Burkina Faso : Jeune productrice de soumbala

  • l’année dernière
Diplômée en Marketing et Gestion Commerciale, Oubratou SAKANDÉ s'est lancée dans l'entrepreneuriat en 2017.

Son entreprise, « Oubratou », est spécialisée dans la production et la commercialisation du soumbala, une épice à base de graines de néré largement utilisée dans la cuisine burkinabè. Elle propose des produits comme le soumbala en granulés, en boule et en poudre. Pour répondre aux besoins des clients qui ne tolèrent pas l'odeur de cette épice, elle a également innové en créant du soumbala sans odeur.

Son parcours n'a pas été sans difficultés, mais grâce au soutien de sa mère, elle a pu obtenir un prêt pour développer son activité. Aujourd'hui, elle reste positive et ambitieuse pour les prochaines étapes de son entreprise.

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Transcript
00:00 et j'ai fait marketing et gestion commerciale.
00:02 Je voulais être dans une entreprise où j'allais exercer mon domaine.
00:06 J'ai décidé d'aller dans le privé.
00:08 J'ai été récréée 4 mois sans salaire.
00:11 A partir de là, j'ai démissionné et je suis venue créer mon entreprise.
00:15 Nous transformons les graines de nere en plusieurs gammes de Sumbala,
00:24 à savoir les Sumbala en granulés, en boules, en poudre.
00:28 Il y a une nouvelle gamme qu'on vient d'ajouter sur le marché l'année passée,
00:32 qui est le Sumbala sans odeur.
00:35 On peut l'utiliser pour faire de l'acrydité,
00:37 on peut l'utiliser pour faire des gâteaux,
00:40 tout ce qui est fast-food avec.
00:42 C'est très délicieux.
00:43 Je me suis intéressée au Sumbala
00:50 parce que la majorité de la population burkinabe consomme le Sumbala.
00:54 Et j'ai vu que le Sumbala, c'est un produit qui est naturel et très riche en valeurs nutritives.
01:00 Donc, je me suis dit pourquoi ne pas améliorer,
01:04 augmenter la qualité et permettre à tout le monde de consommer sans gêne.
01:09 Il y a des gens qui ne consomment pas le Sumbala pour des raisons de goût.
01:13 Ils se disaient que l'odeur les dérangeait.
01:16 Donc, on a innové pour les permettre de consommer facilement le Sumbala,
01:20 sans que ça ne les dérange.
01:22 La particularité, c'est que nos produits sont naturels et très riches en valeurs nutritives.
01:28 On n'utilise aucun produit chimique et les conditions d'hygiène sont respectées.
01:33 Nous sommes en phase de certification avec la Bénor pour nos produits.
01:38 Ce qui a été le plus difficile, c'est l'obstruction du prêt.
01:48 Pour pouvoir évoluer, il faut un minimum sans se compliquer.
01:53 Et comme on n'a pas de garantie, on n'a rien en tant que jeune.
01:56 On n'a ni de parcelle, ni de moteur, ni de valeurs qui peuvent nous permettre d'avoir un prêt un peu conséquent.
02:02 Donc, ça fait que c'était un véritable souci.
02:05 C'est ça qui était mon véritable souci au début.
02:08 C'est ma maman qui a pris un prêt pour moi, pour que je puisse démarrer.
02:12 Je n'avais pas de fonds de garantie pour pouvoir avoir un prêt.
02:16 Du coup, elle m'a évoluée.
02:19 Je suis fière d'elle.
02:21 Il y a ses camarades qui ont cessé l'étude et ils sont là en train de tourner,
02:25 en disant qu'il n'y a pas de travail, mais ils ne veulent pas faire d'autres choses.
02:28 Comme elle, elle a décidé de se lancer dans l'entrepreneuriat, ça va.
02:32 Elle peut se débrouiller d'elle-même.
02:34 Et on espère aussi qu'elle va avancer plus que ça.
02:38 [Musique]
02:46 Si c'était à reprendre, j'allais faire la production du sumara,
02:50 mais j'allais commencer plus tôt qu'en 2017.
02:53 J'allais peut-être commencer à partir de 2013, par exemple, à produire le sumara,
03:00 parce que c'est un produit qui est rentable.
03:03 C'est vrai que la transformation n'est pas facile,
03:06 mais c'est un métier qui nous ressemble.
03:09 Il y a toujours du travail à faire, mais je suis fière,
03:12 parce que l'hiver n'est pas bien appelé, mais on a au moins franchi la moitié et c'est déjà bon.
03:21 [Musique]
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