JO 2024 : le CDFAS accueillera la délégation américaine

  • l’année dernière
Avec Arnaud Zumaglia, directeur général du CDFAS (Centre Départemental de Formation et d’Animation Sportives)

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Transcript
00:00 8h43 sur Sud Radio et tout de suite la parole au terrain.
00:03 Un an pile avant les Jeux Olympiques de Paris 2024 qui commenceront donc le 26 juillet prochain.
00:08 Et sur les sites qui accueillent événements, compétitions et sportifs, tout le monde se prépare.
00:12 Comme par exemple au Centre départemental de formation et d'animation sportive.
00:16 C'est à Aubonne dans le Val-d'Oise qui accueillera la délégation américaine.
00:20 Et nous sommes avec son directeur général Arnaud Zumaglia. Bonjour !
00:24 Oui bonjour ! Bonjour Arnaud Zumaglia.
00:27 Gros merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio.
00:30 Effectivement nous sommes à un an tout pile de cette cérémonie d'ouverture des JO.
00:34 J'imagine que l'excitation est clairement montée d'un cran.
00:38 Ah oui, le compte à rebours a débuté depuis un moment.
00:41 Et puis pour nous les structures qui allons accueillir les sportifs,
00:44 en fait on est déjà à moins d'un an puisque les premiers sportifs vont arriver avant l'ouverture des Jeux.
00:49 De l'excitation et donc un peu de stress déjà qu'on ressent ?
00:53 Du stress non, vraiment de l'excitation, de la préparation, de l'envie surtout en fait.
00:57 Le stress on le garde pour plus tard.
00:59 De toute façon il n'y a pas la place au stress, il y a juste la place au professionnalisme.
01:02 C'est tout ce qu'on peut faire.
01:04 Forcément avec en plus cette très bonne nouvelle pour vous, cette grande fierté,
01:08 c'est que vous allez accueillir effectivement la délégation américaine ?
01:12 Oui on sera le site de haute performance, c'est à dire le site de dernière ligne droite de préparation des athlètes américains
01:19 qui vont se préparer chacun un petit peu dans leur contrée respective
01:22 et qui vont venir les derniers jours avant les compétitions se préparer sur notre site de haute performance.
01:29 Ça veut dire que vous avez eu des demandes particulières de la part de la délégation américaine,
01:35 de la part de certains athlètes américains pour préparer au mieux cette dernière ligne droite des Jeux olympiques ?
01:41 Oui, alors déjà dans un premier temps le comité olympique et paralympique américain
01:45 est l'un des seuls comités à avoir réuni les deux olympistes, les deux olympiades,
01:50 donc ça forcément ça crée une demande particulière et ensuite c'est la team USA,
01:54 on est sur du très très haut niveau, ils ne parlent que de médailles d'or,
01:57 donc forcément on doit être à la pointe de toutes les demandes dans tous les domaines
02:02 et ça fait forcément, chaque demande devient une demande particulière
02:06 puisque au final nous allons nous retrouver nous ainsi que tous les autres sites de compétition et préparation
02:11 à avoir des demandes communes au même moment sur un même rayon de prestataires,
02:17 donc l'enjeu il est plutôt là d'essayer de préparer en amont toutes ces demandes
02:21 et de voir comment les différents interlocuteurs qu'on a vont pouvoir nous aider à faire face
02:27 à une demande qui sera commune sur un périmètre assez restreint quand même.
02:31 Comment votre centre a-t-il obtenu d'accueillir comme ça la préparation de la délégation américaine ?
02:38 Alors, écoutez, je pense que déjà le centre qui existe depuis une trentaine d'années
02:43 a une situation géographique dans le Val d'Oise qui est déterminante
02:47 puisqu'on est effectivement à quelques minutes du Stade de France,
02:50 quelques minutes du village olympique, quelques minutes de l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle.
02:54 Oui, ce n'est pas loin.
02:55 Voilà, ça fait un centre, je dirais, logistique très très bien placé
02:59 et puis ensuite les contacts ont commencé dès 2018 puisque la délégation américaine c'est près de 900 athlètes.
03:06 C'est très en amont.
03:07 Voilà, c'est très très en amont.
03:08 Là, pour vous donner une idée, ils ont déjà réservé pour les Jeux olympiques d'hiver de Milan
03:12 et ils sont déjà évidemment en train de préparer Los Angeles 2028.
03:16 Donc, ils fonctionnent très en amont.
03:18 Et puis ensuite, je pense que l'offre qu'on leur a fait,
03:21 c'est-à-dire la qualité de service qu'on était capable de proposer
03:24 et surtout la possibilité de privatiser pendant deux mois l'ensemble du site,
03:29 ce qu'ils n'ont jamais eu depuis au moins cinq ou six Olympiades
03:32 puisqu'à chaque fois ils mutualisaient les équipements avec d'autres délégations.
03:36 Je pense que ça a joué énormément dans le fait qu'ils pouvaient déployer pour une fois,
03:41 je dirais, une offre destinée aux athlètes qui soit vraiment très complète.
03:45 Il a fallu un petit peu l'adapter ce centre,
03:48 ce centre départemental de formation et d'animation sportive du Val d'Oise.
03:53 Ajoutez, faire quelques travaux, effectivement, ou pas ?
03:58 Comment vous vous êtes organisé à ce niveau-là ?
04:00 Alors, en fait, ce n'était pas la demande de la délégation américaine.
04:03 C'est-à-dire que des travaux, ça fait une dizaine d'années
04:05 qu'on a un projet dans les cartons dans le Val d'Oise
04:07 pour pouvoir développer le CDFAS
04:09 puisqu'il y a énormément de besoins qui sont émis de la part des fédérations françaises
04:13 pour développer notamment les pôles jeunes,
04:16 puisque nous c'est plutôt notre niveau d'expertise, c'est plutôt les 13-19 ans.
04:20 Donc, finalement, l'occasion a fait qu'on a ressorti les projets des cartons
04:25 et accéléré les projets et qu'effectivement le Val d'Oise,
04:28 ainsi que le fonds interdépartemental et la région,
04:31 ont investi près de 20 millions d'euros pour rénover le bâtiment principal
04:36 qui est l'hébergement, les salles de formation, la restauration,
04:39 les lieux de vie des athlètes, de nos jeunes athlètes français au quotidien.
04:43 Et effectivement, du coup, les Américains bénéficieront, auront la primeur
04:47 de ce nouveau bâtiment qui servira dès la rentrée 2024 à de nombreuses fédérations.
04:52 Mais en dehors de ça, non, il n'y a pas d'exigence.
04:54 C'est-à-dire que les Américains sont très bien préparés.
04:57 Si on peut les accompagner sur certains sujets, tant mieux.
05:00 Sinon, ils ont de quoi faire eux-mêmes et s'implanter.
05:04 Mais tout l'enjeu pour nous, évidemment, il est d'aller développer
05:07 et déployer notre expertise en leur apportant le meilleur service possible.
05:11 Avec ce côté un peu schizophrène, qui est qu'on veut accueillir
05:14 du mieux possible la délégation américaine, mais qu'en même temps,
05:16 on va quand même soutenir les athlètes français.
05:18 - C'est ce que j'allais vous dire.
05:20 C'est qu'à un moment, vous allez tellement être la tête dans le guidon
05:23 avec les Américains, faut pas se tromper de drapeau.
05:25 - Non, non, non. Là, déjà, en fait, toute la préparation
05:28 jusqu'au 1er juillet 2023... 2024, pardon, excusez-moi,
05:32 c'est... on prépare les athlètes français. - C'est l'émotion.
05:35 - On prépare les athlètes français. Donc, effectivement...
05:38 - Vous avez quel athlète qui se prépare chez vous ?
05:41 - Aujourd'hui, on a des athlètes individuels qui jouent dans des équipes pro
05:45 et qui vont faire partie des équipes de France de handball, de basket ou autre.
05:49 On a aussi pas mal d'athlètes, notamment au Pôle lancé de marteau,
05:53 lancé de disque, lancé de poids de la Fédération française d'athlétisme.
05:58 Et puis, régulièrement, on accueille les stages des différentes fédérations françaises
06:03 qui viennent se préparer pour les tournois qualificatifs
06:06 qui vont leur permettre d'avoir les points nécessaires pour être qualifiés au jeu.
06:10 - Oui, bien sûr, parce qu'il reste ça aussi à faire, pour certains, valider
06:13 justement leur participation sur ces Jeux olympiques.
06:17 Côté américain, vous l'avez dit, c'est l'armada des stars immenses,
06:21 forcément, qu'on attend encore pour ces Jeux olympiques, paralympiques également, bien sûr.
06:26 Vous avez des noms comme ça qui vous font rêver ?
06:29 - Ah ben nous, on a plein de noms qui nous font rêver.
06:32 On est des gamins à taille adulte, parce que quand on signe la délégation américaine,
06:38 c'est quand même un grand prestige, un grand privilège.
06:41 Il y a des noms qu'on n'a pas forcément, parce qu'il y a énormément d'athlètes américains
06:45 qui sont jeunes et qui sont en train d'abattre tous les records,
06:47 même si le dernier record de natation a été battu par un Français,
06:51 donc ça, c'est plutôt une belle fierté.
06:54 Mais oui, les stars de la NBA déjà, les plus grands athlètes,
06:59 la gymnastique avec Simone Biles et autres,
07:02 oui, tout ça, ce sont des athlètes qui forcément ne restent pas insensibles quand on aime le sport.
07:06 - En NBA, vous aurez qui du coup ?
07:08 - Alors la NBA, c'est un peu particulier, puisqu'elle a été déplacée,
07:11 ou en tout cas, les phases qualificatives ont été déplacées sur l'île,
07:14 donc on devrait soit que les apercevoir en fin de compétition,
07:20 soit très peu les apercevoir.
07:22 Mais pour l'instant, les sélections ne sont pas faites,
07:24 les sélections d'athlètes ne sont pas définies.
07:27 - On verra ce que donne la Dream Team en tout cas,
07:30 et si vous aurez l'occasion, la chance aussi, de les côtoyer, en tout cas de les voir.
07:35 Arnaud Zoumaglia, un grand merci d'avoir été avec nous ce matin sur Sud Radio,
07:39 directeur général du CDFAS,
07:42 le Centre départemental de formation et d'animation sportive à Aubonne,
07:45 dans le Val-d'Oise, qui va accueillir la délégation américaine,
07:49 et qui d'ici là aide aussi nos athlètes français,
07:52 il ne faut pas l'oublier, à se préparer pour ces Jeux Olympiques,
07:55 vous les soutenez les français, je le sais !
07:57 Un remercie beaucoup et bonne journée !

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