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Le député Modem du Haut-Rhin, Bruno Fuchs, était l’invité d'Olivier de Keranflec'h dans #LaMatinale sur CNEWS.

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Transcription
00:00 De retour sur le plateau de la matinale, bienvenue si vous nous rejoignez pour l'interview politique.
00:04 Nous accueillons ce matin Bruno Fuchs. Bonjour.
00:06 Bonjour.
00:06 Vous êtes député modem du Haut-Rhin.
00:08 Dans l'actualité, bien évidemment, la situation au Niger et Paris qui évacue ces ressortissants.
00:14 Cette question, est-ce qu'on se dirige vers un scénario comme ce qui s'est passé au Mali ?
00:20 Est-ce que la situation au Niger était prévisible ?
00:23 Elle était prévisible conceptuellement, oui, mais pas un coup d'état de cette façon,
00:28 en venant de l'intérieur avec le chef direct de la garde présidentielle.
00:33 Ce n'était pas très prévisible, ce scénario-là.
00:37 Pour être franche, je n'en sais rien encore.
00:39 On a deux scénarios possibles.
00:41 Le premier, effectivement, le putsch s'installe et puis, à un moment, il prospère.
00:45 Et là, compte tenu des relations actuelles entre la Ginte et la France,
00:49 on peut s'attendre à un scénario dont vous parlez.
00:51 Et par escalade, par effet de domino, ce sera là la porte ouverte aussi à d'autres scénarios,
00:57 dans d'autres pays.
00:59 On aura là un certain nombre de mauvais signaux depuis quelques années, depuis le Mali.
01:05 Il y a un autre scénario possible auquel on espère s'accrocher
01:10 et faire tout pour qu'il se déroule.
01:14 C'est un scénario dans lequel on arrive à convaincre,
01:17 quand on dit « on », c'est la communauté internationale,
01:19 puisque c'est la CEDEAO qui est en première ligne,
01:21 avec le président du Nigeria notamment, qui est à la manœuvre.
01:24 Et c'est de convaincre les putschistes qu'ils n'ont aucun avenir à prospérer là-dedans,
01:30 qu'ils vont être bloqués de partout, qu'ils n'ont pas de stratégie pour le pays,
01:33 qu'ils ne sont pas légitimes, surtout parce qu'on a là un président qui est élu.
01:36 Il y a eu du coup des États, sans être légitimes, qui avaient plus de raison d'être.
01:39 Celui-ci n'a aucune raison d'être.
01:42 Et donc c'est ça le scénario auquel on s'accroche et pour lequel on se bat.
01:46 On constate en tout cas un sentiment tri-français grandissant sur le continent africain.
01:51 On entend des voix qui disent « puisque les Africains ne nous aiment plus,
01:54 finalement autant partir, se concentrer sur l'Europe ».
01:56 Est-ce que ce serait une erreur de quitter le continent africain pour la France ?
02:00 Ce serait une erreur majeure, bien évidemment, parce qu'aujourd'hui,
02:02 quelle est la grandeur de la France ?
02:05 Quand vous comptez à l'ONU, comme vous avez au siège de l'ONU,
02:09 au siège de la défense, de l'ONU, pardon, vous avez une puissance.
02:14 La puissance de la France, elle est liée en grande partie à sa capacité
02:18 à être plus large que la France.
02:21 La France, sont l'Afrique, c'est un petit pays dans le monde.
02:24 C'est un petit pays d'influence.
02:26 Donc le vrai levier de l'influence française,
02:29 c'est la capacité justement à avoir des partenariats avec l'Afrique.
02:31 Donc ce serait une erreur de se recroqueviller.
02:34 Peut-être ça serait sympa au début, parce qu'on pense avoir une valise stratégique,
02:39 mais dans la durée, sur la capacité à rayonner sur la scène internationale,
02:43 ce serait une erreur majeure.
02:45 Le président chassé au Niger, Mohamed Bazoum,
02:48 a été élu démocratiquement à une majorité 55%, on le rappelle.
02:52 Il est pro-français.
02:53 Ce résultat, il oblige aujourd'hui Emmanuel Macron à ne pas lâcher le Niger, selon vous ?
02:59 Oui, il n'oblige pas uniquement Emmanuel Macron,
03:00 il oblige tous les présidents de la région.
03:03 La question, elle est plus largement de savoir
03:05 quel type d'ordre international on veut,
03:06 quel type de gouvernance dans les pays on veut.
03:09 Est-ce qu'on fait respecter l'ordre international ?
03:13 Ou est-ce que n'importe qui, mais quelqu'un qui aurait de mauvaises intentions
03:18 pour des raisons personnelles, si c'est le cas,
03:20 on réunit sa troupe, on fait un coup d'État et on s'installe.
03:22 C'est un désordre total, on ne peut pas fonctionner comme ça.
03:25 Et Mohamed Bazoum, d'abord je voudrais saluer vraiment son courage,
03:30 parce qu'il résiste toujours tout seul avec sa femme et son fils,
03:34 ils sont tous les trois pris en otage par les poutchistes.
03:37 Il résiste et donc c'est un trait de courage très fort,
03:41 ce qui nous permet aujourd'hui d'espérer encore le faire ramener au pouvoir.
03:45 Il a des bonnes relations avec la France,
03:46 mais il a des bonnes relations avec la Russie aussi, avec d'autres partenaires.
03:49 C'est faux de dire qu'on a une relation privilégiée, bien sûr,
03:52 mais il a des relations avec d'autres partenaires également,
03:55 dont le président Poutine.
03:57 Vous parliez de la Russie, justement, la propagande russe, chinoise.
04:02 Il y a une volonté de se substituer à la France.
04:04 Est-ce qu'on entend en tout cas comment, dans ce contexte,
04:07 la France peut-elle, doit-elle retisser ses liens avec l'Afrique,
04:10 avec le Niger plus précisément aujourd'hui ?
04:13 Alors, il y a un sentiment anti-français, c'est vrai,
04:15 mais pas aussi profond qu'on ne le dit.
04:17 D'abord, il n'existe pas dans les pays anglophones.
04:20 Là, on est dans la stuffing normale avec les Africains anglophones.
04:24 Et il existe beaucoup, parce qu'il y a des mouvements panafricains,
04:26 bien évidemment, et qui sont montés en épingle.
04:30 Il y a un doute, en tout cas, de la population par rapport à la posture de la France.
04:35 Donc, ça répond à votre question.
04:37 Il faut que la France, très vite, change de posture vis-à-vis de l'Afrique.
04:41 On est trop paternaliste, on prend trop l'Afrique,
04:44 comme elle a été il y a 10, 15 ou 20 ans.
04:46 L'Afrique a changé.
04:48 L'âge médian au Sénégal, c'est 19 ans.
04:50 C'est des jeunes qui n'ont pas vu la France comme elle a été.
04:53 Et nous, on s'adresse toujours aux élites et aux dirigeants,
04:56 comme on le faisait il y a 5, 10, 15, 20 ans.
04:59 Et donc, on doit penser autrement, on doit parler autrement.
05:02 On doit s'adresser à la jeunesse.
05:03 On doit leur donner de l'espoir.
05:06 On doit faire en sorte que la gouvernance,
05:08 enfin, quand je dis faire en sorte, c'est apporter ces sujets au débat public,
05:11 c'est pas être en gestion dans les États.
05:15 Mais on doit changer notre façon d'être et donc notre discours.
05:20 Aujourd'hui, la plupart des questions qu'on a en Afrique
05:23 qui sont posées avec la France,
05:25 c'est les questions militaires et les questions du France CFA.
05:29 Donc, on est en fait dans un rôle subi.
05:30 On ne dit pas, on ne communique pas suffisamment sur tout ce que l'on fait,
05:34 sur l'éducation, sur le sport, sur les infrastructures.
05:37 On fait beaucoup de choses.
05:39 Vous parlez d'un changement de cap diplomatique.
05:42 Mais après cette volonté d'Emmanuel Macron,
05:44 la suppression du corps diplomatique,
05:47 désormais, les hauts fonctionnaires, pour expliquer aux téléspectateurs,
05:49 les hauts fonctionnaires des affaires étrangères,
05:51 sont entrés dans un pot commun au fond d'administrateurs d'État.
05:55 Ils peuvent échanger, ils peuvent évoluer d'un ministère à un autre.
06:00 Et ce, tout au long de notre carrière.
06:01 Est-ce que cette suppression du corps diplomatique,
06:03 dans le contexte que nous sommes en train de décrire,
06:06 n'a pas été une erreur du président de la République ?
06:08 Oui, tout changement peut provoquer d'autres comportements,
06:12 être considéré comme une erreur.
06:13 Moi, je pense que c'est bien d'avoir des gens extrêmement expérimentés
06:18 et en même temps, d'avoir des profils qui ne soient pas toujours les mêmes.
06:23 Donc oui, je ne vais pas me faire des amis en disant ça,
06:26 mais c'est une bonne réforme si elle ne permet pas à tout le monde
06:29 de faire n'importe quoi.
06:31 La voix de la France, elle perd de sa superbe aujourd'hui ?
06:34 C'était un peu ce qui nous caractérisait il y a quelques années, notre diplomatie.
06:37 Oui, au Sahel notamment, bien évidemment, elle perd de sa superbe.
06:42 On va d'échec en échec.
06:44 Mais aussi parce qu'on n'a pas reconfiguré notre logiciel,
06:48 il faut considérer que l'Afrique aujourd'hui a changé complètement.
06:53 Et en Afrique, vous avez des concurrents, ce qui n'était pas le cas avant.
06:56 Vous avez des Chinois, vous avez des Russes, vous avez des Turcs,
07:00 vous avez des Africains du Sud, des Américains, des Anglais, des Allemands.
07:04 Et donc, cette compétition-là, il faut l'assumer et l'accepter.
07:08 Donc, ça veut dire qu'on a des relations normales avec l'Afrique,
07:11 de partenariats égales à égales, ce qui n'est pas le cas encore aujourd'hui
07:15 dans notre comportement et dans la perception que les Africains ont de notre comportement.
07:19 Un vrai défi donc pour la diplomatie française, on vous entendait.
07:22 Dans l'actualité également, cela fait un mois que la France a été touchée
07:25 par ces violentes émeutes.
07:27 Le président et l'exécutif, ils avaient promis, on se souvient, un diagnostic.
07:31 Aujourd'hui, on n'a pas entendu ce diagnostic.
07:35 L'exécutif peine au fond à expliquer les causes de ces violences urbaines.
07:39 Pourquoi, selon vous, est-ce qu'il y a des vérités qui dérangeraient ?
07:42 Non, parce que un, répondre à ces causes, c'est extrêmement long et c'est du long terme,
07:49 parce que les causes sont multiples.
07:50 Donc, il faut agir sur un très grand nombre de paramètres.
07:54 Moi, je vois au-delà de tout ce qui existe, deux causes principales.
07:57 La première, c'est l'égalité des chances.
08:00 C'est comme l'impression dans les quartiers, et c'est vrai quand on voit les chiffres,
08:03 qu'on n'a pas les mêmes chances que les autres.
08:07 Donc, ça, c'est un problème d'inégalité, d'injustice qu'on ressent
08:11 et quand on a l'impression que l'État ne fait pas suffisamment.
08:14 C'est un sentiment ou une réalité pour vous ?
08:16 C'est une réalité et le sentiment, ce n'est pas une réalité pour tout le monde,
08:20 mais en tout cas, le sentiment est partagé.
08:22 Et donc, ça, cette injustice-là, je sais à quel point ça pèse,
08:25 ça crée du ressentiment et de l'envie de manifester.
08:28 Et puis, je pense qu'il y a aussi, notamment dans la jeunesse actuelle,
08:32 plus largement un manque de prise en compte de l'intérêt général.
08:36 On est beaucoup plus sur ses intérêts particuliers,
08:39 sur ce qui fait avancer sa vie personnelle.
08:42 Et donc, on parlait notamment du service militaire,
08:44 ou la suppression du service militaire par rapport à Jacques Chirac.
08:47 Je regrette le manque.
08:49 Oui, ou une forme là, on est en train de faire le service universel.
08:53 Je pense qu'il manque, à un moment, chez les jeunes,
08:56 une vision partagée de ce qu'est l'intérêt général,
08:59 de ce qu'est un collectif, le respect de la règle, etc.
09:02 Oui, respect de la règle, effectivement.
09:04 D'autres parlent de manque d'autorité,
09:07 laxisme de la justice, manque de moyens dans la police,
09:10 la question de l'intégration, la question de l'immigration aussi,
09:13 qui sont posées, là encore.
09:15 C'est pour ça, pardon, excusez-moi.
09:17 Non, non, allez-y.
09:18 On voit là, effectivement, qu'il y a un très, très grand nombre de facteurs.
09:21 Donc, c'est très compliqué à résoudre vite.
09:24 Les citoyens ont envie, et c'est normal, de réponses rapides.
09:28 Sur ces sujets-là, on est sur des réponses à 10, 15, 20 ans.
09:31 Pas des réponses, mais l'effet des réponses à 10, 15, 20 ans.
09:34 Je ne partage pas avec vous la question de la laxité de la justice.
09:41 Les peines sont de plus en plus lourdes.
09:42 Les peines prononcées sont de plus en plus lourdes
09:44 quand vous regardez l'évolution des peines depuis 10 ans.
09:48 C'est pas parce que les prisons sont pleines aussi,
09:49 c'est parce qu'on condamne plus aujourd'hui à la prison
09:52 qu'on nous condamnait il y a 5 ans.
09:53 C'est parce que nous disent les policiers,
09:54 lorsqu'ils interpellent un délinquant,
09:57 ils le voient régulièrement, 12 jours plus tard, dans la rue.
10:00 Il y a cet effet-là, et ça c'est vrai.
10:02 Moi, je vois dans les commissariats dans lesquels je vais à Mulhouse,
10:06 ils me disent la même chose, notamment chez les mineurs,
10:08 parce qu'on a un droit de protection des mineurs
10:10 qui fait qu'on les relâche beaucoup plus rapidement.
10:12 Mais il y a cette question-là.
10:14 Mais globalement, il n'y a pas de laxité.
10:16 Et puis, la police a beaucoup plus de moyens.
10:18 La police a beaucoup plus de moyens.
10:19 On a voté 2,5 milliards de crédits supplémentaires
10:23 pour le ministère de l'Intérieur.
10:24 Et quand vous allez dans le commissariat,
10:25 vous voyez des tablettes, vous voyez des ordinateurs,
10:28 vous voyez des voitures, etc.
10:30 Plus de moyens, pourtant, un mal-être qu'on l'a vu avec la fraude de la police.
10:33 Bien sûr, il y a un mal-être,
10:35 parce que c'est l'image qu'on renvoie.
10:38 Il y a un manque de considération,
10:40 alors qu'en réalité, on voit bien que sans la police,
10:42 il n'y a pas de lien.
10:43 On parlait du lien entre les individus.
10:45 Aujourd'hui, c'est la police, en grande partie,
10:47 qui fait ce lien de sécurité, en tout cas,
10:49 qui permet à chacun de vivre dans le même espace.
10:52 Et on manque de personnel.
10:55 On manque de policiers.
10:57 De moyens moins...
10:58 On en manque toujours, mais moins depuis 2017, réellement.
11:02 On a remonté des moyens financiers importants,
11:04 mais il manque de policiers.
11:06 Oui, tout à fait.
11:06 Et de gendarmes.
11:07 On parle de la police, justement,
11:10 l'extrême gauche, les syndicats, la CGT,
11:13 des partis LFI, NPA, notamment,
11:15 ont appelé à manifester contre ce qu'ils appellent
11:18 les violences policières en septembre prochain.
11:21 En juillet dernier, deux manifestations de la sorte
11:23 avaient d'ailleurs été interdites.
11:26 Quel est votre regard sur ces appels à manifester ?
11:30 C'est une haine anti-flics, dangereuse ou pas,
11:33 pour la République ?
11:34 Si c'était fait uniquement dans la protection des citoyens,
11:37 oui, on pourrait aller manifester, même,
11:40 dans ces manifestations,
11:42 avec un certain nombre de partis politiques
11:45 qui appellent à manifester.
11:46 Mais on voit bien, dans toutes les déclarations
11:48 qui ont eu lieu mois après mois,
11:51 depuis les Gilets jaunes, qu'il y a une vraie haine.
11:54 Oui, alors, elle est maquillée, parfois,
11:56 c'est du corps un peu leur discours,
11:58 mais il y a une haine anti-flics.
11:59 Et ça, c'est insupportable.
12:00 Parce que la haine anti-flics, on sait très bien
12:03 qu'à un moment, c'est l'avent de la vie en commun.
12:05 Avec une responsabilité de certains leaders politiques également ?
12:08 Oui, je crois que je l'ai dit à plusieurs reprises,
12:11 on a fait le reproche, quoi.
12:12 Mais bien évidemment, il y a des responsabilités
12:14 d'un certain nombre d'hommes politiques,
12:16 de femmes politiques,
12:17 qui font des déclarations contre la police,
12:19 qui sont de nature à créer le désordre,
12:21 ou même, j'imagine, peut-être, à le souhaiter.
12:24 En tout cas, quand on voit leur comportement et leur déclaration,
12:29 je pense même que certains leaders de gauche
12:31 souhaitent le désordre, très clairement.
12:32 Pour conclure sur la police,
12:34 vous êtes député modem du Haut-Rhin.
12:36 Dans votre région, les policiers se sont remis au travail aujourd'hui ?
12:39 Il n'y a pas eu beaucoup de mouvements dans notre région,
12:43 mais j'ai été au commissariat de Mulhouse,
12:45 par exemple, il y a 15 jours.
12:48 Il y a quand même une forte envie des policiers
12:52 de quitter la profession, pour un certain nombre d'entre eux.
12:54 Pas tous, mais il y a cette idée-là.
12:56 Ils vous disent quoi, pourquoi ?
12:58 Oui, parce que c'est compliqué au quotidien,
13:00 parce qu'on relâche effectivement des jeunes
13:02 qu'ils arrêtent tous les deux jours,
13:04 parce qu'ils ne sont pas assez considérés par leurs concitoyens.
13:08 C'est assez étonnant, cette sinusoïde.
13:11 Quand il y a un attentat ou un fait important,
13:15 les Français aiment la police,
13:17 et autrement, on ne l'aime pas.
13:20 C'est absolument anormal.
13:21 Après, bien sûr, il y a des bavures,
13:23 bien sûr, des comportements qui ne sont pas admissibles,
13:26 mais il ne faut pas que ça entache le reste de la police.
13:31 On embauche beaucoup plus de policiers qu'on n'en embauchait.
13:34 Mais quand vous embauchez plus de personnel,
13:36 vous baissez un petit peu le niveau de l'examen d'entrée.
13:39 Et peut-être qu'aussi, il faudrait faire plus de formation
13:41 pour permettre à chacun d'être au niveau.
13:43 Quand vous avez des situations dans lesquelles votre vie est en danger,
13:47 vous perdez parfois vos nerfs et le sens même,
13:49 le discernement même de la situation.
13:51 Et vous pouvez commettre des bavures.
13:52 Merci Bruno Fuchs d'avoir accepté notre invitation
13:55 dans la matinée à l'État-Effranc.
13:56 Je rappelle, vous êtes député modem du Haut-Rhin.
13:58 L'actualité continue sur notre antenne.
14:00 A tout de suite.
14:00 Merci.
14:01 [Musique]
14:04 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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