L'espoir d'un retour à un carburant moins cher d'ici la fin de l'année, promis par le gouvernement, n'aura duré que quelques jours. Les grandes enseignes, d'habitude en concurrence frontale, refusent, en effet, unanimement de vendre à perte. Ce mercredi 20 septembre, dans une ambiance tendue à l'Assemblée nationale, face aux députés, Alexandre Bompard, dirigeant de Carrefour, Thierry Cotillard, patron d'Intermarché, et Dominique Schelcher, à la tête de Système U, ont fait bloc sur le carburant.
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00:00 La position est ferme, inflexible.
00:03 En ce qui nous concerne, nous, groupe Carrefour,
00:05 nous ne vendrons pas à perte.
00:07 Pas de vente à perte, c'est-à-dire vendue moins chère
00:10 qu'elle n'a été achetée.
00:11 C'était pourtant ce qu'aurait souhaité le gouvernement,
00:14 sur le carburant notamment.
00:16 C'est juste une réponse à une proposition
00:18 que nous a faite le gouvernement.
00:19 Donc pas de vente à perte ?
00:20 Pas de vente à perte.
00:21 Seule proposition faite,
00:22 le retour des opérations prix-coûtant.
00:25 Hulet commerçant jouera son rôle,
00:26 comme depuis le début de cette crise inflationniste,
00:28 en lançant dès le premier week-end d'octobre,
00:30 les 6 et 7, une opération de vente à prix-coûtant.
00:33 Mais selon ce syndicat,
00:34 l'opération n'est possible que dans les grandes surfaces.
00:37 Notre commission est fixe,
00:40 quel que soit le prix du carburant.
00:42 Que le carburant soit à 1 euro ou à 2 euros,
00:45 dans les contrats de commission que l'on a,
00:47 la rémunération est toujours la même.
00:50 Au contraire, effectivement,
00:51 de ce qui se passe dans les supermarchés.
00:53 Le gouvernement avait appelé tous les acteurs de la chaîne
00:56 à faire des efforts.