• l’année dernière
Avec Christine Cotton, biostatisticienne.

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##LE_FAIT_DU_JOUR-2023-09-27##

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News
Transcription
00:00 Je veux bien, connard de virus, en attendant, il est, paraît-il, toujours là.
00:04 On ne sait pas, les uns disent non non non, c'est plus le même, les autres disent pas du tout, pas du tout, il est là mais...
00:09 Toujours est-il, toujours est-il que hier, évidemment comme d'habitude, Elon Musk, vous savez le patron de Tesla, de SpaceX et puis de Twitter bien sûr,
00:17 qui a bromatisé X, eh ben il est allé de son tweet, de sa vidéo qui a fait évidemment comme d'habitude plusieurs millions de vues très très très vite.
00:28 Alors, eh ben il parlait de quoi ? Et il y a des affiches, vous voyez, il montre des choses, Pfizer, AstraZeneca, Moderna, etc. etc.
00:37 100% de sécurité, 95% absolument, tous vaccinés, tous protégés, comme l'a écrit Christine Cotton, que nous allons recevoir tout de suite.
00:47 Mais auparavant, c'est intéressant, parce que ce que disait Elon Musk, ça vaut le coup de le dire et de dire ce qu'il a écrit.
00:56 Il disait "ce qui m'inquiétait davantage, c'était l'exigence scandaleuse selon laquelle des gens doivent prendre le vaccin et puis ils se rappellent pour faire quoi que ce soit".
01:05 Et il rappelle que "jusqu'à ce que la Cour suprême des Etats-Unis invalide le décret de Biden sur l'obligation vaccinale,
01:11 SpaceX et de nombreuses autres entreprises auraient été obligées de licencier toute personne refusant de se faire vacciner".
01:18 Et Elon Musk ajoute "nous ne l'aurions pas fait, je préférais aller en prison plutôt que de renvoyer de bonnes personnes qui ne voulaient pas se faire piquer".
01:26 "Moi", dit Elon Musk toujours, "j'ai reçu le vaccin avant la sortie, léger symptôme d'urine, il a été, pardon, il a reçu, il a été atteint du Covid", dit-il,
01:39 "et il a dû recevoir trois vaccins pour voyager", oui, parce que lui, sans voyager, c'est pas possible,
01:44 et il dit "le troisième coup m'a presque envoyé à l'hôpital", il dit "combien d'autres personnes présentent des symptômes qui sont réalité du haut vaccin ou au traitement Covid plutôt que au Covid-m",
01:54 et c'est le centre, nous ne prenons pas de nouveau position, je ne suis ni médecin ni expert là-dessus,
01:59 mais alors "combien de vaccinés, effectivement, victimes du Covid et/ou combien de non-vaccinés, etc. etc."
02:06 Il cite Elon Musk, toujours Djokovic, il dit "Djokovic qui n'a jamais pris un vaccin de sa vie, ben, les chelèmes, il les gagne, on en a parlé, etc."
02:14 Et il dit ceci, Elon Musk, il finit "ce n'est pas comme si je ne croyais pas au vaccin, je crois,
02:19 mais le remède ne peut pas être potentiellement pire que la maladie, et le débat public sur l'efficacité doit exister, ne peut pas être interdit", voilà.
02:31 Et il ajoute, pour terminer, "il existe également un grand potentiel de guérison de nombreuses maladies grâce à la ARN6 synthétique,
02:38 alors ne jure donc pas le bébé avec l'eau du bain, le bébé à l'ARN".
02:41 Voilà, bon, il n'est pas plus scientifique que lui non plus, mais enfin, quand même, il a une certaine expérience en la matière.
02:49 Et qu'est-ce qui se passe ? Alors, bonjour Christine Cotton.
02:53 - Bonjour M. Bercoff. - Bonjour.
02:55 - Écoutez, on vous a déjà reçus, et avec plaisir, pour votre livre, qui a fait beaucoup de bruit, qui continue d'en faire, "Tous vaccinés, tous protégés".
03:03 Je voudrais juste, juste, Christine Cotton, avant de commencer, rappeler ceci.
03:08 C'était que, effectivement, le 24 décembre 2020, la Haute Autorité de Santé française indiquait que l'efficacité vaccinale, transmission virale n'avait pas été évaluée,
03:18 mais c'est début 2021, la campagne de vaccination, et il faisait état d'un taux d'efficacité de 96% dans la prévention de l'infection au Covid-19.
03:31 Novembre 2020, 96%, c'est-à-dire, c'est les affiches que donne Elon Musk, c'était tous les laboratoires, données, 4.15, 4.16, 100, même 100%, etc.
03:44 On voyait très très bien, c'était tous, tous, pratiquement.
03:48 Et là, on a les chiffres qui datent de février 2023, de la très officielle Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé, la ANSM.
03:59 Et voici ce qu'elle dit, alors là, il faut le lire quand même, elle dit, voilà,
04:03 "La primo-vaccination complète de deux doses réalisées depuis le lancement de la campagne vaccinale garde une efficacité à long terme", disent-ils, "sur le risque d'hospitalisation".
04:13 Mais cette efficacité, écoutez-moi bien par rapport aux chiffres qu'on donnait fin 2020, début 2021.
04:19 Cette efficacité est estimée à 45% jusqu'à plus d'un an depuis la primo-vaccination.
04:25 45%, on est passé de 4.15 à 45.
04:29 Et les doses de rappel sont efficaces, 56% disent-ils, pour la troisième dose, 75% pour les quatrièmes et cinquièmes doses, mais ils disent à long terme, on ne sait pas.
04:41 Et enfin, et enfin, c'est très intéressant, c'est que comparé à la primo-vaccination, donc si vous voulez, on est passé, pour le dire très très rapidement,
04:51 on est passé, voilà, de 55% à l'efficacité des doses de rappel, depuis la troisième dose.
04:58 Elle diminue au cours du temps, passant de 55% entre deux et quatre mois, à 30% en quatre et six mois, puis à 22% six mois après la primo-vaccination.
05:09 C'est-à-dire qu'il faut en faire quatre, cinq, six et plus si infinité.
05:13 Christine Cotton, vous avez sans doute vu la vidéo d'Elon Musk, et puis surtout les chiffres de la NSM, et puis vous avez écrit ce livre, ce livre "Tous vaccinés, tous protégés".
05:25 Alors, la biostatisticienne que vous êtes, où en est-on vraiment aujourd'hui ?
05:31 Alors, déjà il faut préciser ce qu'était cette efficacité de 95%.
05:36 Donc, je décris tout ça dans mon livre, dont le sous-titre est quand même "Vaccin Covid-19, chronique d'une catastrophe sanitaire annoncée".
05:43 Il ne faut pas l'oublier.
05:45 Donc, ces 95% annoncés, il s'agissait donc en décembre 2020 uniquement des cas Covid légers ou modérés, confirmés par test PCR, comptés à partir de sept jours après la dose 2.
05:59 Donc, vous voyez déjà que ça ne concerne pas tout le monde.
06:02 Donc là, on n'étudiait pas évidemment les asymptomatiques, on n'étudiait pas tout un tas de populations qui étaient exclues ou sur lesquelles on n'avait pas de résultats, du genre les femmes enceintes.
06:12 On n'avait pas de résultats sur les patients avec comorbidité.
06:15 On n'avait aucune efficacité prouvée à ce moment-là, décembre 2020, sur les cas sévères.
06:21 Donc, en fait, tous les chiffres qui ont été annoncés, ils concernaient, on va dire, l'essai clinique qui ne mesurait qu'une partie de la maladie,
06:29 et dont je le répète depuis plus d'un an et demi, on n'avait pas mesuré les anticorps, à mon avis, exprès, pour ne pas montrer qu'ils chutent.
06:39 Donc, c'est-à-dire qu'on sait depuis le début que cette efficacité ne tiendra pas.
06:43 De toute façon, puisqu'en décembre 2020, on a déjà dans le pipeline un booster, parce qu'on sait que ça ne tiendra pas plus de 3-4 mois.
06:51 Alors, tous ces chiffres qu'on nous a balancés, bon, évidemment, la transmission n'était pas étudiée, ça on l'a vu,
06:57 mais on sait tout ça à partir du protocole de l'essai clinique, c'est-à-dire octobre 2020, même avant.
07:02 - Vous voulez dire que tout ça se savait depuis octobre 2020 ?
07:06 - Mais bien sûr, les agences de santé le savent depuis le début, puisqu'elles ont les protocoles des essais, que j'ai examinés et récupérés.
07:13 Donc, tous ces chiffres qu'on nous a annoncés ensuite, ce sont des études qui sont faites en vie réelle et qui ne sont pas des essais cliniques.
07:19 Donc, ça freine la transmission de tant de pourcents, donc tout ça, c'est du blabla.
07:24 Alors, du coup, c'est quand même très important de parler de cette pseudo-efficacité qui n'a jamais existé
07:30 et pour laquelle, on va dire, on a trouvé un artifice que je documente dans mon livre,
07:35 puisque j'ai un petit chapitre qui s'appelle "L'essai était presque parfait".
07:37 Donc, on a récupéré, là, récemment, le contrat Pfizer avec l'Afrique du Sud.
07:43 Donc, je sais que certains ont fait des vidéos sur ce sujet-là.
07:47 Moi, ce que j'ai trouvé dans ce contrat et qui m'intéresse beaucoup,
07:51 c'est qu'on a un chapitre qui s'appelle "Fourniture du produit"
07:55 et là, on nous explique que le produit a terminé les essais cliniques de phases 2 et 3.
08:01 Mais au moment où l'Afrique du Sud signe ce contrat, soit en avril 2021,
08:06 l'essai clinique devait en durer deux ans.
08:10 On ne risque pas, en avril 2021, d'avoir terminé un essai de phase 3 qui a commencé en juillet 2020.
08:15 - Oui, c'est pas tout à fait le même temps. - Voilà.
08:18 - Donc, ensuite, on savait en avril 2021,
08:23 puisqu'on a, quand on examine les rapports cliniques du laboratoire
08:27 et surtout le rapport clinique des adolescents,
08:31 il y avait écrit noir sur blanc, mais noir sur blanc, à la page 38 du rapport,
08:36 que les inconnus sur les ados de 12-15 étaient les mêmes
08:40 que sur la population des plus de 16 ans.
08:45 C'est-à-dire la durée de la protection inconnue, l'efficacité sur certaines populations en risque inconnu,
08:51 l'efficacité sur les cas symptomatiques inconnus, sur les effets à long terme inconnus,
08:55 sur la mortalité inconnue, sur la transmission inconnue.
08:57 C'est-à-dire que depuis le début, on nous pipote avec un pseudo critère principal qui ne vaut pas un clou,
09:03 et j'en ai d'ailleurs fait part aux agences, puisque j'ai eu l'honneur, on va dire,
09:07 de m'entretenir avec la NSM, où je leur ai dit que ce critère principal n'est pas valable,
09:12 il ne mesure pas la maladie, et donc c'est pour ça qu'on voit cette efficacité qui s'effondre,
09:17 puisque ça n'est pas représentatif de ce qui se passe en vie réelle.
09:20 - Donc ce que vous dites, Christine Cotton, vous l'avez déjà dit d'ailleurs,
09:24 vous dites qu'en fait les études ont été menées,
09:27 je ne dirais pas en dépit du bon sens encore, qu'on peut se poser la question,
09:31 mais le temps n'a pas été pris pour l'étude.
09:33 On était tellement impacté, on avait tellement peur qu'il y ait des dizaines de millions de morts,
09:37 rappelez-nous Ferguson et les modélisateurs,
09:40 qu'on s'est précipité, c'est ça ?
09:43 - Alors au moment où on sort les résultats pour toutes les populations,
09:46 on sort des résultats qui sont disponibles uniquement sur 3 mois de suivi max.
09:51 C'est-à-dire on a un essai qui dure 2 ans, et vous sortez des résultats au bout de 3 mois maximum,
09:56 avec 50% suivi moins de 2 mois.
09:59 Donc comment vous voulez évaluer la tolérance ? Ne serait-ce que la tolérance.
10:02 C'est impossible, donc c'est au moment où on donne les autorisations en décembre 2020,
10:05 on dit aux personnes âgées, aux immunodéprimés, vous êtes prioritaire,
10:09 il faut vous faire vacciner, il n'y a aucune preuve d'efficacité sur ces populations dans le rapport clinique.
10:15 C'est-à-dire que le discours qu'on nous a servi sur tous les plateaux de télé,
10:19 avec ce que j'appelle les experts sans expertise...
10:21 - Les médecins de plateau.
10:24 - Voilà, les experts sans expertise.
10:26 Vous avez des gens qui n'ont pas été foutus de lire,
10:28 ne serait-ce que le plan de gestion des risques,
10:30 ne serait-ce qu'un seul rapport clinique avec les vrais résultats,
10:33 je ne sais même pas d'ailleurs s'ils savent les lire,
10:35 moi c'est mon métier de fournir les tableaux de ces rapports-là.
10:39 Donc évidemment que je sais les lire, c'est mon métier de les faire.
10:43 Alors donc ça c'est très important,
10:45 et là du coup, comme ça ne marche pas et ça ne marchera jamais,
10:49 donc on continue à nous balancer des vaccins qu'on revoit avec des variants et des sous-variants.
10:55 Donc là on a le monovalent XBB 1.5 qui est autorisé et recommandé pour qui ?
11:01 Évidemment les plus de 65 ans, les femmes en 5,
11:07 les patients immunodéprimés sur lesquels on n'a à ce jour aucun résultat,
11:13 et la HAS continue à nous dire qu'il faut faire une coadministration avec le vaccin de la grippe,
11:18 et on n'a strictement aucun essai clinique qui nous prouve que c'est safe
11:22 de procéder de cette façon,
11:24 puisqu'il n'y a aucun essai, aucune étude d'interaction qui n'a jamais été faite.
11:30 Donc on nous prend, je vous l'ai dit M. Bercov depuis le début,
11:33 on nous prend pour des cons.
11:35 Voilà ce qui se passe.
11:36 - Et dites-moi, je lis là dans 20 minutes, t'as reproduit ceci,
11:41 vous savez la pilule de Merck, la fameuse pilule,
11:44 le molnupiravir peut donner des sens à des virus qui ont muté de façon notable.
11:50 Parce que jusqu'à... Maintenant on recommande,
11:53 vous avez vu, des solutions pour à la fois s'attaquer à la grippe,
11:57 et à la fois maintenant c'est du tout ensemble,
12:01 à la grippe et au coronavirus.
12:04 C'est-à-dire que c'est quoi ? C'est une espèce de narratif
12:08 qui n'a rien à faire avec le réel ?
12:10 - Alors en fait, il y a une chose qui est très importante
12:12 et à mon avis que nos auditeurs ne savent pas,
12:17 c'est qu'au moment où on donne l'autorisation du vaccin Pfizer
12:20 en annonçant ces fameux 95%
12:22 on vient de changer dans l'essai clinique la chaîne de production.
12:27 Parce que Pfizer s'aperçoit que, ben ma foi, les pauvres,
12:30 ils ne vont pas pouvoir produire des milliards de doses
12:32 avec la chaîne de production actuelle qui produit donc le vaccin de l'essai clinique.
12:37 Et là ils se disent "on change la chaîne de production".
12:39 Et là vous obtenez un produit qui n'est plus le même.
12:43 Donc même quand vous annoncez ces 95%,
12:45 c'est pas le produit qui a été administré à la population.
12:48 C'en est un autre fabriqué dans d'autres usines
12:52 pour lequel l'agence européenne du médicament,
12:55 et c'est tout documenté, avait émis des réserves,
12:58 voire des objections majeures,
13:00 puisqu'ils avaient un taux d'ARN messager
13:03 qui n'était pas le même.
13:06 Voilà, il était inférieur.
13:07 - Ça c'était fin 2020 ?
13:08 - Oui fin 2020 !
13:10 Donc c'est la première fois, on va dire, dans l'histoire du médicament,
13:13 qu'on a un laboratoire qui nous change la chaîne de production
13:17 presque à la fin de son essai clinique, on va dire,
13:19 ou enfin au milieu,
13:21 et pour lequel les agences donnent l'autorisation
13:25 alors qu'on est censé repartir en début de chaîne
13:27 pour prouver que ce produit-là,
13:29 on est censé repartir sur les rats et les souris là.
13:32 On n'est pas censé dire "oui c'est parfait, bravo,
13:35 on va le donner à des milliards d'êtres humains".
13:37 Donc depuis le début, on a une complaisance coupable
13:41 des agences de santé,
13:43 ce que je leur ai parfaitement expliqué
13:45 lors de mon entrevue avec eux,
13:47 et voilà, donc ce critère principal foireux
13:51 qui ne mesure pas l'efficacité,
13:52 c'est celui qui a été accepté par toutes les agences du monde.
13:56 - Du monde entier, oui.
13:57 - Du monde, sans aucun problème.
13:59 Alors qu'une simple revue de biostat,
14:03 dont c'est le métier, je le reprécise,
14:05 le biostatisticien c'est celui qui fait la méthodologie,
14:09 les analyses, et qui valide les critères utilisés.
14:14 - Christine, restez avec nous, Christine Cotton,
14:17 on fait une petite pause et on reprend dans deux minutes.
14:21 Nous sommes toujours avec Christine Cotton,
14:23 biostatisticienne et autrice de ce livre.
14:27 Très controversée, mais très fournie et très documentée,
14:31 tous vaccinés, tous protégés,
14:33 avec un gigantesque point d'interrogation.
14:36 Mais au-delà de la polémique, Christine Cotton,
14:38 à vous écouter quand même, à vous donner des choses factuelles,
14:43 on a l'impression d'être entre X-Files
14:45 et Rencontres du troisième type et Voyages en Terre inconnue quand même.
14:48 C'est-à-dire, on a l'impression qu'on a effectivement
14:51 et heureusement, il n'y a pas eu des millions de morts,
14:54 et il n'y a pas eu...
14:56 Bon, aujourd'hui la polémique est énorme
14:58 sur les effets secondaires, collatéraux, etc.
15:01 Mais en fait, on s'est précipité
15:04 et on n'a pas regardé ce qui est peut-être la base,
15:08 à moyen terme les effets,
15:10 et aujourd'hui on vous parle de quatrième, de cinquième, de dixième dose,
15:14 de nouveaux variants, de nouveaux vaccins, etc.
15:17 Donc ça continue encore et encore, Christine Cotton ?
15:20 Alors, ce livre, on va dire, fait polémique, oui et non,
15:25 puisque jusqu'à ce jour, il n'y a pas eu une seule personne
15:29 avec un background, on va dire, valable,
15:32 une expérience valable, qui a réussi à contredire la moindre ligne
15:35 de ce que j'ai écrit il y a un an et demi dans mon rapport d'expertise
15:39 de l'essai Clinique Pfizer, en regard des bonnes pratiques cliniques.
15:43 Donc en fait, quand vous ne respectez pas
15:45 toutes ces règles qui ont été mises en place depuis 30 ans,
15:48 qui sont, que doivent suivre chaque intervenant d'un essai clinique,
15:54 de la rédaction du document qu'on appelle le protocole,
15:57 jusqu'à la fourniture des résultats,
15:59 en passant par les médecins qui recrutent les patients, etc.
16:01 Quand vous ne respectez pas tout ça,
16:03 comment vous voulez avoir un produit fiable à la fin ?
16:07 Donc vous ne pouvez pas, puisque vous avez non seulement fait un essai accéléré
16:11 avec des phases complètement, la phase 3 qui commençait,
16:15 la phase 2 n'était pas terminée, etc.
16:17 Vous faites un développement accéléré.
16:19 Vous ne respectez pas les bonnes pratiques avec les bonnes méthodes.
16:22 Qu'est-ce que vous voulez avoir sur le marché
16:25 d'autre que quelque chose qui ne fonctionne pas ?
16:27 Alors, ça c'est le premier point.
16:29 Mais si c'était que ça, que ça soit inefficace,
16:32 ça ne serait pas très grave.
16:33 Le problème, c'est qu'on dit la polémique sur les effets indésirables.
16:38 Mais pareil, il n'y a aucune polémique à avoir.
16:40 Vous allez sur le site Eudra Vigilance de l'Agence européenne du médicament, l'EMA.
16:46 Vous regardez, ne serait-ce que pour le premier vaccin Pfizer,
16:49 celui qu'on appelle le monovalent.
16:51 Vous avez 1,2 millions de cas reportés,
16:54 avec 25% de graves.
16:57 Si on tient compte d'une sous-déclaration,
16:59 allez, on va dire au minimum, de 10%,
17:02 vous multipliez par 10,
17:03 ça veut dire que vous avez en Europe 12 millions de malades.
17:07 - Parce que vous estimez, attendez, vous estimez, mais ce n'est pas sûr,
17:09 vous estimez que seuls 10% sont déclarés.
17:11 - Si, si, c'est sûr, parce qu'on a une publication qui date de 2006.
17:15 D'ailleurs co-signée par la responsable des centres de pharmacovigilance françaises,
17:22 Madame Jonville Bérat,
17:24 qui est donc partie prônante de tout ceci,
17:28 qui en 2006 estimait, notamment pour les cas graves,
17:32 un sous-report, voire peut-être même qu'il faut multiplier certains cas par 100.
17:38 - Enfin en tout cas, vous dites, oui, le 10%.
17:42 Donc vous dites que les effets, les dommages, les effets collatéraux et les dommages
17:48 sont effectivement extrêmement nombreux, on en parle d'ailleurs dans le monde.
17:51 - Par rapport aux bénéfices, M. Bercov,
17:53 soit disant on évalue le rapport bénéfice-risque,
17:55 mais soit disant il est favorable au vaccin,
17:57 mais oui, où ça ?
17:58 Sur la Lune, je ne sais pas où, mais ce n'est pas sur la Terre en tous les cas.
18:02 Vous voyez bien que ça ne peut pas être favorable au vaccin
18:05 quand vous avez tout un tas d'inconnus,
18:07 de patients sur lesquels vous n'avez aucune donnée,
18:09 les patients fragiles avec comorbidité,
18:11 vous n'avez pas de données d'essai clinique.
18:13 Pourtant, c'est ceux qu'on a vaccinés en premier.
18:15 Vous avez des risques qui sont documentés dans les plans de gestion des risques.
18:19 Au début, on avait l'anaphylaxis,
18:20 finalement, ils l'ont enlevé, ce sont duobrenons,
18:22 finalement, il n'y en a pas beaucoup, ce n'est pas très grave.
18:24 Sauf que combien vous avez de cas de personnes peut-être décédées
18:27 dans les jours après le vaccin qui ne sont pas reportées ?
18:30 Vous avez donc les myocardites, les péricardites,
18:32 donc c'est un risque qui a été le plus discuté, on va dire.
18:35 Vous avez la maladie aggravée,
18:36 parce qu'au lieu de vous protéger, le vaccin,
18:39 finalement, il vous fatigue et vous êtes encore plus malade.
18:43 Mais où est le rapport bénéfice-risque favorable ?
18:46 Je ne sais pas où les agents arrivent à le trouver.
18:48 Moi, ça fait 2-3 ans que je le cherche,
18:51 je n'ai toujours pas trouvé.
18:53 Dernier point, vous avez quand même des gens qui témoignent dans mon livre,
18:58 j'en ai 24, je crois, de témoignages,
19:00 vous avez quand même des gens qui sont sur le carreau,
19:02 qui vont très très mal,
19:04 dont personne ne s'occupe et dont les agences du monde entier se foutent.
19:09 Ce qui est totalement inadmissible.
19:11 C'est clair, c'est clair, et c'est vrai en tout cas que le problème est posé,
19:15 encore une fois, vous parlez des faits,
19:17 et la gigantesque interrogation, elle est là,
19:20 et on le voit, que ce soit aux Etats-Unis, en France et ailleurs,
19:23 et tout ceci ne fait, on le sait, hélas, que commencer.
19:27 Effectivement, et ce n'est pas par hasard
19:30 qu'un Elon Musk se fait le miroir de cela,
19:34 et puis d'autres aussi.
19:36 Merci Christine Cotton, merci pour tous ces exercices,
19:39 et on continuera à en parler.
19:41 Au revoir.

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