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Transcription
00:00 (Musique)
00:15 Il est 13h à Abidjan, bienvenue dans votre édition, madame, monsieur, bonjour, tout de suite, les titres.
00:21 (Musique)
00:23 Intoxication alimentaire à Nyangban, dans la sous-préfecture de Djebonwa, département de Boakye, la consommation d'une bouillie de maïs exposée à des herbicides a fait au moins 8 morts.
00:33 Plusieurs enfants sont hospitalisés au CHU de Boakye. Tristesse et désolation dans le village, nous en parlons dans ce journal.
00:42 Sensibilisation et respect des panneaux de signalisation au carrefour Akwaba, dans la commune de Portboué, depuis le samedi 16 septembre dernier, des panneaux de signalisation ont été installés en ces lieux où sont entreprises des travaux d'aménagement, des indications qui devraient contribuer à fluidifier la circulation dans cette zone.
01:02 Et puis à Goma, en République démocratique du Congo, les familles des victimes de la repression militaire qui a coûté la vie à plus de 50 civils, le 30 août dernier, ont été convoquées par le gouvernement. Il est question désormais de procéder à l'inhumation des corps.
01:18 (Musique)
01:21 Voilà pour les titres. On se rend tout de suite à Boakye pour parler de cette intoxication alimentaire à Amiangban. C'est dans la sous-préfecture de Djebonwa.
01:31 La consommation d'une bouille de maïs exposée à des herbicides a fait au moins 8 morts dans la localité. Plusieurs enfants sont hospitalisés au CHU de Boakye.
01:41 Tristesse et désolation dans le village, noter que les autorités sanitaires sont à pied d'oeuvre justement pour circonscrire le mal et prendre en charge les enfants encore souffrant de diarrhées et de vomissements. Les explications de Soro Corona.
01:55 (Voix de l'interprète)
02:15 La désolation et l'affliction se lisent sur le visage des populations en lame. En effet, depuis le samedi 16 septembre, une situation inhabituelle s'est vie dans le village. Tout est parti de la consommation d'une bouille de maïs.
02:28 Comme d'habitude, chaque matin, on prend de la bouille avec la dame pour aller. Les enfants ont bu aux environs de 11 heures. Ils ont commencé à se plaindre de maux de ventre, suivi de vomissements et de diarrhées.
02:40 Mon fils a commencé à s'affaiblir. Arrivé au village, son cas a commencé à s'aggraver. À Djebono, on nous a conduit au CHU. C'est à 21 heures qu'il est mort.
02:50 Quelle est alors l'origine de cette intoxication alimentaire ?
02:54 Une inspection sanitaire que nous avons réalisée chez la dame qui confectionne la bouille a permis de retrouver la farine de bouille exposée dans la chambre et avec à proximité trois pots d'herbicides.
03:09 Nous suspectons une toxique alimentaire par contamination par ces herbicides. Au cours de ce phénomène, nous avons enregistré 72 cas de personnes qui ont présenté des signes de diarrhées, de vomissements, de douleurs abdominales.
03:28 Nous avons enregistré huit décès, dont trois décès dans la communauté, c'est-à-dire dans le village, et cinq autres décès lors de la prise en charge au CHU de Boakye.
03:39 Parmi les huit décès enregistrés se trouvent les deux enfants de la vendeuse de la bouille.
03:43 Sur place, une équipe de la direction régionale de la santé, de l'hygiène publique et de la couverture maladie universelle examinent et prend en charge les habitants du village.
03:52 Une équipe multidisciplinaire, avec des médecins, des psychologues, des pédiatres, pour détecter les cas.
03:58 Donc déjà, ceux qu'on peut prendre en charge sur place, on les prend en charge, et ceux qu'on peut évacuer, on les évacue au CHU.
04:06 Le service de la surveillance épidémiologique de l'Institut national de l'hygiène publique de Boakye appelle les populations à la vigilance.
04:13 Il faut éviter la manipulation de ces produits-là, des herbicides, des pesticides, parce qu'il peut arriver des contaminations accidentelles.
04:24 À la direction régionale, le comité de veille et de surveillance est réactivé.
04:28 Composé des agents de l'Institut du gène, du CHU de Boakye, de la direction régionale de la santé, le comité travaille à approfondir les analyses sur les prélèvements faits sur la bouillie contaminée.
04:39 Voilà, les autorités sanitaires sont donc à pied d'oeuvre pour circonscrire le mal et prendre en charge les enfants, encore souffrant des enfants, à qui nous souhaitons prompte rétablissement.
04:50 Les inspecteurs d'État se forment sur l'audit de performance.
04:54 Démarré le lundi 18 septembre dernier, le séminaire de formation initié à leur attention se poursuit jusqu'au vendredi 22 septembre prochain.
05:04 Thème retenu, techniques et outils d'audit de la performance, normes, cadre méthodologique et mise en œuvre.
05:12 C'est avec Angela Diallo et Alexis Zawodraogo qu'on en parle.
05:15 Des inspecteurs d'État des pays membres du Forum des inspections générales d'État d'Afrique et institutions assimilées FIGE sont instruits à Abidjan.
05:26 Pendant cinq jours, ils bénéficieront d'une formation sur l'audit de performance et ses spécificités.
05:32 L'objectif, permettre de développer de nouvelles connaissances techniques liées à l'exercice de leur métier.
05:39 Cette formation Shahrine apprend un mois et ça nous permet de pouvoir mieux être outillé pour contribuer à la promotion de la bonne gouvernance.
05:48 Cette deuxième session de formation est à l'initiative de l'Institut du FIGE.
05:54 Le thème de cette deuxième session n'est pas le fruit du hasard. Il résulte du plan de formation 2023 de l'Institut du FIGE
06:02 qui ambitionne de renforcer les compétences des acteurs de contrôle d'État dans les missions d'audit de performance.
06:10 L'inspecteur général d'État Théophile Awandoli félicite la mise en place de ce séminaire qui vient renforcer les capacités des inspecteurs.
06:18 Nous faisons un métier très technique. Il faut que tous ceux qui y sont, ceux qui exercent ce métier soient suffisamment bien formés.
06:29 Nous sommes passés à un autre niveau au lieu d'examiner la comptabilité, la finance, etc. Maintenant on veut aller plus loin, la performance.
06:43 La première session de formation s'est tenue en juillet dernier sur la normalisation.
06:48 Le FIGE, association sous-régionale qui regroupe 20 États africains, est engagée dans la lutte contre la fraude et la corruption sur le continent.
06:57 Une quarantaine d'agents du Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricole, FIRCA, honorés par la République.
07:06 Une remise de distinction qui s'inscrit dans le prolongement de la commémoration du 20e anniversaire de cette structure de financement agricole.
07:14 Notez qu'en 20 années d'expérience, bien plus de 900 projets ont été financés.
07:20 Dans Sine, Bakayoko.
07:22 Le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricole a pour rôle de mobiliser les ressources financières auprès des filières agricoles, de l'État et des partenaires techniques et financiers.
07:35 Objectif, améliorer la compétitivité des filières et accroître la productivité des différentes spéculations.
07:42 39 agents de cet important organisme d'État ont reçu des distinctions.
07:47 La distinction à la médaille d'honneur du travail est la récompense de la République de Côte d'Ivoire pour les services honorables,
07:56 la fidélité et la loyauté des travailleurs qui, pendant plusieurs années, ont donné le meilleur d'eux-mêmes pour participer au rayonnement de leur entreprise.
08:07 Cette distinction est certes une fierté, mais constitue surtout un signal fort pour nos collègues qui ne font pas partie de la liste d'aujourd'hui.
08:18 L'abnégation au travail, le professionnalisme, la loyauté envers l'employeur finiront toujours par payer à travers la reconnaissance de la nation.
08:30 En 20 ans d'existence, le FIRCA a déjà exécuté 900 projets en faveur de 25 filières agricoles.
08:38 Les domaines d'activité financés par le FIRCA couvrent notamment la recherche agronomique forestière appliquée, la conduite d'expérimentation et de démonstration pour la transmission du savoir entre la recherche et l'exploitation,
08:53 la recherche technologique pour l'amélioration des produits agricoles et des produits transformés, la diffusion de connaissances par l'information, la démonstration, la formation, le conseil technique et économique.
09:06 Ces actions ont contribué à promouvoir plus d'une centaine d'innovations et toucher au moins un million de producteurs par an à travers des programmes de recherche et d'assistance technique, ainsi que de formation aux métiers agricoles.
09:21 Budgetisation sensible au genre. Le projet d'appui à la gestion économique et financière Pagève BAD forme les agents du ministère de la Femme, de la Famille et de l'Enfant en la matière.
09:35 Il est question de favoriser l'appropriation et la pratique de la planification et de la budgétisation sensible au genre dans les différents ministères et autres institutions de l'État.
09:46 Ouverte le 14 septembre dernier, la formation se déroule jusqu'au 27 septembre prochain et c'est avec nos reporters qu'on en parle.
09:56 Intégrer les valeurs de la bonne gouvernance dans les pratiques financières de l'administration, renforcer les capacités des animations de cellules genre et expliquer le concept de budgétisation sensible au genre dans les ministères et institutions,
10:11 tels sont les objectifs de la formation menée par le projet d'appui à la gestion économique et financière aux agents du ministère de la Femme, de la Famille et de l'Enfant.
10:20 Les femmes sont moins impliquées dans le processus décisionnel, également elles sont défavorisées dans l'allocation des ressources, donc c'est des éléments qu'il faut absolument arriver à corriger si on veut réussir ce qu'on appelle le développement durable.
10:38 Une occasion pour bénéficier du budget sensible genre.
10:42 Prendre en compte nos enfants, les jeunes, les femmes, les personnes portées de handicap à l'ombre de développement inclusif et c'est ça la solidarité de l'état de Côte d'Ivoire à toutes les populations.
10:53 Donc nous sommes dans la démarche stratégique pour permettre aux uns et aux autres de bénéficier des retombées de notre développement.
11:00 Pour la représentante du ministre de la Femme, de la Famille et de l'Enfant, cette formation vient aider le ministère à promouvoir le genre en Côte d'Ivoire.
11:09 Pour le compte de la Côte d'Ivoire, c'est un gain d'avoir des formateurs qui vont assurer le relais.
11:15 Et le budget sensible au genre est une question très importante dans le développement, dans la démarche de l'institutionnalisation du genre en Côte d'Ivoire.
11:28 Cette initiative permettra aux femmes de renforcer leurs capacités afin de s'approprier les bonnes pratiques de la budgétisation sensible au genre et de faire la promotion de ce concept dans les différents ministères en Côte d'Ivoire.
11:42 Et nos reporters n'étaient autres que Patricia Omuétia et Célestin Frodo.
11:47 On fait à présent un peu de lobbying pour la destination Côte d'Ivoire. Le ministère du Tourisme et de l'Olympique de Marseille viennent d'établir un accord de coopération,
11:58 partenariat qui intervient à l'horai de la Cannes prochaine que la Côte d'Ivoire se prépare activement à accueillir.
12:05 Ce sera en janvier 2024. Il s'agit de faire donc connaître et de valoriser le pays, notamment dans le monde du sport.
12:12 Le ministre du Tourisme, Siyandou Fofana, était au siège de l'Olympique de Marseille, où il a eu des rencontres avec des responsables du COP et également des médias français,
12:24 envoyés spécialement pour la RTI, Herman Guive, qui y était également.
12:28 En provenance de Paris, direction Marseille, la ville portuaire. Immersion au cœur d'un temple du football européen, l'OM, l'Olympique de Marseille.
12:41 Une immersion rendue possible grâce à la consolidation du partenariat entre le ministère du Tourisme de Côte d'Ivoire et le club de football européen, dénommé Sublime Côte d'Ivoire.
12:52 Situé arrivé sur les lieux, le ministre du Tourisme, Siyandou Fofana, répond sans détour aux multiples questions des journalistes européens désireux d'en savoir davantage sur la nature de ce partenariat.
13:04 La stratégie Sublime Côte d'Ivoire, qui a été arrêtée de commune avec le cabinet McKinsey, vise à faire en sorte que en France, qui est le premier marché émetteur de trafic en direction de la Côte d'Ivoire au plan touristique,
13:16 puisse davantage avoir des prescripteurs qui vont prescrire la destination et qu'il y ait plus de visibilité à travers la visibilité qu'on peut avoir grâce à ce partenariat
13:29 pour que par effet de lévier, nous boostons la destination et faire en sorte que les avions de la France en direction de la Côte d'Ivoire se remplissent davantage
13:39 et que la destination soit prisée par tous et que la destination, telle que stipulée, permet véritablement d'atteindre notre objectif de monter dans le top 5 des destinations les plus prisées au plan touristique sur le continent africain.
13:53 Plus que sublime, je dirais la Côte d'Ivoire est sublimissime.
13:57 A ses côtés, Ivriz Diallo, président de la Fédération Ivoirienne de Football.
14:01 En entretien éclaté ou en privé, Siondou Fofana convainc ses interlocuteurs.
14:07 La stratégie semble bien payée car sur les maillots des joueurs, sur les panneaux publicitaires, en écran LED 4x3, la beauté de la Côte d'Ivoire est partout proclamée.
14:20 Le stade Vélodrome de Marseille où des légendes ivoiriennes comme Bakary Koné et Didier Drogba ou Basile Boli ont fait trembler les filets.
14:29 Parlons justement de Basile Boli, on le retrouve ici avec Jean-Pierre Papin, ex-gloire du football français, posé pour la postérité aux côtés du ministre du Tourisme, Siondou Fofana.
14:41 L'affiche du jour, l'Olympique de Marseille croise le fer avec le Toulouse Football Club. Les deux équipes entament leur séance d'échauffement.
14:50 Le mercure monte d'un cran dans le stade. La grande bataille des supporters a déjà commencé dans les tribunes avant l'heure et la sublime Côte d'Ivoire, par ses allées venues incessant sur les écrans, est bien présente dans la partie.
15:06 Le match se solde par un nul entre les deux équipes. Au terme de la rencontre, l'internationale ivoirien évoluant à Marseille, Bamo Meïté est allé offrir son maillot au ministre du Tourisme, Siondou Fofana.
15:21 De retour en Côte d'Ivoire, menus variés pour la commémoration des 20 ans de l'intelligent David Djang.
15:28 Conférence, débat, exposition, panel, échanges avec des partenaires, mais également du sport. Une marche sportive a justement ponctué cet événement.
15:37 Au côté du premier responsable du journal Alafé Wakili, le représentant du directeur général de l'ARTI, David Mobio, également plusieurs personnalités du monde de la presse qui prenaient part à une séance de fitness rapportée ici par Arsène Kouassi.
15:55 L'heure était la fête au quotidien l'intelligent David Djang. Après deux décennies d'existence, le journal célèbre ses 20 ans. Une date anniversaire marquée par une marche sportive longue de 2,5 kilomètres.
16:07 Du sofitel Hôtel Ivoire en passant par la locodrome des Cocody, ses hommes, la presse et plusieurs lecteurs du journal l'intelligent David Djang,
16:15 arpentaient les artères de la commune jusqu'à la maison de la radio-diffusion télévision ivoirienne RTI. Le tout couronné par une séance de fitness et de relaxation.
16:26 Cette étape des 20 ans de vie, de fonctionnement du journal intelligent est une étape hyper importante parce que le sport c'est la santé, le sport c'est la vie, le sport c'est le bien-être.
16:37 20 ans c'est pas 20 jours, c'est pas 20 mois non plus. Il fallait marquer cette étape là de cette façon. Nous avons voulu montrer la vivacité, le dynamisme de l'intelligent David Djang.
16:49 Cette capacité de mobilisation d'un journal avec les lecteurs, avec la population et la société civile. Vous avez vu, des gens sont venus nombreux, nous avons profité pour leur dire merci.
16:59 Merci à tous ceux qui ont permis cela. Autre moment fort de cette journée dédiée à la fraternité, la minute de silence observée en mémoire du journaliste Laurent Okwe,
17:08 ex-vice-président de l'UNJCI, décédé la nuit du jeudi 14 au vendredi 15 septembre 2023. Plus de 300 personnes ont participé à cette journée sportive qui s'est achevée dans la soirée
17:19 Pain dîner Gala au Sofitel Hôtel Ivoire. Sénatorial 2023 finit le scrutin. L'élection des sénateurs a eu lieu le samedi 16 septembre dernier. Vous vous en souvenez certainement.
17:32 Place désormais à la phase de contentieux. Les candidats ou les partis politiques disposent donc de trois jours dès la proclamation des résultats pour déposer leur réclamation auprès du conseil constitutionnel
17:45 qui lui également aura trois jours pour statut. Explication, c'est Donny Davila.
17:50 Après le déroulement des élections sénatoriales ce samedi 16 septembre, la phase cruciale du contentieux électoral prend désormais le devant de la scène.
18:00 Cette étape, vitale pour assurer la transparence et l'équité des élections, est maintenant entre les mains du conseil constitutionnel.
18:09 Vous avez trois jours pour saisir le conseil constitutionnel. Le conseil constitutionnel a trois jours également pour statuer sur les différentes réclamations.
18:20 Ce après quoi la commission électorale indépendante va proclamer le résultat définitif.
18:27 Les résultats proclamés à l'issue du scrutin sénatorial de ce samedi ne sont que temporaires. Ils ne deviendront définitifs qu'une fois que toutes les contestations auront été traitées par le conseil constitutionnel.
18:40 À la différence des élections parlementaires, au titre desquelles il y a l'élection des députés et l'élection des sénateurs, l'élection locale, la proclamation des résultats est définitive.
18:56 Alors que dans l'hypothèse des députés et des sénateurs, la proclamation qui est faite par les soins de la commission électorale indépendante est provisoire.
19:08 On n'utilise pas du provisoire pour faire ce qui est durable. C'est parce que le résultat des élections locales est définitif que nous l'utilisons pour en faire le corps électoral pour la sénatoriale.
19:26 Les réclamations soumises au conseil constitutionnel peuvent concerner divers aspects du processus électoral, tels que des irrégularités survenues pendant le déroulement du scrutin ou des doutes quant à la validité des résultats.
19:41 Ce ne sont pas toutes les irrégularités qui emportent l'annulation, mais seules celles qui entachent la sincérité du scrutin et affectent le résultat d'ensemble qui peuvent emporter l'annulation.
19:52 Avec la conclusion des élections locales et sénatoriales, le cycle électoral est désormais complet en Côte d'Ivoire.
19:59 La CEI se félicite de son professionnalisme tout au long de ses élections. Elle invite également la population à avoir confiance en son travail, soulignant son engagement envers la transparence et la démocratie dans le pays.
20:15 On parle sécurité routière à présent, sensibilisation et respect des panneaux de signalisation au carrefour Aquabas et dans la commune de Portbouay.
20:24 Depuis le 16 septembre dernier, des panneaux de signalisation ont été installés en ces lieux où sont entrepris des travaux d'aménagement, des indications qui devraient contribuer à fluidifier la circulation de plus en plus dense dans cette zone.
20:38 Du fait des travaux en cours, pour faire passer le message, l'ONG inter-africaine pour la promotion de la santé et des droits de l'homme fait de la sensibilisation sur place. C'est avec Davis Oyo qu'on en parle.
20:52 Au rond-point du carrefour Aquabas se dressent désormais de nouveaux panneaux de signalisation. Les usagers en provenance de Macquarie et de Grand Bassam observent des déviations.
21:04 Ces nouvelles indications font l'objet de sensibilisation. Une action portée par l'ONG inter-africaine pour la promotion de la santé et des droits de l'homme. Ce jour, elle déploie ses équipes sur le terrain.
21:16 Il est important pour nous, dans une approche de proximité, de dire aux habitants de Portbouay, de Kumasi et de Macquarie que leur environnement a changé et qu'il est important qu'ils puissent s'adapter à la déviation.
21:33 Pour toucher le maximum d'usagers, l'organisation se fait aider par l'OSER, l'Office de sécurité routière et la Gérout, maître d'ouvrage des travaux d'aménagement du carrefour Aquabas.
21:45 Lorsqu'on regarde les accidents de la circulation, à plus de 90% voire 95%, c'est nous les êtres humains qui sommes responsables. Et les conducteurs, je dis bien les conducteurs, ils sont responsables de plus de 61% de ces accidents.
22:03 D'où la nécessité, l'importance et je dirais même l'urgence de leur parler. Alors il fallait qu'on leur présente cette nouvelle déviation afin d'éviter des risques d'accident.
22:14 Ces enseignes s'inscrivent dans la première phase du plan de circulation en vigueur sur les carrefous Aquabas.
22:21 Des séances d'information sont prévues également sur d'autres chantiers du district autonome d'Abidjan.
22:27 En se rendant à la commune de Youpougoum pour poursuivre ce journal sur l'axe Cyporesse-Port-Boueddeu, difficile de se frayer un chemin, vous le verrez, entre les commerçants installés de façon anarchique, les lavages auto, les véhicules de transport en commun, garés ça et là.
22:43 Une véritable galère en tout cas pour les usagers qui ont bien du mal à circuler et l'insalubrité ne vient pas pour arranger les choses.
22:51 Une de nos équipes de reportage a tenté de s'y frayer un chemin mais pas du tout facile. C'est ce que nous rapporte Didier Nguessa.
22:59 Youpougoum, carrefous Cyporesse et l'intercession de Port-Boueddeu, distantes de moins d'un kilomètre.
23:08 Mais relier ces deux points névralgiques est un parcours du combattant.
23:12 Entre les commerçants installés sur les trottoirs, les transporteurs qui chargent en bordure de route, transformant une partie de la chaussée en gare routière, les lavages auto dans les eaux usées humidifient l'avoirie et le chevauchement des tricycles, le trajet se transforme en véritable bouchon.
23:31 C'est ce côté de la voie qui nous fatigue un peu parce qu'il y a beaucoup d'embouteillages. Il n'y a même pas de route. Tout est gâté ici. On prend le temps.
23:42 Le matin même là, c'est pas la paix. On vient ici, on nous met ici, on nous met ici. Hier même, il y a une voiture qui a fallu un jeune ici.
23:51 Bon, ma chaussée est gâtée. On n'a pas de place. Donc, on n'a pas le choix. C'est ça, on vient se débrouiller ici. Donc, c'est quoi, c'est pas parce que ça nous arrange. Mais vraiment, on sait pas où mettre la tête. Voilà pourquoi nous sommes là.
24:04 Les transporteurs rejettent la faute sur les commerçants qui accusent les mécaniciens qui, à leur tour, indexent les lavages automobiles et les vendeuses.
24:14 Nous, on se débrouille dans la rue ici. Regarde les barras. Faut regarder les trous. Les gens pissent n'importe où. On voit même, il y a l'odeur de pupilles. On sait pas comment faire.
24:25 Marcher, mais on n'a pas le choix de marcher parce qu'on est en bas de l'eau. De toute façon, on n'est pas sur le marché. Le marché est bientôt, mais la route va commencer. Ils vont nous chasser.
24:31 Dans la conduite, on peut jamais indiquer non. T'as l'impression qu'on roule bien. Même si ça soit personnel, si ça soit baca, si ça soit tristique. C'est la vitesse, ça roule. Mais c'est à toi de maîtriser ton frein.
24:45 Il faut savoir rouler. Il faut savoir sortir. Avant, dans les carrefours, avant de sortir, il faut garer pour regarder les deux voies, gauche, droite, avant de sortir.
24:54 Mais si tu es pressé, moi aussi je suis pressé. Sinon, on va poser.
24:59 On a un problème de gare. Les femmes aussi nous gênent ici. Le matin, il y a palables ici. L'électricité, quand le bac a dit quitter, c'est palables. Entre eux, on n'arrive pas à s'attendre.
25:11 Avant, nous, on était ici. Nous, on était dedans. On était pas sur la route. Pas de problème. Depuis, le coin est devenu gare, marché. Tu peux même pas passer.
25:23 Souvent, on prend la voiture, on va aller payer des pièces à la cypouresse, au sable, comme ça. Tu peux pas. On est obligé de faire le tout. Pour aller sur l'autoroute, aller sortir jusqu'au sable.
25:32 Vraiment, il y a cafouillage. Des sables jusqu'au carrefour. La route, la même. Souvent, il y a des chauffeurs qui cognent des femmes. Ça devient un problème. Vraiment, ici, il y a des ordres. La vérité.
25:43 Donc, moi, je sais que le mec est là. Je lui fais confiance. Je sais qu'il va gagner espace pour nous, les médecins.
25:50 Les uns rejettent la faute sur les autres, mais ils sont pour la plupart installés sur ces hautes tensions électriques, dans un décor, pour le moins, dégradant, s'exposant au risque d'électrocution.
26:01 Les embouteillages occasionnés suite à ce désordre créent des désagréments aux voisinages, notamment les établissements d'enseignement technique et professionnel, qui juxte ces commerces.
26:14 C'est sous les hautes tensions. Il y a les pylônes qui sont là. Donc, ça veut dire que, normalement, cette voie devait être libre. Mais comme c'est pas respecté, chacun s'est installé de façon anarchique.
26:24 Et il y a un désordre pas possible. Le matin, c'est pratiquement 1h et 1h30 qu'on met pour venir au boulot. Moi, je vis à Naniere, Karefo ou Azis.
26:34 Normalement, c'est 3 minutes de trajet. Mais nous, on a su que si je ne prends pas le chemin à 5h, 36h, je ne peux pas être au boulot à 7h.
26:44 Ces difficultés sont communes aux 7 établissements techniques et professionnels installés sur cette plateforme.
26:51 Souvent, nos apprenants sont malades. Il y a des exigences. On doit les transporter à l'hôpital, dans les cliniques. Mais je vous assure que, même avec les véhicules particuliers, difficile de se faire un chemin.
27:04 Sipporès-Port-Bouedou, un axe difficultueux, mais pas désespérant. Un lieu d'espoir s'annonce avec ses travaux d'extension de la voirie en cours de réalisation.
27:15 Désengager cette route reste le défi auquel devra faire face le nouveau conseil municipal élu de Yopougou.
27:23 Et on quitte la circulation pour nous intéresser à présent au programme du gouvernement pour la jeunesse.
27:31 Plus de 37 000 jeunes enrôlés dans le cadre du programme de lutte contre la fragilité dans les zones frontalières du Nord.
27:38 L'opération entre dans sa deuxième phase. Le budget est estimé à un peu plus de 12,3 milliards de francs CFA.
27:46 Et Sipporès-Port-Bouedou dresse justement le bilan des différentes étapes depuis le lancement de ce programme.
27:52 Lancée le 7 juillet 2023 à Ferkesse-Dougou, la deuxième phase du programme de lutte contre la fragilité dans les zones frontalières du Nord vient de boucler son étape d'enrôlement
28:04 et de réconciliation. Le projet de loi s'applique par exemple pour la recherche des 30 632 bénéficiaires attendus au cours de cette phase.
28:10 Pour un budget estimé à plus de 12 milliards de francs CFA. Le coordonnateur du projet revient sur les détails.
28:16 Il est question donc d'accompagner 1000 bénéficiaires à travers des formations par apprentissage.
28:24 500 bénéficiaires à travers des formations de reconversion et de réqualification.
28:31 2 000 bénéficiaires pour l'obtention du permis de conduire.
28:34 3000 bénéficiaires à mettre en activité temporaire et ensuite à accompagner à travers des AGR pour les travaux à haute intensité de main d'oeuvre.
28:44 8 000 bénéficiaires de subventions pour pouvoir financer donc des activités génératrices de revenus déjà créées dans ces zones.
28:53 6 295 bénéficiaires de prêts pour des activités génératrices de revenus prêts compris entre 100 000 et 1 million et de micro et petites entreprises qui vont donc de 1 million à 5 millions de francs CFA.
29:08 Mamadou Touré après avoir dressé le bilan satisfaisant du processus en dit plus sur la suite.
29:14 Ce programme vise essentiellement à la prise en charge donc de jeunes pour les rendre moins vulnérables.
29:19 Cette année initialement visait 14 000 jeunes mais comme nous sommes dans l'année de la jeunesse, sur l'inscription du Premier ministre, nous avons porté ce chiffre de 14 000 à 30 632 jeunes.
29:30 Donc de juillet jusqu'à fin août, nous avons lancé les inscriptions et aujourd'hui nous avons annoncé qu'il y a près de 37 000 jeunes qui se sont enrôlés dans différents programmes.
29:40 Après la préinscription de ces 37 000 jeunes, les comités locaux notamment le comité présidé par les préfets et les sous-préfets en lien avec les organisations de jeunesse, les structures techniques donc de nos différents ministères vont travailler à profiler ces 37 000 jeunes.
29:55 Et le 2 octobre, nous allons donc publier la liste des 30 632 jeunes qui ont été retenus et ces jeunes vont commencer effectivement les activités le 10 octobre.
30:05 Pour rappel, les listes seront publiées du 2 au 7 octobre prochain dans l'ensemble des régions et sur les plateformes du ministère de la promotion de la jeunesse, de l'insertion professionnelle et du service civique.
30:16 Pour ceux qui aident avec, associations villageoises d'épargne et de crédit, le processus de sélection se fera du 10 octobre au 15 novembre 2023.
30:27 Et on parle immigration clandestine à présent, l'ONG Barreau s'engage dans la lutte, l'organisation sensibilise les jeunes sur le phénomène.
30:37 Il est question pour les membres de cette ONG de faire des propositions en vue donc de décourager les éventuels candidats et leur faire également des propositions pour des alternatives.
30:48 Frédéric Oulahi, Franco-Indien.
30:50 Les aventures périlleuses de l'immigration clandestine n'ont que fait être des victimes. Des victimes mais aussi des témoins vivants et toute la lucarne sont du pain béni pour s'exprimer.
31:02 Je suis partout au Kouétz. Etant là-bas, on a vécu des choses, nos travaux étaient énormes. C'est de l'esclavage au fait.
31:10 Avant de partir aussi, on t'a déjà acheté pendant que tu étais ici. Ils ont déjà payé ton prix là-bas. Donc, tu n'auras pas ton passeport, tu ne peux pas sortir.
31:22 Comme si tu étais dans une prison mais tu as un petit salaire. Ce n'est pas différent des prisonniers aussi. Rester au pays, c'est encore plus mieux.
31:30 Des migrants de retour qui ont le soutien d'entités telles le ministère du tourisme. Ce panel vise à sensibiliser.
31:37 Thème choisi, la Côte d'Ivoire réseau, je suis calé.
31:41 Immigrer n'est pas en soi un danger, n'est pas en soi un crime. Mais c'est le fait de le faire de façon clandestine qui est dangereuse.
31:52 Il est important que nous puissions attirer l'attention de nos jeunes frères, de nos enfants pour dire que les risques qu'ils prennent en voulant immigrer clandestinement ne sont pas justifiés par les bénéfices qu'ils vont attirer.
32:06 Il est préférable de prendre le temps, de réfléchir sur place ici, d'identifier les opportunités et les réaliser.
32:15 Nous sommes à une période où il y a beaucoup de projets qui sont mis en oeuvre pour les jeunes.
32:22 Et c'est donc bon pour nous de venir nous exprimer devant ces jeunes-là, leur donner de l'espoir en leur présentant le dispositif qui existe et qui est fait pour eux en faveur de cette jeunesse.
32:33 La Côte d'Ivoire est eau, je suis calée. Nous avons tous ce regard sur l'embellie que la Côte d'Ivoire présente aujourd'hui.
32:47 On dirait que tout n'est pas parfait, mais il y a quand même des pistes de solutions qui se présentent énormément à tous ces jeunes-là.
32:54 Ce phénomène de l'immigration clandestine est une réalité. Il y a toujours quelque chose à faire là où on est.
33:00 Aller mourir dans la Méditerranée n'est pas la solution.
33:03 Interpellés, mais aussi proposés, des initiatives et alternatives comme solutions aux problèmes de l'immigration clandestine sont de plus en plus envisagés.
33:13 Et une bonne place est faite à l'entrepreneuriat.
33:16 Et on termine à Goma, en République démocratique du Congo, où les familles des victimes de la répression militaire qui a coûté la vie à plus de 50 civils le 30 août dernier
33:28 ont été convoquées par le gouvernement, cela afin de procéder à l'animation des corps, des corps déjà en décomposition près de trois semaines après cette violente répression
33:38 contre des manifestants qui disaient non à la présence de l'ONU. Notez qu'à Goma, les familles reclament justice.
33:46 Voilà qui met un terme à ce journal. Merci de l'avoir suivi. Portez-vous bien. Prochain rendez-vous de l'Information 15h.
33:54 (Générique)

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