• l’année dernière
Avec Philippe Herlin, économiste au CNAM.

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##LE_FAIT_DU_JOUR-2023-09-21##

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News
Transcription
00:00 C'est le cas de le dire Charles Trenet, mais paye tes dettes !
00:02 Qui doit payer ses dettes à qui ?
00:04 Avec, je le rappelle quand même, 3 000 milliards effectivement de dettes
00:08 actuellement dans notre cher et doux pays.
00:11 Alors voilà, le gouvernement veut autoriser dès décembre les distributeurs à vendre les carburants à perte
00:17 sur une période limitée de quelques mois, une première depuis 60 ans.
00:21 Depuis 60 ans, c'est la première fois qu'un gouvernement dit écoutez, allez faites des efforts.
00:26 Alors voilà, l'essence, le gazole, il faut réduire les prix à la pompe.
00:30 Philippe Herbin, bonjour.
00:31 Bonjour.
00:31 Vous êtes économiste, vous suivez ces affaires, et on vous a souvent reçu, toujours avec plaisir.
00:38 Qu'est-ce qui se passe exactement ? C'est quoi cette histoire ?
00:41 Vendre à la perte, bon on comprend, mais on a envie de savoir, au fond, l'État dit au PDG de ses industriels,
00:51 allez-y, mais comment se décompose, on est déjà arrivé, le prix à la pompe, je rappelle qu'il est aujourd'hui,
00:58 corrigez-moi si je me trompe, de 1,970 euros.
01:01 C'est ça ?
01:02 Alors, comment il se décompose ? Qui gagne qui ? Qui touche qui ?
01:05 En fait oui, cette demande du gouvernement elle est étonnante parce que
01:07 ceux qui en prennent le moins sur le litre d'essence, c'est justement le distributeur.
01:11 Celui qui se sert le plus, c'est l'État lui-même.
01:15 Sur le prix d'un litre d'essence de SP95, on est à 52% de taxes.
01:22 52% de taxes ?
01:24 Voilà, plus de la moitié qui tombe dans la poche de l'État.
01:26 Il y a 36% c'est le prix du baril, donc ça, ça dépend pas de nous, c'est les prix du marché du pétrole,
01:32 on en produit pas en France, donc ça dépend pas de nous.
01:35 Et il y a 12% qui sont le coût de distribution.
01:38 Mais là on parle bien du coût, on parle pas de la marge.
01:40 Ah oui, le coût.
01:41 C'est le coût, donc c'est eux qui se servent le moins, et on sait que les marges dans la distribution
01:45 elles sont vraiment extrêmement faibles, c'est un métier très concurrentiel.
01:49 Les marges, on parle de quelques centimes par litre.
01:52 Donc même s'ils avaient fait des pertes, même s'ils avaient accepté de faire des pertes,
01:57 ça aurait joué vraiment à la marge.
01:59 Le seul qui peut vraiment faire un effort, c'est l'État, mais lui il veut en faire aucun.
02:03 Alors justement, Philippe Herlin, c'est intéressant, dans ma naïveté première,
02:07 mais attendez, plus de 50%, pourquoi l'État ne baisse pas justement la taxe ?
02:12 Enfin un peu, pas de la supprimer bien sûr, mais de la baisser.
02:16 Et bien là, il n'en est pas question.
02:18 Pour moi, il y a deux raisons principales.
02:19 La première, c'est les contraintes budgétaires, c'est-à-dire qu'on a un déficit gigantesque
02:23 qui s'est creusé avec le Covid et qui se résorbe très difficilement.
02:27 Voilà, donc c'est la première raison.
02:29 Et la deuxième raison, elle est plus idéologique,
02:32 c'est que diminuer les taxes qui pèsent sur l'essence et l'énergie fossile,
02:36 ce serait remettre en cause la transition énergétique,
02:38 qui est le principe économique, et je dirais même philosophique,
02:42 et presque religieux et fondamental du gouvernement.
02:46 - La Bible, le Coran, l'Évangile.
02:48 - Voilà, c'est tout à la fois, c'est la transition énergétique,
02:50 tout est déterminé par ça.
02:52 Elisabeth Borne est intervenue déjà,
02:55 Emmanuel Macron va le faire la semaine prochaine,
02:57 a priori il va réinsister là-dessus, sur la planification écologique.
03:00 Donc diminuer les taxes qui pèsent sur l'essence,
03:03 c'est philosophiquement impossible pour ce gouvernement.
03:05 - Donc on envoie un signal fort aux écologistes et à ceux qui proposent la transition,
03:09 on leur dit "comment ? Vous encouragez les énergies fossiles, c'est ça ?"
03:12 - Voilà, voilà, c'est-à-dire s'ils le faisaient, à ce moment-là,
03:14 tous les écologistes, ils tomberaient sur le dos en disant
03:16 "vous remettez en cause la transition".
03:18 - Mais, enfin, on pourrait juste leur poser la question,
03:21 "bien vous, est-ce que les écologistes représentent les 60% du pays ?"
03:25 Enfin, je sais pas, "hmmm".
03:26 Et les automobilistes qui font, et ils ont besoin de leur voiture,
03:31 enfin on peut dire ce qu'on veut sur la voiture,
03:33 on pourra discuter des heures.
03:35 Enfin, il y a un problème, et aujourd'hui, rappelez-vous les Gilets jaunes,
03:38 on n'était pas du tout à ce prix quand il y a eu la révolte des Gilets jaunes.
03:43 1,9% ! C'est-à-dire que demain, ce sera 2 euros, et même plus.
03:46 - Oui, on va y arriver, surtout que la partie que nous ne contrôlons pas,
03:50 qui est le prix du pétrole sur le marché,
03:52 est en train d'augmenter, parce qu'il y a une volonté de l'Arabie Saoudite
03:56 et de la Russie, qui sont deuxièmes et troisième producteurs,
03:59 le premier étant les États-Unis, mais c'est essentiellement pour le marché intérieur.
04:02 - Bien sûr.
04:03 - Donc l'Arabie Saoudite et la Russie se sont mis d'accord
04:05 pour diminuer leur production de façon à faire monter le baril,
04:09 à faire monter les prix.
04:10 - Ça s'est acté.
04:11 - Ça s'est acté, ça a été décidé début juillet,
04:14 ça a été reconfirmé officiellement début septembre,
04:17 et les autres pays de l'OPEP vont dans la même direction.
04:21 Donc il y a une diminution de la production.
04:23 - Donc on s'attend à ce que le prix monte.
04:24 - Donc les prix, voilà, on a franchi les 90 dollars,
04:26 on est à peu près à 95, on va très certainement aller vers les 100 dollars.
04:29 Et ça, ça pose un gros problème, parce que comme c'est un coût énorme pour l'économie,
04:33 c'est une ponction qui va s'opérer sur l'économie,
04:35 donc ça va avoir un effet récessif.
04:37 Et puis comme c'est de l'énergie, ça va avoir un effet inflationniste aussi.
04:41 C'est-à-dire que là, récemment, la Banque Centrale Européenne
04:43 a monté son taux d'intérêt à 4%,
04:46 qui est le record depuis qu'elle existe, depuis que l'euro existe.
04:49 - C'est le record, ah oui.
04:50 - C'est le record, mais le problème c'est que ça va avoir un effet limité,
04:53 parce que même si ça réduit le crédit, même si ça refroidit la machine économique,
04:57 parce que c'est l'objectif quand on monte le taux d'intérêt,
04:59 si l'énergie augmente, de toute façon ça aura un effet inflationniste.
05:02 Parce que l'énergie, ça se diffuse dans toute l'économie,
05:05 et là on parle du pétrole, mais il faut savoir que le prix du gaz
05:09 est très corrélé au prix du pétrole,
05:12 donc on peut s'attendre mécaniquement à une hausse du prix du gaz.
05:16 Et comme on est dans le marché européen de l'électricité,
05:20 qui fait que le prix de l'électricité est indexé sur le prix du gaz,
05:24 on va avoir une hausse de l'électricité,
05:28 et tout ça, ça va se répercuter dans l'économie,
05:30 et notamment l'alimentation qui consomme beaucoup d'énergie,
05:33 avec aussi bien les engrais que le transport et la chaîne du froid,
05:37 on risque de continuer à avoir une inflation forte sur l'alimentation,
05:40 sur l'énergie, qui sont des postes très importants pour les ménages français,
05:45 et des dépenses qu'on ne peut pas reculer, évidemment,
05:47 on ne peut pas couper le courant et arrêter de manger,
05:49 ce sont des dépenses obligatoires.
05:51 - Il ne va pas laisser le frigo vide.
05:52 - Voilà, et donc ça va avoir un effet vraiment dur sur le pouvoir d'achat.
05:55 - Enfin, Philippe Herlin, comment il se fait ?
05:58 Alors vous avez dit vous-même, la seule chose qu'il trouve à dire,
06:01 et vous avez montré que le prix de distribution,
06:03 ce n'est pas ces afro-capitalistes qui s'enrichissent avec des marges bénéficiaires énormes,
06:07 alors il dit "oui mais vendez à perte".
06:10 Et vous avez vu qu'ils ont tous refusé.
06:12 Est-ce qu'ils peuvent, juste un mot, les contraindre ?
06:15 Est-ce que le gouvernement peut les contraindre ? Non.
06:17 - Non, non, c'est même le contraire,
06:19 parce qu'il y a une loi qui interdit de vendre à perte.
06:22 Et cette loi, elle est quand même importante,
06:24 parce que sinon on peut assister à des dérives,
06:27 surtout que ce sera un avantage offert au gros,
06:29 parce qu'au départ, quand la mesure a été annoncée par le gouvernement,
06:32 les premiers à protester, évidemment,
06:34 ça a été les représentants des pompistes indépendants,
06:37 qui eux, évidemment, ils peuvent pas vendre à perte,
06:39 sinon ils mettent la clé sous la porte.
06:40 Donc, si cette mesure était passée,
06:42 ça aurait amené à la faillite, à la disparition de pompistes
06:46 qui se trompent souvent à la campagne,
06:49 dans des zones faiblement peuplées,
06:50 donc ça aurait été un service en moins.
06:52 Et puis ensuite, Total a dit
06:54 "Moi, il n'y a pas de raison que je vende à perte",
06:57 parce que même si ça diminuerait ses profits,
07:00 mais il n'y a pas de raison pourquoi vendre à perte.
07:02 Et puis ensuite, les chaînes du supermarché,
07:04 qui à la limite auraient peut-être pu avoir intérêt à ça,
07:07 parce que eux, ils peuvent compenser,
07:09 c'est une façon d'avoir un produit d'appel,
07:11 et puis ensuite les gens font leurs courses dans leurs magasins,
07:13 donc ils auraient pu avoir intérêt.
07:15 Mais même eux, ils ont dit non, Leclerc a dit non,
07:17 et le patron de Carrefour, Alexandre Bompard, a dit
07:20 "L'interdiction de la vente à perte est un principe très important du commerce depuis 1963".
07:26 Et lui, il met en garde contre le fait d'ouvrir la boîte de Pandore,
07:30 parce que si on commence à vendre à perte l'essence,
07:32 on peut le faire sur d'autres produits,
07:34 et le problème c'est que ça fragilise complètement les filières.
07:37 Et puis ça peut créer une iniquité au niveau territorial,
07:40 c'est-à-dire dans certaines parties de la France,
07:42 ce sera à perte, dans d'autres parties non.
07:44 Et voilà, et donc,
07:46 même la grande distribution, qui a limite aura pu avoir intérêt à vendre à perte,
07:49 elle a dit non, quoi.
07:51 Donc c'est un échec complet pour le gouvernement.
07:54 - Mais ce qui est étonnant quand même, on peut se dire, Philippe Herlin,
07:58 c'est comment on lance ça ?
08:00 C'est des conseillers ?
08:02 Ce sont des gens qui sont là, ils sont aux affaires,
08:04 quand même depuis déjà quelques années,
08:06 ils ont quelques relais, ils ont quand même quelques connaissances,
08:09 ils sont d'ailleurs payés pour ça.
08:10 Comment ça se fait ? On lance comme ça un ballon d'essai sans, vous m'avez dit ?
08:13 Ils n'ont pas parlé avec les grands distributeurs avant ?
08:16 Ils ont lancé le ballon d'essai, quoi.
08:18 - Oui, oui, là on voit vraiment que c'est de l'amateurisme,
08:20 parce que la moindre des choses, ça aurait été que justement,
08:22 les conseillers ou le ministre décrochent son téléphone
08:25 et appellent les gens de la filière pour voir si c'était possible.
08:28 Et puis si c'était le cas,
08:30 combien est-ce que ça représenterait d'économies sur le prix de l'essence ?
08:33 Il se serait rendu compte déjà là que ça aurait été infime.
08:36 - Oui, l'epsilon.
08:37 - Il serait à peine compensé la hausse du prix du baril, voilà.
08:39 Et donc à ce moment-là, il se serait dit "bon, on arrête, quoi".
08:41 Mais le fait qu'il l'ait annoncé publiquement,
08:44 dans les médias, c'est quand même effarant, quoi.
08:46 Puis ensuite, il se rend compte que ça ne marche pas, quoi.
08:48 Que les pompistes indépendants, ils vont mettre la clé sous la porte.
08:51 Et voilà, donc c'est quand même assez effarant
08:53 de voir un tel degré d'amateurisme.
08:56 Mais il y avait un objectif, parce que
08:58 la première déclaration de Bruno Le Maire, on s'en rappelle,
09:00 c'était une durée de six mois, à partir de décembre,
09:04 ce qui correspond, comme c'est étonnant,
09:07 à l'élection européenne du 9 juin, quoi.
09:10 Donc c'était une façon de faire un petit cadeau...
09:12 - On lèvera tout ça avant les élections européennes.
09:14 - Voilà, c'était une façon de faire un petit cadeau jusqu'aux élections européennes,
09:16 en disant "alors regardez, on agit, et puis une fois que les élections européennes sont passées,
09:18 pof, on supprime le truc".
09:20 - Mais alors, on arrive au fond, vous avez dit ça,
09:23 vous avez dit "attendez, le mantra, c'est évidemment le crédo absolu,
09:26 c'est "on ne va pas faire des cadeaux aux énergies fossiles
09:30 et diminuer les taxes, donc de l'État, c'est pas possible".
09:33 Mais dites-moi, comment il se fait que ce problème qui est en fait politique,
09:37 à l'heure où on parle, et vous le savez mieux que moi, Philippe Erlin,
09:40 c'est que les centrales à charbon rouvrent,
09:42 les centrales à gaz rouvrent,
09:44 en Allemagne, la patrie de l'éolienne,
09:47 on voit ce qui se passe, ils démentaient leurs éoliennes,
09:49 ils refontent du gaz et du charbon,
09:51 enfin ils n'ont jamais arrêté.
09:53 On voit très bien que la Russie même continue à vendre du gaz à l'Europe,
09:57 on le sait, par des manières détournées, mais ça se fait.
10:00 On rouvre Saint-Avold en France, notamment, et à autres,
10:04 mais comment il se fait qu'il n'y ait pas des politiques, justement,
10:08 qui disent "attendez, les énergies fossiles, oui, c'est peut-être pas bien,
10:11 mais on en a encore besoin, et on en a encore besoin pour un certain temps".
10:14 Comment il se fait que ce sujet, par essence politique,
10:18 et pas seulement justement environnemental, et surtout pas,
10:21 n'est pas sur la place publique, justement, avant les élections européennes, par exemple ?
10:26 - Le problème c'est qu'il n'y a pas de vrai débat là-dessus,
10:28 et même y compris, moi je dis, il faut aller au fond des choses,
10:32 sur la réalité du réchauffement climatique, anthropique.
10:35 Bon, ça c'est un débat, mais...
10:37 - C'est un débat, on l'aura et on les a, et on l'aura encore.
10:39 - Voilà, on nous dit qu'il y a un consensus scientifique, il est faux,
10:42 il y a des experts, notamment à l'association CleanTel, dont on ne parle jamais dans les médias,
10:46 mais qui regroupe 1500 experts qui disent qu'il n'y a pas d'urgence climatique,
10:49 qu'il n'y a pas de réchauffement climatique anthropique,
10:51 donc moi je dis qu'on pourrait au moins permettre le débat là-dessus.
10:54 Moi, à mon petit niveau d'économie, j'ai lancé l'initiative
10:57 qui est une liste anti-transition énergétique aux élections européennes,
11:01 je suis en train de fédérer, de prendre des contacts, je ne sais pas si ça pourra se faire,
11:04 mais en tout cas, lancer l'idée ou qu'au moins ça reprise par une des listes qui sera...
11:07 - Une liste anti-transition énergétique.
11:09 - Voilà, parce qu'il faut aussi comprendre que ce qu'on voit avec l'essence,
11:12 on l'a partout ailleurs.
11:14 En ce moment, on sait que les gens, notamment les étudiants,
11:17 ont beaucoup de mal à trouver un studio dans toutes les grandes métropoles universitaires.
11:22 - Bien sûr.
11:23 - Bon, mais le gouvernement a mis en place le DPE, le Diagnostic de Performance Énergétique,
11:28 qui a fait sortir déjà depuis le 1er janvier les logements G+,
11:32 ça fait un demi-million de logements qui ont été sortis,
11:35 dont on a interdiction de les louer,
11:37 et ça explique directement les pénuries.
11:39 - Déjà 500 000.
11:40 - Déjà 500 000.
11:41 - Interdit de louer, interdit de louer.
11:42 - Et ça, ça explique les pénuries actuelles.
11:44 Ce serait très facile de résoudre les pénuries actuelles en simplement,
11:47 je ne vais même pas dire en supprimant ou en annulant,
11:49 mais en décalant dans le temps le calendrier des DPE.
11:53 Mais ça, ils ne le font même pas.
11:54 Donc c'est vraiment une position idéologique.
11:56 Dans deux ans, ça va être les G, ensuite les F,
11:58 et c'est donc des millions de logements qui...
12:00 - 5 millions de logements sont impactés à terme.
12:02 - Voilà, donc il y a une idéologie aussi,
12:05 une idéologie qui gouverne le gouvernement
12:08 contre la réalité économique, contre le bon sens.
12:11 Il y a des pénuries de logements, il y a de l'essence qui est trop chère,
12:14 mais non, ça, on ne dévie pas la traduction énergétique,
12:17 on continue, on fonce dans le mur en claxonnant.
12:19 C'est effarant.
12:20 - Oui, mais Philippe Erlin, je pense que le gouvernement a trouvé la solution,
12:23 tous à Versailles.
12:24 - Tous à Versailles, comme en 1789.
12:27 - Voilà.
12:28 - Mais voilà, on va tous se loger là-bas, peut-être,
12:31 et étudier là-bas.
12:32 - Se loger, ou comme les femmes qui sont allées à Versailles pour demander du pain,
12:35 ou des bidons d'essence, maintenant,
12:38 il faudra peut-être aller à Versailles pour se faire entendre.
12:41 - Exactement, et à la télévision, on leur présente la brioche.
12:44 - Voilà, on leur dit.
12:45 - C'est un peu ça.
12:46 Marie-Antoinette, bonjour.
12:48 Philippe Erlin, merci.
12:50 Je crois que c'est vraiment une espèce de...
12:52 Je ne sais pas, de cercle, je ne sais pas s'il est vicieux, fou ou délirant,
12:55 mais enfin, il y a un vrai, vrai, vrai problème.
12:57 On en continuera d'en reparler, et on va surtout parler
13:00 de cette liste sur l'anti-transition énergétique.
13:05 Je pense que ça vaut le coup d'en reparler.
13:06 Merci encore.
13:07 - Merci.

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