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Tous les jours dans Culture Médias, Thomas Isle dresse le portrait sonore de l'invité. Ce lundi, c’est Pascal Obispo.
Retrouvez "Le portrait sonore de l'invité" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-portrait-inattendu

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Transcription
00:00 J'étais pas fait pour le bonheur et puis voilà, voilà soudain que le bonheur est fait pour moi
00:08 Qui se pose au bout de mes lèvres lorsque j'embrasse
00:12 Et sa petite musique de lumière me cloue sur moi
00:15 J'étais pas fait pour le bonheur, premier extrait du nouvel album de Pascal Obispo
00:19 que vous découvrez sur Europe 1, cette chanson vous l'écoutez régulièrement
00:23 Cet extrait du "Beau qui pleut", le nom de ce dernier album
00:26 et vous partez en tournée Pascal Obispo à partir du 6 octobre et vous serez les 19 et 20 octobre prochains
00:31 à la scène musicale de Paris
00:33 C'est vrai, mais c'est déjà complet, faut qu'on en fasse un autre, on en rajoute un
00:38 On rajoute des dates
00:39 Génial, allez on va passer à votre portrait sonore, des petits sons qui devraient vous rappeler de grands moments
00:43 Voici le premier
00:44 Qu'est-ce qu'on entend là ?
00:53 On entend The Forest de Cure
00:55 Vous avez 15 ans à peu près, vous jouez au basket avec des potes
00:59 Ouais c'est ça, j'avais écouté avant mais on les a vus en vrai, c'est ça l'anecdote
01:04 Vous entendez ça au loin
01:06 On rentre dans la boîte et on les voit en train de faire la balance et c'est vrai qu'on a un choc
01:10 A 15 ans c'est choquant de voir Robert Smith
01:13 Du coup derrière, relooking quoi
01:16 Non mais on joue rarement en basket, on a un père noir et un costard noir
01:24 Il paraît que vous avez fini un peu à les imiter, à ressembler à des corbeaux
01:27 Quand on a 15 ans on est un peu happé par la mode du moment et c'est vrai qu'à l'époque on était tous un peu rock
01:37 Et alors en 88 après diverses expériences, vous montez votre premier groupe qui s'appelle Senso, c'est ça ?
01:43 Alors non c'est pas mon premier groupe, c'est le dernier groupe en fait
01:46 Le premier c'était à l'époque de Words of Gut et après Evening Legends, j'ai eu trois groupes
01:51 Et puis Senso c'est quand j'ai chanté pour la première fois dans le groupe de Frank Darcel, avec Smart Kid San
01:56 Et qui a fait notamment ce titre, Les Avions se Souviennent
01:59 J'adore, 88
02:12 Il y avait l'influence de The Cure, on l'entend
02:15 J'ai l'impression d'avoir été beau
02:17 C'est un album qui est introuvable aujourd'hui
02:19 Il est trouvable mais il est cher, mais vaut mieux pas l'acheter
02:22 Il faudrait que je le refasse, mais la musique est super
02:25 Mais oui, ça s'appelle le long du fleuve l'album
02:27 Le chanteur il est pas bon
02:29 Pourquoi il est pas bon le chanteur ?
02:30 Moi je pense que j'ai commencé à savoir chanter il y a quelques années, il y a très peu de temps
02:36 Elle a beaucoup changé votre voix
02:38 J'ai appris à chanter, ouais
02:40 Non mais c'est vrai, je suis pas chanteur de pas bien, mais à chanter
02:45 Vraiment, mais vous chantiez pas fou là
02:47 Non mais je veux dire, chanter
02:49 Vous en faisiez trop ?
02:50 Non, oui, bah en fait on cherche, je me suis cherché
02:52 Moi je suis un musicien, je suis plutôt un mélodiste, je me suis retrouvé propulsé comme ça chanteur
02:56 Et c'est vrai que c'est assez plaisant
02:58 Mais mon vrai truc c'est composer de la musique, c'est être un mélodiste, c'est être derrière les chanteurs justement
03:04 Donc je l'ai été pour me faire connaître, entre guillemets
03:06 J'étais très content de jouer dans le groupe de Franck évidemment
03:09 Mais bon, premier concert, il y avait 13 personnes, c'était compliqué
03:12 C'est ça, l'album a pas cartonné cartonné
03:14 Bah ça c'est le moins, il est resté dans un carton plus ou moins
03:17 C'est plus l'état d'esprit
03:19 Il vous faudra 4 ans du coup pour sortir votre deuxième album, un jour comme aujourd'hui, avec ce tube, ma passion
03:26 J'ai arraché les posters d'un hockey podium de Pascal Rousseau
03:37 Oh, on a des réactions ce matin
03:39 On a vu ça, ça a été un succès phénoménal
03:42 C'est pas que la voix qui a changé, vous avez vu
03:44 Oui c'est vrai que ça a été vraiment un déclencheur
03:48 C'était le deuxième album et ça a tout déclenché, oui, effectivement
03:51 Et c'est vrai que cette chanson au départ devait s'appeler "Jérusalem"
03:54 Rien à voir
03:56 Rien à voir mais...
03:58 C'était un tout autre texte du coup j'imagine
04:00 Oui c'était complètement un autre texte
04:02 Mais bon, j'avais pas d'auteur à l'époque donc il fallait que j'écrive des choses
04:06 Et donc je suis passé par "Jérusalem" et puis comme disait Rodagy, il y a des chansons partout
04:11 Mais c'était pas une très très bonne idée
04:13 Et vous êtes revenu au Cap Ferré finalement
04:15 Exactement, oui, et puis là ça a fonctionné
04:17 Mais j'étais pas sûr que... comment dire...
04:19 Que l'espèce de description, une description du bassin d'Arcachon
04:25 puisse être, je sais pas...
04:27 Appréciée à Marseille ou à Lille ou ailleurs
04:30 Et en fait oui, ça a bien fonctionné
04:32 Moi je vous avoue, j'adorais cette chanson
04:35 Mais il y a un passage en particulier où j'étais complètement largué dans les paroles
04:38 "Papy la surmer, Arcachon ferré, pointe-chevaux de mer, l'été, Arcachon piqué"
04:45 "Frédélian les glaces sur la josée, pourrait bien nous manquer"
04:50 Frédélian c'est un...
04:51 J'ai mis beaucoup de temps à comprendre
04:52 Oui mais parce que...
04:53 Il faut connaître quand même
04:54 Frédélian c'est un...
04:56 Un glacier
04:57 Voilà c'est ça, et on allait manger des gaufres avec toute la famille le dimanche
05:02 Et c'est très très très connu là-bas
05:04 Ça a été repris dernièrement par un copain qui s'appelle Jean-François
05:08 Et c'est vrai que...
05:10 Non c'est toujours aussi bon
05:12 C'est toujours aussi bon, c'est le principe
05:14 Et puis alors à partir de là, c'est parti, les tubes vont s'enchaîner
05:16 Avec juste un que j'adore en duo
05:18 Avec Natacha Saint-Pierre, carton là aussi
05:32 Ouais ça s'est bien passé
05:34 Ça s'est très très bien passé
05:36 Ça veut dire que j'en ai vendu des cartons
05:38 À l'époque on vendait, oui, beaucoup de disques physiques
05:42 Et aujourd'hui c'est un peu différent
05:44 C'est une époque qui vous manque ?
05:45 De vendre des disques ? Non
05:47 Parce que vous n'êtes pas très fan du streaming je crois
05:49 Si ça va, au contraire
05:51 Vote sur votre streaming, à vous
05:53 Non mais je suis sur les plateformes du streaming
05:54 Parce qu'il a fallu que je construise la mienne d'abord
05:57 Donc j'avais tout enlevé, tout mon catalogue
05:59 Je l'avais retiré pour le mettre sur mon application Obispo All Access
06:01 Et comme là j'ai fait une cinquantaine d'albums
06:03 J'ai remis tous les albums qui étaient connus
06:07 Sur les plateformes du streaming traditionnels
06:09 Donc maintenant on peut tout trouver sur les plateformes ?
06:11 On peut tout trouver partout, à la fois
06:13 Mais sur Obispo All Access, il y a plus de choses
06:15 Il y a des titres qu'on ne connaît pas
06:17 Il y a des albums non sortis
06:19 C'est ça, il faut être un peu aficionados
06:21 Et voilà, il y a quelques milliers d'abonnés
06:25 Et je fais beaucoup de disques
06:27 Je fais tout ce que j'aime
06:29 Entre le jazz, le flamenco, le rock, le reggae, l'électro
06:33 Je fais des remixes
06:35 Et là je prépare une anthologie de la chanson française
06:37 Sur une cinquantaine d'albums
06:39 Et je me régale
06:41 Avec des reprises, c'est ça ?
06:43 Oui, oui, c'est ça, oui
06:45 Et ça donne envie d'écrire des chansons
06:47 Quand on écoute toute la richesse du répertoire français, entre autres
06:49 Vous écoutez Culture Média, vous êtes bien sur Europe 1 jusqu'à 11h
06:51 Pascal Obispo est notre invité
06:53 Ne bougez pas, Pascal
06:55 votre invité inattendu.
06:57 - Oui, on le calcule ça tout de suite sur Europe 1.

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