Avec Charles Gave, économiste des marchés financiers, président de l’Institut des Libertés
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00:00 Eh bien, casserole, casserole, je ne sais pas comment ça se dit en américain, mais
00:05 en tout cas, les casseroles résonnent outre-Atlantique de plus en plus fort, avec le conflit qui
00:10 arrive, qui est là, qui a éclaté, entre l'actuel président des États-Unis, Joe
00:17 Robinette Biden, et le futur candidat républicain, ancien président des États-Unis, Donald
00:24 Trump. Et tous les moyens sont bons, les flamberges au vent, ça va être fort, et on en parle,
00:32 on en parle avec Charles Gave, qui connaît bien le problème, président de l'Institut
00:36 des Libertés, on va prendre le temps de décrypter cela. Et je dis bien journée américaine,
00:41 parce qu'après, dans la culture dans tous les États, avec Céline Alonso, nous recevons
00:45 Douglas Kennedy, le très célèbre écrivain américain, romancier, pour son dernier livre,
00:51 son plus récent livre, et c'est ainsi que nous vivrons, qui part d'une Amérique complètement
00:56 déchirée, carrément en guerre de sécession et en guerre civile, en 2045. Alors, politique-fiction,
01:03 ou fiction politique, on en parle tout de suite.
01:06 Et oui, Joe Dassin, c'est joli, ça ne va pas changer le monde, mais le monde change,
01:15 et le monde change beaucoup plus vite depuis quelques temps qu'on ne le voit, qu'on ne
01:20 le croit. Et ça change notamment aux États-Unis, ça change en Europe de l'Est, on voit ce
01:28 qui se passe, Russie, Ukraine, mais on va parler des États-Unis, parce qu'en ce moment,
01:32 la tension monte, la fièvre monte à L. Washington, comme on dit, et on en parle avec quelqu'un
01:39 qui connaît la musique, cette musique-là et d'autres, avec Charles Gave, qui est financier,
01:44 économiste et président de l'Institut des Libertés. Alors, on a vu ce qui se passe
01:48 avec Charles Gave en ce moment, effectivement, avec trois ou quatre choses, là, très récemment,
01:53 effectivement, Trump convoqué devant la justice, pratiquement mis en prison, mais non, le
01:58 juge le relâche, pour une histoire absolument assez abracadabrantesque, on voit ce qui se
02:07 passe au niveau des tractations de la famille Biden, avec que ce soit la Chine, que ce soit
02:14 l'Ukraine, les biolabs, on en a parlé avec vous plusieurs fois, le fameux laptop, l'ordinateur
02:21 de Hunter Biden, etc. Et puis on assiste quand même à quelque chose, justement, vous le
02:27 dites Charles Gave, d'inédit dans la constitution américaine, dans la pratique politique américaine,
02:33 et Dieu sait, ce ne sont pas des anges et des bisounours, mais il se passe quelque chose
02:37 d'inédit.
02:38 - Alors, je vais essayer de remonter un petit peu en arrière, parce que d'abord, en 20
02:43 ans, on peut aller qu'à l'essentiel, on ne peut pas se perdre dans les détails. Donc,
02:49 prenez quelqu'un comme moi, qui essaye de comprendre ce qui se passe dans le monde, et
02:54 la première des conditions, comme pour un journaliste, j'imagine, il faut avoir des
02:58 sources sûres, des gens qui, quand les problèmes sont troncs, très compliqués, vous inspirent
03:05 confiance dans le raisonnement, et quand ils parlent, vous comprenez ce qu'ils disent,
03:10 vous voyez ce qu'ils veulent dire ? Ils n'utilisent pas l'argument d'autorité, ils ne disent
03:13 pas "faites-moi confiance, parce que je sais mieux que vous", ils vous expliquent.
03:17 Et alors, pour comprendre la situation juridique aux Etats-Unis, moi, depuis des années, je
03:22 suis un homme qui s'appelle Alan Dershowitz.
03:24 - Un grand avocat !
03:25 - Il était professeur de droit constitutionnel titulé à la chaire "professeur émérite"
03:33 à Harvard Law School, donc on ne peut pas faire mieux aux Etats-Unis, et il avait une
03:39 caractéristique, c'était un homme de gauche, tout à fait, il a été dans tous les dossiers
03:43 contre Nixon, donc c'est un homme qui connaît, qui doit avoir mon âge, et c'est ce que j'appelle
03:50 un libertarien, c'est-à-dire qu'il pense très profondément que la constitution américaine
03:55 a été faite pour protéger les individus contre le molloque et l'Etat, vous voyez,
04:00 donc pour lui, le but essentiel de la constitution américaine, c'est de protéger la liberté
04:04 individuelle contre la tortue, liberté de tout.
04:08 - Alors justement, qu'est-ce qu'il dit ?
04:09 - Alors ce qu'il dit ce braval Alan Dershowitz, il dit quelque chose de très profond, il
04:15 dit qu'il est en train de se passer quelque chose, c'est le troisième point auquel vous
04:19 faisiez allusion, qui n'est jamais arrivé dans l'histoire des Etats-Unis, c'est-à-dire
04:22 qu'un homme au pouvoir essaye d'acter le système juridique américain pour empêcher
04:29 son concurrent de se présenter, en montant des dossiers bidons.
04:34 En l'occurrence, Biden au pouvoir, en voulant empêcher absolument son rival Trump de se
04:43 présenter.
04:44 - Et ça s'est passé dès le début de la présidence Trump.
04:48 - Dès 2016.
04:49 - Dès 2016, puisque à ce moment-là, on a vu le FBI, qui avait déjà commencé avant
04:57 d'ailleurs, mais acter immédiatement une enquête sur le président des Etats-Unis,
05:03 qui est le chef du FBI, en essayant de prouver qu'il était un agent, qu'il était vendu
05:08 aux Russes.
05:09 Vous savez, c'était le fameux...
05:11 - La collusion.
05:12 - La collusion, la collusion avec la Russie.
05:14 Et ça a duré deux ans et demi.
05:15 Or, le rapport qu'a fait Durham, le spécial juridique qui avait été nommé pour faire
05:22 ça, montre que dès le début, dès le début, le FBI savait qu'il n'y avait rien dans le
05:28 dossier.
05:29 Mais il n'y avait rien, et c'est ce qu'il dit, et il montre.
05:32 - Le FBI, il le savait depuis le début.
05:34 - Depuis le début.
05:35 Et ils ont continué.
05:36 - Ils ont monté ça.
05:37 - Ils ont monté ça, et deux ans, ils ont embêté Trump avec ça, pendant deux ans
05:41 et demi, ce qui l'a empêché de gouverner, en quelque sorte.
05:44 Et puis ensuite, il a été empêché une fois sur ce truc-là, qui n'avait aucune raison
05:49 d'être, ensuite une deuxième fois sur un autre truc qui n'avait pas de raison d'être,
05:52 soi-disant des liaisons avec un quiproquo, avec l'Ukraine.
05:56 Donc il dit, il y a eu une activation du ministère de la Justice qui avait été...
06:04 - Une instrumentalisation.
06:05 - Une instrumentalisation du ministère de la Justice, pour d'abord empêcher Trump de
06:10 gouverner, ensuite, ceux qui avaient monté ces dossiers bidons, c'étaient les Clintons,
06:15 sans doute avec l'aval d'Obama, mais enfin...
06:18 Et là, il n'y a eu aucune poursuite, et au contraire, quand Mme Clinton a été prise
06:22 en ayant détruit 30 000 euros, etc., le patron du FBI a décidé de...
06:28 - 30 000 mails !
06:29 - 30 000 mails, oui, pardon, 30 000 mails, a décidé de lui-même de ne pas poursuivre,
06:35 que ce n'était pas si grave que ça, alors que sans ça, on en va déjà en prison sans
06:37 aucun problème.
06:38 Donc, vous avez un département de la Justice qui, depuis 6 ans, n'a qu'une idée, c'est
06:45 d'éliminer Trump.
06:46 Bon, ça c'est le premier point que fait Dershowitz.
06:50 Et la dernière, c'est de dire qu'il doit être mis en prison parce qu'il a gardé des
06:55 documents officiels.
06:56 - Oui, c'est ça qu'ils disent.
06:58 Il a conservé des documents officiels.
07:00 - Officiels.
07:01 Or, il y a quelque chose qui s'appelle le "President's Act".
07:06 - C'est dans ses privilèges.
07:08 - C'est dans ses privilèges, et ensuite, c'est du domaine civil, ça ne peut pas amener
07:13 à des pertes de prison, à des prisons.
07:16 - Une perte pénale, oui.
07:17 - Une perte pénale.
07:18 Et alors, ce qu'ils disent, c'est qu'ils ont été chercher une loi qui date de 1917,
07:22 faite en temps de guerre par Wilson, qui était un très mauvais président, pour mettre en
07:27 taule des citoyens qui n'avaient rien fait sur de simples suspicions.
07:30 - En fait, Charles Gave, ce que vous dites, c'est empêché absolument par tous les moyens
07:34 Trump de se présenter.
07:35 - Le but, c'est le seul, ils ont tous une peur bleue de Trump, parce qu'évidemment,
07:39 on en a souvent parlé ici de l'État profond aussi, il s'est fait avoir pendant les 4
07:43 premières années, il n'avait rien pu faire, ou assez peu, parce qu'il a été bloqué
07:47 partout, mais il est évident que s'il était élu une deuxième fois, son mandat, ce sera
07:51 de nettoyer les écuries d'Ogéas.
07:54 - Donc, effectivement, l'empêcher à tout prix.
07:57 - L'empêcher à tout prix.
07:58 - Mais quand vous dites que c'est inédit, en quoi ?
08:00 - Non, il y a eu des manœuvres comme ça, dans le passé, mais c'est la première fois
08:04 dans l'histoire qu'un président des États-Unis instrumentalise le ministère de la Justice
08:10 pour essayer de couler le candidat adverse.
08:14 - D'accord.
08:15 - Et, il y a d'autres problèmes, c'est qu'il n'y a jamais eu, dans l'histoire des États-Unis,
08:20 des présidents des États-Unis, même s'ils avaient fait des malversations ou des trucs,
08:23 qui ont été inculpés une fois qu'ils étaient sortis du pouvoir.
08:26 On peut les impeach pendant qu'ils ont le pouvoir, mais une fois qu'ils sont sortis,
08:31 ils deviennent intouchables, parce que ce dont on a très peur à ce moment-là, c'est
08:34 qu'on se retrouve comme des régimes en Amérique latine, où vous avez le président sortant,
08:39 et le président rentrant qui met en prison le président sortant.
08:41 Ça fait partie des traditions.
08:43 - C'est très latino-américain, ça, ou autre.
08:46 - Donc, c'est une...
08:48 Ouvrir la possibilité à un président américain de mettre en prison le gars qui était le
08:55 chef du parti opposé, une fois qu'il a quitté le pouvoir, c'est ouvrir une boîte de pandore,
09:03 que tous les juristes vous disent, il ne faut pas ouvrir, parce qu'à ce moment-là, si
09:08 vous mettez un président républicain en prison...
09:10 - Le prochain fera la même chose.
09:12 - Le prochain mettra...
09:13 Évidemment, évidemment.
09:14 Donc, on était en train de rentrer dans une situation juridique où, parallèlement,
09:20 pendant qu'ils cherchaient des crimes sur Trump, personne ne cherche à faire des enquêtes
09:27 sur les crimes de la famille Biden, qui sont de plus en plus évidents.
09:30 Donc, vous avez une espèce de monde où le président actuel, on commence à voir toutes
09:37 les preuves qu'il était corrompu jusqu'à l'os, ce que tout le monde savait à Washington
09:41 depuis 40 ans, c'est pas nouveau, ça, c'est pas une découverte.
09:45 - Est-ce qu'on sait à peu près quoi ? Il y a l'Ukraine, il y a la Chine...
09:48 - Il y a l'Ukraine, il y a la Chine, il y a la Roumanie, je crois qu'il y a la Pologne
09:53 aussi, enfin, il y a des tas d'endroits...
09:54 - Et il y aurait quoi ? Toucher...
09:56 - Par exemple, là, en Ukraine, il y avait Burisma, qui était une grande société pétrolière,
10:05 et il y avait le ministre de la Justice, le procureur général, qui faisait des enquêtes
10:10 sur Burisma, qui était le cœur de la corruption ukrainienne, qui était le pays le plus corrompu
10:16 au monde, et donc le président de Burisma a demandé à Biden de l'en débarrasser,
10:24 et Biden, c'est celui qui, dans la présidence Obama, était en charge de l'Ukraine.
10:27 C'était lui, c'était sa responsabilité, qui lui avait été donnée par Obama.
10:31 Et à ce moment-là, ce qu'a fait Biden, c'est qu'il a fait virer le procureur, comme quoi
10:39 après ça, il a reçu le million de dollars dont il avait besoin, et ensuite, il a fait
10:45 nommer son fils au bord de Burisma.
10:48 Et il a touché 10 millions de dollars.
10:50 - Tout à fait, je rappelle que, ici, au Tide Radio, dans l'émission, avec vous, Charles
10:55 Gave, il y a trois ans de cela, nous avons diffusé, effectivement, l'extraordinaire
11:00 émission, on le refera peut-être un jour encore, mais de Biden avec Petro Poroschenko.
11:07 - Petro Poroschenko, en disant "ou vous le virez, ou vous n'avez pas votre milliard
11:11 de dollars qui arrive des Etats-Unis".
11:13 - Biden, alors vice-président d'Obama.
11:15 - Et responsable de l'Ukraine.
11:17 Donc, vous avez une situation juridique qui est complètement inédite.
11:21 Un président républicain sur lequel le ministre de la Justice s'acharne, et pour l'instant,
11:27 il a eu une quarantaine de procès, on n'a rien trouvé.
11:30 Et de l'autre côté, une administration Biden qui est corrompue jusqu'à l'os, avec la
11:36 famille Biden qui est corrompue jusqu'à l'os, sur laquelle n'a lieu aucune enquête.
11:40 Et avec le désir de mettre en prison, troisième élément, le président, le candidat principal
11:48 contre Biden.
11:49 - C'est ça, et alors c'est la situation aujourd'hui, mais, mais Charles Gave, les
11:54 choses commencent à bouger.
11:56 - Vous savez, on a souvent parlé de Tucker Carlson ici.
12:00 - Oui.
12:01 - Tucker Carlson qui est parti chez Musk.
12:02 - Le journaliste américain vedette de Fox News qui est maintenant sur Twitter.
12:06 - Qui est maintenant sur Twitter, où à la place de faire 20 millions de vues, il fait
12:08 100 millions de vues, ce qui est inouï.
12:09 Inouï, 100 millions de vues, c'est quasiment un Américain sur trois, quand c'est qu'il
12:14 écoute.
12:15 Et Biden a fait un numéro aujourd'hui que j'ai trouvé tout à fait remarquable, dans
12:18 lequel il expliquait qu'il y avait une tentation totalitaire chez les démocrates, et en particulier
12:22 chez Biden, qui voulait instaurer un régime de parti unique.
12:25 - C'est ce que dit Carlson dans son dernier éditorial.
12:29 - C'est tout à fait étonnant, il faut l'écouter, d'ailleurs c'est très bien.
12:32 Moi si j'étais Trump, je prendrais Carlson comme vice-président.
12:39 - Il y va à la métraillette, lui à la tronçonneuse.
12:45 - Il y va à la tronçonneuse.
12:47 Donc vous commencez à voir, parce que ce qui m'a beaucoup surpris dans tout ça, c'est
12:50 par exemple, prenez au moment de l'affaire Nixon.
12:53 Nixon enregistrait tous les gens avec qui il avait des conversations.
12:56 Ils ont demandé pendant le Watergate, les accusateurs, à avoir ces tapes.
13:02 Nixon a refusé, il a été obligé de les donner.
13:07 Et tous les journalistes gueulaient pour avoir les tapes.
13:09 Les tapes de Nixon, c'est un truc...
13:11 Aujourd'hui, il y a 17 tapes qui ont été fournies par un lanceur d'alerte.
13:19 - 17 enregistrements sur Biden ?
13:22 - Avec Biden, parlant au patron de Burisma, etc. et négociant tous ces trucs-là.
13:28 Il n'y a pas un journaliste qui demande à ce que ces tapes soient publiées.
13:33 La Chambre des représentants le demande, dit "on veut voir les tapes".
13:37 Mais autrefois, je me souviens des années Nixon, quand ils refusaient de donner les
13:41 tapes, tous les types poussaient des cris à la tyrannie.
13:43 Et maintenant, d'un seul coup, ils se taisent.
13:44 Donc moi, l'une des grandes questions, c'est pourquoi d'abord ça se passe.
13:47 Il y a eu une tentative de coup d'État aux États-Unis, qui est évidente, qui est par
13:51 la partie extrême du Parti démocrate, qui veut transformer les États-Unis en un parti
13:55 unique pour ça.
13:56 On le voit bien.
13:57 Mais de l'autre côté, où sont les journalistes ? Les journalistes qui étaient là, tous
14:02 en train de hurler à la mort au moment de votre guet.
14:03 Vous vous en souvenez ? Vous avez mon âge ?
14:06 - Ils hurlaient à la mort quand Trump était là en disant "ce salaud..."
14:09 - Ce salaud, et qui ont dit à la population que l'histoire russe était vraie, alors que
14:12 tous savaient que ce n'était pas vrai.
14:14 Donc vous avez aujourd'hui, ceux qui doivent faire leur plus gros examen de conscience,
14:20 c'est les journalistes.
14:21 Mais pourquoi continuent-ils à protéger des gens qui sont...
14:26 La famille Biden, si vous voulez, on a trouvé des sociétés...
14:33 - Sans parler des laboratoires biologiques, les Biolabs...
14:40 - Sans parler du trafic d'enfants en Ukraine qui était fait...
14:43 Vous avez toute une série de choses qui sont là, mais...
14:47 - Mais comment ? Est-ce que c'est parce que l'actionnariat a changé ?
14:50 Est-ce que les journaux...
14:53 Les grands journaux, rappelez-vous, le Washington Post, Woodward et Bernstein, le Watergate,
14:58 ça a fait un film, ça a fait des romans, c'est devenu culte.
15:01 - C'est devenu culte ?
15:02 - Et que devenu le Washington Post ? Qui est devenu le New York Times ?
15:05 - Le Washington Post, il est détenu par Amazon, enfin le patron d'Amazon.
15:09 Le New York Times, c'est à peu près de la qualité du monde aujourd'hui, c'est-à-dire
15:14 c'est pas bien élevé.
15:16 Et donc, moi ce qui m'inquiète, c'est ce fameux quatrième pouvoir, eh bien, il n'existe
15:25 plus, il n'existe plus en France à part Sud Radio.
15:28 - On est quelques-uns, mais effectivement Sud Radio est une radio libre.
15:32 - Vous vous mettez pas dans une cabine téléphonique, vous êtes pas bien.
15:36 - Non, non, on est à des millions d'auditeurs et comme vous le savez, 800 000 abonnés à
15:41 YouTube aujourd'hui, puisque pratiquement toutes les radios, donc effectivement, des
15:45 gens sont sensibles à votre travail.
15:47 - Et moi, je vais vous dire un truc, c'est tout à fait personnel, vous savez que sur
15:49 YouTube je fais des émissions, etc.
15:52 Je suis arrêté dans la rue tout le temps, j'ai été à Monaco pour mes affaires et
15:56 là j'ai été arrêté, mais après, littéralement tous les mètres.
15:59 Et je crois très profondément à quelque chose, c'est que les gens ont besoin qu'on
16:03 leur parle.
16:04 - Et qu'on leur parle libre et vrai.
16:08 - Qu'on leur parle libre et vrai, ils s'en foutent qu'on se trompe, mais qu'on dise ce
16:11 qu'on pense.
16:12 Ce qui me paraît évident aujourd'hui, c'est qu'aujourd'hui, les radios, les politiciens
16:16 de ça, ils vous donnent des éléments de langage, qui sont faits par des spécialistes
16:19 en communication.
16:20 Comment parler 20 minutes pour ne rien dire ? C'est absolument effrayant.
16:24 Et les gens, autrefois il y avait les professeurs qui leur parlaient à l'école, puis à l'université
16:29 il y avait des gens qu'on respectait, des Raymond Aron, et puis ensuite si vous voulez
16:34 vous aviez les grands chefs d'entreprise qui pouvaient parler, et puis les politiques
16:38 parlaient.
16:39 The Gaulle parlait beaucoup au peuple, Pompidou parlait beaucoup au peuple, même Giscard
16:44 parlait beaucoup au peuple, il essayait d'expliquer la politique énergétique, je me souviens,
16:47 avec des beaux graphiques et tout.
16:48 Aujourd'hui on ne parle plus, on vous dit "laissez-nous faire, on comprend mieux que
16:53 vous, on va vous enfermer, c'est pour votre bien".
16:57 Mais moi ce qui me sidère, c'est qu'il n'y ait pas une réponse à cette attente de la
17:01 population d'une parole vraie.
17:04 Personne ne leur parle.
17:05 Vous n'avez pas ça l'impression ?
17:07 - C'est une impression qui est hélas, à part, comme vous dites, quelques exceptions,
17:13 mais je vais vous dire, c'est pour ça que les gens s'éloignent de la politique, c'est
17:16 pour ça que les gens s'éloignent d'un certain nombre, que ce soit de médias ou d'institutions,
17:21 c'est pour ça, parce qu'ils ont leur libre arbitre, ils comprennent qu'on leur raconte
17:24 n'importe quoi.
17:25 Mais je voudrais savoir votre avis Charles Gave, pour revenir juste un moment à l'Amérique,
17:30 pour clore cela.
17:31 Est-ce qu'à votre avis, parce qu'on est à un an et demi des élections présidentielles
17:36 américaines de 2024, ça peut aller jusqu'où ça ? On reste aux Etats-Unis, on ne va pas
17:43 parler de Russie, d'Ukraine, etc.
17:45 Est-ce que ça peut aller jusqu'à une cécition, une division ? Parce que ça commence à devenir
17:51 extrêmement âpre tout cela.
17:53 - D'abord ça devient extraordinairement âpre, mais surtout, pour moi, on a le même
18:01 problème partout en France, c'est que quand j'étais gamin, en France on a le même, en
18:06 Angleterre on a le même, quand j'étais gamin, les gens qui gouvernaient, gouvernaient avec
18:11 une notion qui était celle du bien commun.
18:13 Je ne sais pas si vous vous souvenez, on pensait que les gens étaient là et qu'ils gouvernaient
18:16 pour le bien commun.
18:17 - Qu'il y avait un collectif, un bien collectif.
18:19 - Le rôle de celui qui avait le pouvoir, c'était de prendre peut-être des décisions
18:24 difficiles mais qui étaient pour le bien commun.
18:26 Or aujourd'hui, ce à quoi on insiste, c'est qu'il n'y a plus un gars dans les classes
18:31 dirigeants aujourd'hui en France ou aux Etats-Unis des partis de la même droite qui croit une
18:35 seconde à cette histoire du bien commun.
18:37 Ils pensent qu'à s'en mettre plein les fouilles et à gouverner en additionnant des minorités
18:42 qui sont...
18:43 - Ça veut dire à garder le pouvoir.
18:46 - À garder le pouvoir à tout prix.
18:47 Donc le but maintenant d'un homme politique, ce n'est pas de faire le bien commun, c'est
18:51 de rester au pouvoir.
18:52 Et c'est donc la fin justifie les moyens.
18:54 Et donc aujourd'hui, je prétends qu'on a des criminels au pouvoir.
18:58 - Carrément ?
18:59 - Mais partout.
19:00 Regardez la famille Biden, elle est évidemment criminelle.
19:02 L'ancien chef du FBI, le double maître là, il est évidemment criminel puisqu'il a fait
19:08 des choses criminelles.
19:09 Et vous vous dites "mais on vit dans un monde dangereux".
19:14 Comment peut-on dans une démocratie voir arriver une classe criminelle au pouvoir et pas réussir
19:20 à s'en débarrasser ?
19:21 - Et surtout, il n'y a pas de contre-pouvoir.
19:22 Ils ont détruit les contre-pouvoirs, ils font tout pour les détruire.
19:26 La justice, c'était en principe le contre-pouvoir.
19:28 La presse, c'était en principe le contre-pouvoir.
19:30 Ils les ont détruits les deux.
19:31 - Et alors ça peut mener à quoi ? Je vous ai posé la question que les Etats-Unis ou
19:37 peut-être la France, à des affrontements quand même ?
19:39 - Dans les Etats-Unis, ils ont une porte de sortie qui est le retour au fédéralisme.
19:45 C'est-à-dire que les Etats, comme le Texas, la Floride, vont dire "il y a un certain nombre
19:51 de lois qui ne s'appliquent pas à nous".
19:53 - Prendre leur indépendance, en tout cas juridique.
19:56 - Ce que la constitution leur permet.
19:57 Il y a beaucoup de pouvoirs qui ont été renvoyés dans les 100 dernières années des
20:00 Etats vers le centre.
20:02 - Intéressant ça.
20:03 - Et ils peuvent dire "écoutez, vous faites ce que vous voulez, mais bon, New York veut
20:06 faire n'importe quoi, mais nous, ça ne nous intéresse pas, on ne le fait pas".
20:09 Et on refuse de le faire.
20:11 Et faire des référendums locaux ou j'en sais rien.
20:13 Donc en tout cas, c'est un signe patent que les pouvoirs centraux et centralisés sont
20:20 malades à en crever dans tous nos pays.
20:21 - C'est clair.
20:22 On va suivre en tout cas l'état du patient pour voir s'il est au soin palliatif ou au-delà
20:27 de ça.
20:28 Merci Charles Gale.