Anne-Claire Coudray, journaliste

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Dans son émission média, Thomas Isle et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui, Anne-Claire Coudray, journaliste.
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00:00 avec Thomas Hill et votre invité Thomas, la présentatrice des JT du week-end de TF1, Anne-Claire Coudray.
00:05 - Alors Anne-Claire Coudray, si jamais vous étiez inquiète sur les audiences pour votre retour,
00:09 vous avez dû être rassurée par cette rentrée. Si on regarde juste les audiences de dimanche dernier,
00:14 vous êtes assez loin devant la concurrence. 40% à 13h quand France 2 est à 20% et à 20h,
00:21 31% quand le 20h de France 2 est à 22. J'imagine que ça a dû vous rassurer ça.
00:27 - Oui ça rassure. Après l'été avait été aussi très bon. Non ça rassure, je pense que c'est dans la continuité
00:35 de tout ce qu'on fait depuis toutes ces années, c'est-à-dire essayer de travailler la proximité.
00:40 Puis je pense que dans un monde où on a de plus en plus d'enjeux anxiogènes à gérer, on est aussi peut-être un repère.
00:48 Moi je crois beaucoup à la qualité du journal télévisé, au fait que ce soit un lieu apaisé,
00:54 où on n'est pas dans le débat permanent, dans l'agressivité permanente.
00:57 Et c'est en tout cas ce que me disent les téléspectateurs. C'est ce côté très positif, très optimiste, très pragmatique.
01:02 Il ne s'agit pas de cacher ce qui ne va pas et de cacher les enjeux qui nous attendent, notamment le réchauffement climatique.
01:09 Il s'agit d'en parler de façon constructive et de ne pas perdre les téléspectateurs qui seraient tentés peut-être de se dire
01:16 "Oh là là, ce monde est trop terrible, j'éteins la télé". Donc nous c'est vraiment un souci au quotidien.
01:22 - J'imagine que vous avez regardé le nouveau JT de France 2 qui veut justement créer plus de proximité avec les téléspectateurs.
01:28 - Je le vois sans le son. - Vous ne faites pas un petit replay après ?
01:30 - Non, on n'a pas le temps. Concrètement, je zappe quand je ne travaille pas entre les deux journaux,
01:36 mais j'ai surtout vu leur nouveau plateau.
01:38 - Qu'est-ce que vous en avez pensé alors ? Parce que ça se rapproche un petit peu plus du vôtre.
01:41 - Oui c'est vrai que le grand écran, c'est bien d'être copié, ça veut dire qu'on n'avait pas tout faux.
01:48 - Et alors de votre côté, est-ce qu'il y aura des nouveautés dans le JT à la rentrée où on se dit qu'on ne change pas un JT qui marche ?
01:53 - Non, on change à la marge. Après on a une nouvelle rubrique qui s'appelle "Défense d'entrée" qui sera un long format.
02:00 On a déjà fait deux numéros et notamment dimanche dernier les data centers.
02:04 L'idée c'est de pouvoir pousser la porte de lieux ultra sécurisés qu'on ne connaît pas, qui sont stratégiques, qui sont passionnants.
02:11 Le premier numéro c'était un peu particulier. On était avec Thomas Joly qui est le grand chef d'orchestre de la cérémonie d'ouverture des JO
02:18 et qui nous en a dit un tout petit peu plus sur cette cérémonie ultra secrète.
02:22 Donc voilà, l'idée c'est de mettre en place des rubriques comme ça.
02:25 Et puis on a une nouvelle émission politique, un nouveau rendez-vous j'allais dire.
02:29 - Alors justement, j'allais y venir, ce nouveau format politique, on en a eu la promesse en tout cas lors de la conférence de presse de TF1.
02:36 "Renouvelle le genre", nous disait le patron de l'info la semaine dernière. Qu'est-ce qu'il aura de particulier ce rendez-vous ?
02:42 - Face à l'abstention qui grandit, et je suis bien placée pour ça, le savoir.
02:46 Parce qu'avec Gilles Boulot, on en a présenté des soirées électorales, on s'est dit que les journaux télévisés ne pouvaient pas rester sans rien faire.
02:53 Et donc il faut parler de politique, mais il faut en parler à bon escient.
02:56 Parce que sinon on use les téléspectateurs et je crois qu'il y a déjà un tel rejet, une telle défiance qu'il faut leur parler politique différemment.
03:03 - Ça veut dire qu'il y a une chute en général dans les JT quand vous accueillez du personnel politique ?
03:06 - C'est compliqué quand on les accueille uniquement pour une question de temps de parole et qu'il n'y a pas une vraie raison dans l'actualité.
03:12 Oui c'est sûr, ça se ressent tout de suite. Et donc on a quand même une échéance électorale l'année prochaine, qui sont les européennes.
03:18 Et on a décidé de mettre en place un rendez-vous politique qui se fera dans la continuité des journaux du week-end.
03:25 Et on a décidé de remettre l'image au cœur de cette interview.
03:28 C'est-à-dire que je ne peux pas vous en dire beaucoup plus parce qu'on est encore en train de peaufiner le concept,
03:32 mais l'idée c'est vraiment de confronter l'invité à l'image.
03:35 - Et aux datas aussi, c'est ça ? Aux infographies, aux chiffres ?
03:39 - A l'image, quelle qu'elle soit d'ailleurs. Mais en tout cas, je pense que quand on le met au cœur de cette image, il ne peut pas s'échapper.
03:47 Il ne peut pas décider de parler d'autre chose.
03:48 - Ce sera toujours sur le même plateau ?
03:50 - Alors ça, on est en train de travailler à ça. Mais non, on voulait sortir du face-à-face classique autour d'une table.
03:56 Parce que ça, ça se fait énormément et ça se fait beaucoup sur les chaînes info.
03:59 Et je pense que le journal télévisé, il faut qu'il propose autre chose aujourd'hui.
04:02 - Thierry Tuyé le disait la semaine dernière en présentant les nouveautés à TF1.
04:05 Il s'agit aussi d'aller chercher ce public jeune qui se désintéresse de plus en plus peut-être de la politique.
04:10 C'est vraiment votre objectif aussi ?
04:12 - Bien sûr, dans la forme, il faut qu'on se renouvelle.
04:14 Et encore une fois, une présentatrice face à un invité politique, c'est un modèle qui je pense est usé.
04:20 Il est très utile et on l'a encore fait ce week-end quand il y a une raison particulière et très vive dans l'actualité de le faire.
04:27 Mais je pense que pour un rendez-vous, on essaye de se poser un petit peu.
04:30 Et on essaye peut-être de trouver une autre sincérité chez les hommes et les femmes politiques.
04:34 On s'est rendu compte en fait que beaucoup étaient dans des éléments de langage, avaient des messages.
04:38 C'est compliqué de leur expliquer qu'il vaut mieux répondre à la question
04:42 et que c'est plus payant et pour eux et pour les téléspectateurs et pour nous.
04:45 - Ce sera une fois par mois ça ce rendez-vous ?
04:47 - On n'a pas encore décidé de la récurrence.
04:50 - En tout cas, ça y est, vous avez un rendez-vous politique et je sais que c'est quelque chose qui vous tenait à cœur.
04:54 On le voit dans les soirées électorales où c'est vrai que vous êtes particulièrement à l'aise.
04:57 On sent que c'est une matière qui vous plaît, la politique.
04:59 Et je crois même que c'est Anne Sint-Claire qui vous a donné un peu envie de faire ce métier.
05:03 - Moi j'étais vibronnée à 7/7.
05:05 Et tous les dimanches soirs on regardait 7/7.
05:07 Et je crois que c'est ce qui m'a donné envie de faire ce métier.
05:10 J'étais en admiration devant elle évidemment.
05:12 J'adorais l'idée d'inviter aussi des hommes politiques mais pas que,
05:15 des personnes de la société civile.
05:18 Et je crois que c'est ça qu'on essaye de faire,
05:21 de montrer que la politique n'appartient pas que aux politiciens.
05:24 - Et bien voilà, vous l'avez un peu votre 7/7.
05:26 On va découvrir ça cette saison sur TF1.
05:29 - Anne-Claire Coudray, l'invitée de Culture Média jusqu'à 10h sur Europe.
05:32 Dans un instant, 9h30, l'heure du journal des médias de Julien Pichinet.
05:35 Et à 11h, vous le savez, sur Europe 1, vous avez rendez-vous avec Pascal Praud.