Avec Faustine Bollaert, journaliste et animatrice
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
---
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##SUD_RADIO_MEDIA-2023-09-05##
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
---
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##SUD_RADIO_MEDIA-2023-09-05##
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Le 10h30 Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
00:04 Bonjour Gilles, bonjour Valérie, bonjour à toutes et à tous et bonjour Faustine Bollard.
00:08 Bonjour Valérie, bonjour Gilles.
00:10 C'est l'événement, je peux vous dire qu'il y a de l'effervescence dans les studios de Sud Radio.
00:13 Ah bon vous recevez Faustine Bollard ? Ah oui, vraiment, vous allez voir plein de gens qui veulent faire des séries.
00:20 Et puis même hier Gilles a totalement gaffé.
00:23 Non je n'ai pas gaffé.
00:25 Pourquoi ?
00:26 Parce qu'il a dit qu'on avait Patrick Montel et donc il lui a dit "bah oui on devait avoir Faustine Bollard"
00:32 mais c'était la rentrée donc elle n'a pas pu venir.
00:34 Ah bah sympa, il a dû apprécier.
00:36 Donc on a ramé pour attraper le truc mais non, c'était prévu il y a longtemps.
00:41 Oui je suis confuse, en effet la rentrée des classes, j'habite loin, je ne pouvais pas.
00:45 C'était comment cette rentrée ?
00:47 Cette rentrée s'est merveilleusement bien passée, je me suis aperçue que...
00:50 Vous avez dit que vous étiez nostalgique.
00:52 En fait ma fille rentre en CM2, donc je me suis aperçue que les petits câlins du matin, ça commence à être limite.
00:59 Mon fils en CO2 ça va, mais ma petite a un peu dit "je retrouve mes copains, salut, à plus tard".
01:03 Alors Valérie hier m'a reproché en disant "mais pourquoi vous dites les mères..."
01:08 Oui parce qu'il y a aussi...
01:09 On ne devrait pas avoir de femmes aujourd'hui parce qu'elles accompagnaient les enfants.
01:11 Oui on devait...
01:12 Mon père, j'allais dire, mon mari était avec moi, les papas accompagnaient aussi.
01:16 Le premier jour on essaie d'être tous réunis et il était un peu ému aussi quand même.
01:20 Et vous, vous êtes nostalgique de vos rentrées ?
01:22 Ah pas du tout, je suis nostalgique de leur petite enfance.
01:25 J'avoue que quand on voit le Cartab grandir...
01:28 Avant ils avaient un Cartab, cette année ils ont un sac à dos.
01:31 Je me suis dit "ça y est, demain c'est le collège, ils prennent une voiture, ils habitent sans moi".
01:34 Voilà, parce que c'est la femme.
01:36 Et pour elle, c'est pas compliqué d'être à la fille de Faustine Bollard dans l'école ?
01:40 Les camarades vous reconnaissent ?
01:42 Non, oui mais gentiment.
01:44 En plus j'ai une école où ils ne sont pas très nombreux, tout ça est très doupieux.
01:49 Ils me voient à l'école depuis petit donc ils n'en ont rien à faire, je suis juste la mère de Abie et Peter.
01:54 Bon, on va pas rentrer à Abie et Peter.
01:56 On va parler de votre actualité dans un instant.
01:58 Nombreuse !
02:00 Nombreuse, Prodige Pop, samedi 16 et 23 septembre, donc c'est plutôt dans 15 jours.
02:07 Ça commence aujourd'hui, évidemment, tous les jours, on est fidèle au rendez-vous.
02:12 Ça a commencé la semaine dernière, du lundi au vendredi, vous êtes là.
02:16 Et vous êtes toujours aussi pertinente et percutante avec vos habitudes.
02:22 Merci, c'est gentil d'être là.
02:24 Avec une vraie originalité, mais on va en reparler dans un instant.
02:26 Et on va passer tout de suite au Zapping.
02:29 Sud Radio Média, l'instant Zapping.
02:33 Alors on l'a effleuré ensemble Valérie, hier c'était la rentrée sur les chaînes de télé,
02:37 mais aussi dans les JT, Pleurs et Embrassades,
02:40 se sont succédés dans les cours d'école.
02:42 Écoutez le Trésor de France 2.
02:44 L'entrée dans la cour des grands.
02:46 Un jour particulier pour ces élèves de cours préparatoire, contents de se retrouver.
02:50 On va apprendre à lire, et après à écrire aussi.
02:58 C'est trop bien.
03:00 On est 6 ou 5 copains, mais sinon on s'adore.
03:04 A l'école Marcel Pagnol, ils sont 80, répartis dans 3 classés.
03:08 On appelle Sarah.
03:10 A la paix, chacun rejoint son enseignant.
03:12 Un rituel pour mettre un peu de fête, et il faut bien ça.
03:16 Car immanquablement les larmes arrivent.
03:18 T'as peur Isaac ?
03:20 Maman reste avec toi d'abord, un petit peu au début,
03:22 et après tout vous serez comme un grand.
03:24 Là ils pleurent plus ?
03:26 Non ils pleurent plus, j'en regrette presque.
03:28 Non parce que c'était un déchirement,
03:30 mais c'est vrai que ça me permettait de leur voler encore quelques baisers.
03:32 Ils ont des nouveaux habits ?
03:34 Ils ont attaché le coiffeur ?
03:36 Non le nouveau sac à dos, la nouvelle trousse,
03:38 et puis moi j'ai une petite fan d'Harry Potter,
03:40 donc il fallait la clé USB Harry Potter,
03:42 la boîte à goûter Harry Potter,
03:44 tous les badges Harry Potter,
03:46 donc voilà, moi je mange un peu du Harry Potter.
03:48 Et du Top Gun, vous voyez on est ça cette année.
03:50 Mon fils est très Top Gun cette année,
03:52 alors allez trouver un sac à dos Top Gun, je vous souhaite bonne chance.
03:54 C'est pas une évidence,
03:56 autant Pokémon on a une chance,
03:58 mais Top Gun...
04:00 Pas de patrouille ça aurait été plus simple.
04:02 Ça y est on a passé l'âge, ça y est, ils s'en fichent maintenant.
04:04 Et Maxime Chatham,
04:06 il a voulu un cartable,
04:08 une nouvelle chaussure et tout.
04:10 Non mais j'ai senti qu'il était,
04:12 il est toujours très très impliqué dans la vie de ses enfants,
04:14 et évidemment dans la rentrée scolaire.
04:16 Alors lui aussi il était content de rentrer,
04:18 c'est Bruce Toussaint sur BFM,
04:20 alors il a son nouveau cartable,
04:22 et puis il est émerveillé, vous allez voir, de son nouveau studio,
04:24 c'est un peu pris pour Stéphane Plaza,
04:26 il avait une Isabelle Nanty
04:28 qui était présente aussi, qui était beaucoup amusée
04:30 par les propos
04:32 de Bruce Toussaint, c'était sur BFM
04:34 hier matin.
04:36 Un nouveau plateau ce matin,
04:38 très beau volume, comme on dit
04:40 dans les annonces,
04:42 belle hauteur sous plafond,
04:44 hauteur sous plafond soulignée par Isabelle Nanty
04:46 qui est ce matin avec nous pour nous parler des restos du cœur,
04:48 prestations de qualité, une vue imprenable,
04:50 une vue imprenable, très belle lumière,
04:52 très belle lumière, on est bon pour l'agence,
04:54 c'est mon émission préférée,
04:56 il est traversant aussi,
04:58 ça compte beaucoup, et de plein pied,
05:00 et ça aussi c'est quand même...
05:02 À nos âges c'est bien.
05:04 (rires)
05:06 C'est drôle, hein ? - Oui c'est drôle, de plein pied,
05:08 traversant. - Et d'après vous, pourquoi j'ai mis cet extrait ?
05:10 - Bah dites-moi...
05:12 - Parce que vous, vous avez un nouveau décor,
05:14 et ça a créé...
05:16 une polémique sur Twitter.
05:18 - Rose ou bleu ?
05:20 - Oui mais c'est vrai, après c'était une image arrêtée,
05:22 mais les gens n'aiment pas trop qu'on bouscule
05:24 leurs habitudes, et c'est vrai que cette émission
05:26 est vraiment un repère, on prend le café avec nous depuis 7 ans,
05:28 donc leur dire qu'on va bousculer des choses,
05:30 mais maintenant ça y est, ils sont rassurés, parce qu'il y a toujours du rose sur le plateau,
05:32 il y a du rose mais un peu plus fuchéa,
05:34 et il y a un espèce de bleu comme ça,
05:36 très brillant, mais c'est vrai que sur la photo,
05:38 au début ils se sont dit "oh là là, on va bouger mes habitudes,
05:40 maintenant ça va". - Vous vous êtes surpris
05:42 d'une polémique sur le décor ?
05:44 - Bah c'est marrant oui, j'ai été étonnée qu'on ait
05:46 surtout un rapport aussi...
05:48 - Affectif ? - Ouais, affectif,
05:50 avec notre décor, ça m'a vraiment surprise,
05:52 donc je me suis dit "voilà, faut rassurer",
05:54 et puis 7 ans, c'est vraiment le couple,
05:56 c'est-à-dire qu'il faut se renouveler,
05:58 sans changer les choses, on garde les bases,
06:00 mais on rajoute des petites touches de modernité.
06:02 - Il y a eu des études qui ont été faites sur le décor ?
06:04 - Non, pas du tout, c'est votre goût,
06:06 vous aviez envie d'avoir le goût de la maison ?
06:08 - Oui, de l'émission, de tout le monde,
06:10 qui a donné un petit...
06:12 Enfin voilà, on a co-construit ça,
06:14 mais non, on s'est dit que c'était très beau en fait,
06:16 et que ça rendait très bien l'image,
06:18 et que ça valait bien au teint, je vous remercie.
06:20 - Le mot de cette rentrée,
06:22 "Ah bah ya",
06:24 il y en avait partout hier,
06:26 sur BFM, la sociologue spécialiste
06:28 de l'islam politique,
06:30 Amélie Schely, a expliqué,
06:32 elle, comment un nombre d'influenceurs
06:34 importants sur TikTok
06:36 sont le relais d'idéologies islamistes,
06:38 sans parfois même le savoir.
06:40 - Une explosion des
06:42 visions relatives à la
06:44 "modest fashion". - La "modest fashion",
06:46 c'est les vêtements pudiques ?
06:48 - Oui, sauf que c'est assez contre-intuitif,
06:50 étant donné que sur ces vidéos, vous avez
06:52 généralement des jeunes filles entre
06:54 13 et 16 ans, qui sont ultra maquillées,
06:56 avec fonds sonores de rap ultra-vulgaire,
06:58 et qui viennent faire la promotion
07:00 d'un vêtement qui est censé, justement,
07:02 apporter de la pudeur.
07:04 Donc sur TikTok, ce qui est intéressant aussi,
07:06 c'est qu'un nombre écrasant
07:08 d'influenceurs sont des relais
07:10 sans le savoir, d'idéologies
07:12 dont parfois même ils ignorent les contours,
07:14 mais qui, elles,
07:16 sont véritablement dans l'offense
07:18 à la question de la laïcité.
07:20 - C'est un sujet que vous pourriez aborder,
07:22 est-ce que vous acceptez des femmes voilées ?
07:24 - Oui, bien sûr, la question ne se pose pas.
07:26 On essaie d'éviter les signes religieux ostentatoires,
07:28 les croix éventuellement,
07:30 mais encore, même maintenant,
07:32 non, beaucoup moins.
07:34 Je trouve juste que ce débat prend
07:36 beaucoup de place, à cette rentrée.
07:38 J'ai l'impression qu'on en parle beaucoup.
07:40 Je comprends tout ce qui se joue derrière,
07:42 et toute la discussion autour de la laïcité,
07:44 qui est fondamentale, néanmoins,
07:46 je trouve que ça prend beaucoup de place.
07:48 - Et le voile, ce n'est pas un signe religieux pour vous ?
07:50 - Si, c'est un signe religieux,
07:52 mais je suis en train de vous dire que,
07:54 est-ce qu'on a déjà reçu des femmes voilées ?
07:56 Oui, à une époque, je sais que le sujet de la croix
07:58 a été posé, c'est pour ça que je suis revenue sur mes propos,
08:00 et aujourd'hui, en fait, non.
08:02 On a reçu des sœurs, là, demain, dans l'émission,
08:04 qui avaient des croix et des signes religieux,
08:06 donc non, en fait, finalement, la question se pose pas,
08:08 en tout cas sur le service public.
08:10 - Dominique Besner a arrêté dans Télématin,
08:12 avec Marie Portolano,
08:14 il a donné des nouvelles de 10%,
08:16 vous savez que 10% devraient arriver au cinéma.
08:18 Le projet avance.
08:20 - Ah, c'est bien.
08:22 - Ça y est, le scénario est prêt.
08:24 - Ah, c'est pas un rôle pour nous ?
08:26 - Bah, il a tourné, lui.
08:28 - J'ai fait un rôle, oui.
08:30 - Oui, mais t'as tourné.
08:32 - On me dit que c'était un massacre.
08:34 - Non, non, mais donc,
08:36 on va tourner au printemps.
08:38 - Dans un an ?
08:40 - Oui, on va tourner au printemps.
08:42 Alors, le problème, maintenant,
08:44 c'est qu'ils sont tous pris, grâce à 10%,
08:46 ils sont dans le monde entier,
08:48 pas seulement de Camille Cotin,
08:50 mais ils travaillent tous.
08:52 - Vous avez vu Marie Portolano,
08:54 comment elle se place déjà pour la faire du cinéma ?
08:56 À peine arrivée, elle veut déjà partir.
08:58 On la connaît, la Marie Portolano.
09:00 Est-ce que ça vous tente,
09:02 le cinéma ?
09:04 On vous a vu récemment sur TF1, dans Un gars, une fille.
09:06 - Non, on n'attend pas du tout.
09:08 - Est-ce que tu es comédienne ? Non ?
09:10 - Si je devais faire un petit guest,
09:12 comme ça, ça m'amuse.
09:14 Le théâtre m'amuse, parce qu'il y a cette immédiateté.
09:16 En revanche, j'ai trouvé le rythme,
09:18 le rythme d'une fiction, c'est-à-dire
09:20 attendre pendant 8 heures, il faut être bonne pendant 10 secondes.
09:22 Et puis, tous les placements,
09:24 tous les trucs. J'avoue que je suis une femme
09:26 impatiente et je me suis dit que ce n'était pas pour moi.
09:28 - Et ça s'est bien passé, Un gars, une fille ?
09:30 - En fait, c'était très amusant, parce que c'était une journée
09:32 de tournage, avec mon mari, donc on s'est dit
09:34 que c'était rare qu'on ait un projet professionnel
09:36 commun. D'ailleurs, je pense que c'est aussi pour ça qu'on l'a accepté.
09:38 Donc, en fait, on s'est surtout beaucoup
09:40 amusé. Mais j'ai trouvé que c'était long,
09:42 par rapport à la télévision.
09:44 C'est long, quoi, mais c'était très amusant.
09:46 - Et vous nous avez dit hors antenne que la scène vous ressemblait un peu,
09:48 puisque ni lui, ni vous ne cuisinaient vraiment.
09:50 - En fait, on est très nuls en cuisine, et l'un et l'autre.
09:52 Il n'y a personne pour rattraper l'autre.
09:54 Et donc, du coup, quand on nous a proposé,
09:56 quand Florence Boudot, la productrice de l'émission,
09:58 nous a proposé cette scène, on s'est dit que ça
10:00 correspondait parfaitement à ce qu'on était.
10:02 Et d'ailleurs, je pense que, voilà,
10:04 il suffit de mettre une caméra dans notre cuisine
10:06 et on fait très vite des scènes directs à une fille.
10:08 - Vous faites pareil. - Exactement.
10:10 - Et pour finir, hier, dans "C'est à vous", il y avait la chanteuse
10:12 Oshie Valéry, qui a expliqué comment
10:14 ses harceleurs n'ont pas été condamnés.
10:16 Vous savez qu'elle a été très
10:18 harcelée sur Twitter.
10:20 Sur les cinq qui étaient accusés, un seul
10:22 a été condamné.
10:24 Elle était très en colère à ce sujet.
10:26 Elle a chanté également en live son dernier
10:28 tube, où elle parle de sa vie.
10:30 Sa vie, c'est un mauvais rêve.
10:32 - J'ai changé de style, je viens d'avoir 7 ans.
10:34 Je suis le garçon en fille, pourquoi personne
10:36 ne me comprend ? Et dès que ce soir est créé,
10:38 je me fais insulter. Oh non !
10:40 J'ai dû faire un mauvais rêve.
10:42 Je continue de grandir, aujourd'hui
10:44 j'ai 9 ans. Qu'est-ce qu'on va m'offrir ?
10:46 Y aura combien de gens ? Mais le soir
10:48 de ma fête, en fait, y avait pas de fête.
10:50 Oh non ! J'ai dû faire
10:52 un mauvais rêve. Ça y est, je suis en sixième.
10:54 J'ai enfin 11 ans. Je rentre pas dans
10:56 leur système, j'apprends trop facilement.
10:58 - Ta chanson, elle forme une barre. - Ouais, ouais.
11:00 - T'avais entendu, vous recevez de temps en temps
11:02 des artistes ? - Oshie est venue.
11:04 - Ah oui, on reçoit régulièrement des artistes.
11:06 - Et Oshie, d'ailleurs, était venue à nous et Confiance
11:08 et elle était extrêmement éprouvée
11:10 par cette histoire, donc je suis peinée pour elle
11:12 que cette issue soit part en ce soir.
11:14 - 5 ans de lutte, hein.
11:16 - C'est incroyable. - 5 ans d'être
11:18 dans les tribunaux et un seul
11:20 condamné. - Je me souviens qu'elle avait utilisé une expression
11:22 d'attentat virtuel qu'elle recevait comme ça
11:24 des dizaines de commandos
11:26 de gens qui l'attaquaient et ça m'avait bouleversée
11:28 parce qu'on sent qu'elle est extrêmement éprouvée et que maintenant
11:30 sa vie passe par le prisme
11:32 de cette affaire. - Complètement, de
11:34 cette affaire et puis de cette attaque et des réseaux.
11:36 - Absolument, elle est très touchante. - On se retrouve
11:38 dans un instant avec Faustine Bollard
11:40 pour parler de son actualité. Évidemment,
11:42 ça commence aujourd'hui, mais prodige
11:44 pop, c'est à suivre sur Sud Radio.
11:46 - Sud Radio,
11:48 le 10h midi média, l'invité
11:50 du jour. - L'invité du jour, c'est
11:52 Faustine Bollard et on est ravis de la recevoir
11:54 ce matin sur Sud Radio.
11:56 On vous retrouve évidemment tous les jours du lundi au
11:58 vendredi à 13h50 dans ce
12:00 nouveau décor très perturbant.
12:02 - Ça commence
12:04 aujourd'hui, 13h50,
12:06 samedi 16 et 23,
12:08 et samedi 23 septembre,
12:10 ce sera prodige pop, donc on va en parler
12:12 dans un instant. Il y aura un magazine
12:14 de consommation, ça vaut le coup, ça va être quoi
12:16 et quand ? - Ça va être
12:18 au premier trimestre, je pense, mais plutôt
12:20 à l'automne. C'est vraiment une émission
12:22 positive, lifestyle,
12:24 d'art de vivre où je serai entourée
12:26 de personnalités
12:28 très hautes en couleurs.
12:30 On a envie de connaître un petit peu
12:32 qui ils sont pour que chacun puisse se reconnaître.
12:34 On les a appelés les "consommacteurs"
12:36 et l'idée c'est que j'écoute les Français la semaine,
12:38 le week-end je vais les aider à organiser leurs vacances,
12:40 à préparer
12:42 Noël avec des tas
12:44 de tips extrêmement
12:46 concrets, très pratiques
12:48 pour s'habituer aux nouvelles modes de consommation.
12:50 - Quelle différence avec la quotidienne qui était
12:52 sur France 5 ?
12:54 - Je pense qu'on est
12:56 moins dans une émission d'experts
12:58 que d'une émission de témoins.
13:00 - D'humeurs.
13:02 - Voilà, exactement. Je pense qu'il y aura plus d'humeurs et c'est surtout
13:04 il y aura moins de sachants sur le plateau
13:06 mais plus des personnes qui auront testé
13:08 tout ce dont on va parler.
13:10 Il y aura aussi beaucoup d'anonymes qui seront à l'origine
13:12 d'initiatives de par leur histoire
13:14 qu'on voudrait aussi partager parce que j'ai envie qu'il y ait aussi un peu de témoignages.
13:16 - Un des chroniqueurs ?
13:18 - Bien sûr que non ! - Vous ne pouvez pas nous dire ?
13:20 - Oh, Jean-Philippe Doux ! - Ah, je l'adore !
13:22 Tu viens d'M6. - Voilà, exactement.
13:24 C'est vrai que je suis quelqu'un d'extrêmement
13:26 fidèle et
13:28 je trouve qu'il a un talent fou et qu'il avait
13:30 parfaitement sa place dans les émissions.
13:32 - Il y a un auditeur qui rappelle
13:34 vos débuts avec Patrick Sébastien.
13:36 - Oh là là, il y a 1000 ans ! - C'est lui qui vous a fait débuter ?
13:38 - Non, c'était
13:40 Michel Drucker. - C'est Michel Drucker, sur le canapé.
13:42 - Voilà, sur le canapé rouge.
13:44 Non, alors débuter,
13:46 vous savez, ça fait plus de
13:48 20 ans maintenant que je fais de la télé, 22 ou 23 ans
13:50 donc ça avait commencé bien avant Michel Drucker
13:52 mais là où j'ai commencé à faire plutôt de la télévision
13:54 pour le grand public, c'était avec Michel
13:56 2008, 2009. - Et puis à la radio, moi je n'oublierai
13:58 jamais ce moment de ce petit papier
14:00 sur Dorothée, où vous avez
14:02 fini... - C'était chez Michel, mais c'est vrai que...
14:04 - Ah, c'était chez Michel Drucker, où vous avez fini en pleurs
14:06 face à Dorothée et ce
14:08 moment-là, il restait dans l'esprit
14:10 des gens, c'était incroyable. - Bah, il faut dire que ça faisait à peu près
14:12 je sais pas, ça faisait des dix ans,
14:14 vingt ans qu'on n'avait pas de nouvelles d'elle, donc il y avait quelque chose
14:16 de très émouvant. Aujourd'hui, on l'a un peu plus revu
14:18 puis c'est une femme qui a été malade, donc
14:20 il y avait beaucoup d'affects, et puis elle est liée à notre petite enfance
14:22 et on sait à quel point, dès qu'il y a
14:24 un côté Madeleine de Proust, et c'est vrai que j'avais
14:26 laissé sortir mes émotions, et je pense que
14:28 c'est ça que les gens aiment bien aussi,
14:30 c'est quand on n'a pas de filtre télé,
14:32 moi quand je suis énervée, ça se voit, quand je suis triste
14:34 ça se voit, et je pense qu'il y a une certaine authenticité
14:36 et ça avait touché à l'époque. - Et vous avez gardé des
14:38 contacts avec Patrick Sébastien et Michel Drucker ?
14:40 - Oui, Michel Drucker beaucoup,
14:42 mais je l'aime infiniment, donc c'est quelqu'un
14:44 qui est dans mon cœur, vraiment
14:46 voilà, c'est un peu
14:48 mon père en télé, j'allais dire,
14:50 et il m'a donné des conseils. - Mais il y a des liens qui restent.
14:52 - Oui, bien sûr, mais vous savez
14:54 aujourd'hui... - Parce que parfois on perd de vue les gens,
14:56 on avance dans le métier... - Non, non, non,
14:58 j'ai besoin de garder un lien
15:00 et je vais vous dire, je n'arriverai pas à prendre une
15:02 grosse décision professionnelle sans lui passer un coup de fil.
15:04 - Ah c'est vrai ? - Mais non ! - Ah si, ouais,
15:06 un vrai gros, je ne vais pas l'appeler parce qu'on propose
15:08 une émission, mais je me souviens quand
15:10 je suis passée d'M6 à France 2, je l'avais appelée,
15:12 son regard est extrêmement juste
15:14 et toujours,
15:16 mieux que personne, il connaît ce métier.
15:18 - C'est le parrain ! - C'est le parrain,
15:20 exactement ! - Et justement,
15:22 à M6, comment vous étiez
15:24 sur plusieurs émissions, dont
15:26 "L'amour est dans le pré", après "Le pâtissier",
15:28 comment on va voir, qu'est-ce qu'on dit
15:30 à Nicolas de Taverneau et qu'est-ce qu'il vous a dit ?
15:32 - Alors, je n'avais pas fait "L'amour est dans le pré", mais j'avais fait
15:34 "100% Mag", "Accès privé"
15:36 et en effet
15:38 "Le meilleur pâtissier" pendant 6 ans.
15:40 Je n'avais pas énormément
15:42 de contact avec Nicolas de Taverneau,
15:44 à l'époque, on ne se connaissait pas bien,
15:46 donc j'avais surtout prévenu Thomas Valentin.
15:48 Et je pense que
15:50 avant que... J'avais quand même une place en or,
15:52 finalement, je faisais 25 primetimes par an,
15:54 c'était très confortable,
15:56 "Le meilleur pâtissier" cartonnait, cartonne toujours d'ailleurs,
15:58 et donc je pense qu'ils ne m'ont pas pris
16:00 au sérieux, comment on pouvait quitter un...
16:02 - Ils ne vous ont pas cru ?
16:04 - Au début, non. - Ils vous ont cru
16:06 que c'était pour faire monter les enchères ?
16:08 - Oui, exactement ! - Incroyable !
16:10 - Et je leur ai dit "Je m'en vais,
16:12 peut-être qu'on peut parler dans la semaine à venir,
16:14 voir s'il y a d'autres choses qu'on pourrait... Voilà,
16:16 parce que moi, cette proposition me parle énormément,
16:18 et puis la semaine d'après, je leur ai dit
16:20 "Bon, alors en fait, j'y vais", et là, je pense que
16:22 c'est là où ils ont réalisé que je m'en allais.
16:24 Mais bon, à l'époque, ce n'était pas gravissime que je m'en aille
16:26 pour eux, ce n'était pas un cas de...
16:28 Voilà, aujourd'hui, j'ai la chance d'avoir trouvé
16:30 vraiment qui je suis en télévision,
16:32 à l'époque, un petit peu moins,
16:34 donc après,
16:36 plus tard, je pense qu'ils se sont dit "C'est peut-être dommage
16:38 qu'on n'ait pas creusé sur ce créneau-là
16:40 avec elles, mais bien plus tard." - Beaucoup de réactions
16:42 d'auditeurs, Stéphane vous demande
16:44 si vous n'aimeriez pas une émission du soir,
16:46 un peu comme Mireille Dumas,
16:48 c'est-à-dire dans un horaire un petit peu plus...
16:50 - Exposé !
16:52 - Ah, ça commence aujourd'hui prime time ?
16:54 - Non, non, mais plus une émission
16:56 de confidence...
16:58 - Peut-être, peut-être plus tard,
17:00 j'ai encore beaucoup de choses, mais c'est vrai que
17:02 ce terrain-là, quel témoignage et la confidence,
17:04 c'est vraiment ce que j'ai envie de faire, et de façon
17:06 pérenne, donc peut-être d'autres manières plus tard,
17:08 j'aimerais bien. - Céline,
17:10 Faustine, merci d'être authentique et humaine,
17:12 Faustine, je vous adore, vous êtes
17:14 bienveillante et à l'écoute,
17:16 j'adore "La boîte à secrets",
17:18 ça va continuer ou pas ? - Bien sûr, c'est à Carton,
17:20 "La boîte à secrets", ça marche toujours,
17:22 et c'est vrai que c'est devenu un vrai rendez-vous,
17:24 ça fait 5 ans maintenant, et c'est une émission
17:26 qui doit rester événementielle, parce qu'il y a
17:28 beaucoup, beaucoup de... - C'est la boîte à Kleenex, surtout.
17:30 - Non, alors, moi maintenant, Gilles,
17:32 moi maintenant, et puis parfois,
17:34 il y a des émotions qui sont heureuses,
17:36 aussi, donc c'est la boîte
17:38 à belles émotions. - Le vol, la petite voiture...
17:40 - Alors là, l'actualité, c'est
17:42 "Prodige Pop", donc
17:44 c'est un gros barnum,
17:46 avec un orchestre symphonique,
17:48 et puis des jeunes, dans différentes
17:50 catégories artistiques, qui vont
17:52 passer devant un jury,
17:54 un jury sévère,
17:56 avec des professionnels, donc il y a
17:58 Chimène Baddy, Bianca Lee,
18:00 et puis Ibrahim Malouf,
18:02 qui sont quand même, alors ils ne sont pas sévères,
18:04 mais c'est vrai qu'ils sont... On ne peut plus légitimer,
18:06 ils sont costauds,
18:08 ils ont des exigences, mais évidemment,
18:10 ils ont fait preuve d'une bienveillance absolue, parce qu'on parle quand même
18:12 de petits jeunes, quoi.
18:14 Et on va retrouver vraiment tous les codes de "Prodige",
18:16 en effet, avec
18:18 Zahia Ziouani, qui va continuer à guider
18:20 cet orchestre symphonique, sauf
18:22 que les chansons seront pop, et puis il y a toujours ces catégories,
18:24 en effet, dans ce "instrument et
18:26 chant", sauf que là, évidemment,
18:28 les instruments, c'est plus de la guitare électrique
18:30 et de la batterie, les chanteurs,
18:32 c'est évidemment plus sur du pop,
18:34 et de la danse, et le hip-hop, la street,
18:36 et je peux vous dire que mes enfants sont venus,
18:38 et j'adore, mon fils
18:40 a été venu sur le plateau, et ma fille
18:42 d'ailleurs, mon fils a eu une espèce de révélation
18:44 sur le breakdance,
18:46 et il a découvert qu'on pouvait
18:48 danser un peu à Mecque, quoi,
18:50 et donc, il voyait vraiment la musique,
18:52 la danse classique, et depuis,
18:54 il m'a fait des spectacles tout l'été,
18:56 et je l'ai inscrit hier à un cours de
18:58 hip-hop et de breakdance, il est tombé
19:00 en amour d'un des petits candidats,
19:02 il est allé le voir après,
19:04 on lui a envoyé des messages sur Instagram
19:06 cet été, donc quand je vous dis que ça fait naître
19:08 des vocations, moi, mon fils,
19:10 maintenant, limite, il veut en faire son métier, quoi,
19:12 ça a été une révélation absolue, et je trouve que
19:14 c'est merveilleux, parce que c'est ça l'idée, en fait.
19:16 - Et qu'est-ce que Faustine Bollard apporte dans cette
19:18 émission-là ? On vous aide dans le témoignage,
19:20 en quoi est-ce que
19:22 finalement, ça rejoint
19:24 ce que vous faites dans les
19:26 autres émissions ? C'est l'écoute aussi ?
19:28 - C'est très juste, Valérie,
19:30 c'est vraiment l'écoute, c'est-à-dire que les enfants,
19:32 moi, je suis à leur disposition, j'essaie de les
19:34 lever, comme je fais aussi avec
19:36 mes invités l'après-midi, de façon plus statutaire,
19:38 parce que là, c'est des enfants, donc j'essaie de les accompagner,
19:40 de les materner, on va se le dire, et puis
19:42 moi, je suis leur première spectatrice, quoi, parce que
19:44 franchement, Gilles est venu sur le plateau, on tourne
19:46 dans les conditions du direct, on ne fait pas de coupures,
19:48 et la vérité, c'est que moi, je suis
19:50 émerveillée, je leur dis,
19:52 quand ils ont des moments, voilà, j'ai envie de les embrasser,
19:54 quand je les sors déstabilisés, je les accompagne.
19:56 - Vous êtes très proche avec eux, très maternant,
19:58 et je ne sais pas,
20:00 je viens présenter, et puis je m'en fiche,
20:02 entre les coupes, vous étiez vraiment
20:04 avec eux, vous discutiez,
20:06 pour certains qui étaient éliminés, vous avez été
20:08 les rassurer, leur parler, parce que c'est
20:10 dur, hein, pour les enfants.
20:12 - Le moment où on annonce
20:14 ceux qui vont être éliminés, c'est vrai que ça reste de la
20:16 télévision, donc souvent, entre le moment où on va
20:18 leur dire "on va tourner ce moment", et
20:20 là,
20:22 quand je dis vraiment le nom de ceux
20:24 qui vont rester, il se passe un laps de temps
20:26 où il y a tous les axes caméra, et tout, et je trouve que ce moment
20:28 est presque cruel pour les
20:30 enfants, enfin, pas cruel, mais difficile,
20:32 et donc j'essaie à ce moment-là de les faire sourire,
20:34 de dédramatiser déjà en avance
20:36 pour ceux qui vont apprendre qu'ils restent pas,
20:38 c'est un moment que je redoute, que les
20:40 jurés redoutent, et moi, voilà,
20:42 j'essaie au maximum de
20:44 apaiser, de mettre un peu de coton
20:46 dans ce moment qui est compliqué. - Écoutez ce que dit Stéphane,
20:48 elle a le talent d'être la plus proche des gens,
20:50 le plus proche des gens, on ne voit pas
20:52 la frontière entre l'animatrice
20:54 et celle qu'on aimerait avoir comme une amie,
20:56 c'est rare cette empathie.
20:58 - Ça me touche, ça me touche beaucoup !
21:00 - Vous voyez ce qu'on perçoit
21:02 des gens,
21:04 ce que les gens perçoivent... - Ça m'émeut, parce qu'il n'y a pas
21:06 tellement de frontières pour moi entre l'animatrice et la...
21:08 - C'est ce qu'ils ressentent, donc ça veut dire que
21:10 justement, vous êtes authentique,
21:12 et c'est... Nous qui vous connaissons un petit
21:14 peu dans la vie, vous ne changez pas non plus,
21:16 il y a des gens qui voient jouer...
21:18 - Oui, bah ça...
21:20 - C'est gentil, ça me touche. - C'est notre lot à tous,
21:22 mais c'est vrai qu'il y a
21:24 vraiment des témoignages
21:26 où on sent qu'il y a une proximité qui s'est créée
21:28 entre les téléspectateurs
21:30 et vous. - Oui, et
21:32 pour revenir juste à
21:34 Prodige Pop, est-ce
21:36 qu'il y aura un Prodige normal ? En fait,
21:38 les deux vont cohabiter, ça. - Ah oui, les deux
21:40 vont cohabiter, surtout que le classique
21:42 c'est la dixième année, donc j'imagine qu'on va faire
21:44 quelque chose d'un peu événementiel,
21:46 j'espère qu'on va le célébrer d'une manière ou d'une autre, mais c'est vrai
21:48 que c'est une marque qui cartonne, les gens sont
21:50 tellement contents de retrouver...
21:52 C'est surtout ces valeurs que ça véhicule, c'est positif,
21:54 c'est beau, c'est doux,
21:56 les gamins adorent, les plus âgés
21:58 sont émus, vraiment, c'est l'émission
22:00 familiale fédératrice. - Oui, on pourrait
22:02 juste reprocher le côté
22:04 "je mets les enfants
22:06 comme un petit peu des singes savants"
22:08 et...
22:10 - Je trouve pas. - Non, parce que c'est leur passion,
22:12 c'est exactement ce que j'ai l'air de dire.
22:14 - Non, mais c'est pas la même chose, Gilles, je dis ça pour moi,
22:16 parce que j'aime pas les émissions où il y a des enfants,
22:18 mais j'aime pas les émissions de télé-réalité, où là,
22:20 pour le coup, ce sont des... - Ce Voice Kids, c'est pas
22:22 une télé-réalité ! - C'est pas
22:24 ce Voice Kids auquel je faisais...
22:26 C'est moi, c'est mon... Je trouve que ces
22:28 gosses ont un vrai talent dans Prodige
22:30 et dans Prodige Pop, et qu'ils jouent pas un rôle.
22:32 C'est leur passion... - Et ils sont pas tellement
22:34 poussés par les parents, c'est vrai. - Vraiment, leur
22:36 passion qui leur coule dans les veines, ils en font
22:38 24/24, ils se sont éclatés, la plupart existent déjà,
22:40 pour Pop, sur les réseaux sociaux, ils adorent ça.
22:42 - Et dans Prodige Pop, il y a pas le coup, ou dans Prodige,
22:44 j'ai pas vu Prodige Pop, il y a pas le côté télé-réalité
22:46 entre guillemets, qui peut y avoir dans la production
22:48 de certaines émissions.
22:50 - Non, non, mais c'est super, j'ai adoré, j'étais...
22:52 - C'est comme un spectacle qui se prépare, en fait, c'est un spectacle
22:54 par des jeunes qui préparent
22:56 depuis des semaines, entourés,
22:58 ils se font des souvenirs incroyables. Et je peux vous dire
23:00 qu'il y a un petit mec,
23:02 là, qui, je ne dirais pas lequel, qui n'est pas
23:04 resté jusqu'à la fin, et on s'est envoyé
23:06 des messages sur Instagram, parce que justement,
23:08 j'ai toujours un peu... Comment il a vécu, là, après ?
23:10 Et deux jours après, il disait "Je garde des
23:12 super souvenirs, je me suis éclatée, quelle chance,
23:14 je vais passer à la télé, fin... - Ah oui, parce qu'il se parle
23:16 beaucoup, les enfants, entre eux, ça devient des copains.
23:18 - Et oui, perso, hein ! - Ça, c'était incroyable en coulisses.
23:20 - Donc, hyper bonne ambiance... - Pour avoir vu la coulisse, c'était
23:22 vraiment incroyable. - Ah oui, c'est ultra-fiddle.
23:24 - Tu veux un petit guitariste et un petit batteur,
23:26 qui sont, les deux, sont incroyables.
23:28 - Allez, on se retrouve dans un instant avec Faustine Bollard,
23:30 pour parler de son actualité.
23:32 A tout de suite.
23:34 - Le supplément média. - Le supplément
23:36 média avec notre invitée aujourd'hui, Faustine
23:38 Bollard, que vous retrouvez tous les jours,
23:40 on le rappelle, à 13h50,
23:42 pour "Ça commence aujourd'hui",
23:44 et puis, l'actualité, c'est
23:46 cette émission "Prodige Pop" les 16
23:48 et 23 septembre prochains. - Et moi, je vais
23:50 revenir sur le talent de
23:52 confession, de confidante
23:54 qu'a Faustine Bollard. On pourra
23:56 parler de "Safe Zone" aussi, sur
23:58 YouTube, mais juste avant,
24:00 je voulais vous passer cet extrait
24:02 d'Ali, qui va
24:04 être diffusé aujourd'hui, ou qui a été diffusé
24:06 hier. Ali est une
24:08 jeune fille qui a décidé, pour préserver
24:10 son enfant, de l'abandonner,
24:12 quand elle avait un an. Et c'était
24:14 très fort à écouter. - Elle vous manque ?
24:16 - Elle me manque, mais je sais
24:18 que c'était la meilleure décision que
24:20 j'ai pu prendre de ma vie.
24:22 Mais je peux pas dire qu'elle me manque pas.
24:24 J'ai appris à vivre avec elle.
24:26 Du coup, oui, elle me manque un petit peu,
24:28 quand même. - Il vous est
24:30 arrivé de regretter votre décision de
24:32 renoncer à vos droits parentaux ? - Non, jamais.
24:34 On dirait pas comme ça, mais du coup,
24:36 je suis sûre de ma décision. Sur ça,
24:38 y a pas de souci. Je sais
24:40 que ce que j'ai fait, c'était la meilleure
24:42 chose à faire. - Elle avait quel âge, Nina,
24:44 quand vous avez renoncé à ses droits ? - C'était
24:46 l'année dernière que j'ai signé le
24:48 papier officiel pour renoncer
24:50 aux droits parentaux, et donc ne plus avoir
24:52 aucun droit.
24:54 Mais je l'ai fait placer à
24:56 ses 1 an, à peu près.
24:58 - Renoncer à ses droits parentaux, pour vous, c'est
25:00 abandonner ?
25:02 - C'est un mot hyper dur
25:04 parce que, du coup, moi, quand j'entends le mot
25:06 "abandon", c'est laisser
25:08 un enfant au bord de la route
25:10 et le laisser seul.
25:12 Je sais pas, c'est un mot dur, mais
25:14 dans un sens, oui, peut-être.
25:16 - Qu'est-ce qu'on dit à Elie quand les lumières s'éteignent ?
25:18 - On la prend dans ses bras. Vous savez
25:20 pourquoi ? Parce que cette jeune femme, elle avait déjà
25:22 parlé sur les réseaux sociaux, elle a fait
25:24 un livre, elle s'en est prise plein la gueule.
25:26 Mais c'est horrible. Elle a été attaquée
25:28 d'une violence. Et moi, cette jeune
25:30 femme, j'ai eu envie de l'écouter sans la juger.
25:32 Et je suis contente parce que cette émission
25:34 a réhabilité sa décision, parce que tout le monde
25:36 pensait que ça y est, elle a abandonné sa fille parce que ça l'arrangeait pas.
25:38 On a vu la souffrance, on a vu
25:40 ses lames, on a vu à quel point c'était un choix d'amour
25:42 pour se dire qu'elle ne pouvait pas lui apporter l'amour
25:44 qu'elle méritait à cette gamine, qu'elle a décidé
25:46 de la confier, mais elle dit
25:48 "il n'y a pas un jour où je ne le regrette pas, mais je l'ai
25:50 fait pour elle". Et je suis très fière de lui avoir
25:52 donné la parole avec ce temps, pour pas que
25:54 ça soit comme ça, qu'elle soit jetée
25:56 en pâture sur les réseaux sociaux
25:58 avec toutes les critiques qu'elle a pu recevoir, d'une violence
26:00 inouïe. Donc je pense que c'est ça le rôle
26:02 aussi de cette émission, de prendre le temps
26:04 d'écouter, de ne jamais juger, et aussi
26:06 de guérir de certaines attaques.
26:08 - Vous avez parfois du mal à retenir votre émotion.
26:10 - Bien sûr. - Ça s'est vu dans quelques émissions.
26:12 - Oui, oui, bien sûr. Alors aujourd'hui, avec le temps...
26:14 - Oui, non, non, oui, avec le temps, vous
26:16 arrivez à prendre du recul, mais comment vous préparez
26:18 ces émissions, justement ? Vous les rencontrez
26:20 avant ? Comment ça se passe ? - Alors, je les rencontre
26:22 juste sur le plateau avant, parce que j'ai envie
26:24 de les détendre un petit peu, parce que quand ils me voient, parfois, ils sont
26:26 impressionnés, parce qu'ils ont l'impression de rentrer dans leur télé, donc
26:28 je leur explique qu'on va se détendre, et qu'on est vraiment comme si
26:30 on prenait un café ensemble, et qu'ils me fassent confiance.
26:32 Et de leur expliquer aussi, parfois,
26:34 pourquoi ce sujet me touche, moi. Parce que
26:36 moi, j'ai pas le droit de le dire pendant l'antenne,
26:38 en disant "oui, moi aussi, ma mère ceci, mes
26:40 enfants ceux-là", donc je leur explique en disant "voilà, ça me prend au trip aussi,
26:42 parce que j'ai été touchée, parce que ça me parle,
26:44 et du coup, il y a aussi une complicité qui naît,
26:46 et puis par contre, en tout début de semaine,
26:48 ma productrice m'envoie en général
26:50 les thèmes où elle sait que je vais me prendre un
26:52 camion dans la tronche, quoi. Et donc,
26:54 en fait, c'est une histoire de mentalisation, c'est-à-dire qu'à partir
26:56 de... - Oui, de l'œuvre, vous intégrez,
26:58 vous intégrez l'histoire. - Voilà, exactement. Là, en direct,
27:00 en direct, vendredi, on va parler de
27:02 suicides, de personnes qui se sont suicidées sur leur lieu
27:04 de travail, bah, elle me prépare
27:06 avant, parce qu'elle sait que ça va être très violent,
27:08 et moi, comme ça, il y a une espèce de petite musique
27:10 toute la semaine où je sais que je me
27:12 prépare à ce que je vais écouter. - Est-ce que
27:14 ça veut dire aussi qu'au bout
27:16 de tant d'années, vous vous dites
27:18 "bah moi, j'ai une vie privilégiée quand
27:20 je vois tous ces témoins", est-ce que dans
27:22 votre vie, ça permet de relativiser les
27:24 petits bobos ou les petits accidents de la vie ? - Oui, oui,
27:26 tout le monde. Après, je suis surtout
27:28 assez meurtrie
27:30 aussi par la violence
27:32 de ce que j'entends, c'est-à-dire que j'ai
27:34 souvent les épaules quand même très lourdes
27:36 et accablées de la noirceur de ce que j'entends.
27:38 Donc, ça fait relativiser aux
27:40 ceux qui nous regardent aussi, beaucoup.
27:42 Moi, évidemment, ça remet souvent l'église au milieu
27:44 du village, mais ça a aussi un prix.
27:46 Je ne suis pas thérapeute, je n'ai pas
27:48 forcément les capacités,
27:50 voilà, on ne m'a pas appris à
27:52 mettre à distance, donc j'arrive
27:54 aujourd'hui à un peu avoir de la discipline
27:56 et réussir à me protéger,
27:58 à trouver comme ça une routine pour
28:00 éloigner un peu les émotions fortes, mais
28:02 ça se passe en conséquence. Quand, voilà, moi-même
28:04 je suis quelqu'un, je suis devenue quelqu'un d'inquiet,
28:06 il y a des périodes où quand on est au mois de
28:08 novembre, décembre, quand on fait des thèmes un peu
28:10 lourds, c'est moins
28:12 facile à entendre. - Est-ce que les psys sur le plateau
28:14 les suivent après ? Est-ce qu'il y a un suivi
28:16 du témoignage ou pas du tout ? - Pour certains,
28:18 il y a un suivi avec l'équipe, c'est-à-dire qu'on continue déjà
28:20 à leur parler, avant, beaucoup, c'est-à-dire que jusqu'au
28:22 dernier moment, on leur dit "vous n'avez pas envie de venir, vous venez pas".
28:24 C'est-à-dire que c'est un pacte de confiance
28:26 et après on les rappelle, on voit comment ils gèrent
28:28 la diffusion des missions, cette grosse notoriété
28:30 qui leur tourne dessus.
28:32 - Dans le village ou dans la famille, qui apprend
28:34 parfois certains secrets. - Dans la famille. Alors, les secrets,
28:36 on fait très attention parce que tout est bordé juridiquement.
28:38 On met personne en péril.
28:40 Si on parle de quelqu'un et que cette personne n'est pas forcément
28:42 au courant, on va peut-être pas dire exactement
28:44 la région, pas dire... - Ah d'accord.
28:46 - On fait quand même très attention. Il y a toute une équipe juridique,
28:48 encore une fois, on peut pas venir et diffamer comme ça.
28:50 Donc les choses sont vérifiées, sur-vérifiées,
28:52 cadrées et on fait en sorte de protéger
28:54 évidemment les gens qui sont sur le plateau, mais les gens
28:56 dont on parle aussi. - Vous êtes étonnée
28:58 parfois que les gens viennent raconter leur histoire
29:00 comme ça ? - Bah plus maintenant.
29:02 Parce qu'aujourd'hui, je vois à quel point ça leur fait du bien.
29:04 La semaine dernière, j'ai proposé
29:06 une émission sur les sociopathes.
29:08 Les sociopathes, qui est un mot
29:10 ex-psychopathe, parce qu'on les appelait
29:12 comme ça, sont des gens
29:14 qu'on associe beaucoup à des dangereux
29:16 criminels. Ils sont venus raconter pour la première
29:18 fois sur le plateau ce qu'ils vivent, leur
29:20 dangerosité aussi, leur envie parfois de
29:22 faire du mal sans remords. C'était hyper
29:24 compliqué à interviewer. Ce sont des gens
29:26 qui n'ont pas forcément d'empathie. Donc c'était
29:28 vraiment un exercice de haute voltage.
29:30 Et quand on a coupé, ils ont dit "Qu'est-ce que ça fait du bien ?"
29:32 Parce que j'ai pu exprimer qui j'étais,
29:34 vous m'avez pas jugé, j'ai pu dire des choses
29:36 de ma réalité à moi. Et je vois
29:38 que dans tous les sujets parlés, ça fait du bien.
29:40 Il n'y a pas un sujet où je me dis que
29:42 on est allé sur un terrain glissant,
29:44 qu'on a pu mettre en péril notre invité. Jamais.
29:46 - A qui est-il témoin, vous donnez votre portable ?
29:48 - Oh, je l'ai déjà fait.
29:50 Alors souvent, maintenant je donne mon...
29:52 Déjà, ils savent très bien que je suis sur mon Instagram,
29:54 c'est quand même moi qui lis mes messages,
29:56 donc je communique très facilement.
29:58 Est-ce que j'ai déjà donné mon portable ? Oui, ça m'arrive.
30:00 Ça m'arrive quand tout d'un coup... Alors étonnamment,
30:02 c'est aussi quand il y a des gens qui sont dans ma région,
30:04 parce que comme tout le monde, il y a une espèce de proximité.
30:06 Donc je me dis, je peux les croiser.
30:08 Et évidemment, mais il faut se protéger.
30:10 - Se détacher, bien sûr. - Ouais, mais pas détaché
30:12 non plus. Mais il y a des gens qui viennent me confier,
30:14 je pense à une jeune fille qui est venue sur notre plateau,
30:16 qui a appris il y a très peu de temps qu'elle est atteinte d'une maladie de Charcot.
30:18 Il s'avère qu'elle fréquente les mêmes endroits
30:20 que je fréquente avec ma famille,
30:22 qu'elle m'a complètement bouleversée.
30:24 Et je me suis dit, mais avec plaisir,
30:26 j'aurais envie d'aller déjeuner avec elle.
30:28 Mais il ne faut pas que je dure plus une place qui n'est pas la mienne.
30:30 - Oui, c'est ça.
30:32 Vous n'êtes pas non plus "mère Thérésa".
30:34 C'est-à-dire que vous n'êtes pas là pour vous substituer
30:36 à Thérapeute. - Je ne vais pas lui faire du bien
30:38 ou la guérir si elle a envie, si ça lui fait plaisir.
30:40 Mais il faut que je trouve ma juste place.
30:42 - Est-ce qu'il y a une histoire de "ça commence aujourd'hui"
30:44 qui a inspiré un personnage à votre mari,
30:46 qui est écrivain ?
30:48 - Non, ça lui a inspiré des nuances émotionnelles.
30:50 C'est-à-dire que parfois,
30:52 je me souviens au début, quand je lisais ses livres,
30:54 il y a des moments où il y avait une victime
30:56 qui avait été fracassée, chapitre 14.
30:58 Et chapitre 15, elle reprenait sa vie
31:00 comme si de rien n'était.
31:02 Et donc il y a des moments où je me disais, ah non, mais ce n'est pas possible.
31:04 Elle ne peut pas avoir été violée et massacrée en 14
31:06 et reprendre sa vie.
31:08 Donc en fait, il me pose beaucoup des questions
31:10 sur la psychologie de ses...
31:12 - Il vous regarde ou pas ? - Oui, beaucoup.
31:14 Le vendredi, surtout quand on est en direct,
31:16 il aime bien, parce qu'on vit un peu la même chose.
31:18 Du coup, il m'envoie pas mal de textos en disant
31:20 "là je vois qu'on t'a dit quelque chose dans l'oreille"
31:22 ou "là t'es à la bourse, ça se voit".
31:24 Donc on s'amuse un peu avec ça.
31:26 - Bon, on vous retrouve tous les jours
31:28 du lundi au vendredi à 13h50
31:30 "Ça commence aujourd'hui".
31:32 Prodige Pop, les 16 et 23 septembre.
31:35 Formidable émission. Gilles a été gentil.
31:37 - Je l'ai vu, tu vous irais dans le public.
31:39 - J'ai pas été dans le public.
31:41 Et puis on attend avec impatience
31:43 le magazine de consommation positive.
31:45 - Et allez sur YouTube voir SaveZone,
31:47 on n'a pas eu le temps d'en parler.
31:49 - SaveZone où vous interviewez des Youtubers,
31:51 des créateurs de contenu.
31:53 - Vous êtes épaté par ce qu'ils vous racontent.
31:55 - Bah ouais, créateur de contenu, c'est l'avenir aussi.
31:57 Moi je suis pleine de curiosité.
31:59 - Merci Faustine Ballart et les compliments continuent.
32:01 Ne changez rien, bravo madame, j'adore votre mentalité.
32:03 - Et bah vous embrassez tout le monde, ça fait plaisir.
32:05 - Il y avait encore d'autres questions
32:07 mais vous reviendrez.
32:09 - Pas un jour de rentrée des classes mais quand vous voulez.
32:11 - A tout de suite pour les débats.