Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui le stationnement automobile en ville.
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00:00 - Europain. - Pascal Proévou.
00:02 Un papillon par-ci, par-là, dans le vent, Marie Pervenche vous vend du printemps.
00:07 - Oh non, vous vous souvenez de ça ? - Marie Pervenche.
00:09 - Marie Pervenche en 84 sur TF1.
00:11 - Et vous vous souvenez qui jouait Marie Pervenche ?
00:14 - Daniel Evenou. - Daniel Evenou qu'on salue,
00:16 elle nous écoute peut-être, Daniel Evenou,
00:18 qui est une personnalité marquante de la télévision.
00:22 La voiture a-t-elle encore sa place dans les centres-villes ?
00:24 En de plus en plus de villes, pardonnez-moi.
00:28 La gratuité du stationnement n'est qu'un lointain souvenir pour les automobilistes.
00:32 Par exemple à Nantes, le stationnement payant s'étendit à de nouveaux quartiers.
00:36 La mairie veut encourager l'utilisation des transports en commun et du vélo.
00:39 On est avec Sébastien. Bonjour Sébastien.
00:41 - Bonjour. - Vous allez bien ?
00:44 - Ça va très bien, merci et vous ? - Vous habitez dans quelle ville ?
00:47 - Marseille. - Marseille.
00:49 Et à Marseille, il y a des amendes qui pleuvent ?
00:52 - Ça tombe facilement, oui.
00:54 Souvent, un passage, le stationnement est très difficile.
00:58 - Ah oui, à Marseille, oui.
01:00 - À Marseille, dans l'hypercentre, c'est catastrophique.
01:03 Et là, plus ça va, plus ça s'agrandit.
01:05 Les zones de stationnement payant s'agrandissent.
01:08 Et malheureusement, on a de plus en plus de voitures.
01:11 Et même les gens qui habitent les quartiers du centre-ville
01:15 ou d'approches périphériques, proches des hôpitaux, tout est payant.
01:19 - Vous avez quoi comme voiture ?
01:22 - Moi, je suis professionnel, j'ai un taxi et un Mercedes-Benz Carceaux.
01:27 - Donc c'est une grosse voiture, il faut beaucoup d'espace pour se garer.
01:31 - C'est sûr que ce n'est pas forcément facile de faire un petit créneau comme un petit Twingo.
01:35 - Il y a un truc qui est pratique, je ne sais pas si vous avez ça à Marseille,
01:39 c'est des applications qui permettent de payer,
01:43 avec son smartphone, de payer son stationnement.
01:48 J'imagine que vous savez ça.
01:50 - Oui, à distance, vous pouvez remettre du crédit sur votre stationnement.
01:55 - Est-ce que vous savez par exemple combien l'heure coûte à Marseille, dans votre ville ?
02:03 L'heure de stationnement.
02:05 - Je vais vous dire la vérité, c'est que moi quand il faut descendre en ville,
02:08 après avec le taxi c'est plus facile pour moi,
02:11 mais c'est vrai que même avec ma voiture perso, je ne me garde plus en ville.
02:14 Je ne descends plus en ville à titre personnel.
02:18 Je suis en train de regarder par exemple dans le 15e arrondissement,
02:23 puisque Europe 1 est dans le 15e arrondissement.
02:25 - C'est 6 euros non ?
02:26 - Non, c'est moins cher que ça.
02:27 Par exemple là, si je veux rester une heure, la première heure,
02:30 c'est 4,25 euros de l'heure.
02:34 Si je reste 3-4 heures, vous imaginez, je vais au cinéma ou n'importe où.
02:40 Et si je prends 60 minutes d'un coup,
02:44 si je prends 120 minutes d'un coup, là je paye 8,25 euros.
02:48 Ce qui est plutôt le double, ce qui est plutôt logique.
02:51 Mais ça c'est dans le 15e, parce que si je vais par exemple dans le 8e,
02:56 qui est un arrondissement un peu plus cher,
02:58 j'ai la petite application, je vais remettre 60 minutes,
03:01 et dans le 8e arrondissement, je le dis pour ceux qui ne connaissent pas forcément Paris,
03:05 mais c'est les Champs-Élysées, c'est l'avenue Georges V,
03:08 là on est à 6,25 euros.
03:10 6,25 euros l'heure de stationnement !
03:13 Vous vous rendez compte ?
03:15 Près de 40 de francs pour stationner !
03:18 Et vous savez combien c'est l'amende si je ne paye pas et je la reçois,
03:21 parce que de temps en temps j'en reçois, 75 euros.
03:24 75 euros si je suis verbalisé par Marie Perrange.
03:28 Donc ça fait quand même beaucoup d'argent Sébastien.
03:31 - Ça fait beaucoup, tout ça pour descendre en Centrale-Ville, à Paris,
03:35 mais bon à Marseille, je crois que nous les amendes c'est quand même moins cher.
03:38 - Je pense, ouais. Même le stationnement est moins cher.
03:41 - Le stationnement est moins cher, oui.
03:44 L'avantage qu'on a nous sur Marseille, c'est que nous on n'a pas les fourrières qui enlèvent les voitures.
03:49 - Ah oui, parce que les fourrières elles ne peuvent pas passer tellement c'est embouteillé.
03:52 - C'est-à-dire que le système de fourrières c'est tellement mal fichu sur Marseille.
03:58 - Ouais, c'est impossible. Quel est le quartier le plus embouteillé de Marseille aujourd'hui ?
04:03 - Ouf, je vous dirais à peu près tout.
04:06 - Oui, mais la Cannebière est très embouteillée ?
04:10 - La Cannebière, on va dire, elle est semi-piétonne.
04:13 C'est-à-dire qu'il y a toute la partie basse côté Vieux-Port qui est piéton, donc il n'y a zéro voiture.
04:19 Et toute la partie montante, elle est à sens unique.
04:22 - Mais le Vieux-Port, je suis souvent allé à Marseille, évidemment, suivre l'aune.
04:27 Mais on peut manger le Vieux-Port pour remonter sur la corniche ?
04:32 On peut toujours passer là ?
04:34 - L'été, non. L'été, tout est fermé côté mairie.
04:39 Et sinon, c'est réservé bus et taxi.
04:43 - Alors, moi, je parlais en face de la mairie, de l'autre côté, pour remonter sur la corniche.
04:49 - On peut, et c'est toujours pareil.
04:51 Il y a une partie qui est direction le Faraud, la corniche, qui est réservée voies de bus et taxi.
04:58 Et dans le sens, pour aller vers la Cannebière, c'est ouvert à tout le monde.
05:05 Donc, en fait, on est obligé de passer par les petites rues annexes du centre-ville, qui, elles, sont en sens unique.
05:11 Et malheureusement, il y a énormément de voitures, énormément de voitures qui se gardent très, très mal.
05:16 - Oui, en plus, à Marseille, c'est parfois...
05:19 Plus que peut-être dans d'autres villes, il y a une forme d'anarchie, je trouve, à Marseille.
05:23 En tout cas, c'était le cas avant, dans la circulation.
05:25 - Je me rappelle, dans les années 2000, quand notre ancien maire, M. Gaudin,
05:30 avait annoncé fièrement que, sur le cours Lyo-Tho, le triple fil serait interdit.
05:35 Le stationnement à triple fil était interdit.
05:37 Tout le monde a rigolé, mais malheureusement, c'était la vérité.
05:39 C'est-à-dire que le double fil, c'est un sport national.
05:42 - Bien sûr, bien sûr.
05:44 - C'est celui qui se garde le plus en travers et qui va faire le plus suer son monde.
05:48 - Bon, ben, ok. Merci, Sébastien. Merci de ce témoignage.
05:51 On va peut-être avoir un deuxième témoignage de Philippe, qui est sur la route, visiblement, parce qu'il est commercial.
05:55 Bonjour, Philippe.
05:57 - Bonjour, Pascal. Bonjour.
05:59 - Vous êtes à l'université Grenoble.
06:01 - Voilà, et j'ai la chance... Alors là, vous allez vous régaler, Pascal,
06:04 parce que j'ai suivi vos dernières interventions.
06:07 Vous, vous avez une ennemie qui s'appelle Anne Dingo à Paris.
06:12 - Oui.
06:13 - Et moi, j'ai le même à Grenoble.
06:15 Et j'ai la chance, la malchance, de travailler à Grenoble et à Paris.
06:19 Et je vois exactement la même chose.
06:22 - Bah oui.
06:23 - Donc...
06:24 - Bah là, parce que l'idéologie est en place.
06:26 - Ah, voilà. - Donc, deux maires, M. Piolle, c'est un idéologue,
06:29 il a le droit, hein, mais c'est un maire écologiste,
06:32 qui considère que la voiture, bah, s'il pouvait enlever toutes les voitures de Grenoble,
06:36 j'imagine qu'il le ferait.
06:38 - Ah oui, oui. Et alors, je viens à préciser, je profite de l'audience,
06:41 que c'est pas de l'écologie, hein, c'est des bolcheviks,
06:44 qui étaient en manque d'audience et qui ont sauté sur le mouvement écologique,
06:48 par la force, et qui imposent des trucs absolument aberrants.
06:52 - Par exemple, parce que le mot "bolchevik" est évidemment caricatural,
06:56 c'est vous qui l'utilisez, moi je l'aurais pas utilisé forcément,
07:00 j'ai parlé d'idéologie.
07:02 - Oui, oui, mais là je l'utilise parce que j'ai une famille qui est de l'armée,
07:07 et que dans les années 80-90, c'était la grande menace,
07:10 et j'ai l'impression qu'elle revient.
07:12 Et donc du coup, là, par exemple, pour donner l'exemple de Grenoble,
07:16 on a une volonté très forte, moi j'habite en plein centre-ville,
07:20 la rue est devenue piétonne,
07:22 et plus on avance dans le temps, plus je mets du temps pour rentrer chez moi,
07:27 avec des barrières, avec des clusques, avec des corbeaux.
07:30 - Mais votre vie, comme on vous entend pas très bien,
07:33 on va pas poursuivre trop longtemps la conversation,
07:35 mais la rue qui est piétonne, c'est-à-dire que vous ne pouvez plus rentrer chez vous
07:39 avec votre voiture, quand vous avez des courses,
07:41 vous pouvez pas mettre votre voiture devant chez vous.
07:43 - Voilà, exactement, il faut s'inscrire dans un truc,
07:47 et surtout le harcèlement vient que la partie...
07:50 - Il faut s'inscrire dans un truc, ça veut dire quoi, s'inscrire dans un truc ?
07:53 - Il faut s'inscrire dans une liste, en prouvant qu'on habite avec les papiers...
07:59 - Ouais mais une fois qu'on l'a fait, on le fait qu'une fois dans sa vie,
08:01 on le fait qu'une fois, et après vous pouvez...
08:02 - On enregistrer.
08:03 - Ouais mais ça c'est pas forcément handicapant,
08:06 si vous avez le droit quand même de débarquer vos courses,
08:09 - Oui, on a le droit 20 minutes, mais 20 minutes pour déposer des affaires,
08:14 ou faire ce qu'on a à faire chez soi, c'est extrêmement court,
08:18 en plus c'est 20 minutes une seule fois par jour,
08:20 donc si vous faites deux allers-retours, bah voilà,
08:24 et les policiers, alors pour une fois il y a un truc de l'état,
08:26 - C'est incroyable, c'est vrai qu'il faut, t'as le droit qu'il y a 20 minutes.
08:30 - Ouais voilà, il y a un truc qui marche très très bien,
08:33 alors pour une fois qu'il y a des fonctionnaires qui marchent,
08:35 ce sont les ASVP qui patrouillent d'une manière agressive et non-stop,
08:40 et avec leurs petits pistolets, ils ont juste à scanner la plaque,
08:44 et ils ne laissent même pas d'avis de PV.
08:47 - Bon Philippe, merci de ce témoignage, vous habitez Grenoble,
08:49 on parlait des voitures en difficulté, dans le stationnement,
08:54 moi j'ai le droit qu'à deux minutes chaque jour,
08:57 et c'est un peu court pour parler avec Céline Giroux.
08:59 - Bonjour mon cher Pascal. - Bonjour, comment ça va ?
09:01 - Écoutez c'est court mais on en profite, on ne lâche rien.
09:04 Est-ce que vous faites partie de ces souffroteux l'hiver,
09:06 qui ont besoin de médicaments, de paracétamol, d'amoxycine ?
09:09 - Non, franchement, moi je ne prends rien,
09:12 je n'ai jamais pris quelque chose pour dormir,
09:15 je ne me soigne qu'à l'aspirine.
09:17 - Mais bon, vous allez peut-être manquer de paracétamol.
09:20 - Mais paracétamol je ne prends pas, je prends de l'aspirine.
09:22 - Donc vous n'avez rien à craindre.
09:23 Écoutez-nous quand même, parce qu'on va parler justement
09:25 de cette pénurie de médicaments qui s'annonce,
09:27 de cette flambée des prix aussi à la pompe,
09:29 on sera avec Francis Pouce, le président de la branche station-service,
09:31 parce qu'on frôle les 2 euros,
09:33 et puis chiffre record, affluence au Puy-du-Fou,
09:35 Nicolas Devilliers, président du Puy-du-Fou,
09:37 sera avec nous en direct.
09:38 - Eh bien il sera également avec nous,
09:40 et en direct, figurez-vous, vendredi matin,
09:43 on peut l'annoncer, parce que,
09:45 il y aura, j'en suis sûr, il y aura des choses à dire,
09:48 très importantes même.
09:50 Vous pouvez lui demander pourquoi il y aura des choses à dire vendredi,
09:52 si vous le souhaitez.
09:53 Et vous savez qui viendra jeudi ?
09:54 - Non.
09:55 - Qui viendra jeudi ?
09:56 - Je ne sais pas, c'est moi.
09:57 - Et qui viendra jeudi ?
09:58 - Je ne sais pas.
09:59 - Cyril Hanouna.
10:00 - Ah, ben très bien, je vous en parlais de sa rentrée.
10:01 - Oui, je ne sais pas, mon poste sera là à partir de 11h.
10:04 Donc vous pouvez déjà l'interroger,
10:06 poser des questions, pourquoi pas.
10:08 Et je me demande,
10:10 alors j'espère qu'il ne va pas nous piquer Boubouk,
10:12 parce que Boubouk...
10:14 - Le mercato est fini.
10:15 - Boubouk comme chroniqueur à KPMB.
10:17 - Mais non, je suis fidèle à vous Pascal.
10:18 - Ah non, vous êtes fidèle, vous êtes fidèle jusqu'au jour,
10:21 vous êtes, voilà, comme les joueurs de foot, je vous connais.
10:24 Bon, il est 12h58, merci Géraldine.
10:27 - Merci Pascal.
10:28 - C'était un plaisir de passer ces deux heures avec vous.
10:30 - Merci Fabrice, bien sûr.
10:32 Merci, alors je vais le dire,
10:34 parce que c'est extrêmement important,
10:36 puisque ce sont eux qui accueillent vos téléphones,
10:40 vos coups de fil, c'est Élise Austandard et Quentin.
10:44 Et merci à Florian Carasso-Mayan,
10:47 qui est notre programmateur de notre petite équipe.
10:50 Merci, rendez-vous demain.
10:51 - C'était Pascal Praud sur Europe 1.