• l’année dernière
Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

Category

🗞
News
Transcription
00:00:00 C'est News il est 6h, merci d'être avec nous, vous regardez la matinale de C'est
00:00:04 News à la une ce matin, la crise migratoire à Lampedusa, l'Europe nous demande d'accueillir
00:00:11 une partie des migrants, la France doit-elle prendre sa part ? Qu'en pensez-vous ? On
00:00:15 vous a posé la question, qu'elle va être, qu'elle peut être la réponse de Paris ? Gautier
00:00:20 Lebret avec nous, à tout de suite Gautier.
00:00:23 Un policier grièvement blessé à Stein en Seine-Saint-Denis a été attaqué par des
00:00:28 voyous qui défendaient un individu à scooter qui refusait de s'arrêter, vous entendrez
00:00:33 des réactions ce matin.
00:00:35 Les distributeurs de carburant autorisés à vendre l'essence à perte, est-ce que ça
00:00:39 va vraiment changer quelque chose sur les prix ? Rien n'est moins sûr, reportage dans
00:00:44 une station service.
00:00:45 Vous ne voulez pas payer plus cher pour des produits verts, pour des produits bio ? C'est
00:00:51 ce qui ressort d'un sondage CSA que nous révèle ce matin Lomiguillot.
00:00:55 A tout de suite Lomig.
00:00:58 Et puis ce phénomène météo très rare en France, vous en parliez à l'instant,
00:01:01 Alexandra Blanc, une tornade a balayé une partie de la Mayenne.
00:01:04 Comment se forme une tornade ? Vous allez répondre à cette question Alexandra, à tout de suite.
00:01:09 Est-ce que la France doit accueillir les migrants de l'Ampédouza ? C'est en tout cas l'appel
00:01:15 lancé par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen à tous les
00:01:20 pays européens.
00:01:21 La ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna assure que la France va prendre sa
00:01:26 part.
00:01:27 Pour l'heure, aucun chiffre n'a été donné concernant le nombre exact de migrants accueillis
00:01:31 sur notre territoire.
00:01:32 Alors la France doit-elle prendre sa part ? Qu'en pensez-vous ? On voit ça avec Dona
00:01:36 Tengour.
00:01:37 Face à l'arrivée de milliers de migrants sur l'île de l'Ampédouza, l'Union européenne
00:01:42 appelle à la solidarité de chacun des États membres pour accueillir un accueil qui suscite
00:01:48 interrogation et division au sein de la population française.
00:01:51 Je ne suis pas pour, il y a déjà plein de tentes dans les rues, on n'arrive déjà
00:01:56 pas à solutionner ce problème, comment voulez-vous qu'on en solutionne avec des milliers comme
00:02:00 ça ?
00:02:01 Je pense qu'il n'y a pas de raison que ce soit que les Italiens qui supportent le poids
00:02:04 économique et social.
00:02:06 Logement, emploi ou encore insertion sociale, au-delà de la capacité d'accueil, de nombreuses
00:02:11 voix s'interrogent sur les conditions de vie proposées aux migrants sur le long terme.
00:02:16 Les études qui ont été faites montrent que trois ans après, seuls 33% des migrants
00:02:24 en situation irrégulière ont pu trouver un emploi dans le secteur formel.
00:02:31 Donc ça veut dire aussi qu'on propose à des migrants de venir sans pouvoir véritablement
00:02:39 bien les loger et sans surtout pouvoir bien les insérer.
00:02:42 Si la France assure vouloir prendre sa part, pour l'heure, aucun chiffre n'a été donné
00:02:48 sur le nombre de migrants à accueillir.
00:02:50 Voilà et Jean-Paul Gourevitch que vous avez vu dans ce reportage, qui est l'auteur d'un
00:02:56 rapport sur le coût de l'immigration, sera avec nous sur ce plateau.
00:02:59 A 7h10 à Lampedusa, les évacuations de migrants se poursuivent.
00:03:04 Le centre d'accueil ne pouvant accueillir que 400 personnes, la plupart, sont envoyés
00:03:08 vers des centres plus grands, notamment en Sicile.
00:03:10 Et sur place, c'est la Croix-Rouge qui s'occupe de leur prise en charge et de leur départ.
00:03:14 On fait le point sur la situation avec notre envoyé spécial sur place, Vincent Farandesh.
00:03:18 Il restait ici à Lampedusa 1500 migrants ce dimanche.
00:03:22 Plusieurs centaines d'entre eux ont été transférés vers d'autres centres plus grands,
00:03:26 plus nombreux en Sicile notamment.
00:03:29 A leur sortie de cet hébergement d'urgence ici à Lampedusa, la Croix-Rouge scanne leur
00:03:34 petite carte d'identité qui leur a été donnée lorsqu'ils sont arrivés ici en Italie,
00:03:38 après avoir été interceptés en mer par les gardes-côtes italiens.
00:03:42 Ils sont ensuite transférés vers le ferry qui les amènera ensuite en Sicile.
00:03:46 Un retour à la normale progressive est annoncé par la Croix-Rouge.
00:03:50 Néanmoins, nous avons pu nous entretenir un petit peu plus tôt avec un garde-côte
00:03:53 italien qui, lui, nous a dit travailler ici depuis 8 à 9 ans sur Lampedusa.
00:03:58 Il n'a jamais vu une situation pareille, une situation très critique, nous a-t-il dit.
00:04:03 Et puis enfin, il nous a confié avoir très peur de la semaine prochaine.
00:04:07 Il pense que les arrivées seront encore plus massives que la semaine précédente.
00:04:10 Gérald Darmanin sera donc l'invité de la grande interview à 8h10 dans la matinale
00:04:16 avec Sonia Mabrouk sur CNews et Europe 1.
00:04:19 La France va-t-elle accueillir de nouveaux migrants ? La France va-t-elle accueillir
00:04:24 les migrants de Lampedusa ? Gautier Lebret, c'est la question qu'on se pose ce matin.
00:04:29 Et on comprend bien quelle va être la réponse, plutôt oui Romain quand on s'en tient aux
00:04:33 déclarations de la ministre des Affaires étrangères ou aux porte-parole du gouvernement,
00:04:36 Olivier Véran.
00:04:37 Ce qu'on peut dire, c'est que l'Europe a plutôt une réponse dispersée après ce
00:04:41 qui s'est passé à Lampedusa.
00:04:42 Vous avez l'Allemagne qui ne veut pas accueillir de nouveaux migrants en provenance de Lampedusa
00:04:46 puis qui a revu un peu pendant le week-end sa position.
00:04:49 La Hongrie et la Pologne, on n'en parle même pas, ils ne veulent pas un seul migrant.
00:04:52 Pareil pour le Danemark qui a des exceptions avec les traités européens.
00:04:56 Mais il y a un pacte asile et migration qui est en ce moment en négociation à Bruxelles.
00:05:01 Et ce pacte, il dit quoi ? Si un pays européen refuse de prendre sa part, comme dit Catherine
00:05:06 Le Pen, la ministre des Affaires étrangères, et d'accueillir des migrants, ce pays devra
00:05:10 payer.
00:05:11 Le moins qu'on puisse dire, c'est que Gérald Darmanin, juste après son interview
00:05:14 avec Sonia Mabrouk, va sauter dans un avion en direction de l'Italie pour rencontrer
00:05:17 son homologue.
00:05:18 Et le moins qu'on puisse dire, c'est que le ton a changé avec l'Italie.
00:05:21 Je vous rappelle l'Ocean Viking, il y a un an où Gérald Darmanin avait été très
00:05:25 sévère avec Giorgia Meloni.
00:05:26 Cet été encore, il avait déclenché une crise diplomatique avec l'Italie en disant
00:05:29 que Giorgia Meloni était incapable de mettre un terme à l'immigration.
00:05:32 Il n'avait peut-être pas totalement tort.
00:05:35 Le moins qu'on puisse dire, c'est que le ton a donc changé avec l'Italie.
00:05:38 Certains de ces migrants ont vocation à rester dans l'Union européenne, fera ce
00:05:41 week-end d'Olivier Véran.
00:05:43 Mais le problème, c'est ceux qui n'ont pas vocation à rester et que l'Europe est
00:05:47 incapable d'expulser, que la France est incapable d'expulser.
00:05:50 En montrant son impuissance, l'Europe prend un risque, fera un appel d'air massif et
00:05:54 que des nouveaux Lampedusa se répètent dans le temps.
00:05:57 Gauthier Lebrecht, avec nous.
00:06:00 Merci Gauthier.
00:06:01 Voilà, 7h10, vous êtes là.
00:06:02 On sera avec Jean-Paul Gourevitch, qui est un des spécialistes français de l'immigration.
00:06:06 L'essence vendue à perte, c'est une nouvelle mesure annoncée hier par Elisabeth Borne
00:06:13 pour faire baisser le prix des carburants.
00:06:15 Cette décision exceptionnelle va être autorisée aux distributeurs pendant quelques mois.
00:06:20 C'est-à-dire que les distributeurs vont avoir le droit de vendre à perte pendant
00:06:24 quelques mois l'essence.
00:06:25 Mais concrètement, quel impact cela aura sur le portefeuille des Français ? Vous
00:06:29 allez voir que les automobilistes sont sceptiques.
00:06:31 Reportage de Corentin Brilhaud, Sacha Robbin et Laura Lestrade.
00:06:35 Depuis le début du mois de septembre, le prix du litre de carburant tourne autour
00:06:40 de 2 euros.
00:06:41 Pourtant, l'annonce d'une possible prochaine vente à perte, c'est-à-dire revendre un
00:06:45 produit au-dessous de son prix d'achat effectif, ne convainc pas forcément les consommateurs.
00:06:50 C'est une bonne initiative, mais pendant combien de temps ? Et est-ce qu'il n'y a pas d'autres
00:06:54 alternatives à trouver plutôt que vendre à perte pour une entreprise où on cherche
00:06:58 à faire du profit ?
00:06:59 "Ca fait bricolage.
00:07:00 Ca fait un peu mesure pour faire plaisir un peu à tout le monde.
00:07:06 Et puis, j'ai pas l'impression, d'après ce que j'entends à droite à gauche, que
00:07:09 les distributeurs aient les moyens de baisser tant que ça."
00:07:12 Cette pratique, initialement interdite en France, pourrait donc apparaître pendant
00:07:16 des opérations commerciales et sur des durées limitées.
00:07:19 Mais pour certains spécialistes, pas sûr que cette mesure se transforme en bonne affaire.
00:07:24 "Certains supermarchés, certaines grandes surfaces pourront peut-être baisser un peu
00:07:28 le prix, donc vendre moins cher, mais ça ne va pas jouer beaucoup.
00:07:33 Et de toute façon, cette diminution des recettes sur les carburants devra être compensée
00:07:39 en quelque sorte par des prix sur d'autres produits."
00:07:42 Les négociations commerciales entre producteurs et distributeurs devraient avoir lieu début
00:07:46 octobre.
00:07:47 Le projet de loi sera ensuite présenté devant le Parlement.
00:07:50 "Un nouveau refus d'obtempérer qui dégénère, ça s'est passé samedi soir à Stein, en
00:07:56 Seine-Saint-Denis, des policiers ont pris en chasse un deux-roues, après donc un refus
00:08:00 d'obtempérer."
00:08:01 Et pendant la course-poursuite, un véhicule s'est interposé pour venir en aide au fuyard
00:08:05 et un des agents a été violemment pris pour cible marine Sabourin.
00:08:09 "19h30, samedi, quand un deux-roues refuse de s'arrêter pour un contrôle de police.
00:08:15 La patrouille entame une course-poursuite pour rattraper l'individu.
00:08:19 Lorsqu'un autre véhicule s'interpose, stop en net l'action des policiers.
00:08:23 A pied, les fonctionnaires tentent alors de poursuivre le premier homme, mais se font
00:08:28 prendre à partie l'un d'eux et frapper à plusieurs reprises au visage.
00:08:32 "Mon collègue est extrêmement choqué, aujourd'hui, c'est un collègue qui a quand même de l'expérience,
00:08:39 c'est quelqu'un qui aujourd'hui a été victime d'une agression qui est extrêmement
00:08:44 violente."
00:08:45 Lorsqu'un des policiers tire en l'air cinq fois pour disperser les individus, cinq hommes
00:08:50 sont alors interpellés.
00:08:51 Tous sont connus des services de police.
00:08:54 "Ce sont des jeunes individus, des individus qu'on connaît très bien et ça fait partie
00:09:02 de la délinquance habituelle que l'on a en Seine-Saint-Denis notamment et dans le
00:09:05 reste de la région parisienne.
00:09:07 Des jeunes gens qui ne font pas grand chose de leur journée malheureusement et qui, dès
00:09:13 qu'ils peuvent, essaient de se soustraire à l'autorité de la police."
00:09:17 Le policier blessé a une fracture au nez et à la main droite ainsi que de multiples
00:09:21 contusions au corps.
00:09:23 "Voilà, vous avez entendu ce policier, les auteurs, la délinquance habituelle a dit
00:09:30 ce policier.
00:09:31 Je pense qu'on a compris de qui il s'agissait.
00:09:34 Stanislas Guerini l'avait annoncé dans la matinale de CNews, le gouvernement prévoit
00:09:39 de faire évoluer la législation pour permettre un dépôt de plainte des employeurs pour le
00:09:44 compte des agents publics agressés.
00:09:46 Cette mesure est prévue dans un plan de protection des fonctionnaires.
00:09:50 C'est tout nouveau."
00:09:51 Dans le Parisien de ce matin, Stanislas Guerini annonce que cette mesure devrait être intégrée
00:09:55 à la prochaine réforme de la fonction publique afin, je cite, "de permettre le dépôt de
00:09:59 plainte de l'employeur pour le compte de l'agent."
00:10:01 "Allez, le sport tout de suite."
00:10:02 "On est à l'antenne, c'est le direct, les images sont parties avant la petite publicité.
00:10:20 Allez, la petite publicité."
00:10:21 Retrouvez votre programme de choix avec Autosphère, premier distributeur automobile en France.
00:10:33 Saïd Lhabidi avec nous, ça va Saïd ?
00:10:37 Très bien et vous ?
00:10:38 Bon, très bien.
00:10:39 La cinquième journée de Ligue 1 s'est disputée ce week-end et le gros événement s'est
00:10:43 déroulé ce dimanche du côté de l'Orient avec la première de Benjamin Mendy.
00:10:47 Oui, il n'avait plus joué depuis le 15 août 2021, c'était avec Manchester City.
00:10:51 Benjamin Mendy a refoulé la pelouse, c'était hier, lors de l'Orient Monaco.
00:10:57 Il est entré à la 70e minute de jeu, visé par plusieurs plaintes pour viol, tentative
00:11:01 de viol et agression sexuelle en Angleterre.
00:11:03 Finalement acquitté à l'issue de deux procès, le champion du monde 2018 avec les
00:11:07 Bleus est entré sous les acclamations.
00:11:09 C'est d'ailleurs lui qui est aussi à l'origine de l'égalisation de l'Orient dans le temps
00:11:13 additionnel.
00:11:14 Et ça y est de Christophe Galtier, l'ancien entraîneur du Paris Saint-Germain, s'est
00:11:17 exprimé lui pour la première fois sur les accusations de racisme.
00:11:20 C'est faux, c'est archi faux ce qu'a martelé Christophe Galtier hier lors d'une interview
00:11:25 accordée à Canal+, accusé de déclarations racistes, à caractère raciste et islamophobe.
00:11:31 Lors de son passage à Nice en 2021, l'ex-entraîneur du PSG s'est défendu, on l'écoute.
00:11:36 Les joueurs, ils ont géré le Ramadan comme ils l'ont souhaité.
00:11:41 Et ils ont tous joué.
00:11:43 Autant on peut analyser, juger, critiquer la manière dont je fais jouer l'équipe,
00:11:50 autant on peut dire "tiens Galtier est un entraîneur défensif", autant je n'accepte
00:11:55 pas qu'on puisse dire que Christophe Galtier est un raciste.
00:11:57 Je ne veux pas l'accepter.
00:11:59 Parce que je suis l'opposé de ça.
00:12:01 Actuellement sans poste, Christophe Galtier sera jugé le 15 décembre prochain pour harcèlement
00:12:06 moral et propos discriminatoires.
00:12:08 Et puis un tir canon de Cristiano Ronaldo.
00:12:11 En effet, ça s'est passé en Arabie Saoudite depuis qu'il joue là-bas depuis le mois
00:12:15 de janvier dernier dans le club d'Al Nasser.
00:12:17 Vous allez le voir sur ce coup franc.
00:12:18 Il a frappé assez fort et le caméraman juste derrière, boum, en pleine tête.
00:12:25 Ça fait super mal, en effet, on n'aimerait pas être à la place.
00:12:28 Finalement, le métier de caméraman, ce n'est pas un métier facile.
00:12:34 Regardez ça.
00:12:35 Aïe, aïe, aïe.
00:12:36 On ne va pas être à sa place.
00:12:39 Pour rappel, la Saoudi Pro League est assue sur les antennes de Canal+.
00:12:44 Vous avez profité de votre programme de choix avec Autosphère, premier distributeur automobile
00:12:51 en France.
00:12:52 C'est Newsy, il est 6h13.
00:12:55 Merci d'être avec nous.
00:12:56 L'équipe est là.
00:12:57 Channel Housto, Gautier Lebrecht, Alexandra Blanc, Saïd Labidi, Lomi Guillaume.
00:13:02 On va parler dans un instant du plan de l'Europe pour venir en aide à l'Italie après les
00:13:06 arrivées massives de migrants sur l'île de Lampedusa.
00:13:09 Que propose l'Europe ? On verra également ce qu'est exactement Frontex et comment ça
00:13:14 évolue.
00:13:15 Est-ce que Frontex sert à quelque chose ou pas ? On en parle dans un instant.
00:13:18 A tout de suite.
00:13:19 C'est Newsy, il est 6h15.
00:13:24 Bienvenue à tous.
00:13:25 Le Point Info tout d'abord, avant de parler de la crise migratoire qui touche l'Europe.
00:13:31 Le Point Info, Channel Housto.
00:13:34 A Lampedusa, les évacuations de migrants se poursuivent.
00:13:39 Le centre d'accueil ne pouvant accueillir que 400 personnes, la plupart sont envoyés
00:13:43 vers des centres plus grands, notamment en Sicile.
00:13:45 Ce week-end, Dursula van der Leyen a appelé à la solidarité européenne pour accueillir
00:13:49 ces migrants en Europe.
00:13:50 Je rappelle que la semaine dernière, 8500 migrants sont arrivés illégalement sur l'île
00:13:54 italienne.
00:13:55 Un nouveau refus d'eau tempérée qui dégénère.
00:13:59 Ça s'est passé samedi soir à Stain, en Seine-Saint-Denis.
00:14:01 Les policiers ont pris en chasse un deux-roues après un refus d'eau tempérée.
00:14:04 Pendant la course poursuite, un véhicule s'est interposé pour venir en aide aux fuyards.
00:14:08 Un des agents a violemment été pris à partie.
00:14:11 Il s'est retrouvé encerclé par une vingtaine d'individus qui l'ont roué de coup.
00:14:15 Cinq personnes ont été interpellées.
00:14:17 Et puis Gabriel Attal convainque.
00:14:20 Un audit contre le harcèlement scolaire aujourd'hui a réuni l'ensemble des recteurs.
00:14:24 Cette décision fait suite à la mort de Nicolas, un lycéen de 15 ans qui s'est suicidé il
00:14:29 y a quelques jours avant le drame.
00:14:31 Un courrier a été envoyé par le rectorat de Versailles à la mère de l'adolescent
00:14:35 après qu'elle ait signalé le harcèlement subi par son fils.
00:14:37 Et dans cette lettre, il est demandé à la mère de famille, je cite, d'adopter une
00:14:41 attitude constructive et respectueuse.
00:14:43 La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen s'est rendue ce week-end
00:14:50 avec Giorgia Meloni sur l'île de Lampedusa.
00:14:51 Et pour aider Rome, elle a dit qu'elle voulait renforcer l'assistance de Frontex.
00:14:57 C'est l'occasion pour nous de revenir sur cette agence européenne Frontex dont la principale
00:15:02 mission est de sécuriser ou tenter de sécuriser les frontières de l'Europe.
00:15:06 Viviane Hervier.
00:15:07 Dès la mise en place de l'espace Schengen à partir de 1995 et la libre circulation
00:15:15 à l'intérieur de cet espace, l'Union européenne est confrontée à la nécessité de renforcer
00:15:20 la surveillance et la protection de ses frontières extérieures, d'où la création en 2004
00:15:25 de Frontex, contraction de frontières extérieures.
00:15:28 L'agence, dont le siège est à Varsovie, était destinée à coordonner les activités,
00:15:33 notamment de douane avec les Etats non membres.
00:15:36 Mais en 2015, l'arrivée de plus d'un million de migrants par la Grèce et l'Italie mettent
00:15:41 en évidence l'insuffisance du système.
00:15:43 L'Union européenne décide donc de renforcer ses moyens en créant un corps européen de
00:15:49 garde-frontière et de garde-côte.
00:15:51 Entre 1200 et 1500 agents permanents peuvent ainsi venir appuyer les personnels de l'Etat
00:15:57 membre qui en a besoin.
00:15:58 D'ici 2027, Frontex devrait être doté d'un corps permanent de 10 000 agents.
00:16:03 Quant au budget de Frontex, il est lui aussi en constante augmentation.
00:16:07 De 143 millions d'euros en 2015, il devrait atteindre 845 millions d'euros cette année.
00:16:13 Au total, sur la période 2021-2027, ce sont 6,4 milliards d'euros qui doivent être
00:16:19 dédiés à Frontex, ce qui en fait l'agence opérationnelle la mieux dotée de l'Union
00:16:24 européenne.
00:16:25 Voilà, Frontex qui protège, ou qui est censée protéger, les frontières de l'Union européenne.
00:16:33 Je voulais qu'on revienne à présent sur la tornade qui a frappé la Mayenne hier.
00:16:40 Mini-tornade, c'était vers 18h près d'Ernay en Mayenne.
00:16:47 C'est impressionnant, on a l'impression d'être aux États-Unis, sur les plaines
00:16:51 américaines, il y a des chasseurs de tornades qui viennent photographier et filmer ce qui
00:16:57 se passe.
00:16:58 Alexandra Blanc, on a besoin de comprendre, on a besoin de votre expertise.
00:17:00 Comment ça se forme une telle tornade ?
00:17:02 Alors, comment se forme une tornade ?
00:17:04 Eh bien tout d'abord, il faut ce qu'on appelle un cumulonimbus.
00:17:07 Le cumulonimbus, c'est le nuage d'orage, le nuage que vous avez lorsqu'il y a des
00:17:11 orages.
00:17:12 Vous savez, ces gros, gros nuages qui généralement ressemblent un petit peu à des champignons.
00:17:16 Ce nuage d'orage, il est généralement chargé d'air froid en altitude.
00:17:20 C'est-à-dire qu'au niveau du cumulonimbus que vous voyez sur l'image en haut, on a
00:17:24 un air très froid.
00:17:25 En bas, au sol, on a un air beaucoup plus chaud et l'air froid est généralement beaucoup
00:17:29 plus lourd que l'air chaud, donc il descend et l'air chaud a tendance à remonter.
00:17:34 C'est ce qu'on appelle le cisaillement des vents avec des vents ascendants, des vents
00:17:38 descendants.
00:17:39 C'est d'ailleurs pourquoi les avions évitent toujours évidemment les orages puisqu'on
00:17:43 a des vents un petit peu partout qui montent, qui descendent, qui montent, qui descendent
00:17:46 au niveau du cumulonimbus, entre le cumulonimbus et le sol.
00:17:50 Eh bien, un tuba va se former entre les deux puisque les vents vont s'enrouler petit
00:17:55 à petit puisqu'on a beaucoup d'instabilité avec cet air chaud et cet air froid et donc
00:18:00 le tuba se forme.
00:18:01 Et c'est seulement si et seulement si le tuba touche le sol qu'on parle de tornades.
00:18:07 C'est-à-dire que si le tuba reste en altitude, eh bien on ne parle pas de tornades.
00:18:11 Là, le tuba touche le sol et donc conséquence tornade.
00:18:14 Impressionnante.
00:18:15 Il faut savoir qu'on en a quand même une cinquantaine par an mais c'est vrai que les
00:18:17 images restent impressionnantes puisqu'on a rarement l'habitude de la voir d'aussi
00:18:21 près.
00:18:22 Avec le portable aujourd'hui, on filme un peu plus près donc ça donne cette belle
00:18:26 image quand même.
00:18:27 Merci beaucoup Alexandra Blanc.
00:18:29 Restez bien avec nous sur CNews.
00:18:30 Dans un instant, on va parler économie.
00:18:32 Vous n'êtes pas prêt à payer plus cher pour avoir et pour acheter des produits verts,
00:18:37 des produits bio.
00:18:38 C'est ce que vous allez nous dire, Lonique Guillaume.
00:18:39 Dans un instant.
00:18:40 On vous invite.
00:18:41 L'écho avec vous, Lonique Guillaume.
00:18:55 Les consommateurs français ne sont pas prêts à payer plus cher pour des produits plus
00:19:00 responsables, plus verts, moins néfastes pour l'environnement.
00:19:03 C'est ce qui ressort d'une étude CSA que vous nous révélez ce matin dans la matinale.
00:19:06 Exactement Romain.
00:19:07 C'est une étude CSA commandée par la banque en ligne Oné qui est spécialiste du crédit
00:19:10 à la consommation et qui dévoile dans ce baromètre parmi les principaux enseignements
00:19:15 et bien que près de la moitié des Français se montent réticents à l'idée de payer
00:19:19 plus cher pour un produit plus durable.
00:19:21 46% exactement refusent ainsi de débourser plus simplement pour préserver la planète.
00:19:26 Il n'y a qu'auprès des plus jeunes consommateurs que l'on trouve un peu plus de personnes
00:19:31 susceptibles d'accepter de payer plus cher pour un produit plus vert, plus durable, plus
00:19:36 responsable et pourtant, pourtant c'est le paradoxe, les Français déclarent aussi en
00:19:39 grande majorité qu'ils ont bien conscience que leur consommation peut avoir un impact
00:19:44 négatif sur l'environnement.
00:19:46 Alors cette étude porte aussi sur l'économie circulaire et là encore les résultats sont
00:19:50 étonnants.
00:19:51 Oui en effet l'économie circulaire vous savez c'est ce principe de revendre, de recycler
00:19:55 plutôt que de fabriquer et d'acheter toujours neuf.
00:19:57 Et bien pour les Français l'économie circulaire n'est pas du tout vue comme une manière
00:20:01 de lutter contre le réchauffement ou le dérèglement climatique mais simplement comme un outil
00:20:05 de gestion du budget, comme un moyen d'obtenir plus de pouvoir d'achat.
00:20:09 En effet la première motivation pour revendre ou acheter des vêtements sur Vinted par exemple
00:20:14 ou encore des objets sur Le Bon Coin ou sur une autre plateforme participative, et bien
00:20:18 ce n'est pas de gaspiller ou de redonner une seconde vie à ces objets mais c'est
00:20:22 bel et bien de faire des économies, de gagner de l'argent et de gagner du pouvoir d'achat.
00:20:26 Selon ce sondage, 61% des Français voient avant tout l'économie circulaire comme
00:20:30 une solution pour mieux gérer leur budget et plus de 90% à 9 Français sur 10 estiment
00:20:35 que c'est avant tout une manière de payer moins cher un produit.
00:20:38 Et quels types de produits sont concernés ?
00:20:40 Alors là, en très grande majorité, ce sont les vêtements que les Français achètent
00:20:44 et revendent sur ces plateformes de seconde main.
00:20:47 65% des Français qui ont eu recours à cette fameuse économie circulaire ont acheté des
00:20:52 vêtements et 57% eux ont acheté ou vendu des produits culturels ou de loisirs, des
00:20:57 livres, des films, des disques, des jeux, les deux se cumulant pour partie.
00:21:01 Voilà, acheter plus vert, ça revient souvent plus cher.
00:21:15 Tiens, Chana, vous achetez des produits bio ou vous renoncez à cause du prix ?
00:21:21 Quand c'est pas trop cher, j'essaye au maximum.
00:21:23 Mais oui, parfois le prix, c'est difficile de savoir.
00:21:27 Vous écoutiez le mythe comme ça, qu'est-ce que ça vous inspire ?
00:21:30 C'est pas ma priorité bio, mais après, pourquoi pas ?
00:21:33 Oui, pourquoi pas ?
00:21:34 Je n'y vais pas spécialement pour acheter bio.
00:21:36 On pense au portefeuille avant de penser à la planète.
00:21:39 Bah oui, oui.
00:21:40 Allez, la météo tout de suite avec Alexandre Abelan.
00:21:42 C'est l'heure de vous plonger dans la météo avec Mondial Piscine.
00:21:46 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
00:21:51 Plus de 30 000 décharges de foudre hier.
00:21:56 Et cette nuit, Alexandre Abelan ?
00:21:58 Oui, en effet, 30 000 impacts de foudre entre hier soir et cette nuit,
00:22:02 avec deux départements qui restent placés sous surveillance,
00:22:05 la Drôme ou encore l'Ardèche, avec de nouveaux désorages attendus aujourd'hui.
00:22:09 Et puis, on va voir ces images, notamment du côté de Sergie,
00:22:11 avec une activité électrique très, très importante.
00:22:14 Regardez cette instabilité.
00:22:15 On a eu des orages localement assez forts entre le sud-ouest et le nord-est,
00:22:19 donc du côté de Sergie, mais également à Toulouse, avec donc,
00:22:22 vous le voyez, quelques petites inondations, beaucoup d'eau avec ces orages.
00:22:26 Alors, ce matin, on retrouve un temps instable sur les régions de l'Est,
00:22:29 avec donc cette nouvelle salve orageuse,
00:22:31 principalement entre le centre et le nord-est du pays,
00:22:34 avec localement des orages actuellement en Isère ou encore à Saint-Étienne.
00:22:38 On retrouve aussi de la pluie sur la Côte d'Azur.
00:22:40 Et puis, dans l'après-midi, ciel de traîne assez variable,
00:22:43 avec localement des orages sur les régions du nord et un temps toujours très,
00:22:46 très mitigé sur un bon quart sud-est avec des orages,
00:22:49 mais également de fortes pluies attendues.
00:22:51 Côté température, c'est relativement doux ce matin,
00:22:54 avec 17 degrés à Paris ou encore 19 degrés pour le Pays basque.
00:22:57 Et dans l'après-midi, les températures restent à peu près conformes
00:23:00 aux normales de saison par endroit, mais restent élevées,
00:23:03 notamment autour du golfe du Lyon, 28 degrés à Marseille
00:23:05 ou encore 30 degrés attendus à Perpignan,
00:23:07 température qui devrait baisser à partir de demain.
00:23:10 C'était La Météo avec Mondial Piscine.
00:23:14 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
00:23:19 C'est news, il est bientôt 6h30.
00:23:21 Merci d'être avec nous.
00:23:22 Vous regardez la matinale de CNews à la une ce matin.
00:23:26 La crise migratoire en Europe.
00:23:28 Dans les grandes villes, les centres d'accueil sont débordés
00:23:31 et certains camps de fortune se constituent ici ou là.
00:23:34 On est allé dans le nord-est de la capitale
00:23:36 et on a interrogé les riverains.
00:23:38 On va aller à Lampedusa retrouver notre renvoyé spécial,
00:23:42 Vincent Farandège.
00:23:43 Vincent qui nous dira que les gardes-côtes italiens à Lampedusa
00:23:47 s'attendent au pire pour les jours qui viennent.
00:23:50 La chronique politique à 6h50 avec Gauthier Lebret,
00:23:53 des élus de la Nupes ont publié des messages honteux sur Twitter
00:23:57 où elle salue le combat des femmes iraniennes
00:23:59 qui veulent se libérer du voile islamique
00:24:01 et ce, alors qu'elles défendent le port de la Baïa en France.
00:24:04 Gauthier Lebret avec nous, 6h50.
00:24:06 Et puis Marseille a lancé le compte à rebours
00:24:08 avant l'arrivée du pape François.
00:24:10 La ville se prépare, ça fait près de 500 ans
00:24:12 qu'il n'y a pas eu de visite papale à Marseille.
00:24:16 Est-ce que la France est en capacité d'accueillir de nouveaux migrants ?
00:24:19 On se pose la question après l'appel à la solidarité européenne
00:24:22 lancé par Ursula von der Leyen depuis Lampedusa, Chana.
00:24:26 Oui, sauf qu'une fois arrivée en France,
00:24:27 certains migrants ne sont pas pris en charge,
00:24:29 vivent dans la rue et parfois tombent dans la drogue.
00:24:31 C'est le cas dans le 19e arrondissement de Paris
00:24:34 où des camps peuvent rendre la vie des riverains très difficile.
00:24:37 Voyez ce reportage d'Axel Rebo et de Tony Pitaro.
00:24:40 J'étais insulté.
00:24:41 Vous pouvez me dire ce que vous voulez.
00:24:43 J'étais menacé.
00:24:45 Quelqu'un me disait, je sais où tu habites.
00:24:47 Je viens de te dégorger.
00:24:49 Insulte, menace, détritus devant son immeuble,
00:24:52 voici le quotidien de cette habitante du 19e arrondissement de Paris.
00:24:56 En cause, un camp de migrants à quelques mètres de chez elle.
00:25:00 J'ai très peur.
00:25:01 Ils ne sont même pas réglés le problème avec eux.
00:25:04 Ils les déplacent, vous savez, là.
00:25:05 Ils les déplacent sans arrêt.
00:25:07 Ça, c'est inhumain comme ils font.
00:25:09 Et ces gens-là, ils sont dans une détresse, dans la saleté.
00:25:14 Mais ce n'est pas normal ce qu'ils font.
00:25:16 Ils n'ont même pas réglé ce problème-là.
00:25:18 Ils viennent de temps en temps, vous savez, à nettoyer.
00:25:20 Après, ils les déplacent pour l'histoire.
00:25:22 10 minutes après, ils sont là.
00:25:24 Une situation qui ne s'améliore pas
00:25:26 et qui enlève tout espoir à cette habitante.
00:25:28 On ne croit plus ni aux élus, ni aux politiciens.
00:25:33 On n'a plus de confiance.
00:25:34 Moi, je n'en ai plus.
00:25:36 Et ça va être pire dans le pire.
00:25:38 Ce riverain, qui réside dans le quartier depuis deux ans,
00:25:41 demande plus de moyens pour accueillir ces migrants.
00:25:43 Je trouve ça bien en soi d'accueillir des gens
00:25:45 qui sont dans des situations difficiles.
00:25:47 Après, il faudrait qu'il y ait peut-être
00:25:48 un peu plus d'infrastructures.
00:25:49 Parce que là, ils sont lâchés là-dedans.
00:25:51 Je pense qu'ils arrivent, ils sont bien.
00:25:52 Ils tombent dans la drogue, ils n'en sortent plus.
00:25:54 Un problème qui persiste malgré les nombreuses tentatives
00:25:57 de démantèlement.
00:25:59 À Lampedusa, les évacuations de migrants
00:26:01 sont en cours de déploiement.
00:26:03 Le centre d'accueil à Lampedusa, sur l'île de Lampedusa,
00:26:07 ne pouvant accueillir que 400 personnes,
00:26:09 la plupart des migrants sont envoyés
00:26:10 vers des centres plus grands, notamment en Sicile.
00:26:13 Sur place, les gardes-côtes s'inquiètent
00:26:15 pour la semaine à venir, Chana.
00:26:16 Oui, puisque les conditions climatiques plus favorables
00:26:18 pourraient favoriser d'autres arrivées.
00:26:21 Je rappelle que la semaine dernière,
00:26:22 ce sont 8500 migrants qui sont arrivés illégalement
00:26:25 sur l'île italienne.
00:26:26 Reportage sur place de Vincent Farandesch et Charles Bagé
00:26:29 avec le récit de ce soir.
00:26:30 Alignés et patients, ces hommes et ces femmes
00:26:33 attendent que la Croix-Rouge scanne leur carte d'identité
00:26:36 attribuée à leur arrivée sur l'île.
00:26:38 Ils sont cette fois-ci sur le point de la quitter
00:26:40 pour être conduits en Sicile.
00:26:42 La nouvelle étape d'un itinéraire éprouvant.
00:26:45 Nous sommes traumatisés.
00:26:46 Avec le temps, la patience, l'esprit va revenir.
00:26:50 Traumatisés par quoi ?
00:26:51 Par le voyage.
00:26:52 Ça n'a pas été facile de traverser la mer
00:26:54 dans des conditions incroyables.
00:26:56 La Croix-Rouge italienne veille à ce que ces transferts
00:26:58 se passent de la meilleure des manières possibles.
00:27:00 Elle ne veut pas relâcher ses efforts,
00:27:02 malgré le rythme intense de ces derniers jours.
00:27:05 Nous sommes 130 personnes.
00:27:08 On est 150 personnes à travailler 24h/24 et 7j/7.
00:27:12 Donc l'équipe croit en ce qu'elle fait.
00:27:15 On a l'esprit de la Croix-Rouge,
00:27:17 on suit le premier principe qui est l'humanité
00:27:19 et on fait tout ce qui est possible pour que ça marche.
00:27:22 Ce dimanche, ce sont quelques centaines de migrants
00:27:26 qui ont quitté Lampedusa pour rejoindre la Sicile.
00:27:29 La régularisation massive des sans-papiers en France,
00:27:33 c'est ce que mettrait en place Jean-Luc Mélenchon
00:27:36 s'il était au pouvoir.
00:27:37 Le chef de file des Insoumis était interrogé hier soir
00:27:40 sur la situation à Lampedusa.
00:27:42 Regardez ce qu'il dit, c'est un peu comme un journaliste.
00:27:45 Il dit que les gens sont en train de se faire sentir mieux.
00:27:48 Il dit que les gens sont en train de se faire sentir mieux.
00:27:52 Si je venais à gouverner, où mes amis ?
00:27:55 On commencerait par une vague de régularisation massive.
00:27:58 Selon lui, la main-d'oeuvre clandestine immigrée
00:28:01 est la matière première de l'exploitation.
00:28:04 Marine Le Pen, qui était en Italie,
00:28:08 a taclé Giorgia Meloni.
00:28:11 Elle était invitée du ministre Matteo Salvini,
00:28:14 le patron de la Ligue, l'allié historique du RN.
00:28:17 Quand on sait que Giorgia Meloni est plus proche,
00:28:20 idéologiquement, d'Eric Zemmour,
00:28:22 ça joue dans ce tacle de Marine Le Pen
00:28:24 envers la présidente du conseil italien.
00:28:26 Elle a dit qu'on ne peut faire que le choix de Matteo Salvini
00:28:29 si on est italien.
00:28:30 L'un de ses principaux conseillers, Philippe Olivier,
00:28:33 a tweeté en disant que Giorgia Meloni
00:28:35 ouvrait les portes à l'immigration.
00:28:37 C'est très clair.
00:28:38 Deux raisons pour ce tacle.
00:28:40 Déjà parce que c'est les élections européennes
00:28:42 en juin prochain et que l'allié historique,
00:28:44 c'est donc la Ligue.
00:28:46 Il y a des jeux au Parlement européen
00:28:48 de groupes parlementaires
00:28:49 où la Ligue et le RN sont dans le même groupe parlementaire,
00:28:52 tandis que Reconquête espère intégrer
00:28:55 le groupe de Giorgia Meloni.
00:28:57 C'est la première raison de ce tacle.
00:28:59 La deuxième raison, c'est l'échec de Giorgia Meloni
00:29:02 à endiguer l'immigration dans son pays.
00:29:05 C'est pour ça que Marine Le Pen prend cette distance,
00:29:07 même si elle n'a jamais été véritablement proche
00:29:09 de Giorgia Meloni.
00:29:10 Mais le paradoxe, c'est que celle qui fait
00:29:12 sa normalisation en Italie, c'est Giorgia Meloni
00:29:14 et moins Matteo Salvini.
00:29:16 - Gautier Le Bret, merci Gautier.
00:29:18 Soyez là à 8h10.
00:29:20 La grande interview sur CNews et Europe 1.
00:29:23 Invité de Sonia Mabrouk ce matin,
00:29:25 Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur,
00:29:28 qui a choisi CNews pour prendre la parole ce matin.
00:29:32 Il sera l'invité de Sonia à 8h10.
00:29:35 Stanislas Guérini l'avait annoncé
00:29:37 dans la matinale de CNews il y a une semaine.
00:29:40 Le gouvernement prévoit de faire évoluer
00:29:42 les législations pour mieux protéger les fonctionnaires.
00:29:46 On a le détail ce matin, Chana.
00:29:48 - Oui, une enveloppe d'un million d'euros
00:29:50 va notamment être débloquée.
00:29:52 Puis il y aura un renforcement des dispositifs
00:29:54 de sécurisation, notamment des boutons d'alerte
00:29:56 ou encore des caméras de vidéoprotection.
00:29:58 Le détail avec Marine Sabourin.
00:30:00 - Face aux fléaux des agressions d'agents publics,
00:30:02 le gouvernement dit stop et veut protéger
00:30:04 davantage les fonctionnaires en permettant
00:30:06 le dépôt de plaintes de l'employeur.
00:30:08 Une décision qui fait suite aux multiples drames
00:30:11 connus ces derniers mois.
00:30:13 - J'ai eu à connaître, comme ministre de la fonction publique,
00:30:16 des drames. Des fonctionnaires ont été l'année en quoi
00:30:19 assassinés. Donc oui, on doit mieux protéger
00:30:21 nos fonctionnaires. D'abord, on doit mieux mesurer
00:30:24 les incivilités, les violences parfois,
00:30:26 qui sont faites sur tel ou tel service
00:30:28 pour pouvoir réagir.
00:30:30 - Jusque-là, l'administration ne pouvait pas porter plainte
00:30:32 lorsqu'un usager blessait un agent
00:30:34 sans abîmer d'équipement ou de bâtis.
00:30:37 Autre annonce, le renforcement des dispositifs
00:30:39 de sécurisation comme le déploiement
00:30:41 de caméras de vidéoprotection.
00:30:43 - On doit parfois pouvoir généraliser des équipements
00:30:46 de protection. On a déployé dans certains hôpitaux
00:30:49 des boutons d'alerte, par exemple.
00:30:51 - Le gouvernement débloque donc une enveloppe
00:30:53 d'un million d'euros pour déployer ce système
00:30:55 de sécurité. Il est enfin prévu d'étendre
00:30:57 cette protection fonctionnelle aux ayants droit
00:30:59 comme le conjoint ou la famille à titre conservatoire.
00:31:02 Un baromètre annuel pour mesurer les incivilités
00:31:05 et les violences subies par les agents
00:31:07 sera lancé en janvier prochain.
00:31:09 - J-5 avant l'arrivée du pape François à Marseille.
00:31:14 Il célébrera une messe ce samedi
00:31:17 au stade Vélodrome à Marseille.
00:31:19 300 000 personnes sont attendues au total
00:31:22 pour l'événement.
00:31:23 - À quelques jours de cette visite historique,
00:31:25 la ville peaufine, tout dans le moindre détail.
00:31:28 Reportage de Laure Parra et de Clotilde Payet.
00:31:30 - C'est ici, sur les hauteurs de la cité phocéenne,
00:31:36 que le pape François a choisi de se rendre
00:31:38 pour la prière mariale.
00:31:39 Une venue que le diocèse de Marseille
00:31:41 prépare depuis longtemps.
00:31:43 - Préparer vraiment la basilique
00:31:45 pour la beauté de la liturgie,
00:31:48 la beauté des moments de recueillement
00:31:50 qui sont prévus ici.
00:31:52 Et puis préparer pour que chacun
00:31:55 se sente accueilli et soit à la place
00:31:59 qui lui revient.
00:32:00 - En bas, les commerçants aussi attendent le pape
00:32:02 comme le gérant de ce magasin d'objets d'art
00:32:04 redécoré pour l'occasion.
00:32:06 - On a fait des neuvaines qui sont bien sûr
00:32:08 à l'effigie du pape François.
00:32:10 Et puis il y a toujours des tasses
00:32:13 parce qu'on attend énormément de monde.
00:32:15 C'est quand même un événement.
00:32:17 Depuis Clément VII, je crois, en 1533,
00:32:20 il n'y a pas eu de pape à Marseille.
00:32:23 - Dans cette brasserie, l'heure est aussi au préparatif.
00:32:26 - J'ai prévu de commander des drapeaux
00:32:29 comme vous avez vu pour la Coupe du monde de rugby.
00:32:31 On va faire en sorte de pouvoir célébrer
00:32:33 la venue du pape à Marseille.
00:32:35 C'est un événement, ça fait 490 ans
00:32:37 qu'on n'avait pas eu de pape qui soit venu ici.
00:32:39 - Une venue qui promet d'être réjouissante.
00:32:41 Plus de 60 000 personnes sont attendues
00:32:44 pour la messe au Vélodrome.
00:32:46 - Traverser la Seine à la rame, c'était possible ce week-end
00:32:51 pendant la 9e édition de Traverse-Seine.
00:32:54 - En canoë, en kayak, en paddle, en pirogue
00:32:57 ou encore en dragon-boat, ils étaient nombreux
00:32:59 à se rassembler pour l'événement.
00:33:01 Les curieux pouvaient profiter d'un parcours
00:33:03 découvert de 15 km contre 26 km pour les compétiteurs.
00:33:07 - C'était sympa. Il ne faut pas tomber dans l'eau.
00:33:10 Je m'assure qu'il soit encore très propre.
00:33:12 Je sais qu'à terre, on va vite se baigner dedans,
00:33:14 normalement pour les JO.
00:33:16 Oui, il faudra vite prendre une douche.
00:33:21 - En tout cas, elle n'était pas froide.
00:33:24 - En tout cas, elle n'était pas froide, effectivement.
00:33:27 Allez, le sport, tout de suite avec Saïd El-Abadi.
00:33:30 Retrouvez votre programme de choix avec Autosphère,
00:33:33 premier distributeur automobile en France.
00:33:36 - Première surprise à la Coupe du monde de rugby.
00:33:41 Saïd, elle est tombée, cette surprise avec la victoire
00:33:43 des Fidji sur l'Australie. C'était hier.
00:33:46 - Eh oui, ils attendaient ce succès depuis 1954.
00:33:50 Les Fidjiens ont créé une énorme sensation
00:33:52 en battant les Australiens 22 à 15.
00:33:54 C'était à Saint-Étienne hier soir.
00:33:56 Dominateur et ceux que l'on surnomme les Flying Fidjians,
00:33:59 excusez mon accent, ont inscrit un seul essai.
00:34:02 Mais c'est suffisant pour mettre fin à 18 matchs
00:34:05 sans victoire contre les Walabies.
00:34:07 - Et en Formule 1, c'est Ferrari qui a frappé fort
00:34:09 en mettant fin à la série de victoires de Red Bull.
00:34:11 - Exactement. Le pilote de chez Ferrari, Carlos Sainz,
00:34:14 a remporté dimanche le Grand Prix de Singapour,
00:34:16 mettant fin à une série de 15 victoires consécutives
00:34:19 pour Red Bull.
00:34:20 Et s'il a joué, il était au rendez-vous pour l'Espagnol, évidemment.
00:34:23 C'est surtout un homme, Frédéric Vasseur,
00:34:25 qui n'a pas caché ses émotions et ses larmes.
00:34:27 Arrivée l'an passé, le Français a connu sa toute première victoire
00:34:31 en tant que directeur d'une écurie de Formule 1.
00:34:35 Vous allez le voir sur ces images, l'émotion est très très forte.
00:34:39 Pour rappel, la dernière fois qu'un Français
00:34:41 était directeur de la Scuderia Ferrari, c'était Jean Todd.
00:34:44 Il avait comme pilote Michael Schumacher.
00:34:46 - Pas rien !
00:34:47 - Pas rien !
00:34:48 - Todd et Schumacher, oui.
00:34:49 - Mais on lui souhaite le même succès à Frédéric Vasseur.
00:34:51 - Oui, merci Saïd.
00:34:54 - Vous avez profité de votre programme de choix avec Autosphère,
00:34:57 premier distributeur automobile en France.
00:34:59 - Les gares de côte italiens basées à Lampedusa
00:35:04 sont inquiets pour les jours et les semaines à venir.
00:35:08 On va rejoindre dans un instant notre envoyé spécial à Lampedusa,
00:35:12 Vincent Fandèche.
00:35:13 Restez bien avec nous sur CNews.
00:35:15 Bon réveil à tous.
00:35:16 L'équipe est là.
00:35:17 Chana Lusto, Gautier Lebret, Alexandra Blanca et El Abadi.
00:35:20 Et l'homme-iguillot, évidemment.
00:35:21 A tout de suite.
00:35:22 Bon réveil, bon début de semaine.
00:35:24 CNews, il est 7h moins le quart.
00:35:28 Tout d'abord, avant d'aller sur l'île de Lampedusa,
00:35:30 retrouver notre envoyé spécial Vincent Fandèche.
00:35:33 Le point sur l'info avec Chana Lusto.
00:35:35 - Un détenu mis en examen pour tentative de meurtre
00:35:41 après avoir agressé un surveillant dans le centre pénitentiaire
00:35:43 de Val-de-Reuil dans l'Eure.
00:35:45 Le détenu de 26 ans suit pour radicalisation
00:35:48 et condamné pour viol aggravé.
00:35:50 A appelé un agent pour un problème de téléphone fixe.
00:35:53 C'est là qu'il a tenté de l'étrangler,
00:35:55 de lui porter plusieurs coups de couteau.
00:35:57 En septembre dernier, il avait déjà écopé de 18 mois
00:35:59 de prison ferme pour des violences contre des surveillants
00:36:01 dans un établissement pénitentiaire du Nord.
00:36:03 Des images impressionnantes.
00:36:07 La Mayenne a été frappée hier par une mini-tornade.
00:36:09 Hier soir, près de la commune d'Ernay,
00:36:11 plusieurs bâtiments se sont effondrés
00:36:13 sans faire de victimes, selon les pompiers.
00:36:15 En revanche, une personne a été conduite à l'hôpital,
00:36:17 très choquée après l'effondrement de son garage.
00:36:19 Sur son véhicule.
00:36:21 Et puis, J-5 avant l'arrivée du Pape François à Marseille.
00:36:26 Un dispositif exceptionnel sera mis en place
00:36:28 avec 5000 policiers et gendarmes
00:36:30 et 1000 agents de sécurité privée déployés.
00:36:32 Tous les sites visités par le Pape seront déminés,
00:36:34 chaque personne contrôlée
00:36:36 et aucun survol ne sera autorisé tout au long du week-end.
00:36:39 Au total, 300 000 personnes sont attendues pour l'événement.
00:36:42 Et sachez que la bonne mer sera également fermée au public toute la semaine.
00:36:47 Allez, direction Lampedusa,
00:36:49 où 8500 migrants sont arrivés illégalement la semaine dernière.
00:36:52 Les évacuations vers la Sicile se poursuivent sur place.
00:36:55 C'est la Croix-Rouge qui s'occupe de leur prise en charge
00:36:58 et de leur départ.
00:37:00 On fait le point sur la situation avec notre envoyé spécial,
00:37:03 Vincent Faandij, qui est sur place pour CNews.
00:37:06 Oui, ce que l'on a vu ce week-end ici à Lampedusa,
00:37:09 c'est tout simplement la détresse humaine,
00:37:11 la misère humaine de ces centaines de migrants
00:37:13 qui arrivent ici à Lampedusa par jour
00:37:16 quand ils mettent le pied à terre.
00:37:18 Parfois, ils peinent à marcher.
00:37:20 Ils sont blessés, exténués par ce voyage en mer
00:37:22 qui a duré parfois plusieurs jours, jusqu'à trois jours.
00:37:25 C'est le cas, par exemple, de Omar, ce réfugié soudanais
00:37:28 que nous avons rencontré.
00:37:30 Il est parti de son pays en guerre il y a désormais quatre ans.
00:37:33 Il a tenté cette traversée à cinq reprises, en Libye,
00:37:36 puis en Tunisie.
00:37:38 Pendant ce trajet, il a perdu quelques-uns de ses amis.
00:37:41 Mais le voilà enfin sur le territoire européen.
00:37:44 Il a longtemps rejoint ensuite la Grande-Bretagne
00:37:46 parce qu'il parle parfaitement anglais.
00:37:48 Il veut également terminer ses études de médecine.
00:37:51 Et puis, ce que l'on a constaté également,
00:37:53 c'est la formidable solidarité de la part des autorités,
00:37:56 des habitants et des associations sur place.
00:37:59 Vincent Faandij, les gardes-côtes italiens s'inquiètent,
00:38:03 nous dit Vincent, de la semaine à venir.
00:38:06 Oui, vous savez, d'habitude, les gardes-côtes italiens
00:38:09 n'ont pas le droit de parler à la presse.
00:38:11 Mais celui-ci était sur son jour de repos.
00:38:13 Il a donc décidé de se confier à nous.
00:38:15 Cela fait neuf ans qu'il travaille ici à Lampedusa.
00:38:17 Désormais, 90% de son travail, c'est d'aller intercepter,
00:38:21 d'aller secourir les migrants en mer
00:38:23 à bord de leurs embarcations de fortune.
00:38:25 En neuf ans, il n'a jamais vu une telle situation
00:38:28 aussi chaotique que celle de la semaine dernière.
00:38:32 Il nous a également confié que les passeurs, selon lui,
00:38:35 étaient de plus en plus organisés,
00:38:37 avec des bateaux encore plus fragiles qu'avant,
00:38:39 tous les mêmes d'ailleurs,
00:38:41 des bateaux qu'il n'avait jamais vus auparavant.
00:38:44 Et puis enfin, il nous a dit que cette semaine
00:38:46 allait, selon lui, être bien pire que la semaine dernière,
00:38:49 avec des arrivées de migrants encore plus massives.
00:38:51 Voilà, et puis Ursula von der Leyen
00:38:53 était en déplacement à Lampedusa ce week-end,
00:38:55 aux côtés de la première ministre italienne,
00:38:58 Giornia Meloni, la présidente de la Commission européenne,
00:39:01 qui a présenté un plan en dix points
00:39:04 pour aider, nous dit-on, l'Italie.
00:39:06 Vincent, des annonces qui n'ont pas convaincu sur place.
00:39:10 Oui, vous savez, avant même la visite de Giorgia Meloni
00:39:13 et d'Ursula von der Leyen,
00:39:15 les habitants n'y croyaient pas.
00:39:17 Cela fait des années qu'ils tirent la sonnette d'alarme
00:39:19 sur cette situation chaotique ici à Lampedusa.
00:39:21 Il fallait réagir quand on vous alertait,
00:39:23 l'Italie et l'Europe, nous ont-ils dit,
00:39:25 lors d'une manifestation samedi soir.
00:39:28 Et puis, il y a eu cette visite des deux femmes,
00:39:31 éclair, en deux heures.
00:39:33 Ce plan présenté en dix points par Ursula von der Leyen,
00:39:36 cela ne changera rien, nous ont dit les habitants de Lampedusa
00:39:39 à la suite de cette visite.
00:39:41 Preuve en est, il y a eu cette manifestation hier soir.
00:39:44 Certes, il y avait peu de monde, mais tout de même,
00:39:46 la colère est toujours là.
00:39:48 Voilà Vincent Fahandej, qui est donc notre envoyé spécial
00:39:51 sur l'île de Lampedusa.
00:39:53 Restez bien avec nous dans un instant,
00:39:55 les tweets de la honte,
00:39:57 des tweets signés d'élus France Insoumise
00:40:00 au sujet du premier anniversaire de la révolte des Iraniennes
00:40:04 pour enlever le voile islamique.
00:40:06 On en parle dans un instant avec vous Gauthier Lebret,
00:40:09 à tout de suite.
00:40:10 La politique.
00:40:14 Il y a un an, la jeune Massa Amini, 22 ans,
00:40:17 était torturée et tuée par la police des mœurs iraniennes
00:40:20 pour un voile islamique mal porté.
00:40:23 Mathilde Pannot, qui est députée La France Insoumise,
00:40:26 présidente du groupe à l'Assemblée,
00:40:27 a décidé de lui rendre hommage sur les réseaux sociaux,
00:40:29 un hommage Gauthier Lebret pour le moins déplacé.
00:40:31 Vous l'avez dit Romain, mais il faut le répéter une fois.
00:40:33 Donc il y a un an, la jeune Massa Amini, 22 ans,
00:40:36 torturée, tuée par la police des mœurs iraniennes
00:40:39 pour un voile jugé mal porté.
00:40:41 Mathilde Pannot, vous voyez ce tweet,
00:40:43 chef de file des députés LFI, a décidé de lui rendre hommage.
00:40:45 Et vous allez le voir si on lit correctement son tweet,
00:40:48 attentivement, il manque des mots dans cet hommage.
00:40:50 Il y a un an, Massa Amini a été tuée par la police des mœurs.
00:40:53 Depuis le 16 septembre, le peuple iranien est engagé
00:40:55 dans un processus révolutionnaire pour la liberté,
00:40:57 l'égalité et les droits humains.
00:40:59 Chaque soulèvement est portant d'un espoir démocratique.
00:41:01 Il est aussi un exemple pour nous.
00:41:03 Nous avons beaucoup à apprendre du courage des Iraniennes et Iraniens
00:41:05 qui continuent à lutter malgré la répression terrible pour la liberté.
00:41:09 Depuis la France, nous faisons notre hymne
00:41:11 de leur combat "Femmes, Vies, Libertés".
00:41:13 Pas une seule fois, pas une seule fois le mot voile,
00:41:16 alors qu'elle a été tuée pour un voile jugé mal porté.
00:41:19 Encore moins le mot islamisme.
00:41:21 Comment soutenir les Iraniennes sans se fâcher avec notre électorat ?
00:41:24 C'est la question que se posent les Insoumis,
00:41:26 selon le philosophe Rafaël Enthoven, qui a réagi à ce tweet.
00:41:30 Maintenant, vous savez que sur les tweets,
00:41:32 depuis la réforme d'Elon Musk,
00:41:34 vous pouvez mettre une note de bas de page en dessous des tweets.
00:41:36 Il y a des tweetos qui ont jugé bon
00:41:39 et ils ont eu raison d'expliquer les raisons de la mort de Mahsa Amini,
00:41:43 puisque Mathilde Panot ne l'a pas fait.
00:41:45 Inutile de rappeler que ce sont les mêmes
00:41:47 qui en France défendent la Baïa,
00:41:49 refusant de reconnaître que c'est un signe religieux,
00:41:51 contrairement à ce qu'a dit le Conseil d'État
00:41:53 en disant que ça rentrait parfaitement dans la loi de 2004
00:41:56 qui vise à interdire les signes religieux ostentatoires à l'école.
00:41:59 Jean-Luc Mélenchon a totalement changé de discours
00:42:02 sur le sujet de la laïcité et aussi du voile.
00:42:05 Si on sortait des archives, on aurait de sacrées surprises.
00:42:08 - C'est pareil avec Sandrine Rousseau ?
00:42:10 - C'est exactement pareil.
00:42:11 Elle a fait aussi un tweet pour saluer ce mouvement
00:42:13 de contestation des femmes iraniennes qui s'élèvent depuis un an.
00:42:16 Une nouvelle fois, pas le mot voile.
00:42:18 Sandrine Rousseau avait expliqué que ça pouvait être
00:42:20 un embellissement de la femme, le voile.
00:42:22 Et puis, les Iraniennes veulent-elles des hommages
00:42:25 de celles qui défendent en France l'objet de leur oppression,
00:42:27 c'est-à-dire le voile ? Pas sûr.
00:42:29 En octobre 2022, Place de la République,
00:42:31 Sandrine Rousseau vient participer à une manifestation
00:42:34 en soutien aux femmes iraniennes.
00:42:36 Elle prendra la parole sous les huées.
00:42:39 Et oui, à la fin de la pièce, Tartuffe est toujours démasquée.
00:42:42 - Gauthier Lebret, les tweets de la honte.
00:42:45 Merci Gauthier.
00:42:46 8h10, soyez là, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
00:42:50 a choisi CNews et Europe 1 pour parler ce matin.
00:42:53 Gérald Darmanin, invité de Sonia Mabrouk
00:42:55 dans la grande interview.
00:42:57 La musique tout de suite, Instant Musique.
00:42:59 - Ce matin, on vous fait découvrir une reprise
00:43:19 de la célèbre chanson "Dans les yeux d'Emilie",
00:43:22 le tube de Joe Dassin sorti il y a plus de 45 ans
00:43:25 et devenu l'hymne des supporters français
00:43:27 de la Coupe du monde de rugby.
00:43:28 Alors le collectif Métissé en a profité, on regarde.
00:43:32 (musique)
00:43:35 (chant)
00:43:39 (chant)
00:43:43 (chant)
00:43:47 (chant)
00:43:50 (chant)
00:43:54 (chant)
00:43:58 (chant)
00:44:02 (chant)
00:44:06 (chant)
00:44:10 (chant)
00:44:15 (chant)
00:44:18 (chant)
00:44:22 (chant)
00:44:26 C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
00:44:28 Isolation, centrale photovoltaïque et pompe à chaleur.
00:44:31 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:44:34 - C'était votre programme avec Switch.
00:44:36 Votre opérateur mobile, fournisseur et producteur d'électricité.
00:44:38 L'énergie est notre avenir, économisons-la.
00:44:40 Plus d'informations sur chez Switch.fr
00:44:43 Le temps, Alexandra Blanc.
00:44:45 - C'est l'heure de vous plonger dans la météo avec Mondial Piscine.
00:44:50 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
00:44:54 - Le temps avec vous, Alexandra.
00:44:57 - Gros orages en fin de journée sur le Tarn-et-Garonne.
00:45:00 - Oui, beaucoup d'instabilité, un temps très instable, très variable
00:45:04 avec des orages localement assez forts.
00:45:06 Regardez ces images des vents tempétueux sous ces orages,
00:45:08 notamment du côté du Tarn-et-Garonne,
00:45:10 avec au programme de l'instabilité qui s'est poursuivie
00:45:13 tout au long de la nuit et qui va se poursuivre également aujourd'hui.
00:45:16 On prend à présent la direction du Gers.
00:45:18 Vous allez le voir peut-être sur la deuxième image,
00:45:20 avec de la grêle hier dans le Gers.
00:45:22 Et donc ces vents tempétueux.
00:45:24 Regardez cette grêle hier dans le Gers en cours d'après-midi.
00:45:27 Au programme aujourd'hui, un temps variable, un temps instable,
00:45:30 toujours de département placé sous surveillance.
00:45:32 La Drôme, mais encore l'Ardèche, avec dès ce matin,
00:45:35 une nouvelle salve orageuse qui donne des orages localement assez forts,
00:45:38 principalement entre le Lyon et l'Isère,
00:45:41 ou encore en remontant vers le nord-est,
00:45:43 on retrouve à l'arrière un ciel de traîne assez actif.
00:45:46 Et puis dans l'après-midi, même type de configuration,
00:45:48 un temps très variable, très instable,
00:45:50 notamment sur l'est du pays,
00:45:52 en allant vers la Côte d'Azur ou encore vers la Corse.
00:45:54 On ne verra pas beaucoup de soleil aujourd'hui.
00:45:56 Et puis ce ciel de traîne restera assez actif,
00:45:58 avec des bourrasques de vent, mais aussi des orages attendus
00:46:00 entre les Charentes, la Normandie, ou encore en allant vers le nord-est,
00:46:04 on retrouvera également un temps assez nuageux au pied des Pyrénées.
00:46:07 C'est donc une journée assez variable, assez instable, qui vous attend.
00:46:10 Les températures, températures plutôt douces ce matin, rien à signaler.
00:46:13 Minimale de 14 degrés pour la pointe bretonne,
00:46:16 contre déjà 23 degrés du côté de Marseille.
00:46:18 Et dans l'après-midi, les températures resteront plus ou moins estivales,
00:46:22 même si elles baissent un petit peu avec les orages.
00:46:24 20 degrés en Bretagne, 25 degrés à Dijon, mais encore à Besançon.
00:46:27 Vous aurez 24 degrés à Bordeaux, et localement jusqu'à 30 degrés,
00:46:31 tout de même autour du golfe du Lyon, la suite du programme.
00:46:34 Conditions météo variables assez instables.
00:46:36 On aura un défilé de perturbations cette semaine,
00:46:38 avec des conditions météo maussades et parfois automnales.
00:46:41 Baisse des températures attendues pour la fin de semaine.
00:46:44 C News, il est bientôt 7h. Merci d'être avec nous.
00:46:57 Vous regardez la matinale de C News à la une, ce matin.
00:47:00 La crise migratoire à Lampedusa.
00:47:02 L'Europe nous demande d'accueillir une partie des migrants.
00:47:05 La France doit-elle prendre sa part ?
00:47:07 On se pose la question ce matin, et on va entendre vos réponses.
00:47:11 Et puis dans un instant, on sera avec Jean-Paul Gourevitch,
00:47:14 essayiste et auteur d'un rapport sur le coût de l'immigration
00:47:18 pour l'association Contribuables Associés.
00:47:21 Merci d'être avec nous. Et à tout de suite, Jean-Paul Gourevitch.
00:47:24 Un policier grièvement blessé à Stain, en Seine-Saint-Denis,
00:47:27 a été attaqué par des voyous qui défendaient un individu à scooter
00:47:31 qui refusait de s'arrêter.
00:47:32 Vous entendrez des réactions ce matin.
00:47:35 Et puis les distributeurs de carburant autorisés à vendre de l'essence à perte.
00:47:40 Est-ce que ça va vraiment changer quelque chose sur les prix ?
00:47:44 Pierre Chasserey sera avec nous avant 7h30.
00:47:47 Est-ce que la France doit accueillir les migrants de Lampedusa ?
00:47:51 C'est l'appel lancé par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen,
00:47:56 aux pays européens.
00:47:58 Elle demande d'accueillir une partie des migrants de Lampedusa.
00:48:02 La ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna,
00:48:05 assure pour sa part que la France va en accueillir certains.
00:48:09 Pour l'heure, aucun chiffre n'a été donné concernant le nombre exact
00:48:12 de migrants qui pourraient être accueillis sur notre territoire.
00:48:15 La France doit-elle prendre sa part ? Qu'en pensez-vous ?
00:48:17 On voit ça avec Dunia Tengour.
00:48:19 Face à l'arrivée de milliers de migrants sur l'île de Lampedusa,
00:48:24 l'Union européenne appelle à la solidarité de chacun des Etats membres
00:48:28 pour accueillir un accueil qui suscite interrogation et division
00:48:32 au sein de la population française.
00:48:34 Je ne suis pas pour. Il y a déjà plein de tentes dans les rues.
00:48:37 On n'arrive déjà pas à solutionner ce problème.
00:48:40 Comment voulez-vous qu'on en solutionne avec des milliers comme ça ?
00:48:43 Je pense qu'il n'y a pas de raison que ce soit que les Italiens
00:48:45 qui supportent le poids économique et social.
00:48:48 Logement, emploi ou encore insertion sociale,
00:48:51 au-delà de la capacité d'accueil, de nombreuses voix s'interrogent
00:48:55 sur les conditions de vie proposées aux migrants sur le long terme.
00:48:58 Les études qui ont été faites montrent que trois ans après,
00:49:03 seuls 33% des migrants en situation irrégulière
00:49:09 ont pu trouver un emploi dans le secteur formel.
00:49:14 Donc ça veut dire aussi qu'on propose à des migrants de venir
00:49:20 sans pouvoir véritablement bien les loger
00:49:23 et sans surtout pouvoir bien les insérer.
00:49:25 Si la France assure vouloir prendre sa part, pour l'heure,
00:49:29 aucun chiffre n'a été donné sur le nombre de migrants à accueillir.
00:49:33 Alors Gérald Darmanin sera l'invité de CNews et d'Europe 1 ce matin à 8h10,
00:49:38 interrogé par Sonia Mabrouk, juste avant qu'ils ne partent en Italie.
00:49:42 Gauthier Lebret avec nous.
00:49:43 On attend des réponses du ministre de l'Intérieur sur la position de la France.
00:49:47 Est-ce que nous allons accueillir certains des migrants de Lampedusa ?
00:49:51 Dans quelle proportion ?
00:49:52 C'est en tout cas la question qu'on se pose ce matin.
00:49:54 Cette question, je vous la pose.
00:49:55 Est-ce qu'on va en accueillir ?
00:49:56 La réponse est plutôt oui, si on comprend bien la ministre des Affaires étrangères
00:49:59 et le porte-parole du gouvernement.
00:50:01 Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'Europe est dispersée dans cette affaire.
00:50:04 On a entendu l'appel d'Ursula von der Leyen.
00:50:06 L'Allemagne avait dit non avant ce week-end.
00:50:08 L'Allemagne ne voulait aucun migrant en provenance de Lampedusa.
00:50:11 Les choses ont un peu changé ce week-end.
00:50:13 La Hongrie et la Pologne, on n'en parle même pas.
00:50:15 Le Danemark, c'est pareil.
00:50:17 Ils ont des exceptions aux traités européens.
00:50:19 Mais en ce moment, à Bruxelles, on discute du pacte asile et migration.
00:50:23 Et ce pacte est très clair.
00:50:25 Il y a une mesure qui dit, si un pays refuse de prendre sa part,
00:50:28 comme dit Catherine Colonna, et d'accueillir une proportion de migrants,
00:50:32 eh bien, il sera sanctionné financièrement.
00:50:34 Alors, le moins qu'on puisse dire, c'est que le ton a changé entre l'Italie et la France.
00:50:38 Juste après son interview avec Sonia Mabrouk, Gérald Darmanin va sauter dans un avion
00:50:42 direction Rome pour rencontrer son homologue italien.
00:50:45 On est très loin des tensions.
00:50:47 Souvenez-vous, il y a un an, après l'Ocean Viking, c'était la France finalement
00:50:50 qui avait accueilli l'Ocean Viking face au refus de Giorgia Meloni.
00:50:53 Et cet été, une crise diplomatique a éclaté entre la France et l'Italie
00:50:57 suite au propos de Gérald Darmanin, qui avait dit que Giorgia Meloni
00:51:00 était incapable de mettre un terme à l'immigration.
00:51:02 Il n'avait peut-être pas totalement tort sur le fond, mais les choses ont changé.
00:51:06 Alors, certains de ces migrants ont vocation à rester dans l'Union européenne.
00:51:08 C'est Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, qui a dit ça ce week-end.
00:51:11 Mais le problème, c'est ceux qui n'ont pas vocation à rester
00:51:14 et que l'Europe et la France sont incapables d'expulser.
00:51:17 Si l'Europe montre son impuissance, elle prend un risque,
00:51:20 celle de lancer un appel d'air massif et qu'il y ait d'autres,
00:51:23 beaucoup d'autres, Lampedusa.
00:51:25 Merci Gautier.
00:51:26 Un nouveau refus d'obtempérer qui dégénère en France.
00:51:29 Ça s'est passé samedi soir à Astin, en Seine-Saint-Denis.
00:51:32 Des policiers ont pris en chasse un deux-roues après un refus d'obtempérer.
00:51:36 Pendant la course poursuite, un véhicule s'est interposé, Chana.
00:51:40 Oui, il s'est interposé pour venir en aide aux fuillards
00:51:42 et un des policiers a été violemment pris à partie.
00:51:44 Le récit est signé Marine Sabourin.
00:51:46 Il est 19h30, samedi,
00:51:48 quand un deux-roues refuse de s'arrêter pour un contrôle de police.
00:51:52 La patrouille entame une course poursuite pour rattraper l'individu.
00:51:56 Lorsqu'un autre véhicule s'interpose, stop en net l'action des policiers.
00:52:01 À pied, les fonctionnaires tentent alors de poursuivre le premier homme,
00:52:04 mais se font prendre à partie, l'un d'eux,
00:52:07 et frapper à plusieurs reprises au visage.
00:52:09 Mon collègue est extrêmement choqué.
00:52:11 Aujourd'hui, c'est un collègue qui a quand même de l'expérience.
00:52:16 C'est quelqu'un qui, aujourd'hui, a été victime d'une agression extrêmement violente.
00:52:22 L'un des policiers tire en l'air cinq fois pour disperser les individus.
00:52:26 Cinq hommes sont alors interpellés.
00:52:28 Tous sont connus des services de police.
00:52:31 C'est des jeunes individus, des individus qu'on connaît très bien.
00:52:35 Et ça fait partie, j'ai envie de dire, de la délinquance habituelle que l'on a,
00:52:40 en Seine-Saint-Denis notamment, et dans le reste de la région parisienne.
00:52:44 Des jeunes gens qui ne font pas grand-chose de leur journée, malheureusement,
00:52:49 et qui, dès qu'ils peuvent, essaient de se soustraire à l'autorité de la police.
00:52:54 Le policier blessé a une fracture au nez et à la main droite,
00:52:57 ainsi que de multiples contusions au corps.
00:53:00 C'est les News, il est 7h07, le sport.
00:53:04 On va parler football avec le retour de Benjamin Mendy sur la pelouse.
00:53:08 Cinquième journée de Ligue 1, la cinquième journée de Ligue 1 qui s'est disputée ce week-end.
00:53:22 Gros événement ce dimanche du côté de l'Orient avec la première de Benjamin Mendy.
00:53:27 Il n'avait plus joué depuis le 15 août 2021, c'était avec Manchester City.
00:53:31 Benjamin Mendy a fait son entrée en jeu hier à la 70e minute du jeu lors de l'Orient en Monaco,
00:53:37 visé par plusieurs plaintes pour viol, tentative de viol et agression sexuelle en Angleterre.
00:53:41 Il avait été acquitté dernièrement lors de deux procès.
00:53:44 Le champion du monde 2018 avec les Bleus a donc été acclamé par le public du Moustoir.
00:53:49 C'est d'ailleurs lui qui est à l'origine de l'égalisation de l'Orient dans le temps additionnel.
00:53:53 Christophe Galtier, l'ancien entraîneur du Paris Saint-Germain, s'est exprimé lui pour la première fois sur les accusations de racisme.
00:53:58 Exactement, c'est faux, c'est archi faux, c'est ce qu'a martelé Christophe Galtier accusé hier par son ancien directeur sportif à Nice.
00:54:05 Il avait été accusé à tort selon lui et du coup il a confié à Canal+ qu'il n'était pas raciste tout simplement et qu'il niait tous ses propos.
00:54:18 Et puis on finit avec des nouvelles de Cristiano Ronaldo, qui a eu un tir canon qui allait assommer un pauvre caméraman qui avait rien demandé.
00:54:26 C'est exactement ça, Cristiano Ronaldo qui joue depuis janvier dernier en Arabie Saoudite a inscrit deux buts ce week-end.
00:54:32 Mais ce n'est pas pour ces deux buts qu'il s'est fait remarquer.
00:54:34 Regardez, c'est ce coufran qui finit sur la tête du pauvre caméraman.
00:54:39 On a mal pour lui.
00:54:41 Ah oui, on a mal pour lui.
00:54:42 Et c'est but dans ces cas-là ou pas ?
00:54:44 Ah non, c'est pas but.
00:54:45 Ça compte pas triple, rien du tout.
00:54:47 Même chute.
00:54:50 Vous avez profité de votre programme de choix avec Autosphère, premier distributeur automobile en France.
00:54:58 Restez bien avec nous sur CNews. Dans un instant, nous serons avec vous Jean-Paul Gourevitch, essayiste, auteur d'un rapport sur le coût annuel de l'immigration, spécialiste de l'immigration.
00:55:10 On va parler des migrants de l'Ampédouza évidemment. A tout de suite, bon réveil à tous.
00:55:16 CNews, il est 7h11. Merci d'être avec nous.
00:55:21 Et nous accueillons Jean-Paul Gourevitch.
00:55:23 Bonjour Jean-Paul Gourevitch.
00:55:24 Bonjour.
00:55:25 Merci d'être en direct avec nous.
00:55:27 Merci d'être avec nous sur ce plateau.
00:55:29 Vous êtes consultant international sur l'Afrique et les migrations.
00:55:34 Et on va parler évidemment de ce qui se passe à l'Ampédouza.
00:55:36 Déjà, pour bien comprendre ce qui se passe, ce qui est important de savoir, c'est que sur le premier semestre de cette année,
00:55:44 le nombre de traversées de la Méditerranée a augmenté.
00:55:48 Alors, il a augmenté de 33% au premier semestre par rapport à l'an dernier.
00:55:53 Et l'an dernier, c'était 64% de plus que l'année précédente.
00:55:58 Donc, on est dans une situation d'urgence qui était prévisible et qui n'a pas été anticipée.
00:56:04 Oui. Vous êtes l'auteur d'un rapport sur le coût de l'immigration.
00:56:09 Oui. Vous l'avez chiffré à près de 54 milliards d'euros.
00:56:14 Comment est-ce que, assez simplement, comment est-ce que vous avez travaillé ?
00:56:18 Alors, je travaille depuis 15 ans sur le chiffrage du coût de l'immigration.
00:56:24 J'actualise chaque année ou tous les 3 ou 4 ans mes chiffres.
00:56:29 Et ces chiffres sont, d'un côté, un peu supérieurs aux chiffres des économistes de gauche qui chiffrent le déficit entre 5 et 36 milliards d'euros.
00:56:41 Et ils sont très inférieurs aux économistes de droite et d'extrême droite qui chiffrent le déficit de l'immigration entre 70 et 298 milliards d'euros.
00:56:54 Qu'est-ce qui coûte le plus cher ?
00:56:56 Alors, il y a deux éléments qui sont importants.
00:57:00 D'un côté, les dépenses sociales sont plus importantes que les recettes fiscales, sociales et territoriales.
00:57:11 D'un autre côté, les coûts indirects, les coûts sécuritaires, les coûts régaliens, les coûts sociétaux sont inférieurs à ce que rapportent les migrants qui augmentent le PIB de la nation.
00:57:31 C'est pour cela que nous arrivons, en définitive, à un déficit.
00:57:35 J'ajoute que dans ce déficit, on compte le surcoût de l'immigration irrégulière qui est quand même relativement important.
00:57:43 Combien coûte un voyage de l'Afrique vers l'Europe pour un migrant ?
00:57:49 Si on prend l'Afrique subsaharienne francophone, par exemple, il y a plusieurs coûts qui s'ajoutent et on peut dire que globalement, on se situe entre 4000 et 7000 euros entre le point de départ et le point d'arrivée dans l'Europe.
00:58:09 Et le point d'arrivée dans l'Europe, c'est autour de 4 à 7000 euros par personne.
00:58:14 Il va y avoir une explosion démographique en Afrique.
00:58:18 Les spécialistes, on le sait, on voit les courbes se former.
00:58:23 Est-ce que, comme certains politiques, vous estimez qu'on n'est qu'au début du processus ?
00:58:28 Alors, je suis un petit peu au courant des diverses projections des futurologues.
00:58:35 Vous savez que les futurologues se sont souvent trompés.
00:58:38 Et puis surtout, il y a des variables qu'on ne maîtrise pas.
00:58:41 Il y a une première variable qu'on ne maîtrise pas, ce sont toutes les migrations environnementales.
00:58:46 Quelle va être la proportion de gens qui vont quitter l'Afrique pour des raisons de climat ?
00:58:53 Deuxième variable qu'on ne maîtrise pas, vous avez parlé tout à l'heure de l'explosion démographique.
00:58:58 Vous savez qu'il y a ce qu'on appelle la transition démographique, c'est-à-dire les jeunes femmes d'aujourd'hui font moins d'enfants que leur mère, qui faisaient moins d'enfants que leur grand-mère.
00:59:09 Mais est-ce que ce processus va continuer, va s'accélérer ou va diminuer ?
00:59:15 Les chiffres que nous avons pour l'instant sont très contrastés.
00:59:19 Et on s'aperçoit par exemple que dans des pays à majorité musulmane, cette transition démographique stagne pour l'instant.
00:59:28 C'est ce que vous constatez.
00:59:30 Je voulais vous entendre également, Jean-Paul Gourevitch, sur la réaction de l'Europe.
00:59:34 Parce qu'il n'y a rien de nouveau.
00:59:36 Il y a des migrants qui arrivent à Lampedusa depuis des années.
00:59:39 On a l'impression que l'Europe, ces dernières heures, ces derniers jours, est comme une poule qui a trouvé un couteau.
00:59:44 Elle ne sait pas comment réagir.
00:59:46 Comment ça se fait qu'il n'y ait pas une réponse européenne ?
00:59:49 Il n'y a pas de politique migratoire européenne depuis très longtemps.
00:59:53 Vous savez que Nicolas Sarkozy avait essayé de faire un pacte sur l'immigration et l'asile.
00:59:58 Il y a un nouveau pacte sur l'immigration et l'asile qui est en discussion depuis trois ans quand même.
01:00:03 Et sur lequel, pour l'instant, il n'y a pas encore de conclusion définitive tirée,
01:00:09 puisque c'est en négociation avec le Parlement européen.
01:00:14 Donc quand il n'y a pas de politique migratoire, il n'y a pas de possibilité de donner une réponse commune.
01:00:22 Et donc l'immigration choisie, elle est plutôt choisie par les migrants.
01:00:26 Merci. C'est ce qu'on appelle l'immigration subie par les pays d'accueil.
01:00:30 Alors, je n'aime pas trop le mot "subie", mais de fait, les pays d'accueil sont obligés de s'accommoder.
01:00:37 Merci beaucoup Jean-Paul Gourevitch. Merci d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale.
01:00:41 Bonne journée à vous. Quelque chose me dit que le sujet va rester d'actualité quelques semaines, quelques mois,
01:00:50 quelques années, probablement, on va dire décennie.
01:00:53 Merci beaucoup Jean-Paul Gourevitch. C'est l'écho dans un instant, mais tout d'abord le Point Info avec Chana Gousteau.
01:01:03 A Lampedusa, les évacuations de migrants se poursuivent. Le centre d'accueil ne pouvant accueillir que 400 personnes,
01:01:09 la plupart sont envoyés vers des centres plus grands, notamment en Sicile.
01:01:13 Ce week-end, Ursula von der Leyen a appelé à la solidarité européenne pour accueillir ces migrants en Europe.
01:01:18 Je rappelle que la semaine dernière, ce sont 8500 migrants qui sont arrivés illégalement sur l'île italienne.
01:01:23 Un nouveau refus d'obtempérer qui dégénère. Ça s'est passé samedi soir à Stain, en Seine-Saint-Denis.
01:01:29 Les policiers ont pris en chasse un deux-roues et pendant la course-poursuite, un véhicule s'est interposé pour venir en aide aux fuyards.
01:01:35 Un des agents a été violemment pris à partie. Il s'est retrouvé encerclé par une vingtaine d'individus.
01:01:40 Cinq personnes ont été interpellées.
01:01:43 Et puis Gabriel Attal convoque un audit contre le harcèlement scolaire aujourd'hui et réunit l'ensemble des recteurs.
01:01:50 Cette décision fait suite à la mort de Nicolas, un lycéen de 15 ans qui s'est suicidé il y a quelques jours.
01:01:55 Avant le drame, un courrier avait été envoyé par le rectorat de Versailles à la mère de l'adolescent après qu'elle ait signalé le harcèlement subi par son fils.
01:02:02 Dans cette lettre, il est demandé à la mère de famille, je cite, d'adopter une "attitude constructive et respectueuse".
01:02:19 L'économie avec vous, Lomique Guillaume. Une étude dévoile le classement des secteurs d'activité où les salaires moyens sont les plus élevés.
01:02:26 En clair, pour un même métier, on peut mieux gagner sa vie en optant pour un domaine d'activité, un secteur d'activité plutôt qu'un autre.
01:02:34 Alors dites-nous tout Lomique.
01:02:35 Oui, c'est exactement ça. Romain, on peut être par exemple comptable, ingénieur, commercial, DRH, ça c'est son métier,
01:02:41 et l'exercer dans différents secteurs, la finance, la santé, l'industrie ou encore les services.
01:02:45 Or souvent on connaît les salaires, les moyennes de salaire par métier.
01:02:49 Là, ce qui est intéressant, c'est que cette étude publiée par le site Capital s'est penchée non pas sur les métiers,
01:02:54 mais sur les secteurs professionnels pour voir dans lesquels, avec un même métier, il est plus intéressant de postuler
01:02:59 si jamais vous voulez changer d'entreprise ou simplement si vous cherchez du travail et que vous avez envie de gagner plus.
01:03:05 D'abord, il faut rappeler que le salaire moyen en France est de 2 587 euros net par mois en 2023,
01:03:12 mais cette moyenne varie fortement en fonction des secteurs.
01:03:15 C'est dans les professions juridiques et comptables qu'on est le mieux payé,
01:03:18 3 300 euros net par mois en moyenne.
01:03:20 Ensuite, trois secteurs se suivent avec des salaires plus élevés que la moyenne,
01:03:25 l'industrie pharmaceutique, la banque et l'assurance.
01:03:27 Dans ces trois secteurs, le salaire moyen est de 3 280 euros net par mois.
01:03:33 Alors le net, pour être très clair, c'est avant l'impôt sur le revenu.
01:03:36 C'est avant l'impôt sur le revenu, effectivement.
01:03:39 Ensuite, on trouve la chimie avec une moyenne salariale de 3 161 euros,
01:03:44 les métiers de l'immobilier où on gagne en moyenne 3 100 euros par mois,
01:03:48 puis les bureaux d'études techniques juste au-dessus des 3 000 euros.
01:03:52 On passe ensuite sous la barre des 3 000 euros avec la métallurgie où les salariés gagnent 2 778 euros net par mois
01:03:59 et la culture et communication à un peu plus de 2 600 euros.
01:04:02 Quels sont les secteurs sous la moyenne ?
01:04:04 Oui, c'est vrai qu'il y en a forcément, puisque c'est une moyenne.
01:04:07 Le commerce notamment, 2 421 euros net par mois en moyenne.
01:04:14 Et l'hôtellerie-restauration qui est plutôt mal classée à 2 119 euros.
01:04:18 A noter un dernier renseignement, le salaire moyen varie aussi énormément selon la taille de l'entreprise.
01:04:24 Il y a une grosse disparité selon qu'on soit dans une entreprise de moins de 10 salariés.
01:04:29 Là, le salaire moyen est d'un peu plus de 2 400 euros net.
01:04:32 Et pour celle de plus de 500 salariés, on dépasse largement les 3 300 euros par salarié et par mois.
01:04:39 C'était votre programme avec Lesia, assureurs d'intérêt général.
01:04:48 C'est News 7h21, merci d'être avec nous. L'équipe est là comme tous les matins.
01:04:52 Shana Lusto, Gautier Lebret, Pierre Chasserey, Lomique Guillaume, Saïd El Abadi pour le sport,
01:04:59 Alexandra Blanc pour la météo. Tout le monde est là.
01:05:01 Dans un instant, on va parler de ce qu'a annoncé la Première ministre ce week-end, la vente à perte pour l'essence.
01:05:09 La vente à perte de litres d'essence ou de gasoil est désormais autorisée.
01:05:14 Est-ce que ça va changer véritablement quelque chose pour notre porte-monnaie quand on fait le plein ?
01:05:18 On verra ça avec vous Pierre dans un instant. A tout de suite.
01:05:21 Retrouvez votre programme de choix avec Autosphère, premier distributeur automobile en France.
01:05:31 Le gouvernement va autoriser la vente à perte sur le carburant, Pierre Chasserey.
01:05:37 Bonne nouvelle pour les automobilistes ?
01:05:39 À court terme, oui, fondamentalement, puisqu'on va économiser un petit peu d'argent potentiellement.
01:05:45 Après, ça c'est l'effet à court terme, c'est-à-dire qu'on vous annonce une bonne nouvelle et qu'il va falloir la creuser un petit peu.
01:05:50 Parce qu'en fait, qu'est-ce qui va se passer ? C'est la mise à mort programmée des petites stations-service.
01:05:55 Vous imaginez bien qu'aucune petite station-service ne va se lever le matin pour aller bosser, pour perdre de l'argent.
01:06:02 Donc en fait, on donne la primauté à quelques enseignes qui vont pouvoir se permettre cela,
01:06:07 pendant que la majorité des stations à côté vont mettre la pièce sous la porte.
01:06:10 Alors, ces petites stations connaissent de réelles difficultés. Est-ce que c'est s'avancer que de dire qu'elles vont disparaître pour la plupart ?
01:06:17 Ah non, c'est pas s'avancer, c'est dire que ça. En ce moment, Romain, à l'heure où on se parle,
01:06:20 on a une station-service qui est en train de fermer tous les 3 à 4 jours.
01:06:23 On a, sur l'évolution du nombre de stations-service en France, on avait 40 000 stations-service en France dans les années 80.
01:06:31 On est passé à 11 000 stations-service aujourd'hui. Le maillage territorial est en train de péricliter.
01:06:39 Donc on se retrouve avec un chiffre qui est à un tiers des stations-service qui vont disparaître en 2035.
01:06:46 Quand on voit ces chiffres, on peut se dire que fatalement, l'accélérateur de la vente à perte va nous conduire à perdre les petites stations-service qui font le maillage de nos territoires.
01:06:56 L'État ne semble pas décider à baisser la fiscalité. Est-ce qu'on peut tout de même, à travers cette mesure de vente à perte, avoir un effet direct sur les prix des carburants ?
01:07:07 Alors effet direct, oui, on va avoir un effet direct puisque les grandes enseignes vont pouvoir se permettre potentiellement de faire des opérations.
01:07:14 Mais à qui profitent ces opérations ? Vous allez avoir peut-être une petite cinquantaine de centimes de moins sur un litre. C'est énorme, mais pas tous les jours.
01:07:22 Il est bien évident que les enseignes vont faire ça sur des opérations commerciales, peut-être le week-end, certains week-ends. Au final, qu'est-ce qu'on va créer ?
01:07:30 Eh bien, on va créer une aide aux petits rouleurs, celui qui n'a pas besoin de faire le plein trop souvent, parce que les autres qui roulent vraiment
01:07:37 ne vont pas attendre le week-end pour pouvoir faire le plein. Il faudra y aller tout de suite. Donc c'est une mesure pour les petits rouleurs, c'est une mesure pour les urbains
01:07:44 qui prennent très peu leur voiture. Bref, c'est une mesure qui ne servira à rien pour venir aider celui qui a besoin de sa voiture au quotidien.
01:07:54 Je rappelle et je passe le bonjour à toutes les mamans et papas de famille qui vont emmener ce matin leurs enfants à l'école et qui vont faire payer le plein
01:08:01 et qui vont payer très cher, trop cher, un carburant très taxé, trop taxé.
01:08:06 Vous avez profité de votre programme de choix avec Autosphère, premier distributeur automobile en France.
01:08:12 C'est News, il est 7h27. Le temps, Alexandra Blanc.
01:08:18 C'est l'heure de vous plonger dans la météo avec Mondial Piscine.
01:08:22 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
01:08:28 Le temps avec vous, Alexandra. La météo avec une tornade hier en Mayenne. On va regarder des images impressionnantes.
01:08:35 Oui, regardez cette tornade. On a presque l'impression d'être aux Etats-Unis.
01:08:40 En effet, pourtant non, nous sommes en Mayenne, 17h38 hier et donc formation de cette tornade avec des vents également assez violents avec cette tornade.
01:08:49 Et conséquence, nous avons eu plusieurs hangars fortement dégradés et bien sûr, ces conditions météo qui ne se sont pas améliorées
01:08:56 puisque petit à petit, ces orages sont remontés en direction des régions du nord.
01:09:00 Attention, ce matin, on a une nouvelle salve orageuse avec deux départements placés sous surveillance.
01:09:04 Il s'agit de la Drôme mais également de l'Ardèche où l'on attend des orages tout au long de cette journée de lundi avec en prime de fortes pluies.
01:09:12 Donc de la pluie, des orages principalement ce matin entre l'Ardèche et le nord-est du pays.
01:09:17 Temps très instable sur le Lyonnais ou encore du côté de Saint-Étienne avec ces orages qui remontent également en direction du Jura.
01:09:23 À l'arrière, on a ce qu'on appelle un ciel de traîne assez peu actif avec localement une alternance de nuages d'éclaircie et de quelques averses.
01:09:30 Attention, retour du vent d'ouest. Et oui, le vent d'ouest qui sera bel et bien au rendez-vous près des Côtes de la Manche ou encore dans le sud-ouest.
01:09:36 Dans l'après-midi, très peu d'évolution, toujours du mauvais temps entre la Côte d'Azur, la Corse ou encore en allant vers les Alpes
01:09:42 avec des orages parfois localement assez forts et accompagnés de fortes rafales de vent.
01:09:46 Donc, soyez vraiment bien prudents. Et puis, à l'arrière, ciel de traîne assez actif avec localement le retour des orages entre la Normandie,
01:09:53 les Charentes ou encore en allant vers la Bourgogne. Un petit peu de graine également prévue sur le nord-est.
01:09:58 Les températures, grand écart ce matin, 14 degrés en Bretagne contre déjà 23 degrés à Marseille.
01:10:04 Et dans l'après-midi, les températures resteront plus ou moins estivales, 24 à Paris, 25 en Bourgogne.
01:10:09 Localement, 30 degrés du côté de Perpignan et vous aurez en moyenne 28 degrés à Marseille.
01:10:14 Des conditions météo assez variables ce week-end, cette semaine, avec un temps parfois assez autonome. On en reparlera.
01:10:20 C'était la météo avec Mondial Piscine.
01:10:24 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
01:10:29 CNews, il est bientôt 7h30. Merci d'être avec nous. L'équipe est là. L'équipe de la matinale, Chana Lusto, Gautier Lebret, Paul Sujit, Lomic, Guillaume.
01:10:38 Et Saïd El Abidi pour le sport.
01:10:41 A la une ce matin, la crise migratoire en Europe. Dans les grandes villes, les centres d'accueil sont débordés et certains camps de fortune se constituent ici ou là.
01:10:51 On est allé dans le nord-est de la capitale et on a interrogé les riverains.
01:10:56 On va aller ce matin à Lampedusa retrouver notre envoyé spécial Vincent Faandij.
01:11:01 Vincent qui nous dira que les gares de côte s'attendent au pire pour les jours qui viennent.
01:11:06 Semaine à haut risque en France en termes de sécurité. Dans les prochains jours, la France va accueillir le roi Charles III, puis le pape François.
01:11:15 Il y a également la Coupe du Monde de rugby. Le dispositif de sécurité va par conséquent être particulièrement renforcé. Le détail à suivre.
01:11:24 Marseille qui a donc lancé le compte à rebours avant l'arrivée du pape François. La ville se prépare, vous allez voir, ça fait près de 500 ans qu'il n'y a pas eu de visite papale à Marseille.
01:11:36 Est-ce que la France est en capacité d'accueillir de nouveaux migrants ? On se pose la question après l'appel à la solidarité européenne lancée par Ursula von der Leyen depuis Lampedusa ce week-end.
01:11:48 Oui, sauf qu'une fois arrivée en France, certains migrants ne sont pas pris en charge, vivent dans la rue et parfois tombent dans la drogue.
01:11:54 C'est le cas dans le 19e arrondissement de Paris où des camps rendent la vie très difficile.
01:11:59 Au riverain, reportage d'Axel Rebeau et de Tony Pitaro.
01:12:03 J'étais insultée, vous ne pouvez pas imaginer, j'étais menacée. Quelqu'un me disait "je sais où tu habites, je viens de la terre gorgée".
01:12:11 Insulte, menace, détritus devant son immeuble, voici le quotidien de cette habitante du 19e arrondissement de Paris. En cause, un camp de migrants à quelques mètres de chez elle.
01:12:23 J'ai très peur, ils ne sont même pas réglés le problème, ils les déplacent sans arrêt, c'est inhumain comme ils font.
01:12:32 Ces gens-là sont dans une détresse, dans la saleté, mais ce n'est pas normal ce qu'ils font. Ils ne sont même pas réglés ce problème-là.
01:12:40 Ils viennent de temps en temps, vous savez, après ils les déplacent, pour l'espoir, 10 minutes après ils sont là.
01:12:46 Une situation qui ne s'améliore pas et qui enlève tout espoir à cette habitante.
01:12:51 On ne croit plus, ni aux élus, ni aux politiciens, on n'a plus de confiance. Moi je n'en ai plus. Et ça va être pire dans le pire.
01:13:01 Ce riverain, qui réside dans le quartier depuis deux ans, demande plus de moyens pour accueillir ces migrants.
01:13:07 Je trouve ça bien en soi d'accueillir des gens qui sont dans des situations difficiles, après il faudrait qu'il y ait peut-être un peu plus d'infrastructures.
01:13:12 Parce que là ils sont lâchés là-dedans, je pense qu'ils arrivent, ils sont bien, ils tombent dans la drogue, ils n'en sortent plus.
01:13:17 Un problème qui persiste malgré les nombreuses tentatives de démantèlement.
01:13:22 Sur l'île de Lampedusa, les évacuations de migrants se poursuivent.
01:13:26 Le centre d'accueil ne pouvant accueillir que 400 personnes, la plupart des migrants sont envoyés vers des centres plus grands qui se trouvent en Sicile.
01:13:34 Sur place, les garde-côtes italiens s'inquiètent pour la semaine à venir, pour les jours à venir, Chana.
01:13:40 On fait le point sur la situation avec notre envoyé spécial sur place, Vincent Farandesh.
01:13:44 Il restait ici à Lampedusa 1500 migrants ce dimanche, plusieurs centaines d'entre eux ont été transférés vers d'autres centres plus grands, plus nombreux, en Sicile notamment.
01:13:55 A leur sortie de cet hébergement d'urgence ici à Lampedusa, la Croix-Rouge scanne leur petite carte d'identité qui leur a été donnée lorsqu'ils sont arrivés ici en Italie,
01:14:04 après avoir été interceptés en mer par les garde-côtes italiens.
01:14:08 Ils sont ensuite transférés vers le Ferry qui les amènera ensuite en Sicile.
01:14:12 Un retour à la normale progressive est annoncé par la Croix-Rouge, néanmoins nous avons pu nous entretenir un petit peu plus tôt avec un garde-côte italien qui lui nous a dit travailler ici depuis 8 à 9 ans sur Lampedusa.
01:14:25 Il n'a jamais vu une situation pareille, une situation très critique nous a-t-il dit.
01:14:29 Et puis enfin il nous a confié avoir très peur de la semaine prochaine, il pense que les arrivées seront encore plus massives que la semaine précédente.
01:14:37 Vincent Fandèges sur place pour CNews. Régularisation massive des migrants en France, c'est ce que souhaite mettre en place Jean-Luc Mélenchon s'il arrivait au pouvoir.
01:14:48 C'est ce qu'il a dit hier soir Shana.
01:14:49 Oui exactement, il dit "Regardez, si je venais à gouverner ou mes amis, on commencerait par une vague de régularisation massive".
01:14:56 Selon lui, la main-d'oeuvre clandestine immigrée est la matière première de l'exploitation.
01:15:01 Et pendant ce temps, Gauthier Lebrecht, Marine Le Pen qui était en Italie hier a taclé Giorgia Meloni.
01:15:07 Oui elle a été invitée par son allié Matteo Salvini, ministre de Giorgia Meloni mais surtout leader de la ligue.
01:15:12 Et effectivement il y a eu plusieurs tacks du RN envers la présidente du conseil italien.
01:15:16 Déjà Philippe Olivier, conseiller spécial de Marine Le Pen qui dit que Giorgia Meloni a ouvert les portes de l'Europe à l'immigration.
01:15:22 Vous voyez, Meloni ouvre les portes, Wunderlion les répartit sur toute l'Europe.
01:15:26 Référence aussi évidemment à la visite des deux femmes hier à Lampedusa.
01:15:29 Et donc hier, Matteo Salvini a accueilli Marine Le Pen qui sur la scène a dit, on va voir son tweet qui a ensuite retranscrit ce qu'elle a dit sur la scène,
01:15:37 et bien que quand on est italien, on ne peut faire qu'un seul choix, Matteo Salvini.
01:15:40 Matteo Salvini donc au profit de Giorgia Meloni.
01:15:45 Lorsque dans un pays où on a un parti comme la Lega, lorsqu'on a un dirigeant comme Matteo Salvini, on sait que c'est le bon choix et même que c'est le seul choix.
01:15:52 Alors pourquoi ce tack ? Deux raisons.
01:15:54 Première, les mauvais résultats en termes d'immigration de Giorgia Meloni.
01:15:57 C'est compliqué quand on est au Rassemblement national de soutenir Giorgia Meloni après cet échec que tout le monde peut constater.
01:16:04 Et ensuite, c'est le jeu des alliances pour les Européennes.
01:16:07 En juin prochain, c'est donc les Européennes.
01:16:09 Et l'ERN est historiquement alliée à la Ligue et siège dans le même groupe au Parlement européen, l'IDE,
01:16:14 tandis que Fratelli d'Italia, frère d'Italie de Giorgia Meloni, siège dans un autre groupe, les réformistes et conservateurs européens,
01:16:21 groupe qu'espèrent rejoindre Eric Zemmour.
01:16:24 C'est donc pour ces deux raisons que Marine Le Pen a fait le choix de tacler Giorgia Meloni,
01:16:27 qui a pourtant sur la scène nationale italienne la même stratégie qu'elle, celle de la normalisation.
01:16:32 Gautier Lebrecht, merci Gautier.
01:16:34 Soyez là à 8h10, Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, sera l'invité de Sonia Mabrouk dans la grande interview sur CNews et Europe 1.
01:16:43 Stanislas Guérini l'avait annoncé dans la matinale de CNews.
01:16:47 Le gouvernement prévoit de faire évoluer la législation pour mieux protéger les fonctionnaires.
01:16:52 Stanislas Guérini qui est le ministre de la fonction publique.
01:16:54 Oui, une enveloppe d'un million d'euros, des dispositifs de sécurité renforcés ou encore un dépôt de plainte facilité.
01:17:00 Toutes ces mesures devraient être intégrées à la prochaine réforme de la fonction publique.
01:17:03 Les explications de Marine Sabourin.
01:17:05 Le dispositif de sécurité en France va monter en puissance tout au long de la semaine.
01:17:11 Dès mercredi, qui marque l'arrivée du roi Charles III et de la reine Camilla pour une visite d'Etat de trois jours,
01:17:17 les effectifs augmenteront pour porter à 8000 le nombre de policiers et gendarmes mobilisés sur place.
01:17:23 Le 22 septembre marquera également l'arrivée du pape François à Marseille pour une visite de deux jours.
01:17:29 5000 forces de l'ordre et 1000 agents de sécurité privée seront déployés.
01:17:34 Il seront 10 000 jeudi, puis 12 000 vendredi et 30 000 samedi, où des manifestations contre les violences policières se dérouleront,
01:17:42 principalement à Paris, mais aussi dans d'autres villes en France.
01:17:45 Le match entre le Paris Saint-Germain et l'Olympique de Marseille, qui aura lieu le 24 septembre,
01:17:50 fait également craindre des possibles troubles à l'ordre public,
01:17:53 tandis que la Coupe du monde de rugby se poursuit.
01:17:56 Un programme qui s'annonce donc intense pour les nombreux gendarmes et policiers mobilisés.
01:18:01 Il faut déployer les effectifs pour surtout à aucun moment ne se trouver déborder.
01:18:07 Imaginez l'image que ça pourrait avoir, la résonance que ça pourrait avoir au niveau planétaire.
01:18:12 Ça n'est pas possible.
01:18:14 Le maintien de cette très haute vigilance sécuritaire intervient à un moment
01:18:18 où le niveau de menaces terroristes reste encore très élevé dans l'ensemble du pays.
01:18:23 Voilà, on vous parlait du plan pour mieux protéger les fonctionnaires.
01:18:28 Et là, vous avez vu un reportage tout aussi intéressant d'ailleurs,
01:18:31 sur la semaine à haut risque en termes de sécurité en France,
01:18:34 avec l'arrivée du pape à la fin de la semaine et du roi Charles III en milieu de semaine.
01:18:39 À propos du pape, à propos du pape, Marseille se prépare.
01:18:43 Forcément, c'est un événement. Pas de pape depuis près de 500 ans à Marseille.
01:18:47 Il célébrera une messe d'ailleurs ce samedi au stade Vélodrome.
01:18:51 Ça sera à suivre sur C News, évidemment.
01:18:53 Mais 300 000 personnes sont attendues pour l'événement.
01:18:56 À quelques jours de cette visite historique, vous vous en doutez,
01:18:58 la ville peaufine tout dans le moindre détail.
01:19:01 Reportage de Laure Parra et de Clotilde Payet.
01:19:04 C'est ici, sur les hauteurs de la cité phocéenne,
01:19:10 que le pape François a choisi de se rendre pour la prière mariale.
01:19:13 Une venue que le diocèse de Marseille prépare depuis longtemps.
01:19:17 Préparer vraiment la basilique pour la beauté de la liturgie,
01:19:22 la beauté des moments de recueillement qui sont prévus ici.
01:19:26 Et puis préparer pour que chacun se sente accueilli
01:19:31 et soit à la place qui lui revient.
01:19:34 En bas, les commerçants aussi attendent le pape,
01:19:36 comme le gérant de ce magasin d'objets d'art redécoré pour l'occasion.
01:19:40 On a fait des neuvaines qui sont bien sûr à l'effigie du pape François.
01:19:44 Et puis il y a toujours des tasses, parce qu'on attend énormément de monde.
01:19:49 C'est quand même un événement. Depuis Clément VII, je crois, en 1533,
01:19:55 il n'y a pas eu de pape à Marseille.
01:19:57 Dans cette brasserie, l'heure est aussi au préparatif.
01:20:00 J'ai prévu de commander des drapeaux, comme vous avez vu pour la coupe du monde de rugby.
01:20:05 On va faire en sorte de pouvoir célébrer la venue du pape à Marseille.
01:20:09 C'est un événement, ça fait 490 ans qu'on n'avait pas eu un pape qui soit venu ici.
01:20:13 Une venue qui promet d'être réjouissante.
01:20:15 Plus de 60 000 personnes sont attendues pour la messe au vélodrome.
01:20:19 Voilà, tout le monde se prépare, même les vendeurs de bougies.
01:20:25 Oui, c'est vrai qu'il y a toujours parfois un goût douteux dans les petits objets religieux qu'on vend,
01:20:30 ce comme à Lourdes. Mais bon, ça fait partie du folklore.
01:20:35 On quitte Marseille pour aller à Paris.
01:20:38 Parcourir la Seine à la rame, c'était possible ce week-end.
01:20:42 C'était la 9e édition de Traversennes.
01:20:44 Oui, en canoë, kayak, paddle, pirogue ou encore dragon boat, ce que vous voulez.
01:20:48 Ils étaient nombreux à se rassembler pour l'événement.
01:20:51 Ce week-end, les curieux pouvaient profiter d'un parcours découvert de 15 km quand même,
01:20:55 contre 26 km pour les compétiteurs.
01:20:57 Alors, bon c'est sympa de...
01:21:00 Risquer le paddle quand même.
01:21:02 Oui, parce que quand vous tombez, il ne faut pas boire la tasse.
01:21:05 Ah non, c'est déconnant.
01:21:06 Il faut regracher vite.
01:21:08 Et alors qu'est-ce que le dragon boat ?
01:21:10 C'est un dragon bateau de rachure avec un dracare.
01:21:17 C'est ça un dragon boat.
01:21:20 D'accord.
01:21:21 Non mais bien sûr.
01:21:23 Ça vous étonne qu'il y ait des dragon boat sur la Seine ?
01:21:25 Je pense m'en acheter un pour venir tous les matins en dragon boat.
01:21:29 Cela te conseille ?
01:21:30 La dernière fois qu'il y a eu des dracare sur la Seine, ce n'était pas une bonne nouvelle pour nous.
01:21:33 Oui, c'est ça. C'est mal terminé pour Paris.
01:21:35 Allez, dans un instant, l'économie.
01:21:37 Payer plus cher des produits verts, c'est non.
01:21:40 Vous ne voulez pas payer plus cher pour des produits bio, c'est Lomiguillot qui va te nous dire.
01:21:44 A tout de suite.
01:21:45 C'est Newsy, il est 8h moins le quart.
01:21:50 Merci d'être avec nous.
01:21:51 L'équipe est là.
01:21:52 Chanal, Oustaud, Gautier, Lebret, Alexandra, Blanc, Paul, Suji, Lomiguillot.
01:21:56 Dans un instant, l'écho.
01:21:57 Payer plus cher pour des produits verts, pour des produits bio, vous dites non.
01:22:02 On va voir ça en détail dans quelques instants, juste après le Point Info avec Chanal Oustaud.
01:22:07 Un détenu mis en examen pour tentative de meurtre après avoir agressé un surveillant dans le centre pénitentiaire du Val-de-Reuil.
01:22:16 Dans l'heure, le détenu de 26 ans, suivi pour radicalisation et condamné pour viol aggravé, a appelé un agent pour un problème de téléphone fixe.
01:22:24 C'est là qu'il a tenté de l'étrangler et de lui porter plusieurs coups de couteau.
01:22:28 En septembre dernier, il avait déjà écopé de 18 mois de prison ferme pour violence contre des surveillants dans un établissement pénitentiaire du Nord.
01:22:35 Des images impressionnantes.
01:22:38 La Mayenne a été frappée par une mini-tornade hier soir près de la commune d'Ernay.
01:22:42 Plusieurs bâtiments se sont effondrés sans faire de victimes, selon les pompiers.
01:22:46 Mais une personne a cependant été conduite à l'hôpital, choquée après l'effondrement de son garage sur son véhicule.
01:22:51 Et puis J-5 avant l'arrivée du pape François à Marseille.
01:22:55 Un dispositif exceptionnel sera mis en place avec 5000 policiers et gendarmes, des 1000 agents de sécurité privée déployés.
01:23:01 Tous les sites visités par le pape seront déminés, chaque personne contrôlée et aucun survol sera autorisé.
01:23:07 Tout au long du week-end, au total, 300 000 personnes sont attendues pour l'événement.
01:23:23 L'économie avec vous, l'homique Guillaume, vous nous dévoilez ce matin, l'homique, les résultats d'une étude qui montre que
01:23:29 même les consommateurs français ne sont pas prêts à payer plus cher pour des produits plus responsables, plus verts.
01:23:36 C'est-à-dire ?
01:23:37 Oui, c'est-à-dire, Romain, que bien que les consommateurs ont conscience,
01:23:42 et conscience que leur consommation a un impact négatif sur l'environnement,
01:23:46 eh bien, ils continuent à acheter des produits qui ne sont pas forcément verts.
01:23:50 Ils ne veulent pas dépenser plus pour des produits bio et responsables.
01:23:54 Le bio souffre énormément depuis le début de la poussée d'inflation.
01:23:58 Et cette étude de la banque Honne, spécialiste du crédit à la consommation, le montre avec des chiffres.
01:24:03 Près de la moitié des Français, 46% exactement, refusent de débourser plus simplement pour préserver la planète.
01:24:10 Il n'y a qu'auprès des jeunes consommateurs qu'on trouve quelques-uns, peut-être un peu plus, qui sont prêts à faire cet effort.
01:24:15 Et pourtant, je vous le disais, 53% ont bien confiance que ça ne va pas dans le bon sens, malheureusement.
01:24:20 Mais ils n'ont pas le choix du fait, notamment, des prix.
01:24:23 Cette étude porte aussi sur l'économie circulaire. Et là encore, les résultats sont étonnants ?
01:24:27 Oui, l'économie circulaire, vous savez, c'est ce principe de recycler, de revendre, plutôt que de produire sans arrêt et acheter neuf.
01:24:34 Eh bien, pour les Français, l'économie circulaire n'est pas du tout vue comme une manière de lutter contre le réchauffement,
01:24:40 le dérèglement climatique ou le manque de ressources, mais comme un outil de gestion budgétaire.
01:24:45 En clair, la première motivation pour vendre ou acheter ses vêtements sur Vinted ou des produits sur Le Bon Coin ou une autre plateforme,
01:24:52 ce n'est pas de ne pas gaspiller, de redonner une vie à ces objets, mais c'est simplement de faire des économies, de gagner de l'argent et du pouvoir d'achat.
01:25:00 Selon ce sondage, 61% des Français voient avant tout l'économie circulaire comme une solution pour mieux gérer leur budget.
01:25:07 Et plus de 90%, 9 sur 10, estiment que c'est une manière de payer moins cher un produit.
01:25:13 Quels types de produits sont concernés ?
01:25:15 Eh bien, ce sont majoritairement, très majoritairement, les vêtements que les Français achètent de seconde main.
01:25:20 65% des Français qui ont eu recours à l'économie circulaire ont acheté des vêtements.
01:25:25 Et 57% des produits culturels ou de loisirs, des livres, des jeux, des disques, des films, les deux pouvant se cumuler.
01:25:32 On pense donc, c'est la conclusion de cette étude, au portefeuille, avant de penser à la planète.
01:25:37 Harcèlement scolaire, en finir avec la bureaucratie.
01:25:51 C'est le thème de l'édito politique de Paul Sujit, dans un instant.
01:25:56 Restez bien avec nous sur CNews, à tout de suite. Bonne raveille à tous.
01:26:00 7h51, Paul Sujit avec nous. Bonjour Paul.
01:26:05 Bonjour Romain.
01:26:06 Ce week-end, une affaire de harcèlement scolaire a fait beaucoup réagir.
01:26:09 La famille de l'adolescent qui s'est suicidé à Poissy avait prévenu le rectorat du harcèlement qu'il subissait.
01:26:15 L'administration a répondu à cette famille par un courrier lunaire, honteux, en les menaçant d'un procès.
01:26:22 C'est évidemment scandaleux, Paul.
01:26:24 Oui, ce courrier est doublement scandaleux.
01:26:26 L'issue tragique de l'histoire et le suicide du garçon prouvent tristement que la situation de harcèlement qu'ont dénoncé les parents était bien réelle.
01:26:32 On a désormais avec ce courrier la preuve qu'elle a été remise en doute par les services du rectorat de Blakeney de Versailles.
01:26:37 Et donc on peut penser que la mort de ce garçon aurait pu être évitée si l'administration avait pris au sérieux davantage les parents.
01:26:43 Mais le courrier en lui-même est scandaleux.
01:26:45 Alors, on ne sait pas toute l'histoire. On ne sait pas quelle est exactement la nature de la réaction des parents par rapport à l'administration.
01:26:51 L'administration dit qu'un agent aurait été malmené, que son intégrité aurait été remise en cause.
01:26:56 Mais en tout cas, quand bien même le rectorat aurait eu raison, la lettre adressée aux parents de ce garçon
01:27:01 est un concentré de tout ce qu'il y a de plus détestable dans cette bureaucratie arrogante et sûre d'elle-même.
01:27:06 Des parents font part à des agents de l'État de leur détresse.
01:27:09 Et en lieu et place de toute humanité, on leur répond par une succession d'articles du Code pénal, du Code de l'éducation,
01:27:15 le tout enrobé dans un ton moralisateur au possible, comme s'il ne s'agissait pas au fond d'un courrier adressé par les services de l'État à des parents,
01:27:22 mais d'une remontrance adressée par le professeur à un élève.
01:27:26 C'est rempli de "je vous rappelle", de "je vous signale", de "je vous enjoins".
01:27:30 Bref, on a tout simplement mis les parents au coin.
01:27:33 Ça montre une faille au sein de l'éducation nationale, Paul.
01:27:36 Oui, l'éducation nationale fait ici de nouveau la démonstration qu'elle est atteinte du même et vieux cancer
01:27:40 qui ronge depuis longtemps l'administration du pays.
01:27:43 C'est-à-dire au fond un instinct de préservation de soi, doublé d'une formidable incapacité à se remettre en question.
01:27:48 Là où ça devient politique, Romain, c'est que ce courrier n'est pas une simple erreur ou une simple maladresse,
01:27:53 mais c'est le symbole de la lâcheté au fond d'un système qui veut à tout prix éviter les vagues
01:27:57 et qui préfère protéger aveuglément ses agents plutôt que d'admettre qu'ils ont pu se tromper.
01:28:01 Alors est-ce que c'est un hasard ou une coïncidence ?
01:28:03 C'est dans cette même académie de Versailles, qui a tardé par une lenteur coupable à protéger Samuel Paty
01:28:09 malgré les notes de renseignement qui avertissaient des risques qui pesaient sur l'enseignant.
01:28:13 La lutte contre le harcèlement scolaire, qui est un véritable fléau contemporain dont on découvre chaque fois un peu plus l'ampleur,
01:28:19 mérite certes des décisions politiques fortes.
01:28:21 C'est le cas de la circulaire qui a été prise par Gabriel Attal cet été pour demander que ce soit désormais l'élève harceleur
01:28:27 qui soit transféré dans un autre établissement et pas l'élève harcelé.
01:28:30 Au passage, on se demande si ça n'avait pas pu être décidé un peu plus tôt.
01:28:33 Mais enfin, en tout cas, ça nécessite aussi, cette lutte contre le harcèlement, un changement de culture administrative.
01:28:39 Et ça, ça n'est pas une mince affaire.
01:28:41 Vous pensez que l'éducation nationale devrait être plus humble ?
01:28:44 Oui, et il y a une autre coïncidence par rapport à cette même académie de Versailles.
01:28:47 C'est aussi dans cette académie que, selon l'association Liberté Éducation,
01:28:51 on recense le plus grand nombre de refus pour des dossiers de parents qui demandent à instruire leur enfant à domicile, l'école à la maison.
01:28:58 Donc en d'autres termes, l'éducation nationale organise au fond son propre monopole sur l'école.
01:29:02 Ça pourrait presque être compréhensible si elle pouvait garantir d'un autre côté l'excellence et la sécurité qu'on lui demande,
01:29:08 ce qui, de toute évidence, n'est pas le cas.
01:29:10 Alors on peut souhaiter que l'impulsion apportée par Gabriel Attal,
01:29:13 et qui est palpable en cette rentrée scolaire, remette les choses dans le bon ordre.
01:29:16 Mais en attendant, la moindre des choses serait au moins de laisser le choix aux parents.
01:29:20 Paul Sujit, tous les matins dans la matinale de CNews.
01:29:23 Merci beaucoup Paul, vous vouliez parler ce matin de ce sujet, le harcèlement scolaire.
01:29:27 Vous restez bien évidemment avec nous.
01:29:29 Il va y avoir à 8h10 pour la grande interview de Sonia Mabrouk.
01:29:33 Gérald Darmanin, ce matin, en direct sur CNews et sur Europe 1, en co-diffusion.
01:29:38 Comment on dit ? Gérald Darmanin, quand je choisis CNews pour parler ce matin,
01:29:42 il répondra aux questions de Sonia Mabrouk, 8h10.
01:29:46 Ce sera question évidemment de l'an P12A et de la crise migratoire.
01:29:50 En attendant, c'est l'instant musique. Tout de suite.
01:29:52 Retrouvez votre programme avec Switch.
01:29:55 Votre opérateur mobile, fournisseur et producteur d'électricité.
01:29:58 L'énergie est notre avenir, économisons-la.
01:30:00 Plus d'informations sur chez switch.fr
01:30:02 Votre programme avec Groupe Verlaine.
01:30:04 Isolation, centrale photovoltaïque et pompe à chaleur.
01:30:07 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:30:09 Et ce matin, on vous fait découvrir une reprise de la célèbre chanson "Dans les yeux d'Emilie".
01:30:15 Le tube de Joe Dassin sorti il y a plus de 45 ans est devenu l'hymne des supporters français
01:30:21 de la Coupe du monde de rugby et Collectif Métissé en a profité en écoute.
01:30:25 [Musique]
01:30:40 Moi j'avais le soleil jour et nuit Dans les yeux d'Emilie
01:30:48 Je réchaussais ma vie à son sourire
01:30:53 Moi j'avais le soleil nuit et jour Dans les yeux de l'amour
01:31:01 Et la mélancolie au soleil d'Emilie
01:31:07 Et l'éveil joie à l'avenir
01:31:12 [Musique]
01:31:26 C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
01:31:28 Isolation, centrale photovoltaïque et pompe à chaleur.
01:31:31 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:31:33 C'était votre programme avec Switch.
01:31:35 Votre opérateur mobile, fournisseur et producteur d'électricité.
01:31:38 L'énergie est notre avenir, économisons-la.
01:31:40 Plus d'informations sur chez switch.fr
01:31:42 Il sera 8h dans quelques instants, mais tout d'abord,
01:31:46 puisqu'il n'est pas encore 8h, c'est la météo Alexandra Blanc.
01:31:49 C'est l'heure de vous plonger dans la météo avec Mondial Piscine.
01:31:53 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
01:31:57 La météo avec vous Alexandra, encore de nombreuses orages aujourd'hui.
01:32:02 Oui, de nombreux orages attendus une nouvelle fois aujourd'hui.
01:32:05 Un petit peu à l'image d'hier.
01:32:06 Regardez ces images impressionnantes hier du côté de Sergy,
01:32:09 dans le Val d'Oise, aux alentours de minuit.
01:32:11 Forte activité électrique.
01:32:12 On a eu des orages sur tout le bassin parisien,
01:32:14 mais également à Toulouse, avec des orages qui ont engendré
01:32:17 de fortes pluies et parfois localement quelques inondations.
01:32:20 Ce fut le cas à Toulouse, ou encore du côté du Gers,
01:32:22 ou encore dans le département du Tarn et Garonne.
01:32:25 Deux départements restent placés sous surveillance ce matin.
01:32:28 Il s'agit de la Drôme, mais également de l'Ardèche,
01:32:30 où l'on attend de nouveau des orages aujourd'hui.
01:32:32 Un temps très instable, très variable.
01:32:34 Et donc de nouveau des orages, principalement ce matin,
01:32:37 avec une seule vorageuse que l'on retrouve ce matin.
01:32:39 Vous le voyez entre le Lyonnais, les régions centrales,
01:32:42 la Côte d'Azur ou encore le Nord-Est.
01:32:44 Et puis dans l'après-midi, toujours un peu d'instabilité.
01:32:46 Quelques orages sur les régions du Nord,
01:32:48 avec un ciel de traîne assez actif,
01:32:49 qui donnera peut-être même un petit peu de grêle,
01:32:52 en remontant vers la Bourgogne ou encore vers la Lorraine et l'Alsace.
01:32:55 Toujours de fortes pluies entre les Alpes et la Côte d'Azur.
01:32:58 Et puis côté température, grand écart ce matin,
01:33:00 14 degrés en Bretagne, contre déjà 23 degrés à Marseille.
01:33:03 Et dans l'après-midi, température globalement assez estivale,
01:33:06 25 degrés en Bourgogne, 27 degrés à Toulouse, 25 degrés à Lyon.
01:33:10 Et localement, jusqu'à 30 degrés en Corse ou encore du côté de Perpignan.
01:33:14 Suite du programme, temps variable et perturbé tout au long de la semaine,
01:33:18 surtout pour les journées de jeudi et de vendredi.
01:33:20 On en reparle.
01:33:22 C'était la Météo avec Mondial Piscine.
01:33:27 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
01:33:30 C'est news, il est bientôt 8h, vous regardez la matinale.
01:33:34 Merci d'être avec nous.
01:33:35 A la une ce matin, la crise migratoire à Lampedusa.
01:33:38 L'Europe nous demande d'accueillir une partie des migrants.
01:33:41 La France doit-elle prendre sa part ?
01:33:44 Qu'en pensez-vous ? On vous a posé la question.
01:33:47 Un policier grièvement blessé à Stein, en Seine-Saint-Denis,
01:33:50 a été attaqué par des voyous qui défendaient un individu à scooter
01:33:54 qui refusait de s'arrêter. Vous entendrez des réactions ce matin.
01:33:58 Et puis les distributeurs de carburant autorisés à vendre de l'essence à perte.
01:34:03 Est-ce que ça va vraiment changer quelque chose sur le prix à la pompe ?
01:34:07 Rien n'est moins sûr. Réaction d'automobiliste dans ce journal.
01:34:11 Est-ce que la France doit accueillir les migrants de Lampedusa ?
01:34:14 C'est en tout cas ce que demande la présidente de la Commission européenne,
01:34:18 Ursula von der Leyen, aux pays européens.
01:34:21 Elle s'est rendue sur place ce week-end.
01:34:23 La ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna,
01:34:26 assure que la France va prendre sa part.
01:34:28 Pour l'heure, aucun chiffre n'a été donné pour préciser exactement
01:34:31 le nombre de migrants qui pourraient être accueillis sur le territoire français.
01:34:34 Alors la France doit-elle prendre sa part ?
01:34:36 Qu'en pensez-vous ? On voit ça avec Dunia Tengour.
01:34:39 Face à l'arrivée de milliers de migrants sur l'île de Lampedusa,
01:34:44 l'Union européenne appelle à la solidarité de chacun des États membres
01:34:47 pour accueillir un accueil qui suscite interrogation et division
01:34:51 au sein de la population française.
01:34:53 Je ne suis pas pour. Il y a déjà plein de tentes dans les rues.
01:34:56 On n'arrive déjà à ne pas solutionner ce problème.
01:34:59 Comment voulez-vous qu'on en solutionne avec des milliers comme ça ?
01:35:02 Ça dépend. Parfois il y a des gens qui viennent, qui cherchent du travail,
01:35:05 mais il y a des gens qui viennent, qui ne travaillent pas, qui se droguent.
01:35:08 Ça dépend.
01:35:09 Les études qui ont été faites montrent que trois ans après,
01:35:13 seuls 33 % des migrants sont en situation irrégulière.
01:35:19 Logement, emploi ou encore insertion sociale,
01:35:22 au-delà de la capacité d'accueil, de nombreuses voix s'interrogent
01:35:26 sur les conditions de vie proposées aux migrants sur le long terme.
01:35:29 Les études qui ont été faites montrent que trois ans après,
01:35:34 seuls 33 % des migrants en situation irrégulière
01:35:40 ont pu trouver un emploi dans le secteur formel.
01:35:45 Ça veut dire aussi qu'on propose à des migrants de venir
01:35:51 sans pouvoir véritablement bien les loger et sans surtout pouvoir bien les insérer.
01:35:57 Si la France assure vouloir prendre sa part, pour l'heure,
01:36:00 aucun chiffre n'a été donné sur le nombre de migrants à accueillir.
01:36:05 Gauthier Lebret avec nous. Quelle va être la réponse de la France ?
01:36:08 On voit bien qu'on s'achemine vers une part de migrants que la France va accueillir.
01:36:13 L'Europe est très dispersée sur cette question.
01:36:16 On sait que l'Allemagne ne voulait pas accueillir des migrants en provenance de l'Ompédouza.
01:36:19 Ça a un peu bougé durant le week-end. On ne parle même pas de la Hongrie et de la Pologne.
01:36:23 Du Danemark qui a des exceptions aux traités européens.
01:36:26 Et en ce moment, à Bruxelles, on discute du pacte asile et immigration.
01:36:30 Et il y a une ligne dans ce pacte très clair qui stipule que tout pays européen
01:36:34 qui refuse de faire une partie de l'effort, comme dit Catherine Colonna,
01:36:38 de prendre sa part, sera sanctionné financièrement.
01:36:41 Alors, on va recevoir Gérald Darmanin, Sonia Mabrouk va recevoir Gérald Darmanin dans un instant.
01:36:45 Ce qu'on peut dire, c'est que le ton a bien changé avec l'Italie par rapport à la crise diplomatique de cet été.
01:36:50 Où il avait dit que Giorgia Belloni n'arrivait pas à endiguer les flux de migrants.
01:36:54 Gérald Darmanin qui va sauter dans un avion juste après cette interview
01:36:57 pour aller rencontrer son homologue italien et tenter de trouver des solutions.
01:37:01 Ce qui est certain, c'est que si l'Europe n'arrive pas à expulser les migrants
01:37:05 qui n'ont rien à faire sur le sol européen, ça risque de montrer une nouvelle fois
01:37:09 toute l'impuissance de l'Union européenne et de déclencher un massif appel d'air.
01:37:13 Merci beaucoup Gautier Lebret. Gérald Darmanin dans un instant.
01:37:18 Un nouveau refus d'obtempérer qui dégénère.
01:37:20 Ça s'est passé samedi soir à Stain, en Seine-Saint-Denis.
01:37:23 Des policiers ont pris en chasse un deux-roues après un refus d'obtempérer.
01:37:27 Et pendant la course poursuite, un véhicule s'est interposé pour venir en aide au fuyard.
01:37:31 Un des agents a été pris à partie, s'est retrouvé encerclé par une vingtaine d'individus qui l'ont roué de coup.
01:37:37 Je vous propose d'écouter ce policier qui détaille les profils de ces suspects.
01:37:41 C'est des individus qui sont connus des services de police.
01:37:44 C'est des jeunes individus, c'est des individus qu'on connaît très bien.
01:37:49 Et ça fait partie, j'ai envie de dire, de la délinquance habituelle que l'on a en Seine-Saint-Denis notamment
01:37:56 et dans le reste de la région parisienne.
01:37:58 Des jeunes gens qui ne font pas grand chose de leur journée malheureusement
01:38:03 et qui, dès qu'ils peuvent, essaient de se soustraire à l'autorité de la police et la défient
01:38:09 parce qu'on a une crise d'autorité dans ce pays.
01:38:13 Et donc ils n'hésitent pas à prendre tous les risques pour se soustraire.
01:38:18 Donc là on l'a vu avec le refus d'obtempérer, mais on l'a vu aussi des jeunes aujourd'hui
01:38:23 qui n'hésitent pas à aller directement au contact et à rouer de coup un collègue, un policier alors qu'il est tout seul.
01:38:30 L'essence pourra être vendue à perte, c'est une nouvelle mesure annoncée ce week-end par Elisabeth Borne
01:38:36 pour faire baisser les prix du carburant.
01:38:39 C'est une possibilité qui va être accordée au distributeur pendant quelques mois.
01:38:44 Le miguillot, ça va vraiment changer quelque chose ou pas ?
01:38:46 Ça peut changer à la pompe dans les grandes surfaces qui de toute façon se rattraperont ailleurs dans les rayons
01:38:51 et on ne sait pas quand puisqu'il faut qu'une loi soit votée.
01:38:53 Ce ne sera de toute façon pas avant novembre.
01:38:55 Mais ça va se jouer sur quelques centimes.
01:38:58 Ce que les grandes surfaces, ce que les distributeurs accepteront de perdre.
01:39:01 Oui, c'est ça en fait.
01:39:03 Merci, merci Lomique.
01:39:04 Il est 8h05, merci d'être avec nous.
01:39:07 Restez bien sur CNews.
01:39:09 Dans un instant, Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, sera l'invité de la grande interview de Sonia Mabrouk sur CNews et sur Europe 1.
01:39:17 Il sera question notamment, évidemment, de l'AMP12.
01:39:21 A tout de suite.
01:39:22 CNews, il est 8h11.
01:39:27 Bienvenue à tous.
01:39:28 La grande interview sur CNews et Europe 1.
01:39:31 Sonia Mabrouk, vous recevez ce matin le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.
01:39:35 Il sera question notamment, évidemment, de la crise migratoire à Lampedusa et en Italie, et plus globalement en Europe.
01:39:43 C'est la grande interview sur CNews et Europe 1.
01:39:49 Bonjour à vous, Gérald Darmanin.
01:39:50 Bonjour.
01:39:51 Merci de nous accorder cet entretien avant votre déplacement cet après-midi en Italie et à Rome.
01:39:56 Lampedusa, monsieur le ministre, débordé par l'afflux de milliers de migrants.
01:40:00 La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, en visite sur place, a appelé les pays européens à accueillir une partie de ces migrants arrivés en Italie.
01:40:09 Est-ce que la France s'apprête à le faire ? Et si oui, pour combien de migrants ?
01:40:13 Alors non, la France ne s'apprête pas à le faire.
01:40:16 La France, comme l'a dit le président de la République à la première ministre italienne, va aider l'Italie à tenir sa frontière pour empêcher les gens d'arriver.
01:40:23 Et pour ceux qui sont arrivés en Italie, à Lampedusa et dans le reste de l'Italie, nous devons appliquer les règles européennes que nous avons adoptées voilà quelques mois,
01:40:32 qui consistent à faire les demandes d'asile à la frontière.
01:40:35 Et donc, une fois qu'on fait les demandes d'asile à la frontière, on constate une grande partie de ces demandeurs d'asile ne sont pas éligibles à l'asile et doivent repartir immédiatement dans les pays d'origine.
01:40:44 S'il y a des demandeurs d'asile qui sont éligibles à l'asile, qui sont persécutés pour des raisons évidemment politiques, bien sûr, ce sont des réfugiés.
01:40:52 Et dans ces cas-là, la France, comme d'autres pays, comme elle l'a toujours fait, peut accueillir des personnes.
01:40:56 Mais ce serait une erreur d'appréciation que de considérer que les migrants, parce qu'ils arrivent en Europe, doivent tout de suite être répartis dans tous les pays d'Europe et dont la France, qui prend déjà largement sa part.
01:41:04 Et donc, ce que je veux dire à nos amis italiens, qui je crois sont parfaitement d'accord avec nous, nous devons protéger les frontières extérieures de l'Union européenne, les aider à cela,
01:41:11 et surtout tout de suite regarder les demandes d'asile. Et quand les gens ne sont pas éligibles à l'asile, tout de suite les renvoyer dans leur pays.
01:41:17 Donc pour être clair, ce matin, Gérald Darmanin, vous dites que la politique de relocalisation immédiate, non, la France n'en prendra pas sa part.
01:41:25 S'il s'agit de personnes qui doivent déposer une demande d'asile parce qu'ils sont persécutés dans leur pays, alors ce sont des réfugiés politiques.
01:41:32 Oui, nous avons toujours relocalisé, on a toujours mis dans nos pays, si j'ose dire, une partie du fardeau qu'avaient les Italiens ou les Grecs.
01:41:38 S'il s'agit de prendre les migrants tels qu'ils sont, 60% d'entre eux viennent de pays comme la Côte d'Ivoire, comme la Guinée, comme la Gambie. Il n'y a aucune raison qu'ils viennent...
01:41:46 Ça a été le cas lors de l'Ocean Viking.
01:41:48 Il n'y a aucune raison. Pour d'autres raisons, c'est des raisons humanitaires. Là, il n'y a pas de question humanitaire, sauf qu'à Lampedusa, les choses deviennent très difficiles.
01:41:54 C'est pour ça qu'il faut que nous aidions nos amis italiens. Mais il ne peut pas avoir comme message donné aux personnes qui viennent sur notre sol qu'ils sont, quoi qu'il arrive, dans nos pays accueillis.
01:42:05 Ils sont accueillis que s'ils respectent les règles de l'asile, s'ils sont persécutés. Mais si c'est une immigration qui est juste irrégulière, non, la France ne peut pas les accueillir comme d'autres pays.
01:42:14 La France est très ferme. Vous savez, j'entends souvent que c'est le pays où il y a le plus de demandeurs d'asile. C'est tout à fait faux.
01:42:19 Nous sommes le quatrième pays derrière l'Allemagne, derrière l'Espagne, derrière l'Autriche.
01:42:24 Et notre volonté, c'est d'accueillir bien sûr ceux qui doivent l'être, les persécutés politiques. Mais nous devons absolument renvoyer chez eux ceux qui n'ont rien à faire en Europe.
01:42:34 On entend votre message ce matin qui est un peu différent de celui de la ministre des Affaires étrangères qui semblait parler d'un accueil inconditionnel.
01:42:42 Le président de la République a parlé d'un devoir de solidarité. Vous vous dites, oui, devoir de solidarité, mais nous n'allons pas avoir une politique de répartition des migrants.
01:42:52 Ce n'est pas le rôle de la France.
01:42:54 Le rôle de la France, c'est d'abord aider l'Italie.
01:42:56 Comment concrètement ?
01:42:57 Nous d'abord, nous devons continuer à protéger nos frontières. Et ça, c'est à l'Europe de le faire.
01:43:00 Ça, c'est l'enjeu majeur, les frontières extérieures.
01:43:02 Exactement. Nous devons déployer davantage Frontex en Méditerranée.
01:43:05 Avec une efficacité, monsieur le ministre, très discutable.
01:43:07 Avec des messages qu'on doit passer à Frontex, effectivement, de meilleure action pour empêcher les personnes de traverser pour aller à Lampedusa.
01:43:14 Il y a eu, à Lampedusa, vous l'avez dit, des milliers de personnes, 5000 même, en une seule journée, m'a dit le ministre italien le 12 septembre.
01:43:20 Donc il y a manifestement 300, 400 arrivées de bateaux possibles.
01:43:23 Nous devons aussi travailler avec la Tunisie avec peut-être beaucoup plus encore d'actions que nous faisons jusqu'à présent.
01:43:29 La Commission européenne vient de négocier un plan. Il faut le mettre en place désormais. Il faut arrêter d'en parler. Il faut le faire.
01:43:34 Vous savez, les bateaux qui sont produits à Sfax pour venir à Lampedusa, ils sont produits en Tunisie.
01:43:38 Donc il faut absolument que nous cassons cet écosystème des passeurs, des trafiquants, parce qu'on ne peut pas continuer comme ça.
01:43:44 Quand vous dites "nous", c'est-à-dire en partenariat avec la Tunisie, comment vous expliquez, monsieur le ministre, qu'il y a eu un afflux aussi soudain ?
01:43:49 Est-ce que la Tunisie n'a pas pu ou n'a pas voulu contenir ces arrivées ?
01:43:53 Je ne sais pas. J'imagine que le gouvernement tunisien fait le maximum.
01:43:56 On sait que tous ces gens sont partis de Sfax, donc d'un endroit extrêmement précis, où il y a beaucoup de migrants, notamment africains, subsahariens qui y sont.
01:44:03 Donc la Tunisie connaît elle-même une difficulté migratoire très forte.
01:44:06 On doit manifestement l'aider, mais on doit aussi très bien coopérer avec elle.
01:44:09 Je crois que c'est ce que fait en ce moment le gouvernement italien, qui rappelle un certain nombre de choses aux Tunisiens, qui leur rappellent aussi leurs difficultés.
01:44:15 Donc ce qui est sûr, c'est que nous avons désormais beaucoup de plans, on a beaucoup de moyens, on a fait beaucoup de déplacements.
01:44:20 Maintenant, il faut appliquer cela.
01:44:21 Vous savez, la France, à la demande du président de la République, c'était d'ailleurs à Tourcoing, à proposer un pacte migratoire,
01:44:26 qui consistait très simplement à ce que les demandes d'asile ne se fassent plus dans nos pays, mais à la frontière.
01:44:31 Tout le monde l'a adopté, y compris le gouvernement de Mme Mélanie.
01:44:35 C'est extrêmement efficace, puisque l'idée, c'est qu'on dise que les gens, quand ils rentrent sur le territoire européen,
01:44:40 ne sont pas juridiquement sur le territoire européen, donc gardons leur asile en quelques jours et nous les renvoyons.
01:44:46 Il faut que l'Italie anticipe la mise en place de ce dispositif.
01:44:52 Et pourquoi il n'a pas encore été mis en place ? Parce que des députés européens, ceux du Rassemblement national, ont voté contre.
01:44:57 On a une situation politique un peu étonnante, où la France trouve une solution, la demande d'asile aux frontières, beaucoup plus efficace.
01:45:04 Le gouvernement de Mme Mélanie, dans lequel participe M. Selvigny, est d'accord avec cette proposition.
01:45:09 Simplement, ceux qui bloquent ça au Parlement européen, c'est le Rassemblement national, qui après va en Italie pour dire que l'on ne fait rien.
01:45:14 Donc on voit bien qu'il y a du tourisme électoral de la part de Mme Le Pen. Il faut désormais être ferme.
01:45:19 Ce que je vous dis, nous n'accueillerons pas les migrants sur le territoire européen.
01:45:22 Mais un migrant sur le sol européen aujourd'hui sait qu'il va y rester. La vocation est restée.
01:45:25 C'est tout à fait faux. Nous faisons des retours. Nous avons, par exemple, dans les demandes d'asile prévues, des Ivoiriens.
01:45:30 Nous avons des personnes qui viennent du Cameroun. Nous avons des personnes qui viennent de Gambie.
01:45:35 Avec ces pays, nous avons d'excellentes relations politiques internationales.
01:45:39 Et nous renvoyons tous les jours, dans ces pays, des personnes qui n'ont rien à faire pendant de l'asile en France ou en Europe.
01:45:44 Donc c'est tout à fait faux. Avec certains pays, nous avons plus de difficultés, bien sûr, parce qu'ils sont en guerre, comme la Syrie, comme l'Afghanistan, bien sûr.
01:45:50 Mais avec beaucoup de pays, la Tunisie, la Gambie, la Côte d'Ivoire, le Sénégal, le Cameroun, nous sommes capables de renvoyer très rapidement ces personnes chez elles.
01:45:57 Lorsque le patron du RN, Jordan Bardalla, ou encore Éric Zemmour, ou encore Marion Maréchal, sur place, dit "Aucun migrant de l'Empédouzade ne doit arriver en France",
01:46:06 est-ce que vous êtes capable de tenir, si je puis dire, cette déclaration ? Vous dites que c'est totalement illusoire.
01:46:11 Non mais M. Bardalla, il fait de la poétique poéticienne. Et malheureusement, sur le dos de ses amis italiens, sur le dos de femmes et d'hommes,
01:46:18 parce qu'il ne faut jamais oublier que ces personnes, évidemment, connaissent des difficultés extrêmement fortes.
01:46:21 Il y a un bébé qui est mort à l'Empédouzade, voilà, il y a quelques heures.
01:46:24 Et évidemment, sur le dos de l'intelligence politique que les Français ont, le Front National vote systématiquement contre toutes les mesures que nous proposons au niveau européen.
01:46:33 Chacun voit que c'est un sujet européen. C'est pour ça, d'ailleurs, qu'ils se déplacent, j'imagine, en Italie.
01:46:36 Ils ne sont pas d'accord à votre politique, M. le ministre, ça ne dit rien à personne.
01:46:38 Mais M. Selvini, Mme Méloni, avec le gouvernement français, ont adopté un texte commun qui prévoit une révolution, la demande d'asile aux frontières.
01:46:46 M. Bardella, lui, il parle beaucoup, mais au Parlement européen, il vote contre.
01:46:50 Pourquoi ? Parce qu'il vit des problèmes.
01:46:51 La vérité, c'est que M. Bardella, comme Mme Marie-Ange-Marie-Charles-Le Pen, on a compris qu'il y a une sorte de concurrence dans la démagogie à l'extrême droite,
01:46:58 eux, ce qu'ils veulent, c'est vivre des problèmes.
01:47:00 Quand on leur propose de résoudre des problèmes, l'Europe, avec le président de la République, a essayé de leur proposer de les résoudre.
01:47:04 Nous avons un accord avec Mme Méloni. Nous faisons la demande d'asile aux frontières.
01:47:08 Nous considérons qu'il n'y a plus d'asile en Europe, tant qu'on n'a pas étudié aux frontières cet asile.
01:47:13 Quand le Rassemblement national vote contre, qu'est-ce qui se passe ?
01:47:16 Ils ne veulent pas résoudre les problèmes.
01:47:17 Ils veulent pouvoir avoir une sorte de carburant électoral pour pouvoir dire n'importe quoi, comme ils l'ont fait ce week-end.
01:47:22 Ce matin, sur les 5 000, 6 000 qui sont arrivés à Lampedusa, combien seront raccompagnés ?
01:47:27 Combien n'ont pas vocation et ne resteront pas sur le sol européen ?
01:47:30 C'est difficile à savoir, parce que moi, je ne suis pas les autorités italiennes.
01:47:34 C'est pour ça qu'à la demande du président, je vais à Rome cet après-midi.
01:47:37 Mais de notre point de vue, de ce que nous en savons des autorités italiennes,
01:47:40 beaucoup doivent être accompagnés, puisqu'encore une fois, je comprends que sur à peu près 8 000 ou 9 000 personnes qui sont arrivées,
01:47:47 il y a beaucoup de gens qui viennent de pays qui ne connaissent pas de persécution politique.
01:47:51 Ni au Cameroun, ni en Côte d'Ivoire, ni bien sûr en Gambie, et donc ni en Tunisie.
01:47:56 Et donc ces personnes, bien sûr, doivent repartir dans leur pays.
01:48:00 Et la France doit les aider à repartir dans leur pays.
01:48:01 On note, Gérald Darmanin, que vous avez un discours, en tout cas une tonalité très différente à l'égard de Mme Mélanie.
01:48:06 On se souvient tous qu'il y a eu quasiment une crise diplomatique il y a quelque temps,
01:48:10 lorsque vous aviez dit qu'elle n'était pas capable de gérer ces questions migratoires sur lesquelles elle est arrivée au pouvoir.
01:48:17 Un discours très ferme.
01:48:18 Aujourd'hui, vous dites "non, je la soutiens, Mme Mélanie".
01:48:20 Ces dernières nuits, toutes ces déclarations, vous les avez tenues ?
01:48:24 Je ne suis pas là pour ce dire à Mme Mélanie.
01:48:25 Non, je dis simplement que lorsqu'on vote pour des gouvernements qui vous promettent tout,
01:48:29 c'est le cas aussi de ce qui s'est passé avec le Brexit en Grande-Bretagne.
01:48:32 Les Français doivent comprendre ça.
01:48:33 Quand on dit "pas un migrant ne viendra, on fera un blocus naval", vous allez voir avec nous, on reste gratis.
01:48:37 On voit bien que la réalité dépasse largement ces engagements.
01:48:41 Le fait est qu'aujourd'hui, nous devons gérer une situation où l'Italie est en grande difficulté.
01:48:45 Et on doit aider l'Italie, parce qu'aider l'Italie, d'abord, c'est nos frères et nos sœurs, les Italiens.
01:48:49 Mais en plus, c'est la continuité, évidemment, de ce qui va se passer en France.
01:48:53 Donc moi, je suis là pour protéger les Français.
01:48:55 Je suis là pour protéger les Français parce que le président de la République souhaite que nous le fassions dans un cadre européen.
01:49:00 Et c'est la seule solution qui vaille, parce que l'Europe doit parler d'une seule loi.
01:49:02 C'est la seule solution qui vaille ?
01:49:03 Oui, c'est la seule solution qui vaille.
01:49:04 Vous avez vu que l'Allemagne a changé d'avis.
01:49:06 Elle n'en voulait pas, finalement, là, sur les migrants, elle change d'avis.
01:49:09 La Hongrie, la Pologne, je n'en parle même pas.
01:49:11 La situation devient quand même intonable.
01:49:13 La France a un rôle moteur dans cette situation de ce week-end.
01:49:15 Vous avez vu les contacts diplomatiques que nous avons eus.
01:49:17 On est heureux d'avoir réussi à faire bouger nos amis allemands sur cette situation.
01:49:21 Les Allemands connaissent aussi une difficulté forte.
01:49:23 Ils ont un million de personnes réfugiées ukrainiennes.
01:49:27 Ils ont une situation compliquée par rapport à la nôtre aussi.
01:49:30 Ils constatent que l'Allemagne et la France parlent une nouvelle fois d'une seule loi.
01:49:32 L'Europe est en ordre dispersé, ça on peut le dire.
01:49:34 C'est un constat lucide.
01:49:35 L'Europe est dispersée parce que l'Europe a des intérêts divergents.
01:49:40 Mais l'Europe a réussi à se mettre d'accord sur la proposition française.
01:49:42 Encore une fois, une révolution migratoire qui consiste à faire des demandes d'asile à la frontière.
01:49:47 Nous sommes mis d'accord entre tous les pays européens, y compris Mme Mélanie.
01:49:51 Ce qui bloque, c'est le Rassemblement national et leurs amis au Parlement européen.
01:49:55 Donc plutôt que de faire du tourisme migratoire à Lampedusa,
01:49:57 comme Mme Marion Maréchal-Le Pen, ou raconter n'importe quoi comme M. Bardella,
01:50:00 il ferait mieux de faire leur travail de député européen,
01:50:02 de soutenir la France, d'être un peu patriote pour une fois,
01:50:04 de ne pas faire la politique du pire.
01:50:06 Vous leur reprochez un défaut de patriotisme ?
01:50:07 Quand on ne soutient pas la politique de son gouvernement,
01:50:09 lorsque l'on fait l'inverse.
01:50:10 On s'appelle être dans l'opposition parfois, M. le ministre.
01:50:12 Oui, mais on ne peut pas le faire sur le dos de femmes et d'hommes qui meurent.
01:50:15 Et moi, je veux vous dire, le Rassemblement national aujourd'hui n'est pas dans la responsabilité politique.
01:50:19 Qu'il vote ce pacte migratoire très vite,
01:50:21 que nous puissions enfin concrètement aider nos amis italiens.
01:50:24 C'est sûr qu'il y aura moins d'images dramatiques,
01:50:27 du coup, il y aura moins de carburant pour le Rassemblement national,
01:50:29 mais ils auront fait quelque chose pour leur pays.
01:50:31 Vous les accusez, je vais employer ce mot,
01:50:33 puisque la ministre Agnès Pagny-Runacher l'a employé même, de charognard.
01:50:37 Puisque nous parlons de femmes et d'hommes, de difficultés aussi,
01:50:40 c'est ce que vous êtes en train de dire ?
01:50:41 Moi, je ne comprends pas pourquoi on passe son temps à faire des conférences de presse en Italie,
01:50:46 à Lampedusa, en direct sur les plateaux de télévision,
01:50:48 lorsqu'on n'est pas capable, en tant que parlementaire européen,
01:50:50 de voter un texte qui permet concrètement de lutter contre les difficultés migratoires.
01:50:55 Encore une fois, la révolution que la France a proposée
01:50:58 et qui a été adoptée avec le soutien des Italiens,
01:51:00 c'est ça qui est paradoxal dans cette situation,
01:51:02 peut être résolue si nous mettons en place les demandes d'asile aux frontières.
01:51:08 On n'empêchera jamais les gens de traverser la Méditerranée,
01:51:10 par contre, on peut très rapidement leur dire qu'ils ne peuvent pas rester sur notre sol,
01:51:14 qu'ils ne sont pas des persécutés.
01:51:15 Monsieur le ministre, est-ce que vous dites que ce n'a plus soudain et massif ?
01:51:18 Est-ce que vous dites que c'est une submersion migratoire ?
01:51:21 Le diagnostic participe quand même de la résolution des défis et des problèmes.
01:51:26 Sur Lampedusa, qui est une île évidemment tout au sud de la Méditerranée,
01:51:29 qui est même au sud de Malte, il y a 6 000 habitants.
01:51:32 Lorsqu'il y a entre 6 et 8 000 personnes qui viennent en quelques jours,
01:51:36 évidemment, c'est une difficulté immense,
01:51:38 et chacun le comprend, pour les habitants de Lampedusa.
01:51:41 Comment vous qualifiez cela ?
01:51:43 Là, manifestement, il y a à Sfax une difficulté extrêmement forte
01:51:46 où on a laissé passer des centaines de bateaux, fabriqués d'ailleurs, malheureusement.
01:51:51 Donc vous avez un gros problème avec les pays du Maghreb, en l'occurrence la Tunisie.
01:51:54 Je pense qu'il y a un énorme problème migratoire interne à l'Afrique.
01:51:57 Encore une fois, la Tunisie, parfois même l'Algérie, parfois le Maroc,
01:52:01 parfois la Libye, subissent eux-mêmes une pression migratoire d'Afrique.
01:52:04 On voit bien que la plupart du temps, ce sont des nationalités du sud du Sahel.
01:52:08 Donc les difficultés géopolitiques que nous connaissons ne sont pas pour rien dans cette situation,
01:52:11 et nous devons absolument aider l'Afrique, absolument aider les Etats du Maghreb.
01:52:15 On peut à la fois les aider et en même temps être très ferme.
01:52:17 On peut à la fois aider ces Etats, ces Etats à lutter contre l'immigration interne à l'Afrique,
01:52:22 et en même temps expliquer que toute personne qui vient d'Europe ne sera pas accueillie chez nous.
01:52:26 Encore une question sur ce sujet. Dans les différents reportages effectués à l'ANP12A,
01:52:30 on a entendu certains migrants mettre en avant le système social français, les aides possibles.
01:52:35 Est-ce que la France, Gérald Darmanin, est trop attractive ?
01:52:38 Est-ce que notre modèle social est trop généreux ?
01:52:41 Et c'est pour cela qu'il y a ces arrivées aussi.
01:52:43 Alors je ne suis pas sûr qu'on traverse le monde en se disant "chouette, il y a ici une aide sociale particulièrement aidante".
01:52:48 Mais quand on doit choisir entre différents pays.
01:52:50 Mais il se peut qu'une fois arrivé en Europe, effectivement, un certain nombre de personnes,
01:52:53 aidées par des passeurs, aidées parfois par des gens qui ont de bonnes intentions, des associations,
01:52:57 se disent "allez dans ce pays-là parce qu'il y a plus de chances d'eux".
01:53:00 C'est pourquoi nous luttons.
01:53:02 Quand je suis arrivé au ministère de l'Intérieur, nous étions le deuxième pays d'Europe qui accueillait le plus de demandeurs d'asile.
01:53:06 Aujourd'hui, on est le quatrième. On doit pouvoir continuer à faire ce travail.
01:53:09 Nous faisons l'inverse de certains pays autour de nous, par exemple l'Allemagne qui ouvre plutôt plus de critères.
01:53:14 Nous, on a tendance à les réduire.
01:53:16 Et le président de la République, dans la loi immigration, a proposé beaucoup de discussions pour fermer un certain nombre d'actions d'accueil.
01:53:22 Vous avez la droite LR qui propose la transformation de l'AME en aide médicale d'urgence.
01:53:28 Nous sommes favorables à étudier cette proposition DLR.
01:53:31 J'ai moi-même proposé un certain nombre de dispositions extrêmement concrètes
01:53:36 pour limiter ce que nous avons en France et qui parfois est différent des pays qui nous entourent et qui peuvent conduire à cela.
01:53:44 Et puis enfin, je terminerai par dire que c'est très important, il faut lutter contre les passeurs.
01:53:47 La loi immigration que je propose passe de délit à crime.
01:53:50 Avec le garde des Sceaux, on a proposé qu'on passe de quelques années de prison à 20 ans de prison pour ceux qui trafiquent des êtres humains.
01:53:56 Aujourd'hui, quand on arrête des passeurs, on en arrête tous les jours grâce à la police française.
01:53:59 Ils ne sont condamnés qu'à quelques mois de prison, alors que demain, nous l'espérons, ils seront condamnés bien plus.
01:54:04 Gérald Darmanin, sur CNews et Europe 1, notre grande interview s'intéresse aussi à un nouveau refus d'obtempérer qui a dégénéré à Astyn.
01:54:11 Je vais raconter en quelques mots ce qui s'est passé par nos auditeurs et téléspectateurs.
01:54:15 Des policiers ont pris en chasse un deux-roues rapidement.
01:54:17 Un véhicule s'est interposé pour venir en aide au fuyard.
01:54:20 Un policier a été violemment pris à partie.
01:54:22 C'est son collègue qui est venu pour l'aider, qui a dû tirer en l'air pour stopper une scène de grande violence vis-à-vis de ce policier.
01:54:30 Comment vous réagissez par rapport à cela ?
01:54:32 D'abord trois choses. Les policiers font leur travail et partout sur le territoire national.
01:54:35 Il n'y a pas de territoire perdu de la République, il y a des territoires plus difficiles.
01:54:38 Mais à l'instant, on sait tous que c'est une ville à la fois populaire et difficile pour la police nationale.
01:54:43 La police y est. La police, samedi soir, fait des contrôles.
01:54:46 Lorsqu'il y a des refus d'obtempérer, je constate que les policiers sont courageux.
01:54:49 Et effectivement, ils ont été violentés.
01:54:52 Son collègue a été très courageux de venir le secourir.
01:54:55 Et puis troisièmement, force est restée à la loi, il y a eu cinq interpellations.
01:54:58 Ils sont présentés aujourd'hui.
01:54:59 À quel prix ?
01:55:00 Malheureusement, c'est le travail d'une société très violente.
01:55:05 Les policiers et les gendarmes savent la mission qu'ils ont, qui est une mission extrêmement difficile.
01:55:09 Je suis le premier à les défendre partout sur les plateaux de télévision.
01:55:12 Je veux dire qu'ils ont réussi à la fin à faire entendre raison à la loi.
01:55:16 Les Français doivent savoir ce matin que cinq personnes ont été interpellées, présentées devant le juge.
01:55:21 Pour quel résultat, Monsieur le ministre ?
01:55:23 Parfois, on va les trouver à l'extérieur.
01:55:25 Non, je fais confiance à la justice.
01:55:27 Quand on moleste un policier, j'espère que les peines seront les plus dures possibles.
01:55:33 On va terminer avec une semaine intense.
01:55:34 C'est à Ries qu'il s'annonce la suite de la Coupe du monde de rugby, la visite du roi Charles III, le pape à Marseille.
01:55:40 Vous avez appelé les préfets à une très haute vigilance.
01:55:42 C'est un dispositif exceptionnel pour relever ces défis qui sera mis en œuvre.
01:55:47 Oui, donc cette semaine, la France est au cœur du monde par ces événements.
01:55:51 La Coupe du monde de rugby qui continue et qui se passe bien.
01:55:54 Parfois, ça nous fait sourire.
01:55:56 La sécurité ne fait pas de bruit.
01:55:57 L'insécurité en fait.
01:55:58 Mais depuis le début de cette Coupe du monde, les policiers, les gendarmes, les pompiers
01:56:01 ont réussi à accueillir le monde dans de très bonnes conditions.
01:56:03 Tant mieux, il faut que ça continue, bien sûr.
01:56:05 Le pape qui vient de jour à Marseille, comme vous l'avez dit, et le roi Charles pendant trois jours.
01:56:09 Il y aura jusqu'à 30 000 policiers samedi.
01:56:11 Après, il y a quelques événements comme PGOM dimanche prochain.
01:56:14 C'est une semaine horribilis pour le ministre de l'Intérieur et pour les policiers et les gendarmes.
01:56:19 Nous le travaillons avec beaucoup de concentration.
01:56:21 Le REL, le GIGN est tout à fait aujourd'hui prévu pour tous ces événements.
01:56:25 Et nous sommes capables d'accueillir ces grands événements mondiaux en une semaine.
01:56:28 C'est l'honneur de la police nationale et de la gendarmerie nationale.
01:56:31 Merci Gérald Darmanin.
01:56:32 Vous serez donc cet après-midi à Rome avec votre homologue, évidemment de l'Intérieur.
01:56:36 Merci encore d'avoir accordé cet entretien.
01:56:39 Et bonne journée sur CNews et Europe.
01:56:41 CNews, il est bientôt 8h30.
01:56:48 Merci à vous Sonia Mabrouk et à votre invité Gérald Darmanin.
01:56:52 Il a été évidemment en question de la crise migratoire à Lampedusa.
01:56:55 Vous avez entendu le ministre de l'Intérieur.
01:56:57 Est-ce que la France va accueillir ou pas les migrants de Lampedusa ?
01:57:00 Si ce sont des réfugiés politiques, oui.
01:57:03 Si ce ne sont pas des réfugiés politiques, des personnes qui viennent de Côte d'Ivoire, de Gambie ou encore du Cameroun, non, ils seront expulsés.
01:57:12 Ils seront accueillis que s'ils respectent les règles de l'asile.
01:57:15 C'est ce qu'a dit le ministre de l'Intérieur.
01:57:17 On va en parler.
01:57:18 On va décrypter ce qui a été dit avec vous Gautier Lebrecht et avec vous Paul Gaudreau.
01:57:21 Paul Sugi, vous le voyez, l'équipe de la matinale est là.
01:57:24 Yashana Lustow, Gautier Lebrecht, Alexandra Blanc, Paul Sugi et Lemick Guillaume.
01:57:29 Voilà pour l'équipe.
01:57:31 On va revenir sur ce qui a été dit, évidemment.
01:57:33 A la une, la crise migratoire en Europe, dans les grandes villes.
01:57:37 Les centres d'accueil sont débordés et certains camps de fortune se constituent ici ou là.
01:57:43 On est allé dans le nord-est de la capitale et on a interrogé les riverains.
01:57:47 On va aller à Lampedusa retrouver notre envoyé spécial, Vincent Fahandège.
01:57:52 Vincent qui nous dira que les gardes-côtes italiens s'attendent au pire pour les jours qui viennent.
01:57:58 C'est une semaine à haut risque.
01:58:01 Dans les prochains jours, la France va accueillir le roi Charles III.
01:58:04 Et le pape François, le dispositif de sécurité va par conséquent être particulièrement renforcé.
01:58:11 La France qui sera le centre du monde, a dit il y a un instant Gérald Darmanin.
01:58:15 On va y revenir.
01:58:16 Marseille qui a donc lancé le compte à arboire avant l'arrivée du pape François.
01:58:20 La ville se prépare.
01:58:21 Ça fait près de 500 ans quand même qu'il n'y a pas eu de visite papale à Marseille.
01:58:26 Et puis 10 millions de personnes sont touchées par l'arthrose en France.
01:58:30 Ce matin, le docteur Brigitte Millot va nous parler d'un traitement qui pourrait bouleverser la prise en charge de cette maladie.
01:58:36 La prise en charge de l'arthrose.
01:58:38 Est-ce que la France est en capacité d'accueillir de nouveaux migrants ?
01:58:43 On se pose la question après l'appel à la solidarité européenne lancé par Ursula von der Leyen depuis l'an P12 à Chalas.
01:58:49 Sauf qu'une fois arrivée en France, certains migrants ne sont pas pris en charge, vivent dans la rue et parfois tombent dans la drogue.
01:58:55 C'est le cas dans le 19e arrondissement de Paris où des camps peuvent rendre la vie des riverains très difficiles.
01:59:00 Reportage d'Axelle Rébeau et de Tony Pitaro.
01:59:03 J'étais insultée, vous ne pouvez pas imaginer.
01:59:06 J'étais menacée.
01:59:08 Quelqu'un me disait "je sais où tu habites, je viens de la Télé Corselle".
01:59:12 Insultes, menaces, détritus devant son immeuble, voici le quotidien de cette habitante du 19e arrondissement de Paris.
01:59:20 En cause, un camp de migrants à quelques mètres de chez elle.
01:59:24 J'ai très peur. Ils n'ont même pas réglé le problème.
01:59:27 Ils les déplacent, vous savez, là. Ils les déplacent sans arrêt.
01:59:30 C'est inhumain comme ils font.
01:59:33 Ces gens-là, ils sont dans une détresse, dans la saleté.
01:59:37 Mais ce n'est pas normal ce qu'ils font.
01:59:39 Ils n'ont même pas réglé ce problème-là. Ils viennent de temps en temps, vous savez, à nettoyer.
01:59:43 Après ils les déplacent, ils ne policent pas.
01:59:46 Deux minutes après, ils sont là.
01:59:47 Une situation qui ne s'améliore pas et qui enlève tout espoir à cette habitante.
01:59:51 On ne croit plus, ni aux élus, ni aux politiciens.
01:59:56 On n'a plus de confiance. Moi, je n'en ai plus.
01:59:59 Et ça va être pire dans le pire.
02:00:02 Ce riverain, qui réside dans le quartier depuis deux ans, demande plus de moyens pour accueillir ces migrants.
02:00:07 Je trouve ça bien en soi d'accueillir des gens qui sont dans des situations difficiles.
02:00:10 Après, il faudrait qu'il y ait peut-être un peu plus d'infrastructures.
02:00:13 Parce que là, ils sont lâchés là-dedans. Je pense qu'ils arrivent, ils sont bien.
02:00:16 Ils tombent dans la drogue, ils n'en sortent plus.
02:00:17 Un problème qui persiste malgré les nombreuses tentatives de démantèlement.
02:00:21 On va partir à Lampedusa.
02:00:23 Les évacuations de migrants se poursuivent.
02:00:26 Le centre d'accueil sur l'île de Lampedusa ne peut accueillir que 400 personnes.
02:00:30 Ce qui veut dire que l'immense majorité des migrants qui arrivent sur cette île sont exfiltrés,
02:00:34 sont emmenés notamment en Sicile.
02:00:37 Et sur place, c'est la Croix-Rouge qui s'occupe de leur prise en charge et de leur départ.
02:00:41 On fait le point sur la situation avec notre envoyé spécial sur place, Vincent Fahandège.
02:00:45 Il restait ici à Lampedusa 1 500 migrants ce dimanche.
02:00:49 Plusieurs centaines d'entre eux ont été transférés vers d'autres centres, plus grands, plus nombreux, en Sicile notamment.
02:00:55 À leur sortie de cet hébergement d'urgence ici à Lampedusa,
02:00:59 la Croix-Rouge scanne leur petite carte d'identité qui leur a été donnée lorsqu'ils sont arrivés ici en Italie
02:01:05 après avoir été interceptés en mer par les garde-côtes italiens.
02:01:08 Ils sont ensuite transférés vers le ferry qui les amènera ensuite en Sicile.
02:01:13 Un retour à la normale progressif est annoncé par la Croix-Rouge.
02:01:16 Néanmoins, nous avons pu nous entretenir un petit peu plus tôt avec un garde-côte italien
02:01:21 qui lui nous a dit travailler ici depuis 8 à 9 ans sur Lampedusa.
02:01:25 Il n'a jamais vu une situation pareille, une situation très critique, nous a-t-il dit.
02:01:30 Et puis enfin, il nous a confié avoir très peur de la semaine prochaine.
02:01:34 Il pense que les arrivées seront encore plus massives que la semaine précédente.
02:01:38 Voilà Vincent Fahandège, envoyé spécial de CNews sur place.
02:01:42 Gérald Darmanin était l'invité de Sonia Mabrouk il y a quelques instants sur CNews et Europe 1.
02:01:47 Il a rappelé que la France allait apporter son soutien à l'Italie.
02:01:51 On écoute et on débriefe ensuite.
02:01:53 Non, la France ne s'apprête pas à le faire.
02:01:55 La France, comme l'a dit le président de la République à la première ministre italienne,
02:01:59 va aider l'Italie à tenir sa frontière pour empêcher les gens d'arriver.
02:02:02 Et pour ceux qui sont arrivés en Italie, à Lampedusa et dans le reste de l'Italie,
02:02:07 nous devons appliquer les règles européennes que nous avons adoptées voilà quelques mois
02:02:11 qui consistent à faire les demandes d'asile à la frontière.
02:02:14 Et donc une fois qu'on fait les demandes d'asile à la frontière,
02:02:16 on constate une grande partie de ces demandeurs d'asile ne sont pas éligibles à l'asile
02:02:20 et doivent repartir immédiatement dans les pays d'origine.
02:02:22 S'il y a des demandeurs d'asile qui sont éligibles à l'asile,
02:02:26 qui sont persécutés pour des raisons évidemment politiques, bien sûr,
02:02:30 ce sont des réfugiés et dans ces cas-là, la France, comme d'autres pays,
02:02:33 comme elle l'a toujours fait, peut accueillir des personnes.
02:02:35 Gautier Lebret, ce qu'on a entendu, c'est un rappel de la règle par Géry Larmand.
02:02:40 Oui, et c'est un ministre de l'Intérieur plus ferme que ses collègues du gouvernement,
02:02:43 que ce soit Catherine Colonna qui avait dit que la France devait prendre sa part
02:02:47 ou Olivier Véran pour le ministre de l'Intérieur, hors de question d'accepter
02:02:51 des migrants en situation irrégulière qui ne relèvent pas de l'asile.
02:02:53 Et il a rappelé une règle effectivement qui vient d'être prise à l'échelle européenne.
02:02:56 Les demandes d'asile doivent se faire à la frontière, c'est-à-dire du côté de l'Italie.
02:03:01 Après, on peut être sceptique. On connaît l'espace Schengen,
02:03:04 on sait que l'Europe peut avoir un côté passoire.
02:03:06 Donc, il y a fort à parier qu'il y ait des migrants qui arrivent à passer,
02:03:09 comme tous les jours, à la frontière italienne, à Menton précisément.
02:03:12 Ensuite, on a bien vu qu'il a changé de ton par rapport à Giorgia Meloni.
02:03:16 Il va rencontrer tout à l'heure son homologue italien, même s'il rappelle
02:03:19 que quand on fait de grandes promesses comme Giorgia Meloni en a fait
02:03:23 pendant sa campagne pour devenir présidente du Conseil italien.
02:03:25 Mais après, c'est très dur dans les faits, comme au Royaume-Uni,
02:03:28 de dire vous n'avez pas de migrants, vous n'accueillerez pas de migrants.
02:03:31 On dit ça pendant une campagne électorale et après, on voit bien que la réalité est différente.
02:03:34 Paul Sujit, Gérald Darmanin a tapé sur le Rassemblement national.
02:03:39 Oui, c'est le jeu effectivement. Et de fait, et le Rassemblement national est reconquête.
02:03:42 On fait de la situation à Lampedusa un peu le point de départ
02:03:45 de leur campagne pour les élections européennes.
02:03:47 Ce que dit Gérald Darmanin en substance, c'est que la crise, qui est évidente,
02:03:50 qui saute aux yeux sur les images qu'on voit de Lampedusa,
02:03:52 aurait été évitée si le pacte migratoire européen que prépare la Commission
02:03:57 et le Parlement européen depuis maintenant trois ans, avait été voté à temps.
02:04:00 Et ce qui est vrai, c'est que les députés, notamment du Rassemblement national à Bruxelles,
02:04:03 font obstacle à ce texte en disant une chose très simple.
02:04:06 Ce texte qui prévoit la répartition des demandeurs d'asile entre les différents pays.
02:04:09 Ceux qui s'y refusent auront des sanctions financières.
02:04:12 Ils disent une chose très simple, c'est que cette répartition, finalement,
02:04:17 elle engage tous les pays qui vont accueillir des demandeurs d'asile,
02:04:19 parce qu'on est complètement incapable de renvoyer la plupart d'entre eux
02:04:22 en cas de demande déboutée.
02:04:24 Et puis ce que l'on voit aussi, c'est que Gérald Darmanin
02:04:26 mise beaucoup sur la différence entre ceux, parmi les migrants qui arrivent à Lampedusa,
02:04:30 qui pourront demander l'asile, et ceux qui n'en ont pas le droit
02:04:32 et qui seront immédiatement renvoyés.
02:04:34 Dans les faits, cette différence n'est pas facile à faire.
02:04:36 On a bien vu que lorsque l'Ocean Viking a débarqué en France,
02:04:39 tous les personnes à bord du bateau ont fini dans la nature au bout de quelques jours,
02:04:44 sans même que le tri entre ceux qui pouvaient demander l'asile légitimement ou non puisse être fait.
02:04:49 Cette situation-là de blocage politique sur la question du pacte migratoire
02:04:53 est au cœur de la discussion.
02:04:55 Il est quand même un peu cocasse de penser qu'un simple texte aurait suffi
02:04:58 alors même que ce pacte migratoire arrive, alors que l'Europe a essayé d'année en année
02:05:02 de faire un certain nombre de lois sur l'immigration sans que la situation ne change.
02:05:04 Chaque été maintenant, on a des situations comme celles à Lampedusa qui se produisent en ce moment.
02:05:08 Jean-Paul Gourevitch, consultant international sur l'Afrique et les migrations,
02:05:12 était sur le plateau de la matinale à 7h10 et il est revenu sur la hausse du nombre de traversés de la Méditerranée.
02:05:19 Écoutez, ce qui est important de savoir, c'est que sur le premier semestre de cette année,
02:05:25 le nombre de traversés de la Méditerranée a augmenté.
02:05:29 Alors, il a augmenté de 33% au premier semestre par rapport à l'an dernier.
02:05:34 Et l'an dernier, c'était 64% de plus que l'année précédente.
02:05:38 Donc on est dans une situation d'urgence qui était prévisible et qui n'a pas été anticipée.
02:05:45 Vous êtes l'auteur d'un rapport sur le coût de l'immigration.
02:05:49 Oui.
02:05:50 Vous l'avez chiffré à près de 54 milliards d'euros.
02:05:55 Comment est-ce que, assez simplement, vous avez travaillé ?
02:05:58 Alors, je travaille depuis 15 ans sur le chiffrage du coût de l'immigration.
02:06:05 J'actualise chaque année, ou tous les 3 ou 4 ans, mes chiffres.
02:06:09 Et ces chiffres sont, d'un côté, un peu supérieurs aux chiffres des économistes de gauche
02:06:16 qui chiffrent le déficit entre 5 et 36 milliards d'euros.
02:06:22 Et ils sont très inférieurs aux économistes de droite et d'extrême droite
02:06:27 qui chiffrent le déficit de l'immigration entre 70 et 298 milliards d'euros.
02:06:35 Voilà Jean-Paul Gourevitch qui était avec nous sur ce plateau.
02:06:40 Vous vouliez réagir, Gauthier Lebret ?
02:06:41 Non, mais en plus, on est sans doute qu'au début de cette crise migratoire.
02:06:43 C'est ce que dit souvent Nicolas Sarkozy avec le réchauffement climatique, le dérèglement climatique.
02:06:47 On n'est qu'au début de cette crise migratoire.
02:06:49 Et le risque pour l'Europe, si elle démonte son impuissance en étant incapable de renvoyer chez eux,
02:06:53 comme dit le ministre de l'Intérieur, les migrants qui n'ont rien à faire sur le sort européen,
02:06:56 c'est déclencher un immense appel d'air.
02:06:58 Paul, Paul Sujit ?
02:07:00 Non, je note simplement que assez souvent, le discours sur le coût de l'immigration
02:07:04 oublie que lutter contre l'immigration, ça a aussi un coût.
02:07:06 On se rend compte que les moyens, par exemple, qui sont alloués à la protection des frontières de l'Europe
02:07:09 sont très nettement inférieurs à ce qu'il faudrait.
02:07:11 Et c'est vrai que le discours offensif sur l'immigration devrait peut-être être intégré davantage
02:07:15 lorsqu'il s'adresse à l'opinion.
02:07:17 Ce fait, lutter contre l'immigration illégale, c'est souhaitable pour tout un tas de raisons,
02:07:20 mais ça coûte aussi extrêmement cher au contribuable.
02:07:22 Merci à tous les deux.
02:07:24 Le procès des deux agresseurs de Philippe Manguillo se poursuit devant la cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques.
02:07:29 À Pau, ils sont accusés d'avoir agressé mortellement le chauffeur de bus à Abayonne.
02:07:34 C'était en 2020, Chana.
02:07:35 Ils sont jugés pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
02:07:39 On rejoint tout de suite Noémie Schultz devant le tribunal de Pau.
02:07:42 Bonjour Noémie, c'est ce matin qu'auront lieu les interrogatoires des accusés.
02:07:46 Quels sont les enjeux de la journée ?
02:07:50 Oui, ce matin, les accusés vont être interrogés sur les faits, sur cet enchaînement de violences
02:07:56 qui a conduit à la mort de Philippe Manguillo ce soir de juillet 2020.
02:08:00 Que s'est-il passé en ce début d'après-midi, ce jour-là,
02:08:03 quand les accusés croisent une première fois le bus conduit par la victime ?
02:08:07 Puis, quelques heures plus tard, quand ils tombent à nouveau sur le même conducteur,
02:08:10 Wissem Manay et Maxime Guyénon vont devoir s'expliquer sur les raisons de l'altercation
02:08:16 qui a conduit à cette pluie de coups de poing, de coups de pied, portée notamment au visage,
02:08:21 à la tête de Philippe Manguillo alors qu'il était tombé au sol.
02:08:24 Puis sur cet ultime crochet qui fera chuter Philippe Manguillo et qui entraînera sa mort.
02:08:29 Vendredi, lors de l'ouverture des débats, les deux accusés ont eu l'occasion de prendre la parole.
02:08:34 « Je ne suis pas un monstre », a déclaré Wissem Manay. « Je n'ai pas voulu faire ça, cette histoire me hante ».
02:08:40 Son co-accusé, Maxime Guyénon, a assuré de lui vouloir payer sa dette à la famille de la victime,
02:08:44 même si c'est impossible. La journée qui sera également marquée par un autre temps très fort
02:08:49 sera en toute fin d'audience avec les témoignages de Véronique Manguillo,
02:08:53 la veuve de Philippe Manguillo et leurs trois filles.
02:08:56 Noémie Schultz devant le tribunal de Pau, la cour d'assise des Pyrénées-Atlantiques.
02:09:01 Merci Noémie. J-5 avant l'arrivée du pape François à Marseille.
02:09:06 Il va célébrer une messe au stade Vélodrome. 300 000 personnes sont attendues pour l'événement
02:09:12 pendant tout le passage, le séjour du pape à Marseille.
02:09:15 Quelques jours avant cette visite historique, vous vous en doutez, la ville peaufine,
02:09:19 tout dans le moindre détail. Reportage de Laure Parra et de Clotilde Payet.
02:09:23 C'est ici, sur les hauteurs de la cité phocéenne, que le pape François a choisi de se rendre
02:09:31 pour la prière mariale, une venue que le diocèse de Marseille prépare depuis longtemps.
02:09:36 Préparer vraiment la basilique pour la beauté de la liturgie, la beauté des moments de recueillement
02:09:43 qui sont prévus ici. Et puis préparer pour que chacun se sente accueilli
02:09:50 et soit à la place qui lui revient.
02:09:53 En bas, les commerçants aussi attendent le pape, comme le gérant de ce magasin d'objets d'art
02:09:58 redécoré pour l'occasion.
02:09:59 On a fait des neuvaines qui sont bien sûr à l'effigie du pape François.
02:10:04 Et puis il y a toujours des tasses parce qu'on attend énormément de monde.
02:10:09 C'est quand même un événement. Depuis Clément VII, je crois, en 1533, il n'y a pas eu de pape à Marseille.
02:10:16 Dans cette brasserie, l'heure est aussi au préparatif.
02:10:20 J'ai prévu de commander des drapeaux, comme vous avez vu pour la coupe du monde de rugby.
02:10:24 On va faire en sorte de pouvoir célébrer la venue du pape à Marseille.
02:10:28 C'est un événement, ça fait 490 ans qu'on n'avait pas eu un pape qui soit venu ici.
02:10:32 Une venue qui promet d'être réjouissante.
02:10:35 Plus de 60 000 personnes sont attendues pour la messe au vélodrome.
02:10:39 Voilà, ce sera un événement historique, évidemment, à suivre sur CNews.
02:10:45 On va regarder à nouveau les images de cette tornade qui a balayé une partie de la Mayenne hier en fin de journée.
02:10:50 Ça s'est passé près de Ernest. Alexandra Blanc expliquez-nous comment ça se forme, une telle tornade,
02:10:55 on se croirait sur les grandes plaines américaines.
02:10:59 Nous étions en Mayenne avec ces conditions météo agitées.
02:11:04 Et donc cette tornade, concrètement, comment se forme une tornade ?
02:11:07 D'abord, il faut tout simplement qu'il y ait un cumulonimbus, c'est-à-dire un nuage d'orage.
02:11:12 D'une part, il faut une situation orageuse avec ce cumulonimbus situé un peu plus haut.
02:11:17 De ce cumulonimbus, il y a de l'air froid qui descend et de l'air chaud qui remonte.
02:11:22 C'est ce qu'on appelle les vents ascendants et descendants.
02:11:25 Et donc, cisaillement des vents, tac, tac, tac, tac, tac, petit à petit, un tuba se forme.
02:11:30 Et il y a une tornade si et uniquement si le tuba touche le sol.
02:11:34 Ce fut le cas hier en Mayenne.
02:11:36 Il faut savoir qu'il y a à peu près une cinquantaine de tornades de ce type par an.
02:11:40 Donc on en a quand même.
02:11:41 Mais c'est vrai que c'était assez rare de la voir d'aussi près avec de si belles images.
02:11:44 C'est pour ça qu'on vous en parlait ce matin.
02:11:46 Elle était quand même assez violente.
02:11:47 Parfois, sous les tornades, on a des vents à 400 km/h quand même.
02:11:50 Ah oui. Et là ?
02:11:51 Là, on ne l'a pas mesuré parce qu'il n'y a pas eu vraiment de dégâts.
02:11:54 Mais parfois, les vents sont vraiment très, très forts.
02:11:56 C'est pourquoi, d'ailleurs, trois hangars ont quand même été détruits.
02:11:59 La Mayenne frappée par une tornade.
02:12:01 Allez, la santé tout de suite. On va parler de l'arthrose. Il y a du nouveau.
02:12:04 Votre programme avec Groupe Verlaine.
02:12:07 Isolation, centrale photovoltaïque et pompe à chaleur.
02:12:10 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
02:12:13 Le docteur Brigitte Millot est avec nous. Bonjour, Brigitte.
02:12:16 Bonjour.
02:12:17 Hier, c'était la journée mondiale de l'arthrose qui touche en France 10 millions de personnes.
02:12:21 Vous nous parlez ce matin d'un traitement qui pourrait bouleverser la prise en charge de cette maladie.
02:12:26 Pour commencer, comme à chaque fois, un rappel.
02:12:29 Qu'est-ce que c'est que l'arthrose ?
02:12:31 L'arthrose, comme vous le disiez, c'est fréquent.
02:12:33 C'est une usure des cartilages dans les articulations.
02:12:36 On va le voir rapidement sur ces images.
02:12:38 Vous savez que normalement, le cartilage sert pour protéger nos os,
02:12:43 pour qu'ils ne frottent pas les uns contre les autres, pour faire que ça bouge bien dans tous les sens.
02:12:47 Là, on le voit à gauche, c'est une articulation tout à fait normale.
02:12:52 On voit que quand ça commence à évoluer, l'arthrose, il y a une inflammation, c'est bien rouge, etc.
02:12:58 Et ensuite, on le voit, les deux os frottent.
02:13:00 Vous voyez, il n'y a plus d'espace entre les os, il n'y a plus de cartilage.
02:13:04 Les os frottent les uns contre les autres.
02:13:06 Ça fait soit des géodes, c'est-à-dire des petits trous dans les os,
02:13:09 soit des os séophytos, c'est-à-dire des petits pics comme ça.
02:13:12 Donc, vous imaginez ce que ça peut faire quand les deux os frottent les uns contre les autres ?
02:13:15 La douleur.
02:13:16 La douleur et la perte de la mobilité.
02:13:19 En fait, tout ça, le cartilage, il est fait aussi pour que nos articulations puissent bien bouger dans tous les sens.
02:13:24 Alors que là, il n'y a plus ces amortisseurs, il n'y a plus ce qui permet à l'articulation de bouger.
02:13:29 À tel point d'ailleurs que l'Agence américaine a classé l'arthrose récemment comme maladie grave.
02:13:37 Parce qu'en fait, quand ça touche à la mobilité, articulation de la hanche ou du genou,
02:13:42 vous ne pouvez plus bouger.
02:13:44 Donc, sédentarité, prise de poids, maladie cardiovasculaire, le cœur qui ne travaille plus,
02:13:49 ça augmente de 50 % le taux de mortalité.
02:13:52 Donc, c'est classé maintenant comme maladie grave.
02:13:55 Non seulement douloureuse, mais grave.
02:13:59 Vous savez que souvent en médecine, les histoires sont assez jolies.
02:14:03 Je passe à un tout autre sujet, mais vous allez comprendre le raisonnement.
02:14:07 Quand vous mangez, Romain, enfin tout le monde d'ailleurs,
02:14:10 quand nous mangeons, nos intestins sécrètent une hormone dont on ne parle pas assez.
02:14:16 Elle est géniale, c'est ce qu'on appelle de GLP1, glucagon light peptide 1.
02:14:22 Bref, cette hormone, lorsqu'elle est sécrétée, elle a plusieurs cibles.
02:14:27 J'ai mis les principales cibles là.
02:14:29 Elle va dire au pancréas, hop, hop, hop, il faut sécréter, puisqu'on a du sucre qui arrive,
02:14:35 il faut sécréter de l'insuline.
02:14:37 L'insuline, c'est l'hormone qui fait diminuer le taux de sucre,
02:14:40 comme on va le voir sur les principales cibles sur cette image.
02:14:44 Donc, elle va prévenir le pancréas.
02:14:46 Après, elle va aller prévenir le cerveau, lui dire, il faut baisser l'appétit.
02:14:51 Donc, ça va couper l'appétit.
02:14:53 Donc, quand vous mangez, tout ça se passe.
02:14:56 Votre pancréas sécrète de l'insuline, votre cerveau diminue,
02:15:00 dit non, non, je n'ai plus faim, ça va, merci.
02:15:02 Votre foie va sécréter, fabriquer moins de glucose.
02:15:07 Donc, pareil, elle va dire au foie, sécréter moins de glucose.
02:15:10 Elle va parler aussi à l'estomac.
02:15:12 Elle va dire à l'estomac, on ralentit la vidange.
02:15:15 Donc, comme ça, les choses vont arriver doucement, il n'y aura pas de pic de glycémie.
02:15:19 Ça va parler au cœur aussi, avec une action anti-inflammatoire, etc.
02:15:23 Donc, cette hormone, on la connaît.
02:15:26 On en a fait d'ailleurs un médicament, dont vous avez sûrement entendu parler,
02:15:30 qui était pour les diabétiques, pour faire baisser justement le taux de sucre,
02:15:34 qui a été un peu détourné pour la prise de poids.
02:15:38 On voyait des influenceuses qui se piquaient le ventre, je ne sais pas si vous vous souvenez.
02:15:42 Donc, c'est cette fameuse molécule, c'est cet analogue de cette hormone.
02:15:46 Donc, ce médicament, il existe.
02:15:48 Et le professeur Francis Berlenbaum,
02:15:51 qui est chef du service de rhumatologie à l'hôpital Saint-Antoine,
02:15:55 professeur Sorbonne Université, s'est dit,
02:15:59 "Tiens, c'est bizarre, mais des récepteurs à cette hormone,
02:16:02 on en a aussi dans les articulations."
02:16:04 Quand je vous dis, ce n'est pas hier, ça fait des années qu'il travaille dessus,
02:16:08 et avec ses équipes.
02:16:10 Et donc, ils se sont dit, "Tiens, si on a aussi des récepteurs dans l'articulation,
02:16:15 c'est que ça doit sûrement avoir une action."
02:16:18 Et effectivement, ils ont travaillé, travaillé, travaillé,
02:16:21 et ils se sont aperçus qu'en fait, il y avait des récepteurs,
02:16:24 et qu'en donnant ce médicament en intra-articulaire,
02:16:27 avec une injection intra-articulaire,
02:16:29 ils arrivaient à avoir une action anti-inflammatoire,
02:16:33 donc contre l'inflammation, contre la douleur,
02:16:36 anthalgique, et même protectrice des cellules du cartilage
02:16:40 et de ce qu'on appelle la synovie, vous savez,
02:16:42 le liquide synovial qui est dans les articulations.
02:16:45 Donc, paf, paf, paf, ils ont fait des essais chez l'animal,
02:16:48 ils ont fait des essais, là, récemment, sur des patients,
02:16:53 et il s'avère effectivement qu'il y a toutes ces propriétés,
02:16:57 et en plus, le gros intérêt, c'est que ce médicament,
02:17:00 comme on le connaît depuis longtemps,
02:17:02 il y aura moins d'étapes, si vous voulez, ça va être beaucoup plus rapide,
02:17:05 donc ce qu'on espère, c'est que les prochaines phases,
02:17:08 la phase 2 qui va arriver bientôt, et puis après,
02:17:10 il y a toujours phase 1, 2, 3, vont vraiment aboutir,
02:17:15 vous imaginez si ça pouvait changer cette prise en charge de la...
02:17:19 parce que l'arthrose, c'est très fréquent,
02:17:21 on n'a pas de médicament vraiment efficace pour l'empêcher,
02:17:25 donc si ça pouvait en plus avoir un effet protecteur,
02:17:28 à la limite quasi préventif, ce serait vraiment...
02:17:32 j'aime pas le mot révolution en médecine, mais...
02:17:34 - C'est douloureux, c'est très handicapant, c'est douloureux...
02:17:37 - C'est totalement handicapant, c'est une maladie grave,
02:17:40 parce qu'on a l'air de banaliser l'arthrose,
02:17:42 "ouais, j'ai de l'arthrose, c'est rien", non, non, je vous assure que...
02:17:44 croyez-moi, ça fait très mal,
02:17:47 et donc voilà, bravo aux équipes du professeur Behrenbaum
02:17:51 déjà d'avoir eu cette idée,
02:17:53 c'est pour ça que je vous parlais au début de cette hormone,
02:17:55 vous voyez le lien avec l'arthrose, voilà,
02:17:58 donc si ces effets s'avèrent positifs et concluants,
02:18:02 ça va bouleverser la prise en charge de l'arthrose.
02:18:05 Avec Groupe Verlaine,
02:18:08 isolation, centrale photovoltaïque et pompe à chaleur.
02:18:11 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
02:18:14 9h moins 10, Gérald Darmanin,
02:18:17 qui était l'invité de Sonia Mabrouk
02:18:19 pour la grande interview à 8h10 sur Europe 1 et C News, bien sûr,
02:18:23 a déclaré qu'il se rendait à Rome aujourd'hui
02:18:27 pour rencontrer son homologue italien
02:18:30 et tenter de régler, en tout cas de faire avancer,
02:18:33 le dossier autour de la crise migratoire à Lampedusa.
02:18:37 Voilà, c'est une annonce qui a été faite ce matin
02:18:39 dans la matinale de C News.
02:18:40 Restez bien avec nous, dans un instant,
02:18:42 c'est l'heure des pros avec Pascal Praud et tous ses invités.
02:18:44 Nous, on se retrouve demain matin dès 5h55 avec toute l'équipe.
02:18:48 Belle journée à vous sur C News, à demain.
02:18:50 ...