Gérald De Palmas

  • l’année dernière

Tous les jours dans Culture Médias, (nom du chroniqueur) dresse le portrait sonore de l'invité. Ce lundi, c’est Gérald De Palmas.
Retrouvez "Le portrait sonore de l'invité" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-portrait-inattendu
Transcript
00:00 On va adresser maintenant votre portrait sonore, des petits sons qui devraient vous rappeler de grands moments de votre vie.
00:06 Voici le premier.
00:07 Qu'est-ce qu'on entend là, Gérald Depalmas ?
00:16 Alors un groupe que j'écoutais beaucoup quand j'étais bassiste, ça s'appelle "Level 42".
00:21 Et en fait j'étais fan du bassiste qui jouait en slap, une espèce de façon de jouer où on tape très rythmique.
00:27 À l'époque j'étais bassiste et j'aimais bien.
00:30 C'est lui qui vous a donné aussi envie de vous mettre à la musique ?
00:32 Ah non, non, c'était beaucoup plus tôt et c'était un genre musical légèrement différent, plus roots que ça.
00:37 Là c'était vraiment une époque basse.
00:39 Et c'est quand même très marqué, voilà, années 80, New Wave.
00:43 Votre premier groupe il était un peu dans cette veine je crois, non ?
00:46 Alors oui parce que c'était la période.
00:48 C'est différent ?
00:49 Oui, oui, je jouais dans des groupes, on écoutait Mark It's Sad, des trucs comme ça, Cure.
00:55 Vous aviez un groupe qui s'appelait "Local Passion" c'est ça ?
00:58 Oh mon dieu !
00:59 Ça aussi le nom est très 80 !
01:02 Je l'avais légèrement oublié, vous l'avez mis dans un coin de votre tête.
01:06 C'était voulu peut-être.
01:09 Et puis un autre groupe, les Max Valentin.
01:11 Oui, c'est le premier groupe avec lequel j'ai commencé, j'étais chanteur et bassiste.
01:14 Vous avez signé carrément sur le label d'Etienne Dao, mais le groupe ensuite s'est séparé et vous êtes parti en solo.
01:20 On va faire maintenant un petit bond dans le temps, écoutez ça.
01:23 Je suis fait opérer non ?
01:29 Suite à l'opération de Gérald, c'est donc votre tube tombé mais en anglais, interprété par Céline Dion, c'est quand même la classe !
01:39 C'était super, j'étais super fier.
01:41 C'était un super souvenir.
01:43 Et vous êtes monté plusieurs fois sur scène avec elle ?
01:46 Une ou deux fois je crois, j'ai pas beaucoup de mémoire, mais je me souviens être allé enregistrer à Miami avec elle.
01:52 Et je me souviens avoir eu un coup de fil de son mari, René.
01:59 Et je pensais que c'était un pote qui se moquait de moi en faisant un slack.
02:04 Ça parait cliché et classique, mais j'ai vraiment cru que c'était un pote qui faisait une blague.
02:10 Et les paroles de la version française, elles sont de Maxime Le Forestier ?
02:12 Oui, c'est Maxime qui avait fait les paroles.
02:14 Qui lui-même l'a reprise en 2009.
02:16 Ça fait quoi d'ailleurs quand ces chansons comme ça sont reprises par des monuments ?
02:19 Ça doit être impressionnant non ?
02:21 Oui, au niveau de l'ego c'est super agréable.
02:23 C'est flatteur, c'est très flatteur.
02:25 Et alors parfois c'est vous qui écrivez pour les autres ?
02:45 Marie, que vous avez écrite et composée pour Johnny Hallyday, dont le titre s'est écoulé à 1 400 000 exemplaires.
02:52 Ce qui représente quand même la plus grosse vente de singles de Johnny Hallyday.
02:56 Comment ça se passait, racontez-nous, une collaboration avec Johnny Hallyday ?
02:59 Est-ce qu'il venait juste, une fois que tout était fait, il posait sa voix, il repartait ?
03:03 Ou il y avait un travail vraiment ensemble ?
03:05 On s'était rencontré même avant même de commencer à écouter la...
03:09 Ah si, ils avaient écouté une maquette, mais j'étais allé le voir chez lui à Marne-la-Coquette,
03:14 et dans son bureau, c'était très particulier parce qu'il était très timide et moi aussi.
03:19 Donc les premières cinq minutes étaient assez silencieuses, on va dire.
03:25 Mais après on s'est détendu.
03:27 Et moi ça reste un super souvenir.
03:29 Et donc vous lui montrez une maquette avec vous qui chantez dessus ?
03:33 Oui voilà, j'avais une maquette où je chantais la chanson, mais eux ils l'avaient écoutée avant.
03:38 Et je crois qu'il vous a proposé ensuite de refaire d'autres chansons pour lui, mais vous n'avez jamais voulu. Pourquoi ?
03:43 Alors non, ça ne s'est pas vraiment passé comme ça.
03:47 Sur l'album, j'avais fait quatre ou cinq chansons, je ne sais plus.
03:51 Et non, ça ne s'est pas passé comme ça.
03:54 Non mais après, déjà il a changé de disque à un moment...
03:56 Ah oui, il a changé de disque. Il a changé de maison de disque à une époque.
03:59 Et c'est vrai que c'est Pascal Nec d'Universal qui nous avait mis en contact à l'époque, le PDG d'Universal.
04:05 Et écrire pour d'autres, c'est quelque chose dont vous avez toujours envie aujourd'hui ?
04:08 Il y a des artistes auxquels vous pensez ?
04:10 Je ne sais pas trop en fait, je suis assez monotache.
04:13 Et une fois que je suis sur mon album, j'ai du mal à penser à faire des chansons pour les autres.
04:18 Et on va l'écouter cet album dans un instant.
04:21 Restez avec nous Gérald Depalma, c'est l'invité de Culture Média jusqu'à 11h dans un instant.
04:25 Le premier indispensable du jour, enfin les premiers indispensables,
04:29 puisqu'Éloïse Dugois n'a pas réussi à choisir.
04:31 Elle va donc vous donner les séries de la rentraîne pas manquées.
04:35 Prenez de quoi noter, c'est dans un instant sur Europe.