La Matinale (Émission du 05/09/2023)

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Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00 Il est bientôt 6h, vous regardez la matinale de CNews, merci d'être avec nous à la une

00:00:05 ce matin.

00:00:06 Alors que les abayas sont désormais interdites dans les écoles, le gouvernement veut tester

00:00:10 le port de l'uniforme.

00:00:11 Emmanuel Macron se dit favorable à une tenue unique.

00:00:14 Cela permettrait d'éviter les négociations sur la longueur des jupes à l'entrée des

00:00:19 collèges et des lycées.

00:00:20 On va en parler avec vous Gautier Lebrecht.

00:00:22 Le procès de Rédouane faillite.

00:00:24 A partir d'aujourd'hui, devant la cour d'assises de Paris, le braqueur sera jugé pour son

00:00:28 évasion spectaculaire en hélicoptère.

00:00:31 Il y a trois ans, il risque la réclusion criminelle à perpétuité.

00:00:34 Le rugbyman du 15 de France, Bastien Chalureau, se défend.

00:00:39 "Je ne suis pas raciste", dit-il, très ému lors d'une conférence de presse.

00:00:43 Vous allez l'entendre.

00:00:44 Comment se remettre en forme pour la rentrée ? Vous allez entendre les conseils d'un coach

00:00:50 sportif.

00:00:51 Et puis le nombre de crédits immobiliers continue de baisser.

00:00:56 De moins en moins nombreux à sauter le pas parce que les taux de crédit n'en finissent

00:01:01 pas d'augmenter.

00:01:02 Le détail avec l'OMIG-Guillaume.

00:01:05 L'interdiction du port de la baïa à l'école n'a donné lieu officiellement, en tout cas

00:01:10 à aucun incident.

00:01:11 C'est ce qu'a dit Elisabeth Borne hier en déplacement en Ille-et-Vilaine.

00:01:14 Et pourtant, il est parfois difficile pour les proviseurs de faire appliquer cette règle

00:01:19 aux contours parfois un peu flous.

00:01:21 Une illustration dans ce reportage à Lyon au lycée La Martinière du Cher.

00:01:25 Juliette Sada et Mathilde Libanès.

00:01:27 Dans ce lycée de Lyon, le respect de l'interdiction du port de la baïa est scruté de près.

00:01:33 Comme chaque rentrée, les élèves sont accueillis par le proviseur.

00:01:36 Cette année, les arrivants qui ne respectent pas la loi de mars 2004 sont pris en aparté.

00:01:42 "Sophia, il y a des indiques à remplir avec la baïa."

00:01:45 "Vous le rangez bien dans votre sac, c'est le règlement intérieur.

00:01:48 Mettez-le dans votre sac."

00:01:50 Finalement, le retour en classe s'est déroulé sans tension.

00:01:53 "Là ce matin, vous voyez sur 500 élèves de secondes et de premières qui entrent,

00:01:59 il y a trois situations sur lesquelles on souhaite peut-être prendre un petit temps d'échange

00:02:04 pour être sûr, lever l'ambiguïté, on ne se dépêche pas trop."

00:02:06 Le port de la baïa prohibé, certaines jeunes filles ont adapté leur tenue,

00:02:10 parfois en flirtant avec l'interdiction.

00:02:12 "Du coup, j'ai mis un pantalon large noir avec son ensemble, son haut noir."

00:02:18 Une interdiction qui laisse encore perplexes les principales concernées.

00:02:22 "Il y a d'autres sujets plus importants comme le harcèlement scolaire par exemple.

00:02:26 La baïa, ça n'a rien à voir, ce n'est pas un vêtement religieux,

00:02:29 c'est une robe longue qui se porte par tout le monde.

00:02:32 Les non-voilés, c'est devenu une mode du Moyen-Orient."

00:02:36 L'Académie de Lyon avait déjà engagé un travail d'information des familles

00:02:40 dès le mois de juin dernier, objectif, rappeler le cadre laïque de l'école.

00:02:45 "Les proviseurs sont à l'entrée pour voir si c'est une baïa ou pas,

00:02:49 une robe un peu trop longue, un peu trop courte,

00:02:52 en l'occurrence ce n'est pas le sujet, mais un peu trop longue.

00:02:55 Gauthier Lebrecht, pour régler ce problème, il pourrait y avoir l'uniforme.

00:02:59 Le président de la République a dit qu'il était favorable à la tenue unique.

00:03:03 Il n'a pas parlé d'uniforme, la tenue unique."

00:03:05 "Il y aura un test, c'est effectivement l'une des solutions sur la table,

00:03:09 bien que les proviseurs arrêtent quelque part de mesurer la jupe des filles.

00:03:14 C'est ce qu'avait dit notamment Pape Ndiaye.

00:03:16 Vous savez que Gabriel Attal veut mener des expérimentations

00:03:19 là où les élus locaux sont favorables.

00:03:21 C'est le cas par exemple pour Éric Ciotti, député des Alpes-Maritimes.

00:03:24 Il l'a dit ce week-end dans les colonnes du JDD.

00:03:27 Et c'est à l'automne que le ministre de l'Éducation nationale

00:03:30 présentera les modalités pour cette expérimentation.

00:03:33 Et alors, déclaration étonnante, peut-être qu'elle va un peu vite,

00:03:36 Sonia Baquez, secrétaire d'État à la Citoyenneté,

00:03:38 regardez ce qu'elle a dit dans les colonnes du Parisien.

00:03:41 Elle a dit que l'expérimentation annoncée par Gabriel Attal

00:03:43 mènera à la généralisation de l'uniforme,

00:03:46 car c'est une mesure dont tout le monde sera satisfait.

00:03:49 Et si vous lisez plus longuement ses propos,

00:03:51 elle dit même que les lignes ont bougé sur la baïa

00:03:53 et que ça va être pareil sur l'uniforme.

00:03:55 Alors vous le disiez Romain,

00:03:56 hier Emmanuel Macron s'est exprimé face au youtubeur Hugo Décrypte

00:04:01 et il a dit que la tenue unique, ça règle beaucoup de problèmes.

00:04:04 Sans avoir un uniforme, on peut dire, vous vous mettez en jeans, t-shirt et veste.

00:04:08 La question de la tenue unique est à mon avis plus acceptable

00:04:11 et peut paraître un peu moins stricte d'un point de vue disciplinaire.

00:04:14 On rappelle que Papandiaï était farouchement opposé à l'uniforme.

00:04:18 Il ne voulait pas mesurer la longueur de la jupe des jeunes femmes,

00:04:21 mais il ne voulait pas non plus de l'uniforme.

00:04:23 Finalement, il avait cédé face à la majorité

00:04:26 pour qu'un groupe de travail se pose la question.

00:04:29 C'était une proposition du Rassemblement National à l'Assemblée

00:04:32 et je rappelle que le jour où cette proposition du RN

00:04:34 est débattue à l'Assemblée,

00:04:35 Brigitte Macron fait la lune du Parisien

00:04:37 pour dire qu'elle est favorable à l'uniforme

00:04:39 s'il est instauré à l'échelle nationale.

00:04:41 Ça serait une première dans l'histoire de notre pays.

00:04:43 Merci Gauthier. Emmanuel Macron qui a attendu ce matin au collège

00:04:47 Daniel Argot à Horthèze.

00:04:49 Il sera accompagné de la ministre des Sports Amélie Oudéa Castera

00:04:54 et du ministre de l'Éducation nationale,

00:04:56 Gabriel Attal, objectif de cette visite,

00:04:58 accélérer les dispositifs de soutien au sport à l'école.

00:05:01 Ce sera probablement question de l'uniforme également.

00:05:03 Il y aura probablement une question sur les uniformes et les abayas.

00:05:06 Aujourd'hui s'ouvre le procès de Redouane Faïd

00:05:09 devant la cour d'assises de Paris.

00:05:11 Il sera jugé pour son évasion de la prison de Réau

00:05:13 à bord d'un hélicoptère, Chana.

00:05:15 Redouane Faïd était incarcéré pour avoir organisé un braquage

00:05:18 qui a conduit à la mort de la policière Aurélie Fouquet.

00:05:21 11 autres personnes accusées de l'avoir aidé à s'évader

00:05:24 sont également appelées à comparaître.

00:05:26 Un procès sous haute sécurité qui doit prendre fin le 20 octobre prochain.

00:05:30 Retour sur cette affaire avec Célia Barotte.

00:05:32 Il est surnommé le roi de la Belle

00:05:34 et c'est pour sa spectaculaire évasion en hélicoptère

00:05:36 depuis la prison de Réau en 2018

00:05:38 qu'il va être jugé à partir de ce mardi.

00:05:41 Redouane Faïd et 11 autres personnes,

00:05:43 dont 4 membres de sa famille,

00:05:45 sont accusés d'association de malfaiteurs,

00:05:47 d'étournement d'aéronefs et d'évasion en bande organisée.

00:05:50 Mais selon son avocate,

00:05:52 le braqueur multirécidiviste aborde sereinement ce procès.

00:05:55 C'est quelqu'un qui a confiance en la justice,

00:05:58 en l'autorité judiciaire

00:06:00 et qui n'a jamais perdu ce lien avec la magistrature

00:06:04 pour qu'il ait un respect profond.

00:06:07 Après 3 mois de cavale, c'est dans l'Oise, à Creil,

00:06:10 la ville où il a grandi que Redouane Faïd a été repéré,

00:06:12 dissimulé sous une burqa.

00:06:14 Arrêté le 3 octobre 2018 dans un appartement,

00:06:17 il est actuellement détenu à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis

00:06:20 et placé à l'isolement.

00:06:22 En fait, on a construit un régime de détention

00:06:24 quasi sur mesure pour Redouane Faïd.

00:06:26 A titre d'exemple, il a des fouilles extrêmement régulières,

00:06:29 il a un igéaphone qui le coupe de tout contact physique.

00:06:33 Isolé du reste de la détention et isolé évidemment de l'extérieur.

00:06:38 Déjà condamné à 25 ans de réclusion criminelle

00:06:40 pour un braquage commis en 2010,

00:06:42 cette fois, Redouane Faïd encoure la perpétuité.

00:06:45 Les larmes de Bastien Chalureau, le rugbyman, a pris la parole hier.

00:06:50 Pendant un point presse, une conférence de presse du 15 de France,

00:06:54 il tenait à donner sa version sur la polémique

00:06:58 qui le concerne à quelques jours du début de la Coupe du Monde de rugby.

00:07:00 Oui, je rappelle que sa présence dans le groupe des Bleus pour la Coupe du Monde

00:07:03 pose question après une condamnation en 2020 pour violences racistes.

00:07:07 Yael Benhamou.

00:07:08 En pleine conférence de presse, après avoir clamé à plusieurs reprises son innocence,

00:07:13 le rugbyman de 31 ans s'effondre.

00:07:16 Ça ne touche pas que moi, ça touche ma famille.

00:07:22 C'est pour ça que j'ai voulu parler devant vous pour totalement clarifier la situation

00:07:30 et dire que je ne suis pas un raciste, je suis un fédérateur.

00:07:35 Le deuxième ligne des Bleus est au cœur de la tempête

00:07:38 depuis qu'il a été appelé par Fabien Galtier pour disputer la Coupe du Monde de rugby.

00:07:42 En 2020, il a été condamné pour des violences à caractère raciste.

00:07:47 Il a fait appel du verdict.

00:07:49 Pour la ministre des Sports, Amélie Oudéa Castera,

00:07:52 la présomption d'innocence doit primer dans l'attente de la décision de justice définitive.

00:07:57 Je ne demande pas son exclusion.

00:08:00 Dès que j'ai pris connaissance des faits, j'ai pris mon téléphone samedi après-midi

00:08:05 pour échanger avec Raphaël Ibanez, le manager général des Bleus.

00:08:10 Il m'a été confirmé qu'ils avaient bien échangé avec Bastien Chalureau

00:08:15 et que Bastien Chalureau maintenait sa version des faits,

00:08:19 qui est qu'il reconnaît les violences, mais absolument pas les éléments de racisme.

00:08:25 Une polémique dont les Bleus se seraient bien passés à trois jours de l'ouverture du Mondial.

00:08:30 On va partir en Israël à présent.

00:08:33 Israël qui pourrait expulser un millier d'Érythréens

00:08:36 ayant pris part à des émeutes, aux émeutes du week-end dernier à Tel Aviv.

00:08:40 Vous avez peut-être vu les images.

00:08:42 Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a déclaré hier que ces événements

00:08:45 avaient franchi une ligne rouge.

00:08:47 Le Haut-Commissariat de l'ONU au droit de l'homme s'est dit hier soir alarmé par la situation.

00:08:51 Toutes les explications de notre correspondante sur place, Nathalie Sosna Oufir.

00:08:55 Une déclaration qui fait suite aux violents affrontements survenus samedi à Tel Aviv,

00:09:01 au sein de la communauté érythréenne, entre réfugiés opposants et partisans au régime érythréen.

00:09:08 Les meilleurs débuts au moment où des réfugiés hostiles au pouvoir

00:09:11 tentent de saboter un événement organisé par l'ambassade érythréenne en Israël

00:09:16 pour célébrer le 30e anniversaire de l'indépendance de son pays.

00:09:20 La police est alors contrainte d'intervenir.

00:09:23 Le bilan est lourd. 170 blessés, certains touchés grièvement, parmi eux 50 policiers.

00:09:30 Le Premier ministre Benyamin Netanyahou estime qu'une ligne rouge a été franchie.

00:09:34 Il a appelé à des mesures immédiates, notamment à l'expulsion d'un millier de réfugiés

00:09:40 favorables au pouvoir du président Issaiah Seyfouki et qui ont pris part à ces émeutes.

00:09:46 Il estime qu'ils ne peuvent pas revendiquer le statut de réfugiés

00:09:49 étant donné leur soutien au pouvoir et qu'ils doivent donc rentrer dans leur pays d'origine.

00:09:56 Si l'intention du Premier ministre d'expulser ces réfugiés se concrétisait,

00:10:01 il devrait alors sans doute se heurter à la Cour suprême,

00:10:04 plutôt ancline, on le sait, à bloquer les mesures anti-immigrants.

00:10:09 L'Ukraine, l'Ukraine Volodymyr Zelensky au plus proche des combats.

00:10:14 Le président ukrainien a annoncé hier via son canal Telegram

00:10:18 être présent sur la ligne de front oriental, Chana.

00:10:21 Et ces images fournies par les autorités ukrainiennes

00:10:24 le montrent aller à la rencontre de soldats dans la région de Donetsk.

00:10:28 Le ministre russe Sergei Shoigu, l'armée ukrainienne mène depuis au moins 10 jours

00:10:32 des attaques violentes avec des effectifs importants.

00:10:35 Un record pour le Puy du Fou, le Puy du Fou qui bat son record de fréquentation

00:10:39 avec 2,5 millions de visiteurs cette année.

00:10:42 Le parc d'attractions vendéen réputé pour ses fresques historiques

00:10:47 n'avait jamais connu une telle progression, une telle fréquentation en une seule année.

00:10:52 La saison du Puy du Fou qui a débuté en avril s'achèvera le 5 novembre.

00:10:57 Novembre prochain, c'est aussi l'occasion de montrer des images du spectacle du Puy du Fou.

00:11:02 Allez le sport tout de suite, on va parler football.

00:11:05 Les Bleus sont rassemblés à Clairefontaine.

00:11:17 Les Bleus qui ont rejoint Clairefontaine hier midi pour préparer les premiers matchs internationaux

00:11:22 de la saison pour les qualifications à l'Euro 2024.

00:11:25 Premier rendez-vous ce jeudi contre l'Irlande au parc des Princes avant l'Allemagne mardi prochain.

00:11:31 Et pour le sélectionneur Didier Deschamps, il faut quand même se méfier de cette équipe irlandaise.

00:11:35 Notre unique objectif c'est celui de jeudi face à cette équipe d'Irlande

00:11:42 avec ces trois points en jeu qui nous rapprocherait de notre objectif de se qualifier

00:11:48 en sachant le match difficile qu'on avait eu là-bas dans les configurations différentes

00:11:56 qui enlève à rien la qualité qu'avait montré cette équipe d'Irlande

00:12:00 et ne pas penser que parce qu'on a 12 points sur 12 que déjà c'est réglé jeudi.

00:12:06 Vous avez profité de votre programme de choix avec Autosphère, premier distributeur automobile en France.

00:12:15 CNews, il est 6h11, restez bien avec nous. Dans un instant, on va parler des difficultés

00:12:21 de certaines associations qui aident les plus démunis face à l'inflation.

00:12:26 Elles sont en demande, elles ont besoin d'aide. Il y a moins de dons.

00:12:31 On a beaucoup parlé des Restos du Coeur, il y en a d'autres.

00:12:33 On va en parler dans un instant, juste après la petite pause pub. À tout de suite.

00:12:36 CNews, il est 6h15, merci d'être avec nous.

00:12:42 On va parler du cri de détresse des associations d'aide alimentaire.

00:12:46 On va parler également immobilier avec vous, Lomé Guillot.

00:12:49 Tout d'abord, le point info. On va parler argent, c'est la première info.

00:12:53 Le point info, Chanel Ousto.

00:12:55 Les prix des carburants au plus haut comptés, 1,95€ le litre de sandplomb 95,

00:13:03 2€ le litre de sandplomb 98 et près d'1,90€ le litre de gasoil,

00:13:08 soit une hausse de 4 centimes en moyenne en un mois.

00:13:12 Un coup dur pour les automobilistes, d'autant plus que Bruno Le Maire a écarté la possibilité

00:13:16 d'une nouvelle ristourne à la pompe.

00:13:18 Tous les détails avec Lomé Guillot dans le journal de 6h30.

00:13:21 Emmanuel Macron favorable à un forfait de train à l'Allemande.

00:13:26 Hier, le chef de l'Etat a répondu en direct aux questions d'Hugo Décrypte pendant près de deux heures.

00:13:31 Ce forfait permet pour 49€ par mois de circuler en illimité sur tout le réseau ferré.

00:13:36 Le président de la République a demandé au ministre des Transports

00:13:39 de lancer ce dispositif dans toutes les régions prêtes à le faire.

00:13:43 Et puis Woody Allen prend la défense de Luis Rubiales depuis la Mostra de Venise.

00:13:47 Dans le quotidien espagnol El Mundo, il dit "il ne l'a pas violé, c'était juste un baiser avec une amie".

00:13:53 Le réalisateur américain ne voit pas le mal et ne comprend pas qu'on puisse perdre son travail

00:13:57 pour, je cite, "un baiser en public".

00:14:02 C'est la parole de Woody Allen, voilà, il a été hué, on va dire accueilli par des féministes à Venise.

00:14:08 Oui, pendant la projection de son film. Mais pour ses affaires personnelles.

00:14:12 Voilà.

00:14:13 Pas pour ses déclarations.

00:14:14 Pas pour ses déclarations.

00:14:15 Le cri de détresse des associations d'aide alimentaire.

00:14:18 Face à l'inflation, elles ont plus de demandes et elles reçoivent moins de dons.

00:14:23 Alors, elles demandent en urgence des solutions concrètes à Emmanuel Macron,

00:14:27 Aminat Adem et Léo Marcheguet. Regardez.

00:14:31 Depuis plusieurs mois, les associations d'aide alimentaire enregistrent une augmentation du nombre de bénéficiaires.

00:14:38 Si les dons financiers ne sont pas moins importants, ils stagnent.

00:14:42 Et pour cause, les Français ont du mal à remplir leur propre frigo.

00:14:46 L'inflation qui rend les gens plus fauchés, moins à l'aise avec leur argent.

00:14:52 Beaucoup de personnes s'appauvrissent, ne le peuvent plus.

00:14:55 En moyenne, 5 milliards d'euros sont donnés aux associations d'aide alimentaire chaque année.

00:14:59 Mais avec l'inflation, de nouveaux profils de bénéficiaires ont fait leur apparition et les stocks deviennent insuffisants.

00:15:06 Nos coûts ont augmenté de 20%. Les frigos, l'essence.

00:15:09 Aujourd'hui, quand on achète des pâtes ou du lait, le lait on le payait moins de 60 centimes, on le payait presque 1 euro.

00:15:15 Comme les restos du cœur, la Croix-Rouge, la Banque Alimentaire et le Secours Populaire en appellent au chef de l'État.

00:15:21 Ils prennent les choses à bras le corps et qu'ils l'entendent directement de la bouche de ces milliers et dizaines de milliers de bénévoles qui sont sur le terrain et qui voient la souffrance des Français.

00:15:32 Pour l'heure, les associations sont contraintes de rationner les produits par bénéficiaires lors des distributions dans l'attente d'une solution pérenne.

00:15:40 Quelles sont vos bonnes résolutions pour cette rentrée ?

00:15:44 Tiens, je vous pose la question chez vous, autour de la table, les bonnes résolutions, Chana ?

00:15:48 Bien manger, faire du sport, les classiques.

00:15:51 Vous avez Chana qui s'y tient et vous avez moi qui ne s'y tient pas.

00:15:55 Lomique Guillot, qu'est-ce que vous faites vous ?

00:15:58 J'y pense.

00:15:59 C'est déjà pas mal.

00:16:01 Et vous l'appliquez ?

00:16:03 Là, cette année, non.

00:16:04 Faire du sport.

00:16:05 Rien du tout, oui.

00:16:06 Bon, j'en fais déjà un petit peu.

00:16:08 Bon, faire du sport, de toute façon, c'est toujours bon pour la santé.

00:16:11 Se remettre au sport après de longues semaines de vacances sans effort.

00:16:16 La reprise est parfois difficile.

00:16:19 Augustin Donadieu vous donne quelques conseils pour trouver la motivation.

00:16:23 Regardez.

00:16:24 Au retour des vacances, on est toujours plein de bonnes résolutions pour commencer l'année.

00:16:29 Aucune excuse pour ces coureurs.

00:16:31 Ils ont un objectif et chacun sa méthode pour s'y tenir.

00:16:35 Bien dormir, bien manger, essayer.

00:16:38 Et puis avoir une activité sportive parce que c'est aussi le bien-être pour le corps et pour l'esprit aussi.

00:16:44 Mais c'est vraiment un moment très important.

00:16:46 Ça fait partie de la rentrée.

00:16:47 C'est aussi noté sur l'agenda avec la rentrée du travail.

00:16:50 Le secret, c'est la détermination puisque la motivation n'est jamais constante.

00:16:54 Mais la détermination, normalement, elle l'est.

00:16:57 La détermination, c'est généralement ce qui ne manque pas.

00:17:00 Mais pour évacuer les glaces, les gaufres, les apéritifs, en bref, les excès de l'été,

00:17:04 il faut franchir le pas, se mettre au sport.

00:17:07 Mais attention à ne pas en faire trop dès le début.

00:17:10 L'essentiel, c'est d'être toujours positif dans sa tête et de ne pas vouloir faire trop au début,

00:17:14 mais de faire petit à petit pour pouvoir avancer.

00:17:16 Et surtout de ne pas vouloir commencer en mois de septembre et après arrêter au mois d'octobre, novembre.

00:17:20 Mais il faut faire petit tout le long de l'année.

00:17:22 Les gens qui sont ici, ils quittent leur travail pour prendre le plaisir et changer.

00:17:26 Parce que le travail, il y a beaucoup de pression.

00:17:28 Et en dehors du travail, on peut rencontrer des gens pour changer le quotidien du travail

00:17:32 et penser à autre chose et de se sentir dans un bien-être.

00:17:35 Penser à autre chose.

00:17:37 Et si finalement, la meilleure des résolutions n'était pas de se projeter déjà au prochain été ?

00:17:44 Le prochain été, c'est dans un an. Dans dix mois, il va falloir penser à autre chose.

00:17:54 D'ici là, voilà. Bon, aller se remettre au sport, c'est une bonne chose.

00:17:58 Dans un instant, on va parler crédits IMO.

00:18:01 Il y en a de moins en moins des crédits IMO accordés. Pourquoi ?

00:18:05 Parce que les taux augmentent de plus en plus. Dans quelle proportion ? Pendant combien de temps ?

00:18:09 Est-ce qu'on va atteindre un plateau ? Ou est-ce que ça va continuer à augmenter ?

00:18:12 On va en parler avec Lomiguillot dans un instant. Bon réveil à tous. À tout de suite.

00:18:27 Le nombre de crédits immobiliers accordés ne cesse de s'effondrer.

00:18:32 Le marché du crédit IMO recule mois après mois, avec de moins en moins de crédits accordés par la banque.

00:18:39 Quels sont les derniers chiffres déjà, Lomiguillot ?

00:18:42 Ce qu'on peut dire Romain, c'est qu'on est revenu au niveau de 2014.

00:18:45 En réalité, c'est un retour à la normale après des années de crédits faciles et pas chers.

00:18:50 Il y a deux courbes qui évoluent et qui se croisent.

00:18:52 Plus les taux remontent, moins on accorde de crédits.

00:18:55 Ce qui est logique, parce que ces crédits coûtent de plus en plus cher et les ménages sont de moins en moins solvables.

00:18:59 En juillet, on a accordé 12 milliards d'euros de prêts immobiliers.

00:19:02 Alors ça peut sembler énorme, mais c'est quand même 43% de moins que l'année dernière à la même période.

00:19:07 Dans le même taux, les taux ont atteint 3,32% hors assurance.

00:19:11 En clair, le taux auquel on emprunte a doublé en un an. On n'avait pas connu ça depuis 10 ans.

00:19:17 Qu'est-ce que ça change concrètement pour les ménages ?

00:19:20 Des taux plus élevés, c'est un crédit plus cher. En janvier 2022, avec un revenu de 4 000 euros par mois,

00:19:25 un couple pouvait emprunter 280 000 euros.

00:19:28 Aujourd'hui, ce n'est plus que 220 000 euros. C'est une baisse de 20% du pouvoir d'achat.

00:19:32 Sauf que dans le même temps, les prix de l'immobilier ont continué d'augmenter.

00:19:36 Ce même couple pouvait acheter 27 m² à Paris en janvier 2022 et seulement 20 m², à peine plus aujourd'hui.

00:19:44 Alors comment le marché peut évoluer ? On a adressé le constat, maintenant qu'est-ce qui va se passer ?

00:19:49 Du côté des taux, mauvaise nouvelle, la hausse va se poursuivre.

00:19:52 Les taux pourraient même rapidement flirter avec les 4%, signe de cette hausse attendue.

00:19:57 Le fameux taux d'usure, on en parle régulièrement, c'est le taux maximum auquel on peut emprunter

00:20:01 quand on ajoute l'assurance, les frais de dossier et tous les frais.

00:20:04 Il a été relevé le 1er septembre, il atteint aujourd'hui 5,56%.

00:20:08 Et de leur côté, les banques, elles, elles assument d'accorder moins de crédit

00:20:12 parce qu'elles cherchent la rentabilité, elles cherchent les marges et elles veulent mieux sélectionner les dossiers.

00:20:17 Ça va donc continuer à être difficile.

00:20:20 En fait, l'évolution du marché repose vraiment sur l'évolution des prix, c'est là la clé.

00:20:24 D'ailleurs, pour la première fois, le prix moyen du mètre carré à Paris est passé sous la barre des 10 000 euros.

00:20:29 C'est symbolique, mais c'est le signe d'une baisse sans doute à venir.

00:20:32 Reste à connaître l'ampleur de cette baisse et il faudrait quand même une sacrée correction en réalité

00:20:37 pour que les ménages retrouvent leur pouvoir d'achat et puissent de nouveau acheter à pas cher pour se loger.

00:20:44 [Musique]

00:20:48 C'était votre programme avec Lesia, assureur d'intérêt général.

00:20:53 C'est News 6h26, le temps tout de suite, Alexandra Blanc.

00:20:57 C'est l'heure de vous plonger dans la météo avec Mondial Piscine.

00:21:02 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.

00:21:06 Alexandra, la journée d'hier a été une journée historiquement chaude.

00:21:11 Oui, avec Romain, 25,1 degrés à l'échelle nationale.

00:21:15 Donc un indicateur thermique particulièrement élevé.

00:21:18 C'est-à-dire que globalement, à l'échelle nationale, si on prend toutes les températures de toutes les villes,

00:21:23 globalement, vous aviez localement 25,1 degrés.

00:21:27 C'est donc cette journée du 4 septembre qui a été la journée la plus chaude jamais enregistrée pour un mois de septembre.

00:21:34 On avait un ancien record qui était aux alentours de 24,6 degrés.

00:21:38 C'était en 1945, donc vous voyez les températures qui s'envolent avec cet indicateur thermique de 25,1 degrés.

00:21:47 Hier, ce fut donc la journée la plus chaude jamais enregistrée pour un mois de septembre.

00:21:51 Chaleur historique, va-t-on battre de nouveau des records aujourd'hui ?

00:21:55 La réponse est oui, puisque les températures vont rester particulièrement élevées.

00:21:58 Cette vague de chaleur va se poursuivre au moins jusqu'à lundi avec ces températures vraiment très élevées pour la saison.

00:22:05 Parfois, on est localement jusqu'à 13 degrés au-dessus des normales de saison.

00:22:09 C'est pour vous dire à quel point la chaleur se maintient une nouvelle fois aujourd'hui.

00:22:13 Côté ciel, temps très calme, conditions météo anticycloniques.

00:22:16 Ce matin, on avait seulement quelques petits nuages, notamment du côté de Toulouse.

00:22:20 Et puis, dans l'après-midi, très peu d'évolution, quelques nuages élevés sur les régions centrales

00:22:24 ou encore en allant vers le bord de l'Est, avec ces nuages qui n'altèrent pas la sensation de beau temps.

00:22:30 Un petit peu de vent, d'autant également autour du golfe du Lion ou encore du côté de la Corse.

00:22:34 Et puis, côté température, c'est déjà extrêmement doux, 21 degrés à La Rochelle ou encore 21 degrés pour le Pays-Basque.

00:22:40 Déjà, 19 à 20 degrés dans les rues de la capitale.

00:22:43 Et puis, dans l'après-midi, cette chaleur va gagner également la région Centre-Bal de Loire ou encore la Bourgogne,

00:22:48 la Franche-Comté, où vous aurez en moyenne entre 33 et 36 degrés cet après-midi.

00:22:53 Il faut savoir que normalement, à cette période de l'année, on attend 23 degrés seulement au nord.

00:22:57 Donc, on est en moyenne 10 à 12 degrés au-dessus des normales de saison.

00:23:01 Chaleur également dans le sud-ouest avec 33 degrés à Toulouse ou encore 32 degrés à Bordeaux.

00:23:06 La suite du programme, cette vague de chaleur va durer au moins jusqu'à dimanche, voire même lundi.

00:23:11 Alors, elle est historique parce qu'elle est tardive, mais surtout parce qu'elle va durer longtemps.

00:23:14 Regardez ces températures qui vont rester très élevées au moins jusqu'à la fin du week-end qui arrive.

00:23:19 Donc, vague de chaleur historique au nord comme au sud.

00:23:22 On en reparlera évidemment avec de nouveaux records attendus aujourd'hui.

00:23:26 C'était La Météo avec Mondial Piscines.

00:23:31 Mondial Piscines, la passion de réaliser vos rêves.

00:23:34 C'est news, il est bientôt 6h30. Merci d'être avec nous.

00:23:39 Vous regardez la matinale, vous avez bien raison.

00:23:41 A la une ce matin, un bazar, un magasin fermé à Juvisy à la demande du préfet.

00:23:47 Le commerçant avait continué à vendre des mortiers d'artifice pendant les émeutes.

00:23:52 Un témoignage rare ce matin, celui d'une femme victime de violences conjugales.

00:23:57 Elle nous raconte les difficultés qu'elle a rencontrées pour porter plainte.

00:24:02 Elle s'est confiée à Tanguy Hamon qui est avec nous ce matin.

00:24:05 Des Marseillais qui assignent l'État car ils estiment que tout n'est pas fait pour assurer leur sécurité.

00:24:12 Vous allez les entendre.

00:24:14 Marine Le Pen en forte hausse dans un sondage.

00:24:17 42% des Français estiment qu'elle est désormais présidentiable.

00:24:20 Plus 14 points en deux ans.

00:24:23 On va en parler avec vous Gautier Lebret.

00:24:25 Et puis les prix de l'essence sont toujours aussi affolants.

00:24:29 Toujours autour de 2 euros.

00:24:31 Est-ce que ça va continuer à grimper ?

00:24:33 Lomid Guillaume avec nous.

00:24:35 Un bazar de Juvisy-sur-Orge dans l'Essonne.

00:24:39 Fermé par la préfecture pour avoir vendu des mortiers d'artifice pendant les émeutes.

00:24:44 Depuis le 25 août, le commerce fait l'objet d'une fermeture administrative temporaire.

00:24:48 Oui puisque plus d'un millier d'engins pyrotechniques avaient été saisis

00:24:51 alors qu'un arrêté préfectoral en interdisait la vente.

00:24:54 Le gérant lui sera jugé en janvier prochain par le tribunal correctionnel d'Evry.

00:24:58 Augustin Donadieu.

00:25:00 Le rideau de fer est dorénavant baissé.

00:25:03 Depuis le 25 août dernier, ce bazar situé dans la rue commerçante de Juvisy-sur-Orge

00:25:08 est fermé administrativement.

00:25:10 Décision prise par la préfecture de l'Essonne qui a voulu être ferme

00:25:14 après la découverte le 12 juillet de mortiers d'artifice en vente

00:25:18 au milieu des nappes et autres objets de décoration.

00:25:21 Les 1200 articles pyrotechniques étaient proposés discrètement aux clients

00:25:25 alors qu'un arrêté préfectoral interdisait leur vente

00:25:28 quelques jours seulement après les émeutes.

00:25:30 Tous les artifices ont été saisis.

00:25:32 Le gérant lui sera jugé devant le tribunal correctionnel d'Evry en janvier prochain.

00:25:37 Il a été placé sous contrôle judiciaire avec l'interdiction de se rendre dans son commerce.

00:25:43 Emmanuel Macron a fait sa rentrée sur Youtube.

00:25:48 Le chef de l'Etat a répondu en direct aux questions d'Hugo Décrypte pendant près de deux heures.

00:25:53 Parmi les sujets abordés, l'interdiction du port de l'Abaïa à l'école

00:25:57 et le président de la République a fait indirectement le lien avec l'assassinat de Samuel Paty.

00:26:02 Les chefs d'établissement, à juste titre, ont dit la pression est trop grosse sur nous.

00:26:05 On a des parents qui nous défient, on a des gens qui veulent en fait, qui testent la laïcité.

00:26:09 Il ne faut pas se tromper, nous vivons dans nos sociétés aussi avec une minorité

00:26:13 mais de gens qui, détournant une religion, viennent défier la République et la laïcité.

00:26:18 Et pardon, mais ça a parfois donné le pire.

00:26:21 On ne peut pas faire comme s'il n'y avait pas eu l'attaque terroriste et l'assassinat de Samuel Paty dans notre pays.

00:26:25 Et ça s'est fait...

00:26:27 Là on parle de l'Abaïa, on ne parle pas de...

00:26:29 Non, mais je ne fais aucun... Mais je dis juste, ce système est là.

00:26:32 Et ça s'est fait parce qu'un enseignant apprenait la laïcité dans son cours.

00:26:39 De plus en plus de voyants au vert pour Marine Le Pen selon un sondage via Voice pour Libération.

00:26:45 Sa cote d'opinion positive est en nette augmentation, Gauthier Lebret.

00:26:49 Marine Le Pen gagne 10 points en deux ans sur l'indicateur le plus parlant.

00:26:56 Oui, sur les opinions positives, 37% effectivement, plus 10 points en deux ans.

00:27:01 Et donc elle perd 13 points par contre sur les opinions négatives.

00:27:05 Vous voyez actuellement ce sondage s'afficher à votre écran.

00:27:09 Donc effectivement, de très bons résultats pour l'ancienne patronne du RN et la présidente du groupe RN à l'Assemblée.

00:27:15 Alors il y a d'autres questions qui sont posées dans ce sondage aux Français.

00:27:19 Diriez-vous que Marine Le Pen peut apporter des solutions utiles ?

00:27:22 44% oui contre 42% non.

00:27:26 Est-elle présidentiable ?

00:27:28 42% oui contre 45% non.

00:27:31 Représente-t-elle bien les gens comme vous ?

00:27:33 37% oui. A-t-elle les compétences pour sortir la France de la crise ?

00:27:37 35% oui, 49% non.

00:27:39 Là c'est plus défavorable pour Marine Le Pen.

00:27:43 Autre question, diriez-vous que Marine Le Pen se situe extrême gauche, gauche, centre, droite ou à l'extrême droite ?

00:27:50 Là c'est l'extrême droite qui l'emporte à 57% selon les sondés.

00:27:54 Le Rassemblement National et la France Insoumise, ça c'est vraiment ce qu'il y a de plus intéressant.

00:27:58 Parce qu'on voit ce que pensent les Français entre le RN et la France Insoumise.

00:28:02 Et vous allez voir, c'est très parlant.

00:28:04 En fait, tout ce qui est positif est plutôt crédité au RN et tout ce qui est négatif est plutôt crédité à la France Insoumise dans ce sondage.

00:28:10 Plus crédible, 36% pour le RN contre 19% pour la France Insoumise.

00:28:16 Plus crédible, 36%, moins crédible, 19%.

00:28:18 Peut-être qu'on va voir ce dernier carton s'afficher.

00:28:21 Plus compétent, 35% pour le RN.

00:28:23 Plus radical, 25% pour le RN.

00:28:26 27% pour la France Insoumise.

00:28:28 Plus violent, 22% pour le RN.

00:28:31 32% pour la France Insoumise.

00:28:33 Et plus dangereux, 18% pour le RN.

00:28:35 Et 36% pour la France Insoumise.

00:28:37 Donc ça c'est vraiment l'enseignement de ce sondage.

00:28:40 En fait, les Français jugent plus durement aujourd'hui la France Insoumise que le Rassemblement National.

00:28:44 Merci Gauthier.

00:28:45 Voilà, c'est un sondage sur lequel je voulais qu'on revienne ce matin.

00:28:47 Parce qu'il est parlant.

00:28:50 Plus 14 points en deux ans d'opinion positive pour Marine Le Pen.

00:28:54 Cet effroyable record à Marseille.

00:28:57 Cette année, en à peine 8 mois,

00:28:59 40 personnes sont mortes dans des règlements de comptes

00:29:02 liés au trafic de stupéfiants en Chine.

00:29:04 Un des comptes macabres qui a poussé un collectif de familles

00:29:07 à saisir la justice administrative hier.

00:29:09 Ses habitants n'en peuvent plus et veulent retrouver un état de droit.

00:29:12 Yael Benhamou.

00:29:14 Ils sont une cinquantaine d'habitants des quartiers nord de Marseille

00:29:17 déterminés à éradiquer la violence en bas de chez eux.

00:29:20 Aujourd'hui, le quotidien des habitants, c'est d'assister à des scènes de guerre.

00:29:23 Concrètement, c'est ça.

00:29:24 C'est de voir par sa fenêtre des gens se faire tirer dessus.

00:29:27 Ces 30 dernières années, on a manifesté, on a fait des tribunes,

00:29:30 on a fait des textes, on est parti manifester devant les mairies,

00:29:33 devant les préfectures, mais jamais on a pris l'état dans ses responsabilités

00:29:37 par le biais de la justice.

00:29:38 Leur résilience les a menés devant le tribunal administratif de Marseille.

00:29:42 Leur démarche est inédite, assigner l'état pour le contraindre à agir.

00:29:46 Ils ont choisi le référé liberté, une procédure rapide

00:29:50 qui suppose l'urgence et l'atteinte à une liberté fondamentale.

00:29:54 Deux conditions réunies, selon l'avocat qui leur a soumis l'idée.

00:29:58 Il y a une situation qui est exceptionnelle de violence.

00:30:01 Et donc sur le cadre du droit à la vie, on a le droit à vivre convenablement

00:30:05 et je dirais sur le long terme.

00:30:07 En 10 ans, on a doublé le nombre de morts par année.

00:30:10 Et on n'est encore qu'au mois de septembre.

00:30:12 Plus d'une dizaine de propositions sont mises sur la table.

00:30:15 Le retour de la police de proximité ou bien le contrôle des frontières

00:30:19 pour que la drogue et les armes ne rentrent plus.

00:30:21 S'ils obtiennent gain de cause, leur avocat espère que cela fera jurisprudence

00:30:26 pour être appliqué dans d'autres villes comme Nîmes ou bien Nantes.

00:30:29 La rentrée s'annonce difficile à la pompe.

00:30:33 L'été l'a été et la situation n'évolue pas beaucoup.

00:30:38 Enfin, ça se dégrade.

00:30:39 Les prix ont retrouvé leur niveau d'avril dernier pour l'essence.

00:30:42 L'homme est guillot, que disent les derniers relevés ?

00:30:44 On va regarder ce matin.

00:30:45 Eh bien, il montre une nette hausse, Romain.

00:30:47 Le prix du samplon 98 dépasse désormais en moyenne au niveau national les 2 euros.

00:30:52 Celui du samplon 95 atteint 1,94 centime.

00:30:56 Il a pris 4 centimes en un mois.

00:30:58 C'est déjà beaucoup.

00:30:59 Mais surtout, 50 centimes pratiquement de hausse en un an.

00:31:03 Côté gazole, c'est plus 5 centimes par litre en un mois et 1,88 euro en moyenne le litre.

00:31:09 Mais ça, je vous le disais, ce sont des chiffres moyens lissés au niveau national.

00:31:12 Parce qu'évidemment, dans de nombreuses stations,

00:31:14 la barre des 2 euros est largement déjà frôlée, voire dépassée.

00:31:18 Et ce, pour l'ensemble des carburants.

00:31:20 Alors, la raison, dernière, cette flambée de rentrée,

00:31:23 c'est que l'économie continue à consommer beaucoup de pétrole.

00:31:26 La demande est extrêmement soutenue.

00:31:28 Or, en face, la production, elle, est en baisse.

00:31:30 Les producteurs ont décidé de fermer un petit peu les robinets.

00:31:34 Résultat, plus de demandes, moins d'offres.

00:31:35 Les prix montent.

00:31:36 On connaît le principe.

00:31:37 Le gouvernement, par la voix de Bruno Le Maire,

00:31:40 a de son côté exclu toute nouvelle aide ou ristourne.

00:31:43 Les automobilistes vont donc devoir ressortir les applis

00:31:46 pour bien comparer les prix avant d'aller faire le plein.

00:31:48 Total a prolongé son opération de plafonnement du litre à 1,99 euro.

00:31:52 Et plusieurs grandes surfaces proposent des opérations de carburant à prix coûtant.

00:31:56 Le problème, c'est que dans le carburant, ce qui coûte cher, ce sont les taxes.

00:31:58 60% prix coûtant sur le carburant, ça fait faire une économie de 80 centimes par plein.

00:32:05 Merci beaucoup, Lomix.

00:32:06 Cette image, regardez, de Lafscholz, le chancelier allemand,

00:32:10 avec un œil caché pendant une soirée officielle.

00:32:14 Il s'est blessé ce week-end en chutant pendant un jogging.

00:32:17 Tout chancelier allemand qu'il est, il a chuté pendant son jogging.

00:32:20 Et malgré ça, selon son entourage, il est en bonne forme

00:32:23 et va honorer ses rendez-vous cette semaine.

00:32:25 Lafscholz a pris la situation avec humour en publiant une photo lui-même sur les réseaux sociaux.

00:32:30 Et son allure de pirate a déclenché un flot de commentaires amusés de la part des internautes.

00:32:35 Et puis à la Mosrath Venise, Woody Allen prend la défense de Luis Rubiales.

00:32:40 Oui, dans le quotidien espagnol El Mundo, il dit, je cite,

00:32:43 "Il ne l'a pas violé, c'était juste un baiser avec une amie. Quel mal y a-t-il à cela ?

00:32:48 C'est difficile d'imaginer qu'une personne puisse perdre son travail pour un baiser en public."

00:32:53 6h38, le sport. On va parler tennis dans le sport.

00:33:00 On va parler de Carlos Alcaraz, c'est tout de suite.

00:33:04 Retrouvez votre programme de choix avec Autosphère, premier distributeur automobile en France.

00:33:09 Victoire de Carlos Alcaraz en huitième de finale à l'US Open.

00:33:14 Le tenant du titre a nettement dominé l'italien Matteo Arnaldi hier en 3-7.

00:33:19 Je suis content de l'intensité que j'ai mise du premier au dernier point, a-t-il assuré ?

00:33:24 Il sera opposé en quart de finale à Janak Siner ou Alexandre Zverev qui joue en ce moment même.

00:33:29 Alexandre Zverev mène actuellement de 7 à 1.

00:33:33 Vous avez profité de votre programme de choix avec Autosphère, premier distributeur automobile en France.

00:33:40 CNews, il est 6h40. Restez bien avec nous. Dans un instant, un témoignage bouleversant.

00:33:48 Celui d'une femme victime de violences conjugales. Vous allez voir à quelle difficulté elle a été confrontée.

00:33:55 Elle s'est confiée à Tambi Hamon qui est avec nous sur ce plateau. Restez bien sur CNews. A tout de suite.

00:34:02 CNews, 6h43. Témoignage bouleversant à suivre. Celui d'une femme victime de violences conjugales.

00:34:11 Vous allez voir, ce sera juste après le rappel de l'info avec Chana Lusto.

00:34:15 Emmanuel Macron s'est dit ouvert à des expérimentations sur le port de l'uniforme à l'école.

00:34:22 Hier, le chef de l'Etat a répondu en direct aux questions du Godecrypt pendant près de deux heures.

00:34:27 Il plaide pour une tenue unique composée d'un jean, d'un t-shirt et d'une veste.

00:34:31 Selon Emmanuel Macron, cela serait moins contraignant pour les élèves tout en réglant le problème du non-respect de la laïcité à l'école.

00:34:38 Aujourd'hui s'ouvre le procès de Redouane Feid devant la cour d'assises de Paris.

00:34:42 Il sera jugé pour son évasion de la prison de Réau à bord d'un hélicoptère.

00:34:47 Redouane Feid était incarcéré pour avoir organisé un braquage qui a conduit à la mort de la policière Aurélie Fouquet.

00:34:53 Onze autres personnes accusées de l'avoir aidé à s'évader sont également appelées à comparaître.

00:34:58 Et puis Israël pourrait expulser un millier d'Erythréens ayant pris part aux émeutes ce week-end à Tel Aviv.

00:35:05 Le Premier ministre Miami Netanyahou a déclaré hier que ces événements avaient franchi une ligne rouge.

00:35:11 Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme s'est dit alarmé par la situation.

00:35:17 Un témoignage à présent, témoignage bouleversant, celui de Barbara, victime de violences conjugales pendant des années.

00:35:25 Après trois plaintes classées sans suite, son compagnon est finalement condamné à quatre mois de prison ferme.

00:35:31 Il n'effectuera jamais cette peine et il continuera de s'en prendre à elle avant de finalement être incarcéré trois ans plus tard.

00:35:38 Elle s'est confiée à Tanguy Hamon avec Pierre Emko.

00:35:41 Tanguy vous êtes avec nous sur le plateau, on va regarder votre reportage et on vous retrouve juste après.

00:35:46 Victime de violences conjugales durant des années, elle a décidé de témoigner à visage découvert.

00:35:51 Après trois plaintes classées sans suite, Barbara a été agressée en 2020 à coups de pied de biche par son compagnon.

00:35:58 J'ai senti quelque chose taper sur mon crâne, ça m'a secoué son nez, je suis tombée à l'inverse.

00:36:05 Et puis un deuxième coup et un troisième où j'y mets ma main et ça a fendu.

00:36:08 J'ai entendu "crac" dans mon crâne et j'ai pensé que c'était la bouteille cassée qu'elle avait ramassée.

00:36:13 Et en fait le "crac" c'était mon crâne.

00:36:16 Condamné à quatre mois de prison ferme, son compagnon ne sera jamais incarcéré.

00:36:20 Alors qu'il avait l'interdiction de s'approcher d'elle, il déménagera près de chez elle trois ans plus tard pour l'agresser à nouveau.

00:36:27 Une situation tragique dont Barbara veut se servir pour faire changer les choses.

00:36:31 Mon but c'est que ça avance pour tout le monde et surtout pour les personnes violentées,

00:36:35 qui sont toujours des victimes de ces personnages parce qu'ils ne vont pas en prison,

00:36:40 parce qu'ils font semblant d'être soignés et qu'au final la justice n'a pas les moyens de les suivre.

00:36:46 C'est quand même extraordinaire qu'il ait pu faire tout ça alors qu'il avait une épée de Damoclès absolument énorme au-dessus de la tête.

00:36:55 Cette fois, son compagnon sera mis en prison avec une peine de 18 mois ferme.

00:36:59 Du répit pour Barbara qui redoute tout de même sa future libération.

00:37:04 Tanguy Hamon avec nous.

00:37:06 Tanguy, on l'a vu, ce dossier est problématique par son traitement défaillant de la justice.

00:37:12 Oui, effectivement, parce qu'il faut bien comprendre d'abord qu'avant que son compagnon ne lui brise le crâne à coups de pieds de biche,

00:37:19 Barbara avait déjà déposé trois plaintes à chaque fois classée sans suite.

00:37:23 La justice avait estimé en effet qu'il s'agissait de violences réciproques sur fond de consommation d'alcool.

00:37:30 Ensuite, et c'est peut-être le point le plus problématique du dossier, c'est que son compagnon tout simplement n'a pas fait les quatre mois de prison ferme auxquels il avait été condamné la première fois.

00:37:40 Il n'avait pas non plus respecté son obligation de soins ni son interdiction d'entrer en contact avec Barbara.

00:37:46 Alors on avait expliqué à Barbara que son dossier se serait peut-être égaré lorsque son compagnon avait déménagé à Avignon.

00:37:53 En réalité, il en a profité pour retourner en région parisienne pour retrouver Barbara et donc l'agresser encore une fois.

00:38:00 Évidemment, nous avons contacté le ministère de la Justice et le parquet d'Evry pour comprendre ce qui a pu se passer.

00:38:06 Aucune réponse ne nous a été apportée et on sent que ce dossier est assez embarrassant pour eux.

00:38:12 Traitement de ce dossier donc défaillant par la justice, on l'a dit.

00:38:16 Tanguy, l'affaire va encore plus loin puisque la prise en charge de Barbara après sa dernière agression, c'était en avril 2023, a été compliquée au commissariat quand elle a voulu porter plainte.

00:38:26 Oui, c'est ça. Lorsqu'elle s'est rendue à nouveau au commissariat, les policiers n'ont pas pu prendre sa plainte le jour même.

00:38:32 Elle a dû revenir le lendemain et même insister pour que cette plainte puisse être déposée.

00:38:37 La police de l'Essonne a expliqué que ce week-end-là, malheureusement, les policiers, les officiers de police judiciaire qui sont donc habilités à prendre les plaintes,

00:38:46 étaient seulement deux pour traiter 50 plaintes différentes et 32 gardes à vue. Ils étaient donc complètement débordés.

00:38:54 Nous avons évidemment contacté la direction de la police nationale.

00:38:57 Elle nous a dit que la prise en charge des victimes de violences conjugales restait une priorité pour eux.

00:39:02 Elle nous a expliqué qu'il y avait la possibilité pour les victimes de le faire de façon physique, donc au commissariat, de façon téléphonique ou numérique pour que ce soit plus facile,

00:39:11 avec notamment le site internet massecurity.fr qui permet aux victimes d'entrer en contact directement avec un policier spécialement formé pour ces cas de violences conjugales.

00:39:21 Tanguy Hamon, merci beaucoup. Restez bien avec nous sur CNews.

00:39:25 Dans un instant, la politique, la haine anti-grand industriel, la haine anti-grand entrepreneur, plus globalement la haine anti-riche, se porte bien à gauche.

00:39:35 On verra ça avec Gauthier Lebret dans un instant. À tout de suite.

00:39:39 6h52, la politique. Bernard Arnault a annoncé faire un don de 10 millions d'euros au Resto du Cœur. C'est la famille Arnault qui fait ce don.

00:39:53 Il a été remercié par Aurore Berger, la ministre des Solidarités, mais pas par la gauche. C'est le moins qu'on puisse dire, Gauthier Lebret, puisque certains à gauche le prennent pour cible.

00:40:03 Prennent pour cible Bernard Arnault.

00:40:04 Oui, alors ça ne date pas d'hier, Romain, mais c'est vraiment un nouvel épisode qui montre la haine profonde d'une partie de la gauche contre les grands capitaines d'industrie française.

00:40:13 Je vous rappelle quand même que Jean-Luc Mélenchon avait qualifié, il y a quelques mois, Bernard Arnault comme la pire des offenses.

00:40:19 Avoir l'homme le plus riche du monde en France serait la pire des offenses selon le leader insoumis.

00:40:24 Alors Bernard Arnault, vous le disiez, a fait un don de 10 millions d'euros au Resto du Cœur.

00:40:28 Et la veille de cette annonce, Olivier Faure tweetait la chose suivante.

00:40:32 Il manque 35 petits millions au resto.

00:40:34 Le gouvernement rallonge de 5, ce qui était prévu.

00:40:36 Surtout ne rien demander aux ultra riches qui voient leur fortune croître à milliards.

00:40:41 Bon ben raté pour le premier secrétaire du PS puisque l'ultra riche, pour reprendre ses termes, Bernard Arnault a fait un don auquel ne s'attendait pas le chef du PS.

00:40:50 Alors ils vont jusqu'à raconter n'importe quoi, c'est ce que vous nous dites ?

00:40:53 Ah mais alors c'est un festival de fake news chez les insoumis.

00:40:56 Déjà, souvenez-vous, on en a parlé la semaine dernière, ça a fait beaucoup réagir sur Twitter.

00:41:00 Ils avaient raconté n'importe quoi sur la funeste connerie d'Emmanuel Macron sur ses mandats.

00:41:06 Il parlait du septennat unique et pas des deux quinquennats que peut seulement faire le président de la République.

00:41:12 Et donc les fake news, ça continue à la France Insoumise puisque l'eurodéputé Manon Aubry, qui fera sans doute se représenter en juin prochain,

00:41:19 a tweeté après l'annonce de Bernard Arnault "merci pour l'aumône, remboursé à 66% par les contribuables, mais c'est encore mieux de payer ses impôts en France Bernard".

00:41:28 Et alors désormais sur Twitter, c'est formidable.

00:41:30 Regardez en dessous, les lecteurs peuvent mettre une note de bas de page et corriger.

00:41:34 Et donc ils ont corrigé cette fake news, puisqu'en plus il suffisait de cliquer sur l'article pour Manon Aubry,

00:41:39 elle aurait lu "comme indiqué dans l'article, le don ne donnera lieu à aucune contrepartie ni à aucune défiscalisation".

00:41:46 L'affirmation du tweet de Madame Aubry est donc fausse.

00:41:49 Et vous avez repéré une autre fake news.

00:41:51 Alors ça c'est Olivier Faure, encore lui, qui expliquait quelques jours plus tôt

00:41:54 "le taux d'imposition réel des ultra-riches en France est seulement de 2%, mais cela ne les empêche pas de s'estimer spoilés

00:42:01 et de refuser toute augmentation d'impôts qui démotiverait leur créativité.

00:42:04 Il est temps d'exiger la justice".

00:42:06 Sauf que c'est faux une nouvelle fois, comme l'a expliqué la cellule Désintox de France Info, que je vais citer.

00:42:12 Alors cette taxation à 2% des 378 foyers les plus riches ne concerne pas les impôts en général,

00:42:19 seulement l'impôt personnel sur le revenu.

00:42:21 Or pour ces ultra-riches, l'essentiel des revenus ne relève pas de gains soumis à l'impôt sur le revenu,

00:42:26 mais de bénéfices d'entreprises non distribuées soumis à l'impôt sur les sociétés.

00:42:31 En prenant en compte cet impôt sur les sociétés, les 378 ménages les plus riches sont alors imposés en moyenne à 28%.

00:42:39 Un taux de taxation bien inférieur à ce qu'il aurait été au barème de l'impôt sur le revenu,

00:42:45 il s'élèverait à 59%, mais bien plus élevé que les 2% affirmés notamment par Olivier Faure et aussi François Ruffin récemment.

00:42:52 Quitte à débattre, autant le faire avec les bons chiffres.

00:42:55 - Gautier Lebrecht, merci beaucoup Gautier.

00:42:57 6h55, soyez là à 8h15.

00:43:01 La grande interview avec Sonia Mabrouk ce matin, Gilles Kepel, toujours passionnant,

00:43:06 professeur des universités, auteur du livre "Prophète en son pays, spécialiste de l'islam".

00:43:11 Ce sera question des abayards, mais pas que.

00:43:13 Gilles Kepel, invité, sera sur le plateau de la matinale avec Sonia Mabrouk sur CNews et sur Europe 1.

00:43:20 C'est l'heure de l'instant musique, comme tous les matins.

00:43:24 Votre programme avec Groupe Berlin, installateur de pompes à chaleur atlantique alimentée par une centrale photovoltaïque.

00:43:30 Groupe Berlin, le climat de confiance.

00:43:32 Ce matin, on vous fait découvrir le nouveau titre de FAUE, ça s'appelle "C'est fou comme je t'aime"

00:43:38 et je suis sûre que vous allez reconnaître l'air. Un petit indice, ça sent bon l'Italie.

00:43:43 L'énergie que tu sèmes sur la sono, c'est fou comme je t'aime.

00:43:49 Je prie pour que tu me vois, un regard me suffira pour lever mes dilemmes.

00:43:55 C'est fou comme je t'aime, tu ne te soucies pas de tous ces yeux qui gênent.

00:44:01 Je veux tout de toi, c'est fou comme je t'aime.

00:44:05 Et je vois le vol, tu sais, plus haut que tout.

00:44:08 Et tu me fais voler, voler tout près de ton cœur, de ton palais.

00:44:13 T'es un ange qui me plaît, si tout s'arrête là, et ce soir, il restera quoi ?

00:44:19 L'amour que j'ai pour toi, je veux le vol, le vol, tu sais, plus haut que tout.

00:44:24 Et tu me fais voler, voler tout près de ton cœur, de ton palais.

00:44:29 T'es un ange qui me plaît, si tout s'arrête là, et ce soir, il restera quoi ?

00:44:35 C'est fou comme je t'aime, tu sais, plus haut que tout.

00:44:40 Et je vois le vol, tu sais, plus haut que tout.

00:44:45 Et tu me fais voler, voler tout près de ton cœur, de ton palais.

00:44:51 Et tu me fais voler, voler tout près de ton cœur, de ton palais.

00:44:57 Et tu me fais voler, voler tout près de ton cœur, de ton palais.

00:45:03 Et tu me fais voler, voler tout près de ton cœur, de ton palais.

00:45:09 Et tu me fais voler, voler tout près de ton cœur, de ton palais.

00:45:15 Et tu me fais voler, voler tout près de ton cœur, de ton palais.

00:45:21 Et tu me fais voler, voler tout près de ton cœur, de ton palais.

00:45:27 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.

00:45:32 Une vague de chaleur qui se poursuit, Alexandra, avec près de 200 records de chaleur enregistrés hier.

00:45:38 Vous avez quelques exemples à nous montrer.

00:45:40 Oui, en effet, mon cher Romain, les températures se sont tout simplement envolées.

00:45:43 Nous étions parfois entre 12 et 13 degrés au-dessus des normales de saison.

00:45:47 On a eu localement près de 40 degrés hier dans la Vienne, 38,8 degrés du côté de Montmorillon.

00:45:53 38 degrés à Issoir, record absolu pour un mois de septembre.

00:45:57 C'est vrai que cette vague de chaleur est particulièrement tardive et elle va durer au moins jusqu'à dimanche.

00:46:02 Préparez-vous à avoir chaud tout au long de la semaine.

00:46:04 En moyenne, 36,8 degrés à Cognac ou encore 35,1 degrés à Aix-en-Provence.

00:46:09 Donc, température record pour un mois de septembre sur toutes ces villes-là.

00:46:13 Il y en a près de 200, donc on n'a pas toutes pu vous les montrer ce matin.

00:46:16 Mais en tout cas, les températures s'envolent et ce sera le cas une nouvelle fois aujourd'hui.

00:46:20 Côté ciel, le temps reste calme. On a seulement quelques nuages ce matin sur le Midi toulousain ou encore près des Côtes de la Manche.

00:46:26 Maintien du vent d'autant. Et puis dans l'après-midi, une après-midi splendide au nord comme au sud du Grand-Botan.

00:46:31 Pas un seul nuage à l'horizon ou presque. Quelques petits nuages élevés attendus sur le centre.

00:46:35 Mais ce sont des nuages qui n'altèrent pas justement la sensation de Botan.

00:46:39 Côté température, déjà de la grande douceur, 21 degrés à La Rochelle ou encore pour le Pays Basque, 19 à Paris et 20 degrés à Marseille.

00:46:46 Et dans l'après-midi, la chaleur gagne petit à petit le centre Val-de-Loire puisque cette chaleur remonte de la péninsule ibérique mais surtout du Maghreb.

00:46:54 Et petit à petit, dans un flux de sud, elle gagne le nord ou encore le centre du pays avec 36 degrés à Tours.

00:47:00 34 à Paris cet après-midi, 35 en Bourgogne et en moyenne 34 à 35 degrés entre le Lyonnais et Clermont-Ferrand.

00:47:07 Préparez-vous à avoir chaud.

00:47:10 C'était La Météo avec Mondial Piscine.

00:47:13 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.

00:47:18 Il est bientôt 7h. Merci d'être avec nous. Vous regardez la matinale de CNews à la une ce matin.

00:47:24 Alors que les abayas sont désormais interdites dans les écoles, le gouvernement veut tester le port de l'uniforme.

00:47:30 Emmanuel Macron se dit favorable à une tenue unique. Cela permettrait d'éviter les négociations, j'allais dire à n'en plus finir,

00:47:38 sur la longueur des jupes à l'entrée des collèges et des lycées.

00:47:41 On sera devant des établissements scolaires dans un instant.

00:47:44 Avec Augustin Donatdieu à Nanterre, avec Jean-Luc Thomas à Montauban. Bonjour à tous les deux et à tout de suite.

00:47:49 Le procès de Rédouane Faïd à partir d'aujourd'hui devant la cour d'assises de Paris.

00:47:53 Le braqueur sera jugé pour son évasion spectaculaire en hélicoptère il y a 3 ans.

00:47:58 Le rugbyman du 15 de France, Bastien Chalureau, se défend.

00:48:03 "Je ne suis pas raciste", dit-il, très ému lors d'une conférence de presse. Vous allez l'entendre.

00:48:08 Alors que les prix à la pompe sont toujours au plus haut, autour des 2 euros, Bruno Le Maire écarte l'idée d'une ristourne,

00:48:17 d'une baisse de la fiscalité sur les carburants. Pierre Chasseret sera avec nous avant 7h30 pour en parler.

00:48:23 L'interdiction du port de la Baïa à l'école n'a donné lieu officiellement pour l'instant à aucun incident.

00:48:30 C'est ce qu'a dit Elisabeth Borne hier pendant un déplacement en Ile-et-Vilaine.

00:48:33 Pourtant il est parfois difficile pour les proviseurs de faire appliquer cette règle aux contours assez flous.

00:48:40 Et on va aller sur le terrain Romain. On rejoint tout de suite Augustin Donadieu devant le lycée Joliot-Curie à Nanterre.

00:48:45 Bonjour Augustin. Après les élèves de seconde hier, c'est aux élèves de première de faire leur rentrée ce matin.

00:48:51 Est-ce qu'on peut craindre que certains tentent d'entrer avec une abaya ou un camis ?

00:48:57 Oui, c'est en tous les cas ce qu'il s'est passé hier à l'occasion de la rentrée des secondes.

00:49:01 Ce sont deux jeunes filles qui se sont présentées ici devant l'établissement vêtues d'une abaya.

00:49:06 Elles ont pu pénétrer très facilement dans l'établissement mais ont été très rapidement écartées de leur groupe, de leur classe.

00:49:13 Pour être amenées par la proviseure, le proviseur adjoint et la CPE dans des salles différentes où un dialogue a pu s'engager.

00:49:21 Les parents ont immédiatement été prévenus.

00:49:23 Elles ont peut-être déjà reçu hier soir la circulaire du ministère de l'Éducation nationale rappelant le principe de laïcité.

00:49:32 Quelques minutes après, ces jeunes filles ont dû quitter l'établissement pour rentrer chez elles et se changer.

00:49:38 La municipalité craignait également des débordements, des provocations de quelques groupes qui avaient prévu de venir devant les établissements vêtus d'abaya ou de camis.

00:49:49 C'est la raison pour laquelle la police a été présente, les médiateurs de la ville de Nanterre également.

00:49:54 Et contrairement à ce qui se dit sur les réseaux sociaux, la police et les médiateurs n'étaient pas devant l'établissement pour contrôler les tenues

00:50:00 mais bien pour assurer la tranquillité des élèves qui faisaient leur rentrée hier.

00:50:06 Aujourd'hui, c'est au tour des premières. 17 classes sont attendues aujourd'hui.

00:50:11 Les élèves devraient arriver maintenant d'ici moins d'une heure.

00:50:14 Merci à Augustin Donadieu, avec Jules Bedos pour les images.

00:50:19 On va aller à Montauban à présent, retrouver Jean-Luc Thomas devant le lycée Antoine Bourdel, Montauban dans le Tarnay-Garonne.

00:50:27 Jean-Luc, hier, il y a eu des cas de port d'abaya dans l'académie. Pas de tension particulière, c'est ce que vous nous dites ce matin ?

00:50:34 Non, aucune tension. Et hier, le recteur de l'académie de Toulouse a même précisé qu'il y avait eu une dizaine de cas.

00:50:46 Mais à chaque fois, les personnes qui étaient vêtues d'une abaya ont tout simplement retiré et ont pu rester dans les différents lycées.

00:50:59 Donc une dizaine de cas sur 188 établissements. Donc le recteur était globalement satisfait hier.

00:51:08 Et ici, au lycée Bourdel, avec Thibault Marcheteau, nous avons vu aucune jeune fille qui portait une abaya.

00:51:17 Il y avait certaines jeunes filles qui avaient un voile, mais évidemment, dès l'entrée du lycée, elles ont retiré ce voile.

00:51:27 Alors là, aujourd'hui, c'est la rentrée des premières et des terminales. Est-ce qu'il va y avoir un problème ?

00:51:35 Eh bien, dans l'établissement, tout le monde est relativement confiant.

00:51:40 Merci beaucoup Jean-Luc. Thomas avec Thibault Marcheteau.

00:51:45 On sera dans un instant avec Patrice Romain. Soyez là si vous le pouvez. Il sera avec nous en plateau.

00:51:50 L'ancien principal de collège, auteur du livre "Omerta dans l'éducation nationale" qui sort le 7 septembre.

00:51:56 Il sera avec nous sur ce plateau. Restez là, ça va être passionnant.

00:52:00 Aujourd'hui s'ouvre le procès de Redouane Fahyde devant la cour d'assises de Paris.

00:52:04 Il sera jugé pour son évasion de la prison de Réau à bord d'un hélicoptère.

00:52:08 Redouane Fahyde était incarcéré pour avoir organisé un braquage qui a conduit à la mort de la policière Aurélie Fouquet.

00:52:14 Deux autres personnes accusées de l'avoir aidé à s'évader sont également appelées à comparer un procès sous haute sécurité qui doit prendre fin le 20 octobre prochain.

00:52:22 Les larmes de Bastien Chalureau, le rugbyman français qui a pris la parole hier.

00:52:27 Pendant un point presse du 15 de France, il tenait à donner sa version des faits sur la polémique qui le concerne.

00:52:33 Je rappelle que sa présence dans le groupe des Bleus pour la Coupe du Monde pose problème et pose question après une condamnation en 2020 pour violences racistes.

00:52:40 Écoutez ce qu'il a dit.

00:52:46 Ça ne touche pas que moi. Ça touche ma famille.

00:52:55 Et c'est pour ça que j'ai voulu parler devant vous pour totalement clarifier la situation et dire que je ne suis pas un raciste, je suis un fédérateur.

00:53:08 Le rugby est un sport avec l'union de beaucoup de communautés.

00:53:15 C'est ce qui fait la beauté du sport avec des caractères différents, des physiques différentes.

00:53:23 Voilà, il a fait appel. Il y a donc la présomption d'innocence qui s'applique le sport et on quitte le rugby pour le foot.

00:53:32 Retrouvez votre programme de choix avec Autosphère, premier distributeur automobile en France.

00:53:40 Du foot avec le rassemblement des Bleus à Clairefontaine. Ils ont rejoint Clairefontaine hier à midi pour préparer les premiers matchs internationaux de la saison pour les qualifications à l'Euro 2024.

00:53:52 C'est toujours un défilé de mode, les arrivées des footballeurs à Clairefontaine.

00:53:56 Le premier rendez-vous c'est jeudi contre l'Irlande au Parc des Princes avant l'Allemagne mardi prochain. Pour le sélectionneur Didier Deschamps, il va quand même falloir se méfier de cette équipe irlandaise.

00:54:06 Notre unique objectif c'est celui de jeudi face à cette équipe d'Irlande avec ces trois points en jeu qui nous rapprocheraient de notre objectif de se qualifier.

00:54:19 En sachant le match difficile qu'on avait eu là-bas dans les configurations différentes, qui n'enlève rien à la qualité qu'avait montré cette équipe d'Irlande.

00:54:31 Et ne pas penser que parce qu'on a 12 points sur 12 que déjà c'est réglé jeudi.

00:54:37 Vous avez profité de votre programme de choix avec Autosphère, premier distributeur automobile en France.

00:54:46 C'est News 7h07, restez bien avec nous dans un instant.

00:54:49 On sera avec Patrice Romain, ancien principal de collège.

00:54:52 On va parler de cette rentrée un petit peu particulière.

00:54:54 Il est l'auteur d'un livre, "Omerta dans l'éducation nationale".

00:54:58 Il paraît que c'est compliqué de parler dans l'éducation nationale quand on est proviseur.

00:55:01 Il va nous expliquer tout ça dans un instant juste après la petite pause publicitaire.

00:55:05 Petite pause pub, à tout de suite.

00:55:06 7h10, on est avec Patrice Romain. Bonjour.

00:55:12 Bonjour.

00:55:13 Merci beaucoup d'être là. Ancien principal de collège et, je le disais, auteur du livre "Omerta dans l'éducation nationale".

00:55:20 On voit la une de votre livre qui sort cette semaine.

00:55:23 Déjà, je voulais vous entendre sur ce qui occupe les médias en ce moment, l'interdiction du port de l'Abeya.

00:55:31 Pour l'instant, on nous dit qu'il n'y a pas eu d'incident.

00:55:34 A priori, on aura les chiffres dans la journée, mais qu'à priori, il n'y a pas eu d'incident.

00:55:38 Quels sont vos retours, vous, avec vos collègues, vos anciens collègues ?

00:55:42 J'imagine que vous parlez beaucoup, surtout quand on sort un livre.

00:55:45 En cette première journée d'interdiction de l'Abeya, qu'est-ce qui vous est remonté ?

00:55:50 Je n'ai pas inquiété, mais je suis convaincu qu'effectivement, pour une fois, les chiffres qui vont être divulgués vont être corrects.

00:55:58 À mon avis, il n'y aura pas eu beaucoup d'incidents.

00:56:01 C'est par la suite que, justement, l'offensive va recommencer.

00:56:04 Et c'est là qu'on pourra juger, justement, les hauts fonctionnaires de l'éducation nationale que je dénonce dans mon livre.

00:56:09 On va voir si, effectivement, ils prennent pour une fois leur responsabilité.

00:56:13 C'est intéressant ce que vous dites. C'est-à-dire qu'en ce moment, il y a trop de caméras, donc il n'y aura pas de souci.

00:56:18 Mais par contre, insidieusement, ça va revenir dans les semaines qui viennent. C'est ce que vous redoutez.

00:56:25 C'est ce que je redoute. C'est-à-dire que les chefs d'établissement, eux, qui sont des fonctionnaires loyaux pour appliquer la loi,

00:56:31 mais ils vont être évidemment face à des plaintes, etc. Et on verra si, pour une fois, ils sont soutenus par leur hiérarchie.

00:56:40 Parce qu'on voyait un reportage sur CNews ce matin, qu'on diffusait, des 6h à Lyon, où on voyait...

00:56:47 Alors, ce n'était sans doute pas des abayas, mais des robes très amples qui rentraient, qui rentraient.

00:56:52 Alors on dit, il n'y a pas de sujet, il n'y a pas d'abayas. Mais effectivement, oui, ce n'était pas des abayas.

00:56:56 Mais le message était assez clair.

00:56:58 Évidemment. Et c'est là-dessus que ceux qui font du prosélytisme vont s'appuyer.

00:57:04 Et ça va être compliqué, parce qu'encore une fois, ça va être judiciarisé.

00:57:08 Et c'est là qu'on verra le courage de nos dirigeants.

00:57:12 Je parle des dirigeants, les hauts fonctionnaires de l'éducation nationale, puisque le ministre a été très clair.

00:57:17 Oui. Ça ne se joue pas au niveau des proviseurs. Ça se joue à quel niveau ?

00:57:20 Du proviseur ou au-dessus ? C'est l'inspecteur.

00:57:24 Voilà, il y a l'inspecteur, il y a le recteur, il y a le directeur académique.

00:57:27 Ce qu'il faut comprendre, la carrière des chefs d'établissement, principaux et proviseurs, ne dépend que de leur supérieure hiérarchie de direct.

00:57:35 C'est-à-dire qu'il ne faut pas qu'ils mettent à côté.

00:57:39 Et donc, si leur supérieure hiérarchie leur dit, écoutez, là ça fait plusieurs fois que j'ai des coups de fil de parents concernant l'abaya,

00:57:46 essayez d'être un petit peu plus tolérants, parce que ça fait trop de vagues.

00:57:51 Le chef d'établissement, s'il pense à sa carrière, il s'exécute.

00:57:54 Bien sûr. Et ce qu'on fait quand on a votre supérieure qui vous dit, lève un peu le pied là-dessus ?

00:57:59 D'ailleurs, ce problème de l'abaya résulte du laxisme que je dénonce dans le livre,

00:58:06 puisqu'il y a une loi très claire concernant le port du voile et de tous les signes ostentatoires religieux.

00:58:12 Donc, si ça avait été appliqué correctement par la hiérarchie, il ne devrait pas y avoir de problème, normalement.

00:58:20 Mais encore une fois, c'est le pas de vague, donc les gens en profitent.

00:58:25 Est-ce que l'uniforme serait une bonne solution ? Alors, ce n'est pas l'uniforme avec la cravate et le veston pour les garçons et autre chose pour les filles,

00:58:33 mais le président de la République parlait du jean, t-shirt et veste. Ça pourrait être une solution ? Comme ça, il n'y a plus de débat ?

00:58:41 Écoutez, je connais un petit peu les Dom-Dom. Là-bas, tous les élèves sont en uniforme, avec effectivement un jean et un polo.

00:58:47 Ils n'ont pas l'air plus traumatisés que ça.

00:58:50 Ils n'ont pas l'air plus malheureux que les autres ? Ça existe dans plein d'autres pays ?

00:58:53 Bien sûr, j'ai eu l'occasion d'aller en Grande-Bretagne, c'est la même chose. Mais je pense que toute expérience est bonne à effectuer.

00:59:01 Et c'est, à mon sens, ce que devraient faire les politiques. C'est-à-dire, on essaie quelque chose, si ça fonctionne, c'est très bien,

00:59:07 si ça ne fonctionne pas, on revient en arrière. C'est comme ça qu'une société avance, plutôt d'avoir des dogmes et de s'appuyer dessus.

00:59:13 Dans votre livre, il est question du pas de vague, vous le disiez.

00:59:17 Les proviseurs qui mettent la poussière sous le tapis pour ne pas avoir d'ennuis.

00:59:23 On parlait de ça au sujet de la baïa, il y a d'autres sujets qui sont sensibles ?

00:59:27 Tout, tout. Les actes d'incivilité, tout va bien, tout va bien. Mais officiellement, c'est terrible ce qui se passe.

00:59:35 Et je parle au niveau des chefs d'établissement, mais de fait, les professeurs également s'auto-censurent.

00:59:42 On ne va pas revenir sur l'affaire Samuel Paty, entre autres, mais maintenant, les professeurs s'auto-censurent.

00:59:48 Un élève qui insulte son professeur en cours, le professeur n'osera pas le signaler à son chef d'établissement,

00:59:58 parce que le chef d'établissement, sous la pression de sa hiérarchie, lui dira "non, ce n'est pas si grave que ça, il faut qu'il s'exprime", etc.

01:00:06 C'est terrible, terrible, cet omerta, c'est terrible. C'est d'ailleurs, à mon sens, ce qui provoque en grande partie la crise des vocations.

01:00:14 Il y a évidemment les salaires, mais il y a ces conditions de travail et ce harcèlement constant, c'est vraiment psychologiquement très, très difficile à vivre.

01:00:23 Depuis Samuel Paty, on a dit que c'était réglé, que les profs allaient être suivis, allaient être protégés, allaient pouvoir bénéficier de la protection fonctionnelle.

01:00:32 Ça veut dire qu'ils se sont protégés dans le cadre de leur fonction. Vous dites que dans les faits, dans la réalité, j'aime bien qu'on décrive la réalité, ce n'est pas le cas.

01:00:42 Évidemment, évidemment. À l'éducation nationale, entre les paroles et les actes, la différence est abyssale.

01:00:49 Moi, à chaque fois que j'ai eu des problèmes dans mon établissement, et j'ai un tas de témoignages dans le livre de collègues qui agissent de la même...

01:00:58 J'ai une collègue, je vais juste vous donner un exemple, où il dit "je suis principal depuis 26 ans, je dois vraiment être mauvaise parce qu'à chaque fois que ma hiérarchie a eu à trancher entre ma décision et celle de parent de professeur d'élève, à chaque fois elle a tranché en ma défaveur".

01:01:13 Voilà, tout est dit.

01:01:14 Tout est dit, tout est dit. Merci beaucoup. Merci Patrice Romain d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale de CNews, ancien principal de collège.

01:01:22 Et vous dites tout dans "Omerta", dans l'éducation nationale. Voilà, des témoignages de chefs d'établissement qui sortent du silence.

01:01:31 Vous connaissez la maison par cœur. Vous connaissez la maison par cœur, évidemment.

01:01:35 Vous avez été proviseur pendant combien de temps ?

01:01:36 22 ans.

01:01:37 22 ans. Donc vous connaissez le métier par cœur, vous avez été confronté à tout.

01:01:40 Un petit peu.

01:01:41 Merci beaucoup Patrice Romain. Merci d'être venu ce matin sur le plateau de CNews.

01:01:45 Il est 7h17, Le Point Info avec Chana Lusso, tout de suite.

01:01:51 Les prix des carburants au plus haut comptés. 1,94€ le litre de sans plomb 95, 2€ le litre de sans plomb 98 et près d'1,90€ le litre de gazoil.

01:02:01 Soit une hausse de 4 centimes en moyenne en un mois.

01:02:05 Un coup dur pour les automobilistes, d'autant plus que Bruno Le Maire a écarté la possibilité d'une nouvelle ristourne à la pompe.

01:02:11 Emmanuel Macron favorable à un forfait de train à l'allemande.

01:02:16 Hier, le chef de l'État a répondu en direct aux questions du Godecrypte pendant près de deux heures.

01:02:21 Ce forfait permet pour 49€ par mois de circuler en illimité sur tout le réseau ferré.

01:02:26 Le président de la République a demandé au ministre des Transports de lancer ce dispositif dans toutes les régions prêtes à le faire.

01:02:33 Et puis vous dit Hélène, prend la défense de Luis Rubiales depuis la Mostra de Venise dans le quotidien espagnol de El Mundo.

01:02:39 Il dit, il ne l'a pas violé, c'était juste un baiser avec une amie.

01:02:42 Le réalisateur américain ne voit pas le mal et ne comprend pas qu'on puisse perdre son travail pour, je cite, "un baiser en public".

01:02:49 On va parler de l'inflation avec vous l'ami Guillaume.

01:03:01 Entre juillet et août, le prix de certains produits alimentaires a baissé.

01:03:07 Vous nous dites que ce n'est pas vraiment assez pour que les consommateurs le remarquent.

01:03:13 C'est une toute petite baisse en réalité.

01:03:15 Exactement Romain.

01:03:16 Le prix de l'alimentation, le sujet du prix de l'alimentation est vraiment un sujet sensible.

01:03:20 Et on sent d'ailleurs autour de ça monter vraiment l'exaspération des Français et des ménages.

01:03:24 C'est normal parce que les dépenses de l'alimentation c'est un sujet récurrent.

01:03:27 Et on a tous en tête le prix de son panier de course habituel.

01:03:30 On voit bien, on constate bien les hausses.

01:03:32 Et même si on nous dit que l'inflation se tasse, on voit bien qu'on paye de plus en plus cher.

01:03:37 Et pourtant, pourtant vous le disiez, en juillet et en août, les prix n'augmentent plus.

01:03:40 Et certains prix ont même commencé à baisser.

01:03:43 Mais pour les consommateurs, ce n'est pas assez sensible.

01:03:45 Il faut dire que ces baisses se comptent en centimes quand les hausses, elles, étaient en euros.

01:03:50 Selon l'institut Circana, qui scrute vraiment les rayons de la grande distribution et observe les prix,

01:03:55 plusieurs catégories ont enregistré des baisses ces dernières semaines.

01:03:58 Des baisses de 0,3% à 0,6%.

01:04:01 C'est vraiment peu.

01:04:02 Mais c'est le cas sur les pâtes, les huiles, le café en dosette, les cordons bleus, les nuggets de poulet,

01:04:06 les pâtes feuilletées et brisées qu'on achète tout préparé.

01:04:09 Et puis le papier toilette qui est en baisse également.

01:04:12 C'est vrai que -0,3% à -0,6% sur un prix, ça passe totalement inaperçu.

01:04:17 Oui, exactement. Et c'est bien le problème.

01:04:19 C'est ce que d'ailleurs semblent dire de nombreux experts de la grande distribution.

01:04:23 Il faudrait des baisses vraiment plus marquées que les consommateurs les ressentent.

01:04:27 On dit qu'à partir de 5%, on commence à percevoir la baisse.

01:04:31 Là, à 0,5%, on en est loin.

01:04:33 Pour l'institut Nielsen IQ, un autre institut qui observe les prix,

01:04:37 pourtant 150 produits ont été analysés, les prix de 150 produits.

01:04:41 Et on voit sur une semaine que 45% des prix sont en baisse sur ce panier.

01:04:46 40% sont stables et 15% sont encore en légère hausse.

01:04:50 Mais il y a quand même un mouvement de baisse qui est amorcé.

01:04:53 Donc ça baisse, mais ça ne se voit pas.

01:04:55 C'est ce que vous nous dites.

01:04:56 Exactement. Et ce n'est d'ailleurs pas incompatible.

01:04:58 On part de tellement haut.

01:04:59 On rappelle que les prix ont pris 21% dans l'alimentaire en deux ans.

01:05:03 Une baisse même réelle n'est pas encore ressentie.

01:05:05 Pour Olivier Dauvert, c'est un spécialiste de la grande distribution

01:05:08 qui observe tous ces sujets, on entre, dit-il, dans une période d'asymétrie des prix.

01:05:13 En clair, les prix baissent, c'est un fait.

01:05:16 Mais la perception, c'est que les prix sont élevés.

01:05:19 Et c'est aussi une réalité.

01:05:22 [Musique]

01:05:26 C'était votre programme avec Lesia, assureurs d'intérêt général.

01:05:31 Après les prix de l'alimentation, le prix de l'essence, qui reste très haut,

01:05:35 on en parle depuis le début de la matinale, autour de 2 euros, ça monte, ça monte.

01:05:39 Bruno Le Maire écarte toute idée de ristourne ou de baisse de la fiscalité sur les carburants.

01:05:45 Et ça nous met Pierre Chastain en colère.

01:05:47 On va le retrouver dans un instant, Pierre. Bonjour.

01:05:50 Bonjour Romain.

01:05:51 A tout de suite, on vous retrouve juste après la pub. Bon réveil à tous.

01:05:54 [Musique]

01:05:58 Retrouvez votre programme de choix avec Autosphère, premier distributeur automobile en France.

01:06:03 L'Automobile avec vous, Pierre Chastain. Ça va Pierre ?

01:06:08 Bonjour Romain.

01:06:09 Bruno Le Maire écarte toute idée de ristourne ou de baisse de la fiscalité sur les carburants malgré les prix.

01:06:15 Oui, et les prix sont très élevés.

01:06:17 Et encore plus fort, c'est l'augmentation constatée sur un an.

01:06:21 Quand on regarde de près l'évolution des prix des carburants, on est à +42 centimes sur le Semplon 98.

01:06:27 On est à plus de 47 centimes sur le carburant le plus vendu en France.

01:06:32 Le 95E10, tous les carburants sont touchés.

01:06:35 Le gazole, un petit peu moins, +17 centimes sur un an.

01:06:38 Et c'est sans doute la raison pour laquelle le président de la région LR des Hauts-de-France,

01:06:42 Xavier Bertrand, avait fait cette proposition de ristourne de 15 à 20 centimes.

01:06:47 Ce qui permettait de lisser, en tout cas d'apaiser l'augmentation sur un an des prix des carburants

01:06:53 et de revenir sur un prix du diesel, somme toute similaire à ce qu'il y avait l'an passé.

01:06:57 La réponse de Bruno Le Maire, elle est très claire.

01:06:59 Le ministre de l'Economie, Romain, a dit non.

01:07:02 Ce ne serait pas cohérent, selon lui, par rapport à la situation budgétaire

01:07:07 et par rapport aux efforts qui sont faits par le gouvernement sur le bouclier,

01:07:10 notamment tarifaire sur les prix de l'énergie.

01:07:12 Bruno Le Maire qui évalue la proposition d'Xavier Bertrand à 12 milliards d'euros pour l'État.

01:07:17 Oui, alors là j'ai un petit problème de cohérence mathématique.

01:07:20 C'est qu'il y a un an, Bruno Le Maire nous disait que 10 centimes, c'était 5 milliards de coûts pour l'État.

01:07:27 Facile, 1 centime, 500 millions.

01:07:28 Cette fois-ci, 15 à 20 centimes, il les évalue à 12 milliards.

01:07:33 Ce serait plutôt 7,5 à 10 milliards.

01:07:35 D'autre part, petit rappel de calcul mathématique quand même,

01:07:40 il y a deux taxes pour les Français, pour nous, sur le plein de carburant.

01:07:44 Vous avez la TICPE, c'est une part fixe, entre 60 et 70 centimes par litre,

01:07:49 plus une TVA qui s'applique.

01:07:51 Mais Romain, 20% de TVA de 1 euro, c'est 20 centimes.

01:07:56 20% de TVA de 2 euros, c'est 40 centimes.

01:07:59 Plus le prix du baril est cher, plus les prix des carburants sont chers

01:08:04 et plus l'État est le grand gagnant.

01:08:06 Alors, est-ce que la raison véritable, ce n'est pas tout simplement,

01:08:09 comme l'affirme Bruno Le Maire, que l'État a besoin d'argent ?

01:08:12 Oui, évidemment, mais dans ce cas-là, il faut le dire.

01:08:15 Et puis aussi, comprendre que les taxes pour les automobilistes, ça suffit.

01:08:19 On est parmi, déjà, les cinq pays européens à taxer le plus les carburants.

01:08:24 On est bien au-delà de nos voisins.

01:08:25 Quand on regarde l'évolution de la fiscalité en France sur les prix des carburants,

01:08:29 on s'aperçoit qu'en 2012, les recettes des carburants pesaient pour 34 milliards

01:08:34 dans le budget de l'État de recettes.

01:08:36 Aujourd'hui, ce sera certainement 44 milliards.

01:08:38 Nous ne sommes pas dans une situation de manque à gagner pour l'État,

01:08:43 économiquement parlant.

01:08:44 Nous sommes dans une situation de trop perçu.

01:08:47 Il faut donc rendre une partie de l'argent aux automobilistes

01:08:50 parce que cette part de TVA qui dépasse les évaluations budgétaires de l'État,

01:08:56 elle est en trop sur les prix des carburants.

01:08:59 Et c'est celle-ci, aujourd'hui, qui matraque les automobilistes à la pompe.

01:09:02 C'est News, il est 7h28.

01:09:15 La météo, le temps, tout de suite avec Alexandra.

01:09:17 C'est l'heure de vous plonger dans la météo avec Mondial Piscine.

01:09:22 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.

01:09:26 Le temps avec vous, Alexandra. Hier, journée historiquement chaude.

01:09:32 Oui, c'était la journée la plus chaude enregistrée pour un mois de septembre

01:09:35 avec en moyenne 25,1 degrés.

01:09:38 C'est-à-dire que c'était l'indice thermique à l'échelle nationale.

01:09:41 On a eu en moyenne 25,1 degrés la journée du 4 septembre.

01:09:45 Donc la journée d'hier devient la journée la plus chaude jamais enregistrée

01:09:49 pour un mois de septembre avec ces températures particulièrement élevées.

01:09:53 On parle bel et bien d'une vague de chaleur qui va se poursuivre

01:09:55 au moins jusqu'à dimanche, voire même jusqu'à lundi.

01:09:58 Côté ciel, aujourd'hui, du beau temps au nord comme au sud.

01:10:01 On retrouve seulement quelques petits nuages, notamment sur les midis pyrénées

01:10:04 ou encore près des côtes de la Manche.

01:10:06 On maintient également du vent d'automne.

01:10:07 Et puis dans l'après-midi, une après-midi splendide au nord comme au sud.

01:10:10 Il fait beau, quelques nuages sont néanmoins attendus

01:10:13 entre les Pyrénées et le Massif central ou encore le centre Val-de-Loire.

01:10:16 Mais ce sont des nuages qui n'altèrent pas la sensation de beau temps.

01:10:20 Côté température, c'est déjà extrêmement doux.

01:10:22 21 degrés à La Rochelle, 19 à Paris ou encore 20 à Marseille.

01:10:25 Et dans l'après-midi, petit à petit, cette chaleur qui remonte du Maghreb

01:10:28 va gagner les régions centrales avec 35 degrés en moyenne du côté de Lyon

01:10:32 ou encore de Dijon.

01:10:33 Vous aurez 34 degrés à Paris.

01:10:35 Nous sommes en moyenne 10 à 12 degrés au-dessus des normales de saison.

01:10:39 Température anormalement élevée pour la saison.

01:10:41 Ça baisse un petit peu dans le sud-ouest, 33 à Toulouse.

01:10:43 Et vous aurez localement jusqu'à 35 degrés sous le soleil de Clermont-Ferrand.

01:10:47 Ça va durer au moins jusqu'à lundi avec des températures

01:10:50 qui vont rester très élevées pour les journées de mercredi, de jeudi

01:10:53 et de vendredi au nord comme au sud.

01:10:56 C'était La Météo avec Mondial Piscine.

01:11:00 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.

01:11:05 C'est news, il est bientôt 7h30.

01:11:08 Merci d'être avec nous.

01:11:09 Vous regardez la matinale de CNews à la une ce matin.

01:11:12 Écoutez bien.

01:11:13 Un bazar, un magasin qui a été fermé à Juvisy à la demande du préfet.

01:11:17 Le commerçant avait continué à vendre des mortiers d'artifices pendant les émeutes.

01:11:23 Deuxième jour de cette rentrée scolaire toujours sous surveillance.

01:11:27 Alors Kabaïa et Camille sont interdits à l'école.

01:11:29 Hier, le sujet n'a donné lieu officiellement à aucun incident selon la Première Ministre.

01:11:34 À quoi doit-on s'attendre aujourd'hui ?

01:11:36 On sera dans un instant direct avec Mathilde Ibanez dans le 14e arrondissement de Paris

01:11:41 et avec Régine Delfour en direct d'un lycée à Marseille.

01:11:45 À tout de suite toutes les deux.

01:11:46 Un témoignage rare ce matin, celui d'une femme victime de violences conjugales.

01:11:52 Elle nous raconte les difficultés qu'elle a rencontrées pour porter plainte.

01:11:56 Elle s'est confiée à Tanguy Hamon qui est avec nous ce matin.

01:11:59 Marine Le Pen en forte hausse dans un sondage.

01:12:03 42% des Français estiment qu'elle est désormais présidentiable.

01:12:07 Plus 14 points en deux ans.

01:12:09 Gauthier Lebret pour le détail de ce sondage.

01:12:11 Et puis le nombre de crédits immobiliers qui continue de baisser.

01:12:16 Vous êtes de moins en moins nombreux à sauter le pas

01:12:18 parce que les taux n'en finissent pas d'augmenter.

01:12:21 Le détail avec vous, le Mic Guillaume.

01:12:23 A tout de suite le Mic.

01:12:24 Un bazar de Juvisy-sur-Orge dans l'Essonne.

01:12:28 Fermé par la préfecture pour avoir vendu des mortiers d'artifice pendant les émeutes.

01:12:32 Depuis le 25 août, le commerce fait l'objet d'une fermeture administrative temporaire.

01:12:38 Oui puisque plus d'un millier d'engins pyrotechniques avaient été saisis alors qu'un arrêté préfectoral en interdisait la vente.

01:12:44 Et le gérant quant à lui sera jugé en janvier prochain par le tribunal correctionnel d'Évry.

01:12:48 Augustin Donadieu.

01:12:49 Le rideau de fer est dorénavant baissé.

01:12:52 Depuis le 25 août dernier, ce bazar situé dans la rue commerçante de Juvisy-sur-Orge est fermé administrativement.

01:12:59 Décision prise par la préfecture de l'Essonne qui a voulu être ferme après la découverte le 12 juillet de mortiers d'artifice en vente au milieu des nappes et autres objets de décoration.

01:13:10 Les 1200 articles pyrotechniques étaient proposés discrètement aux clients alors qu'un arrêté préfectoral interdisait leur vente quelques jours seulement après les émeutes.

01:13:19 Tous les artifices ont été saisis.

01:13:22 Le gérant lui sera jugé devant le tribunal correctionnel d'Évry en janvier prochain.

01:13:27 Il a été placé sous contrôle judiciaire avec l'interdiction de se rendre dans son commerce.

01:13:32 L'interdiction du port de La Baïa n'a donné lieu à aucun incident.

01:13:37 C'est ce qu'a dit Elisabeth Born hier pendant son déplacement en Bretagne en île Eveline.

01:13:41 Pourtant il est parfois difficile pour les proviseurs de faire appliquer cette règle aux contours flou.

01:13:47 On va partir tout de suite sur le terrain. On va aller à Paris Chana.

01:13:50 Oui on rejoint tout de suite Mathilde Ibanez en direct du 14e arrondissement de Paris devant un lycée.

01:13:55 Alors Mathilde bonjour. Hier certaines élèves ont tenté d'entrer dans l'établissement vêtues d'une abaya.

01:14:01 Bonjour Chana. Nous nous trouvons dans le 14e arrondissement.

01:14:07 Et dans cet établissement hier ils ont recensé quelques personnes qui tentaient de rentrer dans l'établissement avec l'abaya ou encore avec le camis.

01:14:16 Des événements toujours signalés en tout cas au rectorat.

01:14:19 En tout cas ce sont principalement des jeunes filles qui ont tenté de déroger justement au principe de laïcité.

01:14:25 Ici le corps enseignant a préféré d'abord le dialogue, l'échange pour rappeler les règles au sein de l'établissement.

01:14:32 Une interdiction qui n'est pas forcément comprise par toutes mais dans l'ensemble en tout cas tout a été calme, tout a été respecté.

01:14:40 Alors ce matin le corps enseignant reste encore vigilant sur les tenues des lycéens pour faire en sorte que tout se passe encore dans le plus grand calme

01:14:50 et de faire respecter justement la loi 2004.

01:14:53 En théorie, il nous disait qu'en théorie justement c'est simple mais sur la pratique c'est un peu plus compliqué à faire respecter.

01:15:00 Merci beaucoup Mathilde Ibanez. On va partir à présent à Marseille.

01:15:05 On rejoint tout de suite Régine Delfour devant le lycée Victor Hugo dans le quartier de la Belle de Mai à Marseille.

01:15:11 Bonjour Régine. La rentrée se poursuit ce matin avec les élèves de première.

01:15:16 - Bonjour Romain.

01:15:17 Hier tout s'est bien passé mais cette deuxième journée sera quand même très surveillée.

01:15:22 - Absolument Romain puisque hier vous l'avez dit tout s'est bien passé avec ces élèves de seconde.

01:15:31 C'était une dizaine de classes mais aujourd'hui les élèves sont deux fois plus nombreux puisque ce sont les premières et les terminales qui étaient présents l'an passé

01:15:39 quand il y a eu plusieurs incidents. C'est-à-dire que plusieurs jeunes filles ont pu l'an passé pénétrer dans l'établissement, dans le lycée Victor Hugo

01:15:48 vêtues d'une abayasse là avec l'aval de certains surveillants puisque ils estimaient qu'ils n'étaient pas là pour faire la police de la laïcité.

01:15:56 Mais l'équipe pédagogique a d'ailleurs été changée, ces surveillants certains ont été suspendus.

01:16:02 Le proviseur aussi, c'est un nouveau proviseur aujourd'hui cette année qui est donc présent.

01:16:08 Hier nous avons pu nous entretenir avec des professeurs qui ont salué cette directive.

01:16:13 Maintenant l'interdiction du port de la baïa est claire et formelle et il remercie en fait cette directive

01:16:21 puisque maintenant ils savent ce qu'il faut faire même si le sujet reste très clivant.

01:16:26 Alors c'est à 9h que les premières et les terminales vont faire leur entrée ici au lycée Victor Hugo dans le 3e arrondissement de Marseille.

01:16:32 Merci beaucoup Régine Delfour avec Sacha Robin pour les images. On va continuer à parler de cette rentrée scolaire évidemment.

01:16:40 Je voulais qu'on revienne ce matin sur ce sondage via Voice pour Libération sur la cote d'opinion positive de Marine Le Pen

01:16:47 qui est en nette augmentation sur deux ans. Tous les voyants sont au vert.

01:16:51 Gautier Lebret, Marine Le Pen gagne 10 points d'opinion positive en deux ans.

01:16:55 Oui ce qui est intéressant dans ce sondage via Voice pour Libération, il y a deux enseignements.

01:16:59 Tout ce qui est positif, effectivement, elle gagne du terrain et surtout il y a une comparaison qui fait très très mal à la France Insoumise, vous allez le voir.

01:17:06 Alors 37% d'opinion positive c'est plus 10 points en deux ans et elle perd 13 points en ce qui concerne ses opinions négatives.

01:17:15 Alors diriez-vous que Marine Le Pen peut apporter des solutions aux Français ? 44% des sondés répondent oui, on va le voir.

01:17:23 Vous voyez que c'est en augmentation de 8 points. Est-elle présidentiable ? C'est en augmentation de 14 points.

01:17:27 Représente-t-elle bien les gens comme vous ? En augmentation de 10 points.

01:17:31 Et a-t-elle les compétences, même si on est toujours à 35%, donc c'est loin de la majorité, a-t-elle les compétences pour sortir la France des crises actuelles ?

01:17:38 Ça augmente de 8 points.

01:17:40 Alors je vous le disais, ensuite, en fait, on demande aux Français de classer politiquement Marine Le Pen.

01:17:45 Alors là pour eux c'est très clair, ils sont 57% à répondre qu'elle est à l'extrême droite.

01:17:49 Et ensuite il y a un sondage qui fait très très mal à la France Insoumise parce que tout ce qui est positif est mis au crédit du RN,

01:17:55 puisque Viavoix fait un comparatif entre l'ERN et l'FI et tout ce qui est négatif, eh bien c'est pour la France Insoumise.

01:18:02 Donc l'ERN est jugée plus crédible que la France Insoumise, plus compétente, mais moins radicale, moins violente et moins dangereuse.

01:18:09 Donc vous voyez que la stratégie de Jean-Luc Mélenchon, la stratégie plus large de la NUPES, semble ne pas marcher.

01:18:16 Et au contraire même, profiter au RN, la fameuse stratégie de la bordélisation notamment de l'Assemblée Nationale.

01:18:23 Merci Gauthier. Cette image qu'on vous montre ce matin, cette image de Lavchols avec un cache-œil.

01:18:31 Il sort avec ce cache-œil depuis ce week-end, il s'est blessé en chutant pendant un jogging.

01:18:37 Oui, mais alors malgré ça, il est en bonne forme selon son entourage et va honorer ses rendez-vous cette semaine.

01:18:43 Lavchols a pris la situation avec humour en publiant une photo lui-même sur les réseaux sociaux.

01:18:48 Et son allure de pirate a déclenché un flot de commentaires amusés de la part des internautes.

01:18:52 Je l'ai vu passer sur Twitter, parce qu'effectivement il l'a tweeté, on le verra plus tard.

01:18:55 Mais j'ai cru que c'était une blague, j'ai cru que c'était un montage.

01:18:58 J'ai cru comme vous. J'ai cru exactement comme vous.

01:19:01 C'est pas possible, on a fait... Bon, je vais chercher à comprendre.

01:19:04 Jérôme Béglé avec nous. Bonjour Jérôme.

01:19:07 Bonjour, c'est assez courageux déjà de se montrer en public quand on est...

01:19:09 Bah oui !

01:19:10 Il aurait pu dire "je me suspends mes activités publiques pendant 4, 5, 6, 10 jours". Non, il le fait.

01:19:14 Il cache un oeil au beurre noir, un gros oeil au beurre noir et il est gratiné là.

01:19:18 Oui, oui, oui.

01:19:19 Bon, ça, voilà, tout ça, ça arrive au chancelier allemand au meilleur de tomber pendant le jogging.

01:19:27 Déjà, il fait son jogging.

01:19:28 Allez, on va... Est-ce que la régie peut me dire où est-ce qu'on va ?

01:19:34 D'ailleurs, tiens, dans un instant, restez bien avec nous.

01:19:38 Ça sera un témoignage bouleversant. Je ne savais pas si c'était avant ou après la pub.

01:19:41 Témoignage bouleversant juste après la publicité.

01:19:44 Celui d'une femme, Barbara, qui a été victime de violences conjugales.

01:19:48 Elle a eu les pires difficultés du monde à porter plainte.

01:19:52 Vous allez entendre son témoignage.

01:19:54 Elle s'est confiée à Tanguy Hamon, qui est avec nous ce matin sur ce plateau.

01:19:58 À tout de suite.

01:19:59 C'est News, il est 8h20.

01:20:05 Ce témoignage bouleversant qu'on vous diffuse depuis le début de la matinale.

01:20:08 Vous allez l'entendre.

01:20:10 Témoignage d'une femme, Barbara, victime de violences conjugales pendant des années.

01:20:14 Après trois plaintes classées sans suite, son compagnon est finalement condamné à quatre mois de prison ferme.

01:20:21 Il n'effectuera jamais cette peine et il continuera de s'en prendre à elle avant de finalement être incarcéré trois ans plus tard.

01:20:28 C'est vous, Tanguy Hamon, qui avez recueilli ce témoignage.

01:20:31 On va regarder votre reportage, reportage réalisé avec Pierre Emko.

01:20:34 Et on vous retrouve juste après.

01:20:37 Victime de violences conjugales durant des années, elle a décidé de témoigner à visage découvert.

01:20:43 Après trois plaintes classées sans suite, Barbara a été agressée en 2020 à coups de pied de biche par son compagnon.

01:20:50 J'ai senti quelque chose taper sur mon crâne.

01:20:53 Donc ça m'a secoué son nez.

01:20:56 Je suis tombée à l'inverse.

01:20:57 Et puis un deuxième coup et un troisième où j'y mets ma main et ça a fendu.

01:21:00 En fait, j'ai pensé, j'ai entendu crac dans mon crâne et j'ai pensé que c'était la bouteille cassée qu'elle avait ramassée.

01:21:05 Et en fait, non, le crac, c'était mon crâne.

01:21:08 Condamné à quatre mois de prison ferme, son compagnon ne sera jamais incarcéré.

01:21:12 Alors qu'il avait l'interdiction de s'approcher d'elle, il déménagera près de chez elle trois ans plus tard pour l'agresser à nouveau.

01:21:19 Une situation tragique dont Barbara veut se servir pour faire changer les choses.

01:21:23 Mon but, c'est que ça avance pour tout le monde et surtout pour les personnes violentées qui sont toujours des victimes de ces personnages.

01:21:30 Parce qu'ils ne vont pas en prison, parce qu'ils sont, ils font semblant d'être soignés et qu'au final, la justice n'a pas les moyens de les suivre.

01:21:37 Parce que voilà, c'est quand même extraordinaire qu'il ait pu faire tout ça.

01:21:41 En fait, alors qu'il avait une épée de Damoclès absolument énorme au-dessus de la tête.

01:21:46 Cette fois, son compagnon sera mis en prison avec une peine de 18 mois ferme.

01:21:51 Du répit pour Barbara, qui redoute tout de même sa future libération.

01:21:55 Tanguy Hamon avec nous. Tanguy, service police-justice de CNews, journaliste à CNews.

01:22:01 Ce dossier, il est problématique en deux points.

01:22:04 Petit un, traitement défaillant par la justice.

01:22:08 Petit deux, les difficultés de la prise en charge de cette victime par les policiers, qui étaient eux-mêmes submergés et qui avaient trop de travail et qui n'ont pas pu prendre cette plainte.

01:22:19 Exactement, comme vous l'avez dit, le premier gros point noir de ce dossier, c'est tout simplement que l'ex-compagnon de Barbara n'a jamais purgé la première peine de quatre mois de prison ferme qu'il avait reçue après la première agression au pied de biche.

01:22:34 Il semble qu'il soit passé totalement au travers également de son suivi socio-judiciaire, puisque je le rappelle, il avait également une obligation de soins, une interdiction d'entrer en contact avec sa victime.

01:22:43 Il n'a respecté ni l'un ni l'autre. Il a donc pu retrouver Barbara et l'agresser une énième fois en avril 2023.

01:22:51 Et après cette dernière agression, comme on l'a expliqué, Barbara, elle a eu toutes les peines du monde pour déposer plainte, puisque le jour même de son agression, elle est allée au commissariat et les policiers étaient submergés.

01:23:02 Ils avaient beaucoup trop de choses et de plaintes à traiter. Elle a dû revenir le lendemain et insister pour pouvoir enfin déposer plainte.

01:23:10 Alors évidemment, nous avons contacté à la fois le ministère de la Justice et la police nationale pour avoir des explications sur ces défaillances.

01:23:17 Côté justice, aucune réponse ne nous a été apportée. On sent même de la gêne autour de cette affaire.

01:23:24 Et côté police, on reconnaît que les effectifs étaient débordés ce week-end-là. Mais on rappelle que la prise en charge des victimes de violences conjugales reste une priorité.

01:23:34 Tanguy Hamon, merci beaucoup Tanguy. Il est 8h moins le quart. Dans un instant, l'économie. On va parler des taux des crédits immobiliers.

01:23:42 Les taux qui montent, qui montent, qui montent. Pendant ce temps-là, le nombre de crédits baisse, baisse, baisse.

01:23:47 C'est Le Mic Guillaume qui va nous dire tout ça juste après le Point Info avec Chanel Ousto.

01:23:52 Emmanuel Macron s'est dit ouvert à des expérimentations sur le port de l'uniforme à l'école.

01:23:58 Hier, le chef de l'État a répondu en direct aux questions du Godecrypte pendant près de deux heures.

01:24:03 Il plaide pour une tenue unique composée d'un jean, d'un t-shirt et d'une veste.

01:24:07 Selon Emmanuel Macron, cela serait moins contraignant pour les élèves tout en réglant le problème du non-respect de la laïcité à l'école.

01:24:14 Aujourd'hui s'ouvre le procès de Redouane Fahyde devant la cour d'assises de Paris.

01:24:19 Il sera jugé pour son évasion de la prison de Réau à bord d'un hélicoptère.

01:24:22 Redouane Fahyde était incarcéré pour avoir organisé un braquage qui a conduit à la mort de la policière Aurélie Fouquet.

01:24:28 11 autres personnes accusées de l'avoir aidé à s'évader sont également appelées à comparaître.

01:24:33 Israël pourrait expulser un millier d'Érythréens ayant pris part aux émeutes ce week-end à Tel Aviv.

01:24:39 Le Premier ministre Netanyahou a déclaré hier que ces événements avaient franchi une ligne rouge.

01:24:44 Le Haut-Commissariat de l'ONU au droit de l'homme s'est dit alarmé par la situation.

01:24:48 On va parler immobilier avec vous Lomique Guillaume.

01:25:01 Le marché du crédit immobilier recule mois après mois avec de moins en moins de crédits accordés.

01:25:07 Quels sont les tout derniers chiffres déjà ?

01:25:09 Oui on peut dire après des années de hausses et de crédits faciles à des taux proches de zéro.

01:25:14 Le marché est revenu au niveau de 2014. En réalité on revient à la normale.

01:25:18 C'était presque trop simple d'avoir un crédit et pas suffisamment cher si on peut dire ces dernières années.

01:25:23 Il y a en fait deux courbes qui évoluent dans le sens inverse.

01:25:26 Plus les taux remontent et moins on accorde de crédits c'est logique.

01:25:29 Plus il coûte cher d'emprunter et bien moins les ménages sont solvables.

01:25:33 En juillet on a ainsi accordé 12 milliards d'euros de prêts immobiliers.

01:25:37 Alors 12 milliards ça peut sembler énorme mais c'est 43% de moins que l'année dernière à la même période.

01:25:43 Et puis dans le même taux les taux eux je le disais ont continué de grimper.

01:25:45 3,32% hors assurance c'est ce que ça vous coûtera si vous empruntez sur 20 ans aujourd'hui.

01:25:50 En clair il faut retenir que les taux ont doublé en un an.

01:25:53 On n'avait pas connu de tel taux depuis dix ans.

01:25:55 Concrètement qu'est-ce que ça change pour les ménages, pour les foyers français ?

01:25:58 Eh bien des taux plus élevés c'est un crédit plus cher. En janvier 2022 avec un revenu de 4000 euros par mois

01:26:04 un couple pouvait emprunter 280 000 euros pour se loger.

01:26:08 Aujourd'hui ce n'est plus que 220 000 euros c'est une baisse de 20% du pouvoir d'achat immobilier.

01:26:13 Sauf que dans le même temps les prix de l'immobilier eux eh bien ils n'ont pas baissé.

01:26:16 Ils ont même continué d'augmenter.

01:26:18 Ce même couple pouvait acheter 27 mètres carrés à Paris en janvier 2022.

01:26:23 C'est à peine plus de 20 mètres carrés aujourd'hui.

01:26:26 Alors voilà pour l'état du marché immobilier en ce moment.

01:26:30 Comment ça va évoluer ?

01:26:31 Eh bien du côté des taux on peut s'attendre malheureusement à de nouvelles hausses.

01:26:35 On devrait flirter avec les 4%.

01:26:37 Signe d'ailleurs de cette hausse attendue le fameux taux d'usure.

01:26:40 Ce taux maximum auquel on peut emprunter quand on ajoute l'assurance et les frais

01:26:44 a été relevé le 1er septembre à 5,56%.

01:26:48 Et puis de leur côté les banques assument de moins prêter d'argent

01:26:52 ou en tout cas de rendre plus difficile l'accès au crédit.

01:26:54 Tout ça pour préserver évidemment leurs marges et sélectionner les dossiers les plus favorables.

01:26:59 En fait tout va dépendre pour le marché de l'évolution des prix.

01:27:02 Désormais c'est vraiment la clé, les prix.

01:27:04 Pour la première fois d'ailleurs le prix moyen du mètre carré à Paris

01:27:07 est passé sous la barre symbolique des 10 000 euros.

01:27:09 C'est symbolique mais c'est quand même le signe d'une légère baisse des prix qui s'amorcent.

01:27:14 Reste à connaître l'ampleur de cette baisse parce qu'il faudrait une sacrée correction

01:27:19 des prix et du marché pour que les ménages qui ont perdu je le disais

01:27:22 le soin de pouvoir d'achat immobilier puissent à nouveau se loger dans des conditions favorables.

01:27:27 Jérôme Béglé est avec nous. Bonjour Jérôme.

01:27:39 Bonjour Romain.

01:27:40 Directeur général de la rédaction de Match, de Paris Match.

01:27:42 C'est la politique avec vous dans un instant.

01:27:45 On va parler de cette manie française, je souris parce que c'est vrai,

01:27:49 des politiques à écrire des livres, qui écrivent des livres.

01:27:51 Pas toujours lus mais ils en écrivent.

01:27:53 Ils en écrivent, c'est vrai.

01:27:55 Tous ne vendent pas mais ils les écrivent.

01:27:57 Et ils ne les écrivent pas toujours en plus.

01:27:59 Et ils ne les écrivent pas toujours.

01:28:01 Il y a parfois des écrivains pour eux, des ghost writers, des nègres comme on dit.

01:28:06 Plume de l'ombre.

01:28:07 Pardon ?

01:28:08 Plume de l'ombre.

01:28:09 Plume de l'ombre désormais, voilà, je cherchais le terme en français, le nouveau terme.

01:28:12 Allez, 7h50, on vous retrouve dans un instant, à tout de suite.

01:28:19 La politique avec vous Jérôme Béglé.

01:28:21 Jérôme, vous décortiquez ce matin une manie très française.

01:28:24 Nos hommes et femmes politiques adorent publier des livres.

01:28:27 Et en ce moment, il en sort quasiment un chaque semaine.

01:28:32 Alors oui, Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire, Ségolène Royal, François-Xavier Bellamy, David Lyssena,

01:28:37 Pierre Moscovici, Aurélien Pradié, tous viennent de publier ou vont publier dans les prochaines semaines un livre.

01:28:43 Et encore, cette liste est loin, très loin d'être complète.

01:28:45 Alors ce ne sont pas forcément des essais politiques ou des mémoires.

01:28:48 Vous allez savoir pourquoi.

01:28:50 Ils n'imaginent pas communiquer ou dialoguer avec les Français sans régulièrement faire une incursion en librairie.

01:28:56 Alors la record woman de toute catégorie est Marlène Schiappa,

01:28:59 qui depuis 2017 a publié pas moins de 12 livres chez 7 éditeurs différents alors qu'elle était la plupart du temps ministre.

01:29:06 Tous sur des déchets de ventes, mais cela n'a dissuadé ni l'auteur ni l'éditeur de recommencer.

01:29:10 En France, tout finit par des chansons, avait écrit Beaumarchais dans Le mariage de Figaro.

01:29:14 On devrait rajouter qu'en politique, tout commence par un livre pour se faire connaître, comprendre, apprécier ou accepter.

01:29:21 Alors tous ces livres ne sont sans doute pas tous des succès, Jérôme.

01:29:24 Ah oui, c'est le moins qu'on puisse dire.

01:29:26 Alors Révolution, publiée par Emmanuel Macron en 2017, avait atteint les 200 000 exemplaires.

01:29:30 Fin 2021, L'avenir en commun de Jean-Luc Mélenchon s'était écoulé à 140 000 exemplaires.

01:29:35 À Contrario, la même période, donc juste avant la présidentielle de 2022,

01:29:38 les livres d'Anne Hidalgo et de Valérie Pécresse, sortis au même moment, furent des flops retentissants.

01:29:43 3000 ventes pour la maire de Paris et même pas la moitié pour la présidente de la région Île-de-France.

01:29:49 Plus bizarre, un second livre du président de la République qu'on avait oublié, La France vue par Macron,

01:29:54 publié juste avant les élections de 2022, avait quant à lui également plafonné à 3000 exemplaires.

01:30:00 À l'autre bout de la chaîne, habitué au best-seller, Nicolas Sarkozy dépasse fréquemment les 200 000 exemplaires.

01:30:06 Son dernier livre, Le temps des combats, ne devrait pas faire exception, car il a déjà vendu 40 000 exemplaires en deux semaines.

01:30:12 Alors, est-ce que vous avez repéré un livre qui pourrait faire parler de lui ses prochains jours ?

01:30:17 Oui, le prochain livre politique dont tout le monde va parler est celui d'Edouard Philippe.

01:30:21 Discret dans les médias et au fait de tous les sondages de popularité, il sort dans 15 jours, exactement le 13 septembre,

01:30:27 un livre écrit tout seul, sans Gilles Boyer, son plus proche collaborateur et ami qui avait co-signé les précédents.

01:30:33 Des lieux qui, disent, reviennent sur les endroits qui ont marqué la vie de l'ancien Premier ministre,

01:30:38 son école, le port du Havre, Matignon bien sûr, et le siège de la cour de justice de la République

01:30:43 où il doit rendre des comptes sur sa gestion de la crise Covid.

01:30:46 Inélu de rien de la dépression de son père, des tentatives de suicide, et de sa double maladie auto-immune à lui-même, vitiligo et alopécie.

01:30:53 Ce livre est également un ouvrage programmatique, c'est bien sûr là qu'il sera lu de près, sur l'hôpital ou les finances publiques,

01:30:59 et dans son positionnement politique, il entre de plein pied dans les élections présidentielles de 2027.

01:31:06 Évidemment, ce livre sera très scruté et discuté, chaque mot sera sous-pesé au trébuchet des ambitions d'Edouard Philippe.

01:31:14 Merci beaucoup. Vous les lisez tous, les livres que vous recevez, les politiques ?

01:31:18 Non. Alors on va être très clair, les trois quarts sont totalement inintéressants.

01:31:21 Servent à caler une armoire ?

01:31:23 Mais chez moi, les ardoirs, les armoires, les pieds, à peu près normaux, donc j'ai rien à caler, mais voilà.

01:31:28 Ça peut, dans 100 quarts. C'est pas très épais en général, donc effectivement, ça peut servir à ça.

01:31:33 J'ai revu récemment la scène rigolote entre Jacques Chirac et Michel Filde pendant la présidentielle.

01:31:39 Oui, sur les pommes. Après 3 minutes.

01:31:41 Il avait publié chez Niall un tout petit livre qui faisait même pas 100 pages en petit format.

01:31:45 Je vous ai pas mis les coloriages.

01:31:47 Voilà, je vous ai pas mis les coloriages. 3 minutes, c'est le temps que ça m'a pris pour lire votre livre et c'était rigolo.

01:31:52 On a dit que ça avait fait l'élection d'ailleurs, cet échange. Ça avait rendu Chirac sympathique.

01:31:56 Ça l'avait rendu sympathique et naturel.

01:31:58 7h57, restez bien avec nous. Dans un instant, 8h10 exactement, Gilles Kepel sera l'invité de Sonia Mabrouk.

01:32:06 Grande interview sur CNews et sur Europe 1.

01:32:09 Gilles Kepel, qui est un spécialiste de l'islam, comme vous le savez, interviewé par Sonia Mabrouk.

01:32:15 Grande interview CNews, Europe 1. 7h57, le temps, Alexandre Avelan.

01:32:19 Mais d'abord, la musique. Mais oui, bien sûr, la musique.

01:32:24 Ça va être un titre français qui sent l'Italie, vous allez voir.

01:32:28 Votre programme avec Groupe Berlin, installateur de pompes à chaleur atlantique alimentée par une centrale photovoltaïque.

01:32:34 Groupe Berlin, le climat de confiance.

01:32:36 L'instant musique comme tous les matins et ce matin, on vous fait découvrir le nouveau titre de Foe.

01:32:41 Ça s'appelle "C'est fou comme je t'aime" et je suis sûre que vous allez reconnaître l'air.

01:32:45 Un indice, ça sent bon l'Italie.

01:32:48 C'est fou comme je t'aime.

01:32:53 Je prie pour que tu vois un regard me suffira pour lever mes dilemmes.

01:32:59 C'est fou comme je t'aime.

01:33:01 Tu ne te soucies pas de tous ces yeux qui gênent.

01:33:05 Je veux tout de toi.

01:33:07 C'est fou comme je t'aime.

01:33:09 Et je vois le vent, tu sais, plus haut que tout.

01:33:12 Et tu me fais beau, mon amour.

01:33:15 C'est fou comme je t'aime.

01:33:18 C'est fou comme je t'aime.

01:33:21 C'est fou comme je t'aime.

01:33:24 C'est fou comme je t'aime.

01:33:27 C'est fou comme je t'aime.

01:33:30 C'est fou comme je t'aime.

01:33:33 C'est fou comme je t'aime.

01:33:36 C'est fou comme je t'aime.

01:33:39 C'est fou comme je t'aime.

01:33:42 C'est fou comme je t'aime.

01:33:45 C'est fou comme je t'aime.

01:33:48 - Le temps avec vous, Alexandra.

01:33:51 Il va faire chaud encore.

01:33:54 - Oui, encore très chaud.

01:33:57 Des températures particulièrement élevées.

01:34:00 On va le voir dans un instant.

01:34:03 Il fait beau.

01:34:06 Quelques petits nuages de la Garonne.

01:34:09 C'est déjà doux pour la saison.

01:34:12 21 degrés à La Rochelle ou encore pour le Pays Basque.

01:34:15 En moyenne 20 à Lyon ou encore 19 degrés à Paris.

01:34:18 Dans l'après-midi, la chaleur gagne.

01:34:21 Les régions centrales, notamment le centre-val de Loire

01:34:24 avec localement 35-36 degrés entre Blois et Orléans.

01:34:27 Vous aurez localement 32-33 degrés le long de la Garonne.

01:34:30 Et ces températures qui remontent à Paris avec 34 degrés

01:34:33 attendus cet après-midi.

01:34:36 On est en moyenne 10 à 12 degrés au-dessus des normales de saison.

01:34:39 Cette chaleur va se maintenir tout au long de la semaine

01:34:42 puisque ça devrait durer au moins jusqu'à dimanche

01:34:45 avec en prime du grand beau temps.

01:34:48 - C'était la météo avec Mondial Piscine.

01:34:51 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.

01:34:54 - Il est 8h, vous regardez la matinale de CNews.

01:34:57 Merci d'être avec nous alors que les abayas sont désormais

01:35:00 interdites dans les écoles.

01:35:03 Le gouvernement veut tester le port de l'uniforme.

01:35:06 Emmanuel Macron se dit favorable à une "tenue unique".

01:35:09 Cela permettrait d'éviter les négociations sur la longueur

01:35:12 des jupes à l'entrée des collèges et des lycées.

01:35:15 On sera dans un instant en direct avec Augustin Donadieu

01:35:18 depuis un lycée à Nanterre.

01:35:21 Et puis Gautier Lebret avec nous pour parler de l'uniforme

01:35:24 et des propositions du gouvernement.

01:35:27 Le procès de Renouat Faïd a partenu devant la cour d'assises de Paris.

01:35:30 Le braqueur sera jugé pour son évasion spectaculaire

01:35:33 en hélicoptère il y a 3 ans.

01:35:36 Il risque la réclusion criminelle à perpétuité.

01:35:39 Et puis le rugbyman du 15 de France, Bastien Chalureau,

01:35:42 se défend. "Je ne suis pas raciste", dit-il, très ému.

01:35:45 Lors d'une conférence de presse, vous allez l'entendre.

01:35:48 L'interdiction du port de l'abaya à l'école n'a donné lieu

01:35:51 officiellement à aucun incident.

01:35:54 C'est ce qu'a dit Elisabeth Borne hier pendant un déplacement

01:35:57 en Ile-et-Vilaine, Chana.

01:36:00 Et pourtant, il est parfois difficile pour les proviseurs

01:36:03 de faire appliquer cette règle aux contours parfois un peu flous.

01:36:06 On rejoint tout de suite Augustin Donadieu devant le lycée Joliot-Curie

01:36:09 à Nanterre. Après les élèves de seconde hier, c'est au tour

01:36:12 des élèves de première de faire leur rentrée ce matin.

01:36:15 Est-ce qu'on peut craindre que certains tentent d'entrer

01:36:18 avec une abaya ou un camis ?

01:36:21 Potentiellement oui. Pour l'heure, ce n'est pas le cas.

01:36:24 Hier, effectivement, lorsque les secondes ont fait leur rentrée scolaire,

01:36:27 deux jeunes filles se sont présentées vêtues d'une abaya.

01:36:30 Elles ont été acceptées dans l'établissement, mais rapidement

01:36:33 écartées de leur groupe, de leur classe, pour être ensuite isolées

01:36:36 dans une salle avec le proviseur adjoint et la CPE pour engager

01:36:41 le dialogue comme demandé par le ministère de l'Éducation nationale.

01:36:45 Un dialogue nécessaire pour leur rappeler le principe de laïcité

01:36:48 et les lois en vigueur. Les parents ont immédiatement été prévenus.

01:36:53 Il leur a été envoyé la circulaire du ministre de l'Éducation nationale

01:36:58 et ces jeunes filles ont dû rentrer chez elles pour se changer

01:37:01 avant de revenir durant l'après-midi rejoindre leur classe.

01:37:05 La police, les médiateurs de la ville étaient présents hier.

01:37:07 Ils craignaient que des groupes viennent provoquer.

01:37:10 Le corps enseignant avec notamment des tenues traditionnelles

01:37:14 ou religieuses, ça n'a pas été le cas ce matin.

01:37:17 Pas de police ni de médiateurs. Seulement, derrière moi,

01:37:20 la directrice de l'établissement accompagnée des enseignants,

01:37:24 accompagnée également de surveillants qui contrôlent à l'entrée

01:37:27 de l'établissement que les élèves de première, aujourd'hui,

01:37:31 ne portent pas ces tenues, le camis et la baïa.

01:37:35 Pour l'heure, les premiers élèves sont en train d'arriver.

01:37:38 La rentrée se fait d'ici un quart d'heure. On voulait vous montrer,

01:37:41 on se souvient tous de cette sensation de ce premier jour de rentrée.

01:37:45 Tout le monde est un petit peu timide au retour des vacances.

01:37:48 Personne n'ose vraiment se parler. C'est ce qui est en train de se passer

01:37:51 maintenant dans le calme.

01:37:53 Merci beaucoup, Augustin. Augustin donne adieu avec Jules Bedos.

01:37:57 Le président de la République s'est déclaré hier soir favorable

01:38:00 à une tenue unique. Il n'a pas prononcé le mot d'uniforme,

01:38:04 mais tout le monde pense à un uniforme, Gauthier Lebret.

01:38:06 À une tenue unique, mais lors d'une expérimentation.

01:38:09 Vous le savez que Gabriel Attal veut mener une expérimentation

01:38:12 là où les élus locaux sont partants. C'est le cas notamment

01:38:15 d'Éric Ciotti, patron des Républicains, député des Alpes-Maritimes,

01:38:18 qui l'a dit dans les colonnes du JDD ce week-end.

01:38:21 C'est à l'automne que le ministre de l'Éducation nationale

01:38:24 va détailler son plan pour cette fameuse expérimentation.

01:38:27 Et déclaration étonnante, peut-être un peu précipitée,

01:38:30 de Sonia Baques dans les colonnes du Parisien, secrétaire d'État

01:38:33 à la Citoyenneté. Regardez ce qu'elle dit.

01:38:35 L'expérimentation annoncée par Gabriel Attal mènera

01:38:38 à la généralisation de l'uniforme, car c'est une mesure

01:38:42 dont tout le monde sera satisfait. C'est Sonia Baques, secrétaire d'État

01:38:46 à la Citoyenneté. Et si vous allez plus loin dans les propos

01:38:49 de Sonia Baques, elle dit que les lignes ont bougé avec la baïa.

01:38:52 Et bien ce sera pareil sur l'uniforme. Et donc effectivement,

01:38:55 Emmanuel Macron, peut-être qu'on va voir cette fois la déclaration

01:38:58 du chef de l'État, a précisé que la tenue unique, ça règle

01:39:01 beaucoup de problèmes. "Sans avoir un uniforme", dit le chef de l'État,

01:39:04 on peut dire "vous vous mettez en jeans, t-shirt, veste".

01:39:07 La question de la tenue unique est à mon avis plus acceptable,

01:39:09 peut paraître un peu moins stricte d'un point de vue disciplinaire.

01:39:12 On rappelle que Papendiaïe était fermement opposé à l'uniforme.

01:39:16 Alors finalement, il avait cédé face à la pression des députés

01:39:19 de la majorité pour créer un groupe de travail pour étudier

01:39:23 cette question à l'Assemblée nationale. Et c'était une proposition aussi

01:39:26 du RN, du Rassemblement National. Et le jour où cette proposition

01:39:30 du RN arrive à l'Assemblée nationale, voilà-t-il pas que Brigitte Macron

01:39:33 fait la une du parisien pour dire qu'elle est favorable à l'uniforme

01:39:36 s'il l'instaurait à l'échelle nationale.

01:39:39 Ça serait une première dans l'histoire de notre pays.

01:39:41 Merci beaucoup, merci beaucoup Gauthier Lebret.

01:39:44 Aujourd'hui s'ouvre le procès de Redouane Faïd devant la Cour d'Assise

01:39:47 de Paris-Chanart. Il sera jugé pour son évasion de la prison de Réau

01:39:50 à bord d'un hélicoptère. Redouane Faïd était incarcéré pour avoir

01:39:54 organisé un braquage qui a conduit à la mort de la policière Aurélie Fouquet.

01:39:58 11 autres personnes accusées de l'avoir aidé à s'évader sont également

01:40:01 appelées à comparer un procès sous haute sécurité qui doit prendre fin

01:40:05 le 20 octobre prochain.

01:40:07 Et puis les larmes de Bastien Chalureau, le rugbyman qui a pris la parole hier

01:40:10 pendant un point presse du 15-2 France. Il tenait à donner sa version

01:40:14 sur la polémique qui le touche, qui le concerne. Je rappelle que sa présence

01:40:18 dans le groupe des Bleus pour la Coupe du Monde pose question

01:40:20 après une condamnation en 2020 pour violences racistes.

01:40:24 Il a fait appel, écoutez ce qu'il a dit.

01:40:31 Ça ne touche pas que moi, ça touche ma famille.

01:40:37 Et c'est pour ça que j'ai voulu parler devant vous pour totalement

01:40:46 clarifier la situation et dire que je ne suis pas un raciste,

01:40:51 je suis un fédérateur. Le rugby est un sport avec l'union de beaucoup

01:40:58 de communautés, c'est ce qui fait la beauté du sport, avec des caractères

01:41:03 différents, des physiques différents.

01:41:05 CNews et les 8h06, restez bien avec nous. Dans un instant, la grande interview

01:41:12 avec Sonia Marbouk qui reçoit ce matin Gilles Kepel, grand spécialiste

01:41:16 de l'islam, auteur du livre notamment "Prophètes en son pays".

01:41:20 C'est dans un instant. Grande interview sur CNews et Europa.

01:41:25 8h12, dans un instant, la grande interview sur CNews et Europa.

01:41:29 Sonia Marbouk, vous recevez ce matin.

01:41:31 C'est la grande interview sur CNews et Europa.

01:41:35 Bonjour à vous Gilles Kepel.

01:41:36 Bonjour.

01:41:37 Et bienvenue, vous êtes professeur des universités, politiste,

01:41:40 arabisant. Votre tout dernier livre à paraître demain s'intitule

01:41:45 "Prophètes en son pays" aux éditions L'Observatoire.

01:41:48 On ne va beaucoup pas en parler, c'est un livre qui résonne

01:41:50 avec l'actualité puisque vous avez identifié, Gilles Kepel,

01:41:53 très tôt, depuis de nombreuses années, les mouvements islamistes,

01:41:56 les offensives islamistes, alors qu'aujourd'hui on parle

01:41:59 beaucoup de l'Abaya. À ce sujet, Gilles Kepel, la rentrée s'est

01:42:03 globalement bien passée en cette première journée.

01:42:06 Il y a eu ici et là des incidents qui restent mineurs.

01:42:09 Est-ce que vous pensez qu'il peut y avoir là, à ce sujet,

01:42:11 une offensive grandissante, une massification du phénomène

01:42:15 ou que ça va rester anecdotique selon vous ?

01:42:17 Vous savez, il y a 20 ans exactement, j'étais membre de la commission

01:42:21 Stasi, ça me rappelle des temps lointains, mais la situation

01:42:26 est assez semblable. À la fin des travaux de la commission Stasi,

01:42:31 nous avions préconisé, je m'étais beaucoup impliqué là-dessus

01:42:34 parce qu'avec le regretté Mohamed Harcoun, j'étais le seul

01:42:36 arabisan de la commission, nous étions les seuls à comprendre

01:42:40 quelles étaient les logiques mises en place par les frères musulmans

01:42:43 à l'époque de l'UOIF, cette commission n'existe plus,

01:42:45 elle a changé depuis lors, et c'était une logique

01:42:48 de rapport de force avec l'État. Et à partir du moment

01:42:51 où la commission a préconisé, et le gouvernement de l'époque

01:42:55 a suivi la prohibition des tenues religieuses ostentatoires

01:43:01 à l'école, les choses se sont arrêtées, puisque l'organisation

01:43:05 en question n'arrivait plus, si vous voulez, à utiliser

01:43:09 le port du voile pour faire pousser ses propres arguments politiques.

01:43:15 Et du coup, les chefs d'établissement ont pu, pendant les années suivantes,

01:43:20 vaquer à leurs occupations normales au lieu de passer leur temps

01:43:23 à faire du contentieux. - Vous pensez que ça va être le cas

01:43:25 avec la baïa ? - Et ce que vous m'apprenez là

01:43:27 indique d'ores et déjà que le tour de vis

01:43:31 qui a donné M. Attal a une efficace, puisque le port de la baïa à l'école,

01:43:37 comme celui du voile à l'époque de l'UOIF, a pour but de tester

01:43:41 les limites. Et ça s'inscrit aujourd'hui dans une stratégie

01:43:45 que le salafisme appelle en arabe "el-wala wal-baraa",

01:43:49 c'est-à-dire l'allégeance et la rupture ou le désaveu,

01:43:52 c'est-à-dire on fait allégeance à la loi divine telle que

01:43:56 les salafistes l'imaginent, et la manière très rigorice

01:43:59 dont ils la voient, et on rompt avec les lois des mécréants

01:44:03 qui sont celles de la République pour essayer de marquer un territoire,

01:44:06 de rompre, de faire en sorte qu'au lieu de prôner l'intégration

01:44:10 républicaine, c'est-à-dire que ce qui nous rassemble,

01:44:13 quelles que soient nos origines, est plus important que ce qui

01:44:16 nous divise, on essaye de favoriser ce que le président de la République

01:44:20 appelait en d'autres termes le séparatisme.

01:44:22 - Marquer un territoire, dites-vous, Gilles Kepes,

01:44:24 c'est-à-dire il y a une volonté aussi d'appropriation territoriale

01:44:27 à travers ce vêtement que vous qualifiez, vous, évidemment,

01:44:31 de religieux.

01:44:32 - Alors, appropriation territoriale, oui, et aussi de territoire virtuel,

01:44:37 parce qu'à l'époque de l'UEF, il y a 20 ans, il n'y avait pas

01:44:40 de réseaux sociaux.

01:44:41 Aujourd'hui, tout ça fait partie d'une espèce d'atmosphère

01:44:44 du salafisme, du djihadisme, qui est répercutée à longueur

01:44:48 de prédications par des groupes d'imams itinérants.

01:44:51 Il faut bien voir que la mouvance islamiste politique,

01:44:54 aujourd'hui en France, est en état de faiblesse.

01:44:56 Après ce qu'on appellerait en arabe "marhalat el-istidraf",

01:44:59 c'est-à-dire après l'époque de Daesh, où il y a eu la violence

01:45:04 avec presque 300 morts et plus de 1 000 blessés.

01:45:08 Aujourd'hui, les coups portés font que les djihadistes

01:45:13 se dissimulent, sont plus prudents, avancent à ne pas compter.

01:45:17 Et donc, de ce fait, il y a la volonté de construire

01:45:21 une espèce d'atmosphère de rupture.

01:45:23 - Donc la baïa rentre dans le djihadisme d'atmosphère

01:45:25 que vous aviez théorisé.

01:45:27 - La baïa, forcément, plutôt, disons, le salafisme d'atmosphère,

01:45:30 c'est-à-dire, quand on porte la baïa, on n'est pas nécessairement

01:45:33 souvent pas dans une logique de violence,

01:45:36 mais dans une logique de rupture.

01:45:38 Et avec les mécréants.

01:45:41 Si vous voulez, on se distingue de ce qu'on appelle

01:45:43 les kofars, les mécréants, ou les mortades,

01:45:45 c'est encore plus compliqué.

01:45:47 C'est-à-dire ce qu'on considère comme mauvais musulmans.

01:45:49 Et à la Commission, il s'agit déjà d'aux avions oeuvrés

01:45:52 pour éviter, justement, que les jeunes filles d'origine musulmane

01:45:56 ne se retrouvent prises en otage par les militantes

01:46:00 qui leur disaient "si tu ne portes pas le voile,

01:46:02 tu es une mauvaise musulmane".

01:46:04 - Gilles Kepel, si on vous entend, l'interdiction va donner

01:46:06 un coup d'arrêt, j'allais dire, dans les faits, concrètement,

01:46:08 mais dans les têtes. Comment on fait ?

01:46:10 Parce que là, on parle de l'uniforme, mais comment on fait

01:46:12 quand des adolescentes françaises, certes de confession musulmane,

01:46:16 ne veulent pas ou ne veulent plus partager les mœurs

01:46:18 de leur propre pays, quel que soit d'ailleurs l'origine

01:46:20 ou le pays d'origine de leurs parents ou grands-parents.

01:46:22 Comment on fait quand elles refusent les mœurs

01:46:24 et l'esprit de la loi française ?

01:46:26 - Il y a deux choses différentes.

01:46:28 D'abord, là, on parle de l'école.

01:46:30 Est-ce qu'on maintient un espace de l'école,

01:46:34 un espace éducatif républicain où les choses sont les mêmes

01:46:37 pour tous ? Et la contrepartie, l'école sans sanctuariser,

01:46:41 c'est la création depuis lors, et j'ai vu dans l'un des journaux

01:46:45 de votre groupe que ça s'était beaucoup développé depuis lors,

01:46:48 des écoles confessionnelles hors contrat,

01:46:51 de diverses confessions, du reste, il y a des musulmans,

01:46:53 des juifs, des catholiques "intégristes".

01:46:57 Et bien sûr, ça, c'est un problème, mais à la limite,

01:47:00 ça, c'est le choix des parents, éventuellement des enfants.

01:47:03 Là, on parle d'une chose déjà qui est assez importante,

01:47:06 qui est l'école de la République, et c'est dans celle-ci

01:47:10 que le mélange s'effectue, le "melting pot",

01:47:15 pour comprendre d'un terme anglais, s'effectue pour faire en sorte

01:47:18 qu'à la suite, quelle que soit la confession des uns et des autres,

01:47:22 le partage d'un espace commun, d'une affaire nation.

01:47:27 - Ça, c'est le principe qui est à mettre dans les têtes,

01:47:28 dans les esprits, quand ce salafisme d'atmosphère

01:47:30 est en train d'infuser. Hier, à la fois sur Europe 1,

01:47:33 sur CNews, nous avons recueilli des témoignages

01:47:36 de jeunes filles qui affirment "moi, je vais continuer

01:47:39 à le porter, je vais quand même tester, je le porte,

01:47:42 parce que ce n'est pas un vêtement religieux,

01:47:44 c'est par tradition, c'est culturel".

01:47:46 Comment on répond à ça ?

01:47:47 - Alors, j'allais vous répondre là-dessus.

01:47:48 En fait, ça n'est pas un vêtement musulman au sens propre,

01:47:52 puisqu'on peut être musulman, tout à fait croyant

01:47:56 et respectueux de la foi dans sa tête et son esprit,

01:48:00 sans se vêtir avec une abaya.

01:48:03 Qu'est-ce que c'est que l'abaya ?

01:48:04 Abaya, en arabe, ça veut dire "vêtement",

01:48:07 simplement "robe" ou "féminin", principalement.

01:48:09 C'est quelque chose qui a été imposé par le wahhabisme saoudien

01:48:13 avant Mohammed bin Salman.

01:48:15 Aujourd'hui, ça n'est plus du tout obligatoire en Arabie saoudite.

01:48:19 - Donc en Arabie saoudite, ce n'est plus obligatoire.

01:48:21 On en voit de moins en moins quand on en voit en France.

01:48:23 - Voilà.

01:48:24 - Ça mérite d'être souligné quand même.

01:48:26 - Oui, cet été, sur la côte d'Azur, encore à l'aéroport de Nice,

01:48:29 j'étais assis au salon à côté de deux Saoudiennes

01:48:32 en minishorts et en débardeurs,

01:48:35 qui se filmaient avec un selfie très performant.

01:48:38 J'ai discuté avec elles en arabe,

01:48:40 c'était la surprise qu'un "hawaga", comme elles disent,

01:48:43 par l'arabe, et elles m'ont dit "mais nous, on n'en a rien à faire,

01:48:46 on est ici pour la liberté".

01:48:48 Et effectivement, vous aviez ailleurs des dames,

01:48:51 probablement françaises, d'origines diverses,

01:48:54 qui, elles, étaient non seulement avec cette robe,

01:48:56 mais aussi avec un voile sur la tête et le masque sanitaire

01:49:00 sur la figure pour tourner l'interdiction

01:49:03 de la dissimulation des voyages en public,

01:49:06 et d'énormes lunettes.

01:49:07 Alors, les lunettes de soleil et le masque sanitaire

01:49:10 ne sont pas un vêtement religieux.

01:49:12 - Ils sont simulés par essence et par destination.

01:49:15 Donc, si vous voulez, le législateur a besoin

01:49:19 de s'adapter à ce genre de choses.

01:49:21 Il faut aussi trouver un moyen terme,

01:49:24 mais l'important, en l'occurrence, c'est l'école.

01:49:28 C'est la première chose, c'est l'école.

01:49:30 Après...

01:49:31 - Mais après, est-ce que c'est une génération ?

01:49:33 Parce qu'on entend d'autres experts,

01:49:35 je cite par exemple Florence Bergeau-Blacklare,

01:49:38 ici même, sur CNews, dans l'émission de Mathieu Boccoté,

01:49:41 qui a parlé d'une génération halal way of life.

01:49:44 C'est-à-dire, quand même, une partie de cette 3e génération,

01:49:47 aujourd'hui, de ces enfants français,

01:49:50 de confession musulmane,

01:49:52 dont les parents ou les grands-parents

01:49:54 étaient originaires, soit d'Algérie, de Tunisie ou de Maroc,

01:49:56 qui sont aujourd'hui, non pas endoctrinés,

01:49:58 mais qui partagent des mœurs qui ne sont pas

01:50:00 les mœurs françaises et qui ont envie de s'y attacher.

01:50:03 - Oui, alors ça, j'avais observé ça dans mes travaux de recherche,

01:50:07 puisque quand j'étais à Clichy-Montfermeil,

01:50:09 en 2010, pour étudier les phénomènes

01:50:12 qui avaient suivi l'explosion des émeutes dans les banlieues,

01:50:15 justement, on avait fait une enquête

01:50:17 et on demandait notamment, est-ce que vous acceptez

01:50:20 que vous ou vos enfants soient invités à déjeuner

01:50:23 ou à manger chez un non-musulman ?

01:50:25 En 1985, lors d'une précédente enquête,

01:50:27 personne ne parlait du halal.

01:50:29 Il y avait un refus du porc et de l'alcool par certains,

01:50:32 mais la plupart disaient, bien sûr, c'est pas un problème.

01:50:35 Et là, ce qui nous a beaucoup frappés,

01:50:37 c'est la décision de ce que j'ai appelé

01:50:39 l'extension de l'espace du halal,

01:50:41 qui, effectivement, s'est répandue

01:50:43 avec également tout un modèle économique

01:50:45 sur lequel Mme Blaclair a travaillé, du reste,

01:50:48 de boucherie, de commerce, etc.,

01:50:50 qui ont eu pour but de construire une économie communautaire.

01:50:54 Alors ça, ça fait partie de la liberté.

01:50:57 On peut le déplorer ou s'en réjouir, mais...

01:51:00 - Mais vous le constatez depuis un certain temps.

01:51:02 - Absolument, oui. Et effectivement,

01:51:04 c'est souvent le cas de jeunes de la 3e génération,

01:51:08 si j'ose dire, dont les parents ne respectaient pas du tout le halal,

01:51:12 respectaient l'interdiction du porc.

01:51:14 Et effectivement, c'est l'influence, à l'époque,

01:51:17 de la diffusion des idées des frères musulmans un peu partout

01:51:20 qui a permis de transformer les choses.

01:51:23 Alors, effectivement, on en a des effets jusque dans l'école,

01:51:26 mais l'école n'est pas contrainte d'y céder.

01:51:28 - Bien sûr.

01:51:29 - Et je crois que les décisions du ministre, du coup,

01:51:31 ont eu les conséquences.

01:51:33 - Lil Kepel, nos auditeurs, nos téléspectateurs vous connaissent bien

01:51:36 et c'est ce qu'on apprend.

01:51:38 On l'apprend, mais en tous les cas, on est conforté

01:51:40 dans ce livre qui s'intitule "Prophet en son pays".

01:51:42 Vous êtes un pionnier, véritablement, dans l'analyse des mouvements islamistes.

01:51:45 Très tôt, vous avez fait face au déni, à l'incrédulité de beaucoup.

01:51:49 Alors, ce qui est incroyable, c'est qu'on vous a à la fois accusé

01:51:52 d'être le cheval de Troie de l'islamisme et à la fois d'être,

01:51:56 je le mets entre guillemets parce que je ne reprends pas

01:51:58 cette expression ni cette insulte,

01:52:00 on vous a dénoncé comme étant islamophobe.

01:52:03 Donc cheval de Troie de l'islamisme, islamophobe.

01:52:05 - Si j'ose dire, nul n'est prophète en son pays.

01:52:08 - Nul ne se bat.

01:52:09 - Tout à fait, oui, au début, en Égypte, effectivement,

01:52:12 parce que le livre commence en 1980.

01:52:14 Quand je commence, j'ai 25 ans et je commence ma vocation,

01:52:17 je vais faire ma thèse.

01:52:18 - Personne ne comprend à l'époque où vous vous intéressiez

01:52:20 à ces mouvements islamistes à l'époque.

01:52:21 - Voilà, et c'est d'ailleurs votre serviteur qui a créé ce terme en français

01:52:24 de mouvements islamistes.

01:52:26 C'est la traduction de l'arabe "haraka islamaya"

01:52:28 mais que j'ai mis en "is" pour montrer,

01:52:30 alors que la traduction serait "islamique",

01:52:32 mais pour montrer que c'est un mouvement politique.

01:52:34 Et ce qui était assez amusant, c'est qu'effectivement,

01:52:37 moi j'appartenais, j'étais...

01:52:39 - Vous dites amusant, je vais rappeler que quand même

01:52:41 que votre vie, votre parcours a été gêné de menaces,

01:52:43 de condamnations de mort par Daesh.

01:52:45 - Oui, dans un mur, effectivement.

01:52:46 - Vous le prenez avec philosophie, mais c'est ça que vous portez

01:52:49 comme bagage aussi.

01:52:50 - Oui, sur le moment, ce n'est pas facile à vivre, effectivement,

01:52:53 mais bon, après, de toute façon, vous savez, comme on dit,

01:52:56 "ce qui ne tue pas renforce".

01:52:58 Et donc, aujourd'hui, en plus, comme je suis à la fin de ma carrière

01:53:01 et que l'université me pousse dehors le plus vite possible

01:53:04 pour mettre à ma place des enseignements wokistes,

01:53:07 je me sens dans une totale liberté pour m'exprimer.

01:53:10 - On pousse aujourd'hui Gilles Kepel, du haut de ses études,

01:53:13 pour le remplacer, si je puis dire.

01:53:15 - Par des masters, des colonialistes, oui, c'est ça.

01:53:18 Mais pour revenir à l'Egypte, ce qui était très frappant

01:53:21 à l'époque, c'est que quand je vais étudier

01:53:23 ces mouvements islamistes, parce que j'avais lu, en fait,

01:53:25 dans "Le Monde", qui était un journal beaucoup plus plural

01:53:28 à l'époque qu'il est devenu aujourd'hui,

01:53:30 une enquête sur ces jeunes gens qui portaient la barbe

01:53:33 à l'université. Nous, dans les milieux gauchistes,

01:53:35 il y avait des gens qui portaient la barbe.

01:53:37 En France, c'était la barbe de Che Guevara, si vous voulez.

01:53:40 Et remarquez, aujourd'hui, entre la barbe de Medine

01:53:42 et celle de Jalil Vaghra, peut-être qu'il y a des congruences.

01:53:45 Et on m'avait dit, "mais qu'est-ce que tu vas étudier,

01:53:48 "ce genre de choses ? Ce sont des fascistes,

01:53:50 "ce sont des agents de la CIA, antinatériens,

01:53:52 "et du reste, toi-même, est-ce que tu n'es pas

01:53:55 "un agent de l'extrême droite pour étudier

01:53:57 "ce genre de choses ?" Et quand j'ai publié...

01:53:59 Et après, ces mouvements ont été récupérés

01:54:02 par une partie de la gauche tiers-mondiste,

01:54:04 et du coup, je suis devenu l'ennemi de l'humanité,

01:54:07 parce que je gardais une distance critique par rapport à eux.

01:54:10 Moi, mon propos, c'était de comprendre

01:54:12 comment les choses fonctionnent de l'intérieur.

01:54:14 C'est pour ça que j'ai appris l'arabe.

01:54:16 Ça fait 40 ans que je le pratique.

01:54:18 Je n'arriverai jamais à le connaître parfaitement.

01:54:20 Vous savez, les arabes lisants, qui ne sont pas nés arabes,

01:54:22 disent... Ce qu'ils peuvent dire de mieux d'un autre,

01:54:24 c'est "il sait de l'arabe". -Bien sûr,

01:54:26 mais vos thèses et vos études ont infusé un peu partout.

01:54:29 Je voudrais qu'on regarde ensemble, Gilles Keppel,

01:54:31 cette une de Charlie Hebdo, qui met sur le même plan

01:54:34 les mollahs iraniens et une partie de la gauche,

01:54:37 disons-le, la France insoumise,

01:54:39 tous les deux dénonçant la police du vêtement.

01:54:42 Je vois à votre sourire que vous êtes Charlie.

01:54:44 Est-ce qu'elle vise juste cette une ?

01:54:46 -Écoutez, moi, j'ai été quand même assez stupéfait,

01:54:49 par l'affaire Médine,

01:54:51 par cet espèce de pacte de Médine, si j'ose dire,

01:54:54 qui a été signé avec le rappeur, le hipster islamiste Salafiste,

01:54:59 comme je l'avais qualifié, parce que j'avais étudié

01:55:01 ces textes dans mon livre "Terreur dans l'exago".

01:55:03 -Vous avez vu qu'il dit qu'il est le premier combattant

01:55:05 de l'antisémitisme. Vous n'y croyez pas ?

01:55:07 -D'abord qu'il commence par cesser de faire

01:55:09 des jeux de mots ignobles sur le patronyme de Rachel Khan,

01:55:13 en faisant résonner ça avec une grande concentration.

01:55:16 Ca me semble quand même étonnant.

01:55:19 Mais ça ne me surprend pas énormément,

01:55:23 quand je connais, moi qui suis un ancien trotskiste

01:55:27 d'une secte opposée à celle de Jean-Luc Mélenchon,

01:55:30 dès cette époque, ce qu'on appelait le trotskisme lambertiste,

01:55:34 c'était une sorte de salafisme du trotskisme,

01:55:36 qui prenait les choses à la lettre,

01:55:38 qui faisait de l'antrisme dans les autres organisations.

01:55:41 -Vous ne reconnaissez plus Jean-Luc Mélenchon ?

01:55:43 -J'étais jamais de sa secte à lui.

01:55:45 -Il y a quand même une partie de l'opposition,

01:55:47 en tous les cas l'ERN, qui parle de la France islamiste

01:55:49 en parlant de la France insoumise.

01:55:51 -Ou la France soumise, certains disent aussi.

01:55:53 -C'est le cas pour vous ?

01:55:55 -En tout cas, je ne veux pas porter de jugement de valeur,

01:55:58 mais il me semble que là, il y a quand même un problème majeur

01:56:01 par rapport aux idéaux qui étaient celles de la gauche,

01:56:04 peut-être d'hier, c'est-à-dire de l'émancipation de l'humanité.

01:56:09 Et là, l'objectif, c'est bien plutôt au contraire

01:56:12 de fêter un vote communautaire,

01:56:14 non pas pour faire des divisions de la lutte des classes,

01:56:18 comme autrefois, mais plutôt une opposition identitaire

01:56:22 à l'intérieur de la société,

01:56:24 et profiter d'une fracture identitaire qu'on exacerbe.

01:56:27 Et ça, évidemment, c'est quelque chose qui, je crois,

01:56:30 met très mal à l'aise la gauche française.

01:56:32 À mon sens, ça va faire monter énormément de l'autre côté.

01:56:36 Et c'est un peu le dilemme dans lequel on se trouve confrontés.

01:56:40 - Aujourd'hui, c'est ça. - Évidemment.

01:56:42 Vous en parlez, parce qu'on voit aussi à travers ce livre

01:56:44 l'évolution de la gauche prophète en son pays.

01:56:46 Je vous remercie, Gilles Kepel,

01:56:48 à paraître demain aux éditions, l'Observatoire.

01:56:51 Il y a beaucoup de choses sur votre parcours également.

01:56:54 Je vous souhaite une très bonne journée.

01:56:56 C'était votre grande interview sur CNews Europe.

01:56:58 - Merci encore. - Merci à vous.

01:57:00 CNews, bientôt 8h30. Merci à vous, Sonia Mabrouk.

01:57:06 On vous retrouve à midi, évidemment, pour Midi News.

01:57:09 Merci à votre invité, Gilles Kepel.

01:57:11 L'équipe de la matinale est là, bien sûr, installée.

01:57:14 On est avec Sean Alusto, le Dr Brigitte Millot.

01:57:16 Alexandra Blanc est avec nous.

01:57:18 C'est Tanguy Hamon qui est avec nous également,

01:57:21 au service Police, Justice de CNews, et le Mic, Guillaume.

01:57:24 On va parler ce matin de cette histoire

01:57:26 qui, je sais, vous fait beaucoup réagir.

01:57:28 Un bazar a été fermé. Un magasin a été fermé à Juvisy

01:57:32 à la demande du préfet.

01:57:33 Le commerçant avait continué à vendre des mortiers d'artifice

01:57:36 pendant les émeutes.

01:57:38 Deuxième jour de rentrée scolaire, toujours sous surveillance.

01:57:43 Alors qu'Abaya et Camice sont interdits à l'école.

01:57:46 Hier, le sujet n'a donné lieu à aucun incident,

01:57:50 selon Elisabeth Born.

01:57:52 À quoi doit-on s'attendre aujourd'hui ?

01:57:54 On sera avec Régine Delfour, en direct de Marseille,

01:57:58 et avec Maxime Repère, vice-président du syndicat

01:58:01 des personnels de l'Education nationale.

01:58:03 Il sera en direct avec nous dans quelques minutes.

01:58:06 À tout de suite, tous les deux.

01:58:08 Un témoignage rare ce matin, celui d'une femme victime

01:58:11 de violences conjugales.

01:58:12 Elle nous raconte les difficultés qu'elle a rencontrées

01:58:14 pour porter plainte.

01:58:16 Elle s'est confiée à Tanguy Hamon, qui est donc avec nous ce matin.

01:58:19 Et puis, les prix de l'essence sont toujours aussi affolants.

01:58:23 Toujours autour de 2 euros.

01:58:25 On aura le détail avec vous, l'ami Guillaume, dans un instant.

01:58:28 L'interdiction du port de l'Abaya n'a donc pas donné lieu

01:58:32 d'incident officiellement.

01:58:33 On aura les chiffres dans la journée.

01:58:35 Il est cependant parfois difficile pour les proviseurs

01:58:38 de faire appliquer cette règle aux contours flous.

01:58:42 Il va falloir peut-être mesurer la longueur des jupes.

01:58:46 Ce n'est pas toujours aussi simple.

01:58:48 On rejoint tout de suite Régine Delfour devant le lycée Victor Hugo

01:58:52 dans le quartier de la Belle de Mai à Marseille.

01:58:54 Bonjour Régine, rebonjour.

01:58:55 La rentrée se poursuit ce matin avec les élèves de première.

01:58:58 Hier, tout s'est bien passé, mais cette deuxième journée

01:59:01 sera quand même très surveillée.

01:59:04 Absolument Romain, puisque hier, vous l'avez dit,

01:59:07 tout s'est bien passé, puisque c'était des élèves de seconde.

01:59:10 10 classes de seconde ont fait leur rentrée hier au lycée Victor Hugo.

01:59:14 Mais aujourd'hui, à 9 heures, ce sont les élèves de première

01:59:18 et de terminale.

01:59:19 Ces élèves étaient là l'an passé quand il y a eu plusieurs incidents,

01:59:23 notamment des jeunes filles qui pénétraient dans l'enceinte

01:59:26 du lycée Victor Hugo.

01:59:28 Cela avec l'aval de certains surveillants,

01:59:30 puisque ces surveillants avaient décidé qu'ils n'étaient pas là

01:59:33 pour faire la police de la laïcité.

01:59:35 Mais désormais, pour cette rentrée, ces surveillants ne sont plus là.

01:59:38 Beaucoup ont été suspendus.

01:59:40 L'équipe pédagogique a changé pour un grand nombre.

01:59:44 Le proviseur aussi, c'est un nouveau proviseur qui est là.

01:59:48 Hier, nous avons pu échanger avec certains professeurs

01:59:51 qui se disaient soulagés par cette directive,

01:59:54 puisque maintenant, l'interdiction du port de la Baïa

01:59:57 dans l'établissement est désormais formelle.

01:59:59 Il est clair, ils n'ont plus à savoir s'il faut intervenir ou pas,

02:00:05 même si le sujet reste très clivant ici,

02:00:08 puisque plusieurs professeurs estiment qu'il y a d'autres sujets

02:00:11 plus importants que le port de la Baïa ici au lycée Victor Hugo.

02:00:14 Et c'est donc dans moins d'une demi-heure que les élèves de première

02:00:17 et de terminale feront leur entrée ici au lycée Victor Hugo

02:00:20 dans le troisième arrondissement de Marseille.

02:00:22 - Merci beaucoup Régine, avec Sacha Robin pour les images.

02:00:26 On est en direct avec Maxime Repère.

02:00:28 Merci d'être là, vice-président du SNALC,

02:00:31 syndicat de profs lycées et collèges.

02:00:35 Déjà, je vais vous entendre sur les Abaya.

02:00:37 Quels sont vos retours sur la journée d'hier ?

02:00:40 Vous confirmez qu'il y a eu peu d'incidents ?

02:00:43 - Oui, je confirme effectivement ce que vous avez dit

02:00:47 il y a quelques minutes sur votre antenne,

02:00:49 à savoir qu'il n'y a pas eu d'incidents particuliers,

02:00:53 comme d'ailleurs l'a rappelé la Première ministre vers 13h hier,

02:00:58 en milieu de journée.

02:01:00 - Est-ce que la règle est très claire ou pas ?

02:01:04 Ça a l'air encore un peu flou, pour tout vous dire.

02:01:07 Quand on regarde certains reportages de journalistes de CNews,

02:01:12 notamment un à Lyon, on a le sentiment que les proviseurs

02:01:17 laissent entrer des tenues qui ressemblent

02:01:20 de très près à une Abaya.

02:01:23 Il peut y avoir des négociations sur la longueur des jupes.

02:01:27 - Effectivement, cette interdiction est mise en place

02:01:33 depuis cette rentrée, il faudra peut-être un temps d'adaptation.

02:01:36 Je rappelle aussi que ce sont les chefs d'établissement

02:01:39 qui jugent cela.

02:01:42 Là où nous sommes vraiment très satisfaits

02:01:45 au niveau de notre syndicat, c'est qu'il y a enfin

02:01:47 des directives claires pour ces chefs d'établissement.

02:01:50 Alors que, je vous le rappelle, et vous le disiez

02:01:53 sur votre plateau il y a quelques mois,

02:01:55 auparavant les chefs d'établissement étaient "livrés" à eux-mêmes.

02:01:59 Là, il y a des directives, ça soulage naturellement

02:02:02 les chefs d'établissement, et notamment ceux

02:02:04 avec qui j'ai pu m'entretenir, mais aussi de nombreux collègues

02:02:07 qui sont "contents" de ne plus être dans le flou.

02:02:11 - J'étais comme invité en plateau à 7h10,

02:02:16 avec un ancien proviseur, qui nous disait

02:02:19 "ça va très bien se passer pour le moment,

02:02:21 parce qu'il y a les caméras, il faut montrer que ça se passe bien".

02:02:23 Et dans quelques mois, des groupes islamistes

02:02:27 vont remettre la pression, redonner des coups de boutoir

02:02:31 dans la digue républicaine et laïque.

02:02:35 Est-ce que c'est également votre sentiment ?

02:02:37 Pour l'instant, il y a les caméras, donc tout se passe bien.

02:02:40 Et ensuite, le naturel va revenir au galop, chez certains.

02:02:45 - Pour ma part, je pense qu'il n'est pas forcément très pertinent

02:02:51 d'associer rentrée scolaire et interdiction de la baïa.

02:02:55 Puisque là, c'est une mesure qui s'applique certes,

02:02:58 mais qui est à voir dans la durée.

02:03:00 Et je rappelle d'ailleurs que cette mesure,

02:03:03 elle est là pour renforcer et pour faire appliquer surtout

02:03:06 la loi de 2004, relative aux ports et insignes religieux.

02:03:11 Donc voilà, il faut voir sur le long terme.

02:03:15 C'est vrai que je pense que ce proviseur voulait peut-être parler

02:03:20 de ce trait de caractère au sein de notre institution,

02:03:24 qui est le pas de vague.

02:03:26 Mais je pense qu'il faudra voir sur la durée,

02:03:29 pas simplement se dire "la rentrée scolaire est passée, tout va bien".

02:03:33 Et d'ailleurs, je profite de ça pour dire qu'il faut éviter,

02:03:38 si vous voulez, de considérer cette rentrée scolaire

02:03:41 uniquement sous le prisme de cette interdiction.

02:03:45 Il y a bien d'autres enjeux pour cette rentrée 2023,

02:03:49 notamment le manque d'enseignants face aux élèves.

02:03:52 Voilà.

02:03:53 Merci beaucoup, Maxime Repere.

02:03:55 Merci d'avoir été en direct avec nous ce matin dans la matinale.

02:03:59 J'ai une dernière question avant de partir dans les Pyrénées-Atlantiques,

02:04:03 retrouvée Florian Tardif à Pau, où va aller le président de la République.

02:04:09 Justement, Emmanuel Macron s'est prononcé hier en faveur d'une tenue unique

02:04:12 pour tous les élèves, en clair, l'uniforme.

02:04:15 Qu'est-ce que vous en pensez, en quelques mots ?

02:04:18 En quelques mots, c'est très simple.

02:04:21 Qui dit uniforme, dit forcément mesures à mettre en place,

02:04:25 dit argent, donc question du financement.

02:04:28 Honnêtement, quand on voit qu'en hiver, il y a des salles de classe

02:04:32 qui ne sont pas chauffées, qu'en été, certaines salles de classe

02:04:35 peuvent monter à 40 degrés, je pense très sincèrement

02:04:40 qu'il y a d'autres priorités que celles de l'uniforme

02:04:44 et qu'on peut réinjecter des moyens pour le bien-être des élèves,

02:04:49 pour améliorer la politique inclusive au sein de notre pays.

02:04:54 Donc, voilà.

02:04:55 Honnêtement, pour moi, cette question de l'uniforme,

02:04:57 elle est très secondaire.

02:05:00 Il y a bien d'autres choses avant à mettre en place.

02:05:03 Maxime Repère du SNALC, syndicat de professeurs de lycée et de collège.

02:05:08 Merci beaucoup d'avoir été en direct avec nous sur C News ce matin.

02:05:12 Emmanuel Macron en déplacement dans les Pyrénées-Atlantiques

02:05:14 sur le thème de la rentrée, Chana.

02:05:16 Oui, il va se rendre dans un collège qui a été rénové récemment

02:05:19 pour promouvoir notamment la pratique sportive à l'école.

02:05:22 On rejoint tout de suite Florian Tardif.

02:05:24 Vous êtes à Pau, Florian.

02:05:25 Bonjour dans les Pyrénées-Atlantiques.

02:05:27 Le président a fait de l'éducation son domaine réservé.

02:05:30 C'est bien ça ?

02:05:31 Oui, c'est bien Chana qu'on pourrait presque qualifier,

02:05:36 le président de la République,

02:05:37 de super ministre de l'éducation nationale.

02:05:39 Ce à quoi l'Elysée nous répond qu'il n'y a pas de sous-ministre.

02:05:41 Comprenez que Gabriel Attal n'est pas un sous-ministre.

02:05:43 Reste que c'est bien Emmanuel Macron

02:05:45 et non son ministre de l'éducation nationale

02:05:47 qui va prendre la lumière aujourd'hui

02:05:49 avec ce déplacement dans ce collège d'Hortèze

02:05:51 où il doit faire plusieurs annonces,

02:05:53 notamment dans le domaine de la pratique sportive

02:05:56 avec par exemple la généralisation des deux heures de sport supplémentaires

02:05:59 pour l'ensemble des collégiens.

02:06:01 Généralisation progressive d'ici 2026

02:06:04 accompagnée de la construction de nouveaux lieux de pratiques sportives

02:06:08 dans la continuité du plan 5000 terrains

02:06:11 qui a été lancé en 2021 et qui est quasiment terminé.

02:06:14 Le but, Chana, est de faire de la France

02:06:16 une nation sportive à un an des Jeux Olympiques.

02:06:18 Merci beaucoup Florian Tardif.

02:06:21 Un bazar de juvisi sur Orges,

02:06:23 je vous le disais dans les titres,

02:06:25 est dans les zones fermées par la préfecture

02:06:27 pour avoir vendu des mortiers d'artifice pendant les émeutes.

02:06:30 Depuis le 25 août, le commerce fait l'objet

02:06:33 d'une fermeture administrative temporaire.

02:06:36 Puisque plus d'un millier d'engins pyrotechniques

02:06:38 avaient été saisis alors qu'un arrêté préfectoral

02:06:40 en interdisait la vente,

02:06:42 quant au gérant, il sera jugé en janvier prochain

02:06:44 par le tribunal correctionnel d'Évry.

02:06:46 Augustin Donat-Dieu.

02:06:48 Le rideau de fer est dorénavant baissé.

02:06:51 Depuis le 25 août dernier, ce bazar situé

02:06:53 dans la rue commerçante de juvisi sur Orges

02:06:55 est fermé administrativement.

02:06:57 Décision prise par la préfecture de l'Essonne

02:07:00 qui a voulu être ferme après la découverte

02:07:03 le 12 juillet de mortiers d'artifice en vente

02:07:05 au milieu des nappes et autres objets de décoration.

02:07:08 Les 1200 articles pyrotechniques

02:07:10 étaient proposés discrètement aux clients

02:07:12 alors qu'un arrêté préfectoral interdisait leur vente

02:07:15 quelques jours seulement après les émeutes.

02:07:17 Tous les artifices ont été saisis.

02:07:19 Le gérant, lui, sera jugé devant le tribunal correctionnel d'Évry

02:07:23 en janvier prochain.

02:07:25 Il a été placé sous contrôle judiciaire

02:07:27 avec l'interdiction de se rendre dans son commerce.

02:07:30 La rentrée s'annonce difficile.

02:07:34 À la pompe, les prix ont retrouvé leur niveau d'avril dernier.

02:07:37 C'est vrai que faire son plein, c'est excessivement cher en ce moment.

02:07:40 L'homme est guillot, les derniers relevés, qu'est-ce qu'ils disent ?

02:07:43 Ils montrent une nette hausse.

02:07:45 Le prix du samplon 98 dépasse désormais 2 euros.

02:07:48 Celui du samplon 95 atteint 1,94 euro.

02:07:51 Il a pris 4 centimes en un mois et près de 50 centimes en un an.

02:07:55 Côté gazole, c'est 1,88 euro, vous le voyez, plus 5 centimes.

02:08:01 Mais ce sont les chiffres moyens lissés au niveau national

02:08:04 parce qu'il n'est pas rare de trouver des stations

02:08:06 avec l'ensemble des carburants autour de 2 euros.

02:08:09 La raison derrière cette flambée des prix,

02:08:11 c'est tout simplement une demande pour le pétrole

02:08:13 qui est en augmentation et une offre.

02:08:15 La production qui est plutôt en baisse.

02:08:17 Donc évidemment, tout ça joue en défaveur des consommateurs.

02:08:20 Le gouvernement, par la voix de Bruno Le Maire,

02:08:22 a écarté toute nouvelle remise à la pompe,

02:08:24 estimant que ça coûterait trop cher.

02:08:26 Les consommateurs vont donc devoir ressortir les applis

02:08:29 pour comparer les prix avant d'aller faire le plein

02:08:31 s'ils espèrent pouvoir faire quelques économies.

02:08:33 On rappelle qu'il y a Total qui a prolongé son dispositif

02:08:36 de plafonnement des prix à 1,99 euro

02:08:38 et de plus en plus de grandes surfaces

02:08:40 qui proposent le carburant à prix coûtant.

02:08:42 Seul problème, avec 60% de taxes,

02:08:44 proposer le carburant à prix coûtant,

02:08:46 ça fait faire une économie sur le plein de 80 centimes.

02:08:49 C'est peu, c'est toujours bon à prendre.

02:08:51 Merci beaucoup Lamy Guillaume.

02:08:53 Ce témoignage bouleversant qu'on vous diffuse

02:08:55 depuis le début de la matinale.

02:08:57 Le témoignage de Barbara, victime de violences conjugales

02:08:59 pendant des années.

02:09:01 Après trois plaintes classées sans suite,

02:09:03 son compagnon est finalement condamné

02:09:05 à quatre mois de prison ferme.

02:09:07 Alors il n'effectuera jamais cette peine

02:09:09 et continuera de s'en prendre à elle

02:09:11 avant d'être finalement incarcéré trois ans plus tard.

02:09:13 Le récit de Pierre Mko est en guillemot.

02:09:16 Victime de violences conjugales durant des années,

02:09:18 elle a décidé de témoigner à visage découvert.

02:09:20 Après trois plaintes classées sans suite,

02:09:22 Barbara a été agressée en 2020

02:09:24 à coup de pied de biche par son compagnon.

02:09:26 J'ai senti quelque chose taper sur mon crâne.

02:09:28 Donc ça m'a secoué son nez.

02:09:30 Je suis tombée à l'inverse.

02:09:32 Et puis un deuxième coup,

02:09:34 et un troisième où j'y mets ma main

02:09:36 et ça a fendu.

02:09:38 J'ai entendu "crac" dans mon crâne

02:09:40 et j'ai pensé que c'était la bouteille cassée

02:09:42 qu'elle avait ramassée.

02:09:44 C'était mon crâne en fait.

02:09:46 Condamné à quatre mois de prison ferme,

02:09:48 son compagnon ne sera jamais incarcéré.

02:09:50 Alors qu'il avait l'interdiction de s'approcher d'elle,

02:09:52 il déménagera près de chez elle

02:09:54 trois ans plus tard pour l'agresser à nouveau.

02:09:56 Une situation tragique

02:09:58 dont Barbara veut se servir

02:10:00 pour faire changer les choses.

02:10:02 Mon but c'est que ça avance pour tout le monde

02:10:04 et surtout pour les personnes violentées

02:10:06 qui sont toujours des victimes de ces personnages

02:10:08 parce qu'ils ne vont pas en prison,

02:10:10 parce qu'ils font semblant d'être soignés

02:10:12 et qu'au final la justice n'a pas les moyens

02:10:14 de les suivre.

02:10:16 C'est quand même extraordinaire

02:10:18 qu'il ait pu faire tout ça

02:10:20 alors qu'il avait une épée de Damoclès

02:10:22 absolument énorme au-dessus de la tête.

02:10:24 Cette fois, son compagnon sera mis en prison

02:10:26 avec une peine de 18 mois ferme.

02:10:28 Du répit pour Barbara

02:10:30 qui redoute tout de même sa future libération.

02:10:32 Tanguy Hamon avec nous.

02:10:36 Tanguy, ce dossier

02:10:38 est problématique à double titre.

02:10:40 Petit 1, traitement défaillant par la justice

02:10:42 et petit 2, les difficultés de Barbara

02:10:44 à porter plainte auprès de la police.

02:10:46 Évidemment, pour commencer,

02:10:48 déjà le premier gros point noir de ce dossier

02:10:50 vous l'avez répété,

02:10:52 on l'a dit dans le reportage,

02:10:54 c'est le fait que son ex-compagnon

02:10:56 après la première peine de 4 mois de prison ferme

02:10:58 n'ait jamais été une seule fois derrière les barreaux.

02:11:00 Il y a eu un suivi socio-judiciaire

02:11:02 qui est passé complètement au travers

02:11:04 puisqu'on rappelle qu'il avait aussi

02:11:06 une obligation de soins et l'interdiction

02:11:08 d'entrer en contact avec Barbara.

02:11:10 Il n'a respecté ni l'un ni l'autre

02:11:12 et il a donc pu retrouver la trace de Barbara

02:11:14 et l'agresser à nouveau en avril 2023.

02:11:16 Et comme vous le disiez Romain,

02:11:18 après cette dernière agression,

02:11:20 Barbara a dû attendre le lendemain

02:11:22 pour porter plainte.

02:11:24 Le jour même, elle s'est présentée au commissariat

02:11:26 mais les policiers chargés de prendre les plaintes

02:11:28 étaient complètement débordés dans un week-end très compliqué

02:11:30 où ils avaient déjà une cinquantaine de plaintes

02:11:32 et 32 gardes à vue à gérer

02:11:34 à deux officiers de police judiciaire.

02:11:36 On nous avait contacté à la fois le ministère de la Justice

02:11:38 et la direction de la police nationale

02:11:40 pour tenter d'avoir des explications

02:11:42 sur ces défaillances.

02:11:44 Côté justice, aucune réponse ne nous a été apportée.

02:11:46 On sent même qu'il y a de la gêne

02:11:48 autour de cette affaire.

02:11:50 Et enfin, côté police, on reconnaît que oui,

02:11:52 les effectifs étaient bien débordés ce week-end

02:11:54 ce qui a nécessité de se présenter

02:11:56 le lendemain pour prendre

02:11:58 la plainte de Barbara.

02:12:00 On nous indique également que la prise en charge

02:12:02 des victimes de violences conjugales reste une priorité.

02:12:04 Merci beaucoup Tanguy Hamon,

02:12:06 service police-justice de CNews.

02:12:08 Cette information qui tombe à l'instant,

02:12:10 Gabriel Attal, donne les chiffres

02:12:12 de ce qui s'est passé hier

02:12:14 au sujet des abayas.

02:12:16 298 élèves se sont présentés

02:12:18 en abaya en France

02:12:20 dans un collège ou un lycée.

02:12:22 Parmi elles, 67 ont refusé

02:12:24 de l'enlever.

02:12:26 Donc on va dire

02:12:28 300 jeunes filles qui se sont présentées

02:12:30 en abaya et environ 70 qui ont refusé

02:12:32 de l'enlever.

02:12:34 70 incidents.

02:12:36 Donc comme on dit.

02:12:38 Voilà.

02:12:40 Il l'a dit ce matin chez nos confrères

02:12:42 d'RMC. La santé tout de suite

02:12:44 avec le docteur Brigitte Millot.

02:12:46 - Docteur Millot, bonjour Brigitte.

02:12:58 - Bonjour Romain.

02:13:00 - On va parler ce week-end de l'interdiction prochaine

02:13:02 de la "peuf". Pour commencer, rappelez-nous

02:13:04 ce qu'est une "peuf".

02:13:06 - Déjà "peuf" ça veut dire "bouffée".

02:13:08 En langage fumeur, une "taffe".

02:13:10 - C'est une bouffée et "e" à la fin, pas "er".

02:13:12 - Oui, une bouffée,

02:13:14 une "taffe" comme on dit.

02:13:16 Ce sont des cigarettes électroniques,

02:13:18 des cigarettes jetables

02:13:20 avec des formats...

02:13:22 "Jetables" j'y reviendrai parce que d'un point de vue écolo,

02:13:24 on va le voir, c'est un vrai danger.

02:13:26 Donc jetables

02:13:28 avec des formats différents, c'est-à-dire que

02:13:30 vous pouvez en trouver avec 600 bouffées,

02:13:32 puis après on les jette.

02:13:34 Ça peut aller jusqu'au magnum,

02:13:36 2000 bouffées, avec des prix différents évidemment

02:13:38 en fonction du nombre de bouffées que vous pouvez

02:13:40 tirer.

02:13:42 Ça c'est la cigarette électronique.

02:13:44 Elle est interdite

02:13:46 au moins de 18 ans en France.

02:13:48 Et ça c'est important, parce qu'en fait

02:13:50 elle est interdite au moins de 18 ans,

02:13:52 mais on a tout de même comme l'impression

02:13:54 que tout est fait pour attirer

02:13:56 les plus jeunes. Elles sont

02:13:58 de couleurs fluo différentes,

02:14:00 très flashy, rose fluo, vert,

02:14:02 jaune, etc. Et puis de toute façon

02:14:04 il n'y a qu'à se balader dans les lycées pour voir que ça attire

02:14:06 tous les jeunes. - C'est clairement destiné aux ados.

02:14:08 - Même les collèges.

02:14:10 Donc des couleurs différentes, des parfums

02:14:12 différents. Vous avez tout un tas de parfums,

02:14:14 mais vous avez bubblegum, marshmallow,

02:14:16 choc-au-noisette,

02:14:18 coca...

02:14:20 Ça ne paraît pas être tellement

02:14:22 fait pour attirer les plus vieux.

02:14:24 On peut dire ça comme ça.

02:14:26 Certaines contiennent de la nicotine,

02:14:28 d'autres non. On va dire qu'en moyenne

02:14:30 quand même c'est à peu près 6 mg de nicotine.

02:14:32 Bref, peu importe. L'idée

02:14:34 c'est quoi ? C'est de se dire "mais attendez,

02:14:36 on voit bien que tout est fait pour attirer les jeunes".

02:14:38 Et d'ailleurs, preuve à l'appui,

02:14:40 chiffre à l'appui, on va regarder

02:14:42 donc quels effets

02:14:44 ça a sur les plus jeunes

02:14:46 et on va voir qu'il y a à peu près

02:14:48 13% des 13-16 ans,

02:14:50 c'est interdit aux moins de 18 ans,

02:14:52 13% des 13-16 ans

02:14:54 qui l'ont déjà testé.

02:14:56 Et surtout,

02:14:58 ils ont été, 17% d'entre eux,

02:15:00 ont été déjà dirigés, et ça ce sont des vieux chiffres,

02:15:02 ont été déjà dirigés

02:15:04 après vers le tabac.

02:15:06 C'est un passage, une espèce de porte d'entrée,

02:15:08 une initiation

02:15:10 au tabac, faut pas se mentir.

02:15:12 Et 52%

02:15:14 soulignent le côté ludique.

02:15:16 Donc les jeunes, ça leur plaît,

02:15:18 ça ne leur paraît rien,

02:15:20 ça leur semble amusant,

02:15:22 c'est très chic d'avoir une petite peuf à la bouche,

02:15:24 "Oh tiens, je suis habillée en rose, je vais prendre la rose aujourd'hui".

02:15:26 Enfin, je veux dire, c'est un petit peu comme ça que ça marche.

02:15:28 Et donc, Elisabeth Borne,

02:15:30 attention, que les choses soient claires,

02:15:32 il ne s'agit pas

02:15:34 d'interdire

02:15:36 la cigarette électronique.

02:15:38 Et en plus, Mme Borne serait peut-être

02:15:40 mal placée pour les interdire.

02:15:42 C'est pas parce qu'elle-même utilise

02:15:44 la cigarette électronique qu'elle va pas l'interdire.

02:15:46 J'ose espérer qu'elle ne fait pas

02:15:48 politique pour elle.

02:15:50 L'idée, c'est d'interdire,

02:15:52 justement, d'empêcher

02:15:54 cette initiation au tabac, puisqu'on voit

02:15:56 que 17% d'entre eux, et encore je le répète,

02:15:58 les chiffres ne sont pas récents,

02:16:00 et ça a énormément augmenté,

02:16:02 on voit une augmentation du nombre

02:16:04 de peufs incroyable.

02:16:06 Donc l'idée, c'est vraiment d'interdire.

02:16:08 Et nous ne sommes pas le seul pays à le faire.

02:16:10 L'Allemagne, la Belgique,

02:16:12 l'Irlande veulent l'interdire, parce qu'on voit

02:16:14 bien que c'est vraiment

02:16:16 une tentation pour devenir

02:16:18 plus tard un fumeur. Comme je vous le disais,

02:16:20 il y en a certaines qui ont de la nicotine.

02:16:22 Donc la nicotine, c'est le produit qui vous rend

02:16:24 addict. Et puis de toute façon,

02:16:26 ça vous initie aussi aux gestes, même si

02:16:28 vous ne les prenez pas avec de la nicotine.

02:16:30 Donc l'idée, c'est vraiment

02:16:32 interdire ça, qui sont

02:16:34 déjà légalement, normalement,

02:16:36 interdites aux moins 18 ans, mais on voit que

02:16:38 ce n'est pas respecté. Donc c'est interdire

02:16:40 les peufs pour ces raisons.

02:16:42 Je rappelle aussi, puisque les jeunes sont souvent

02:16:44 éco-anxieux, qu'un

02:16:46 exemple, au Royaume-Uni, où c'est très développé,

02:16:48 la peuf, il y a

02:16:50 1 300 000 peufs

02:16:52 qui sont jetés, pas par

02:16:54 an, pas par mois,

02:16:56 par semaine. Donc vous imaginez

02:16:58 dans une peuf,

02:17:00 il y a quoi ? Essentiellement, du

02:17:02 plastique et puis des

02:17:04 piles au lithium. Donc des choses qui ne sont

02:17:06 absolument pas recyclables.

02:17:08 Enfin, c'est vraiment, pour

02:17:10 l'écologie, c'est absolument aberrant.

02:17:12 Et je rappelle aussi, pour

02:17:14 revenir au vapoteur,

02:17:16 la vapoteuse,

02:17:20 tout est mieux que la cigarette.

02:17:22 Les cigarettes électroniques, en général, sont mieux.

02:17:24 Mais même la FIPA,

02:17:26 la Fédération Interprofessionnelle de

02:17:28 la Vape, est tout à fait d'accord

02:17:30 avec cette interdiction, enfin, tout à fait d'accord.

02:17:32 Soumets aussi le dossier. Il faut savoir

02:17:34 balayer devant sa porte et ne pas initier les

02:17:36 jeunes, quand même, à ce tabac

02:17:38 qui, on le rappelle, tue tous les ans

02:17:40 75 000 personnes.

02:17:42 Donc c'est un vrai sujet, c'est à prendre

02:17:44 au sérieux. J'en profite

02:17:46 aussi pour rappeler qu'on peut se passer

02:17:48 plusieurs semaines de manger.

02:17:50 On peut se passer plusieurs

02:17:52 jours de boire de l'eau. Mais on

02:17:54 ne peut pas rester plus d'une minute sans respirer.

02:17:56 Or, nos poumons sont

02:17:58 faits pour respirer de l'air et pas

02:18:00 des écrans de fumée qui empêchent l'oxygène

02:18:02 de rentrer dans les cellules,

02:18:04 puisque c'est au niveau des poumons que

02:18:06 l'oxygène de l'air passe dans le sang.

02:18:08 Donc c'est essentiel de ne...

02:18:10 Voilà. Les poumons sont

02:18:12 faits pour respirer de l'air. C'est ce

02:18:14 qu'il faut retenir de cette chronique.

02:18:16 9h moins 10, voilà.

02:18:28 C'est intéressant, ce que

02:18:30 vous nous dites. C'est capital.

02:18:32 Idéalement, il faut arrêter de fumer.

02:18:34 Il faut arrêter la cigarette,

02:18:36 le puff, le...

02:18:38 Et on respire de l'air.

02:18:40 La puff, monsieur.

02:18:42 Tu dis quoi ? Le puff ?

02:18:44 Arrête le puff.

02:18:46 Idéalement, il ne faut pas commencer.

02:18:48 C'est exactement ça. Il n'est pas question

02:18:50 de stigmatiser les fumeurs. Une fois qu'on a commencé,

02:18:52 malheureusement, c'est de la chimie et on est piégé.

02:18:54 Ça ne dépend plus de sa volonté.

02:18:56 Les fumeurs

02:18:58 ont pratiquement tous envie de s'arrêter.

02:19:00 Mais tu as tout à fait raison. Il ne faut pas

02:19:02 commencer parce qu'après, c'est très

02:19:04 difficile de s'en sortir. C'est une telle drogue

02:19:06 que, généralement, quand on goûte quelque chose,

02:19:08 quand on goûte un produit qu'on ne trouve

02:19:10 pas bon, on n'en reprend pas,

02:19:12 on ne le recommande pas au restaurant.

02:19:14 On ne va pas le racheter. Là, c'est dégueulasse.

02:19:16 La première bouvée et on y retourne.

02:19:18 Mais vous avez raison. Vous goûtez une huître, vous n'aimez pas ça,

02:19:20 vous n'y retournez pas. Vous goûtez un escargot,

02:19:22 vous n'aimez pas ça, vous n'y retournez pas. Ou un chou de Bruxelles,

02:19:24 peu importe. C'est une drogue dure, la cigarette.

02:19:26 Et surtout, encore une fois, on ne va pas faire

02:19:28 l'apologie des autres produits, mais

02:19:30 il y a certains produits, vous pouvez les prendre une fois de temps en temps.

02:19:32 La cigarette, c'est tous les jours.

02:19:34 - Il y a l'arrichie qui nous met la petite musique.

02:19:36 Il faut s'arrêter.

02:19:38 8h51 dans un instant, l'heure des pros.

02:19:40 Avec Pascal Praud.

02:19:42 Belle journée à vous. On se retrouve demain matin

02:19:44 sur CNews. Évidemment, dès 5h55.

02:19:46 Voilà, le temps tout de suite, Alexandra.

02:19:48 - Merci beaucoup. - Merci à vous.

02:19:49 ...

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À suivre

La Matinale (Émission du 21/09/2023)

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