir, monsieur.
00:48:25 - Thierry, quelle frustration !
00:48:27 - C'est le bazar.
00:48:29 - C'était d'abord à l'équipe B.
00:48:31 Alors, qu'est-ce que je fais ?
00:48:33 Comment on fait ?
00:48:34 - On fait kiff-kiff.
00:48:35 - Non, parce qu'il a répondu à la place.
00:48:36 - On fait mettre une nulle.
00:48:37 - Vous savez ce qu'on va faire ?
00:48:38 On va voir si Catherine Evra et Michael Sadoun
00:48:40 sont des grands seigneurs.
00:48:41 Est-ce que vous aviez la réponse ?
00:48:42 - Non.
00:48:43 - Honnêtement.
00:48:44 - Moi j'avais céréales, mais je sais pas si vous avez ça.
00:48:46 - Catherine, dans les yeux, dites-le-moi.
00:48:49 Oui ou non, vous l'aviez ?
00:48:50 - Non, je l'avais pas.
00:48:51 - Vous l'aviez pas ?
00:48:52 Eh bien, Thierry, vous remportez la victoire.
00:48:54 Avec Philippe, vous avez gagné !
00:48:56 - Bravo !
00:48:57 - Et telle Yannick Noah qui remet une balle de match
00:49:00 à Roland Garros dans les années 80.
00:49:02 Bravo à la paire Evra-Sadoun.
00:49:04 Ça, c'est un double mixte.
00:49:06 - Merci pour les références sportives.
00:49:07 Chers auditeurs, vous restez avec nous.
00:49:09 Vous nous appelez au 0800 26 300 300.
00:49:11 On va y avoir nos éditorialistes et leur tour de table de l'actu.
00:49:14 Évidemment, le débat à 18h30 aussi.
00:49:17 Je vous rappelle la question qu'on vous pose sur Twitter.
00:49:19 La hausse des prix est partout.
00:49:21 Électricité, santé, transport, alimentation.
00:49:23 Est-ce que cette hausse des factures est incontournable
00:49:25 pour assurer le train de vie des Français ?
00:49:27 Votre train de vie, finalement.
00:49:28 - On fait des dépenses.
00:49:30 - Comment vous faites d'ailleurs ?
00:49:31 Vous n'hésitez pas à réagir, à nous appeler.
00:49:33 On vous attend sur la radio du Parle en vrai, Sud Radio.
00:49:35 A tout de suite.
00:49:36 - Les vraies voix de l'été, Sud Radio. 17h20.
00:49:39 Frédéric Brindel, Judith Belaire.
00:49:42 - Que vous soyez en France ou dans le monde entier,
00:49:44 en vacances ou pas, au travail ou pas,
00:49:46 vous avez bien raison d'avoir choisi Sud Radio.
00:49:48 Parce que c'est la radio du Parle en vrai.
00:49:49 Et puis nous, on est bien contents d'être avec vous
00:49:50 dans les vraies voix de l'été.
00:49:51 - C'est très beau, Judith, ce que vous venez de dire.
00:49:53 - Vous avez aimé mon lancement.
00:49:54 - J'aime beaucoup.
00:49:55 - Oui, ça a été.
00:49:56 - Nous avons en plus trois vraies voix de talent.
00:49:58 Catherine Evrard, qui est présidente du cabinet
00:50:01 de chasseurs de têtes CE Consultants.
00:50:03 On le prononce à la française, comme ça ?
00:50:05 - CE ? Non, ça ne marche pas comme ça.
00:50:07 - CE Consultants.
00:50:08 - Ok.
00:50:09 - Je vais faire Michael Sadoun,
00:50:11 a chroniqueur et consultant.
00:50:13 - Et toujours très précis, Michael Sadoun.
00:50:16 C'est ça qui est impressionnant.
00:50:17 - Un sisyphe, on l'a dit.
00:50:18 - Et enfin, Philippe Spanguero.
00:50:20 Quand on parle de Spanguero, on parle forcément de rugby.
00:50:22 Alors, notre Philippe est quand même entrepreneur.
00:50:25 Et on en reparlera d'ailleurs,
00:50:26 parce qu'il est avec nous toute la soirée.
00:50:28 - Il a écrit un bouquin aussi, au cœur de l'Ovalie.
00:50:29 "150 expressions, mots et anecdotes de légende sur le rugby".
00:50:31 Et c'est sorti chez le Robert.
00:50:33 Il sort le 24 août, pardon.
00:50:34 Et bien sûr, il sera le consultant rugby,
00:50:35 un des consultants rugby pour Sud Radio.
00:50:37 Nous suivrons la Coupe du monde de rugby,
00:50:39 quasiment non-stop, intégralité, etc.
00:50:42 - Et puis, on vous rappelle le coût de projecteur des voies à 18h30.
00:50:45 N'oubliez pas, chers auditeurs, que vous pouvez voter sur Twitter.
00:50:48 Les prix haussent partout.
00:50:49 L'électricité, la santé, les transports, l'alimentation.
00:50:51 - Vous dites les prix haussent.
00:50:52 - Les prix haussent ?
00:50:53 - Oui.
00:50:54 - Une hausse des prix, une hausse, ENT à la fin ?
00:50:55 - Oui, on augmente.
00:50:56 - Non, moi, je...
00:50:57 - J'adore me faire reprendre en direct, comme ça.
00:51:00 Et donc, la hausse des factures est-elle un contournable
00:51:03 sur le train de vie des Français ?
00:51:04 Parce qu'elle est super bien écrite, votre question.
00:51:07 - Oui, oui, oui.
00:51:08 - Parce que...
00:51:09 - Elle buzz sur les réseaux.
00:51:10 Il y a une incompréhension.
00:51:11 - Globalement.
00:51:12 - Alors, je précise, Philippe, je précise.
00:51:15 Avec le Covid, avec la hausse des coûts de l'énergie,
00:51:21 il y a eu des protections mises en place par le gouvernement français
00:51:25 qui ont fait qu'évidemment, on a dépensé.
00:51:28 Et ce train de vie nécessite peut-être de resserrer la ceinture.
00:51:32 D'où ce besoin d'augmenter les factures.
00:51:34 - Est-ce que vous avez bien compris, chers auditeurs ?
00:51:36 - Voilà, le train de vie des Français, c'est-à-dire notre système hyper protecteur.
00:51:40 - Pour continuer à être capable de l'assumer.
00:51:42 - Voilà.
00:51:43 Et donc, je note que ce débat vous intéresse aussi, Philippe Spanguero.
00:51:46 - Beaucoup.
00:51:47 - Et bien voilà, nous y serons à 18h30.
00:51:48 - Comme quoi, elle n'est pas si bête que ça, cette question.
00:51:50 Félix Mathieu, qu'est-ce qui buzz sur les réseaux ?
00:51:53 On va le savoir tout de suite.
00:51:55 - Les vraies voix Sud Radio, ça fait du clic sur les réseaux sociaux.
00:51:58 - Et oui, ça clique sur les réseaux, Félix Mathieu.
00:52:01 Un arrêté municipal provoque une levée de boucliers à Angoulême-en-Charente.
00:52:05 Il est interdit de rester immobile en centre-ville.
00:52:08 - Oui, alors autant vous le dire, cet arrêté contre l'immobilité,
00:52:12 il ne vise pas les gens qui jouent à 1, 2, 3 soleil,
00:52:14 mais plutôt les marginaux qui se regroupent,
00:52:17 ou les sans-abri qui dorment ou qui s'assoient par terre.
00:52:19 Angoulême veut du flux de l'activité, mais pas des gens statiques.
00:52:23 Une amende de 35 euros, je cite,
00:52:25 "pour toute occupation abusive et prolongée des rues et autres espaces publics",
00:52:29 c'est-à-dire par des individus regroupés de manière immobile ou peu mobile,
00:52:33 n'étant pas en transit et générant des nuisances
00:52:36 qui troublent la tranquillité des passants ou des riverains.
00:52:39 Une mesure défendue sur France 3 par l'adjoint à la sécurité angoulême,
00:52:43 Jean-Philippe Pousset.
00:52:44 - Vous consommez, vous êtes déjà à votre troisième ou quatrième bière,
00:52:47 vous êtes avec 2, 3 chiens qui ne sont pas muselés,
00:52:49 qui importunent les passants, vous êtes assis devant un commerce.
00:52:52 - Oui, effectivement, là, l'arrêté, on est au cœur de cet arrêté,
00:52:55 la police municipale, la police nationale peut intervenir.
00:52:58 - On a le droit de se sortir sur les bancs ou pas ?
00:53:00 - Ah bah ça, écoutez, si vous n'avez pas une bière et une muselière sur votre chien, peut-être.
00:53:04 Les oppositions et associations trouvent la mesure assez floue en fait.
00:53:07 Sur Twitter, la Ligue des droits de l'homme annonce déposer un recours en annulation
00:53:11 assorti d'un référé suspension contre cet arrêté municipal.
00:53:15 Cet arrêté qui, selon la LDH, cherche à chasser les plus précaires du centre-ville.
00:53:20 La Ligue des droits de l'homme qui voit une atteinte aux libertés fondamentales.
00:53:24 - Autre sujet, les réactions à l'ouverture d'une enquête contre la cagnotte lancée par Jean Messia.
00:53:28 - 1,6 millions d'euros récoltés pour la famille du policier qui a tiré sur Nahel.
00:53:32 La famille de l'adolescent reproche à Jean Messia d'avoir trompé les donateurs,
00:53:36 notamment en qualifiant Nahel de "multi-récidiviste"
00:53:39 ou alors en faisant croire que le policier mis en cause était un héros des attentats du 13 novembre 2015.
00:53:43 Sur les réseaux sociaux, la nouvelle provoque des réactions très tranchées.
00:53:47 Entre ceux qui disent qu'il faudrait en donner autant à la famille de Nahel,
00:53:50 ceux qui au contraire revendiquent d'avoir donné en toute connaissance de cause à cette cagnotte,
00:53:55 et puis ceux qui font le choix tient de l'humour noir aussi.
00:53:58 Le dénommé "Paul" par exemple, Paul Emploi, c'est bien écrit P-A-U-L,
00:54:02 Paul qui écrit sur Twitter "Jean Messia, il faut qu'il reprenne la place de Coluche pour les Restos du Coeur,
00:54:08 il a récolté plus en quelques jours que les enfoirés en une saison".
00:54:12 Bon voilà, ça va peut-être pas faire rire tout le monde.
00:54:14 Philippe Spanguero, Jean Messia à la place de Coluche,
00:54:18 c'est quand même fou quand on y pense qu'effectivement il a récolté plus en quelques jours que les enfoirés en une saison.
00:54:22 Qu'est-ce que ça vous évoque, 1 600 000 pour ce policier ? Enfin pour sa famille ?
00:54:26 Moi ça m'évoque que je pense que par cette initiative, des gens sont allés très au-delà de l'affaire en elle-même.
00:54:33 Je pense qu'il y a eu une volonté de Jean, anonyme, d'apporter un soutien à la police.
00:54:40 En fait ça a été un moyen de montrer de l'affection pour un quotidien de Jean, pas pour ce cas-là en particulier.
00:54:51 C'est ça que ça m'évoque, parce que j'ai l'impression qu'aujourd'hui on est dans un monde dans lequel
00:54:56 dire qu'on aime la police et qu'on les soutient nous fait vite taxer de fachos.
00:55:01 Et donc il y a une forme de crainte sur ce qui peut être dit et pas dit.
00:55:07 Et le périmètre du territoire d'expression se restreint toujours un peu plus.
00:55:13 Et moi j'ai l'impression que des gens se sont exprimés complètement en dehors de ce sujet-là.
00:55:18 Après Catherine Evrard, c'est Jean Messiaen qui a apporté sa donnée, toujours polémiste,
00:55:23 c'est la spécificité de cet homme qu'on voit notamment beaucoup sur la chaîne CNews.
00:55:27 Oui, il aime bien provoquer.
00:55:28 Oui, mais vous savez, ça fait des années qu'il y a des cagnottes d'organisés
00:55:31 pour la maman du coin qui vient de perdre, je sais pas, son chat, etc.
00:55:36 Mais surtout des cagnottes aussi des clubs, des associations, personne ne s'est jamais offusqué.
00:55:41 Là, parce que c'est une cagnotte, je suis complètement d'accord avec Philippe,
00:55:45 qui soutient un peu en quelque sorte notre police, qui a quand même besoin d'être soutenue
00:55:49 parce qu'on passe son temps à parler des gens.
00:55:51 Je reviens pas de Naël parce qu'on n'a pas les faits, on n'en sait rien, et surtout c'est très triste.
00:55:56 Enquête toujours en cours et c'est un jeune de 17 ans qui est décédé.
00:55:59 Je ne comprends pas qu'on continue à blabler la télé.
00:56:01 Il s'est fait tirer dessus par un policier, on peut le dire quand même.
00:56:03 On sait absolument pas.
00:56:04 Enfin si, on sait.
00:56:06 C'est un policier qui est vraiment épouvantable.
00:56:10 En tout cas, c'est un drame.
00:56:12 C'est un drame et moi je trouve que pour une fois, en défendant la police,
00:56:15 moi franchement je suis assez d'accord parce que tout le monde hurle contre eux,
00:56:18 mais le jour où il n'y a plus de police, que devient-on ?
00:56:21 Je veux juste savoir.
00:56:22 - Michael Sadoun.
00:56:24 - Non, moi je suis d'accord avec ce qu'a dit Philippe,
00:56:27 c'est juste un signe de soutien et de reconnaissance envers des hommes, des femmes,
00:56:32 qui je pense dans leur immense majorité, mais vraiment dans leur écrasante majorité,
00:56:36 exercent un métier difficile, mal rémunéré, plein d'agressivité,
00:56:41 avec je pense le plus de bienveillance possible et pas de racisme,
00:56:46 contrairement à ce qu'on dit, je pense qu'il n'y a pas de racisme systémique dans la police.
00:56:50 Il y a des flics racistes.
00:56:51 - On est tous tombés sur un.
00:56:53 - Il y a des gens racistes en général.
00:56:56 - Le sujet qu'on a fait suite à Naël, qui de toute façon est un drame,
00:57:00 de toute façon je pense que c'est à peu près unanimement reconnu,
00:57:03 je trouve qu'on a extrapolé beaucoup.
00:57:06 Les gens en ont eu marre de cette extrapolation,
00:57:08 parce qu'ils voient bien comment c'est repris par les médias.
00:57:10 Quand c'est Naël, on en parle pendant des jours et des jours, ça fait des émeutes.
00:57:13 Quand c'est un monsieur de 72 ans qui se fait tabasser devant chez lui
00:57:16 parce qu'il a eu malheur de dire qu'ils avaient fait trop de bruit.
00:57:19 - En même temps, on n'en a pas parlé, on en a peu parlé.
00:57:23 - Et c'est toujours certains médias qui en parlent et pas les autres,
00:57:26 et on sait exactement lesquels en parlent et lesquels n'en parlent pas.
00:57:29 Donc voilà, je pense que les gens, sans rentrer dans le détail de l'enquête
00:57:33 et sans être des experts en droit de la police,
00:57:36 ils ont juste manifesté un soutien pour une profession dont on a bien besoin.
00:57:40 - Pour finir, j'ai quand même peu entendu de médias essayer d'analyser,
00:57:44 d'interroger des participants à la cagnotte pour essayer de comprendre.
00:57:48 - Parce que d'une manière générale, c'est un don anonyme.
00:57:52 - La somme, elle amène une interrogation qui va très au-delà de ce qu'elle fait.
00:57:57 - C'est des petites donations en plus, c'est des gens qui mettent 20-30 euros par an.
00:58:01 - Le but du jeu, c'est de rester anonyme justement.
00:58:04 - Ça aggrave le sujet, ça veut dire que si le don moyen est faible,
00:58:07 c'est la masse de gens qui ont participé.
00:58:10 - Il y avait quelques dons de plusieurs milliers d'euros quand même.
00:58:12 - 3 000 euros chaque fois.
00:58:14 - Mais la moyenne, c'est quand même très bas.
00:58:16 - Merci Félix Mathieu.
00:58:18 - Merci chers auditeurs de nous écouter aussi avec nos trois vrais voix,
00:58:21 Philippe Spanghero, Catherine Neuvra, Miguel Sadoun.
00:58:23 Vous n'hésitez pas à nous appeler, surtout au 0800 26 300 300.
00:58:27 Aude vous attend au standard.
00:58:29 - Vous réagissez sur les sujets dont on parle, c'est le principe.
00:58:31 - Et puis, qu'est-ce que c'est tout de suite ?
00:58:33 C'est le tour de table de l'actu.
00:58:35 - On s'en apprend pas.
00:58:36 - L'été Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Judith Beller.
00:58:41 - Bonjour, ça c'est typique, vous avez entendu Judith, à chaque fois on revient à l'antenne.
00:58:46 - Vous faites la même chose.
00:58:47 - Qu'est-ce que c'est que ça ?
00:58:48 - J'étais en train de faire mon lancement et ça parle en même temps.
00:58:50 - Oui, oui, non mais c'est pour ça.
00:58:52 - Alors, qui devait faire le lancement ma chère Judith ?
00:58:55 - Je sais pas, c'est pas notre temps.
00:58:57 - Je vous disais, chers auditeurs de Sud Radio, que vous entendez systématiquement au retour nos vraies voix qui palabrent.
00:59:04 - Oui, les débats continuent en antenne.
00:59:06 - Venez débattre avec nous au 0800 26 300 300.
00:59:09 - Et puis vous pouvez voter sur Twitter aussi.
00:59:11 - Tout de suite, c'est le tour de table de l'actu des vraies voix.
00:59:13 - Oh, dites, je vais envoyer les actualités, vous venez les voir dans la cabine.
00:59:17 - Je vais vous raconter une histoire pas banale.
00:59:19 - Et vous, vous me racontez pas votre petite journée ?
00:59:22 - On a assez perdu de temps comme ça.
00:59:24 - Michael Sadoun, votre tour de table aujourd'hui, c'est sur le remaniement,
00:59:29 parce que les Républicains réaffirment leur place dans l'opposition.
00:59:33 - Oui, alors c'est vrai que dans la perspective du remaniement,
00:59:37 beaucoup de voix médiatiques se sont élevées pour dire que tel ou tel député ou élu local de LR allait rejoindre la coalition,
00:59:43 surtout dans la perspective d'élargissement de la majorité qu'Emmanuel Macron a donnée à Elisabeth Borne.
00:59:50 Il se trouve qu'en fait, les figures des Républicains se sont plutôt opposées à cette coalition.
00:59:55 Ils ont prétendu en tout cas qu'ils n'étaient pas intéressés de rejoindre le prochain gouvernement.
00:59:58 Olivier Marleix l'a dit, Aurélien Pradié a bondé dans le même sens en disant qu'il critiquait abondamment
01:00:05 ceux qui s'étaient vendus pour un plat de lentilles en 2017.
01:00:08 Moi, je voulais simplement dire que je pense que c'est la bonne stratégie pour les Républicains.
01:00:12 Parce que s'ils venaient à un moment à rejoindre le gouvernement et qu'ils se disloquaient,
01:00:17 la seule opposition de droite crédible, ce serait le RN, le RN deviendrait la droite en fait.
01:00:24 Donc ils ont intérêt à tenir cette position et à tenir très ferme,
01:00:27 parce que sinon la vie politique risque d'évoluer extrêmement rapidement.
01:00:31 - Et pauvrement.
01:00:32 - Voilà, et du côté du gouvernement, après, c'est pas forcément génial,
01:00:36 parce que ça veut dire qu'ils sont condamnés à l'impuissance pendant encore quelques années
01:00:39 parce qu'à gauche, personne ne veut gouverner avec eux, à droite aussi, ça va être compliqué.
01:00:43 Donc comment ils vont faire passer les prochaines réformes ?
01:00:45 - Et c'est là la faiblesse du... - 49-3 !
01:00:47 - Ouais, 49-3 ! On a vu comment ça s'est super bien terminé.
01:00:50 - C'est pour ça qu'on vous posez la question.
01:00:51 - Bah oui, ça s'est tellement bien terminé, il n'y a qu'à le refaire.
01:00:53 - Il me semble qu'Elisabeth Borne a dit qu'elle ne s'en servirait plus.
01:00:55 - Elle ne veut plus le faire, ouais. Bon, ça va, ils disent des choses.
01:00:57 - Si vous voulez, moi, je voulais dire que c'est la faiblesse du macronisme.
01:00:59 C'est qu'ils se sont imposés en disant ni droite ni gauche, seulement quelques années plus tard,
01:01:03 ni droite ni gauche, ça veut dire l'isolement et l'inaction.
01:01:05 - Donc ça ne marche pas, ni droite ni gauche.
01:01:07 - Sauf si le courant centriste est aussi imposant que celui de droite et celui de gauche.
01:01:12 - Oui, mais il est de moins en moins, et il concilie des gens qui n'ont plus rien à voir.
01:01:16 Parce qu'on a un Gérard Larmannin et un Sacha Houyé, il n'y a plus rien de commun, en réalité.
01:01:20 - Et parce que les électeurs ont parlé. Catherine Ovrard, oui.
01:01:23 - Non, mais moi, je continue à ne pas comprendre. Macron plus quelques... comment on les appelle ? UMP ?
01:01:29 - Non, LR. - LR, LR.
01:01:31 - On peut faire le RPR si vous voulez aussi.
01:01:34 - On peut faire le RPR aussi, non.
01:01:36 Mais même les deux se mettant ensemble, je ne suis même pas sûr qu'ils passent, je vous le dis quand même.
01:01:40 Moi, je continue à ne pas comprendre qu'à gauche, ils se détestent,
01:01:44 ils se sont tous ligués pour être forts.
01:01:47 Les mélangeonistes, les socialistes, ceux-ci, ceux-là.
01:01:50 - Les communistes, les écologistes.
01:01:52 - Ils n'arrêtent pas de se tirer des les pattes, quand même. Ils ne sont pas très crédibles, a priori, Catherine Ovrard.
01:01:55 - Oui, mais ils ne sont peut-être pas crédibles, mais en attendant, ils ont fait un énorme...
01:01:58 aux dernières élections, ils ont eu un plein d'énormes... - Deux fois pour le score.
01:02:00 - Et au centre, on continue à ne pas vouloir ouvrir.
01:02:03 Mais tant qu'on fera ça, on n'y arrivera pas.
01:02:05 - Il faut ouvrir, Philippe ? - Bah oui.
01:02:07 - Je voulais la faire, parce que c'est un rugby main, donc ouvrir...
01:02:12 Vous savez, au rugby, c'est...
01:02:14 J'ai voulu la prendre, désolé Judith, mais je la voulais faire.
01:02:17 - C'est intéressant, parce que je crois que c'est toujours sur l'ouverture que se gagnent les matchs.
01:02:22 (rires)
01:02:24 Le jeu fermé et restrictif, ça ne marche pas.
01:02:28 Voilà, pour une petite...
01:02:30 - Et tu te mets d'un point de sympathie sur le rugby.
01:02:32 - Faut-il pouvoir ouvrir ? - Un petit parallèle, non.
01:02:34 Là, en effet, le sujet... - Ça dépend de l'équipe, quoi.
01:02:37 - Oui, c'est ça. Je ne connais pas le rugby, mais en tout cas, la majorité a lancé un ballon,
01:02:41 et je pense que l'air, je ne vais pas l'attraper.
01:02:43 - Pour quelqu'un qui est très extérieur au sujet, et je prends des pincettes en abordant le point,
01:02:50 mais on sent tellement que toute la sphère des parties a explosé en peu de temps, finalement.
01:02:58 Et on a du mal à comprendre, quand on est un peu externe, l'échiquier et la façon dont les choses se jouent.
01:03:06 On pensait qu'Edouard Philippe avait vraiment pris du recul,
01:03:09 et qu'il était quelqu'un de sérieux pour la prochaine élection.
01:03:13 Puis là, il y a quelques photos qui fuitent de rendez-vous avec Brigitte Macron.
01:03:17 On dit qu'il est à nouveau proche.
01:03:19 Voilà, tous ces jeux-là, ils sont difficiles à analyser.
01:03:24 Il y a la tentative de renaissance du PS...
01:03:27 - Ce que disait Catherine Evra, c'est-à-dire qu'à gauche, c'est pas très clair non plus.
01:03:31 - C'est plus que pas clair, parce que la NUPS a été quand même...
01:03:36 - C'est le nouveau monde, c'est-à-dire qu'on marquette les trucs,
01:03:39 et la forme prime sur le fond, parce qu'en termes de fond,
01:03:43 assembler des gens avec des idéologies aussi éloignées sous une bannière commune,
01:03:48 c'était quand même fort. Je ne sais pas si ça s'est déjà vu dans l'histoire.
01:03:51 - Ça n'a aucun sens.
01:03:52 - Justement, c'est à Philippe Spanghero, maintenant, le tour de table.
01:03:55 Pour sa première dans les vraies voies, c'est son premier tour de table.
01:03:57 - Et bien voilà, c'est parti.
01:03:58 Et d'ailleurs, vous allez nous parler d'une première fois, puisque première, première, première...
01:04:02 - C'est la première fois de l'histoire, Philippe Spanghero,
01:04:05 que les ventes de véhicules électriques dépassent celles des voitures diesel-essence.
01:04:09 - Alors oui, j'ai vu cette information il y a quelques jours,
01:04:11 et j'ai trouvé ça super intéressant dans la frénésie européenne à la voiture électrique.
01:04:17 Alors, je n'ai pas de vérité, et je suis plutôt écolo dans ma construction
01:04:23 et dans l'approche que j'essaie d'avoir,
01:04:25 mais je trouve que, comme tous les sujets, comme le sujet de la taxation avant,
01:04:29 on est dans un monde qui est un peu schizophrène,
01:04:32 c'est-à-dire qu'on n'aborde jamais les sujets dans leur globalité.
01:04:36 Et moi, je me pose une question par rapport à ce sujet-là particulier autour de la voiture électrique.
01:04:41 C'est ce qui fait l'essence même du truc, c'est la batterie au lithium.
01:04:46 Et donc, on renforce quelque part la dépendance à la Chine, qui est le plus gros importateur.
01:04:52 C'est quand même une aberration écologique,
01:04:56 parce que la production de lithium est extrêmement énergivore en eau.
01:05:01 - Certes, mais comme l'Indonésie va pouvoir se développer aussi grâce à des mines...
01:05:05 - Et le cobalt aussi.
01:05:07 - Et donc, je me dis d'un côté, on a eu le débat d'avant sur la taxation des très riches pour ici.
01:05:11 Dans une économie mondialisée comme ça, c'est un casse-tête terrible.
01:05:15 C'est-à-dire que, comment avoir un impact global
01:05:19 quand il y a des intérêts aussi divergents dans le monde,
01:05:22 et qu'on voit cette information qui va de toute façon, sur cette économie-là,
01:05:27 renforcer notre dépendance à des pays qui commencent à dicter leurs règles.
01:05:32 - Catherine Evrard, voiture électrique ou pas voiture électrique, avec ses histoires de batterie à recycler ?
01:05:38 - Une bonne vieille diesel.
01:05:40 - Je serais d'accord pour la voiture électrique, quand on pourra charger sa voiture partout.
01:05:44 Pour le moment, c'est encore problématique.
01:05:46 Moi, j'ai la trouille personnellement de prendre ma voiture pour faire 500 km
01:05:50 sans savoir où je vais la charger. Je continue à être un peu old style, je vous avoue.
01:05:54 - Old school même. - Merci.
01:05:57 - C'est mieux. - Michael Sadoun.
01:06:00 - Derrière l'écologie, il y a beaucoup d'escroqueries intellectuelles et marketing.
01:06:06 C'est sûr qu'avec cette expansion de cette idéologie,
01:06:09 il y a un certain nombre de marques qui ont envie d'en faire simplement un business
01:06:12 et d'ouvrir de nouveaux marchés.
01:06:14 La voiture électrique, très franchement, quand on voit les avis d'experts sur la question,
01:06:18 ils vous disent que sur l'ensemble du cycle de vie,
01:06:21 c'est-à-dire de l'extraction des terres rares qui sont à 90% en Chine,
01:06:24 au recyclage des batteries, c'est beaucoup moins écolo
01:06:28 que d'acheter les nouvelles voitures à essence qui consomment beaucoup moins que par le passé.
01:06:32 - Et les hybrides aussi. - Il faut faire preuve de rationalité sur ce genre de sujet
01:06:38 au lieu de passer par le marketing.
01:06:40 Moi, je pense personnellement que le défi écologique est tel
01:06:44 qu'on ne s'en sortira pas que par le progrès technique.
01:06:47 Il y aura aussi une question de sobriété, de nouveaux modes de consommation.
01:06:50 Donc, je ne crois pas ceux qui pensent qu'on ne s'en sortira que par le progrès technique.
01:06:53 - C'était le tour de table. - C'était le tour de table des vrais voix.
01:06:56 Puis, dans quelques instants, ça va être le coup de projecteur des vrais voix.
01:06:59 On vous rappelle, chers auditeurs, la question qu'on vous pose sur Twitter,
01:07:02 vous n'hésitez surtout pas à aller voter.
01:07:04 Et puis, on vous attend au standard aussi, au 0800 26 300 300.
01:07:09 Haute vous attend au standard. Vous voulez réagir à l'actu ?
01:07:11 Évidemment, vous le pouvez.
01:07:13 Alors, notre question, c'est, on a vu la hausse des prix partout.
01:07:16 Électricité, santé, transport, alimentation.
01:07:19 Est-ce que cette hausse des factures, elle est incontournable pour assurer votre train de vie,
01:07:22 le train de vie des Français ?
01:07:24 Alors, vous nous dites sur Twitter, évidemment, non à 93 %.
01:07:27 On va continuer et on va avancer sur ce débat et ces questions.
01:07:31 - C'est tranché pour l'instant. - Voilà. Dans quelques instants.
01:07:33 À tout de suite.
01:07:34 Les vrais voix de l'été, Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Judith Beller.
01:07:39 Il est 18h30 sur Sud Radio, chers auditeurs, et 18h30, c'est l'heure du coup de projecteur des vrais voix.
01:07:45 - Des vrais voix. - Eh oui !
01:07:47 Les vrais voix qui sont ce soir, Catherine Evra, Miquel Sadoun, Philippe Spanguero.
01:07:52 Et on vous rappelle aussi notre question du jour, chers auditeurs.
01:07:54 On l'a vu, les prix augmentent.
01:07:56 Électricité, santé, transport, alimentation.
01:07:58 Est-ce que cette hausse des factures, elle est incontournable pour assurer votre train de vie,
01:08:02 le train de vie des Français ?
01:08:04 Vous votez sur Twitter et puis surtout, vous nous appelez au standard où de vous attend.
01:08:07 C'est parti.
01:08:09 0826-503.
01:08:11 Le coup de projecteur des vrais voix.
01:08:13 Le coup de projecteur des vrais voix. 0826-300.
01:08:17 Alors, le coût de la vie, chers auditeurs, il peut être influencé par divers facteurs
01:08:21 tels que l'inflation, la situation économique du pays, la politique gouvernementale,
01:08:24 l'évolution des prix des premières matières et bien d'autres, des matières premières plutôt.
01:08:28 Il est important de noter que ces décisions politiques et économiques, elles peuvent être complexes
01:08:31 et qu'il peut y avoir différents points de vue sur la meilleure manière de garantir
01:08:35 le bien-être économique et social de notre pays.
01:08:38 Alors, qu'est-ce que vous en pensez, vous ?
01:08:39 C'est du coup, effectivement, la question qu'on vous pose sur Twitter.
01:08:43 Et puis, on reçoit également Gilbert Cette, qui est professeur d'économie à la Neoma Business School,
01:08:48 auteur de "Travail et changement technologique de la civilisation de l'usine à celle du numérique"
01:08:53 chez Odile Jacob.
01:08:55 Bonsoir, Gilbert Cette.
01:08:57 - Bonsoir.
01:08:58 - Bienvenue.
01:08:59 Eh bien, donc, on va vous poser cette question.
01:09:03 Qu'est-ce que vous pensez, justement, de cette hausse globale des prix ?
01:09:07 Est-ce qu'elle est absolument nécessaire pour qu'on puisse garder tous notre train de vie ?
01:09:12 - Écoutez, la question est curieusement posée.
01:09:15 Nous payons plus cher certaines de nos importations,
01:09:19 que ce soit des importations énergétiques, que ce soit des importations de matières premières,
01:09:23 de produits alimentaires, etc.
01:09:25 Cette hausse des prix des produits importés, il faut bien que quelqu'un la paye.
01:09:30 Voilà, c'est comme si je vous prends de l'argent dans votre poche,
01:09:33 vous avez moins d'argent à dépenser ensuite pendant vos vacances et pendant votre vie quotidienne.
01:09:38 Donc, qui peut payer, qui doit payer cela ?
01:09:42 Ça peut être les ménages d'aujourd'hui, c'est une baisse du pouvoir d'achat.
01:09:46 Ça peut être les ménages de demain, c'est une hausse du l'endettement public,
01:09:50 si l'État se substitue aux ménages d'aujourd'hui pour payer la facture.
01:09:56 Et puis, si c'est les entreprises, eh bien, les entreprises, en ce cas-là,
01:09:59 investissent moins, emploient moins, et in fine, les ménages trinquent,
01:10:04 si j'ose dire, très très fortement.
01:10:06 Donc, c'est pas la planète Mars qui va payer cette augmentation des prix de produits que nous importons,
01:10:12 c'est nous-mêmes en France, la même question en se posant dans d'autres pays,
01:10:16 qui devons trouver qui doit payer.
01:10:18 Et en France, nous sommes le pays dans lequel l'État, par son intervention publique,
01:10:24 a pris le plus en charge cette augmentation du prix.
01:10:28 Gilbert Sette, justement, ça a été l'objet d'une discussion à l'Assemblée nationale,
01:10:33 hier, il y a eu cette annonce des +10% sur la facture d'électricité à partir du 1er août.
01:10:40 Écoutez cette intervention du député Rassemblement National, Jordan Guiton,
01:10:44 qui interpelle le ministre de l'Économie.
01:10:47 Où est votre parole, Monsieur le ministre, lorsque vous annonciez qu'il n'y aurait pas de rattrapage
01:10:52 sur les prix de l'électricité en 2023 ?
01:10:55 Quand allez-vous reprendre le contrôle sur les prix de l'électricité,
01:10:59 et enfin impliquer les mesures de bon sens portées par Marine Le Pen,
01:11:02 en revenant aux tarifs réglementés, en désindexant le prix de l'électricité sur celui du gaz,
01:11:08 en abaissant le taux de TVA de 20 à 5,5 sur toutes les énergies, dont l'électricité,
01:11:14 et pour le pouvoir d'achat des Français ?
01:11:16 En voilà des solutions. Tour de table, les vrais voix,
01:11:19 avant de revenir vers vous, notre spécialiste Gilbert Sette.
01:11:23 D'accord sur ce constat, Philippe Spanguero ?
01:11:27 - On ne peut qu'être d'accord, il est assez clair.
01:11:31 Après, la vraie question c'est, est-ce que cette dynamique va s'enrayer ?
01:11:36 En fait, on a du mal à comprendre, quand on est consommateur, ce qui est légitime.
01:11:42 J'ai l'impression que des fois on découvre que l'Ukraine, finalement,
01:11:47 qu'on était aussi dépendant de l'Ukraine pour tout un tas de produits de première nécessité.
01:11:52 Donc j'aimerais savoir si tout ça est conjoncturel ou structurel,
01:11:58 et où ça va s'arrêter. Parce que là, il y a encore des annonces sur des hausses
01:12:03 du coût de l'énergie et de l'électricité, 17% pour la fin d'année 2023,
01:12:09 17% pour la première semestre 2024, et donc quand on voit à quel point
01:12:13 nos industries en sont dépendantes, la fuite en avant continue.
01:12:17 Et en face, le revenu des ménages dont on parlait, il n'augmente pas
01:12:23 à ces niveaux-là, très loin de là.
01:12:26 Gilbert Cette répond à cette question, finalement, conjoncturel et structurel.
01:12:30 Ou structurel ?
01:12:32 Ça peut devenir structurel, bien évidemment, si les prix de ces produits
01:12:36 que nous importons restent élevés.
01:12:39 Pour l'instant, ils ont baissé, ils ont diminué, mais dans le panier
01:12:45 de consommation des ménages français, ils ont moins diminué,
01:12:48 bien évidemment que dans d'autres pays qui ont moins déployé des mesures
01:12:53 d'une ampleur incroyable, comme le bouclier tarifaire,
01:12:56 comme la redstone à la ponte, ce genre de choses.
01:12:58 Mais il faut bien voir que parmi les solutions qui étaient proposées
01:13:02 par la personne que vous avez interviewée, la majorité d'entre elles
01:13:05 reportent la dette sur nos enfants.
01:13:07 Baisser la TVA, par exemple, sur les produits énergétiques,
01:13:10 c'est très bien, oui, bien sûr, c'est dans la tête de tout le monde,
01:13:14 mais ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'il y a moindre recette publique,
01:13:17 ça veut dire qu'il y a plus de déséquilibre des comptes publics,
01:13:19 plus de dette publique, et ça veut dire que nos enfants auront à rembourser
01:13:23 une dette publique plus élevée.
01:13:24 Encore une fois, il n'y a pas de magie, il n'y a pas de tour de magie.
01:13:28 Nous payons plus cher ces produits que nous importons,
01:13:30 quelqu'un doit payer la facture.
01:13:32 Ça peut être vous, nous, maintenant, ça peut être nos enfants,
01:13:36 si c'est de la dette publique, et si c'est les entreprises,
01:13:39 eh bien ça se passe très mal pour l'emploi et l'investissement.
01:13:42 Il n'y a pas de mystère, il n'y a pas de secret, il faut bien que quelqu'un paye.
01:13:45 - Catherine, on va voir dans ce que dit Gilles Berset,
01:13:47 il y a notamment ce problème d'import qu'on fait beaucoup,
01:13:51 et le problème de production finalement qu'on a globalement dans le pays aussi.
01:13:54 - Oui, mais moi ce qui m'étonne un peu, excusez-moi,
01:13:56 c'est qu'on parle surtout de coûts supplémentaires,
01:14:00 et on ne parle jamais de baisser les dépenses.
01:14:03 Moi je trouve ça basique dans une économie basique,
01:14:06 baisser les défenses, c'est baisser les taxes, dégraisser l'État,
01:14:10 je ne devrais pas le dire mais je vous le dis,
01:14:12 et augmenter les gains, tant qu'on n'aura pas compris ça,
01:14:15 c'est-à-dire diminuer le coût horaire de la production, pour en avoir plus,
01:14:19 et on ne parle jamais de baisser les dépenses,
01:14:22 on ne parle que d'augmentation des taxes.
01:14:24 - Il y a notamment ce matin dans le quotidien "L'Opinion",
01:14:28 un sujet par Raphaël Legendre, c'est un très beau titre,
01:14:32 il dit "nos factures flambent et nous regardons ailleurs",
01:14:35 et en fait ce qu'il dit, il y a une échappatoire,
01:14:37 c'est plus de travail, de croissance, plus de recettes,
01:14:40 car avec l'indispensable et très coûteuse transition écologique,
01:14:43 nous ne sommes qu'au début de l'histoire de vie très chère.
01:14:46 - Donc quoi, il y avait un ancien président qui disait
01:14:48 "travailler plus pour dépenser plus", c'est pour gagner plus quoi !
01:14:51 - Oui, moi je pense que c'est une formule qui devrait toujours marcher,
01:14:55 je pense que le gouvernement s'inscrit plutôt dans cette ligne,
01:14:58 la réforme de l'assurance chômage comme la réforme des retraites le montrent,
01:15:02 je pense quand même qu'il va y avoir un problème,
01:15:05 le gouvernement ne va pas pouvoir diminuer les dépenses aussi rapidement,
01:15:10 parce qu'il y a un contexte économique qui est encore assez compliqué,
01:15:14 c'est-à-dire qu'il y a une inflation sous-jacente qui reste très importante,
01:15:18 donc maintenant que l'inflation est importée par la guerre en Ukraine,
01:15:21 la fermeture relative de la Chine, etc., l'inflation s'est un peu installée dans le pays,
01:15:26 et elle reste importante si on exclut les prix volatiles de l'alimentation ou de l'énergie,
01:15:31 et c'est très compliqué pour eux de se financer sur les marchés financiers,
01:15:36 avec les taux d'intérêt qui remontent, etc.,
01:15:38 donc je pense qu'il va y avoir augmentation du taux d'impôt,
01:15:40 alors même qu'on bat le record mondial, donc je pense que ça va se poursuivre,
01:15:44 ça a déjà commencé avec les suppressions de niches fiscales annoncées par Bruno Le Maire,
01:15:47 mais je pense que ça va se poursuivre,
01:15:48 là ils ont déjà annoncé des augmentations de taxes sur l'alcool et sur le tabac,
01:15:54 Gabriel Attal l'a annoncé, donc je pense que là on va se présenter dans une situation compliquée.
01:15:58 - On se serre la ceinture !
01:15:59 - Le gouvernement compte sur quoi à la rentrée ?
01:16:01 Il compte sur le fait qu'ils vont négocier avec les grands distributeurs pour que les prix diminuent,
01:16:06 parce que c'est vrai que Philippe Spanghero en parlait,
01:16:13 les producteurs ont profité de la guerre en Ukraine pour augmenter les prix,
01:16:17 c'est ce qu'on appelle la spirale prix-prix et non pas la spirale prix-salaire,
01:16:20 donc je pense qu'ils vont compter sur cette négociation-là,
01:16:22 et sur le fait que l'euro est fort, l'euro s'est renforcé
01:16:25 parce que nos taux d'intérêt ont augmenté par rapport aux taux d'intérêt américains.
01:16:28 Je vous passe les détails techniques, mais quand on a une monnaie forte,
01:16:31 ça veut dire qu'on a plus de pouvoir d'achat sur les produits importés,
01:16:34 donc probablement que ça va être plutôt bénéficiaire pour le pouvoir d'achat des Français.
01:16:38 Je pense néanmoins que ça va tenir difficilement et que l'État devra toujours être là pour baquer un peu le citoyen.
01:16:43 - Allez 0826-300-300, vous nous appelez, vous réagissez, vous commentez,
01:16:46 vous avez un coup de gueule à passer, on est là pour vous entendre,
01:16:48 ce sont les vraies voix de l'été, et on est toujours avec notre auditeur Thierry.
01:16:52 Thierry, vous êtes là ?
01:16:54 Ah non, on est avec Laurent !
01:16:55 - Il y a Laurent de Bonhomme qui vient d'appeler !
01:16:57 - Thierry est là aussi !
01:16:59 - Laurent, parce qu'on va retrouver Thierry après !
01:17:02 Laurent de Bordeaux.
01:17:05 - Oui, tout à fait.
01:17:07 Je voulais intervenir parce que je suis étonné du calme qui règne,
01:17:12 parce qu'on est en face d'une catastrophe.
01:17:16 Il faut savoir que le marché européen électricité est une catastrophe pour la France.
01:17:23 Ça c'est la première chose, il faut à tout prix que la France puisse sortir du marché européen,
01:17:28 car toute cette énergie, toute cette électricité qui augmente,
01:17:33 à cause justement du marché européen,
01:17:36 entraîne une hausse d'électricité chez les boulangers, chez les bouchers,
01:17:40 dans toutes les entreprises françaises,
01:17:42 et l'économie c'est simplement de l'électricité transformée, de l'énergie transformée.
01:17:47 Donc l'énergie augmentant, parce que nous ne sommes pas sortis du marché européen,
01:17:51 on a une inflation galopante en permanence.
01:17:56 - Excusez-moi Laurent, en Angleterre, où ils sont sortis de l'Europe,
01:18:00 ils sont à 80% de plus sur leur facture d'électricité.
01:18:03 Vous dites ça comme ça en passant ?
01:18:05 - Oui, mais quand même où va l'argent ?
01:18:08 - Attendez, Laurent répond à Judith.
01:18:11 - Je vais continuer. Le débat est très intéressant.
01:18:13 La France, avec son parc nucléaire, devrait avoir l'électricité la moins chère en France.
01:18:17 C'est 600 euros le mégawatt-heure.
01:18:19 L'Espagne est sortie, le Portugal est sorti, on devrait avoir l'énergie la moins chère.
01:18:23 - Oui, mais c'est sûr.
01:18:25 L'augmentation du prix de l'énergie au Royaume-Uni,
01:18:27 il est dû au fait que le Royaume-Uni est très très dépendant du gaz,
01:18:31 et que nous ne sommes pas tellement dépendants du gaz.
01:18:35 Nous étions beaucoup dépendants du nucléaire,
01:18:38 et nous avions un système d'énergie qui était autosuffisant et peu cher.
01:18:42 Et c'est vrai que le tarif arène et l'intégration obligatoire de la France
01:18:46 dans les circuits de distribution d'électricité européenne, etc.
01:18:49 a fait monter le tarif de l'électricité.
01:18:52 Ça a aussi plongé EDF dans une catastrophe financière qui n'a pas été très manche.
01:18:56 - Attendez, Mickaël, Laurent veut ajouter quelque chose ?
01:18:58 - Voilà, ce que je voulais rajouter, c'est que ce qu'il faut bien comprendre,
01:19:01 c'est qu'en fait, pourquoi est-ce qu'on a ce système-là ?
01:19:03 Parce qu'on devrait tous se battre en France.
01:19:06 Ça fait 50 ans, nous avons un parc nucléaire qui est extraordinaire,
01:19:10 on était le premier pays mondial avec un parc nucléaire,
01:19:13 nous avions une avance compétitive extraordinaire,
01:19:16 une avance compétitive pour nos industries par rapport à l'Allemagne.
01:19:20 L'Allemagne, qui n'a pas fait ce choix, qui a fait un choix de sortir du nucléaire,
01:19:24 se retrouve avec une énergie beaucoup plus chère.
01:19:27 Et donc, du coup, ils ont eu peur, en effet,
01:19:29 que notre énergie moins chère favorise notre industrie.
01:19:32 Ce qu'ils ont fait, ils sont très malins, mais on s'est fait entièrement en tout louper,
01:19:35 c'est-à-dire que là, nous sommes en train de financer, finalement,
01:19:38 les entreprises allemandes avec le dumping, grâce à notre énergie nucléaire moins chère,
01:19:42 parce qu'eux devraient avoir une énergie électrique 2 à 3 fois plus chère,
01:19:46 avec le charbon, avec le gaz.
01:19:48 - Merci Laurent. On en parle, bien sûr,
01:19:51 Gilles Berset est avec nous toujours, notre économiste, et il débriefera.
01:19:55 - Et on va continuer quand même avec notre auditeur Phil Rouge, Thierry,
01:19:58 qui est toujours là, Thierry, bonjour.
01:20:00 Alors Thierry, justement, est-ce qu'on finance l'électricité de l'Allemagne ?
01:20:04 Qu'est-ce que vous pensez de tout ça, en fait ?
01:20:06 - Oui, je pense que c'est tout à fait vrai,
01:20:09 je pense que l'auditeur avant moi a raison,
01:20:12 et moi, je suis comme de nombreuses personnes, je pense,
01:20:14 je ne comprends pas que l'État français ne décide pas de faire comme l'Espagne,
01:20:18 comme l'Espagne et le Portugal, de sortir de ces règles européennes,
01:20:22 où on paye une électricité trop chère, en fait.
01:20:26 L'Espagne l'a fait, le Portugal l'a fait.
01:20:28 Et juste, je voudrais faire une autre remarque encore,
01:20:31 par rapport à tout ce qui a été dit avant,
01:20:34 un moyen de financer beaucoup de choses, l'écologie, etc.
01:20:38 Il faut savoir que le bloc européen, la communauté européenne,
01:20:41 est le bloc économique le moins protectionniste au monde.
01:20:45 - Ouais, bon, Gilbert...
01:20:47 - Tout le monde vend n'importe quoi à l'Europe,
01:20:49 on pourrait mettre des taxes même faibles,
01:20:52 ça rapporterait des milliards qui pourraient financer tout un tas de choses.
01:20:55 - Bon, deux arguments très clairs, deux expositions très claires au 0826-300-300,
01:20:59 Gilbert Cet, vous, notre spécialiste économie,
01:21:02 réaction rapide sur ce qui vient d'être dit,
01:21:04 puis on retourne au 0826-300-300.
01:21:07 - Alors, beaucoup de choses ont été dites,
01:21:09 ce qui est sûr, c'est qu'à très long terme,
01:21:11 le financement de tous les dangers auxquels nous faisons face,
01:21:14 que ce soit la transition climatique,
01:21:17 que ce soit l'augmentation des prix de l'énergie,
01:21:20 que ce soit les réformes qui sont indispensables à faire,
01:21:22 tout ça, ça passera par l'augmentation du taux d'emploi
01:21:25 et de la quantité de travail en France.
01:21:28 Si on travaillait autant simplement que les Irlandais,
01:21:31 qui est un pays, par exemple, des pays nordiques et scandinaves,
01:21:34 qui sont des pays très heureux,
01:21:36 nous aurions énormément de recettes publiques en plus,
01:21:39 100 à 120 milliards par an en plus dans les caisses publiques.
01:21:42 On pourrait faire face à beaucoup de difficultés.
01:21:44 Ça, c'est le premier point.
01:21:45 Deuxième point, quand on parle de diminuer les dépenses,
01:21:48 c'est pas facile.
01:21:49 Alors, moins de policiers, moins d'enseignants,
01:21:52 moins d'infirmières.
01:21:54 - Ça, on le sait tous.
01:21:55 - Non, non, non.
01:21:56 - Mais c'est pas la même question.
01:21:57 - Mais en revanche, les collectivités territoriales, etc.
01:22:00 - Moi, j'ai une solution moins administrative dans l'hôpital.
01:22:03 - Attendez, Gilbert Cet, une seconde.
01:22:05 - Michel Sadoun.
01:22:06 - Gilbert Cet.
01:22:07 - C'est mon grand frère, Gilbert Cet.
01:22:08 - Chacun a sa petite idée là-dessus.
01:22:09 Néanmoins, c'est pas les mêmes pour les uns que pour les autres.
01:22:12 Enfin, dernière chose, l'État est intervenu avec une ampleur
01:22:16 pour protéger le pouvoir d'achat des ménages en France,
01:22:19 une ampleur phénoménale, que ce soit pendant la crise Covid
01:22:22 ou que ce soit pendant cette crise inflationniste.
01:22:25 Je voudrais quand même vous donner deux petits chiffres.
01:22:28 Vous voyez, alors, en 2020,
01:22:29 alors même que le produit intérieur brut français se contractait de 8 %,
01:22:34 eh bien le pouvoir d'achat des ménages ne s'est contracté que de 0,3 %.
01:22:40 Et en 2022, la contraction du pouvoir d'achat,
01:22:45 alors même qu'il y a eu un prélèvement gigantesque
01:22:48 qui a été fait par les pays extérieurs,
01:22:51 surtout les pays exportateurs d'énergie, matières premières, etc.,
01:22:55 le pouvoir d'achat n'a baissé également que de 0,3 % en France.
01:22:59 Pourquoi ?
01:23:00 Eh bien parce que l'État nous a protégés par des dispositifs massifs,
01:23:04 mais qui ont augmenté la dette publique.
01:23:06 Et quand on voit la trajectoire de la dette publique française
01:23:09 par rapport à celle de nos principaux partenaires économiques européens,
01:23:12 on peut s'inquiéter, pour nos enfants, sur leur capacité à prendre en charge cette dette.
01:23:17 C'est ça le véritable enjeu, c'est ça le véritable débat.
01:23:20 - Gisbert, attendez, attendez, autre réaction.
01:23:23 - On file au 0826-300-300 avec Marc qui nous appelle de Bordeaux en Gironde.
01:23:27 Bonjour Marc.
01:23:28 - Bonjour.
01:23:29 - Alors Marc, ce que vous dites, ce que vous demandez, tout simplement,
01:23:31 c'est est-ce qu'on ne pourrait pas l'annuler la dette ?
01:23:33 Hein ? C'est ça votre question ?
01:23:35 - Oui, enfin, pas possible.
01:23:37 - Moi je remercie, non, déjà je remercie les efforts que fait l'État.
01:23:40 La réalité que je vis en tant qu'aide-soignant, je suis désolé,
01:23:43 au panier, à l'intermarché, en face de chez moi,
01:23:46 avec mon salaire qui a à peine augmenté,
01:23:48 et pas que mon salaire a augmenté, mais les impôts ont augmenté pour moi.
01:23:51 Donc en gros, au lieu de gagner 150 euros de plus par mois,
01:23:54 je ne gagne que 100 euros de plus par mois.
01:23:56 Donc je remercie, je contribue.
01:23:59 Par contre, je pose la question, où ça s'arrête ?
01:24:02 Nos enfants, nos petits-enfants, d'accord, mais à un moment donné.
01:24:06 Il me semble bien qu'en Afrique, il y avait peut-être des intérêts miniers.
01:24:09 On a annulé purement et simplement des dettes.
01:24:12 Est-ce que des banquiers qui nous prêtent
01:24:16 peuvent faire un effort à un moment donné pour annuler des dettes ?
01:24:20 - Alors la dette française, je crois qu'elle est à 3000 milliards d'euros,
01:24:23 elle a dépassé les 3000 milliards d'euros,
01:24:25 donc annuler une dette de cette conséquence,
01:24:27 et je me permets de répondre, je ne suis pas économiste,
01:24:29 ça va être un peu compliqué à suer les marges.
01:24:31 - Gilbert Set, en quelques mots, juste une réponse rapide,
01:24:33 et puis après nos vrais voix interviennent.
01:24:35 - Ces options d'annulation de la dette sont évidemment tout à fait valides
01:24:39 pour des pays en développement, comme ce qui a été évoqué, les pays africains.
01:24:42 Ça veut dire que ce sont les États d'autres pays du monde,
01:24:45 les États de pays développés, qui prennent en charge.
01:24:48 C'est vous, c'est moi, c'est nous tous,
01:24:50 qui prenons en charge l'annulation de la dette de certains États
01:24:53 quand ils sont face à une impasse financière.
01:24:56 Nous concernant, qui ?
01:24:58 Sur qui peut-on compter pour annuler une dette
01:25:03 qui a été constituée parce que nous avons été très généreux
01:25:07 vis-à-vis des ménages français, plus généreux que l'ont été
01:25:10 les États des autres pays qui nous entourent
01:25:13 par rapport à leurs propres ménages,
01:25:15 en Allemagne, aux Pays-Bas, en Espagne, en Italie, etc.
01:25:18 - Donc c'est à vous de faire des efforts.
01:25:20 - Michael Sadoun, nous avons vu une réaction depuis tout à l'heure.
01:25:23 - Il y a tellement de choses qui ont été dites,
01:25:26 j'aurais aimé réagir sur tout. Je suis d'accord avec ce qui a été dit,
01:25:29 augmenter la capacité de travail, pour ça faire les réformes structurelles nécessaires.
01:25:32 Nuancer aussi ce qui a été dit sur l'Europe,
01:25:34 parce que les gens se désolidarisent de la politique allemande
01:25:37 quand on a une meilleure politique sur l'énergie,
01:25:39 mais ça ne les dérange pas l'Europe, quand on doit emprunter
01:25:41 sur les marchés financiers, que ça nous permet d'emprunter
01:25:43 depuis des années et de financer des politiques coûteuses.
01:25:46 Après, sur l'annulation de la dette,
01:25:49 vous avez tout à fait raison, c'est beaucoup plus facile
01:25:51 pour des pays qui ont des moins grosses quantités de dettes
01:25:53 et qui sont dans un contexte d'insolvabilité.
01:25:55 C'est-à-dire que les détenteurs de la dette savent que de toute façon,
01:25:58 ils ne reverront pas pleinement leur argent.
01:26:00 Donc on fait des air-cuts, c'est-à-dire qu'on divise la dette par deux
01:26:03 et on renégocie le taux d'intérêt ou des choses comme ça.
01:26:06 Pourquoi pour la France ce serait compliqué d'abord ?
01:26:08 Parce que ce serait un one-shot.
01:26:09 C'est-à-dire que si on dit aux gens "écoutez, votre argent, vous ne le reverrez pas",
01:26:12 on ne pourra plus jamais emprunter sur les marchés financiers.
01:26:14 Et ça, je peux vous dire que ça va être très compliqué.
01:26:16 Et la deuxième chose très importante que les gens doivent comprendre,
01:26:19 c'est que la monnaie, c'est un système de règlement des dettes.
01:26:22 Si demain vous annulez votre dette, vous expliquez aux gens que votre monnaie
01:26:25 ne vaut pas grand-chose et dans ce cas-là, ça va mener à des catastrophes économiques
01:26:28 énormissimes.
01:26:29 Conclusion Catherine Evrard ?
01:26:30 Oui, moi je n'ai pas vraiment de conclusion parce qu'on discute de ce sujet
01:26:33 depuis des années et puis on ne s'en sort pas.
01:26:35 Moi, il y a une chose quand même sur l'électricité,
01:26:37 le coût de l'électricité en Europe.
01:26:39 Je voudrais savoir où va l'argent.
01:26:40 Parce qu'à un moment donné, il faut se poser les vraies questions.
01:26:43 Sont-ce les Allemands qui s'en mettent plein les poches ?
01:26:46 Point d'interrogation.
01:26:47 Est-ce que sont les distributeurs ?
01:26:49 Moi, je ne comprends pas parce que le coût n'a pas augmenté autant
01:26:52 que ce qu'on nous demande.
01:26:53 Enfin, il y a un problème.
01:26:54 Où est l'argent ? Où va-t-il ?
01:26:56 Merci.
01:26:57 Pour conclure, rapidement.
01:26:58 Très rapidement, est-ce que c'est une question que vous vous posez aussi ?
01:27:00 Où va l'argent ?
01:27:01 Oui, de façon très concrète parce que tout ça est tellement difficile à assimiler
01:27:05 que je comprends la question de dire où ça s'arrête.
01:27:07 Est-ce qu'il y a une date limite de la dette de remboursement
01:27:10 comme un prêt classique ?
01:27:11 Non, là, c'est tourné.
01:27:13 Donc, en fait, tout ça devient complètement abstrait
01:27:16 si on a l'impression de pouvoir repousser les chances en permanence.
01:27:19 Et donc, ça amène une vraie question sur la façon de gérer les comptes publics.
01:27:23 Merci à tous.
01:27:24 93% des auditeurs qui disent non, non, il y a d'autres solutions que d'augmenter la facture.
01:27:31 Bon, on l'a vu, mais ce n'est pas simple.
01:27:32 Merci, Jules Berset.
01:27:33 Merci, merci.
01:27:34 Vous êtes bien dans les vraies voix de l'été de Sud Radio
01:27:37 et vous restez avec nous parce qu'on va faire un pont sur le tour de France.
01:27:40 Dans pas très longtemps.
01:27:42 Et puis, évidemment, les vraies voix de l'artisanat et de la ruralité,
01:27:45 ça sera à partir de 19h.
01:27:46 C'est dans pas longtemps.
01:27:47 Surtout, vraiment, restez là parce qu'on a plein de choses intéressantes à se raconter encore.
01:27:51 Allez, à tout de suite.
01:27:52 Même si c'est faire.
01:27:53 Les vraies voix de l'été Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Judith Beller.
01:27:59 Cher vraie voix, vous continuez à parler hors antenne.
01:28:01 L'antenne est de retour.
01:28:03 Voilà.
01:28:04 Le classique.
01:28:05 Voilà, chers auditeurs.
01:28:06 On fait un point sur le tour de France tout de suite.
01:28:09 C'était l'étape reine, justement, de ce tour de France 2023.
01:28:12 La 17ème entre Saint-Gervais, Montblanc et Courchevel.
01:28:15 Est-ce que la bagarre a bien eu lieu, Frédéric ?
01:28:17 Parce que Pascal Chanteur est avec nous.
01:28:19 Oui, Pascal Chanteur va être avec nous pour débriefer.
01:28:21 Victoire de Félix Gall, l'Autrichien de l'équipe AG2R Citroën, une équipe française.
01:28:26 Très bonne performance de David Goddoux qui reste dans le top 10 du classement général.
01:28:33 Et puis, c'est la sensation.
01:28:35 Il a craqué.
01:28:36 Il a été victime d'une légère chute.
01:28:37 Taday Pogacar.
01:28:38 On peut dire aujourd'hui pratiquement que Jonas Vingegaard a gagné le tour de France.
01:28:43 Question de Philippe Spanghero à Pascal Chanteur.
01:28:46 Bonsoir, Pascal Chanteur.
01:28:48 Bonsoir à tous et à toutes.
01:28:50 Bonsoir, Pascal.
01:28:51 Oui, une question rapide.
01:28:52 Je reviens sur cet écart qui s'est creusé aujourd'hui et la polémique un peu née de ce qui s'est passé hier.
01:28:59 On a senti que Pogacar avait pris quand même un coup sur la tête avec ce résultat
01:29:05 et cet écart qui s'est creusé pendant le contre la montre et qui amène beaucoup de questions sur la suspicion de dopage
01:29:12 dont il est souvent question pendant le tour de France.
01:29:15 Alors, c'est une question polémique tout de suite.
01:29:17 Mais est-ce que de façon rationnelle, à la vue du chrono de Vingegaard hier, on peut légitimement se poser cette question ?
01:29:28 Pascal.
01:29:29 Non, en fait, ce qu'on s'aperçoit et ce qu'on a pu voir aujourd'hui,
01:29:34 c'est que tout simplement, Pogacar n'était pas plus au niveau qu'il pouvait avoir au début de tour de France.
01:29:40 On est dans la troisième semaine.
01:29:42 Le tour a été extrêmement difficile.
01:29:44 Hier, il a pris un KO.
01:29:46 Il a pris un KO parce qu'on voyait bien qu'il n'était pas, comme d'habitude, comme il pouvait l'être sur ce genre d'exercice.
01:29:54 Et aujourd'hui, ça s'est confirmé.
01:29:56 Aujourd'hui, moi, j'ai eu la chance d'être dans le col de la Lose, un col extrêmement difficile, peut-être même trop difficile.
01:30:03 Oui, avec certains pourcentages terribles sur la fin.
01:30:06 Pourcentage terrible, la chaleur.
01:30:09 Et quand je l'ai vu passer juste devant moi, je parle de Pogacar, je peux vous dire que son visage ne mentait pas.
01:30:16 Il n'était pas bien du tout.
01:30:18 Il était loin des hommes qui étaient avec lui tout au long de ce tour de France.
01:30:24 Donc, il n'était tout simplement pas à son niveau.
01:30:26 Et ça s'est donc déjà vu hier sur 22 km.
01:30:31 Et aujourd'hui, il y a eu la conclusion.
01:30:34 - Pascal, vous voulez y rajouter ? Allez-y.
01:30:37 - Oui, juste après la polémique, le fait de systématiquement avoir un petit peu de suspicion sur le sport cycliste.
01:30:47 Oui, parce qu'il y a eu cette histoire, parce que c'est de 98.
01:30:52 Mais comme je le dis, c'est que 98, aujourd'hui, les gamins qui sont sur le tour de France,
01:30:58 parce que pour la plupart, ce sont des gamins, ils ont 22, 23, 24 ans,
01:31:02 ils n'étaient pas nés.
01:31:03 Donc, ne leur faisons pas payer les erreurs du passé.
01:31:07 Et ça, c'est quelque chose d'important.
01:31:09 - Bon, non, ce n'est pas tant 98, effectivement, Pascal.
01:31:11 Bon, vous étiez coureur professionnel, vous aviez pris la parole.
01:31:14 C'est juste par rapport à ce que dit Philippe Spanghero.
01:31:16 Aujourd'hui, quand on a un gars qui fait mieux que Armstrong,
01:31:19 dont on sait les pratiques, et là, c'était début, fin des années 2000.
01:31:24 Voilà. Alors, question, Miquel Sadoun.
01:31:26 - Bon, moi, mon inculture en matière de cyclisme est vraiment encyclopédique.
01:31:31 Mais récemment, j'ai vu un documentaire sur le tour de France
01:31:34 qui passait sur le service public, je crois, sur France 2.
01:31:37 Et il parlait de l'évolution du tour de France,
01:31:39 en disant que c'était, à la base, une cérémonie extrêmement populaire de la France,
01:31:44 avec des marques un peu iconiques, etc.
01:31:47 Des coureurs extrêmement populaires.
01:31:50 Et que dans le temps, ça s'était un peu dégradé, cette image,
01:31:53 parce que trop d'importance des sponsors,
01:31:56 malheureusement, évidemment, ces histoires de dopage.
01:31:58 Comment est-ce que vous décririez l'ambiance du tour de France aujourd'hui ?
01:32:02 Est-ce qu'on est retourné à cette ambiance de fête populaire ?
01:32:05 Ou est-ce que ça jouit d'une moins grande popularité que dans le passé ?
01:32:09 - Un peu trop populaire aujourd'hui, parce que c'est encore bloqué dans la montée.
01:32:11 Les gens bloquent la route, un peu, Pascal Chanteur.
01:32:14 - Non, non, mais alors, je vais vous dire, en ce moment,
01:32:17 alors peut-être que c'est suite au Covid et à l'après-Covid,
01:32:22 mais aujourd'hui, il y a énormément, énormément de monde.
01:32:26 Et qu'en plus, dans les Alpes, vu qu'on est quand même pas mal de jours sur les Alpes,
01:32:31 c'est incroyable.
01:32:32 Et puis après, au sujet des générations, mais il y a de tout.
01:32:35 Il y a des plus jeunes aux plus anciens, des tout petits, des très vieux.
01:32:41 Quand je dis des très vieux, ce n'est pas péjoratif,
01:32:43 mais des gens de 80 ans, moi, j'étais sur le bord de la route, dans le col de la Lose.
01:32:48 J'étais avec deux personnes âgées qui étaient folles de vélo et qui connaissaient tous les coureurs.
01:32:54 Et j'avais juste à côté d'eux, leurs petits enfants,
01:32:57 qui avaient des sacs pleins de cadeaux de la caravane publicitaire
01:33:02 et qui, eux aussi, encourageaient tous les coureurs.
01:33:04 - Encore la magie.
01:33:06 - Bon, merci beaucoup, Pascal.
01:33:08 Sur 10 secondes, Philippe Stolgero.
01:33:09 - Pour le côté Cocorico, il faut rappeler quand même que le Tour de France,
01:33:12 c'est le plus gros événement annuel sportif mondial,
01:33:15 en termes de téléspectateurs aux Coupes du monde de foot et aux Jeux olympiques.
01:33:18 - C'est énorme.
01:33:20 - 12 millions de spectateurs dans les routes.
01:33:22 - Et champagne pour le vainqueur.
01:33:23 - Et champagne pour le vainqueur.
01:33:24 Alors, à consommer avec modération.
01:33:26 Mais effectivement, Catherine Evra, qui, vous avez vu, n'est pas rentrée dans le jeu,
01:33:30 mais elle a le sens des choses importantes.
01:33:32 Voilà.
01:33:33 - Et on vous a pas payé parce qu'on la gardait au frais.
01:33:35 - Ah bon ? Mais non, mais buvez-la.
01:33:37 - On va la boire à un moment donné avec modération.
01:33:39 Merci, les vrais voix du jour, Michael Sadoun.
01:33:42 Merci, Catherine Evra.
01:33:43 - Merci beaucoup. - Spanguero, vous restez avec nous pour le 19/20.
01:33:45 Et chers auditeurs, vous aussi, vous restez là.
01:33:48 A tout de suite.
01:33:49 - Bye bye.