• l’année dernière
Le député RN du Nord, Michaël Taverne, à propos de la colère des policiers : «La place d’un policier n’est pas en détention provisoire, même s’il y a une enquête et on ne conteste pas l’enquête».

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Transcription
00:00 - Vous savez, j'étais policier pendant 22 ans.
00:02 Je ne suis pas étonné de ce mouvement de contestation.
00:04 Ça fait très longtemps qu'il y a un malaise dans la police nationale.
00:07 Et aujourd'hui, cette détention provisoire,
00:09 je pense qu'elle est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.
00:13 Très sincèrement, je ne pense pas qu'aujourd'hui,
00:14 il a place d'un policier, quelle que soit l'enquête,
00:17 soit derrière les barreaux.
00:18 Vous savez, durant ces fonctions,
00:21 je rappelle que les policiers et les gendarmes
00:23 défendent la République, défendent les Français.
00:25 Et malgré l'enquête qu'il y a,
00:27 je pense que les policiers ne contestent pas l'enquête.
00:30 Mais en tout cas, quand on voit la détention provisoire,
00:32 je pense qu'il pourrait quand même y avoir une peine alternative,
00:35 notamment l'assignation à résidence.
00:37 Quand on voit des individus qui ont été condamnés à plusieurs reprises
00:39 qui sont dehors, quand on voit le meurtrier de la gendarme
00:43 Aurélie Lemay, qui a été libérée avec un bracelet électronique,
00:48 très sincèrement, je pense qu'aujourd'hui,
00:50 la place d'un policier n'est pas en détention provisoire,
00:53 même s'il y a une enquête et on ne conteste pas l'enquête.
00:55 - Mais ça veut dire que vous voulez un statut exceptionnel
00:58 pour les forces de l'ordre ?
00:59 - Je pense qu'il va falloir effectivement réfléchir à un statut
01:03 pour les policiers, dans leur fonction, qu'on soit bien d'accord.
01:07 Sous-titrage ST' 501
01:09 [Musique]

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