• l’année dernière
Avec Anne Luzin, directrice de publication du magazine Le Chef - Joseph Viola, membre du comité Bocuse d'Or - Régis Marcon, chef du restaurant 3 étoiles Régis & Jacques Marcon à Saint-Bonnet-le-Froid

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##FERNIOT_FAIT_LE_MARCHE-09-03-2023##
Transcription
00:00 Métro, partenaire des restaurateurs et commerçants indépendants, vous présente...
00:04 Sud Radio 10h11h, Fernaud fait le marché.
00:08 Bonjour à tous les amis, un excellent dimanche de rentrée.
00:13 Oui, généralement c'est un lundi de rentrée, mais chez nous c'est le dimanche de la rentrée.
00:16 En tout cas, en ce qui me concerne, vous m'avez manqué mes petits loulous,
00:19 pendant ces longues vacances, un petit peu studieuses quand même.
00:23 Mais vous savez quoi ? J'aime pas faire le marché tout seul.
00:26 C'est pour ça que je suis content de vous retrouver en ce dimanche matin
00:29 pour engager cette saison de belles et bonnes victoires.
00:33 Et pas seulement. Elle est placée sous le signe de la cuisine cette saison,
00:38 puisqu'on attaque très fort, dès la rentrée, Salon Concours,
00:42 et le plus grand concours du monde qui fête, je dirais, plus de son 30e anniversaire aujourd'hui.
00:48 Mais là, ce sont les sélections françaises du Bocuse d'Or qui vont nous occuper,
00:52 puisqu'elles se déroulent à Paris dès la semaine qui vient, figurez-vous, la fin de la semaine.
00:58 Et on vous reparlera évidemment des résultats la semaine prochaine.
01:01 Mais pour l'instant, on engage sur la sélection France du Bocuse d'Or.
01:05 Et moi, j'aime bien retrouver les camarades, les copines, les amis de l'émission,
01:13 et de moi-même personnellement, en cette rentrée, je suis avec Anne Luzin,
01:17 la patronne du magazine Le Chef. Bonjour Anne !
01:19 Bonjour Vincent !
01:20 Ça s'est bien passé les vacances ?
01:22 Ça s'est plutôt bien passé, un peu studieuses comme toi.
01:24 Bah oui, c'est-à-dire à table, quoi !
01:26 Un peu aussi ! On n'est jamais très loin d'une table.
01:29 C'est ça. Alors effectivement, Anne, nouvelle rentrée, nouveau magazine, nouvelle maquette, nouvelle couverture.
01:37 Moi aussi, il y a une rentrée scolaire, on a tout changé, le logo, la maquette,
01:40 on avait envie d'un vent de fraîcheur. Donc voilà, on est très contentes d'avoir ce nouveau magazine qui vient de sortir.
01:45 Je vous rappelle que vous avez repris la direction il y a combien de temps maintenant ?
01:49 Il y a quelques années ?
01:50 Plus d'une dizaine d'années.
01:51 Plus d'une dizaine d'années et vous avez attendu tout ce temps pour changer la maquette que votre père regarde moins.
01:56 On avait changé une fois, mais un peu moins.
01:58 Oui, un peu moins. Là, c'est un grand make-up de la maquette.
02:03 Sur le plan de l'organisation du magazine, pour ceux qui sont des fidèles ?
02:06 On est toujours très sur les portraits de chefs, on n'a pas changé le fond.
02:09 Il y a quelques rubriques qui ont bien sûr évolué pour être dans la tendance, mais on garde nos repères.
02:15 C'est une bonne chose. Je sais qu'on se reverra dans pas très longtemps parce que vous avez les trophées de chef de l'année qui arrivent.
02:24 Exactement, dont on commente le palmarès avec toi chaque année avec grand plaisir qui ont lieu le 25 septembre.
02:30 Le 25 septembre, donc à la fin du mois, on fera sûrement un petit focus ici dans Fergnoux, au Fait le marché.
02:37 Anne, je vous ai fait venir parce qu'il y a cet événement qui est, il faut bien le dire quand même, le Bocuse d'Or,
02:45 c'est le plus grand concours de chefs du monde.
02:49 C'est vrai, on dit souvent que c'est les JO de la cuisine.
02:52 C'est vrai, il y a une grosse préparation, il y a beaucoup de pays engagés, ce qui n'est pas toujours le cas dans les concours, c'est très global.
02:58 C'est vrai que c'est quelque chose qu'on suit et les Français y vont avec plaisir depuis très longtemps.
03:02 On est quand même un peu cocorico à l'international.
03:06 D'autant que la finale se déroule généralement avec plus d'une vingtaine de nations à Lyon, et ça c'était l'année dernière.
03:13 Et là, ce sont les sélections françaises.
03:17 Il y a six candidats, six chefs avec des profils extrêmement différents, on va le voir.
03:22 Très différents, des connus, des moins connus.
03:24 Des connus, des moins connus.
03:25 On peut dire qu'il y en a trois bien connus et trois outsiders.
03:31 En tout cas, qu'on ne connaît pas encore, donc on va pouvoir éprouver le talent la semaine prochaine.
03:37 Ces six candidats vont en fait disputer ce qu'on appelle le Bocuse France, c'est-à-dire la sélection française du Bocuse d'or.
03:47 Celui qui va être vainqueur ira représenter la France, d'abord en Europe, parce qu'il faut après bien se classer.
03:55 Et ensuite, on l'espère bien, à la prochaine finale du Bocuse d'or international à Lyon au CIRA.
04:02 Je crois, sans dire de bêtises, Vincent, mais tu es assez expert sur ce concours que tu présentes fort bien depuis fort longtemps.
04:08 C'est vrai, c'est vrai, je suis un peu dans les meubles.
04:10 On est toujours en sélection, on finit toujours sélectionné quand même.
04:15 C'est rare, on n'a jamais pas passé l'Europe.
04:17 Est-ce que ce serait la marque d'un certain niveau culinaire en France ?
04:22 Je nous le souhaite, bien sûr !
04:24 On espère bien !
04:26 Alors, je le disais, Anne, six candidats, trois connus que l'on va nommer.
04:32 Moi, j'ai envie de commencer avec l'ancien, le plus ancien et le plus capé.
04:37 Et qu'on pourrait qualifier d'outsider dans ce contexte particulier.
04:40 Oui, parce que généralement, c'est un concours qu'on fait quand on est jeune.
04:43 Et là, Édouard Loubet, le chef à la fois Savoyard et du Luberon, pour la plus longue partie de sa carrière.
04:53 Ce qui est marrant, Édouard, c'est qu'il a coaché notre candidate l'an passé.
04:57 Et peut-être, il faudrait lui demander, a-t-il pris goût à ce côté un peu compétition
05:02 pour lequel il n'était pas forcément dans ses années passées très présent dans les compétitions.
05:06 Et je pense que ce rôle de coach lui a fait dire, tiens, il y a un truc qui me titille
05:11 et j'ai peut-être envie de me frotter à ce grand concours.
05:15 Moi, je l'analyse comme ça.
05:16 C'est peut-être une erreur, mais c'est quand même rigolo de passer de coach à candidat.
05:20 Incroyable. Oui, mais on peut dire que c'est un chef aguerri, un grand chef.
05:25 Je disais un Savoyard, un haut Savoyard, parce que c'est un copain d'Emmanuel Renaud.
05:30 Ils ont fait leur classe chez Marc Vérat quand ils étaient apprentis tous les deux.
05:33 Descendu dans le Luberon où il a eu des restants doublement étoilés.
05:38 Et il est remonté en Savoie puisqu'il est marié à la nièce de Marc Vérat, Isabelle Vérat.
05:44 Et il a repris tout ce pôle de la croix-frie avec son épouse.
05:50 Mais peut-être il trouvait qu'il était un peu trop en montagne, un peu retiré.
05:54 Donc, il a envie peut-être de repartir au combat.
05:56 Je pense qu'il y a un côté challenge avec soi-même aussi.
05:59 Et qu'on se dit, bah tiens, peut-être que j'ai pas grand chose à perdre, en tout cas de tenter ma chance.
06:04 Et puis, je pense que l'année dernière, il s'est pris au jeu.
06:08 Il a été piqué par un truc et il s'est dit, allez, on y va, on se lance.
06:11 Donc, c'est vrai qu'on va le suivre avec un intérêt particulier
06:15 parce qu'il est effectivement plus âgé que les autres candidats, sans doute plus aguerri.
06:19 Et donc, c'est assez... - Intéressant.
06:21 Comment on se remet en cause.
06:22 Ensuite, j'ai envie de parler de Jérôme Yéguelet.
06:25 Parce que Jérôme Yéguelet, c'est un restaurateur étoilé dans le Haut-Rhin, à côté de Kaysersberg.
06:33 Et Jérôme Yéguelet, il a comme particularité, ils ont tous un storytelling incroyable.
06:37 Lui, il a comme particularité d'avoir été dans la finale en 2011.
06:41 Alors, il n'a pas été vainqueur du Bocuse d'or.
06:45 Enfin, il a fait quand même une quatrième place.
06:46 Il a fait une quatrième place qui est très honorable.
06:48 En 2011.
06:49 Oui, mais du coup, il n'a pas non plus le Bocuse de bronze ni d'argent.
06:52 Il a échoué au pied du podium.
06:54 Mais peut-être que c'est cette frustration-là qui l'a titillé.
06:58 Il a quand même pris dix ans de réflexion pour se dire,
07:01 tiens, est-ce que cette fois-ci, je n'arriverai pas à me hisser sur ce podium
07:04 que j'ai loupé de peu la dernière fois ?
07:06 Et puis, il a une cuisine qui est très dans l'air du temps.
07:08 Jérôme Yéguelet, c'est une cuisine durable, très tournée vers le végétal, à l'alchimie.
07:13 Et donc, une étoile verte qui a sorti son étoile rouge.
07:18 Une rouge, une verte.
07:19 Une rouge, une verte, c'est très bien.
07:20 Comme ça, on est dans le moyen terme.
07:23 Et peut-être que cette cuisine extrêmement végétale et durable,
07:27 elle répond bien au cahier des charges.
07:29 On le demandera tout à l'heure avec Joseph Viola du comité qu'on aura en ligne.
07:32 Elle répond bien peut-être à l'idée du nouveau Bocuse d'or.
07:35 Je pense qu'il y a un petit peu de ça.
07:38 Et sa qualité, peut-être première dans ce grand concours, c'est qu'il sait ce que c'est.
07:43 Ah oui, lui, il est passé par toutes les phases.
07:45 Tous les stades.
07:47 C'est vrai qu'Edouard, dont on vient de parler, a eu ce côté coaching.
07:52 Jérôme, il a tout donné.
07:54 Il a fait la France, l'Europe, le monde.
07:56 Il a fini 4e.
07:58 Je pense qu'il est bien rodé.
07:59 Il sait exactement de quoi on parle.
08:00 Et 10 ans plus tard, le revoilà.
08:01 Allez, le comeback.
08:02 C'est formidable.
08:03 Moi, j'adore cette histoire.
08:04 Puis alors, le 3e connu, pas encore par sa carrière, mais au moins par son ascendance,
08:11 c'est Paul Marcon, le 2e fils de Régis Marcon.
08:16 Restaurant triplement étoilé à Saint-Bonnet-le-Froid.
08:19 Évidemment, on connaît tous Jacques qui a repris les cuisines de son père.
08:23 Qui est le grand frère.
08:25 Tout à fait.
08:26 On connaît moins Paul.
08:27 Pour les initiés, Paul, c'est un jeune homme qui a déjà fait un concours,
08:30 qui s'appelle notamment le World's Kids, qui est un gros concours.
08:33 Il a bien performé.
08:35 Et puis, il a gagné le Tétin-G à Equipe Hôtel au printemps.
08:39 Exactement.
08:40 Donc, il sait faire des concours.
08:41 Il a un coach en la personne de son père qui sait exactement comment se passent les concours.
08:46 On rappelle quand même que Régis Marcon, il a été un bocus d'or il y a quelques temps déjà.
08:52 À la bonne école, dans la bonne famille.
08:54 Et il doit avoir quelques petits…
08:56 Tips.
08:57 Exactement.
08:58 Et les tutos qui vont avec.
09:00 Pas les vidéos, mais en direct.
09:02 En live, absolument.
09:03 Ça doit causer le soir à table.
09:05 Après le coaching.
09:07 D'ailleurs, vous savez quoi ?
09:08 On va passer un coup de fil à Régis tout à l'heure.
09:10 Pour lui demander un peu…
09:11 Ah bah si, allez.
09:12 On va se faire ce plaisir en deuxième partie d'émission.
09:15 On appellera Régis Marcon.
09:16 Il doit être fier quand même.
09:17 Ah, il doit être fier, mais il doit être dans ses petits souliers.
09:19 Parce que c'est presque pire quand c'est son enfant que soi-même.
09:22 C'est pas faux.
09:23 Le stress.
09:24 Mais enfin, on lui demandera tout à l'heure.
09:25 Allez, on se quitte une seconde.
09:27 Le temps d'écouter quelques réclames.
09:30 Moi, j'adore ce terme de réclame.
09:31 Ça se fait plus beaucoup.
09:32 C'est d'antan, mais c'est vrai.
09:34 Et on se retrouve avec vous, Anne Luzin, pour parler des trois outsiders.
09:40 Enfin, ceux qui sont moins connus, mais qui le deviendront peut-être.
09:43 Métro, partenaire des restaurateurs et commerçants indépendants, vous présente…
09:48 Sud Radio, 10h11, Fernaud Fels-Marché.
09:52 De retour en studio en compagnie d'Anne Luzin, la patronne du magazine Le Chef,
09:57 un magazine professionnel lu par tous les chefs.
10:00 C'est le plus important quand même.
10:02 On parle de chefs ce matin, moi je fais venir la spécialiste, c'est bien normal.
10:05 Et on parle ce matin de la sélection française du plus grand concours de cuisine au monde,
10:10 le Bocuse d'or, dont la finale se déroulera à Lyon, comme d'habitude au Syrah.
10:15 Mais là, cette finale française qui va déterminer le candidat français, c'est à Paris.
10:21 Et c'est la semaine qui vient.
10:22 Alors, c'est vendredi prochain en fait.
10:24 Alors, ma chère Anne, on a parlé des trois chefs, il y a six candidats pour une place.
10:31 On a parlé de trois relativement connus du grand public.
10:35 A savoir, on a dit évidemment Édouard Loubet, chef qui est doublement étoilé à son palmarès,
10:41 à sa veste en tout cas.
10:43 De Jérôme Yéguelet, une étoile dans le Haut-Rhin.
10:46 De Paul Marcon, le fils de Régis Marcon qu'on aura tout à l'heure en ligne.
10:50 Donc, on va maintenant aborder un thème plus compliqué.
10:53 Certes, des grands chefs, des très bons chefs, des très bons cuisiniers,
10:57 connus de la profession pour la plupart, mais inconnus à ce jour du grand public.
11:01 On espère que ça va progresser.
11:03 Tout à fait.
11:04 Et ce qui est assez marrant pour parler de lui en premier, c'est qu'on a une personne qui se présente
11:09 et qui est aujourd'hui styliste et conseiller culinaire.
11:12 Donc, il ne dit pas qu'il n'est ni cuisinier ni chef, il est styliste culinaire.
11:16 Oui, j'imagine qu'il fait les assiettes, il doit avoir un côté artistique très développé.
11:22 Mais c'est important dans un concours comme le Bocuse d'Or.
11:25 Évidemment, il est quand même passé à la pyramide chez Patrick-Henri Rouge.
11:29 Il a évidemment un background de cuisinier.
11:31 Oui, ça c'est déjà bien.
11:33 Mais en tout cas, le choix pris aujourd'hui, c'est plutôt la voie artistique.
11:37 Et là, il se refrote au concours.
11:40 Il a notamment fait quelques concours récemment,
11:43 le concours Olivier Rolinger ou le San Pellegrino Young Chef.
11:46 Donc, il est probablement rodé à l'exercice.
11:49 Mais c'est vrai que ce n'est pas un chef qui a un restaurant
11:52 ou de façon plus classique qu'on connaîtrait pour les clients et le grand public.
11:57 Alors, il y a également un second de cuisine qui vient d'ouvrir.
12:00 On va quand même dire son nom.
12:01 Ah oui, pardon, on ne l'a pas dit ?
12:03 Non, il s'appelle François Vermereux Merlain.
12:07 Merlaine, je pense.
12:09 Vermereux Merlain.
12:11 Pas si évident que ça.
12:13 On a dû trouver un petit nickname à lui.
12:15 On l'a appelé Fanfan.
12:17 Bon, je ne sais pas, on verra pour le concours.
12:20 Deuxième candidat assez méconnu, en tout cas, pas de la profession, mais du grand public,
12:25 c'est le second de cuisine d'un chef, lui plus connu,
12:30 Damien Van Bonkhorst en Auvergne.
12:33 Oui, à l'atelier Hissoirien.
12:35 Il s'agit de Damien Corneloup.
12:37 Damien Corneloup, lui, il a vraiment un background, un cursus de cuisinier tout à fait classique.
12:46 Tout à fait.
12:47 Il a fait un petit moment en Australie et la Nouvelle-Zélande.
12:51 Il a été un petit peu plus loin, donc il a été voir ailleurs aussi,
12:56 ce qui doit lui apporter une petite touche originale ou une ouverture.
13:00 Et il est actuellement encore à l'atelier Hissoirien.
13:03 Donc, il doit... Ce n'est pas facile. Il faut savoir pour les auditeurs que le Bocuseur, c'est une grosse préparation.
13:07 Bien sûr. Il faut dégager du temps.
13:10 Il faut dégager du temps, de l'implication, de la réflexion.
13:13 Et donc, c'est vrai que quand on est en cuisine, il faut imaginer peut-être qu'on passe sa journée pour le restaurant
13:18 et parfois une partie de la nuit à s'entraîner.
13:21 Il faut dire, Anne, parce que pour vous, c'est extrêmement familier,
13:25 un second de cuisine, c'est souvent celui qui cuisine plus que le chef.
13:28 Oui, effectivement.
13:30 C'est vraiment l'officier supérieur.
13:32 Tout à fait. Donc là, pour Damien, ça doit être une préparation qui ne doit pas être facile tous les jours.
13:37 Donc, on lui souhaite bonne chance comme à tous les autres.
13:40 Allez, et le troisième outsider ou en tout cas espoir de cette finale française du Bocuse France ?
13:47 Il s'agit d'Hippolyte Peters d'Esterhacht.
13:51 Oui, on a des noms composés pas trop simples.
13:53 Oui, on va trouver des nicknames comme tu l'as dit. Il est lui, chef de cuisine.
13:57 Anne, parlez dans votre micro parce que vous vous allongez là sur votre siège.
14:01 Pas du tout, enfin, je me tiens très bien.
14:04 Il est lui, chef au Cabestan et Flonflon en région toulousaine.
14:08 Il a aussi fait quelques petits concours.
14:10 Donc, encore une fois, on est en général, quand on se présente au Bocuse d'Orfrance,
14:13 on est rodé à l'exercice des concours.
14:15 Ça ne sort pas de nulle part.
14:17 Et voilà, Hippolyte qu'on connaît moins, mais qu'on va apprendre à connaître
14:20 et qu'on va découvrir vendredi prochain dans son box de cuisine.
14:24 Alors, Anne, je vous remercie d'avoir tracé le portrait de nos candidats.
14:29 Moi, je me pose une question.
14:31 Comment est-ce qu'on peut avoir dans le même concours, à un niveau d'exigence tel,
14:35 un second de cuisine, un styliste culinaire et un ex-chef deux étoiles comme Édouard Loubet ?
14:41 On va poser la question immédiatement à Joseph Viola,
14:45 qui est lui, un chef lyonnais, meilleur ouvrier de France
14:48 et surtout membre du comité du Bocuse d'Or.
14:51 Bonjour Joseph.
14:52 Bonjour. Bonjour à tous.
14:54 Salut.
14:55 Joseph, vous avez entendu mes interrogations
14:58 parce que je me pose la question.
15:00 Comment sont faites les sélections pour arriver à cette finale française du Bocuse ?
15:06 C'est très simple.
15:08 Les futurs candidats qui veulent se présenter,
15:13 on voit un dossier qui soit suffisamment bien rempli.
15:17 On demande quand même quelques croquis.
15:20 On donne plus ou moins un thème.
15:23 On met tout ça sur recettes, sur photos, sur dessins,
15:28 quand ils ont envie de présenter leur dossier.
15:30 Par exemple, pour cette sélection France,
15:33 on avait quand même une quarantaine de candidats qui se sont présentés.
15:37 Il y a un x6 qui reste, c'est strict.
15:40 Oui, pourquoi ?
15:42 Il faut bien comprendre, c'est une sélection France.
15:46 Mais comme on a dit à tous les sélectionnés,
15:49 tous les participants pour l'épreuve de vendredi prochain,
15:53 il faut se mettre dans la tête que c'est tout de suite l'Europe.
15:58 C'est ça, c'est le next step, comme on dit.
16:01 Je dirais que c'est une étape en deux.
16:04 Parce que quand on est sélectionné pour la France,
16:07 pour représenter le pays de la France,
16:09 en termes de la gastronomie,
16:13 il faut se mettre en tête tout de suite que c'est pour aller directement à l'Europe,
16:17 qualification à l'Europe.
16:18 En fait, il faut avoir la gagne dès le début.
16:21 Il faut se dire qu'on va jusqu'au bout.
16:23 C'est pour ça qu'on donne quand même pas mal de conseils.
16:27 Ce qui est formidable cette année, c'est que la Team France,
16:31 avec le nouveau président Romuald Fassonnet,
16:34 qui est accompagné de David, Johan Chapuis et Eric Praat,
16:38 ce qui est formidable, ce qu'ils ont mis en place, c'est formidable.
16:42 Sous l'élan, il ne faut pas l'oublier, de Serge Vira,
16:45 qui a commencé à reprendre la Team France.
16:48 Qui nous a quittés bien malheureusement,
16:50 et beaucoup trop jeunes juste avant les vacances.
16:52 Qui avait eu le temps de transmettre à Romuald et à toute la Team France ses préceptes.
16:57 On a perdu, je dirais, un grand cuisinier,
17:00 mais on a perdu surtout une belle personne.
17:02 Je suis bien d'accord.
17:04 Ça c'était la parenthèse qui pour moi est importante.
17:07 Donc Romuald et tous ses membres, ils ont bien accompagné les six candidats.
17:15 Ce que je veux dire par là, c'est qu'ils se sont permis d'aller voir chaque candidat.
17:20 De leur parler de la même manière, de leur donner les mêmes conseils.
17:24 À un moment donné, ils ont même réuni les six dans le refuge à Écudy,
17:31 pour leur expliquer le concours, pour expliquer l'exigence
17:35 qu'on va leur demander le jour de cette qualification.
17:39 Oui, parce que Joseph, Anne le disait tout à l'heure,
17:41 il n'est même pas envisageable que la France ne passe pas les sélections européennes.
17:45 Ah ça, non.
17:48 Ça n'est jamais arrivé.
17:50 Ça n'est jamais arrivé, mais il faut bien dire une chose,
17:53 une sélection Europe, c'est aussi dur que la grande finale.
17:59 C'est une finale avant la finale, c'est ça que vous voulez dire.
18:01 Comme un championnat d'Europe avant le championnat du monde,
18:03 quelque soit la discipline.
18:06 Et Joseph, on disait, c'est vrai, avec Vincent,
18:09 qu'il y avait quand même des profils très différents sur cette sélection France.
18:13 Est-ce que tu as l'impression qu'ils ont tous compris l'enjeu ?
18:16 Tu disais que vous les aviez réunis tous les six.
18:18 Est-ce que c'est quelque chose qui, peu importe le parcours,
18:22 est évident pour tout le monde ? Ils ont bien conscience de cette grandeur de concours ?
18:27 Oui, je dirais qu'ils l'ont bien compris.
18:30 Pourquoi ? Parce qu'on les a, surtout la Team France,
18:33 qui s'occupait de ces six candidats,
18:36 ils les ont vraiment mis au courant ce que ça voulait dire,
18:39 ce qu'ils allaient représenter.
18:41 Avant tout, ils représentent un drapeau, le drapeau français.
18:44 Ils représentent en même temps forcément la cuisine française.
18:48 Et la cuisine française doit être toujours, je dirais, devant, sur le podium.
18:53 Il faut être sur le podium.
18:55 Donc, ils ont bien compris le message, les six.
18:58 Maintenant, est-ce qu'il y a des favoris ? Est-ce qu'il y a d'autres qui sont outsiders ?
19:03 Je dirais, je vous laisse...
19:05 Tout le monde a ses chances, non ?
19:07 Tout le monde a ses chances.
19:08 Vous savez, c'est un concours de cuisine.
19:11 C'est un concours de cuisine et comme chaque fois, un concours,
19:15 il y a des fois le petit... Vous savez le petit pourcentage de chance ?
19:19 Oui, oui.
19:20 Ben le jour-là, on ne l'a pas.
19:21 Ou de malchance.
19:22 Ou de malchance. Et voilà.
19:24 Et ça, il peut y avoir des surprises.
19:25 Bien sûr.
19:26 Et effectivement, ils ont tous...
19:28 Alors, si on les a sélectionnés, déjà une, c'est qu'on croit en eux.
19:32 Et ça, c'est hyper important.
19:34 Alors, oui. D'ailleurs, il faudrait voir les 35 qui n'ont pas été sélectionnés.
19:39 On aurait sûrement des surprises, hein ?
19:41 Parce qu'il y avait peut-être des gens assez capés, même connus,
19:44 qui se présentaient parmi la quarantaine de dossiers.
19:48 Mais alors, de comprendre que c'est choisi sur dossier,
19:51 évidemment, on le fait souvent dans des concours, quand il y a beaucoup de candidats,
19:55 ça explique peut-être la présence d'un styliste culinaire
19:59 qui, sur le papier, François Vermeer Merlin, a sûrement des chances.
20:04 Non mais quand on est habitué, justement, à l'apparence de ces plats, etc.,
20:08 sur dossier, ça doit bien présenter.
20:10 Après, il faut être au rendez-vous le jour du concours pour que le goût soit là aussi.
20:13 Oui, bien sûr.
20:14 Naturellement, c'est un concours, oui, artistique,
20:18 mais on n'oublie pas surtout le goût.
20:21 C'est la note importante, quand même.
20:23 Un candidat comme François, je dirais qu'il a toutes ses chances,
20:26 parce que c'est quelqu'un, on le sent bien dans sa camélature,
20:30 qui a beaucoup de réflexion, n'oublions pas.
20:33 C'est un concours, malgré tout, où on doit avoir un maximum de réflexion.
20:38 Donc c'est un candidat, je dirais, avec de belles possibilités.
20:41 Et dans cette sélection, Joseph, tu peux nous dire un petit peu, dans ce dossier,
20:45 qu'est-ce qui leur a été demandé, ou c'était un croquis sur quoi,
20:48 pour nous faire un peu saliver ?
20:50 Alors, on leur a demandé, c'était une pièce de viande, le filet de bœuf.
20:54 Ils l'ont cuisiné, ils l'ont mis sur croquis comme ils avaient envie,
20:59 avec deux garnitures.
21:01 Et là, on s'aperçoit, ben oui, ils sont déjà mis à l'épreuve.
21:05 Oui, bien sûr.
21:06 Le détail, le détail. Parce que ce concours a besoin de détail.
21:10 Et surtout, encore une fois, n'oublions pas, la prochaine marche, c'est l'Europe.
21:15 Donc il faut tout de suite avoir du détail.
21:17 Il faut avoir du professionnalisme.
21:20 Il faut être habile de ses mains.
21:23 Et malin.
21:24 Malin. Malin. Avoir un temps de réflexion.
21:27 Garder le contrôle de son boxe, de son comi.
21:30 Alors, aujourd'hui, pour cette sélection, je dirais,
21:34 la chose un peu nouvelle, c'est qu'il va y avoir un coach, pour la première fois,
21:39 pour la sélection France.
21:40 Alors, restez avec nous, le temps de la pub, Joseph Viola.
21:44 Je ne quitte pas l'antenne sans vous avoir demandé les thèmes
21:49 et effectivement, les nouveautés de ce concours.
21:52 On se retrouve dans une minute.
21:53 On continue de détailler cette épreuve française du Bocuse France.
22:08 Sélection officielle française pour la grande finale à Lyon l'an prochain
22:12 du Bocuse d'Or, le plus grand concours de cuisine au monde.
22:15 Je suis avec Anne Luzin, la patronne du magazine Le Chef,
22:18 qui connaît bien, c'est sa famille, les chefs, c'est pour ça,
22:20 donc elle les connaît tous.
22:21 Et Joseph Viola, meilleur ouvrier de France et chef lyonnais.
22:25 Il ne faut pas oublier que le Bocuse d'Or, évidemment,
22:27 comme son nom l'indique, c'est des sens très lyonnaises tout de même.
22:30 Et surtout, membre du comité d'organisation, Joseph,
22:33 qui nous parlait à l'instant du dossier qui a été présenté
22:36 par une quarantaine de candidats pour en garder six,
22:38 dont vous vous en parlez en première partie d'émission.
22:41 On continue de le faire, bien sûr.
22:42 Alors Joseph, avant de parler des nouveautés de ce concours,
22:47 parce qu'à chaque fois, il y a des petites nouveautés,
22:50 bien sûr, c'est un concours qui est en mouvement.
22:52 Parlons d'abord du thème, parce que vous nous avez dit
22:55 le dossier, c'était un filet de bœuf dont il fallait envoyer
22:58 la recette, les photos, avec deux garnitures.
23:01 Ça n'est pas du tout le cas pour cette épreuve de vendredi prochain.
23:06 Voilà, en fait, cette année, le thème, il y a deux produits
23:12 qui doivent être mis en avant, c'est la truite et le chou-fleur.
23:18 Ah, d'accord.
23:19 Truite et le chou-fleur, on va dire pour l'amuse-bouche,
23:22 parce que dans le thème, on a un peu changé les règles.
23:28 C'est pour la deuxième fois, donc on a mis un amuse-bouche,
23:31 ils doivent présenter un amuse-bouche à base de chou-fleur et de truite.
23:36 D'accord, mais un amuse-bouche qui amuse vraiment,
23:39 il faut que ça amuse la galerie.
23:40 J'imagine qu'on ne vous demande pas une chips de truite
23:43 avec un morceau de chou-fleur.
23:45 Non, il faut vraiment qu'il y ait du travail,
23:47 et surtout du goût comme à chaque fois.
23:49 Et le second plan, on va dire, c'est le thème du plateau,
23:54 c'est toujours avec la truite, deux belles truites,
23:57 environ de 2 kg voire plus, avec deux garnitures,
24:00 une garniture qui est faite à base de carottes
24:03 et l'autre de fenouil, accompagnée d'une sauce, d'un jus.
24:07 Ça, c'est laissé au choix du candidat ?
24:10 Exactement.
24:11 Chaud ou froid aussi ?
24:13 Chaud, là.
24:15 Il faut absolument que ce soit chaud.
24:17 Et le plat, il est toujours, Joseph, c'est ça,
24:20 toujours présenté en plateau, c'est très important,
24:22 cette présentation en plateau.
24:23 Exactement.
24:24 Pourquoi ? Parce que lors de la grande finale,
24:28 il y aura toujours un des thèmes qui sera présenté,
24:33 le thème plateau, qui part à la découpe,
24:36 et ensuite qui est servi aux membres des jurys dégustation.
24:40 Si je comprends bien, et la question d'Anne Luzin est tout à fait à propos,
24:45 ce n'est pas qu'une sélection, ce n'est pas que de trouver le candidat,
24:50 c'est déjà une préparation à l'épreuve européenne et à la finale.
24:53 C'est-à-dire qu'on les met déjà dans le bain.
24:55 Ah oui, là, ils le savent.
24:58 Ils le savent qu'à partir du vendredi,
25:00 suivant les horaires de passage pour chaque candidat,
25:03 ils savent que là, ils rentrent pour la sélection France,
25:06 mais c'est en même temps, on est déjà focus sur la sélection Europe.
25:11 Parce que c'est vrai que cette épreuve plateau,
25:12 elle n'est pas évidente pour eux,
25:14 parce que ce n'est pas quelque chose qu'ils font très souvent.
25:16 Non, de moins en moins.
25:17 Dans un restaurant, c'est quand même rare.
25:19 Exactement.
25:20 Effectivement, aujourd'hui, il n'y a pas beaucoup de restaurants
25:25 qui présentent leurs pièces entières avec des garnitures
25:28 comme il se faisait il y a 30 ans.
25:31 On sait pourquoi, parce qu'il faut un personnel de salle
25:34 extrêmement aguerri pour faire de la découpe en salle ou de lever des filets.
25:38 Oui, mais disons que là, je dirais que le cuisinier a appris un peu le travail de la salle.
25:44 Il serait bien ennuyeux.
25:45 Aujourd'hui, je dirais que forcément, on en paie un peu les pots cassés.
25:49 Mais au départ, la salle était beaucoup plus mise en avant.
25:55 Et aujourd'hui, le plateau du deuxième plat, ça restera toujours comme ça,
26:02 puisque c'est l'ADN du concours de Bocuse d'Or.
26:07 Monsieur Paul l'avait instauré comme ça.
26:10 Et ce thème-là ne changera jamais.
26:14 Je crois que dans les autres concours culinaires,
26:16 et il y en a un certain nombre,
26:17 il n'y a jamais d'épreuve plateau.
26:20 C'est très spécifique au Bocuse d'Or.
26:22 C'est très spécifique au Bocuse d'Or.
26:24 Pourquoi ? Parce que quand on dresse sur plateau,
26:26 il faut avoir une dextérité qui doit être au maximum.
26:32 Et en plus, un contrôle de chaleur.
26:35 Parce qu'il ne suffit pas que les membres du jury de dégustation puissent déguster froid,
26:40 mais il faut qu'ils dégustent chaud.
26:42 Donc c'est tout un processus de mise en chaleur de chaque produit, de chaque élément.
26:49 Très technique.
26:50 Et puis la truite, serait-elle d'élevage ?
26:53 Parce qu'évidemment, on ne parle pas de truite sauvage à notre époque,
26:56 mais il y a des très beaux élevages en eau claire
26:58 partout dans les territoires montagneux ou de moyenne montagne en France.
27:03 Une belle pièce comme celle-là, c'est une cuisson particulière.
27:06 Les salmonidés en général et la truite en particulier.
27:09 Il faut vraiment être bien cuit à cœur sans la surcuire.
27:12 Ce n'est pas si simple.
27:13 Ce n'est pas si simple.
27:14 Et puis il y a un effet qui rentre en cours et en jeu,
27:20 c'est qu'on a eu des grosses chaleurs.
27:22 Et ces grosses chaleurs, il y a un impact direct sur la truite, sur les poissons d'élevage.
27:28 Pourquoi ? Parce que forcément, l'eau se réchauffe un peu plus.
27:32 L'alimentation de la truite, elle ne se nourrit pas de la même manière.
27:38 Et ça, ça a un impact direct sur la chair.
27:40 Donc je dirais à tous les six candidats, attention de bien choisir la truite qu'il faut
27:48 et en tenir compte parce que l'alimentation d'un animal qu'on va cuire est très importante.
27:57 Pas qu'aux candidats, tous ceux qui nous écoutent et qui veulent acheter de la truite,
28:02 savoir qu'il y en a, il y en a de la belle, de la belle, de la belle.
28:05 Mais on fait attention à l'élevage.
28:09 Les poissons d'élevage, de toute façon, c'est l'avenir puisqu'il y en a de moins en moins de sauvages.
28:12 Si on veut manger du poisson, il faut mieux trouver les bons élevages, les bonnes aquacultures.
28:17 Et tu as raison Joseph, ce que mange l'animal a un impact sur le goût.
28:21 Il faut y faire attention.
28:23 Avant que ça ne sorte sur le goût, c'est sur la cuisson.
28:26 Et bien ça, c'est très important.
28:28 Merci Joseph.
28:30 Dans un instant, on va être en ligne avec Régis Marcon,
28:35 que j'ai demandé d'appeler pour qu'il nous parle un petit peu de la préparation de son fils.
28:40 Parce que ça c'est quand même quelque chose d'assez étonnant pour un ancien bocus d'or
28:45 que d'avoir la génération d'après qui relève le défi, j'ai envie de dire, Joseph.
28:50 Oui, tout à fait.
28:52 Et je trouve que c'est une belle histoire.
28:54 Quoi qu'il arrive pour Paul, c'est une belle histoire.
28:57 Il faut avoir le courage.
29:00 On ne veut pas porter chance ni malchance.
29:02 Parce que porter chance, ça serait porter malchance aux autres.
29:04 Et porter malchance, ça serait dramatique.
29:06 Régis Marcon est avec nous en ligne.
29:08 Bonjour Régis.
29:09 Oui, bonjour.
29:11 Depuis sa belle auvergne.
29:13 Alors Régis Marcon, on était en train de parler avec Joseph Viola,
29:17 qui est encore avec nous en ligne,
29:19 de cette aventure extraordinaire qui est celle de la transmission.
29:23 Alors on la sait, on la sait en cuisine,
29:25 puisque votre fils aîné Jacques
29:27 officie maintenant au fourneau de votre restaurant de Saint-Bonnet-le-Froit.
29:33 Et puis le petit frère là, qui est une bête à concours,
29:37 comme on le disait avec Anne Luzin, qui est avec nous,
29:40 eh bien voilà, qui relève le défi, reprend le bouclier et la lance
29:45 pour aller à la conquête du bocus d'or.
29:48 Ben oui, c'est pas une surprise,
29:52 parce que moi je n'aime pas trop le frère me bête à concours.
29:55 Je crois que ce qui est important, c'est que les jeunes qui se préparent à ces épreuves,
30:00 c'est une manière de, je dirais, de se valoriser,
30:03 de progresser dans le métier.
30:06 Et puis de se confronter aux autres.
30:08 Et de se confronter aux autres.
30:10 Alors évidemment, l'aventure de Paul est assez spéciale,
30:13 parce que Paul est né neuf mois après que j'ai gagné le bocus d'or.
30:17 - Ah ! Ah ben d'accord, on imagine bien la soirée que vous avez passée, la fête quoi !
30:21 - Ah oui, ça a été une bouteille de champagne par habitant en Chabelaise.
30:25 On a tellement bien s'été fait avec mon épouse,
30:28 que voilà, bon, je vous passe les détails.
30:31 Forcément, ça marque.
30:33 Mais je tiens quand même à dire les choses,
30:35 que ce soit pour Jacques et pour Paul,
30:38 je n'ai jamais, je dirais, poussé à faire de la cuisine,
30:41 et poussé à faire des concours.
30:43 Paul, à 16 ans, m'a appelé, il était à l'école hôtelière de Tenon,
30:48 en me disant "Papa, je me suis inscrit à un concours".
30:51 La première chose que je lui ai dit, j'ai dit "Mon petit Paul,
30:54 il faut que tu apprennes d'abord à faire la cuisine".
30:57 - Alors oui, tiens, c'est mieux, commence donc !
31:00 - Je me suis empressé d'appeler ses professeurs pour leur dire
31:03 "Mais vous êtes fou d'inscrire Paul à un concours".
31:06 Ils m'ont répondu "Mais monsieur Marcon, c'est lui qui s'est inscrit à un concours".
31:10 - Mais Régis, on le sait bien, quand on naît, qu'on vit toute son enfance,
31:15 son adolescence dans un restaurant triplement étoilé,
31:18 soit on en est dégoûté à vie et on devient anorexique,
31:21 et on va s'enfermer comme ermite dans une profession qui n'a rien à voir,
31:24 soit évidemment, si on a un peu de goût, ça semble naturel,
31:28 c'est juste le synonyme de toute son enfance, son adolescence,
31:32 il prolonge en fait.
31:34 - Oui, mais en même temps, je voudrais vous parler d'un événement
31:37 qu'on connaît peu, nous les professionnels, de tous les professionnels,
31:41 de tous les métiers, qui sont les Olympiades des métiers,
31:44 qu'on appelle les World's Kids, qui vont d'ailleurs se tenir à Lyon cette année.
31:48 Il est entré dans cette famille des World's Kids,
31:51 qui valorise les jeunes, qui leur donne envie de gérer de la compétition,
31:59 mais dans un esprit corporatif, vous voyez.
32:03 - Un peu comme un compagnonnage international.
32:06 - Tout à fait, donc il a connu, il a été sélectionné dans l'équipe de France,
32:10 il était même le porte-drapeau à Abu Dhabi de la France, à World's Kids,
32:14 ça lui a donné forcément des ailes, mais surtout,
32:17 il a des contacts de ses collègues, menuisiers, bouchers, boulangers,
32:23 qui l'aident d'une part, et puis ça crée une famille,
32:27 parce qu'ils ont leur propre coach, etc.
32:30 Et lui, il s'est bien inscrit dans cet état d'esprit,
32:33 et je trouve ça valorisant.
32:34 Je vous donne un exemple au niveau du sport,
32:36 à la World's Kids France, tout le monde court,
32:39 sauf qu'on attend toujours celui qui est le plus faible.
32:42 - Ah oui, je comprends.
32:43 - Bon esprit.
32:44 - Ensemble on va plus loin, seul on va plus vite, ensemble on va plus loin,
32:47 c'est un peu l'illustration.
32:48 - C'est toujours un esprit d'équipe.
32:50 - Et tu penses que ce World's Kids qu'il a fait,
32:53 était le prémice du Bocuse d'or, ou pour toi c'était pas forcément évident
32:58 qu'il allait aller au Bocuse d'or ?
32:59 - Ou le tétin G d'ailleurs, qu'il a remporté.
33:01 - Oui, le prix de la veine.
33:04 - Ah pardon, oui, de la veine.
33:06 - A mi-mot, il a grimpé tout doucement, bien sûr,
33:09 mais ça a toujours été un petit peu son objectif.
33:13 - D'accord.
33:14 - Voilà, donc dernièrement, quand il a intégré l'entreprise au printemps,
33:18 il m'a dit "papa, je m'inscrirai pas tout de suite".
33:22 Je lui ai dit "comme tu veux, tu fais comme tu veux chéri".
33:25 Et une semaine après, il m'a dit non, avec Noémie,
33:28 qui s'était mariée l'année dernière, on veut fonder une famille,
33:31 il est temps que je m'occupe de ce concours et on verra la famille après.
33:35 - Il y a des priorités.
33:37 - C'est un couple un peu fusionnel, puisqu'elle est fille de restauratrice aussi,
33:42 donc elle connaît bien...
33:44 - Restez avec nous Régis, parce qu'on a une petite coupure de pub
33:48 qui intervient là, et on se retrouve tout de suite.
33:50 Joseph, vous avez le temps de rester avec nous encore un moment ?
33:53 - Bien sûr.
33:54 - Ah bah super Joseph Viola.
33:55 - C'est mon patient non ?
33:56 - Oui, oui.
33:57 - Je vous reprends dans une minute le temps d'écouter quelque chose, vous allez voir.
34:02 - Métro, partenaire des restaurateurs et commerçants indépendants, vous présente...
34:06 - Sud Radio 10h-11h, Fergnaud Fels-Marché.
34:10 - Voilà, on continue, mes bons amis qui aimaient tant la cuisine française,
34:15 et celle d'ailleurs aussi, à se parler d'un événement
34:18 qui prendra place à Paris vendredi prochain, le 8,
34:21 au palais, au Grand Palais Éphémère, le Bocuse France.
34:25 Alors le Bocuse France n'est autre que la sélection française pour le Bocuse d'or,
34:30 d'abord Europe, puis la finale à Lyon, puisque c'est généralement à Lyon,
34:34 comme son nom l'indique, le Bocuse, il y a un petit ADN lyonnais.
34:37 Et nous sommes en ligne avec Joseph Viola, membre du comité,
34:41 meilleur ouvrier de France, Régis Marcon, Bocuse d'or lui-même, figurez-vous,
34:45 et papa d'un des six candidats de vendredi,
34:49 et puis Anne Luzin, qui m'accompagne ce matin en studio,
34:52 la patronne du magazine Le Chef.
34:54 Alors Régis Marcon était en train de nous parler de Paul,
34:57 le petit Paul, comme on le dit familièrement.
35:01 Pourquoi petit ? Parce que son grand frère Jacques, lui,
35:03 tient les cuisines des maisons Marcon à Saint-Bonnet-le-Frois, triplement étoilés.
35:08 Régis, on disait cette fibre qui anime Paul,
35:14 c'est plus, après les "Words Killed" dont vous nous parliez il y a quelques minutes,
35:20 c'est plus l'envie de représenter la France, d'être à nouveau un porte-drapeau,
35:26 plutôt que d'étonner papa ?
35:28 - Ah oui, il y a aussi une revanche. Il y a toujours une revanche.
35:32 On pourrait croire qu'il a gagné tous les concours, forcément non.
35:36 Il est à son 11ème concours, quand même, 11ème épreuve.
35:39 Donc c'est déjà un baroudeur, mais il a connu un échec cuisant à Abu Dhabi,
35:44 en finale internationale, où il y avait, on ne va pas revenir dessus,
35:49 une part d'injustice qui n'a jamais...
35:51 Et grâce à l'équipe de France, il a digéré justement tout ça,
35:54 parce qu'un échec peut vous permettre de rebondir, j'en suis l'exemple concret.
35:58 J'ai passé trois finales de Meilleur Olympe de France,
36:00 et je ne suis pas meilleur olympe de France.
36:02 Ça ne m'a pas affecté de rebondir, justement, dans l'échec qu'on se construit.
36:06 Et lui-même porté le drapeau de l'équipe de France, ça reste gravé dans sa tête,
36:12 et il serait très heureux de pouvoir, si tout marche bien,
36:16 si ça va bien y faire, représenter la France au Bocuse d'Or.
36:20 - Régis, est-ce que c'est vous le coach de Paul ?
36:23 - Pas du tout. Je me suis complètement détaché du concours, et des concours en général,
36:30 parce qu'à un moment, il faut laisser la place.
36:32 Je vois que Josette est avec toi, que je salue.
36:35 Elle organise tellement bien ça, et on peut complètement lui faire forcément confiance.
36:41 - Qui est le coach ? Qui est le coach Paul ? Mieux que vous ?
36:43 - Alors, là aussi, c'est toute une histoire, parce que c'est Christophe Quentin,
36:49 qui est un ami depuis le Bocuse d'Or que j'ai gagné, puisque c'est lui qui m'avait...
36:54 - Et meilleur olympe de France cuisinier.
36:57 - Voilà. Et c'est quelqu'un de très rigoureux, très précis, un super pédagogue.
37:02 J'ai encore en tête les mots de Pierre Frao, qui me disait...
37:06 Il y a un candidat qui a eu le titre de meilleur olympe de France, je l'ai vu travailler,
37:10 il a donné un cours à son comit, en même temps qu'il a passé l'épreuve.
37:14 C'est d'ailleurs pour ça que j'étais allé le voir, pour qu'il m'aide pour mon concours.
37:18 - Christophe est quelqu'un qui est également très aguerri à cette organisation et au concours.
37:22 Il s'occupe notamment du concours d'un des meilleurs ouvriers de France.
37:25 Il fait partie de l'organisation. Il a quand même pas mal de compétences.
37:29 - Avec Michel Roth et Jacques Maximin, c'est le triumvirate.
37:34 - C'est également une belle personne.
37:41 Quelqu'un qui sait écouter et qui a une belle réflexion.
37:45 Et ça, je trouve que c'est assez formidable dans nos métiers.
37:49 - Jacques, c'est une grosse préparation. Toi, tu l'as déjà fait il y a quelques années.
37:54 Est-ce que pour Paul, c'est beaucoup de temps, c'est beaucoup d'implication
38:00 pour expliquer un peu aux auditeurs ce que ça représente ?
38:03 - Il a tous les codes. Il s'est préparé. Il a tous les codes.
38:06 Parce que ce concours, ce n'est pas individuel. C'est un travail d'équipe.
38:11 Il a posé, bien sûr, lui-même, sa commis, qui est une fille formidable, généreuse et très intelligente
38:19 qui a su les cours d'Éric Lioté.
38:22 François-François, c'est Éric Lioté. Bien sûr, je venais de parler de Christophe.
38:27 Je parle de toutes les personnes qu'il y a autour, entre ceux qui travaillent...
38:32 - C'est le cas pour tous les candidats, Régis. Ils sont tous en équipe.
38:36 - Tout à fait. Et je trouve que c'est des belles aventures pour tout le monde.
38:40 Que ce soit pour Jérôme Gégnet, pour Edouard, je trouve ça formidable.
38:45 - Et les autres ?
38:47 - Chaque fois qu'il se passe, on retirera un bénéfice, une belle aventure, une belle histoire.
38:53 - Pour Hippolyte et Damien, effectivement. Pour tous les six, ça va être un grand moment.
38:58 - Vous allez peut-être parler, vous avez plus les prénoms en tête.
39:00 - Régis, un mot encore. Et là, je m'adresse au papa, je ne m'adresse pas au chef.
39:06 Quelles sont les qualités, non pas culinaires, mais les qualités humaines, psychologiques de Paul ?
39:14 Et quels sont les écueils auxquels il doit faire face ? Sur le plan de sa personnalité. Qui est Paul ?
39:22 - C'est marrant parce que j'ai discuté de ça avec lui et avec ses collègues avant, hier soir, au restaurant.
39:28 Je lui disais que moi, j'étais quelqu'un qui n'aimait pas les concours, je flippais à chaque fois.
39:33 J'en ai fait une épreuve pour moi parce que je n'avais pas connu de maison.
39:38 J'avais besoin d'apprendre, de me faire connaître aussi, d'évoluer.
39:45 Lui, il est rentré dans le moule directement, c'est-à-dire qu'il a tous les codes.
39:49 Mais en plus, alors c'est difficile de parler de son fils parce que ça a toujours été malheureusement le premier de la classe.
39:56 - Oui, mais ça nous a monté à Josy.
39:59 - Je lui disais, il faut deux trimestres pour avoir ses notes à l'époque.
40:04 Bon, il est intelligent, il est organique, il est très méthodique et très précis.
40:12 C'est ce qui lui permet d'avoir une force mentale. Il me surprend un peu à chaque fois.
40:17 Mais la seule faiblesse que je dirais qu'il a, Paul, c'est qu'il est très discret.
40:23 Il est très discret, il croit timide, il ne parle pas.
40:27 - Intérieur en tout cas.
40:29 - Oui, et des fois je lui dis, attends souris-moi un petit peu de temps en temps.
40:33 - Ouh, c'est papa !
40:35 - Papa, ne t'en veux pas, moi je viens avec tes pieds avant de parler.
40:39 - Est-ce qu'il l'est avec ses équipes dont tu nous parlais, son coach, son comité, ou finalement il arrive à s'ouvrir en petit comité ?
40:45 - Ah mais il s'ouvre complètement, il a même beaucoup d'humour.
40:48 - Bon d'accord, c'est génial.
40:51 - Il me dit, mais moi je ne parle pas parce que j'aime bien écouter les gens avant de discuter, avant de parler.
40:56 - Joseph Viola, vous qui serez à la manœuvre vendredi,
41:00 alors on parle un peu des autres d'une façon générale,
41:04 puisqu'on parlait des critères psychologiques et moraux, de la personnalité de chacun.
41:09 On peut dire qu'en une journée d'épreuve, il se révèle en fait.
41:14 Le boxe d'or c'est aussi un révélateur de qui on est, parce qu'on ne peut pas se cacher.
41:18 On est devant un public, devant des comités, il y a des comités de cuisine,
41:22 enfin des jurés de cuisine qui vous regardent travailler, etc.
41:25 On ne peut rien cacher.
41:27 - On ne peut rien cacher, et puis je dirais, en fait, à travers leurs plats qu'ils vont préparer,
41:34 on va découvrir le personnage.
41:37 Je dis toujours qu'un plat, il doit avoir la signature du chef.
41:42 C'est ce qu'on veut, et le tempérament de la personne.
41:46 - On veut goûter le chef, quand on goûte le plat, on veut goûter l'homme.
41:49 - Exactement, et il y a des fois, on peut même deviner là où il vient, de quelle région il est.
41:55 - Oui, alors je dis goûter l'homme, parce que malheureusement dans cette finale,
41:58 six messieurs et pas de jeunes filles cette année,
42:01 Naïs Pirolet ayant été cinquième à la dernière finale et candidate française,
42:05 mais là, il n'y en a pas des jeunes femmes.
42:07 - D'ailleurs, c'est un appel pour la prochaine édition, il faut que les femmes se présentent.
42:12 Il y a des grands talents en cuisine.
42:14 - Nous, on les encourage à chaque fois d'avoir des femmes qui se présentent.
42:18 - Il ne faut pas avoir peur, mesdames, mesdemoiselles.
42:21 - Il faut bien se dire que c'est un concours qui est à la portée de chaque professionnel
42:27 qui a envie de grandir, qui a envie de découvrir ce que c'est un concours,
42:31 de porter le drapeau français, parce qu'en fait, c'est tout un ensemble.
42:36 C'est toute une envie qu'on doit avoir pour se présenter au Bocuse d'or.
42:40 Très sincèrement, c'est un concours que j'aurais aimé.
42:43 Je dis bien que j'aurais aimé le faire, mais voilà, le temps a passé.
42:48 - Vous le faites à votre manière, en étant dans le comité, vous le chapeautez en quelque sorte.
42:54 - Oui, et puis on découvre des chefs, des commis, des coaches qui sont formidables.
43:01 Et puis on rencontre des gens. Et je trouve que ce concours-là, il permet de faire de belles rencontres.
43:07 Et c'est ce qui est toute la beauté de ce métier.
43:11 - Anne ? - Et en fait, ce qu'on dit, c'est qu'il y a six candidats, mais six commis et six coaches.
43:15 Donc en fait, il y a 18 personnes qui, vendredi, vont mettre du cœur à l'ouvrage.
43:19 - Ils vont être sur la scène, et avec pas un poil de sec, comme on dit.
43:23 - Un dernier mot, Régis Marcon. Qu'est-ce qui a changé entre votre époque, votre bocus d'or à vous, et aujourd'hui ?
43:32 Tout ? Rien ? Au fond ?
43:35 - C'est énorme. Parce que forcément, comme dans toute compétition, c'est pareil dans le sport.
43:42 Il y a une évolution des techniques, des hommes.
43:44 - Vous voulez dire qu'ils cuisinent mieux que vous à l'époque, votre fils ?
43:47 - Ah oui, ben là, il n'y a pas photo. - C'est honnête !
43:50 - C'est chou, ça !
43:53 - Non, mais je vais vous faire rire, mais des fois, je lui dis "mais tiens", parce que forcément, je regarde son plat.
43:58 Je lui dis "tiens, tu devrais faire ça ou ça". "Papa, c'est moi qui pâte ce concours, c'est pas toi."
44:03 - Allez hop ! - Non mais c'est très bien, c'est ça, c'est pressant.
44:06 - Alors, là que bas, je retourne dans mes rêtes, et puis voilà, c'est son plat, c'est tout.
44:12 Il y a des choses que j'aurais fait, qu'il fait, etc. C'est lui, c'est son plat, c'est tout.
44:18 - Merci beaucoup Régis Marcon. Écoutez, on croise les doigts pour vous et pour les cinq autres candidats, évidemment.
44:25 Parce que nous, on est complètement impartiaux. - Totalement, bien sûr !
44:28 - Évidemment, vous voulez rire, bien sûr. Merci Joseph Viola du comité, qui n'a pas fini sa tâche à la manœuvre vendredi,
44:36 pour que tout ça tourne le plus rond possible. Et merci Anne.
44:39 - Avec plaisir, mais si je ne m'abuse, Vincent, c'est toi qui présentes aussi.
44:42 - Oui, oui, j'y serai un petit peu aussi. Je mettrai ma pierre à l'édifice.
44:46 Mais bon, voilà, le plus discrètement possible, vous me connaissez.
44:50 Allez, voilà, c'est fini mes amis. Et la saison de cuisine est bien partie, avec ce concours.
44:56 Je suis très content, moi, de redémarrer avec vous les beaux dimanches sur Sud Radio
44:59 et de repartir ensemble au marché pour remplir notre grand panier de toute l'actualité de ce qui se mange.
45:04 Alors, parlons vrai, le monde de l'agroalimentaire n'est pas un monde de bisounours, oh que non !
45:10 Vous le savez bien, mais je serai avec vous chaque semaine pour vous y guider un peu
45:14 avec les meilleurs spécialistes du secteur, comme ce matin.
45:17 Et si vous êtes au marché au moment où l'émission a lieu, eh bien, pas de souci,
45:21 vous retrouverez évidemment les podcasts sur sudradio.fr.
45:24 Je vous laisse avec les infos de 11h.
45:26 Après, vous retrouvez comme d'habitude Alexandre Devecchio en toute vérité.
45:30 Pour lui aussi, c'est la rentrée. Je vous souhaite un beau dimanche sur Sud Radio.
45:36 Sud Radio, Fergnaud fait le marché.
45:39 Avec Métro, partenaire des restaurateurs et commerçants indépendants.
45:42 - Merci. - Merci.
45:43 [SILENCE]

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