Les Vraies Voix - Émission du 19 décembre

  • l’année dernière
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois, Jean Doridot, Jean-Christophe Gallien, politologue et conseiller en communication et Tigrane Yégavian, membre du comité de rédaction de la revue Conflits, professeur à l’université Schiller

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##LES_VRAIES_VOIX-2023-12-19##

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Transcription
00:00:00 - Bonsoir, vous avez demandé une belle bande de rigolos qui réfléchissent.
00:00:08 Eh bien nous allons vous les offrir.
00:00:12 - Qui réfléchissent, vous allez un peu loin.
00:00:13 C'est une bande de rigolos, c'est sûr ma chère Cécile.
00:00:17 - Oui, qui réfléchissent.
00:00:18 Oui, vous êtes drôles.
00:00:19 - Ah bon ?
00:00:20 - Ah bah oui, vous êtes drôles.
00:00:21 Ah bah ça c'est sûr, vous êtes drôles.
00:00:22 - Non, non, excusez-nous Cécile, on a quand même le droit d'avoir des doutes parce qu'il
00:00:25 y a une frontière entre débiles et rigolos, entre... il y a une frontière, vous la franchissez
00:00:30 ou pas ?
00:00:31 - Déjà faudrait-il que moi-même je puisse la franchir déjà ? Si je pouvais franchir
00:00:37 cette ligne, je saurais parler de vous déjà, ce qui ne serait pas facile.
00:00:41 - Elle est excellente.
00:00:42 - Donc je dis des mots comme ça.
00:00:43 - Ah oui, ça fait des phrases en fait.
00:00:45 - C'est ça, c'est ça.
00:00:46 - On a quand même réussi comme ça, ça fait des années que ça marche comme ça.
00:00:47 - C'est un jeu, je jette des mots comme ça et vas-y, éclatez-vous pendant trois heures.
00:00:52 - En tout cas, on est ravis de vous retrouver aujourd'hui.
00:00:55 Allez, le sommaire de cette émission, le grand débat du jour à 17h30, les députés
00:01:01 et sénateurs de la commission Mix Paritaire ont trouvé un accord sur le projet de loi
00:01:04 immigration.
00:01:05 Le Rassemblement National annonce qu'il votera le texte au Sénat et à l'Assemblée.
00:01:09 Pour rappel, les travaux de la commission avaient commencé hier, avaient été interrompus
00:01:13 plusieurs fois à cause de débats houleux sur l'accès des étrangers aux APL.
00:01:18 Alors vous, parlons vrai, qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que vous avez le sentiment
00:01:22 d'être écouté puisque ce projet de loi, a priori, a viré carrément à droite suite
00:01:27 à l'influence des sénateurs LR ? Est-ce que vous pensez que, après des années de
00:01:31 tabou, l'immigration n'est plus un sujet tabou ? Est-ce que pour vous, vous vous sentez
00:01:37 entendu avec ce projet de loi ? Et bien pour le moment, vous dites non à 89%.
00:01:42 Vous voulez réagir le 0 1226 300 300.
00:01:45 - Ah oui, c'était étonnant.
00:01:46 - Notre expert pour en parler, Jean-Christophe Gallien, sera avec nous, politologue et conseiller
00:01:50 en communication.
00:01:51 Et puis le coup de projecteur des vraies voix, c'est à 18h30, le ministre américain de
00:01:54 la Défense, Lloyd Austin, a annoncé hier la formation d'une coalition en mer rouge
00:01:59 pour contrer les attaques irresponsables, je cite, des rebelles houtistes du Yémen sur
00:02:03 le trafic maritime.
00:02:05 Cette opération baptisée "Gardien de la Prospérité" associe donc 10 pays, les Etats-Unis, la France,
00:02:10 le Royaume-Uni, l'Italie, l'Espagne, les Pays-Bas, la Norvège, le Canada, le Bahreïn
00:02:14 et les Seychelles.
00:02:15 Alors parlons vrai, craignez-vous une nouvelle amputation de votre pouvoir d'achat puisque
00:02:19 maintenant les bateaux vont devoir faire tout le tour de l'Afrique et au lieu de passer
00:02:23 un mois à venir d'Asie, passer pratiquement deux mois et faire flamber le prix du transport.
00:02:27 Est-ce que vous avez peur de conséquences où nos usines ne pourront plus tourner parce
00:02:31 qu'elles n'auront pas les composants qui viennent d'Asie ? Voir même une crise sur
00:02:35 le pétrole, comme une grande partie du pétrole mondial transite par la mer rouge, attaque
00:02:39 des houtis en mer rouge.
00:02:40 Craignez-vous des conséquences sur les économies européennes ? Vous dites oui à 54% et pour
00:02:45 reprendre un jeu de mots de Philippe Bilger, nous allons vous donner des outils pour comprendre
00:02:48 la situation.
00:02:49 - François, vous vous tentiez comme tout à l'heure, vous allez le faire.
00:03:02 - Ah mais je ne le tentais rien du tout !
00:03:04 - Le kick a dit, faut que vous le faites !
00:03:07 - Les amis, on finit et puis on revient à vous.
00:03:11 Pour en parler, Tigran Yeghevian sera avec nous, membre du comité de la redaction de
00:03:16 Revue Conflit et professeur de l'université Schiller.
00:03:19 On vous souhaite la bienvenue, les vraies voix jusqu'à 19h.
00:03:23 - Les vraies voix sud-radio.
00:03:25 - Et tiens donc, qui sont nos vrais voix du jour ?
00:03:27 - Ah oui, tout ça nous revient !
00:03:28 - Je regarde dans mes petits papiers, ah il y a Philippe Bilger !
00:03:30 - Bonjour Philippe Bilger !
00:03:31 - Oh miracle, il est tellement rarement là !
00:03:33 - Je ne savais pas, quelle surprise !
00:03:35 Françoise de Gois, vous êtes là !
00:03:37 - Vous m'avez pas vu, je suis arrivé très discrètement !
00:03:40 - Elle est passée par le trou de la serrure !
00:03:42 - C'est un miracle, vous êtes là !
00:03:44 Merci beaucoup Jean Dorido est là aussi !
00:03:46 - Bonsoir les amis !
00:03:47 - Permettez-moi de vous dire que quand je vois qu'il y a dans ce studio un docteur en psychologie,
00:03:51 je me dis que c'est pas illusif !
00:03:52 - Vous savez Philippe, ça fait quand même 7 ans que vous faites toujours la même vanne,
00:03:56 5 ans avec Dorido quand il est là !
00:03:58 - En fait, tant qu'il ne l'a pas comprise, il l'a refaite !
00:04:01 - C'est ça, c'est ça, c'est vous qui avez besoin !
00:04:04 Je crois que c'est un appel à...
00:04:06 Elle voulait pas vous allonger un peu ?
00:04:07 - Un peu, racontez-nous votre enfance, parce qu'il y a forcément des trucs à dire !
00:04:10 - Il l'a déjà fait un peu, à la Félix Frodin !
00:04:13 - De manière très émouvante d'ailleurs !
00:04:15 - Non mais vous !
00:04:16 - Non mais ça explique beaucoup de ses fragilités !
00:04:20 - Ça commence, la campagne du Kikadi a commencé sans l'école,
00:04:23 c'est dans 3/4 d'heure, il commence déjà la lèse !
00:04:26 - Je n'arriverai jamais à le détourner de son favori !
00:04:28 - Si vous regardez Philippe sur une vidéo, vous verrez qu'il est totalement en ligne avec son mot intérieur !
00:04:34 - Comme sa chemise !
00:04:36 - Magnifique chemise, on dirait !
00:04:38 - Vous auriez pu dire "magnifique vanne", merci beaucoup !
00:04:41 Allez, 0826 300 300, avec nous Arnaud du Morbihan, bonsoir Arnaud !
00:04:47 - Bonsoir Arnaud !
00:04:48 - Oui, bonsoir, merci de m'appeler !
00:04:52 - Mais c'est vous qui vous disavez !
00:04:54 - Bonjour à tous !
00:04:55 - On va parler de quoi dans un instant, mon cher Arnaud ?
00:04:59 - Eh bien écoutez, moi je suis un ancien parisien qui a fui...
00:05:05 - C'est pas grave !
00:05:06 - Et qui est maintenant dans une belle région bretonne,
00:05:09 et donc je suis outré à chaque fois que je retourne à Paris,
00:05:13 parce que je ne retrouve plus le vrai Paris !
00:05:18 - On va en parler, vous ne bougez pas, on va en parler dans un instant !
00:05:22 Les 0826 300 300, en attendant vous nous laissez des messages sur notre répondeur, merci beaucoup !
00:05:27 - Oui bonjour Sud Radio, Sabine Nézodéro, je vous appelle pour deux sujets qui me paraissent importants dans la semaine,
00:05:33 concernant la laïcité, il faut quand même savoir que les fonctionnaires,
00:05:36 nous avons obligation, une demi-journée cette année, de faire trois heures sur la laïcité,
00:05:41 donc je l'ai fait, l'expérience, écoutez, à part de parler à des neuneus,
00:05:47 et je ne sais pas, ce n'est pas approfondi, ça s'adresse vraiment à des gens à ras des paquettes,
00:05:52 donc on n'a pas trop compris, et la deuxième chose, c'est que j'ai entendu M. Bayrou parler à la radio,
00:05:57 ça m'a fait bondir dans ma voiture, concernant le texte de loi sur l'immigration,
00:06:03 il censure le fait qu'on n'a pas débattu à l'Assemblée, mais M. Bayrou, la retraite, on a débattu,
00:06:09 donc il faut arrêter de déconner, quand on dit que ce n'est pas possible de ne pas avoir débattu,
00:06:13 il était où pour la retraite ce monsieur ? Donc il y a beaucoup de sujets qui énervent beaucoup les Français,
00:06:17 il faut peut-être réagir un petit peu, la moutarde m'entournait,
00:06:20 et l'ORM, à mon avis, au niveau des européennes, malheureusement, va crever le plafond.
00:06:24 Voilà, c'est tout, bonne journée !
00:06:26 - C'est déjà pas mal, merci beaucoup !
00:06:28 - C'est vrai que c'est quand même amusant de pleurer sur le non-vote suite à la motion de rejet,
00:06:31 quand on a autant de fois utilisé le 49-3 à Philippe Bilger.
00:06:34 - Et puis François Bayrou, je l'ai écouté, a été épouvantablement mauvais dimanche dernier.
00:06:39 - Oui, d'une longueur, mais je sais pourquoi il est long, mais là il a abusé.
00:06:44 - Oui, mais parce qu'il est mal, parce que sa majorité...
00:06:47 - Non, c'est même pour des raisons purement techniques.
00:06:50 - Non, mais je pense en plus qu'il est mal, il va être obligé de voter un texte,
00:06:53 moi j'en ai un peu marre des états d'âme de tous ces gens qui disent
00:06:56 "on n'a pas envie de voter, mais on va aller le voter",
00:06:58 ben écoutez, ne le votez pas, prenez vos responsabilités.
00:07:00 Sur le Rassemblement National qui va crever le plafond, elle a probablement raison,
00:07:04 je dirais juste que les européennes ne sont jamais une lampe de rancement pour les présidentielles, jamais.
00:07:10 Matteo Salvini, en Italie, en 2019, 34,5% des voix,
00:07:15 le plus grand score du mix extrême droite, Georgia Meloni à l'époque 6%,
00:07:19 regardez ce qui s'est passé deux ans après.
00:07:21 - Jean Lerideau ?
00:07:23 - Non, ben écoutez, c'est vrai que je vous rejoins,
00:07:25 le 49.3 a été quand même utilisé, réutilisé jusqu'à la corde,
00:07:29 donc là manifestement il y a au moins un débat quand même
00:07:32 dans cette fameuse commission mixte paritaire, donc ça progresse quand même.
00:07:37 - Allez, 0826 300 300 Arnaud, direction le Morbihan, Arnaud, Paris a changé selon vous ?
00:07:44 - Oh ben oui, oui, alors là la frite sur le gâteau, c'est le démontage des bouquinistes.
00:07:50 C'est vraiment l'âme de Paris que l'on s'acharne.
00:07:55 - C'est vrai.
00:07:57 - C'est vrai.
00:07:59 - C'est vrai.
00:08:01 - C'est vrai.
00:08:03 - C'est vrai.
00:08:05 - C'est vrai.
00:08:07 - C'est vrai.
00:08:09 - C'est vrai.
00:08:11 - C'est vrai.
00:08:13 - C'est vrai.
00:08:15 - C'est vrai.
00:08:17 - C'est vrai.
00:08:19 - C'est vrai.
00:08:21 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
00:08:25 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
00:08:27 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
00:08:29 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
00:08:31 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
00:08:33 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
00:08:35 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
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00:08:39 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
00:08:41 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
00:08:43 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
00:08:45 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
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00:09:01 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
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00:09:15 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
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00:09:23 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
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00:09:31 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
00:09:33 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
00:09:35 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
00:09:37 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
00:09:39 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
00:09:41 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
00:09:43 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
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00:09:51 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
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00:10:31 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
00:10:33 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
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00:10:39 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
00:10:41 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
00:10:43 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
00:10:45 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
00:10:47 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
00:10:49 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
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00:10:53 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
00:10:55 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
00:10:57 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
00:10:59 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
00:11:01 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
00:11:03 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
00:11:05 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
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00:11:11 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
00:11:13 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
00:11:15 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
00:11:17 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
00:11:19 - C'était le premier jour de la commission mixte paritaire.
00:11:21 - Philippe Bilger est avec nous, François Segueua et Jean Dorido.
00:11:25 - Bien entendu, vous êtes un peu psy, un peu beaucoup même.
00:11:29 - Un peu beaucoup, oui.
00:11:31 - On va expliquer quand même que pendant les pubs, François Segueua s'allonge et qu'il l'analyse.
00:11:35 - Oui, et Philippe Bilger aussi.
00:11:37 - Non, il est moins grave que moi.
00:11:39 - Vous êtes dans l'obsession. En fait, c'est un problème, c'est que vous êtes obsessionnel.
00:11:41 - Jean, comment ça se suit ? Comment petit déjà ?
00:11:43 - D'abord, est-ce que vous avez têté votre mère ? C'est vraiment important ?
00:11:45 - Vous savez, chez les psychanalystes, la névrotationnelle,
00:11:49 ça a un rapport avec le délai.
00:11:51 - Oui, ça a toujours tout un rapport avec ce que je veux dire.
00:11:57 - Allez, on y va, on y va, les amis. Dans un instant, les trois mots de l'actu avec Félix Mathieu.
00:12:01 - Bonsoir Félix. - Bonsoir.
00:12:03 - Et vous, on parle de quoi ?
00:12:05 - On va parler de la commission mixte paritaire qui a trouvé un accord sur le projet de loi immigration.
00:12:09 Le RN et LR crient victoire, tout comme le ministre de l'Intérieur. La gauche s'indigne.
00:12:13 Et puis, on va évoquer aussi ces projectiles, des excréments, des appareils, des oeufs, des boites de conserve
00:12:17 jetés à Marseille dans une cour d'école par des riverains, gênés par le bruit.
00:12:21 Les élèves sont obligés de se mettre à l'abri.
00:12:23 - Et en trois mots ?
00:12:25 - Eh bien, en trois mots, ça donne loi immigration et projectiles.
00:12:27 - Tu dis pas caca, mais tu as bien raison.
00:12:29 - Immigration, caca.
00:12:31 - Allez, tout de suite, le réquisitoire du procureur.
00:12:35 - Les vrais voix Sud Radio, le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:12:41 - Et vous voulez requérir sur la contradiction en politique, monsieur le procureur,
00:12:44 notamment sur Jordan Bardella, qui a été traité de margoulin et de faux patriote.
00:12:48 - Oui, j'ai écouté ce matin un bout d'Orélien Pradié chez Jean-Jacques Bourdin.
00:12:53 - Absolument, député LR.
00:12:55 - Le début, la moitié de l'entretien me paraissait tout à fait convenable,
00:12:59 et pour une fois, dans la ligne des Républicains.
00:13:02 Et dans la seconde moitié, à un certain moment,
00:13:06 parce qu'il faut bien montrer qu'on n'est pas capable de s'allier avec le RN,
00:13:12 il a indiqué que Bardella était un faux patriote et était un margoulin.
00:13:18 Alors, je me suis interrogé, et je vous interroge,
00:13:21 est-ce que la contradiction politique est nécessaire ?
00:13:25 On n'est pas favorable au Rassemblement National,
00:13:29 mais est-ce que lorsqu'on traite un chef de parti
00:13:32 qui a tout de même une multitude des millions d'électeurs derrière lui,
00:13:37 de margoulins et de faux patriotes,
00:13:39 est-ce qu'on est toujours dans la contradiction politique,
00:13:42 ou est-ce qu'on rentre dans l'insulte partisane de la même manière
00:13:47 lorsqu'un autre dit c'est de l'arnaque nationale ?
00:13:50 Peut-être ai-je conscience, tout de même, et c'est ma faiblesse,
00:13:54 de me poser ce type de questions,
00:13:56 parce que je ne suis pas insensible aux extrémismes.
00:14:01 Je veux dire par là que j'ai du mal à insulter des partis
00:14:05 qui sont légitimés par l'espace démocratique,
00:14:08 et qui se trouvent à l'intérieur.
00:14:10 - Alors je rappelle ce qu'est un margoulin pour le Larousse,
00:14:12 c'est un commerçant, un homme d'affaires peu scrupuleux.
00:14:14 - Bien sûr. - Françoise de Gouin.
00:14:16 - Oui, l'insulte.
00:14:17 Je ne vous comprends pas.
00:14:19 Là, il n'y a pas d'insulte.
00:14:21 Pour moi, l'insulte, c'est quand Eric Dupond-Moretti
00:14:23 fait un doigt d'honneur aux députés,
00:14:25 et même deux fois à l'Assemblée Nationale.
00:14:27 - Ah bon ? - Vous ne vous souvenez pas de ça ?
00:14:29 - Si, bien sûr. - C'est ça une insulte.
00:14:31 On est dans le débat politique,
00:14:33 de margoulins, de joueurs de bento,
00:14:35 de clowns, etc.
00:14:37 Moi, mon sentiment, c'est qu'honnêtement,
00:14:39 ça ne casse pas trois pattes à un canard.
00:14:41 Faux patriote, il a le droit de le dire,
00:14:43 il a le droit de le penser.
00:14:45 C'est une vraie insulte politique.
00:14:47 C'est vraiment idéologique, faux patriote,
00:14:49 dire que Jordan Bardella, moi, Aurélien Pardé,
00:14:52 je considère que ce n'est pas un vrai patriote,
00:14:54 c'est un faux patriote.
00:14:56 Je ne vois pas votre...
00:14:58 - Mais là, je ne vous rejoins pas, Françoise,
00:15:00 parce que là, encore une fois,
00:15:02 je pense qu'on a droit à la nuance,
00:15:04 et que la contradiction politique
00:15:07 impose, bien sûr, une certaine qualité de pensée,
00:15:10 mais que lorsqu'on traite son adversaire
00:15:13 de margoulin, alors... - Mais Bardella fait pire !
00:15:15 Mais Bardella fait pire !
00:15:17 - Bien sûr, Françoise, je ne dis pas que c'est gravissime,
00:15:20 je dis qu'on n'est plus dans le débat politique.
00:15:23 - Mais moi, je ne suis pas d'accord.
00:15:24 Je pense qu'on est encore dans le débat politique.
00:15:26 C'est quand on commence sur les insultes, connard,
00:15:28 là, on n'est plus dans le débat politique.
00:15:30 - C'est un andorido qui n'est pas un margoulin.
00:15:32 - J'espère !
00:15:34 Pour le coup, oui, c'est vrai que je trouve quand même...
00:15:36 J'ai le sentiment que ça fait partie du spectacle politique,
00:15:39 c'est quand même un fait.
00:15:41 Dans une démocratie comme la France,
00:15:43 il y a une dimension spectaculaire,
00:15:45 à la guie de bord,
00:15:47 dans le débat,
00:15:49 et c'est un fait, oui, je...
00:15:51 Je veux dire, si on pouvait ne jamais dépasser
00:15:53 le niveau d'incorrection
00:15:55 que celui auquel se réfère,
00:15:58 margoulin, je pense qu'on aurait vraiment une assemblée d'une bonne tenue.
00:16:01 C'est un fait qu'un garde des Sceaux qui fait des doigts d'honneur
00:16:03 dans l'hémicycle, ça me semble être beaucoup plus violent.
00:16:06 - Ou un président de la République qui dit "je veux emmerder les non-vaccinés".
00:16:09 - Tiens, ça c'est un fait en baisse, ça c'est choquant, ça c'est vrai.
00:16:12 - Mais je ne vous ai pas entendu trop crier là-dessus.
00:16:14 - Les amis, les amis, les amis,
00:16:16 le respect vaut aussi pour l'heure.
00:16:18 Merci en tout cas.
00:16:20 Tout de suite, les 3 mots dans l'actu, c'est avec Félix Mathieu.
00:16:22 Les vrais voix sud-radio.
00:16:24 Et 3 mots dans l'actu, Félix, qui sont loi, immigration et projectiles.
00:16:28 - Les députés et sénateurs ont trouvé un accord sur le projet de loi immigration
00:16:31 en commission mixte paritaire.
00:16:33 Le ministre de l'Intérieur s'en félicite, tout comme LR et l'URN.
00:16:36 La gauche, elle, crie au déshonneur, malaise aussi dans une partie de la majorité.
00:16:39 Et puis, une cour d'école visée par des projectiles à Marseille.
00:16:43 Des oeufs, des boîtes de conserve, des excréments,
00:16:46 des appareils électroniques jetés par des riverains mécontents du bruit.
00:16:49 Les enfants passent désormais leur récré, réfugiés sous le préau,
00:16:52 jusqu'à nouvel ordre par sécurité.
00:16:54 Les vrais voix sud-radio.
00:16:57 - La fumée blanche est donc sortie de la commission mixte paritaire
00:17:00 avec un compromis sur le projet de loi immigration.
00:17:03 Le délai de 5 ans avant de toucher certaines aides sociales
00:17:06 ne serait mis en place que pour les étrangers qui ne travaillent pas.
00:17:09 Les régularisations de sans-papier dans les métiers en tension
00:17:12 seraient au cas par cas.
00:17:13 L'appréciation du préfet, un peu finalement comme dans l'ancienne version du Sénat.
00:17:16 Résultat, il y a beaucoup de monde pour crier victoire ce soir.
00:17:20 Marine Le Pen annonce qu'elle votera ce texte
00:17:22 dans lequel elle voit une victoire idéologique pour son parti, l'URN.
00:17:26 - Sur le concept de priorité nationale,
00:17:29 il y a incontestablement, encore une fois, une victoire de nos idées.
00:17:33 Sur le principe, ce concept est validé et évidemment je ne peux que m'en réjouir.
00:17:38 - Alors comme en écho du côté Dallaire,
00:17:40 c'est notre texte qui est sorti de cette commission, réagit Eric Ciotti.
00:17:43 - C'est notre texte, ce que nous avons posé,
00:17:46 notamment en matière de prestations sociales différenciées,
00:17:50 va mettre un terme à l'appel d'air migratoire
00:17:53 qui faisait de notre pays le modèle social le plus généreux d'Europe
00:17:58 et qui faisait donc de la France la destination privilégiée pour les migrants.
00:18:02 - Au contraire, le président des députés PS, Boris Vallaud,
00:18:05 parle de grands moments de déshonneur, selon lui, je cite,
00:18:08 "Au crépuscule de sa vie, Jean-Marie Le Pen a gagné".
00:18:11 Réaction similaire du communiste André Chassaigne dans l'hémicycle.
00:18:14 - Vous êtes sur le point de commettre l'irréparable.
00:18:17 Depuis plusieurs jours, les pires tractations politiciennes ont lieu
00:18:22 dans la huître-clos de Matignon et de l'Elysée
00:18:25 au mépris de la séparation des pouvoirs.
00:18:28 Vous instrumentalisez la CMP pour contourner le Parlement
00:18:33 et conclure coûte que coûte avec la droite LR
00:18:36 alignée sur les positions du Rassemblement national.
00:18:40 - De son côté, Gérald Darmanin se félicite
00:18:43 en évoquant des mesures qui protègent les Français.
00:18:46 Le ministre de l'Intérieur sur la défensive face aux critiques de la gauche.
00:18:49 - Ça vous faisait moins de peine la semaine dernière
00:18:51 quand le RN se levait pour vous applaudir.
00:18:53 Vous mentez, parce que dans le texte de la CMP,
00:18:56 il y a bien la régularisation des travailleurs des métiers en rétention.
00:19:00 Vous mentez, parce qu'il y a bien la fin des mineurs dans les centres de rétention.
00:19:05 Il y a des distinctions entre ceux qui travaillent et ceux qui ne travaillent pas.
00:19:09 Mais cette distinction a déjà été faite en 1988 par Michel Rocard pour le RMI.
00:19:14 - Pour autant, cet accord crée des doutes et même un certain malaise dans la majorité.
00:19:18 Selon l'agence France Presse, lors d'une réunion du groupe Renaissance,
00:19:21 le député Gilles Le Gendre a dit redouter que la majorité
00:19:24 "ne mette le doigt, la main puis le bras dans un engrenage
00:19:27 qui fait de la doctrine historique du RN l'alpha et l'oméga du débat politique".
00:19:31 Plusieurs voix, comme ça devrait manquer aussi du côté du modem.
00:19:34 A titre personnel, je ne voterai pas ce texte.
00:19:37 La plupart des compladeurs aient déjà indiqué tout à l'heure
00:19:39 le député centriste du Finistère Erwan Balanant.
00:19:42 - Troisième mot, projectiles avec les scènes ubuesques
00:19:45 dans une école du 15e arrondissement de Marseille.
00:19:47 - Il y a des excréments, des légumes, même des consoles de jeux jetées sur des enfants,
00:19:51 des habitants des immeubles voisins de cette école de Marseille
00:19:54 jettent toutes sortes de projectiles.
00:19:56 Une manière, une drôle de manière, de protester contre le bruit.
00:19:59 En attendant de trouver les coupables, les enfants passent les récrés
00:20:02 désormais sous le préau. Jacqueline Tahiré, déléguée des parents d'élèves.
00:20:06 - Il y a eu de nombreux jeux de projectiles.
00:20:08 Il y a eu un élève qui s'est pris une boîte de conserve dans le dos,
00:20:10 un élève qui s'est pris un œuf sur la tête,
00:20:12 des élèves qui ont été claboussés par des excréments,
00:20:14 ça va très loin, des consoles qui sont jetées,
00:20:16 et le dernier c'était un sabre.
00:20:18 On a mené une enquête de notre côté en tant que parents délégués.
00:20:21 D'après le voisinage, c'est le bruit des enfants qui gênerait certaines personnes
00:20:25 qui travaillent de nuit et qui n'arrivent pas à se reposer la journée.
00:20:27 Là on réclame des solutions, la mise en place d'un plus grand filet.
00:20:30 La récréation, ils passent sous le préau, ils alternent.
00:20:33 Le sport, ils le font sous le préau.
00:20:35 Il y a eu des dépôts de plaintes aussi, par la directrice, des parents,
00:20:38 parce que ça a commencé vraiment à devenir dangereux.
00:20:40 Jacqueline Tahir, déléguée des parents d'élèves de cette école du 15ème arrondissement de Marseille,
00:20:44 au micro Sud Radio de Lionel Maillet.
00:20:46 - Incroyable.
00:20:47 - Mais chacun fait raison.
00:20:49 - Mais pour faire raison.
00:20:51 - Les gens veulent dormir, ils travaillent.
00:20:54 - Non mais Philippe, sérieusement, vous êtes un...
00:20:57 Non mais Philippe, vous pouvez pas défendre une truc à truc pareil.
00:20:59 - Je dis que des gens qui travaillent la nuit,
00:21:02 ils ont besoin de...
00:21:04 - Mais c'est dans la journée, c'est pendant la cour de récré.
00:21:06 - Mais allô, tu mets des boules de caisse pour dormir.
00:21:08 - Ça va pas la tête.
00:21:09 - Mais Philippe, qu'est-ce qui vous arrive ?
00:21:10 Je veux dire, vous avez rencontré des extraterrestres ?
00:21:12 - Non, non, je dis que souvent chacun fait raison
00:21:15 et que l'indignation immédiate est mauvaise conseillère.
00:21:18 - Philippe, ce sont des enfants.
00:21:20 - Oui, j'ai bien compris.
00:21:21 - Tout est de l'indignation, elle est normale.
00:21:23 - Je suis pour la récréation aussi, François.
00:21:25 - Mais ce sont des enfants.
00:21:26 - Mais lorsque j'entends l'avis des parents qui viennent dire...
00:21:29 - Mais c'est normal.
00:21:31 - Mais écoutez, Philippe, vos enfants auraient été dans une école.
00:21:33 Non mais sérieusement, qu'est-ce qui vous arrive ?
00:21:35 Vos enfants auraient été dans une école.
00:21:37 Il y a un type irascible qui est veilleur de nuit.
00:21:39 - Mais c'est pas un type.
00:21:40 - Mais... Ou une nana irascible qui est veilleur de nuit.
00:21:42 - Qui jette des sabres.
00:21:43 - Et qui balance, et qui jette des sabres sur votre fille que vous adorez.
00:21:46 Mais vous auriez tenu ce genre de discours ?
00:21:48 - Genre, je n'aurais pas été favorable.
00:21:50 (Rires)
00:21:52 Mais je veux... Vous avez la condamnation expédite.
00:21:56 - Mais c'est normal, c'est des enfants.
00:21:58 Donc on discute pas.
00:21:59 - S'il vous plaît.
00:22:00 - Les amis, les amis, les merci beaucoup, Félix, Mathieu.
00:22:03 Décidément, je crois qu'on va faire venir quelqu'un d'extérieur pour vous péter les plombs.
00:22:07 - Mais qu'est-ce qui m'arrive, Jean ?
00:22:09 - Là, je reste sans voir, sans rire.
00:22:11 - Les amis, les membres de la commission Mixx Paritéres ont finalement trouvé un accord sur ce projet de loi immigration.
00:22:17 Le RN a annoncé qu'il voterait donc ce texte à l'Assemblée Nationale.
00:22:21 Avec cette question, Philippe, loi immigration, est-ce que vous vous sentez entendu ?
00:22:25 - Oui, alors parlons vrai. Est-ce que vous vous sentez entendu par cette loi immigration ?
00:22:30 Est-ce que, pour une fois, on va dire "enfin, l'immigration n'est plus un sujet tabou" ?
00:22:34 Et pour le moment, à cette question, vous sentez-vous entendu ?
00:22:37 Vous dites non à 87%.
00:22:39 - Allez, notre invité pour en parler, Jean-Christophe Gallien, est avec nous, politologue et conseiller en communication.
00:22:44 Bonsoir. - Bonsoir.
00:22:46 - Bienvenue sur Sud Radio.
00:22:47 Petite question avant notre grand débat.
00:22:49 Est-ce que l'enjeu de ce vote va-t-il venir des députés Modem ?
00:22:53 - Écoutez, ils étaient tous en train d'essayer d'imaginer qu'il n'y aurait pas de conclusion à cette commission mixte paritaire et que ça leur éviterait de voter.
00:23:03 Je pense que là, pour le coup, il y a un vrai défi.
00:23:07 Il y a une grande partie qui s'est dit plutôt contre un texte durci.
00:23:12 Une autre qui se dit plutôt disciplinée par rapport à la majorité.
00:23:18 On sait par ailleurs qu'il y a beaucoup d'appels qui viennent de l'Élysée en particulier.
00:23:22 Donc là, pour le coup, ça va se jouer effectivement à très peu de voix.
00:23:28 Chaque voix va compter entre celles et ceux qui ne voulaient rien dire et celles et ceux qui avaient déjà pris position.
00:23:33 Ça va être difficile pour la majorité de garantir une forme d'unanimité.
00:23:38 - On va en parler dans un instant. Vous ne bougez pas, on fait une petite pause.
00:23:41 Les vraies voix reviennent dans un instant. À tout de suite.
00:23:43 Nos vraies voix. J'ai toujours un truc rigolo sur les vraies voix.
00:23:47 Comme si tout à coup on pouvait avoir des... Peut-être que dans le monde entier,
00:23:52 on a des... Comment on dit ? Vous savez quand on achète un sac à l'étranger ?
00:23:57 - La contrefaçon. - Oui, la contrefaçon.
00:23:59 - Il n'y a pas de contrefaçon des vraies voix. - Il y a peut-être une vraie voix.
00:24:02 - Mais vous saurez une fois. - Oui.
00:24:03 - En tout cas. - Il y en a beaucoup.
00:24:04 - Je me demande quand même si ce n'est pas le clone de Philippe Biger qui est assis aujourd'hui avec nous.
00:24:10 - Mais pas du tout. - On se demande.
00:24:12 - C'est Fantomas. - Vous êtes sûr que vous êtes sûr ?
00:24:14 - Vous êtes sûr que vous êtes sûr ? - Vous êtes sûr que vous êtes sûr ?
00:24:17 - Qui êtes-vous ? - Personne.
00:24:18 - Qui êtes-vous ? - Personne.
00:24:19 - Qui êtes-vous, monsieur ? - Oui.
00:24:20 - Oui, s'il vous plaît. - Je suis un homme qui sait prendre les positions des deux.
00:24:25 - Où êtes-vous, monsieur ? - Françoise de Goyes.
00:24:27 - Où est Philippe Biger ? - Mais s'il vous plaît.
00:24:29 - Oui. - Oui.
00:24:30 - On a un débat. - C'est le Biger qu'on aime.
00:24:32 - Oui, oui. - Celui qui vous approuve.
00:24:35 - Celui qui a du cœur. - Celui qui vous approuve.
00:24:36 - S'il vous plaît.
00:24:37 - Le Biger qu'on aime, il est surprenant tous les jours.
00:24:40 - Et c'est pour ça qu'on l'a tous les jours. Et bam ! Philippe Biger est avec nous.
00:24:44 Françoise de Goyes aussi et Jean Dorido, merci d'être là avec nous.
00:24:47 Tout de suite, le grand débat du jour.
00:24:48 - Je veux recadrer le débat.
00:24:55 - Nous assistons à une CMP qui est une mascarade de démocrate.
00:24:58 - Les négociations sont des négociations exclusives entre la majorité
00:25:01 qui manifestement est tenue en laisse par le gouvernement et les républicains.
00:25:05 - Oui, l'aile gauche paiera un peu plus cher cet accord que l'aile droite.
00:25:09 Mais encore une fois, ça méritait qu'il y ait un vrai débat.
00:25:14 - C'est une dérive complète de notre pays, c'est tout.
00:25:17 On est en train de dériver comme l'Italie, comme d'autres pays de l'Union européenne.
00:25:21 - C'est normal que pour bâtir un compromis, on accepte les choses qui nous coûtent.
00:25:25 Mais c'est la vie.
00:25:27 - Et donc les députés et les sénateurs de la commission Mix Parité ont trouvé un accord sur ce projet de loi Immigration.
00:25:32 Le Rassemblement national annonce qu'il votera le texte au Sénat et à l'Assemblée.
00:25:36 Pour rappel, les travaux de la commission avaient commencé hier et ont été interrompus plusieurs fois
00:25:40 à cause de débats houleux sur l'accès aux étrangers et aux APL.
00:25:44 Et visiblement avec encore de la nouveauté, Philippe.
00:25:47 - Oui, et on vous pose cette question, parlons vrai.
00:25:50 Est-ce que quelque part, aujourd'hui, vous avez été entendu dans cette loi Immigration ?
00:25:55 Puisque tous les sondages le montrent, les français sont de plus en plus à droite dans ce domaine.
00:25:59 Est-ce que l'immigration a fini d'être un sujet tabou ?
00:26:02 Vous pensez être entendu ou vous êtes scandalisé ?
00:26:05 Un seul numéro, "Zak attends vos appels" au 0 826 300 300.
00:26:08 Et à cette question, loi Immigration, vous sentez-vous entendu ?
00:26:11 Vous dites non à 87%.
00:26:13 - Et on va en parler avec notre invité du jour, Jean-Christophe Gallien,
00:26:16 qui est avec nous, politologue et conseiller en communication.
00:26:19 Merci d'être avec nous.
00:26:21 Alors visiblement, Philippe Bilger, le Modem a pris visiblement la décision de ne pas voter.
00:26:26 - Oui, alors c'est Philippe...
00:26:28 - De voter contre, pardon.
00:26:29 - Je vais devoir ré-énoncer un certain nombre d'affirmations
00:26:33 qui, j'espère, ne choqueront pas mes contradicteurs habituels.
00:26:37 - Déjà, ça commence les problématiques.
00:26:39 - Pour aller très vite, pour ne pas prolonger abusivement le débat.
00:26:45 D'abord, les républicains ont remarquablement manœuvré jusqu'au bout.
00:26:50 Deuxième élément, il est évident, ça n'est pas surprenant,
00:26:55 que la gauche et l'extrême-gauche tombent dans une sorte d'enflure verbale
00:27:00 en disant qu'on arrive dans le pays du déshonneur.
00:27:04 C'est grotesque, alors que, profondément, on a une majorité de Français
00:27:09 qui voulaient une loi dure contre l'immigration clandestine
00:27:13 et pour freiner l'immigration légale.
00:27:15 Troisième élément, pourquoi les Français ont-ils le sentiment que vous venez d'exprimer, Philippe ?
00:27:21 C'est tout simplement les modalités politiques un peu complexes
00:27:28 ont noyé le fait que, en réalité, nous avons enfin, peut-être,
00:27:35 une loi dure contre l'immigration.
00:27:38 Et dernier élément, et il m'importe, c'est qu'il faut arrêter de sortir ces âneries
00:27:45 que j'ai encore lues dans le Monde ce soir,
00:27:48 que les Républicains seraient divisés et désunis
00:27:54 et qu'ils seraient à la remorque du rassemblement national.
00:27:58 - François Seguoi. - Bien sûr qu'ils sont à la remorque.
00:28:00 Moi je pense que c'est un moment très...
00:28:02 Je vais vous laisser perder pendant 2 minutes 30, donc je vais y parler.
00:28:05 Je vais vous dire que, bien sûr, c'est un moment de déshonneur,
00:28:08 c'est la première fois qu'officiellement, la préférence nationale est scellée dans ce pays.
00:28:13 L'accord du trio infernal, Macron, les Républicains, le rassemblement national,
00:28:17 c'est la même chose qui s'est passé en Italie.
00:28:19 Vous savez, Giorgia Melloni, c'est le produit de la droite des affaires et de l'extrême droite.
00:28:23 C'est ce qui se passe en France.
00:28:25 Je vous rappelle quand même qu'Emmanuel Macron a été élu pour barrer le rassemblement national.
00:28:29 Oui, bien sûr, Marine Le Pen a raison de pavoiser, d'autant plus raison que,
00:28:34 évidemment, la préférence nationale, c'était pas un joli mot et c'était une horreur, bien sûr,
00:28:38 - Pourquoi ? - Portée par son père, je termine.
00:28:42 Évidemment, elle est rentrée de plein pied dans la loi, ça c'est le deuxième point.
00:28:47 La gauche, elle n'est pas la seule à glapir.
00:28:49 Quand vous avez le modem, la démocratie chrétienne, qui est plutôt de droite, de centre droit,
00:28:54 qui dit "nous ne voterons pas cette loi", il faut quand même se demander pourquoi ils ne la votent pas.
00:28:58 Je ne pense pas du tout que François Bayrou soit à la main qui tremble sur les questions d'immigration.
00:29:02 On ne va pas repartir sur le détail de la loi.
00:29:05 Je pense que le grand vert coeur, c'est le rassemblement national.
00:29:07 Et oui, la gauche a bien fait de faire une motion de rejet,
00:29:10 parce qu'au moins les masques tombent, et que bien sûr, même si la gauche est minoritaire à 30% dans ce pays,
00:29:15 elle assume clairement sa position et ça fait un vrai combat idéologique.
00:29:19 Non, on ne vote pas avec le rassemblement national, on ne fait pas de la préférence nationale dans ce pays,
00:29:24 c'est ce qui s'apprête à faire à l'Assemblée nationale, et c'est un jour noir, oui, pour la démocratie.
00:29:29 Alors écoutez, là-dessus, on a quand même un président de la République assez sensationnel, toujours surprenant.
00:29:35 On pourrait dire Jean-Marie Le Pen en avait rêvé, Emmanuel Macron l'a fait.
00:29:39 - Macron. - Oui, pardon, oui.
00:29:41 - Dany Lacroix. - Président.
00:29:43 Et ça, c'est quand même... Qui l'eut cru, quoi ?
00:29:46 C'est un fait, François Zarezon, quand même, c'est un monsieur qui s'est fait élire sur la promesse...
00:29:50 - Deux fois. - ...de plus jamais d'assemblement national.
00:29:53 - Deux fois. - Ils feront zéro, vous verrez, avec moi.
00:29:55 Alors, là, c'est pas qu'ils font zéro, c'est qu'ils écrivent la loi.
00:29:59 - Ils vont la sauver, ce soir. - C'est quand même assez...
00:30:01 Ça ne manque pas de sel, comme dirait l'autre.
00:30:04 C'est même croquignolet, pour paraphraser notre président.
00:30:07 Maintenant, sur les cris d'enfraie de la gauche, si vous voulez...
00:30:10 - Écoutez-moi, je n'accepte pas de mes cris d'enfraie. - ...je l'ai crie dans la mesure où...
00:30:14 - C'est une accomplition. - ...ils perdent leur fonds de commerce, si vous voulez.
00:30:16 Parce que ça fait quand même des années, ça fait plus de 40 ans, que ces gens-là font la morale.
00:30:21 Ils n'argumentent pas, ils prêchent, si vous voulez.
00:30:24 Ce sont devenus les nouveaux curés de la vie politique.
00:30:26 - Pourquoi vous dites ça ? - Ils font la morale aux gens.
00:30:28 Et pour reprendre les propos de Nicolas Mathieu, c'est bien qu'il y ait une gauche quinoa,
00:30:32 qu'il y ait une gauche hippocagne, bien sûr, qu'il y ait une gauche vegan.
00:30:36 Il y a aussi une gauche bac pro, une gauche des magasiniers, une gauche des ouvriers.
00:30:43 Il y en a encore dans ce pays.
00:30:44 Et il y a parmi ces électeurs de gauche des personnes qui sont favorables à ce projet de loi sur l'immigration.
00:30:50 Donc ça s'appelle la démocratie.
00:30:52 Ça, c'est quelque chose de sensationnel, si vous voulez, à gauche.
00:30:54 C'est que la démocratie, c'est bien quand ça va dans le sens de ses élus.
00:30:58 - C'est comme vous, Adorno. - Ah bah non, je crois qu'il y a quand même un respect de la démocratie.
00:31:03 - Françoise de Goyes, des personnes qui font la morale. - Françoise de Goyes, vous écoutez les Français.
00:31:07 - Eh, eh, personne n'entend rien là. - Je ne vous ai pas insulté, moi.
00:31:09 Qu'est-ce que vous me racontez ? Arrêtez de me chanter la messe.
00:31:11 La droite, elle a été au pouvoir les deux tiers du temps depuis Pompidou.
00:31:15 Qu'est-ce que vous me racontez ? Que la gauche a fait les lois.
00:31:17 Mais qu'est-ce qu'a fait Sarkozy ? Qu'est-ce qu'a fait Pascua ?
00:31:20 Vous me racontez la morale de quoi ? Vous racontez n'importe quoi.
00:31:23 Vous n'avez aucun argument.
00:31:24 Qui a rédigé les lois d'immigration ? La majorité des gens qui l'ont rédigée,
00:31:28 c'est les gens de la droite, mon cher ami. C'est votre camp.
00:31:31 Donc prenez-vous en votre compte.
00:31:32 - Je reprends. Emmanuel Macron. - S'il vous plaît.
00:31:35 - J'en ai le palais en main. - Emmanuel Macron.
00:31:37 - On a les aigus, s'il vous plaît. - Si ça continue, j'appelle la sécurité.
00:31:40 Je vous le dis tout de suite.
00:31:41 Jean-Christophe Gallien, pardon.
00:31:44 - Vous avez vu que le débat est vif. - Pardon, Jean-Christophe.
00:31:47 Il est très vif. Alors, vous, votre vision, votre analyse ?
00:31:54 Sur quoi ? Sur le fait qu'on a glissé vers le Rassemblement national ?
00:31:59 - Oui. - La droite et la gauche s'est perdue en route.
00:32:02 Non, en fait, en réalité, il y a forcément quelque chose qui s'est passé,
00:32:06 mais qui est lié à deux facteurs.
00:32:08 C'est clair qu'il y a une minorité qui est plus active sur ce sujet,
00:32:13 qui est plus puissante parce que largement reliée à ce que voulait faire Emmanuel Macron,
00:32:19 ce dont avait besoin Emmanuel Macron et Gérald Darmanin après l'échec de la première version.
00:32:23 Et oui, évidemment, le Rassemblement national et les Républicains étaient en position de force
00:32:28 par rapport à ce qui était en train de se passer.
00:32:30 On l'a bien vu puisque le texte glisse dans leur sens.
00:32:33 Et pour le coup, c'est clair que la gauche se retrouve là, pour le coup, en difficulté
00:32:37 parce qu'elle est submergée, même si le modem, dans son ensemble,
00:32:43 - En quoi, elle est submergée ? - Le texte, oui, submergé à l'Assemblée nationale.
00:32:47 - Ah oui, on s'en fout. - On laisse sur les enjeux.
00:32:50 - Au moins, les masques sont tombés. - François, François, François,
00:32:52 - Très bien, pardon, vas-y. - Juste pour finir,
00:32:54 - Vas-y, vas-y. - Pour finir après, derrière,
00:32:56 on a quand même des, pour le coup, à la fois des enquêtes d'opinion,
00:33:00 des sondages qui sont qui valent ce qu'ils valent,
00:33:02 mais qui sont quand même là en régularité.
00:33:04 Alors, il participe aussi de la construction d'une opinion, on est bien clair,
00:33:08 mais c'est vrai aussi qu'il déclare une différence encore existante
00:33:12 entre ce que pourrait vouloir une majorité de Français,
00:33:15 ce qui sort finalement de cette TMP et de ce texte.
00:33:18 Par contre, là où il y a finalement quelque chose que la gauche a peut-être raison
00:33:21 d'affirmer, c'est la difficulté du débat parlementaire.
00:33:24 On a eu quelque chose qui s'est passé dans le para-parlementaire,
00:33:27 voire dans les coulisses, c'est-à-dire qu'on a eu ce week-end des négociations,
00:33:30 aujourd'hui encore de longues négociations, et c'est pas...
00:33:33 Alors, évidemment, l'Assemblée, c'est aussi la TMP, c'est parfaitement intégré,
00:33:37 mais la réalité, c'est qu'on aurait voulu justement quelque chose de plus public,
00:33:41 si vous voulez, de moins confiné dans des salles où on discute,
00:33:44 où on mélange, où on échange peut-être d'autres choses après
00:33:47 pour les projets qui vont venir après.
00:33:49 Donc ça, oui, c'est un échec collectif, et pas simplement pour le président de la République
00:33:54 et pour la gauche, c'est-à-dire que là, autant effectivement,
00:33:57 le texte va peut-être davantage coller à l'opinion,
00:33:59 autant la manière dont ils voulaient que tout ça se fasse passer est quand même regrettable.
00:34:03 - Allez, Philippe Bilger.
00:34:05 - Jean-Christophe, comment voyez-vous l'articulation entre, je crois,
00:34:10 le désir sincère qu'avait Emmanuel Macron
00:34:14 de mener une politique générale qui ne favorise pas le triomphe du Rassemblement National
00:34:23 et de ne pas voir Marine Le Pen lui succéder,
00:34:27 et en même temps le fait que le pragmatisme parlementaire
00:34:31 et la prise de conscience du fait que l'immigration était devenue insupportable,
00:34:37 bien les conduit, avec Elisabeth Borne, à mettre en œuvre cette loi extrêmement dure,
00:34:44 si elle est votée ?
00:34:46 - Moi, alors, moi je suis moins emballé par ce que vous décrivez sur la personnalité d'Emmanuel Macron.
00:34:52 Je pense qu'il y a une envie, c'est de ne pas sombrer aux prochaines européennes.
00:34:56 C'est-à-dire qu'on sait que ce sujet va devenir un gros sujet des européennes,
00:35:00 et donc finalement, le traité avant, parce que c'était un peu l'idée,
00:35:04 c'est-à-dire l'avoir repoussé, puis le traité en ce moment dans une forme de chaos parlementaire qui est maintenu,
00:35:10 ça laisse la place simplement à ce qui s'est passé.
00:35:13 Ce que je regrette vraiment, c'est ces tracts qui se sont suivis.
00:35:15 OK, un régime politique, même parlementaire comme la France,
00:35:18 c'est aussi un endroit où on négocie, où on fait des coûts, et ainsi de suite.
00:35:22 Là, pour le coup, sur un sujet aussi important, qui touche à la vie de chacun d'entre nous,
00:35:27 comme la plupart des sujets, évidemment, mais ça méritait autre chose.
00:35:30 Mais tout ça a été fait dans un contexte qui est à mon avis moins honorable que vous dites,
00:35:33 c'est-à-dire qu'on est dans quelque chose qui a aussi une vertu pour certains,
00:35:37 c'est de proposer les six prochains mois des alliances, des possibilités de travailler ensemble,
00:35:42 d'éviter à la fois pour les Républicains et pour Renaissance de sombrer définitivement face à l'enjeu des européennes,
00:35:49 et donc de se retrouver pour le coup dans une vraie crise.
00:35:52 On annonce un big bang chez Emmanuel Macron dans la manière d'aller à un vaste coup de balai partout,
00:35:58 à l'Elysée, au gouvernement, pour les prochaines semaines.
00:36:01 Est-ce que ça, ce n'est pas le début, si vous voulez, de ce qui peut se passer dans les prochaines semaines ?
00:36:05 - Jean-Christophe Galien, ça réagit beaucoup aux 0826, 300, 300.
00:36:09 On a notre auditeur du soir, notre vraie voix du soir, bonsoir Arnaud.
00:36:12 - Re-bonsoir Arnaud. - Bonsoir.
00:36:14 - Alors qu'est-ce que vous en pensez ? On va vous demander de faire vite,
00:36:16 parce qu'on va prendre un deuxième auditeur, il reste à peine trois minutes.
00:36:19 - Oui, moi si vous voulez, ce qui m'étonne beaucoup, quand on voit ce conflit entre la droite,
00:36:26 entre toute la droite, depuis Reconquête, le RN et les Républicains,
00:36:30 ils sont incapables de se mettre ensemble.
00:36:33 C'est lamentable, quand on voit l'immigration galopante,
00:36:37 avec quasiment maintenant un meurtre par semaine dans des conditions atroces,
00:36:41 on ne comprend pas qu'il y ait une union des droites qui ne se mette pas en place.
00:36:45 C'est vraiment sûr, j'écoutais ce matin votre antenne Aurélien Pratier...
00:36:49 - Alors tous les meurtres ne sont pas issus de l'immigration.
00:36:51 - Non, non, on ne peut pas... - Oui, mais attendez...
00:36:53 - Allez-y, allez-y, on dit juste que, si vous voulez, les meurtres et l'immigration,
00:36:58 ça n'est pas lié, et je rappelle que les chiffres d'immigration,
00:37:02 la France est le pays, un des pays qui accuble le moins de migrants dans l'ensemble de l'Europe.
00:37:07 Donc je vois bien, quand je vous entends parler, à quel point ce travail propagandiste toxique a fonctionné,
00:37:13 ça résiste au réel. C'est-à-dire que même si on vous met dans le réel,
00:37:17 la réalité des chiffres d'immigration, et le lien entre un type qui assassine quelqu'un
00:37:22 et les migrants, vous avez déjà fait le lien, et c'est ça qui me désole.
00:37:26 Ça me rend vraiment malade pour tout le monde.
00:37:28 - Arnaud, vous restez avec nous, allez-y.
00:37:30 - Oui. - Vous voulez répondre, mais très très court, parce qu'on a d'autres appels.
00:37:34 - Bah oui, c'est juste le constat de ne pas comprendre une union politique
00:37:39 qui devient nécessaire parce que le pays souffre. Voilà, c'est tout.
00:37:43 - Et Johan, qui nous appelle de Marseille. Bonsoir, Johan.
00:37:47 - Bonsoir, Evrybois. - Bonsoir, Johan.
00:37:49 - Bienvenue, Johan.
00:37:51 - J'avais juste une sème question, mais c'est vraiment pas de la provoque,
00:37:54 c'est vraiment pour comprendre. Tout à l'heure, Françoise de Goy a dit que pour elle,
00:37:58 c'était un déshonneur cette loi, parce qu'on évoque pour la première fois
00:38:02 la préférence nationale. - Oui.
00:38:04 - Et en fait, j'aimerais comprendre en quoi c'est déshonorable,
00:38:08 surtout, fin de vue, les conditions économiques actuelles de notre pays,
00:38:12 qui est hyper, méga, sur-endetté.
00:38:14 - Je vous réponds très vite. D'abord, c'est anti-constitutionnel.
00:38:18 La France garantit l'égalité des droits. Mais non, mais écoutez, ça sert à rien.
00:38:22 - Mais personne n'a rien dit. - Non, non, si je vous vois deviner.
00:38:24 - Allez-y, on y va. - Donc c'est anti-constitutionnel.
00:38:26 Ça n'existe pas dans notre Constitution. C'est une rupture d'égalité.
00:38:29 Et d'ailleurs, je soupçonne, m'émanelle Macron, de savoir déjà
00:38:32 que la moitié de la loi sera vidée par le Conseil constitutionnel,
00:38:35 tellement nous sommes dans la rupture d'égalité.
00:38:37 Ensuite, je vous pose une question, mon cher ami.
00:38:39 Si vous arriviez dans un pays, vous êtes étranger, vous bossez,
00:38:42 vous payez des cotisations sociales tous les mois,
00:38:45 et on vous demande d'attendre trois ans ou deux ans et demi
00:38:48 pour toucher la moindre aide... - Ah, il y a plein de pays où c'est comme ça.
00:38:50 - Non, non, mais est-ce qu'on est obligé d'aller vers le moins, disons...
00:38:53 D'abord, et troisième point, la France n'est absolument pas
00:38:56 la destination préférée des migrants.
00:38:58 Tous les migrants transitent chez nous pour partir vers l'Angleterre.
00:39:01 Donc j'en ai un peu marre de ces caricatures.
00:39:04 Et pourquoi la préférence nationale ? Parce que c'est en contradiction
00:39:07 avec notre Constitution, et c'est en plus en contradiction
00:39:10 avec notre Traité européen et la Constitution européenne.
00:39:13 Donc, je vous dis, il y a une égalité de droits,
00:39:16 il n'y a pas de préférence nationale. Ça s'appelle du racisme pur,
00:39:18 de la xénophobie... - C'est pas du déshonneur.
00:39:20 - C'est du déshonneur, c'est de la xénophobie,
00:39:22 et Jean-Marie Lequeu a gagné, voilà, c'est tout.
00:39:24 J'ai le droit d'être triste, quand même.
00:39:26 - Merci beaucoup. - Merci beaucoup, Joan,
00:39:29 de nous avoir appelés. Arnaud, vous restez avec nous.
00:39:32 En remerciant aussi Jean-Christophe Gallien d'avoir été à portée.
00:39:35 - Merci à vous, Jean-Christophe. - Politologue et conseiller en communication,
00:39:39 on sera ravis de vous retrouver dans un autre débat,
00:39:41 dans un instant, un autre sujet de Discord.
00:39:44 - Ah, la pire, la pire, oula ! - Le quiz de l'actu, plus léger, bien entendu.
00:39:48 Allez, on revient dans un instant, à tout de suite.
00:39:50 - Les vraies voix sur le radio, 17h20,
00:39:53 Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:39:56 - Et nos voix qui sont très en forme,
00:39:58 elles sont très en forme aujourd'hui.
00:40:00 Jean Dorido est avec nous, Françoise Degoy,
00:40:02 et Philippe Bilger, et visiblement,
00:40:05 il y a trois personnes, trois camps qui s'opposent.
00:40:08 Alors comme ça, c'est réglé.
00:40:10 On a gardé Arnaud du morbillant.
00:40:12 Arnaud, vous êtes là, tout va bien ?
00:40:14 - Je suis là, tout va bien, je vous écoute avec plaisir.
00:40:17 - Eh ben voilà, on en voit, le quiz de l'actu.
00:40:19 - À partir de ce moment, tous les coups sont permis.
00:40:25 Arnaud, vous répondez en premier à nos questions,
00:40:28 et ce sont les vraies voix qui, en cas de défaite,
00:40:31 bref, vous avez compris.
00:40:33 Je vous l'expliquerai demain.
00:40:35 Allez, qui c'est qui qui l'a dit ?
00:40:37 Écoutez bien, Arnaud, sur la loi immigration.
00:40:39 La majorité a cédé sur toutes les lignes rouges
00:40:42 et a dépassé les lignes bleues marines.
00:40:44 - Je sais. - Arnaud.
00:40:46 - Qui a dit ça ?
00:40:48 - L'engauchard ? - Président de groupe.
00:40:50 - Boris Vallaud !
00:40:52 - Ah ben il l'a dit en même temps que vous.
00:40:53 - Non, il l'a pas dit, Boris Vallaud.
00:40:54 - Vous avez entendu dans le casque ?
00:40:56 - Non, j'ai pas entendu.
00:40:57 - Dans un coin partout, Françoise Degoy, il a dit Arnaud.
00:41:00 - Vous avez dit Boris Vallaud.
00:41:02 - J'ai entendu qu'il disait Boris Vallaud.
00:41:04 - Vous avez dit Boris Vallaud.
00:41:06 - Il l'a dit, il l'a dit.
00:41:08 - Normalement, tout peut avoir un point pour lui.
00:41:10 - Un point chacun, même pour la Francoise.
00:41:12 - Qui c'est qui qui l'a dit au sujet de l'aide médicale d'État ?
00:41:16 - Ce n'est pas ma Bible, Patrick Stéphanini.
00:41:19 - Ah, je sais.
00:41:20 - Arnaud.
00:41:22 - Alors là ?
00:41:23 - L'engauchard ?
00:41:24 - Président de groupe.
00:41:25 - Chiotti, Chiotti, Chiotti.
00:41:26 - Bonne réponse, Chiotti.
00:41:27 - Mais alors qu'est-ce que vous faites avec la Sainte Trinité ?
00:41:30 - Qu'est-ce qu'il fait avec ta Sainte Trinité ?
00:41:32 - Mais...
00:41:34 - Voilà.
00:41:35 - Il est mort de rire.
00:41:36 - Qui s'est crié ?
00:41:37 - Il a bu, je crois qu'il a bu.
00:41:38 - Qui l'a dit ?
00:41:39 - Ouais, il boit du p'tit lait surtout quand il vous voit.
00:41:41 - Qui s'est qui qui l'a dit la victoire idéologique du Rassemblement National est de plus en plus forte chaque jour ?
00:41:48 - Attendez !
00:41:49 - Arnaud.
00:41:50 - Arnaud ?
00:41:51 - Je sais pas, c'est les Républicains, ça.
00:41:54 - Non, non.
00:41:55 - Bordelà !
00:41:56 - Oui.
00:41:57 - Philippe Bigé.
00:41:58 - Il y a un peu moins à y faudre.
00:41:59 - J'ai même l'antenne, je suis en désespoir.
00:42:01 - Notez que je respecte les règles.
00:42:03 - Qui s'est qui qui l'a dit sur la loi immigration ?
00:42:06 - Il y a un alignement de la Macronie sur la droite et l'extrême droite.
00:42:10 - Ouais.
00:42:11 - Arnaud.
00:42:12 - Arnaud ?
00:42:13 - C'est un sénateur.
00:42:14 - Sénateur ?
00:42:15 - Attendez.
00:42:16 - Arnaud, Langochat ?
00:42:17 - Les amis, on répond.
00:42:18 - Yann Brossard !
00:42:19 - Bonne réponse, Yann Brossard.
00:42:20 - Bien sûr que c'est Yann Brossard.
00:42:21 - Ah, tu dis Canner au hasard.
00:42:22 - Non, non, je pensais que c'était Canner.
00:42:23 - Mais c'est Brossard.
00:42:24 - Dommage.
00:42:25 - Qui s'est qui qui l'a dit sur la loi immigration ? C'est le ralliement indigne de la Macronie
00:42:34 au programme des Le Pen.
00:42:36 - Ah, je sais.
00:42:37 - C'est vrai.
00:42:38 - Arnaud ?
00:42:39 - Arnaud ?
00:42:40 - Les vrais voix ?
00:42:41 - Olivier Fain ?
00:42:42 - Non, pas nous.
00:42:43 - Bonpard, c'est Bonpard.
00:42:44 - Bonpard.
00:42:45 - Je l'ai dit avant.
00:42:46 - Manuel Bonpard.
00:42:47 - Qui a dit premier Bonpard ?
00:42:48 - Moi, moi.
00:42:49 - Je suis désolée pour toi.
00:42:50 - Je pense que c'est François.
00:42:51 - Qui s'est qui qui l'a dit sur la loi immigration ? Macron doit activer un des trois leviers,
00:43:01 le référendum, la dissolution ou le renversement du gouvernement.
00:43:04 - Arnaud ?
00:43:05 - Attendez.
00:43:06 - Arnaud ?
00:43:07 - Les vrais voix ?
00:43:08 - Pradier.
00:43:09 - Pradier.
00:43:10 - Pradier.
00:43:11 - Pradier.
00:43:12 - Pradier.
00:43:13 - Pradier.
00:43:14 - Pradier.
00:43:15 - Pradier.
00:43:16 - On est à combien là ? 3 de 2.
00:43:17 - 3 pour vous, 2 Philippe, 1 Jean et 1 Arnaud.
00:43:20 - Alors attention.
00:43:21 - La balle de match.
00:43:22 - Arnaud, Arnaud, Arnaud.
00:43:23 Qui s'est qui qui l'a dit sur la loi immigration en s'adressant au banc de la gauche ? Où est
00:43:28 votre morale lorsque vous avez dragué ? Où était votre morale ?
00:43:31 - Lorsque vous avez dragué les voix du RL ?
00:43:33 - Je sais.
00:43:34 - J'ai, j'ai, j'ai, j'ai.
00:43:35 - J'ai, j'ai, moi aussi.
00:43:36 - Je l'ai.
00:43:37 - Arnaud ?
00:43:38 - Arnaud ?
00:43:39 - J'ai priorité.
00:43:40 - Darmanin !
00:43:41 - Ah non mais il n'a pas répondu.
00:43:42 - Il n'a pas répondu encore.
00:43:43 - Il n'a pas répondu encore.
00:43:44 - Il a pas répondu encore.
00:43:45 - C'est moi ça, c'est moi ça.
00:43:46 - Arnaud, arrêtez.
00:43:47 - C'est moi ça.
00:43:48 - Franchement là.
00:43:49 - Vous l'auriez trouvé ?
00:43:50 - Arnaud, Arnaud, aviez-vous la réponse ?
00:43:51 - Non, non, non.
00:44:02 - Ah, dans ces points de voix.
00:44:03 - Bon, alors on vous le compte François.
00:44:04 - Allez, pour de bon.
00:44:05 - Qui c'est qui qui l'a dit sur la loi immigration, il y a une pulsion mortifère chez LR qui est
00:44:06 dangereuse ?
00:44:07 - Ouh là.
00:44:08 - C'est quelqu'un de...
00:44:09 - C'est surprenant.
00:44:10 C'est un ancien de chez LR.
00:44:11 - Arnaud ?
00:44:12 - Pulsion mortifère chez LR.
00:44:13 - Arnaud, rien.
00:44:14 - Il est inquiété.
00:44:15 - Allez-y.
00:44:16 - Est-ce que c'est Sarkozy ?
00:44:17 - Non.
00:44:18 - Non.
00:44:19 - Sarkozy ?
00:44:20 - Non.
00:44:21 - Il est inquiété, Julie Fièrement.
00:44:22 - Il est inquiété.
00:44:23 - Il a été inquiété.
00:44:24 - Oh, il a été inquiété.
00:44:25 - Ben dit Eric Werth.
00:44:26 - Bonne réponse du Jean Dorido, Eric Werth.
00:44:27 - Allez, la dernière de dernière.
00:44:28 Qui c'est qui qui l'a dit, visiblement la majorité, a un peu de mal à avaler des couleuvres ?
00:44:34 - Philippe Billiger ?
00:44:35 - Des couleuvres...
00:44:36 - Ben, Alex.
00:44:37 - Bonne réponse.
00:44:38 - On est à combien ? Bravo.
00:44:39 Allez, un 3/4.
00:44:40 - C'est 4/3/2, 4/3/2 et un 3/4/2.
00:44:41 - C'est moi, qui c'est qui a gagné ?
00:44:42 - Ben, c'est Alex.
00:44:43 - Oui, je renoue enfin avec la victoire.
00:44:50 - Normalement, moins 3.
00:44:54 - Allez, allez, allez.
00:44:55 - Je renoue enfin avec la victoire, il était temps.
00:44:57 - Merci beaucoup, Arnaud, d'avoir joué avec nous, allez, le grand sapin de Noël de Sud
00:45:01 Radio, c'est maintenant, c'est le moment pour vous d'ouvrir peut-être un cadeau en
00:45:04 direct sur Sud Radio, vous allez peut-être gagner.
00:45:06 Écoutez bien, votre séjour en famille au parc Futuroscope, un coffret des célèbres
00:45:10 couteaux de table des ateliers français Perceval ou encore de nombreux autres cadeaux qui
00:45:15 sont sous le sapin.
00:45:16 Ils vous attendent peut-être maintenant, 0 826 300 300 avec Jean Dorédo qui nous donne
00:45:22 un chiffre entre 1 et 25.
00:45:23 - Eh bien, 25.
00:45:24 - 25ème appel au standard et tous ces cadeaux seront peut-être pour vous, en tout cas l'un
00:45:31 d'eux.
00:45:32 Bonne chance et à tout de suite.
00:45:33 - Vrai Voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:45:38 - Des vraies voix, on en reveut encore avec Philippe Bilger, Françoise de Gouin, Jean
00:45:43 Dorédo et vous au 0 826 300 300.
00:45:46 Vous avez bien entendu la parole, jusqu'à 19h, vous pouvez débattre et continuer bien
00:45:52 sûr de commenter sur Twitter, sur Facebook et sur toutes les plateformes de Sud Radio.
00:45:58 Dans un instant, le tour de table de l'actu.
00:46:01 En attendant, c'est le top click de Félix Mathieu.
00:46:04 - Les vraies voix Sud Radio, c'est le top click.
00:46:07 - Et cher Félix Mathieu, la loi immigration est le sujet le plus commenté ce soir en
00:46:12 ligne, forcément avec des rebondissements de la journée qui pourraient rebattre un
00:46:17 certain nombre de cartes.
00:46:18 - Avec la défection d'une figure de la majorité présidentielle, Sacha Houllier, président
00:46:22 de la commission des lois de l'Assemblée Nationale, il indique qu'il ne votera pas
00:46:25 le texte issu de la commission mixte paritaire et plusieurs autres députés comme ça de
00:46:29 la majorité ont fait une annonce similaire.
00:46:31 Stella Dupont, Céline Cécile Rillac, Nadia Hay, Eric Bottorel, certains évoquent même
00:46:36 d'ores et déjà une trentaine de défections à l'heure qu'il est, à tel point que la
00:46:40 majorité vient d'organiser une réunion d'urgence autour d'Emmanuel Macron ce soir
00:46:43 à l'Elysée.
00:46:44 Le texte serait donc en revanche voté par l'ERN.
00:46:47 Il prévoit notamment un délai de 5 ans avant de toucher des aides sociales pour les étrangers
00:46:50 extra communautaires s'ils ne travaillent pas.
00:46:53 La régularisation des travailleurs de secteurs en tension ne serait plus automatique.
00:46:57 Les étudiants étrangers devraient verser une caution qu'ils ne récupèreraient que
00:47:00 s'ils repartent.
00:47:01 L'heure que nous vivons est grave réagit Mathilde Panot par exemple dans une vidéo
00:47:05 tweetée par son groupe LFI de l'Assemblée Nationale.
00:47:07 Moi je voudrais dire à cet instant à quel point l'heure que nous vivons est grave pour
00:47:12 le pays.
00:47:13 Ce sera une marque aussi infamante pour la Macronie que l'a été la déchéance de nationalité
00:47:18 pour la Hollandie.
00:47:20 Je veux le redire et appeler ici pour l'ensemble des députés un sursaut républicain.
00:47:26 Aucun républicain digne de ce nom, aucun démocrate digne de ce nom ne peut voter un
00:47:30 texte qui appelle à une lepénisation de la Macronie et des LR qui est extrêmement inquiétante.
00:47:36 Indignation très partagée à gauche ou par ailleurs sur un tout autre sujet.
00:47:40 L'énième 49.3 brandi tout à l'heure par Elisabeth Borne est vécu comme la goutte
00:47:43 d'eau qui fait déborder le vase de cette journée bien tendue.
00:47:46 23e 49.3 pour Borne à l'instant écrit Clémence Guetté de LFI.
00:47:50 A quelques heures du vote sur la loi immigration alors que son gouvernement se délite, elle
00:47:54 fait taire une nouvelle fois l'Assemblée sur le budget.
00:47:57 La Macronie est perdue ajoute Clémence Guetté.
00:48:00 La France Insoumise qui en appelle d'ailleurs dans un tweet à une réunion d'urgence de
00:48:04 l'ANUPS, une réunion d'urgence avec les autres parties de l'ANUPS afin de se coordonner
00:48:08 sur la suite des événements.
00:48:09 Je voudrais dire quelque chose sur le chamboulement des événements en une minute rapidement.
00:48:13 Je pense que la réaction d'Emmanuel Macron qui convoque tout le monde à l'Elysée se
00:48:18 comprend.
00:48:19 Je pense qu'Emmanuel Macron n'attendait pas que son président de la commission des
00:48:21 lois annonce aussi clairement qu'il voterait contre.
00:48:24 Il n'attendait pas que les 51 députés de Bayrou votent contre.
00:48:28 Parce que qu'est-ce que ça veut dire ?
00:48:29 Ça veut dire que comme Marine Le Pen dans le même temps qui n'est pas une idiote en
00:48:33 politique annonce qu'elle vote pour, ça veut dire que ce texte ne passerait, qu'il y aurait
00:48:38 tellement de défections dans la majorité et il passerait grâce aux 89 voix des députés
00:48:45 Rassemblement National.
00:48:46 Voilà comment on se retrouve piégé.
00:48:47 Et voilà ce qu'on appelle le baiser de la mort en politique.
00:48:50 - Et le sujet vous les réagir ?
00:48:52 - Oui mais je veux dire je vois mal Emmanuel Macron ne pas valider un vote.
00:48:57 - Je ne sais pas du tout ce qui va se passer parce qu'il y a des gens qui disent qu'il
00:49:01 va appeler et qu'il peut demander le retrait du vote.
00:49:03 Je n'en sais absolument rien.
00:49:04 Retrait de la loi, je ne sais pas où on en est mais en tout cas on est dans une situation
00:49:07 de crise majeure.
00:49:08 - C'est le comble.
00:49:09 Il y a des articles qui passent à coup de 49.3 et là les députés qui sont les élus,
00:49:15 c'est les législateurs, l'assemblée, ils sont élus par les Français et manifestement
00:49:19 ça peut passer et là si le président retire le projet de loi c'est quand même vraiment
00:49:23 le...
00:49:24 - Vous vous rendez compte de ce que ça va donner comme image de la majorité présidentielle
00:49:28 si le modèle 120...
00:49:29 - Aux yeux de qui ?
00:49:30 - Mais aux yeux de tout le monde, aux yeux des Français, aux yeux des électeurs.
00:49:33 - Aux yeux des Français qui ne vont plus voter ?
00:49:34 - Excusez-moi, à tous les gens de gauche, toute la soci...
00:49:37 Mais vous vous en foutez, mais toute la social-démocratie...
00:49:39 - Ils s'en fichent les Français.
00:49:40 - Mais ils ne s'en fichent pas à toute la social-démocratie qui n'est pas forcément
00:49:44 rouge, elle est fiste, qui a voté pour cet homme pour faire barrage deux fois et qui
00:49:48 se retrouve avec le texte du RN approfait.
00:49:50 Vous n'êtes pas de gauche, vous ne pouvez pas le comprendre mais je veux dire il y a
00:49:53 des millions, il y a des millions de gens qui le comprennent parfaitement.
00:49:56 - Oui mais François, il n'y a pas besoin d'être de gauche pour être intelligent.
00:50:00 - Je n'ai pas dit ça.
00:50:01 - C'est bon, vous me rappelez.
00:50:02 - Non mais ce n'est pas ça ce que je veux dire par là.
00:50:04 Je sais que vous aimez à le plaisir du bon mot mais ce n'est pas ce que je dis.
00:50:07 - Non mais j'ai compris François.
00:50:08 - Vous ne pouvez pas comprendre, ce n'est pas une position au port, c'est quand même...
00:50:10 - Et moi, dans le jeu de la démocratie, il y a des députés qui sont élus par les Français
00:50:14 et puis le Parlement vote les lois.
00:50:16 - Allez, merci, merci beaucoup.
00:50:17 - Je suis d'accord avec vous.
00:50:18 - Et moi, il y a une chose qui ne bosse pas et je ne comprends pas qu'elle ne bosse pas
00:50:22 plus, la vidéo de la jeune fille victime d'une agression sexuelle tabassée par des
00:50:26 racailles à Lyon a fait le buzz ces derniers jours.
00:50:28 Alors les filles ont été arrêtées, elles sont toutes évidemment en liberté puisque,
00:50:32 depuis l'ordonnance de 45, même si elle a été modifiée qui assure une totale impunité
00:50:39 ou quasi totale impunité aux mineurs.
00:50:41 Mais le pire est à venir puisque les agresseuses présumées de la jeune fille ont tenté de
00:50:45 reprendre contact avec elle, elle serait même allée devant son collège afin de demander
00:50:50 où elle se trouvait désormais, certaines disent en même être, je cite, "bien contentes
00:50:54 de l'avoir défoncée".
00:50:56 Alors la victime va devoir changer d'école, puisqu'elle est à nouveau menacée par ses
00:51:01 on peut dire ses pensionnaires, elle va devoir donc changer d'école, la victime est à nouveau
00:51:07 une seconde fois victime.
00:51:08 Alors quand est-ce qu'on va avoir enfin une justice digne ce nom pour sanctionner des mineurs
00:51:13 qui sont des voyous de la pire espèce comme ces filles-là ?
00:51:16 Tiens, Françoise de Gouin.
00:51:17 - Moi je suis d'accord avec vous, écoutez, ça me brise le cœur, j'ai envie de pleurer
00:51:21 avec ces histoires, je repense à Millat, enfin je veux dire, il y a deux ans on était sur
00:51:25 l'affaire Millat, je ne comprends pas même, il faut intimider, puisqu'on n'a pas de prise
00:51:31 pour le moment judiciaire, il faut absolument mettre un tel rapport de force que ces petites
00:51:36 racailles n'y reviennent pas, ne reviennent pas à la charge.
00:51:40 - Oui, non mais votre indignation et ce que je crains en permanence c'est que devant ce
00:51:46 que vous dénoncez ici justement, il y a une forme d'impuissance, parce qu'il s'agit de
00:51:50 mineurs.
00:51:51 - Mais comment on fait alors justement ?
00:51:52 - Que font les parents ?
00:51:53 - Que font les parents ?
00:51:54 - Mais les parents, ils sont impuissants.
00:51:55 - Arrêtez de dire oui mais.
00:51:56 - Non mais Cécile, je dis oui mais, oui je dis oui mais, parce que vous ne...
00:52:02 - Ils sont responsables.
00:52:03 - Mais oui d'accord, alors on va punir les parents pour défaut d'éducation.
00:52:07 - Mais vous avez dit ça, vous avez dit que les parents se chargent de leurs enfants.
00:52:11 - Mais ok, mais une fois que vous avez dit ça, il y a combien de parents qui sont démissionnaires
00:52:14 parce qu'ils ne peuvent pas élever les enfants ? Jean le sait, il doit en avoir plein dans
00:52:16 son cabinet.
00:52:17 - Il y a plein de parents qui sont peut-être dans la même situation et qui eux, ils ont
00:52:22 donné l'éducation à leurs enfants.
00:52:23 - Mais on parle que de Jean Dorido.
00:52:24 - Et c'est pas la France non plus.
00:52:25 - Mais je n'ai pas dit ça, mais toute la France n'est pas des parents démissionnaires.
00:52:28 - Jean Dorido, il y a un souci, la preuve effectivement, avec la violence chez les jeunes et les pouvoirs
00:52:36 publics ne savent pas adresser cette violence et c'est un fait que les parents, certains
00:52:42 parents sont des missionnaires et c'est un fait que c'est un vrai souci.
00:52:46 - Il faut trouver des solutions alors à ce moment-là parce qu'il y a une partie de la
00:52:48 population qui souffre.
00:52:49 - Je peux vous poser une question, pourquoi est-ce que...
00:52:51 - Allez, on est très en retard les enfants.
00:52:52 - C'est pas grave, je ne fais pas mon coup de gueule, je m'en fous, parce que ça, ça
00:52:55 me passionne.
00:52:56 Pourquoi des adolescents anotent ce type de comportement ?
00:52:59 - Françoise, Françoise, vous restez, attendez les enfants, ce qu'on va faire c'est que...
00:53:02 - Ça me pousse beaucoup.
00:53:03 - Vous allez le prendre en coup de...
00:53:05 - En question à la place de votre tour de table.
00:53:08 - On en parle dans un instant, allez, vous bougez pas parce qu'après on a des impératifs.
00:53:12 Vous restez avec nous, justement, le tour de table de l'actu avec vous, Philippe, on
00:53:15 parle de quoi ?
00:53:16 - Parfois je préfère le chasser au chasseur.
00:53:19 - Avec vous Jean Dorido.
00:53:20 - Le tabac, vecteur de pauvreté.
00:53:21 - Et on reviendra sur ce sujet avec vous, si vous permettez.
00:53:24 Françoise, dans un instant, merci de votre fidélité, on reste ensemble jusqu'à 19h.
00:53:28 Les vraies voix sur le radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:53:34 - Chers amis, après toutes ces révélations hors antenne, dont on t'aira bien sûr le
00:53:40 contenu, tant il est croustillant, croustillant, tout ça, tout ça, mon dieu, mon dieu.
00:53:50 Philippe, il j'arrête avec nous, Françoise de Gois et Jean Dorido, j'ai l'impression
00:53:54 d'être dans une séance de psy depuis ce matin.
00:53:56 J'ai appris des choses sur mes collègues, je peux vous assurer que…
00:54:00 - Vu ce qu'on entendait tous les ans, Brigitte Lahaye vendait l'octo au Cap d'Agde, je
00:54:04 pense que les vraies voix vont pouvoir y aller avec certaines d'entre elles.
00:54:07 - Brigitte Lahaye est beaucoup trop conformiste.
00:54:09 - J'espère que vous avez bien compris d'où viennent les confiances crapuleuses.
00:54:17 - Crapoteuses, voilà, ça fait pas de mal en tout cas.
00:54:21 On en sait un petit peu plus sur vous, finalement, ça nous ouvre les yeux.
00:54:25 Les amis, le tour de table de l'actu…
00:54:27 - Ça va, comme ça reste au niveau des yeux, on est bon.
00:54:29 - Mais maniez-vous le tronc, on va bientôt se mettre à table.
00:54:32 - Ça sent l'artiste à cette table, ça sent l'artiste.
00:54:34 - Je suis épuisé, moi, c'est horriblement fatiguant d'être intelligent.
00:54:37 - Le tour de table de l'actualité.
00:54:39 - J'aurais pu dire la phrase que vous venez d'entendre.
00:54:42 - On va revenir sur le coup de gueule de Philippe David.
00:54:46 Philippe, juste contextualiser pour ce qui vient d'entrer.
00:54:48 - Oui, j'ai poussé un coup de gueule puisque les adolescentes qui ont tabassé la jeune
00:54:52 fille, la vidéo a été virale ces derniers jours à Lyon, sont libres et elle la menace
00:54:56 à nouveau.
00:54:57 Et Françoise de Gois, je vous pose une question à Jean Dorido, docteur en psychologie, puisqu'on
00:55:00 a le plaisir de l'avoir avec nous.
00:55:01 - Parce que nous faisions le constat de notre impuissance sur le plan judiciaire, puisque
00:55:05 ce sont des mineurs et je ne sais pas comment on règle ce sujet-là.
00:55:08 Je veux bien qu'on parle des parents démissionnaires, mais les parents, à un moment donné, peuvent
00:55:12 être submergés par leurs enfants.
00:55:13 Donc Jean, quelle est la mécanique qui pousse, hormis le phénomène de Meute, quelle est
00:55:18 la mécanique qui pousse ces adolescentes à pratiquer le harcèlement aussi violent ?
00:55:23 - Alors, en quelques mots pour faire court, c'est un fait que la violence, elle est inhérente
00:55:29 à l'être humain.
00:55:30 Ça, c'est un fait, le mythe du bon sauvage, la science a démontré que non, non, il y
00:55:33 a une violence dans l'être humain et cette violence, elle est présente à l'état brut
00:55:36 chez les enfants.
00:55:37 Vous êtes lettrée toutes et tous ici, il faut relire Sa Majesté des Mouches, les
00:55:42 enfants, ils sont ultra violents.
00:55:43 Et précisément, l'éducation, elle est là pour aider justement l'enfant à se civiliser,
00:55:48 à respecter un cadre.
00:55:50 On voit des trucs sordides d'enfants soldats, quand vous mettez une mitraillette dans les
00:55:54 mains d'un enfant, il devient fou, c'est une maltraitance terrible et ça devient un
00:55:58 psychopathe.
00:55:59 Et donc, c'est un fait, oui, il y a des parents démissionnaires, c'est un fait que les enfants,
00:56:03 certains enfants n'ont même plus, si vous voulez, le langage suffisant pour canaliser,
00:56:09 parce que ça, on le voit aussi quand il y a un déficit, une pauvreté du langage, l'enfant
00:56:13 n'est plus en capacité d'élaborer sa frustration, d'élaborer une médiation et donc il tape
00:56:20 et il tape de façon ultra violente.
00:56:22 Et il y a même aussi, on le voit dans les cas de mineurs extrêmement violents, il y
00:56:27 a quelque chose avec le jeu, ce sont des enfants qui n'ont jamais appris à jouer, qui n'ont
00:56:31 jamais appris à faire un accident avec des petites voitures.
00:56:34 Et donc, si vous voulez, ce sont eux qui mettent le feu à une poubelle pour voir les pompiers
00:56:39 parce qu'ils ne sont plus en capacité d'imaginer les choses, ils ont besoin de les vivre en
00:56:44 vrai avec des bascules.
00:56:47 - Et comment on règle ça ?
00:56:48 - Avec l'éducation, il faut de l'aide à leur parentalité, il faut vraiment réapprendre
00:56:53 aux parents, notamment les familles monoparentales, c'est un fait, on ne va pas se mentir, c'est
00:56:57 plus difficile d'élever un gamin seul qu'à deux et on voit bien à quel point c'est compliqué.
00:57:02 Il faut de l'aide à leur parentalité pour aider les parents à s'occuper de leurs enfants
00:57:06 et à en faire des personnes civilisées.
00:57:07 - Et l'effet groupe dans la question de l'épargne, c'est intéressant.
00:57:11 - Et puis l'effet aussi, bien sûr, oui, évidemment.
00:57:13 - Très importante réponse.
00:57:14 - La présidence.
00:57:15 - J'ai tout donné, je suis rincé là.
00:57:18 - Non mais c'est très intéressant.
00:57:20 - Jean, on valide votre diplôme, ça y est, c'est fait, c'est officiel, c'est ce soir.
00:57:24 - Non, c'est très intéressant, je trouve, sur la canalisation de l'économie.
00:57:27 - Philippe Bilger.
00:57:28 - Alors, j'y vais.
00:57:30 - Allez-y.
00:57:31 - Sur la chasse à l'homme.
00:57:33 - Évidemment, Gérard Depardieu fait l'objet de procédures qui un jour se termineront.
00:57:39 Il est attaqué par ailleurs sans arrêt, ministre de la culture, on retire son image du musée
00:57:50 Grévin et on arrive à un moment, de mon point de vue, où la chasse à l'homme devient tellement
00:57:58 intense, tellement aigre, tellement quotidienne, tellement lancinante, qu'au fond j'ai presque
00:58:05 une forme de sympathie pour le chasser plutôt que les inquisiteurs.
00:58:10 Et Julie Depardieu hier, sur ces news, elle n'a pas été, de mon point de vue, totalement
00:58:18 convaincante, mais déjà j'apprécie la situation difficile, voire désespérée, qui était
00:58:24 la sienne, une fille qui vient défendre son père, c'est bien.
00:58:28 Et deuxième élément, elle l'a fait, deuxième observation, elle l'a fait d'une manière
00:58:33 qui n'était pas complètement déraisonnable.
00:58:36 - Françoise de Goy.
00:58:37 - Oui, après je ne sais pas quelles sont les charges sur Gérard Depardieu, je comprends
00:58:41 très bien la décision du musée Grévin, je comprends très bien le caractère sulfureux
00:58:46 et j'ai beaucoup apprécié que sa fille le défende parce que je trouve ça beau qu'un
00:58:51 enfant, on ne parle pas d'un tueur en série, je trouve ça beau qu'un enfant défende son
00:58:59 père ou sa mère d'ailleurs.
00:59:00 - C'est très courageux surtout quand on est connu soi-même.
00:59:03 - Il faut être extrêmement puissant pour faire ça.
00:59:05 - Jean Dorido.
00:59:06 - J'ai pas d'avis judiciaire.
00:59:07 - C'est un fait que j'aime beaucoup Julie Depardieu, d'abord j'aime bien les comédiens
00:59:12 et les comédiennes en général, elle m'est très sympathique et je crois que c'est Marlène
00:59:15 Monroe qui disait "méfiez-vous de ces personnes qui vous aiment comme ça sans vous connaître,
00:59:19 on est même qui vous détesteront un jour comme ça sans vous connaître".
00:59:22 Depardieu, il est accusé, ok, la justice fait son travail et c'est vrai que ça met toujours
00:59:29 mal à l'aise des jugements hors des tribunaux en réalité, ce fameux tribunal médiatique,
00:59:37 c'est la justice qui va faire son travail, on a vu récemment des personnes, je pense
00:59:44 un youtuber notamment qui était vraiment l'objet d'accusations extrêmement graves et le parquet
00:59:51 a rendu un non-lieu.
00:59:52 - Et personne le sait peut-être aujourd'hui.
00:59:55 - Ça sort dans la presse quand même.
00:59:57 - Même s'il y a non-lieu le mal est fait.
01:00:01 - Françoise.
01:00:02 - Oui, je voudrais donner une dernière information parce qu'on parle de cette loi et qu'on est
01:00:05 en train de vivre de l'actualité en direct, a priori il y a 7 ministres qui menacent de
01:00:09 démissionner du gouvernement Macron parce que absolument, je vous donne les noms, c'est
01:00:14 pour ça qu'il y a cette réunion d'urgence, Clément Bonne, Patrice Vergriette, Aurélien
01:00:18 Rousseau, Sylvie Retailleau et Roland Lescure, nous ne voulons pas être associés au RN.
01:00:22 Voilà pourquoi Emmanuel Macron envisage...
01:00:24 - Où sont les deux autres ?
01:00:25 - Écoutez j'en ai 7 là.
01:00:26 - J'ai compté 5.
01:00:27 - Pour le moment j'en ai 5 mais en tout cas il y a au moins ces 5 noms qui sont officiels.
01:00:33 - Alors là c'est une crise énorme.
01:00:34 - C'est une crise majeure et la réponse d'un des conseillers, l'explication d'un des conseillers,
01:00:40 c'est que nous n'avons pas signé pour nous aligner sur le RN, nous n'avons pas, nous
01:00:44 sommes pas ministre pour ça.
01:00:45 Donc c'est grave ici.
01:00:46 - Et donc c'est enfin un changement de gouvernement.
01:00:49 - Je pense que Emmanuel Macron...
01:00:50 - Ça sent le...
01:00:51 - Je ne sais pas ce que ça sent mais en tout cas c'est une vraie crise politique.
01:00:54 Comme jamais on en a eu.
01:00:55 - On n'a jamais connu un président contesté de la sorte.
01:00:58 - Ah bah non il n'y a plus de pilote dans l'avion.
01:00:59 - Les amis j'envoie le mail avec vos noms.
01:01:01 - Même François Hollande, les fronteurs ne se paient rien.
01:01:05 - Absolument.
01:01:06 Écoutez, on fait une petite pause, on revient dans quelques instants avec la suite du tour
01:01:11 de table de l'actu en attendant le 0 826 300 300.
01:01:17 Et nous sommes finalement avec Sophie qui nous appelle de la Haute-Garonne.
01:01:24 - Bonsoir Sophie.
01:01:25 - Comment ça va Sophie ?
01:01:26 - Ça va très bien.
01:01:27 - Et parlez-nous de vous deux secondes Sophie.
01:01:30 Vous faites quoi dans la vie ?
01:01:31 - Alors je suis assistante commerciale dans un GE qui s'occupe de la commercialisation
01:01:36 de vins.
01:01:37 - Ah c'est amusant.
01:01:38 - Ah bah je vous passe Philippe David juste après.
01:01:41 - Quelle appellation parce que dans la Haute-Garonne il y a le fronton, il y en a quand même quelques-unes.
01:01:46 - Ah oui il y a du Gaillac.
01:01:47 - Ah le Gaillac c'est bien.
01:01:48 - Le Pâche Rinc aussi.
01:01:49 - Ah le Pâche Rinc oui mais ça Vigville bien sûr.
01:01:50 - L'abus d'alcool est dangereux pour la santé.
01:01:55 En tout cas vous venez pour le grand sapin de Noël et c'est maintenant, on va écouter
01:01:59 si vous avez d'abord rapporté un cadeau et quel cadeau.
01:02:01 Et je crois ma chère Sophie que vous allez être extrêmement contente.
01:02:09 Votre tablette tactile offerte par la Confédération des Buralistes vous donnant la possibilité
01:02:15 d'un confort largement supérieur à votre téléphone intelligent.
01:02:18 Véritable outil de travail et de loisir que vous pourrez emporter un petit peu partout.
01:02:22 On vous souhaite en tout cas beaucoup de bonheur avec cette tablette.
01:02:25 C'est magnifique.
01:02:26 - Ah super.
01:02:27 - Et pas une tablette de chocolat.
01:02:28 C'est une tablette tactile.
01:02:29 - Non mais je pense que les tablettes de chocolat j'en aurais suffisamment à nourrir.
01:02:32 - Avec votre mari c'est ça ?
01:02:33 - Oui aussi.
01:02:34 - J'allais le dire.
01:02:35 - Elles ont un peu fondu mais bon elles sont quand même…
01:02:41 - Oui à l'époque il y avait comme dirait Jean-Paul Hamon le médecin qui a beaucoup
01:02:45 d'humour, quand on est jeune on a les tablettes et après il y a la mousse c'est ça ?
01:02:47 - Voilà c'est ça mais…
01:02:48 - Et vous allez faire quoi pendant ces fêtes de fin d'année Sophie ?
01:02:53 - Alors on va le faire en famille, on va rester à la maison tranquillement.
01:02:58 - Qu'est-ce que vous faites à manger Sophie ?
01:03:00 - Tu me voulais y aller ?
01:03:01 - Alors nous on fait pas de repas parce qu'on est assez nombreux donc c'est plutôt un
01:03:05 apéritif ordinatoire.
01:03:06 - Sympa, très bien.
01:03:07 - C'est parfait.
01:03:08 On arrive à quelle heure ? 20h ? 20h30 ?
01:03:09 - À quand vous voulez.
01:03:10 Vous serez bien reçus.
01:03:11 Vous serez les bienvenus.
01:03:12 - C'est pire que les tontons à Noël.
01:03:13 Ne vous inquiétez pas.
01:03:14 Merci beaucoup chère Sophie.
01:03:15 On vous embrasse très très fort et bravo pour ce joli cadeau.
01:03:16 - Et puis j'ai juste voulu dire que j'apprécie beaucoup vos réparties.
01:03:17 Je vous apprécie beaucoup.
01:03:18 - Merci Sophie.
01:03:19 - Merci Sophie.
01:03:20 - Que les autres ne soient pas jaloux.
01:03:21 - Non mais c'est Sophie.
01:03:22 Je dois vous donner la recette.
01:03:23 C'est eux qui m'inspirent en fait.
01:03:24 Je ne suis rien jamais.
01:03:25 - Elle ne dit pas ce qu'elle pense.
01:03:26 Elle dit que c'est un cadeau.
01:03:27 - C'est un cadeau.
01:03:28 - C'est un cadeau.
01:03:29 - C'est un cadeau.
01:03:30 - C'est un cadeau.
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01:05:00 - C'est un cadeau.
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01:05:05 - C'est un cadeau.
01:05:06 - C'est un cadeau.
01:05:07 - Les hauts fonctionnaires de la santé publique en France échouent à aider les fumeurs à
01:05:12 se sortir de cette drogue et ça permet d'embrayer sur le futur dry januari, le mois de janvier
01:05:20 sec.
01:05:21 On a vu nos ministres précisément, le ministre de l'Agriculture évidemment et même le ministre
01:05:26 de la Santé mettre des bémols à ce mois de janvier qui n'est pas là si vous voulez,
01:05:31 pour interdire aux Français de consommer de l'alcool, fusse avec modération.
01:05:35 Ce sont des opérations qui sont là pour sensibiliser le grand public au fait que le tabac, l'alcool,
01:05:42 ce sont des drogues et comme toutes drogues, même s'elles sont en vente libre, il y a
01:05:47 des personnes que ça rend dépendant.
01:05:49 Et une personne qui est dépendante d'une drogue, c'est terrible parce qu'elle n'est plus libre
01:05:53 de gérer...
01:05:54 - Vous ne pouvez pas dire que l'alcool c'est de la drogue.
01:05:55 - Ah ben c'est l'OMS qui est classe.
01:05:56 - C'est une alienation.
01:05:57 - Oui c'est l'excès mais là, on pense à tous nos amis chignerons de tout ça.
01:06:02 Vous ne pouvez pas dire ça.
01:06:03 - L'alcool est une drogue.
01:06:04 - Vous ne pouvez pas vous incriminer comme trafic David.
01:06:06 - L'Organisation Mondiale de la Santé...
01:06:09 - Que la cigarette soit considérée mais pas...
01:06:11 - Je suis heureux de vous l'apprendre, l'Organisation Mondiale de la Santé classe évidemment depuis
01:06:21 toujours l'alcool au rayon des drogues.
01:06:23 C'est pas parce qu'elle est en vente libre que ça n'est pas une drogue.
01:06:26 Et toutes les drogues, fussent-elles en vente libre, elles créent le risque d'une dépendance.
01:06:32 La maladie alcoolique, ça fait partie historiquement des toutes premières addictions qui ont été
01:06:38 documentées et référencées par la science.
01:06:41 - Mais là c'est pas pareil, c'est l'excès.
01:06:45 Alors que la cigarette c'est mauvais pour la santé sociale.
01:06:48 - Non non ce n'est pas l'excès.
01:06:49 Il y a des personnes qui sont malades d'alcool, qui ne sont pas en capacité de consommer,
01:06:53 sans devenir dépendantes, sans prendre l'autoroute vers la clochardisation.
01:06:58 Ça c'est ça la réalité de la maladie alcoolique.
01:07:02 - Mais on va pas interdire l'alcool, bien sûr.
01:07:03 - Il n'est pas question d'interdire l'alcool, il est question de sensibiliser le grand public
01:07:06 au fait qu'on a des personnes en France qui sont malades d'alcool.
01:07:09 Et pour qui c'est très compliqué par exemple de s'entendre vendre de l'alcool au petit-déjeuner.
01:07:13 Quand vous allumez certains médias, vous entendez des publicités pour de l'alcool
01:07:19 au petit-déjeuner à 9h du matin.
01:07:21 Et on a des personnes, ça rentre par une oreille, ça sort par l'autre, elles ne sont pas malades.
01:07:26 Et il y a des personnes qui sont malades d'alcool.
01:07:28 Et pour qui c'est très très difficile de voir sur un abribus l'image d'une bière par exemple.
01:07:35 Parce que ça leur donne envie de courir au bistrot.
01:07:37 Et ces personnes-là ne sont pas en capacité, peut-être comme vous, de gérer leur consommation de drogue.
01:07:43 - Moi je bois pas d'alcool, donc c'est le temps pour...
01:07:45 - Oui mais Jean-Claude, comment vous faites le partage entre le vin qui en soit n'est pas d'une malfaisance
01:07:53 et la drogue qui l'est ?
01:07:54 - Non mais le whisky non plus n'est pas une malfaisance pour quelqu'un qui ne confine pas le dépendant.
01:07:59 Mais l'alcool est de la drogue !
01:08:01 - Ecoutez, il y a beaucoup d'États aux États-Unis par exemple où la marijuana est autorisée en ventrille, etc.
01:08:08 Eh bien regardez l'état des mômes quand ils fument effectivement de la marijuana, quand ils ne peuvent pas en fumer.
01:08:14 C'est-à-dire que quand ils voyagent dans des pays où la consommation est interdite.
01:08:17 Eh bien il y a quelque chose, tout est dans...
01:08:21 - Oui mais c'est pas parce qu'un produit est légal que c'est pas une drogue !
01:08:24 - Par rapport à l'alcool déclaré comme drogue, l'alcool, on parle pas forcément de celui qui se tape un litre de Marnia Village
01:08:30 et qui peut pas vivre autrement. Pardon pour la pub !
01:08:32 - Mais la boulimie morbide aussi existe !
01:08:36 - Non mais c'est vrai, on parle de l'alcool mondain, on parle des addictions, on parle de cet alcoolisme qu'on ne voit pas.
01:08:45 Les gens qui de toute façon ne peuvent pas faire un repas sans boire deux verres de vin à midi, deux verres de vin le soir.
01:08:50 Mais c'est dramatique pour votre foi !
01:08:52 - Mais je n'ai pas dit ça ! Je dis l'association du mot "alcool" avec "la drogue" me choque aujourd'hui.
01:09:01 Je pense à tous ces ridiculteurs.
01:09:03 - On peut être drogué du jeu par exemple.
01:09:07 Le jeu est une drogue.
01:09:10 Les gens qui foutent tout leur salaire envers la grattée des cages ou des jackpots.
01:09:13 - Mais il y a des conjectures entre les drogues.
01:09:14 - Non il n'y en a pas tant que ça !
01:09:16 - Il y a le jeu, l'alcool, la cigarette et évidemment la drogue.
01:09:23 - Je vais vous couper des vrais voix, on va voir si ce n'est pas une drogue.
01:09:26 - Et le sexe, Françoise ?
01:09:28 - Absolument !
01:09:30 - Michael Douglas, il s'est opéré.
01:09:32 - Il y en a beaucoup comme ça.
01:09:34 - Allez, vous restez avec nous, on fait une petite pause.
01:09:36 On revient dans quelques instants avec le coup de projecteur des vrais voix,
01:09:41 avec une coalition de dix pays qui s'est organisée hier pour lutter contre les attaques des rebelles
01:09:46 à Yémenite-Oûtis sur le trafic maritime en mer rouge.
01:09:50 Avec cette question, Philippe, est-ce que finalement on craint des conséquences sur les économies européennes ?
01:09:56 - Oui, parlons vrai. Est-ce que vous craignez une hausse de l'inflation ?
01:09:59 Puisque maintenant les bateaux qui viennent d'Asie et qui nous apportent pratiquement tout ce qu'on consomme
01:10:03 vont devoir mettre le double de temps pratiquement en contournant toute l'Afrique.
01:10:07 Est-ce que vous pensez qu'il y aura un risque notamment pour votre pouvoir d'achat ?
01:10:11 Et bien pour le moment, vous le craignez. Attendez, je ne trouve pas de résultat.
01:10:15 Vous dites "attaque des Oûtis en mer rouge, craignez-vous des conséquences pour les économies européennes ?"
01:10:19 Oui, à 60%.
01:10:20 - Et Tigran Yégavien est avec nous, un membre du comité de la rédaction de Revue Conflit
01:10:25 et professeur de l'université Schiller. Bonsoir, merci d'être avec nous.
01:10:28 - Bonsoir.
01:10:29 - Très rapidement, est-ce que ces attaques vont-elles avoir un impact finalement sur les prix ?
01:10:35 - Très certainement, il y aura un impact puisqu'il y a une tension sur le pétrole,
01:10:39 les trajets seront rallongés si on détourne par le cadre de Bonne Espérance.
01:10:42 Le commerce mondial sera affecté s'il y a aussi un surcoût sur les primes d'assurance.
01:10:47 Donc oui, il y aura un impact sur les prix.
01:10:49 - On en parle dans un instant. 0826 300 300, n'hésitez pas, on vous attend.
01:10:53 C'est Zach qui est avec nous.
01:10:54 Et de retour dans les vraies voix avec Philippe Bilger qui est avec nous,
01:10:59 Françoise Degoy, Jean Dorido et vous au 0826 300 300.
01:11:03 On vous souhaite la bienvenue, merci de votre fidélité, quoi qu'il arrive.
01:11:07 Et tout de suite, le coup de projecteur des vraies voix.
01:11:09 Et le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, a annoncé hier la formation d'une coalition en mer rouge
01:11:18 pour contrer les attaques irresponsables, je cite, des rebelles houtistes du Yémen sur le trafic maritime.
01:11:24 Cette opération baptisée "Gardien de la Prospérité" associe donc dix pays,
01:11:28 dont les Etats-Unis, la France, bien sûr, le Royaume-Uni, l'Italie, l'Espagne, les pays bas,
01:11:33 la Norvège, le Canada, Bahreïn et les Seychelles.
01:11:35 - Oui, et parlons vrai, craignez-vous une hausse massive des prix en raison du trafic
01:11:40 qui va devoir faire tout le tour de l'Afrique et mettre deux fois plus de temps,
01:11:43 ce qui va doubler le prix du transport ?
01:11:46 Est-ce que vous craignez pour votre pouvoir d'achat ?
01:11:48 Est-ce qu'on est dans une impasse diplomatique ?
01:11:50 Est-ce que vous pensez que cette coalition peut arriver à remettre de l'ordre dans la mer rouge,
01:11:54 même si maintenant avec un drone on peut faire de très gros dégâts à un navire ?
01:11:58 Et à cette question, attaque des outils en mer rouge, craignez-vous des conséquences pour les économies européennes ?
01:12:04 Vous dites oui à 60%.
01:12:05 - Et notre invité, un tigrane, Yégavion, qui est avec nous,
01:12:08 membre du comité de rédaction de la revue "Conflits" et professeur à l'université de Schiller.
01:12:12 Bonsoir, merci d'être en direct sur Sud Radio.
01:12:15 Philippe Bilger, forcément, l'impact va être important.
01:12:18 - Alors d'abord, ma chère Cécile, et surtout je m'adresse à votre animateur conjoint,
01:12:24 comment ai-je pu mettre en doute la pertinence d'une telle question ?
01:12:29 Ce matin, comme un imbécile, les outils, je me suis dit dans quel album de Tintin on se trouve,
01:12:36 et en fait ça ressemblait presque à de la piraterie internationale,
01:12:40 mais le peu de connaissances que j'ai accumulées aujourd'hui
01:12:45 montrent que c'est extrêmement sérieux, puisqu'il y a une coalition internationale
01:12:50 que l'Iran est derrière, qu'ils sont en train d'entraver très sérieusement ce commerce,
01:12:57 puisque 80% du commerce mondial se fait par la voie maritime,
01:13:03 et deux interrogations auxquelles notre invité répondra,
01:13:08 je suis frappé par l'importance malfaisante de l'Iran,
01:13:14 qui dispose de moyens considérables,
01:13:17 et deuxièmement, j'ai cru comprendre que la France,
01:13:21 qui participe à la coalition mise en œuvre et souhaitée par les États-Unis,
01:13:26 pourrait elle-même se trouver à court de munitions, si j'ose dire, rien que pour les drones.
01:13:33 C'est des questions que je pose.
01:13:35 - Je suis assez frappé, parce que c'est la première fois que j'entends quelque chose de sensé sur la mer Rouge,
01:13:40 c'est la première fois qu'on voit une telle opération.
01:13:45 On rappelle, notre invité le sait, que dans l'indifférence générale,
01:13:49 depuis 10 ans, la guerre au Yémen fait des milliers de dizaines de milliers de morts.
01:13:55 On sait très bien que les deux grands de la région s'affrontent pour le leadership,
01:13:59 c'est-à-dire l'Iran et l'Arabie Saoudite,
01:14:01 et c'est la première fois que j'entends, c'est pour ça que je pense que c'est une très grande information,
01:14:05 que j'entends qu'une coalition va enfin vraiment décider de résoudre cela.
01:14:11 Je vois bien le communiqué des outils qui a dit "de toute façon nous allons continuer".
01:14:15 Voilà, la mer Rouge, c'est 60% du trafic maritime, passe bien sûr par ce canal, par le canal de Suez.
01:14:23 Je vois des compagnies comme Evergreen, ce matin j'ai réagi parce que j'ai vu le communiqué d'Evergreen
01:14:28 qui dit "voilà, nous nous arrêtons aussi".
01:14:30 - Les compagnies pétrolières, BPA arrêtent aussi.
01:14:32 - Et nous, en plus de ça, nous refusons maintenant de prendre de fret israélien.
01:14:36 C'est à double tiroir, c'est non seulement on ne va plus passer par ces eaux-là,
01:14:42 et en plus de ça on ne prend pas de fret israélien.
01:14:44 Donc on a un sujet de géopolitique, et je suis assez rasséréné de voir que la coalition internationale s'en empare.
01:14:53 C'est la première fois, mais peut-être je me trompe, mais notre invité nous le dira,
01:14:56 c'est la première fois de mémoire que je vois une coalition tenter de résoudre ce problème.
01:15:01 Tenter de résoudre ce sujet.
01:15:03 - On termine ce tour de table avec Jean Dorido.
01:15:05 - Oui, alors pour compléter ce que dit Françoise, oui c'est un côté à la fois rassurant que la communauté internationale s'en empare,
01:15:12 et en même temps je trouve, et c'est la question que j'aimerais poser à notre invité,
01:15:15 que ça a un côté très très angoissant, parce que là ça veut dire quand même qu'il y a un niveau de tension vraiment extrême.
01:15:20 Il y a aux USA des responsables politiques qui ont annoncé qu'ils envisageaient des frappes terrestres sur l'Iran,
01:15:28 si d'aventure l'Iran devait continuer d'armer effectivement ses rebelles Houthis.
01:15:36 Et typiquement, voilà, j'aimerais poser la question à notre invité,
01:15:40 est-ce que l'Iran est en capacité, parce que les Houthis ils ont quand même des drones certes,
01:15:45 ils ont des missiles de croisière, des missiles balistiques, ils ont vraiment un personnage.
01:15:49 - Comme le Hezbollah, ils ont déjà touché des bateaux français visiblement.
01:15:52 - Le Hezbollah aussi est un peu dans le coup.
01:15:53 Et est-ce que l'Iran est en capacité de suivre militairement si ça devait son venu, mais ?
01:15:57 - Alors ce qui est intéressant, Tigran et Gavian, avant de répondre à toutes les questions,
01:16:00 c'est qu'on recontextualise ce qui ne nous ont pas compris, en tout cas ce conflit, qu'on réexplique ce qui s'est passé.
01:16:08 - Alors en trois mots, l'Irémène c'est un pays, c'est un peu l'Arabie, c'est l'Arabie heureuse à la base, mais elle n'a d'heureuse que le nom.
01:16:15 C'est la seule république, c'est le seul régime républicain dans toute la péninsule arabie où ce sont des monarchies.
01:16:22 Et ce qu'il faut comprendre, c'est que c'est un pays qui est complètement martyrisé par une guerre civile interminable
01:16:28 qui a commencé à l'aune des printemps arabe.
01:16:30 Du coup, on se retrouve avec un pays extrêmement fragmenté en trois zones.
01:16:33 La zone du nord et de l'ouest, contrôlée par les rebelles houssimis, qui sont en fait un véritable État dans l'État,
01:16:40 puisque les houssis se comportent comme une armée régulière, yéminites, très nationalistes, extrêmement nationalistes arabes,
01:16:46 extrêmement anti-sionistes, anti-israéliens, qui se sont fait de l'ance d'un certain discours extrêmement virulent en faveur de la cause palestinienne.
01:16:53 Le reste du Yémen est contrôlé par les partisans légitimistes pro-saoudiens.
01:17:00 Et vous avez au sein des zones tenues par les légitimistes des séparatistes sudistes qui réclament un détachement du Yémen en deux zones,
01:17:10 sans parler des agissements de l'Al-Qaïda dans la péninsule arabique, aussi dans le sud, qui pour le coup ont le dessus sur Daech, dans la péninsule arabique.
01:17:17 Donc vous voyez bien l'imbroglo yéminite, un vide sécuritaire et un effet de vaste communiquant entre ce qui se passe à Hamas et ce qui se passe en Iran.
01:17:27 C'est-à-dire que vous avez un vide sécuritaire qui fait un effet de vaste communiquant,
01:17:33 d'où la profonde dégradation de la situation sécuritaire dans le détroit de Bab el-Mandeb, ce détroit qui fait face à Djibouti,
01:17:40 par lequel pratiquement 30% des trafics internationaux de conteneurs passent.
01:17:46 Et après on va les retrouver dans le canal de Suez.
01:17:48 Donc quel est le pays qui est le plus impacté économiquement par cette crise sécuritaire ?
01:17:53 Ce n'est pas Israël, c'est l'Égypte.
01:17:54 Parce que l'Égypte est dans une situation économique désastreuse.
01:17:58 L'Égypte est sur-endettée, elle a besoin de 30 milliards d'euros pour maintenir à flot son économie.
01:18:03 Le FMI lui donne que 3 milliards avec des conditions complètement léonines.
01:18:07 Donc effectivement, il y a des États qui ont beaucoup intérêt à stabiliser cette région.
01:18:11 Et vous avez à Djibouti six bases en face, une base chinoise, une base américaine, une base espagnole, française, italienne et japonaise.
01:18:19 Donc effectivement tous les acteurs qui comptent dans le commerce international des conteneurs sont extrêmement concernés par ce qui se passe.
01:18:27 En fait les grands armateurs ne pourront plus passer par la mer Rouge et devront faire des détours qui vont durer plusieurs jours, c'est ça ?
01:18:33 Trois semaines en fait.
01:18:34 C'est trois semaines de retard, donc ça sous-entend des coûts assez conséquents.
01:18:38 Le trajet rallongé c'est plus de carburant, le commerce mondial va être affecté.
01:18:42 Mais c'est aussi plus d'impact sur les assurances.
01:18:46 Les assurances des conteneurs, qui devront payer forcément des dividendes et ça aura un impact pour les consommateurs.
01:18:52 Moi je voudrais qu'on revienne à la question de Jean, pardonnez-moi parce que je la trouve la plus importante.
01:18:57 J'ai une réponse mais je pense que la vôtre sur la question d'Iran.
01:19:01 Est-ce que l'Iran est en capacité véritablement de mener cette guerre qu'elle mène à travers ses proxys, ce qu'on appelle les proxys, c'est-à-dire le Hezbollah au Liban,
01:19:10 c'est-à-dire le Hamas à Gaza dans une moindre mesure et puis les Houthis.
01:19:15 Est-ce que, objectivement, moi je ne le crois pas, est-ce que objectivement l'Iran selon vous a une capacité de puissance militaire
01:19:25 qui est égale à la menace qu'elle entend proférer dans la région ? Moi je ne crois pas mais dites-moi votre réponse.
01:19:31 J'ajoute un mot à la question de Françoise de Gouin. Est-ce que l'Iran pourrait faire la même action sur le détroit d'Ormuz de l'autre côté
01:19:37 où passe une très grande partie du pétrole mondial ?
01:19:39 Ecoutez, moi je ne suis pas convaincu et je rejoins votre propos que l'Iran ait intérêt à engager une guerre conventionnelle,
01:19:48 c'est-à-dire une guerre où elle déploierait sa propre armée régulière contre l'armée israélienne, l'armée des Etats-Unis.
01:19:55 Je pense qu'elle ne peut pas, elle n'a pas les moyens.
01:19:56 La dernière fois que l'Iran a affronté un État c'était en 1988, c'était l'Irak.
01:20:01 Depuis 1988, l'Iran ne fait plus de guerre conventionnelle. L'Iran fait des guerres asymétriques en économisant justement des hommes
01:20:10 et donc elle se sert de ses proxys. Alors on a beaucoup fantasmé sur l'impact et l'influence qu'a l'Iran sur la capacité décisionnelle de ses proxys.
01:20:20 On pense que le Hamas palestinien, le djihad islamique palestinien qui sont alliés de l'Iran, même les sebois libanais,
01:20:27 ils obéissent à la lettre à Teherran, il suffit d'appuyer sur le bouton.
01:20:31 Les acteurs locaux ont leur propre rationalité, ont leur propre marge de manœuvre.
01:20:35 Ce qui est évident c'est que l'Iran tire les marrons du feu de ce qui se passe à Gaza.
01:20:39 Elle utilise, elle a récupéré, elle endosse le rôle de champion de la cause palestinienne qu'elle instrumentalise certainement.
01:20:47 Mais il y a un vrai combat parce qu'il y a évidemment Erdogan qui veut en remporter ce championnat.
01:20:55 L'Arabie Saoudite ne s'en mêle pas.
01:20:57 Il y a également l'Egypte qui, au moins on dirait, qui dispute aussi la puissance régionale.
01:21:03 Donc en réalité mon sentiment c'est que quand même tous ces interlocuteurs finalement s'annulent.
01:21:07 Vous comprenez ou pas ?
01:21:09 Tout ces protagonistes, l'Egypte est à genoux.
01:21:13 Un jeu à somme nulle comme on dit.
01:21:15 Oui, c'est à somme nulle.
01:21:16 Le leadership est surtout avec l'Arabie Saoudite.
01:21:18 Je suis d'accord.
01:21:19 L'Arabie Saoudite qui a fait un virage à 180 degrés dans la foulée du massacre perpétré par le Hamas contre les Israéliens
01:21:27 et la virulence de la réponse israélienne.
01:21:31 Et donc l'Arabie Saoudite et le Hamas se partagent un petit peu le leadership de cette question palestinienne
01:21:37 étant donné que les Saoudiens ont des vues sur Jérusalem-Est.
01:21:39 Ils voudraient prendre la place des Jordaniens comme gardiens des lieux saints de l'Islam à Jérusalem.
01:21:44 Donc effectivement on est dans une guerre froide.
01:21:46 Je ne vois que deux acteurs qui pourraient pacifier un petit peu cette région
01:21:51 et malheureusement ce ne sont pas les Occidentaux.
01:21:53 Non, c'est la Russie et la Chine.
01:21:55 La Russie et la Chine qui sont les champions des BRICS
01:21:57 et les Russes qui ont des capacités diplomatiques insoupçonnées
01:22:01 étant donné que ce sont les seuls acteurs qui parlent à tout le monde.
01:22:04 Il ne vous a pas échappé que la Russie n'a pas condamné le massacre du Hamas,
01:22:11 que les serveurs du Hamas sont hébergés en Russie,
01:22:14 que la Russie dispose de leviers diplomatiques importants.
01:22:19 Vladimir Poutine a été reçu à Abu Dhabi avec beaucoup d'égard,
01:22:24 donc un vrai retour dans la scène internationale.
01:22:26 L'Iran pareil, l'Iran a beaucoup de leviers dans la région.
01:22:29 Et la Chine qui a réussi à négocier ce rapprochement inédit
01:22:34 entre les deux frères ennemis du monde musulman qui sont l'Arabie Saoudite et l'Iran.
01:22:38 - Tyrène, pardon de juste 0826-300-300 avec une réaction de Paul qui nous appelle du Lot-et-Garonne.
01:22:45 - Bonsoir Paul. - Oui bonsoir à tous.
01:22:47 C'est un débat passionnant.
01:22:49 Moi ce qui m'inquiète le plus c'est qu'après le Covid,
01:22:51 on a eu des problèmes pour faire venir les produits de Chine,
01:22:53 on a eu le conflit russo-ukrainien,
01:22:56 et là on se rend compte qu'on est encore sous la menace,
01:22:58 parce qu'il faut qu'on importe toujours plus.
01:23:01 Je ne comprends pas qu'on n'ait pas relocalisé de plus en plus de production
01:23:05 et on serait un peu moins dépendant des pays tiers.
01:23:07 Mais bon, apparemment ce n'est pas le cas.
01:23:09 - Alors, Tigran Yeghavian, vraie question de Paul qui est agriculteur dans le Lot-et-Garonne.
01:23:14 Comment se fait-il ? On n'a pas tiré les leçons du Covid notamment.
01:23:18 - C'est trop tôt Philippe.
01:23:20 - Ça fait 4 ans, on aurait pu quand même mettre des choses en marche.
01:23:22 Une usine en 4 ans, on la construit.
01:23:24 - On hérite la gestion calamiteuse du nucléaire en fait.
01:23:28 On a complètement abordé notre industrie,
01:23:31 enfin en tout cas notre parc nucléaire.
01:23:33 Ça c'est malheureusement, on paye, on fait les frais du mandat calamiteux de François Hollande
01:23:38 qui a cédé au lobby des Verts.
01:23:41 Et on n'a pas encore opté pour une vraie stratégie d'indépendance nationale.
01:23:46 Donc effectivement, nous faisons les frais de cet héritage,
01:23:50 plus l'endettement post-Covid, plus la perte de compétitivité.
01:23:55 Maintenant la question c'est de savoir si la France pourra se rapprocher d'acteurs européens
01:23:59 comme l'Italie avec lesquels on a une relation qui s'est réchauffée,
01:24:03 l'Espagne, pour pouvoir exporter davantage notre armement
01:24:08 pour que l'on puisse déployer cet idéal qui est un peu chimérique
01:24:14 mais d'Europe puissance en mer rouge.
01:24:16 Parce qu'il y va de la sécurité de nos approvisionnements énergétiques.
01:24:19 Cela explique aussi que...
01:24:21 - Philippe, déjà une question courante.
01:24:22 - Je voulais vous demander, c'est peut-être un point de détail
01:24:25 si j'ose ce terme de funeste mémoire,
01:24:28 mais est-ce que c'est vrai que l'Arabie Saoudite est un peu gênée à l'heure actuelle
01:24:35 parce qu'elle s'apprêtait à avoir un accord peut-être avec les rebelles yéménites
01:24:41 et qu'elle fait attention à ménager les rapports avec les États-Unis
01:24:47 pour ne pas troubler cette volonté d'entente ?
01:24:50 - La guerre lancée par l'Arabie Saoudite au Yémen en 2014,
01:24:55 c'est un peu l'équivalent du Vietnam pour les États-Unis.
01:24:58 C'est un vrai bourbier.
01:24:59 Ils sont en Bourbée, c'était la première décision du jeune prince héritier
01:25:03 Mohamed Ben Salmane, MBS, quand il a accédé aux responsabilités.
01:25:08 Le fait est que ce qui s'est passé, cette médiation chinoise,
01:25:12 a permis justement de trouver une solution honorable à ce bourbier.
01:25:18 Mais là, ce qui se passe à Gaza rabat les cartes.
01:25:21 Les Saoudiens ont très peur de cette déstabilisation,
01:25:27 que les Houthis fassent monter très haut les enchères,
01:25:29 étant donné que les Saoudiens ont un véritable projet
01:25:33 pour le développement de la Mer Rouge, notamment du parc touristique.
01:25:38 Ils ont des vues pour la proversion, l'après-pétrole.
01:25:42 Vous avez toute une politique d'investissement dans le cadre de la stratégie 2030
01:25:46 prônée par le jeune prince héritier,
01:25:50 qui va être remis en question par ce nouveau foyer de déstabilisation.
01:25:55 Donc effectivement, l'Arabie Saoudite a beaucoup à perdre.
01:25:57 Elle perd son rapprochement avec Israël,
01:25:59 qui était un rapprochement gagnant-gagnant,
01:26:01 puisque Israël est un pourvoyeur de sécurité pour l'Arabie Saoudite.
01:26:04 Ça reviendra, ça, bien sûr.
01:26:07 Elle perd aussi les retombées,
01:26:10 en tout cas les perspectives d'un développement touristique, économique,
01:26:14 dans son littoral de la Mer Rouge.
01:26:17 Merci beaucoup, Tigran Yégavian.
01:26:20 C'était passionnant.
01:26:21 Membre du comité de rédaction de la revue "Conflits"
01:26:23 et professeur à l'université Schiller.
01:26:25 Merci d'avoir été avec nous.
01:26:27 Merci beaucoup, Philippe Bilger.
01:26:28 On vous retrouve demain.
01:26:30 Merci beaucoup, Françoise.
01:26:31 C'était un plaisir.
01:26:32 On vous souhaite de très belles fêtes, Françoise.
01:26:34 Non, l'arvoire jolie.
01:26:35 Et alors ?
01:26:37 Et alors ?
01:26:38 On a le fil de mauvaise foi.
01:26:40 On a l'impression que vous êtes déçus de l'arvoire jolie.
01:26:41 Non, je suis très contente.
01:26:42 Je pense que vous êtes désagréable.
01:26:43 Jean Dorido, merci beaucoup d'avoir été avec nous.
01:26:45 Vous restez avec nous dans quelques instants.
01:26:47 On va revenir sur un sujet important, sur les métiers de la sécurité.
01:26:50 Vous connaissez, vous savez que cette échéance des JO fait que nous avons besoin, je crois,
01:26:56 de 25 000 agents de sécurité.
01:26:59 Et on va en parler dans quelques instants.
01:27:01 Pour l'instant, ne le conteniez pas.
01:27:03 A tout de suite.

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