• l’année dernière
Avec Guillaume Bigot et Eric Revel

Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr

##DITES_LE_FRANCHEMENT-2023-10-02##

Category

🗞
News
Transcription
00:00 On va relancer des brigades de gendarmerie en milieu rural.
00:03 200 devraient être annoncées aujourd'hui dans des petites communes,
00:08 notamment par Emmanuel Macron qui sera à Thonin sans Lot-et-Garonne.
00:10 Est-ce que c'est une mode chose ?
00:11 Vous dites oui, mais vous posez des questions et il y en a qui sont très ironiques.
00:14 Je vous dirai ça dans un instant.
00:16 Les retraites, Éric Revelle vous en avez parlé en fait tout à l'heure,
00:21 avant de parler de la droite et de Laurent Wauquiez.
00:23 Donc le projet, si j'ai bien compris,
00:27 c'est de piquer un peu dans la caisse des retraites du régime privé.
00:31 Pourquoi alors ?
00:33 Pour payer quoi ?
00:34 Comme vous le savez, pour payer tout ce qu'on voudra.
00:37 Parce que comme vous le savez,
00:38 dans la présentation du budget qui a été faite, dont je parlais vendredi par Bruno Le Maire,
00:42 vous vous souvenez du chiffre qu'il faut retenir ?
00:44 Il faut l'avoir en tête celui-là.
00:45 L'État va emprunter en 2024 285 milliards d'euros.
00:51 285 milliards d'euros !
00:53 Donc l'État fait les poches de tout le monde.
00:55 L'État a fait les poches d'Action Logement,
00:57 l'État a fait les poches des bailleurs sociaux,
00:59 l'État fait les poches de Pôle Emploi,
01:01 l'État va faire les poches des caisses de retraite du privé.
01:04 Alors c'est vrai qu'il y a un trésor de guerre conséquent,
01:07 68 milliards, ce qu'on appelle la gire Carco.
01:09 C'est vrai aussi que l'argument, on peut le mettre en avant,
01:12 comme la réforme des retraites est passée par là,
01:14 les gens vont cotiser plus longtemps,
01:15 puisqu'ils partent plus tard à la retraite.
01:17 Ces cotisations vont rentrer dans les caisses des retraites privées.
01:21 Tout ça est vrai.
01:22 On estime à 22 milliards sur 15 ans.
01:26 Bien, mais pardonnez-moi,
01:27 est-ce qu'il est normal que l'État,
01:30 qui a du mal, c'est le moins qu'on puisse dire,
01:32 à gérer sa propre organisation,
01:35 pique dans les caisses du privé ?
01:36 C'est quand même un sujet.
01:37 Et ce qui est plus incroyable...
01:38 - Pourquoi alors ?
01:39 Est-ce que c'est pour payer les retraites du public ou pas ?
01:42 - Non, non, non, pour financer...
01:43 - Non mais...
01:44 - Attendez, attendez, Patrick...
01:46 - Là, il y a un déficit.
01:47 - Si le gouvernement...
01:48 Mais attendez, si le gouvernement
01:50 commet l'erreur de dire que c'est pour financer les retraites du public,
01:53 on lui dira "mais à quoi servit votre réforme des retraites ?"
01:56 - Non, non, mais bien sûr...
01:57 - Non, mais il n'est pas évoqué.
01:58 - Mais ça peut être une hypothèse, quoi, bien sûr.
02:00 - Il n'y a plus un euro de vaillant,
02:01 il n'y a plus un euro de vaillant
02:02 quand vous empruntez 285 milliards d'euros
02:05 pour chercher de l'argent partout.
02:07 Et ce qui est un plus incroyable,
02:09 c'est que, je crois que c'est Dussop, le ministre du Travail,
02:12 qui a menacé l'AGIR CARCO, donc les retraites du privé,
02:16 qui est un vrai succès en termes de gestion.
02:19 C'est sans doute l'un des seuls endroits...
02:20 - Même si on dit que ce n'est pas encore le plus efficace,
02:21 que ça pourrait être mieux.
02:22 - Attendez, c'est un des seuls endroits
02:24 où le MEDEF et les syndicats de salariés
02:27 montent au créneau ensemble en ce moment
02:29 pour s'opposer à cette ponction de l'État.
02:32 CFDT, CGT en tête.
02:33 Eh bien, l'État a dit "si vous ne vous laissez pas faire,
02:37 si on ne peut pas piquer 1, 2, 3 milliards d'euros dans les caisses,
02:40 on fera passer ça par la loi, mon cher Guillaume.
02:42 Ça veut dire qu'on va rendre un hold-up légal."
02:45 Non mais où vit-on ?
02:47 - Guillaume Bigot ?
02:48 - Vous savez que ce n'est pas le seul hold-up légal
02:51 sur l'argent des Français qui se prépare.
02:52 En cas de vraie crise systémique,
02:55 je ne veux pas inquiéter vos auditeurs ce matin,
02:56 mais vous savez que tous les textes sont passés à l'Union Européenne
02:59 et tous les textes ont été passés en France
03:01 pour aller piocher jusqu'à 150 000,
03:03 voire au-delà de 200 000 euros.
03:04 - Ce n'était pas une fake news, ça a été vérifié.
03:07 - Ce n'est pas une fake news, absolument pas.
03:08 Évidemment, c'est en cas d'extrême, extrême, extrême urgence.
03:11 On n'en est bien sûr pas là.
03:13 Autre chose qui me paraît vraiment importante,
03:15 c'est peut-être de prendre la casquette de politologue
03:16 et de traduire ce qui se passe à Girardcourt,
03:19 ce que nous a brillamment expliqué Eric.
03:22 Moi, je pense que ce qui est dangereux là-dedans,
03:24 c'est que le socle électoral d'Emmanuel Macron,
03:27 ce sont justement ses retraités.
03:30 C'est ça le problème.
03:31 Et donc là, il est en train d'attaquer son propre socle électoral.
03:35 C'est dangereux.
03:36 C'est d'autant plus dangereux
03:37 que les lycéens qui sont très inquiets par parcours sup
03:40 ne vont plus faire des manifs.
03:41 Les étudiants bossent maintenant,
03:43 mais les retraités, eux, sont totalement disponibles pour des manifs.
03:46 Mais vous savez, où le gouvernement est quand même assez malin,
03:48 maintenant, j'essaie de recoller ce qu'on nous a dit il y a une semaine,
03:51 comme les retraites vont augmenter de 5,6% au 1er janvier,
03:55 d'une certaine manière, c'est une façon
03:57 de ne pas mettre les retraités dans la rue
03:59 au moment où on va piquer dans leur tête.
04:01 Ce qui est très dangereux pour eux.
04:02 Bien sûr.
04:03 Bon, il y en a un qui est prêt pour 2027, c'est Laurent Wauquiez.
04:06 Il faut renverser la table.
04:07 Il ne faut pas emprunter les mêmes chemins et les mêmes travers.
04:10 Et ne vous y trompez pas.
04:12 C'est à cela que je vais consacrer toute mon énergie
04:15 pour vous conduire à nouveau vers un grand succès collectif.
04:20 - Bon, et voilà, c'est ce qu'il a dit ce week-end à Valence.
04:22 - Il se représente en Auvergne, c'est ça ?
04:24 - Ah bah, il se...
04:25 - C'est ça sa déclaration, je crois.
04:26 Il veut devenir président des Volcans, je crois.
04:27 - Non, arrêtez d'être ironique, président des Volcans,
04:30 parce qu'il est président de la région Ronald Pauvergne, c'est ça.
04:34 Bon, et donc vous n'y croyez pas du tout
04:36 à l'hypothèse de Laurent Wauquiez pour 2027 ?
04:39 - Bah, ça fait 10 ans qu'il est prêt, non ?
04:43 - Il est prêt, mais il n'y est pas allé.
04:44 Il est sur les starting blocks, il met ses lacets, il remonte ses chaussettes,
04:47 il boit un coup d'eau, il va y aller.
04:49 Mais ça fait 10 ans qu'il dit la même chose.
04:50 - Ouais, bon, alors moi j'écoutais ce que disait Guillaume Bigot tout à l'heure
04:54 en parlant du nouveau livre de Jérôme Fourquet.
04:56 - Jérôme Fourquet, qui va sortir vendredi.
04:58 - Jérôme Fourquet, lui, considère que le morcellement
05:01 et la disparition des partis politiques traditionnels,
05:04 PSLR est définitif.
05:05 Donc, on verra si Fourquet a raison ou tort,
05:07 mais si Fourquet a raison, ça veut dire que les LR
05:10 ne pourront pas être une force qui dominera
05:13 dans 4 ans la vie politique française.
05:15 - Il dit qu'il y a 3 blocs, les blocs actuels.
05:17 - C'est ça, ça veut dire, enfin, si j'ai bien compris votre édito.
05:19 - C'est aussi la pensée de Fourquet.
05:22 Et en réalité, si Wauquiez se met dans les starting blocks
05:26 et reprend le flambeau de Macron,
05:29 même si Macron n'arrive pas à capter les deux autres
05:32 et que la France est un peu ingouvernable,
05:33 il reste quand même le seul debout.
05:34 Donc peut-être que la prochaine fois encore,
05:36 il y aura ce bloc conservateur debout,
05:38 et peut-être qu'effectivement Wauquiez ou David Lysnard...
05:40 - Ou David Lysnard...
05:42 - Ou Sidney Klein.
05:43 - Ce matin, il répond à une petite question,
05:45 on a l'impression qu'il est contrôlé.
05:47 - Il a inauguré sa présidence pour la présidentielle
05:50 dans le 15ème arrondissement, ça y est,
05:53 il a posé ses valises, sans punaise de lit donc.
05:55 - Donc lui aussi.
05:58 - Mais il y en a tellement qui sont nombreux sur les starting blocks.
06:02 - Et je pense que Xavier Bertrand regarde ça aussi avec intérêt.
06:06 Bon, Valéry Pécret, je pense pas, je pense que ça lui est passé de...
06:09 Mais voyez ce qui risque de se passer,
06:10 c'est-à-dire qu'il faudra-t-il une primaire pour départ,
06:14 et hop, hop, hop, hop, hop, et la machine la perd de nouveau.
06:17 - Edouard Philippe de l'autre côté, même s'il n'est plus dans la famille.
06:19 - Oui, alors Edouard Philippe, il est de droite,
06:20 sans étant tout à fait de droite, enfin c'est...
06:22 - Et puis de l'autre côté, quand on va un petit peu plus à droite,
06:25 Marine Le Pen évidemment, Zemmour bien sûr,
06:29 et puis à gauche, il y a le divorce là aussi.
06:31 - Et comme vous savez, tous ces gens-là dont on évoque,
06:32 dès qu'on veut leur parler de Marine Le Pen ou de Zemmour,
06:34 ils sortent une gousse d'ail.
06:36 - Bon, merci dans un instant,
06:38 merci donc à Guillaume Bigot, Eric Crevel,
06:40 dans un instant c'est Didier Leschi,
06:42 directeur de l'Office français de l'immigration et de l'intégration,
06:44 invité de Jean-Jacques Bourdin jusqu'à 9h.
06:46 À 9h aussi, toutes les questions sont sur la table,
06:48 vous pouvez les poser, appelez d'ores et déjà 0 826 300 300,
06:52 Manu vous attend au Standard sur Sud Radio.

Recommandations