• l’année dernière
Avec Alice Cordier, porte-parole du collectif Nemesis.

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##CA_BALANCE-2023-09-04##

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News
Transcription
00:00 Vous les femmes et vous les femmes et notre écharpe...
00:04 Là on n'est plus du tout dans cette période, chère Julio, non non, on n'est plus du tout dans cette période.
00:09 Là, quand un collectif féministe met des banderoles quelque part, et surtout quand sa porte-parole Alice Cordier
00:18 interpelle Gérald Darmanin...
00:21 D'ailleurs écoutez, ça s'est passé ce week-end à la Braderie-Ly, où le ministre de l'Intérieur effectuait un passage. Écoutez.
00:29 [Brouhaha]
00:52 Alice Cordier, bonjour.
00:55 Bonjour M. Bercoff.
00:57 Bonjour Alice Cordier. Alors dites-moi quand même, enfin franchement, franchement, c'est un peu incongru,
01:03 vous interpellez à Mise l'Intérieur en train de se balader dans la merveilleuse Braderie, la grande Braderie de Lille,
01:09 et puis vous lui dites "Voilà, je suis Alice Cordier du collectif Nemesis".
01:14 Mais vous savez, il a entendu parler de vous. Vous croyez vraiment qu'il allait vous répondre ?
01:18 Ah bah écoutez, moi je suis une française communaute, donc je me demandais,
01:23 en voyant notre ministre de l'Intérieur passer par là, s'il pouvait me répondre,
01:27 puisqu'en tant que française et en tant que porte-parole aussi d'un certain nombre de femmes,
01:31 on sait que pendant tout l'été, on a eu des viols et des agressions sexuelles à répétition,
01:36 très souvent, très fréquemment, par des personnes issues de l'immigration, qui étaient sous occultière.
01:41 C'est des cas fréquents qu'on retrouve et qu'on en a vu d'ailleurs en illustration cet été.
01:44 Donc moi je me suis permise, devant l'urgence de cette situation, et en me disant que j'imagine que notre Mise à l'Intérieur
01:49 met cette situation en premier plan, la situation des violences faites aux femmes,
01:52 je me suis permise de l'interpeller, sachant qu'il est là pour faire un petit peu campagne aussi, je pense.
01:57 Et puis il est là aussi pour parler au français. Il était très content d'ailleurs jusque là
02:00 de répondre aux questions des autres français qu'il interpellait.
02:03 Donc je me suis dit que j'avais toutes mes chances.
02:05 Oui, on a vu la suite, effectivement, "Circuler et rien avoir".
02:09 Mais dites-moi, alors, il y a eu effectivement les deux banderoles,
02:13 alors, deux banderoles, l'une sur la façade de l'hôtel Carlton de Lille,
02:17 l'hôtel très connu pour un certain nombre d'exploits que nous ne citerons pas ici.
02:21 Et vous avez mis une lecture salafiste dans les lycées de votre ville.
02:26 Vous sentez-vous en sécurité à la bras-de-lille ?
02:29 Mais pourquoi, vraiment, Alice Courtier, pourquoi lier toujours ?
02:34 Est-ce que la sécurité, ça vient vraiment des lectures salafistes ?
02:38 Est-ce que les prédations et les viols viennent directement des lectures salafistes ?
02:42 Parce qu'on vous reproche ça, quelquefois, en disant "oui, mais vous avez toujours le même adversaire".
02:51 Est-ce que c'est vraiment la causalité totale au point où vous le dites ?
02:56 Non, alors, au sein de notre association, on va dénoncer toutes les violences
03:00 qu'elles soient faites par des hommes issus de l'immigration, mais aussi par des natifs, des locaux.
03:04 La seule différence, si vous voulez, entre un homme issu de l'immigration ou un local,
03:08 c'est que le local, on ne peut pas le renvoyer chez lui, première chose.
03:11 La deuxième chose qu'on remarque de façon très fréquente, c'est qu'il y a quand même,
03:15 très souvent dans les personnes qui sont arrêtées, une culture qui va justifier leur geste,
03:23 qui va justifier aussi le fait qu'ils ne vont pas du tout considérer les femmes occidentales
03:27 comme notre culture le permet, à savoir avec un respect des corps, avec un respect de notre liberté.
03:33 Et donc, ça pousse à des gestes, ça pousse à des comportements déviants
03:37 qui sont parfois même validés par leur religion.
03:40 Donc nous, quand on dénonce le salafisme, on dénonce la vision de la femme propagée par le salafisme
03:47 et qui nous arrive parfois dans le fait.
03:49 – Et sachant Alice Cordier que, vous êtes d'accord, j'espère avec ça,
03:53 c'est que la grande majorité n'est pas salafiste et la majorité n'attaque pas systématiquement
03:59 sinon on serait déjà à des statistiques beaucoup plus, hélas, beaucoup plus fortes que cela.
04:03 Je veux dire, vous ne généralisez pas, j'espère.
04:06 – On ne généralise pas, maintenant nous on fait des constats neutres
04:10 et nous, tous les idées que nous on récupère de cet été
04:15 et qu'on récupère depuis maintenant 4 ans d'existence,
04:18 ils sont implacables à ce qui se passe dans la rue,
04:20 c'est quotidiennement le fait de personnes issues de l'immigration
04:23 et qui sont liées à une autre culture et donc à une autre religion
04:26 que la nôtre qui véhicule des valeurs qui sont, je pense, contraires à notre vision de la femme.
04:30 – Oui, allez-y, je vous en prie.
04:33 – On n'est pas dans la généralisation, nous on est dans le constat pur et simple.
04:37 Après si demain les statistiques sont mises en place un peu plus précis,
04:40 peut-être qu'on aura une meilleure vue sur ce qui se passe vraiment.
04:43 – Alors, oui, les statistiques ethniques comme chacun sait sont interdites en France,
04:48 mais revenons alors à ça qui a aussi étonné beaucoup de monde, enfin moi,
04:54 c'est que vous faites des banderoles, puis deux banderoles,
04:57 et puis vous êtes mis en garde à vue.
05:00 Alors, garde à vue pour deux banderoles et pour avoir interpellé un ministre,
05:04 ça paraît bizarre, qu'est-ce qui s'est vraiment passé ?
05:07 Pourquoi on vous a mis en garde à vue en fait ?
05:11 – Alors nous on a été interpellé à la suite de la banderole du Carleton,
05:14 il s'avère qu'il y a une femme notamment interpellée
05:17 qui n'était pas du tout liée à cette histoire, mais c'est un autre problème.
05:20 Et nous on a été interpellé, donc en sortant du Carleton,
05:23 par la police qui nous a littéralement sauté dessus,
05:26 et il s'avère qu'en fait le commissaire de police aurait reçu des ordres là-dessus,
05:31 ou aurait pris en main la chose, suite à la première banderole
05:34 qu'il y avait eue dans la matinée, et suite aussi à la...
05:37 – Là où vous disiez "l'île devient Saint-Denis", la première banderole, c'était ça ?
05:42 – Eh bien, c'était ça concernait la Seine-Saint-Denis, mais c'était pas de mon fait.
05:47 Et il y a aussi le fait que j'interpelle Gérald Dermenin,
05:50 ça a mis beaucoup de gens en colère, notamment Martin Aubry visiblement,
05:53 et donc il y aurait eu des ordres de me faire taire finalement,
05:58 et de me calmer le plus rapidement possible.
06:01 – Comment s'est passée la garde à vue à l'Escordier ?
06:03 Qu'est-ce qui s'est passé concrètement ?
06:05 – C'était assez sordide, puisqu'on a été mis dans des cellules avec...
06:09 – Vous étiez plusieurs ?
06:11 – On était trois jeunes femmes interpellées, je rappelle quand même pour une bâche,
06:16 c'est juste pour une bâche qu'on a été interpellées,
06:18 et sans violence de notre part, toutes nos actions, je le rappelle, sont pacifistes.
06:21 Donc on a été mis au même niveau finalement que des multiracistidivistes
06:24 qui étaient dans les cellules à côté de nous,
06:27 il y avait même un homme qui avait frappé sa femme,
06:29 qui était totalement aviné, qui a hurlé extrénu,
06:31 enfin je veux dire, on s'est vraiment retrouvés là,
06:33 puisqu'on y a passé 18 heures en tout.
06:35 – Vous avez passé 18 heures en garde à vue ?
06:37 – 18 heures de garde à vue à partir de 18h30 le samedi,
06:41 jusqu'à 11h le dimanche matin.
06:43 – Ouais, et on voulait vous voir, ça s'est passé...
06:47 Est-ce que les cellules sont assez sordides, l'état des lieux, c'est comment ?
06:52 – C'est sordide parce que les sanitaires sont dans un état déplorable,
06:56 enfin je vais vous passer les détails,
06:58 parce que j'ai vu des choses que je ne voulais pas voir,
07:01 et de toute façon, les conditions, ne serait-ce que la nourriture,
07:05 enfin je veux dire, là on a été mises au parfum.
07:08 – Ouais, c'est le cas de le dire.
07:10 – Voilà, ce que j'ai remarqué, c'est qu'on a eu une première audition,
07:13 on nous a expliqué que ça allait aller très vite,
07:15 que de toute façon, ce n'était pas très grave,
07:17 que si on reconnaissait l'effet, de toute façon, il n'y aurait pas de problème.
07:23 Moi, de toute façon, j'apparais, surtout sur les réseaux sociaux,
07:26 on m'a vu à part en train de dérouler cette banderole,
07:28 donc pour qu'elle ténie l'effet, j'aurais eu l'envie,
07:31 ça aurait été compliqué, mais en fait, ils nous ont quand même gardés toute la nuit,
07:34 et le lendemain, avec une nuit un petit peu difficile,
07:37 on a très peu dormi, on nous a ré-auditionnés au petit matin
07:40 pour savoir un petit peu plus de choses,
07:42 parce qu'apparemment, on n'aurait pas donné assez d'informations
07:44 sur les premières auditions.
07:46 Moi, j'ai remarqué ça, je me suis quand même dit,
07:48 c'est quand même d'avoir des informations,
07:50 d'autant plus que nous ont demandé beaucoup d'informations
07:52 sur notre association, pas vraiment en tant que telle
07:55 sur ce qui nous était reproché.
07:57 - Donc, ils ne vous ont pas dit pourquoi ils vous mettaient un garde à vue ?
08:00 C'était quoi le motif officiel de la garde à vue ?
08:03 - Le motif officiel, il y en avait deux.
08:06 La première, c'est incitation à la haine,
08:08 alors que je vous le rappelle, la banderole que j'ai déployée
08:10 avait écrit "on dénonçait le salafisme",
08:12 donc c'est un combat que la France mène contre le salafisme,
08:15 donc je ne vois pas pourquoi je n'aurais pas le droit à moi de le mener.
08:17 C'était la première chose, c'est-à-dire que tous nos slogans sont faits
08:19 à l'aide d'avocats qui vérifient la légalité de ce que nous disons.
08:22 - Je comprends, d'accord.
08:24 Donc ça, c'était le premier motif, oui.
08:26 Et le second ?
08:28 - Le deuxième motif, ça a été mise en danger de la vie d'autrui,
08:31 parce qu'on aurait accroché une banderole à une fenêtre.
08:34 Je rappelle quand même que Lille, aujourd'hui, en termes d'insécurité,
08:36 a explosé et égalise la ville de Saint-Denis.
08:39 Il me semble que Lille est la première en termes de violences conjugales,
08:42 que les vols dans la rue ont explosé,
08:44 que les agressions gratuites ont explosé.
08:46 Je crois que c'est une augmentation de 33%, mais ça a vérifié.
08:49 Lille, dans le dernier classement, n'a vraiment pas le beau rôle.
08:53 Donc en termes de mise en danger de la vie d'autrui,
08:55 je ne pensais pas que c'était nous qui étions vraiment les premiers.
08:58 - Et puis dérouler une banderole mettant en danger la vie d'autrui,
09:00 oui, à moins qu'elle soit bardée de plomb et cachant des kalachnikovs,
09:03 oui, ça paraît un peu bizarre, mais enfin...
09:06 - Tout à fait, et puis de toute façon, nous, on est des habitués,
09:09 je veux dire, des actions de terrain,
09:11 donc on sait prendre les précautions, et puis une banderole comme ça
09:13 n'allait pas tomber, on comptait l'enlever,
09:15 et enfin voilà, je pense qu'il y a eu une petite exagération.
09:18 Donc on se rend bien compte que cette garde à vue ne marche pas,
09:21 ne tient pas, et on se demande même, je ne vous le cache pas,
09:24 s'il n'y a pas un motif politique derrière.
09:26 Est-ce que le fait que j'ai interpellé Darmanin le matin n'a pas joué là ?
09:29 C'est une vraie question, je suppose.
09:31 - Et vous allez donner suite ? Vous allez vous porter plainte,
09:34 vous ne vous inquiétez pas du tout ?
09:36 Est-ce que vous allez donner suite à ce qui s'est passé ?
09:41 - C'est une question qu'on se pose.
09:43 D'abord, on se demande s'il y a une enquête qui va découler
09:45 de cette garde à vue, puisqu'en fait, nous, on est ressortis
09:47 sans savoir vraiment à quelle sauce on allait être mangés, finalement.
09:51 Donc il se peut que demain, je reçoive une demande
09:53 pour encore des auditions, pour qu'il enquête en cours,
09:56 qu'il y ait un jugement.
09:58 - Mais on n'a pas porté plainte contre vous, là, dans cette affaire ?
10:03 - Le Carlton a porté plainte contre nous,
10:05 mais je ne sais pas sur quel motif.
10:07 Et de toute façon, le membre du personnel du Carlton,
10:09 ayant été un peu violent avec nous, je ne suis vraiment pas inquiète
10:14 sur les résultats de tout cela.
10:15 Comme je vous dis, nos élections sont faites et vraiment organisées
10:19 pour ne pas avoir de problèmes et pour ne pas gêner les gens.
10:21 On est là pour interpeller, on est là pour suppliquer le débat,
10:24 pour que les Lillois, dans l'occurrence, se rendent compte
10:27 de ce qui peut se passer dans leur ville.
10:28 Nous ne sommes absolument pas là pour être violentes
10:30 ou pour embêter qui que ce soit.
10:31 - Mais écoutez, en tout cas, Nemesis, je sais que vous n'allez pas vous arrêter là.
10:34 - Non.
10:35 - Ça c'est clair.
10:36 Et on continuera à vous recevoir et à parler avec vous.
10:40 A très bientôt.
10:41 - Merci.
10:42 - Merci.
10:43 - Merci beaucoup Alice Courdy.
10:44 Je rappelle que vous êtes porte-parole du collectif Nemesis.
10:46 Restez bien avec nous sur Sud Radio, puisque dans un instant...

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