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00:00 [Musique]
00:08 Bonjour, bienvenue sur Investeur TV.
00:10 Il y a quelques jours, nous avons assisté à la finale des Bioboss Awards
00:14 qui récompensent l'entreprenariat aux féminins.
00:17 Nous avons interviewé les 20 gagnantes régionales.
00:21 Nous en retrouvons certaines prochainement dans notre émission Levé de Fonds
00:25 car elles sont en recherche de financement.
00:28 Aujourd'hui, avec le troisième et dernier épisode consacré à cet événement,
00:33 nous retrouvons les gagnantes des régions anti-Guyane,
00:39 Centre-Val-de-Loire ainsi qu'Île-de-France.
00:42 [Musique]
00:46 Carlos Costa, bonjour. Vous êtes la fondatrice de Cutanex.
00:50 Vous avez remporté la finale, l'étape régionale anti-Guyane du Bioboss Awards.
00:57 Vous êtes aujourd'hui en finale nationale.
01:00 Vous pouvez nous dire deux mots sur votre parcours et sur votre entreprise Cutanex.
01:04 Mon parcours, je viens de Guyane.
01:06 J'ai déjà eu une présélection en Guyane départementale
01:09 avant d'être sélectionnée pour la région anti-Guyane.
01:13 Ici, aujourd'hui à Paris, c'est mon troisième prestation.
01:17 Le parcours a été très motivant, stimulant et a ouvert beaucoup de portes,
01:23 beaucoup de visibilité par rapport même à mon département.
01:26 Et Cutanex en deux mots, c'est quoi ?
01:28 Alors Cutanex est une société de recherche et de développement de produits naturels,
01:33 de santé à partir des plantes.
01:35 Notre petit slogan, c'est la puissance de la nature au service de la santé.
01:41 Très bien. Quelle est votre motivation à participer à ce concours Bioboss Awards ?
01:45 La motivation, c'était d'avoir une visibilité par rapport à un projet innovant
01:50 qui a été découvert il y a déjà quelques années
01:53 mais qui est en fait un produit phytothérapeutique
01:57 qui soigne une maladie parasitaire de peau.
02:00 Et cette découverte, au-delà de la préparation à toute cette mise en place,
02:07 doit être médiatisée pour avoir une visibilité commerciale.
02:13 Quel est votre plan de route, vos enjeux pour les prochains mois ?
02:16 Pour les prochains mois, c'est la création d'emplois,
02:19 des premiers emplois de ma société et c'est le protocole
02:23 qui doit être donné par l'Agence Nationale du Médicament
02:27 pour savoir comment je vais pouvoir commercialiser mon médicament.
02:31 Vous serez également en recherche de financement, je crois ?
02:33 Oui, tout à fait, pour faire les recherches universitaires sur le produit
02:38 et pour engager toute la mise en place de la commercialisation de l'AMM.
02:42 Eh bien, vous viendrez prochainement nous en parler sur L'Histoire TV.
02:45 Avec plaisir.
02:46 Merci Carole.
02:47 Au revoir.
02:48 Carole Lutterghem, bonjour.
02:49 Vous êtes la fondatrice de C by Katia.
02:52 Vous avez remporté l'étape régionale anti-Guyane du concours Be A Boss Award.
02:58 Vous êtes aujourd'hui dans le final à Paris.
03:00 Vous pouvez nous dire deux mots sur votre parcours personnel
03:02 et votre société C by Katia ?
03:04 Je suis indépendante, j'ai créé ma société C by Katia.
03:08 A partir de là, je me suis posé la question
03:11 comment je pouvais être, avec un seul magasin,
03:14 représentée dans toute ma région.
03:16 C'est comme ça que j'ai eu l'idée de faire un distributeur automatique
03:20 avec la réalité augmentée.
03:22 Très bien.
03:23 Quelle est votre motivation à participer à ce concours Be A Boss Award ?
03:27 Me dépasser, parce que ce n'est vraiment pas mon truc
03:30 d'être devant du monde, de prendre la parole.
03:32 Mais je pense que si on veut relever des fonds,
03:34 il faut savoir s'exprimer, il faut savoir aussi être moins timide.
03:39 Voilà, c'est pour ça que je me suis présentée.
03:41 Parfait.
03:42 Quel est votre plan de route, vos enjeux pour les prochains mois ?
03:46 Eh bien, être dans le monde entier.
03:49 Je vais d'abord commencer en Guadeloupe avec trois distributeurs.
03:53 Après, je vais être en Martinique, Guyane, Réunion et l'île de France
03:57 par une franchise.
03:58 Donc là, demain, j'ai rendez-vous avec un spécialiste des franchises
04:02 pour que je puisse mettre ça en place.
04:04 Et pour cela, vous cherchez des fonds,
04:05 et donc prochainement, vous viendrez nous en parler sur Insta TV.
04:07 Ce sera avec plaisir.
04:08 Merci Katia.
04:09 Merci infiniment.
04:11 Élise Sibour-André, bonjour.
04:13 Bonjour.
04:14 Vous êtes la fondatrice de Day One.
04:16 Vous avez emporté l'étape régionale, centre Val-de-Loire.
04:20 Centre Val-de-Loire.
04:21 Donc des Bioboss Awards.
04:22 Vous êtes aujourd'hui ici à Paris en finale nationale.
04:25 Vous pouvez nous dire deux mots sur votre parcours personnel
04:28 et nous présenter Day One.
04:29 Oui, bien sûr.
04:30 Alors, mon parcours personnel, moi, j'ai commencé dans la finance.
04:33 Et très vite, je me suis posée la question du sens au travail,
04:35 question à laquelle je n'ai pas réussi à répondre en interne.
04:38 J'ai tout quitté pour partir au Népal dans une ONG.
04:41 Et en rentrant, je me suis rendue compte que, en fait,
04:43 je n'étais pas toute seule, qu'aujourd'hui, c'est deux tiers des cadres
04:45 qui sont prêts à changer de travail par manque de sens.
04:47 Et que ça coûte cher en entreprise.
04:48 Que ça va s'accélérer parce que c'est neuf jeunes sur dix
04:50 qui cherchent à servir l'intérêt général.
04:52 Et du coup, on s'est rendu compte qu'il n'y avait pas neuf entreprises sur dix
04:55 qui servaient l'intérêt général.
04:56 En revanche, les associations, elles le font.
04:58 Et du coup, on a créé une grande plateforme
05:00 qui rend accessible l'engagement associatif et solidaire en entreprise.
05:03 Et qui permet, du coup, d'engager des salariés
05:07 pour qu'ils puissent trouver la bonne action et la bonne association
05:10 grâce à leur entreprise.
05:11 Bravo pour cette initiative louable.
05:13 Qu'est-ce qui vous motive à participer à ce concours Be a Boss Award ?
05:17 Alors, Be a Boss, c'est pour nous beaucoup de visibilité.
05:19 Il y a très peu...
05:20 Enfin, les entreprises ne savent pas que ça existe.
05:22 Souvent, ils disent, l'engagement solidaire, c'est réservé aux grands comptes,
05:25 qui ont les moyens, qui ont des fondations, qui ont des équipes.
05:27 Non. Nous, ce qu'on veut montrer, c'est que, même quand on est une PME,
05:30 on peut proposer à ses salariés de s'engager, avoir de l'impact.
05:32 Et surtout, de s'engager localement.
05:34 Donc, c'est vraiment de la visibilité.
05:36 Et le fait aussi de pouvoir pitcher, de prendre la parole en public,
05:39 c'est un bon exercice et on est ravis de le faire.
05:41 Quel est votre plan d'août ? Vos enjeux pour les prochains mois ?
05:44 Alors, là, on est en pleine levée de fonds.
05:46 On ouvre notre capital pour la deuxième fois.
05:49 Et aussi, bien sûr, c'est de la croissance.
05:51 Continuer à faire parler nous et convaincre un maximum d'entreprises
05:53 de rejoindre la grande communauté.
05:55 Aujourd'hui, on a plus d'une centaine d'entreprises.
05:57 Et on espère en avoir 300 d'ici l'année prochaine.
05:59 Eh bien, vous viendrez nous en parler prochainement sur Investeur TV.
06:02 Avec plaisir. Merci.
06:04 Morgane Longo, bonjour. Vous êtes la fondatrice de Libellul.
06:07 Vous avez remporté l'étape régionale, le centre Val-de-Loire des Bioboss Awards.
06:11 Vous êtes aujourd'hui à Paris en finale nationale.
06:14 Pouvez-vous nous dire deux mots sur votre parcours personnel
06:17 et nous présenter Libellul ?
06:19 Alors, oui, moi, je suis Morgane Longo.
06:21 J'ai fondé Libellul il y a 3 ans maintenant, 4 ans.
06:24 Alors, je ne viens pas du tout du milieu de la création d'entreprises.
06:27 J'étais fonctionnaire. Comme quoi, c'est possible.
06:30 Je travaillais dans le milieu hospitalier.
06:32 Alors, par contre, il y avait déjà un socle commun.
06:34 C'était l'enfance. Je travaillais en pédiatrie.
06:36 Et à la naissance de mes enfants, je me suis dit,
06:38 mon Dieu, les jouets, ça arrive.
06:40 Mais moi, j'aimerais vraiment une solution
06:42 où quand j'ai besoin de certains jeux, ils arrivent.
06:44 Et quand je n'en ai plus besoin, ça revient.
06:46 Et c'est vraiment comme ça qu'est née l'idée de créer Libellul.
06:48 Donc, Libellul, qui est un système de location de jouets,
06:51 simple, sans engagement, où quand vous avez besoin de certains jeux,
06:54 vous pouvez les louer via des formules de location.
06:57 Et quand vous sentez que vous ou vos enfants avez fini de faire le tour avec,
07:00 vous pouvez les échanger pour des nouveaux.
07:02 Qu'est-ce qui vous a motivé à participer à ce concours Be A Boss Award?
07:06 Alors, qu'est-ce qui m'a motivé à participer à ce concours?
07:08 Justement, comme je vous l'ai dit, je ne viens pas du milieu de la création d'entreprises.
07:11 Et j'aimerais que toutes les petites filles puissent se dire,
07:14 eh bien, c'est possible.
07:16 Si on est motivé, si on est passionné par ce qu'on fait,
07:18 on y va, on se challenge et on peut réussir.
07:21 Pour les prochains mois, quel est votre plan de route, vos enjeux?
07:24 Alors, pour les prochains mois, on a plusieurs enjeux.
07:27 Aujourd'hui, on signe déjà des partenariats avec des grandes marques du jouet.
07:30 L'idée, c'est de pouvoir accélérer sur ces partenariats.
07:32 Nous souhaitons également pouvoir continuer à industrialiser notre reverse logistique,
07:37 ce qui est déjà en cours.
07:38 Et enfin, pour ça, finaliser une levée de fonds,
07:41 qui a déjà été commencée, mais qu'on aimerait finaliser.
07:43 Et donc, vous allez venir nous en parler prochainement sur Investeur TV.
07:46 Avec grand plaisir.
07:47 Merci, Morgane.
07:48 Merci.
07:50 Olivier Vaquer, bonjour.
07:52 Vous êtes la fondatrice de Brosseur.
07:54 Vous avez remporté la finale régionale Île-de-France du concours B. Boss Award.
07:59 Vous êtes aujourd'hui en finale nationale.
08:01 Pour vous dire deux mots sur votre parcours et présenter votre entreprise, Brosseur.
08:05 Moi, j'ai créé un réseau d'animalerie vétérinaire il y a une dizaine d'années maintenant.
08:11 Et j'étais très investie dans l'écologie d'une part et la cause animale de l'autre.
08:17 Et j'avais envie d'associer ces deux passions avec l'entreprenariat, évidemment.
08:21 Et de me sentir vraiment utile pour la cause animale et écologique.
08:25 Donc, Brosseur, c'est né du désir de recycler et valoriser les poils d'animaux de compagnie,
08:30 heureux et bien traités.
08:32 Voilà.
08:33 Ok.
08:34 Quelle est votre motivation à participer au B. Boss Award ?
08:37 C'est une visibilité fantastique.
08:39 C'est mettre le projet à l'épreuve.
08:40 C'est avoir des questions qu'on ne se pose pas forcément.
08:43 Et avoir des avis, des conseils.
08:45 Et une assistance des niveaux d'expertise qu'on n'a pas forcément quand on développe un projet.
08:52 Très bien.
08:53 Quel est votre plan de route, vos enjeux pour les prochains mois ?
08:55 Les prochains mois, on va passer en phase de recherche.
08:58 On continue la R&D, mais c'est une grosse phase de recherche universitaire
09:01 qui commence à partir de février pour une durée de 6 mois.
09:04 Et dans la foulée, une levée de fonds.
09:08 Et bien, vous viendrez en parler sur Investisseurs TV.
09:10 Exactement.
09:11 Merci, Oliva.
09:12 Merci beaucoup.
09:13 Justine Callier, bonjour.
09:15 Vous êtes la fondatrice de Circulate, dont je vous connais sur Investisseurs TV.
09:17 Puisque vous êtes venue récemment, en mois de juin, dans le cadre d'une levée de fonds qui a réussi.
09:21 Félicitations.
09:22 Vous êtes aujourd'hui la finale des B.O. Boss Award.
09:26 Puisque vous avez gagné l'épreuve régionale, l'étape régionale.
09:30 Est-ce que vous pouvez nous dire deux mots sur votre parcours et sur votre société, Circulate ?
09:36 Oui, bonjour à tous.
09:37 Justine Callier, effectivement.
09:38 Je suis la directrice générale de Circulate.
09:40 Donc, Circulate, dans une démarche d'économie circulaire, on donne une seconde vie aux coquilles d'œufs issues de l'industrie agroalimentaire.
09:46 Pour en faire de nouveaux ingrédients à forte valeur ajoutée, à la fois pour le secteur des matériaux, mais aussi du complément alimentaire ou de la nutrition animale.
09:52 Et aujourd'hui, on a développé un procédé qui permet, qui est breveté, qui permet de séparer mécaniquement la coquille de la membrane pour en faire de ces nouveaux ingrédients qu'on peut valoriser.
10:02 Parfait.
10:03 Quelle est votre motivation à participer au B.O. Boss Award ?
10:06 B.O. Boss Award, pour nous, c'est une opportunité hors norme de pouvoir déjà pitcher devant des experts dans leur secteur d'activité, de challenger aussi notre projet, de gagner en visibilité, bien sûr.
10:17 Et pour moi, à titre personnel, c'était fort de sens puisque je suis entrepreneur dans le milieu de l'industrie.
10:22 Il y a peu de femmes, malheureusement, qui sont représentées.
10:25 Et c'était de pouvoir montrer que l'industrie peut être aussi féminin.
10:30 Et c'est pourquoi on a décidé de participer à ce concours qui promeut l'innovation et l'entreprenariat féminin.
10:36 Très bien.
10:37 Quel est votre plan de route, vos enjeux pour les prochains mois ?
10:39 Actuellement, on a fini une deuxième levée de fonds avec un acteur de référence dans l'impact.
10:45 Cette levée de fonds va nous permettre d'ouvrir notre usine industrielle qui sera située à Janzé, en Bretagne, auprès de nos partenaires qui fournissent les coquilles d'œuf.
10:53 Et donc la prochaine grosse étape, c'est l'industrialisation de notre solution à grande échelle pour valoriser le maximum de coquilles d'œuf en France.
11:00 Eh bien, nous suivons ça avec intérêt et nous souhaitons dès à présent vos vœux de succès.
11:04 Merci, Chélie.
11:05 Merci beaucoup.
11:06 [Musique entraînante diminuant jusqu'au silence]
11:15 [Silence]