Les auditeurs ont la parole du 02 octobre 2023

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Regardez Les auditeurs ont la parole du 02 octobre 2023 avec Eric Brunet.

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00:00:00 Vous êtes sur RTL.

00:00:02 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.

00:00:11 -Allez, juste avant le rappel des titres, je voudrais saluer Franck qui a fait le 3210. Bonjour Franck.

00:00:17 -Bonjour. -Vous êtes pour le passage au 90 km/h dans les départements de France, ou vous voulez le maintien au 80 vous ?

00:00:26 -Le passage à 90 pour tout le monde et ce sera très bien. -Vous nous expliquerez pourquoi vous êtes pour

00:00:32 et on écoutera vos arguments mesdames messieurs, mais tout de suite c'est le rappel des titres. Rebonjour Céline Landreau.

00:00:39 -Rebonjour Eric, bonjour à tous. C'est une double campagne de vaccination qui s'est ouverte ce matin en France au collège.

00:00:45 D'abord pour protéger les élèves de 5e garçons et filles du papillomavirus,

00:00:49 responsable chaque année de 6000 nouveaux cas de cancer dans le pays.

00:00:53 Vaccination aussi pour protéger les plus fragiles du Covid-19, cette fois face à la recrudescence de l'épidémie.

00:00:59 Emmanuel Macron lui est dans le Lot-et-Garonne, le chef de l'État qui vient enterriner une promesse de campagne et l'installation

00:01:05 de 200 nouvelles brigades de gendarmerie, des brigades parfois mobiles, qui seront donc amenées à sillonner les territoires.

00:01:11 Et puis pour la première fois, tous les ministres des affaires étrangères de l'Union européenne sont réunis à Kiev aujourd'hui.

00:01:17 Un signal fort pour illustrer une nouvelle fois le soutien de l'Union à l'Ukraine.

00:01:23 La météo, Louis Baudin, avec un temps encore anormalement estival cet après-midi.

00:01:27 Oui, anormalement effectivement élevé, les températures cet après-midi entre 22 et 26 degrés près de la Manche, pas moins.

00:01:34 26 à 30 degrés dans toutes les autres régions.

00:01:37 29 à Paris, à Strasbourg cet après-midi, on est début octobre quand même, jusqu'à 30 ou 33 degrés même parfois dans le sud-ouest,

00:01:44 tout ça avec du grand soleil.

00:01:45 Alors sauf dans le Languedoc, on aura ce qu'on appelle des entrées maritimes, des nuages côtiers.

00:01:49 Ça donnera du vent d'automne sur la région toulousaine jusqu'à 70 km/h.

00:01:52 Puis sur la pointe bretonne, là aussi, il y aura peut-être un peu plus de nuages, voire quelques gouttes de pluie comme sur le Côte-Antarctique.

00:01:57 Et demain, retour à l'automne ?

00:01:59 Alors là voilà, demain c'est un changement radical, une perturbation va traverser enfin la France.

00:02:03 Il faut bien qu'il y en ait de temps en temps, avec des nuages, de la pluie à son passage.

00:02:06 Mais les éclaircies reviendront très vite dans le nord-ouest.

00:02:08 En revanche, c'est vrai qu'avec le vent, les températures vont nettement baisser.

00:02:11 Mais nettement baisser, ça veut pas dire que ça va être froid.

00:02:13 On va avoir un rafraîchissement, on va passer de 29-30°C à encore 21-21°C dans le nord.

00:02:20 Donc c'est toujours largement au-dessus des moyennes de saison.

00:02:22 Et jusqu'à 25 ou 28°C dans le sud et l'est.

00:02:25 Un automne doux donc. Merci.

00:02:27 Oui, parce qu'en plus après, ça redevient plus ensoleillé.

00:02:29 Merci Louis.

00:02:31 Merci Louis Baudin pour cette remarquable météo.

00:02:33 Merci Céline Andraud pour ce sublimissime rappel des titres.

00:02:36 Je vous rappelle que demain, la France sera avec vous à partir du midi sur RTL.

00:02:40 A demain. Merci.

00:02:42 A demain.

00:02:43 Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.

00:02:47 Lisa Marie, bonjour.

00:02:49 Bonjour Eric, bonjour à tous.

00:02:51 J'ai demandé à Christophe Bourrouille, le spécialiste automobile d'RTL.

00:02:54 C'est un plaisir.

00:02:55 Il voulait aller grignoter un petit sandwich en bas d'RTL.

00:02:58 Je lui ai dit, on va parler du 90 km/h.

00:03:01 Pendant un petit moment, je vais faire du rab.

00:03:05 C'est pas très gentil ce que je fais.

00:03:07 Des heures sup.

00:03:09 Le répondeur, les messages qu'on nous a laissés.

00:03:12 La semaine dernière, Sylvie, fidèle auditrice de RTL, vous a adressé un message.

00:03:16 Eric, souvenez-vous.

00:03:18 À la fin, avant de vous écouter, je vais me tendre.

00:03:21 C'est vraiment né d'un négativisme complet.

00:03:26 On est en danger, on ne va plus sortir de chez soi.

00:03:29 J'en ai marre de l'entendre.

00:03:32 Sylvie qui en avait vraiment marre.

00:03:35 Il y a eu beaucoup de réactions diverses et variées sur notre répondeur.

00:03:39 Les thèmes que nous abordions n'étaient pas très gais.

00:03:43 Elle trouvait que c'était trop anxiogène.

00:03:45 Isabelle du Pays Basque comprend Sylvie.

00:03:48 Elle regrette qu'on ne mette pas assez en avant des histoires qui font du bien.

00:03:52 Aujourd'hui, on ne parle que de ce qui ne va pas.

00:03:55 Bien entendu, on ne va pas faire la politique de l'autruche.

00:03:58 C'est vrai que la France va mal.

00:04:00 Beaucoup de choses ne vont pas.

00:04:02 On a besoin de prendre conscience de ce qui ne va pas.

00:04:05 Mais il faut aussi savoir le contrebalancer par ce qui va.

00:04:08 C'est difficile dans la vie.

00:04:10 Il faut pouvoir le mettre en avant pour nous aider à avancer.

00:04:13 Martine a également souhaité réagir en comparant la France avec les Etats-Unis d'Amérique.

00:04:18 En Amérique, on ne se fait pas soigner pour rien.

00:04:20 On ne va pas à l'école pour rien.

00:04:22 On n'a pas de cancine.

00:04:23 Tout est payant.

00:04:24 L'accouchement, vous restez une journée à la maternité, on vous fiche deux heures après.

00:04:27 Sinon, ce n'est pas duré.

00:04:29 Nous sommes inconsidérables.

00:04:31 Nous, nous ne voyons pas ce qu'on fait pour nous, ce qu'on paye pour nous.

00:04:34 Alors, on se plaint toujours.

00:04:36 Et je pense que Brunet fait partie de ces Français grognons.

00:04:39 Autre message, Eric, et il s'adresse à vous encore.

00:04:43 Fabienne ne vous trouve pas grognon.

00:04:45 Et elle a un message d'encouragement à vous faire passer.

00:04:48 Ce message s'adresse à M. Brunet.

00:04:50 Je voulais lui dire qu'il n'écoute pas Mme Sylvie.

00:04:54 Moi, j'apprécie avec M. Brunet qu'il rend la parole aux citoyens.

00:04:58 Et on peut donner son avis.

00:05:00 C'est une façon de prendre la température de l'ambiance actuelle.

00:05:04 Je voulais donc encourager M. Brunet à être lui-même et à rester comme il est.

00:05:10 C'est très gentil tout ça.

00:05:13 Mais vous savez, ça s'appelle un débat.

00:05:15 Il y a un peu d'accord sur la tonalité.

00:05:17 Moi, ce que j'aime bien, c'est qu'il y a eu un débat démocratique.

00:05:20 Et ce qui est important, c'est que vous vous débattiez au 3210.

00:05:23 Mon cas, il est accessoire.

00:05:25 Il n'est pas très important, mais que vous débattiez de l'actualité.

00:05:27 Quand elle est joyeuse, comme quand elle est moins joyeuse.

00:05:31 Bien moins personnel, Eric, à présent.

00:05:33 Françoise est très en colère suite au changement de recette de la baguette de pain.

00:05:37 Voilà une bonne nouvelle.

00:05:39 Le pain va être moins salé.

00:05:40 Il s'agit de santé publique.

00:05:42 Mais écoutez, laissez-moi rire.

00:05:44 Le pain, maintenant, c'est un truc encore européen.

00:05:46 On ne va pas bientôt arrêter de nous faire suer, comme ça, pour un oui, pour un non.

00:05:51 On touche le fond, là.

00:05:53 En dehors du pain, je pense qu'il y a d'autres aliments qui sont franchement néfastes pour la santé.

00:05:58 Et là, pour l'instant, c'est arôme sur le pain.

00:06:00 Etant petite fille de boulanger, je ne pensais pas que le pain rendait malade.

00:06:04 Passionnant, ce sujet.

00:06:06 Moi aussi, ça m'a fait beaucoup réagir que l'OMS, l'Organisation mondiale de la santé,

00:06:09 dise que le pain, il faudra le saler comme ci, comme ça.

00:06:12 Bon, c'est un peu directif.

00:06:14 Et on va en parler, de cette baguette moins salée.

00:06:17 Vous pouvez, dès à présent, nous appeler au 3210.

00:06:20 C'est 50 centimes la minute.

00:06:22 Et nous laisser des messages également sur l'application RTL, avec vos coordonnées.

00:06:28 Christophe, merci d'être resté avec nous.

00:06:31 Christophe, c'est très gentil.

00:06:33 On a beaucoup parlé de ces départements qui repassent aux 90 km/h.

00:06:38 Combien sont-ils ?

00:06:40 50 exactement.

00:06:41 96 dans l'Hexagone.

00:06:42 Donc, 1 sur 2.

00:06:44 Pas mal, hein ?

00:06:45 Chaque semaine, chaque mois, il y a des départements qui prennent cette décision.

00:06:48 Il y en a d'autres qui vont prendre la décision.

00:06:50 Le Gard, par exemple, ou le Morbihan, il y en a le 7 novembre prochain.

00:06:53 Quand un département dit "je repasse aux 90 km/h",

00:06:56 ça veut dire que toutes les routes repassent aux 90 ?

00:06:59 Non, il y a deux cas de figure.

00:07:01 Ceux qui basculent complètement aux 90,

00:07:03 c'est le cas, par exemple, de 7 départements en France,

00:07:06 la Corrèze,

00:07:07 et les autres, c'est une partie du réseau,

00:07:09 le Var, par exemple.

00:07:10 Donc, ça dépend vraiment de la typologie des routes.

00:07:14 Chacun prend sa décision suivant,

00:07:16 en estimant s'il y a beaucoup d'accidents,

00:07:19 des zones qui sont vraiment dangereuses ou pas.

00:07:21 Et puis la route qui rebascule aux 90,

00:07:23 toute petite route départementale avec de l'herbe au milieu,

00:07:26 c'est 10 km minimum.

00:07:29 Et il faut qu'il y ait une double voie,

00:07:33 sans séparateur central.

00:07:35 C'est à peu près, on va dire, ce type de route,

00:07:37 c'est à peu près 40% du réseau routier.

00:07:39 Et aujourd'hui, il y a 55 000 km de route

00:07:41 qui ont basculé, rebasculé aux 90 km/h.

00:07:44 Merci pour ce plantage de décors, c'est adorable.

00:07:46 Vous avez un truc à rajouter, Lisa Marie,

00:07:48 ou je donne la parole au directeur Franck ?

00:07:49 Non, on va voir Franck, tout de suite !

00:07:50 Franck, bonjour !

00:07:52 Franck, bonjour !

00:07:54 Est-ce que votre département, mon cher Franck,

00:07:56 a basculé, rebasculé aux 90 km/h ?

00:07:59 Pas encore, pas encore.

00:08:01 Vous êtes où ?

00:08:02 Les nationales de Chulot-Zerrin.

00:08:04 Donc les nationales sont à 80,

00:08:07 et les départementales à 90.

00:08:09 D'accord, d'accord.

00:08:11 Donc là, c'est classique ?

00:08:13 Oui, c'est classique, mais ce n'est pas logique.

00:08:17 Parce que normalement, une nationale

00:08:19 est quand même mieux entretenue, plus large,

00:08:21 plus tout qu'une départementale.

00:08:23 On devrait aller plus vite sur une nationale

00:08:25 que sur une départementale.

00:08:26 Oui, attendez, redites-moi ce que vous venez de me dire.

00:08:28 Chez vous, en Lauser, en ce moment,

00:08:30 les nationales sont à ?

00:08:32 90, à 80, pardon.

00:08:34 80, et ?

00:08:35 Et les départementales à 90.

00:08:37 Vous comprenez ça, Christophe ?

00:08:39 C'est-à-dire que là, vous soulevez un problème

00:08:41 qui est national, c'est-à-dire que,

00:08:43 en gros, pour s'y retrouver,

00:08:45 c'est un enfer aujourd'hui.

00:08:46 Ça n'arrête pas de changer.

00:08:48 Il faut avoir l'œil sur le GPS,

00:08:49 puisque, en fait, c'est quasiment du sur-mesure.

00:08:51 Donc, pour connaître les changements

00:08:54 dans les départements, bon courage.

00:08:56 Après, il y a des logiques...

00:08:58 Apparemment, ça n'a pas changé, Lauser.

00:09:00 Lauser est revenu...

00:09:01 C'est-à-dire que quand vous rentrez dans le département,

00:09:03 vous êtes passé d'un département qui était à 80,

00:09:05 vous repassez à 90, vous ne savez pas si les routes sont...

00:09:07 C'est assez compliqué pour l'automobiliste.

00:09:09 D'ailleurs, il y a pas mal de PV

00:09:11 qui sont faits pour des automobilistes

00:09:13 et qui sont "de bonne foi",

00:09:15 c'est-à-dire, je ne savais pas que la vitesse

00:09:17 était limitée à temps sur la route.

00:09:19 Et ça, ça pose de...

00:09:20 - Franck !

00:09:21 - Même pour les GPS qui ne sont pas à l'heure, d'ailleurs.

00:09:23 - Franck, c'est un immense...

00:09:25 Le type qui n'est pas ultra-vigilant

00:09:28 peut se faire flasher ou verbaliser...

00:09:30 - Je vais être un peu trivial,

00:09:32 c'est un immense merdier, en fait.

00:09:34 Moi, qui fais 120 000 km par an,

00:09:37 qui passe d'un département à l'autre

00:09:40 toute la semaine,

00:09:41 pour s'y retrouver, c'est assez compliqué.

00:09:44 - Vous faites 120 000 km par an,

00:09:46 vous faites 120 000 km...

00:09:47 - Oui, oui, je suis transporteur.

00:09:48 - Transporteur, oui.

00:09:49 - En camion.

00:09:50 C'est compliqué, donc le mieux,

00:09:52 c'est de rester sur l'autoroute.

00:09:54 Vous pouvez rouler à 90 km/h,

00:09:55 vous êtes tranquille.

00:09:56 - Et dites-moi, la Loser,

00:09:59 c'est un département

00:10:00 qui n'est pas revenu en arrière, pourtant ?

00:10:03 - Il me semble que les départementales

00:10:06 sont à 90 km/h.

00:10:08 - Les départementales sont à 90, oui.

00:10:10 Donc ça fait partie des 50 départements

00:10:12 qui sont revenus sur la loi.

00:10:14 - Oui.

00:10:15 - Bon, écoutez, c'est terrible

00:10:17 pour les professionnels de la route.

00:10:18 Je pense à vous, je pense aux ambulanciers,

00:10:20 je pense à tous les gens qui sont sur la route,

00:10:22 les transporteurs, les taxis aussi,

00:10:24 qui font des transports sanitaires

00:10:27 vers les hôpitaux,

00:10:28 qui font de la route.

00:10:29 Les professionnels de la route,

00:10:31 et puis même tous les commerciaux,

00:10:33 tous les gens, les assureurs,

00:10:34 les touristes, allez !

00:10:36 Tous ces gens-là sont littéralement paumés,

00:10:38 perdus, il faut presque

00:10:40 lâcher les yeux de la route

00:10:42 pour regarder son GPS sans arrêt,

00:10:44 à condition qu'il ait bien été réactualisé.

00:10:46 Bon, allez, Franck, reste avec nous.

00:10:50 Merci Christophe, merci d'avoir passé

00:10:52 quelques minutes avec nous.

00:10:54 Je vous rends votre sandwich du midi.

00:10:56 Prenez un truc diététique, avec du vrai pain.

00:10:58 - Pas trop salé.

00:11:00 - Pas trop salé, moins de sel, voilà.

00:11:02 A tout de suite.

00:11:03 13h-14h30

00:11:06 Les auditeurs ont la parole

00:11:08 avec Eric Brunet sur RTL.

00:11:10 Bon, 13h13,

00:11:12 vous êtes avec nous, et c'est bien.

00:11:14 L'Isamari, rapidement,

00:11:16 de plus en plus de départements

00:11:18 font le choix de repasser

00:11:20 aux 90 km/h.

00:11:22 Et oui, plus de 5 ans après

00:11:24 l'abaissement de la vitesse à 80 km/h

00:11:26 sur les routes par Edouard Philippe,

00:11:28 la moitié des départements sont revenus

00:11:30 sur cette mesure,

00:11:32 et le dernier en date, c'est le Var,

00:11:34 qui a donc décidé de faire

00:11:36 un petit défi,

00:11:38 c'est le Var qui a donc décidé

00:11:40 de repasser une dizaine de routes

00:11:42 à 90 km/h.

00:11:44 Donc ça devient un peu un casse-tête

00:11:46 pour s'y retrouver. Et vous savez,

00:11:48 quand on change de 80 à 90,

00:11:50 il faut aussi changer les panneaux, Eric.

00:11:52 Et un panneau, alors, un panneau avec la

00:11:54 pose, c'est entre 200 et 250 euros.

00:11:56 Le panneau lui-même, c'est 80, mais après,

00:11:58 il y a la main-d'oeuvre. Donc voilà, si on part sur

00:12:00 200 euros, 150 panneaux à changer dans le Var,

00:12:02 ben, 30 000 euros.

00:12:04 - Bon, Denis

00:12:06 est avec nous.

00:12:08 Bonjour, mon cher Denis.

00:12:10 - Bonjour, monsieur Brunet.

00:12:12 Ben, c'est

00:12:14 égal à la France,

00:12:16 on fait des trucs pour dépenser de l'argent,

00:12:18 on peut parler aussi écologie

00:12:20 dans les panneaux,

00:12:22 on peut parler de beaucoup de choses, là.

00:12:24 Ça réunit trop de choses.

00:12:26 90, c'était très bien,

00:12:28 les gens roulent après en fonction

00:12:30 de leur savoir-faire, de leur auto,

00:12:32 et voilà. Si c'était

00:12:34 pas un petit piège à cons,

00:12:36 j'aurais pu dire que c'était bien, le 80, mais c'est pas le cas.

00:12:38 J'ai fait 410 000

00:12:40 en 3 ans et demi,

00:12:42 410 000 kilomètres.

00:12:44 Ben, des 1.1,

00:12:46 j'en collectionne régulièrement.

00:12:48 - Vous faites quoi,

00:12:50 Joël, comme... Denis, pardon,

00:12:52 comme métier ? - Taxi.

00:12:54 - Ah oui, vous êtes taxi, ouais. - Ouais.

00:12:56 - Taxi du côté de Nice ? - Non, pas du tout.

00:12:58 Moi, je suis du côté de Chartres.

00:13:00 - Ah, d'accord, pardon. Du côté de Chartres.

00:13:02 - Du côté de Chartres, excusez-moi. - Et nous, y'a pas de mal.

00:13:04 Et le problème, c'est que

00:13:06 on sait jamais

00:13:08 à quelle vitesse on est. Alors, on roule à 90,

00:13:10 arrivé là, on prend un flash.

00:13:12 Bon, avec les 5 kilomètres

00:13:14 d'erreur, va y avoir d'accepté

00:13:16 maintenant au début janvier.

00:13:18 Ça va atténuer un peu le truc, mais

00:13:20 j'aimerais

00:13:22 savoir les vrais chiffres

00:13:24 que ça fait pour éviter les morts.

00:13:26 Et combien ça a évité de mort

00:13:28 du 80 à 90. - Vous avez

00:13:30 des réponses à ça, Elisa-Marie, sur le nombre

00:13:32 de morts qui ont été évitées ?

00:13:34 - Alors, il paraît... - Tout à l'heure,

00:13:36 vous parlez de plus de 300.

00:13:38 - Oui, 349, ce serait selon un rapport

00:13:40 de la Sécurité routière entre 2018

00:13:42 et 2020. Mais j'ajoute que

00:13:44 ce rapport, il est contesté par la Ligue de Défense

00:13:46 des Conducteurs, puisque

00:13:48 pour eux, c'est difficile d'établir

00:13:50 le lien entre la réduction de la vitesse

00:13:52 et la réduction de l'accidentologie.

00:13:54 C'est pas vraiment très clair. Mais

00:13:56 en tout cas, on serait sur 349 morts.

00:13:58 - C'est-à-dire qu'ils disent que d'une année sur l'autre,

00:14:00 il y a eu 349 morts.

00:14:02 - En moins. - En plus.

00:14:04 - En moins, pardon. - En moins, en moins.

00:14:06 On a évité 349 morts sur les routes.

00:14:08 - Mais c'est très difficile de savoir...

00:14:10 - Mais est-ce que c'est uniquement

00:14:12 parce qu'on a baissé la vitesse ?

00:14:14 C'est pas très clair. - Là, c'est très compliqué.

00:14:16 Parce qu'il y a 50 départements qui sont repassés

00:14:18 depuis un moment au 90. - Mais pas toutes les routes.

00:14:20 - Pas toutes les routes.

00:14:22 - C'est un vrai casse-tête.

00:14:24 - On a évité les morts, donc

00:14:26 on a pas 349 morts, mais du coup,

00:14:28 on a mis des patinettes à Paris pour en faire d'autres

00:14:30 des morts. Et puis des vélos.

00:14:32 Donc, il faut savoir ce qu'on veut faire.

00:14:34 Là, ils ont

00:14:36 retiré les patinettes

00:14:38 en électrochargé. - Les trottinettes.

00:14:40 - Les trottinettes. C'est très bien.

00:14:42 - Est-ce que vous, Denis, quand vous faites,

00:14:44 vous dites que vous avez fait 410 000 km

00:14:46 sur la route comme taxi pendant

00:14:48 3 ans, c'est ça ? En 3 années, c'est ça ?

00:14:50 - 3 ans et demi. - 3 ans et demi.

00:14:52 Est-ce que vous, le fait

00:14:54 qu'on passe de 80 à 90,

00:14:56 puis 80 à 90

00:14:58 sur une même route ou sur un même trajet

00:15:00 ou sur un même tronçon, est-ce que

00:15:02 pour vous, c'est un élément de complexité

00:15:04 difficile à gérer ?

00:15:06 - Non, pas vraiment, parce que j'ai un véhicule

00:15:08 qui est haut de gamme

00:15:10 de marque française et j'ai

00:15:12 la lecture tête haute, je vois

00:15:14 à quelle vitesse il faut passer parce que la voiture lit les panneaux.

00:15:16 Tout le monde n'a pas la chance

00:15:18 d'avoir un véhicule de ce type-là.

00:15:20 Et le truc, c'est que...

00:15:22 - Ça veut dire quoi, la voiture lit les panneaux ?

00:15:24 - Eh bien, en fait, quand je passe

00:15:26 devant un panneau, la voiture

00:15:28 me dit à la vitesse que je dois être.

00:15:30 - D'accord. Et elle, elle baisse toute seule ?

00:15:32 Elle réduit la vitesse toute seule ?

00:15:34 - Non, c'est moi qui le fais parce que je peux le faire

00:15:36 mais c'est moi qui le fais pour l'instant.

00:15:38 - D'accord, vous préférez garder la main, le pied.

00:15:40 - C'est ça. Mais le plus dur

00:15:42 d'associer le tout, c'est d'associer

00:15:44 les véhicules très récents

00:15:46 et les vieux véhicules. J'ai rien

00:15:48 contre les vieux véhicules, mais

00:15:50 la voiture, elle a des aides à la conduite

00:15:52 qui m'aident énormément. Et vous prenez

00:15:54 une voiture qui a plus

00:15:56 de 15 ans, le calculateur

00:15:58 il reste dans la tête de la personne

00:16:00 quand même. Et on n'a pas les mêmes réactions

00:16:02 avec une voiture qu'à les aides.

00:16:04 Ça, c'est bien plus dur

00:16:06 à associer sur la route

00:16:08 que les panneaux. Les panneaux, bon,

00:16:10 on roule à 90, on se dit "normalement

00:16:12 c'est bon". Vitesse réelle,

00:16:14 on va être à 90. Si c'est 80,

00:16:16 on prend 3 km/h

00:16:18 et là on prend le point.

00:16:20 - Vous avez combien de points encore sur votre

00:16:22 permis, Denis ? - Là, j'en ai 8.

00:16:24 - Vous allez faire le stage de récupération ?

00:16:26 - Ah ben, il faut

00:16:28 parce que sinon

00:16:30 j'ai plus de permis. Mais c'est que

00:16:32 des coups de 1 point.

00:16:34 - Je vous écoute et je me dis

00:16:36 que cette affaire de 80

00:16:38 km/h qui nous a occupés

00:16:40 pendant des années,

00:16:42 c'est une espèce de

00:16:44 rodeo bureaucratique, quoi,

00:16:46 administratif. Un politique,

00:16:48 suivez mon regard, a eu

00:16:50 l'idée de passer à 80

00:16:52 km/h. Il y a eu de la contestation,

00:16:54 il y a eu des gilets jaunes.

00:16:56 On est passé, ça a coûté beaucoup d'argent,

00:16:58 on a changé tous les panneaux dans tous les départements

00:17:00 et puis maintenant, 50 départements

00:17:02 font machine arrière, mais

00:17:04 on peut pas faire machine arrière sur tout le réseau.

00:17:06 Donc on garde des routes à 80, 90.

00:17:08 Qu'est-ce qu'on sait compliquer

00:17:10 la vie, Denis !

00:17:12 - Mais bien sûr, parce que ça aurait été

00:17:14 dans les années 90,

00:17:16 on aurait mis les routes à 80.

00:17:18 Effectivement, on avait des voitures

00:17:20 sans ABS, tout ça,

00:17:22 bon, ça serait compréhensif.

00:17:24 Maintenant qu'on a des véhicules

00:17:26 qui sont quasiment autonomes,

00:17:28 quasiment, moi je mets

00:17:30 le maintien sur bois,

00:17:32 j'ai juste à tenir le volant,

00:17:34 elle se régule, si j'arrive derrière un camion,

00:17:36 elle se cale avec les distances

00:17:38 et elle reste

00:17:40 sur sa voie, j'ai juste à tenir le volant.

00:17:42 - Oui, tout à fait. - Et maintenant,

00:17:44 avec des voitures comme ça, on vous dit "oh là là, faut 80

00:17:46 parce que vous êtes dangereux".

00:17:48 Et quand on roulait en Super 5

00:17:50 ou Citroën ou Aix

00:17:52 ou une autre marque,

00:17:54 Renault, Peugeot, je sais pas,

00:17:56 là on avait le droit de rouler à 90

00:17:58 et c'était des voitures qui n'avaient aucune aide

00:18:00 et aucune assistance en ABS.

00:18:02 - Oui, c'est vrai, c'est vrai, les voitures.

00:18:04 Et alors là, c'est un joli message

00:18:06 pour les gens qui sont

00:18:08 positifs et qui aiment le progrès scientifique.

00:18:10 Les voitures que vous évoquez actuelles

00:18:12 sont tellement plus sûres

00:18:14 que celles que nous avions il y a seulement 10 ans.

00:18:16 Vous avez raison, merci Denis, merci beaucoup.

00:18:18 Dans un instant, on ira, ben voilà,

00:18:20 on ira à Nice, voilà, il est là le niçois.

00:18:22 J'ai confondu tout à l'heure,

00:18:24 c'est Joël qui est à Nice, qui nous appelle au 3210.

00:18:26 Bonjour Cyprien Séni. - Bonjour à tous.

00:18:28 - Pourquoi êtes-vous entré dans le studio de notre émission ?

00:18:30 - Pour vous parler d'RTL, bonsoir.

00:18:32 Ce soir, entre 18h et 20h,

00:18:34 votre rendez-vous d'infos et de divertissement.

00:18:36 On recevra Patrick Bruel et

00:18:38 Icard qui vont nous interpréter une chanson en direct

00:18:40 live, on recevra le navigateur

00:18:42 Thomas Coville avant la transat

00:18:44 de Jacques Vabre, et puis on vous fera gagner

00:18:46 surtout un cadeau, c'est pour ça que je suis là, une Nintendo Switch.

00:18:48 La console de jeu

00:18:50 idéale pour les petits et les grands.

00:18:52 3210 ! - Il n'y a pas que des petits qui jouent à la Nintendo Switch.

00:18:54 - Petits et les grands, c'est vrai que

00:18:56 la moyenne d'âge des joueurs de vidéo, des jeux

00:18:58 vidéo en France, c'est de 40 ans. - C'est vrai ?

00:19:00 J'ai un copain qui joue à la

00:19:02 Nintendo Switch, qui a passé 40 ans.

00:19:04 - Mais dites-lui qu'il appelle au 3210 pour s'inscrire,

00:19:06 pour participer au concours, donc vous vous signalez

00:19:08 au standardiste, vous dites que vous voulez participer

00:19:10 au grand quiz d'RTL Bonsoir, ou alors

00:19:12 vous avez le SMS, vous envoyez "bonsoir"

00:19:14 au 64 900 avec vos

00:19:16 coordonnées, et je vous dis à ce soir.

00:19:18 - Merci à ce soir, bien évidemment.

00:19:20 18h, 20h.

00:19:22 RTL Bonsoir, dans un instant on va

00:19:24 à Nice. Joël, on arrive !

00:19:26 Les auditeurs ont la parole

00:19:28 jusqu'à 14h30 sur RTL.

00:19:30 Eric Brunet

00:19:34 Les auditeurs ont la parole sur RTL.

00:19:36 - Bonjour Joël !

00:19:38 - Bonjour M. Brunet.

00:19:40 - Est-ce que

00:19:42 votre département,

00:19:44 les Alpes-Maritimes, est

00:19:46 repassé

00:19:48 aux 90 km/h

00:19:50 sur les routes ?

00:19:52 - Non, il ne me semble pas que ce soit fait, en tout cas.

00:19:54 Pas ici.

00:19:56 - Vous aimeriez que ce soit le cas, ou vous faites partie des gens

00:19:58 qui disent "non, 80 c'est bien" ?

00:20:00 - Moi je pense que 90 c'est bien

00:20:02 parce que, je veux dire,

00:20:04 il n'y a effectivement pas forcément grand-chose

00:20:06 en temps, comme vous l'avez expliqué tout à l'heure

00:20:08 à vos précédents auditeurs,

00:20:10 mais je veux dire que dans mon département

00:20:12 et ceux des micro-flévards,

00:20:14 on n'arrête pas de passer à 80,

00:20:16 90, c'est vraiment très très

00:20:18 compliqué parce que, d'une route à l'autre

00:20:20 comme on le disait tout à l'heure,

00:20:22 ça change, et vous vous faites flasher,

00:20:24 vous vous faites avoir pour pas grand-chose.

00:20:26 Donc c'est vraiment très difficile, et je trouve qu'on est

00:20:28 constamment plus l'œil sur le

00:20:30 compteur que sur la route

00:20:32 à regarder s'il y a des dangers sur les départementales

00:20:34 qui arrivent ou quoi que ce soit. C'est vraiment pénible.

00:20:36 C'est vraiment contraignant.

00:20:38 - Vous avez tous vos points, vous ?

00:20:40 - Non, malheureusement je n'en ai plus beaucoup.

00:20:42 J'ai envie de me faire sauter encore deux

00:20:44 en région parisienne

00:20:46 pour le mois d'août.

00:20:48 33 km/h, donc 31 de retenue,

00:20:50 un point et

00:20:52 40, enfin pareil,

00:20:54 3 km/h au-dessus.

00:20:56 Alors est-ce que je dois attaquer mon fabricant

00:20:58 de ma voiture parce que mon compteur n'est pas

00:21:00 à la bonne vitesse ? - Bon, ça m'étonnerait.

00:21:02 Mais dites Joël, est-ce que

00:21:04 vous avez déjà fait le stage de récupération de points ?

00:21:06 - Non, pas encore.

00:21:08 Je ne le ferai pas.

00:21:10 Je préfère récupérer mes points au fur et à mesure

00:21:12 en faisant plus attention.

00:21:14 - C'est-à-dire qu'au bout d'un moment, si vous n'avez pas

00:21:16 d'infraction, on vous rend... - Je les récupère.

00:21:18 - On les récupère, mais c'est une expérience

00:21:20 sociologique incroyable. Moi, j'en ai fait un,

00:21:22 un stage de deux jours

00:21:24 il y a quelques années pour récupérer

00:21:26 4 points. Je peux vous assurer que c'est

00:21:28 le digne d'une pièce de théâtre.

00:21:30 Entre celui qui s'énerve

00:21:32 parce qu'il n'accepte pas d'avoir

00:21:34 perdu ses points,

00:21:36 celui qui n'a toujours pas compris pourquoi il les a perdus,

00:21:38 celle qui dit "cette route,

00:21:40 ils l'ont baissée à 60 km/h,

00:21:42 mais on peut rouler dessus à 80,

00:21:44 ben moi je continuerai à rouler dessus à 80,

00:21:46 enfin c'est incroyable

00:21:48 un stage de récupération. - Je pense qu'il y a de tout.

00:21:50 Je pense qu'il y a de tout, mais par exemple,

00:21:52 dans le Var, sur l'autoroute, je passe de 90

00:21:54 à 110 et en haut d'une montée,

00:21:56 on se remet à 130.

00:21:58 Expliquez-moi pour ça, je ne comprends pas.

00:22:00 En plein virage, on a le droit de rouler à nouveau

00:22:02 à 130 km/h. Sur une route droite,

00:22:04 110, il y a des choses qui nous semblent

00:22:06 aberrants. On parlait de... pour la

00:22:08 sécurité tout droit de pierre, malheureusement,

00:22:10 en 1995, j'ai eu un très grave

00:22:12 accident de voiture, puisque j'ai

00:22:14 pédé un vélo, voilà.

00:22:16 Donc c'est pas forcément la vitesse,

00:22:18 mais... enfin, elle y est pour quelque chose,

00:22:20 mais moi j'ai 58 ans,

00:22:22 je roule depuis l'âge de 18 ans.

00:22:24 Les panneaux actuels, je ne les connais pas.

00:22:26 - Ah oui ? - Il y a plein de panneaux que je ne connais pas,

00:22:28 et je disais à votre

00:22:30 standardiste tout à l'heure,

00:22:32 pourquoi on n'implique pas une visite médicale

00:22:34 tous les 5 ans, comme

00:22:36 pour les chauffeurs à poids lourd ?

00:22:38 À partir de certains marches. - Oui, vous avez raison,

00:22:40 mais sauf que c'est encore une fois...

00:22:42 - Vous avez... peut-être que c'est une bonne idée,

00:22:44 mais c'est encore une fois

00:22:46 une nouvelle mesure qui va embêter

00:22:48 les gens, qui va amener de la

00:22:50 bureaucratie, vous imaginez... - Les chauffeurs routiers

00:22:52 ont le fait, on le fait tout le temps,

00:22:54 tous les 5 ans, vous êtes obligés d'aller voir

00:22:56 cette visite. - Oui, c'est vrai.

00:22:58 - Mais voilà, et puis on parle toujours

00:23:00 de sécurité, de sécurité,

00:23:02 on revient toujours au même truc, il y a des log-ins...

00:23:04 - Les amis,

00:23:06 les amis au 3210, je vous annonce

00:23:08 que j'écoute Joël, je vous interromps un peu

00:23:10 Joël, mais c'est pour dire que je réfléchis,

00:23:12 il n'y a pas beaucoup

00:23:14 d'appels pour dire "on est pour

00:23:16 le 80 km/h".

00:23:18 Tiens, ne bougez pas Joël, on va prendre Olivier,

00:23:20 on va aller du côté de Chambéry, bonjour mon cher Olivier.

00:23:22 - Bonjour M. Brunet.

00:23:24 - Alors c'est vous

00:23:26 l'auditeur qui est pour le 80 km/h ?

00:23:28 - Ah non,

00:23:30 surtout pas !

00:23:32 - C'est comment vers chez vous ?

00:23:34 Vous êtes repassé au 90 ?

00:23:36 - Non, alors la Savoie,

00:23:38 oui, la Savoie est toujours

00:23:40 à 80, mais moi j'ai

00:23:42 une résidence secondaire dans Lalier

00:23:44 où on est repassé à 90

00:23:46 et

00:23:48 j'observe une chose, c'est que dans Lalier,

00:23:50 ça se stabilise. - C'est chouette

00:23:52 Lalier, vous êtes dans quel coin du département

00:23:54 de Lalier ? - Du côté

00:23:56 de Saint-Pourcent-sur-Sioul. - Ah ouais,

00:23:58 magnifique, je trouve que c'est un très

00:24:00 joli département rural.

00:24:02 C'est une très belle

00:24:04 campagne. - Oui,

00:24:06 absolument.

00:24:08 Et ce que je voulais dire, c'est que moi

00:24:10 je fais beaucoup de kilomètres comme un parent

00:24:12 et puis je suis motard également.

00:24:14 Et ce que j'observe surtout, c'est que

00:24:16 je vois surtout des gens

00:24:18 qui sont au téléphone, au volant.

00:24:20 - Olivier,

00:24:22 je suis en train

00:24:24 de me faire passer un savon avec

00:24:26 les... ils font des signes à travers

00:24:28 la vitre de la régie technique

00:24:30 d'RTL pour me dire que c'est la petite page

00:24:32 de réclame, alors vous savez quoi,

00:24:34 comme je vous ai méchamment interrompu,

00:24:36 je vous reprends juste après ça, d'accord ?

00:24:38 Jusqu'à

00:24:40 14h30,

00:24:42 Eric Brunet vous donne la parole

00:24:44 sur RTL.

00:24:46 Jusqu'à 14h30,

00:24:50 les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet

00:24:52 sur RTL. - Bon,

00:24:54 ce qu'on peut dire, c'est que sur cette

00:24:56 histoire de limitation de vitesse

00:24:58 sur le réseau routier,

00:25:00 90 km/h, 50 départements

00:25:02 sont déjà repassés

00:25:04 aux 90 km/h, et bien

00:25:06 vous êtes tous à peu près d'accord. Je sais pas

00:25:08 ce qu'en pense Victor au standard. Bonjour

00:25:10 mon Victor ! - Bonjour Eric, bonjour Eric,

00:25:12 bonjour à tous. Et on a beaucoup de réactions

00:25:14 sur notre application RTL,

00:25:16 je vais vous en lire trois. Christian a tourné

00:25:18 250 euros minimum pour un panneau,

00:25:20 on est capable d'envoyer des gens sur la Lune,

00:25:22 mais pour des questions débiles de normes, on n'est

00:25:24 pas capable de coller un 9 au-dessus d'un 8

00:25:26 sur un panneau tout neuf. Bravo, l'argent

00:25:28 public est bien utilisé. On a une question

00:25:30 de la part de Franck Denys.

00:25:32 - Faut rappeler quand même Victor qu'on

00:25:34 l'a dit, quand on change

00:25:36 tous les panneaux d'un département, on est

00:25:38 en fonction des départements à 60-70

00:25:40 000 euros minimum,

00:25:42 jusqu'à 120-130 000 euros

00:25:44 en fonction du nombre de panneaux. C'est pas rien

00:25:46 quand même. - C'est pas rien et puis il y a beaucoup de départements

00:25:48 surtout. Donc Franck Denys

00:25:50 nous pose une question, ces décisions

00:25:52 ne sont-elles pas tout simplement politiques ?

00:25:54 A-t-on regardé l'étiquette politique des décisionnaires

00:25:56 au niveau local ? Et on termine

00:25:58 avec Luc à Epinal. Pour la vitesse,

00:26:00 même les GPS ne suivent pas.

00:26:02 Rouler devient une catastrophe.

00:26:04 - Bon,

00:26:06 Victor, mon petit

00:26:08 Victor, je me suis laissé dire qu'au

00:26:10 standard, Victor, était un

00:26:12 fils de... Enfin, que vous

00:26:14 aviez... Non, peut-être pas un fils, mais que vous aviez travaillé

00:26:16 dans une boulangerie-pâtisserie

00:26:18 familiale pendant des années, Victor.

00:26:20 Est-ce que c'est vrai ? - Oui, pendant 5 ans.

00:26:22 - Vous avez quel âge ? - J'en ai

00:26:24 27. - 27, oui. Bon, tout ça

00:26:26 est assez frais. Non, parce que dans un instant,

00:26:28 on va parler du pain. Figurez-vous

00:26:30 les amis que la baguette de pain va changer

00:26:32 de recette et de goût.

00:26:34 Moins de sel. C'est une recommandation

00:26:36 très officielle de l'Organisation mondiale

00:26:38 de la santé qui vient de

00:26:40 s'occuper de notre très officielle baguette

00:26:42 de pain française. Et j'ai l'impression

00:26:44 que ça ne plaît pas à tout le monde.

00:26:46 Il y en a qui sont ravis, qui disent "très bien,

00:26:48 du sel en moins". Et puis il y en a d'autres qui disent

00:26:50 "Oh là là, qu'on laisse la baguette française

00:26:52 telle qu'elle est".

00:26:54 Vous nous parlerez

00:26:56 de votre expérience, mon petit Victor.

00:26:58 Au lieu de faire parler les auditeurs,

00:27:00 maintenant c'est vous qui parlerez.

00:27:02 Bon, on commence ça dans 7-8 minutes

00:27:04 si vous voulez bien les amis des auditeurs en la parole.

00:27:06 Tout de suite, on reprend

00:27:08 notre ami Olivier qui est à Chambéry

00:27:10 en Savoie et qui

00:27:12 nous disait qu'il en avait marre lui aussi

00:27:14 des passages de 80 à 90

00:27:16 km/h, puis retour à 80 sur la même

00:27:18 route, puis 90 km/h

00:27:20 et que ça devenait usant.

00:27:22 Olivier. - Absolument, oui tout à fait.

00:27:24 Et j'ai remarqué une chose,

00:27:26 vous savez, je suis motard

00:27:28 et

00:27:30 j'ai une petite voiture. Dans

00:27:32 les deux cas, j'ai une boîte mécanique

00:27:34 à 6 vitesses. Or

00:27:36 à 80, vous ne pouvez pas rouler

00:27:38 en 6ème. Et quand vous ne

00:27:40 pouvez pas rouler en 6ème, vous roulez en 5ème.

00:27:42 Et quand vous roulez en 5ème,

00:27:44 votre moteur tourne plus vite et vous

00:27:46 consommez plus. - Ah oui. - C'est-à-dire

00:27:48 je me rends compte que je consomme plus

00:27:50 sur une route à 80 qu'à 90.

00:27:52 Avec ma petite voiture

00:27:54 et une boîte mécanique 6.

00:27:56 - Très intéressant. Et ça avait été

00:27:58 dit ça. Je me souviens que ça a déjà

00:28:00 été dit et exprimé

00:28:02 quand on est repassé aux 80 km/h

00:28:04 et bon...

00:28:06 les écolos bottaient un peu en touche.

00:28:08 Ils bottaient un peu en touche. - Ah bah bien sûr.

00:28:10 - Et même dans les agglomérations urbaines

00:28:12 avec la vitesse, la

00:28:14 limitation qui descend dans certains secteurs

00:28:16 de 50 à 30, de 30 à 20, etc.

00:28:18 Ça dépend des secteurs. Les gens disent

00:28:20 "Oui, mais attention, on va

00:28:22 être sur régime,

00:28:24 on va consommer davantage."

00:28:26 - Absolument. C'est exactement ça.

00:28:28 - Bon, merci beaucoup

00:28:30 mon cher Olivier.

00:28:32 Il est 13h35, on est en train

00:28:34 de me faire des gros signes qu'il y a énormément

00:28:36 d'appels au standard sur la baguette.

00:28:38 Alors voilà. Jeudi,

00:28:40 Lisa Marie, on a parlé des marchés

00:28:42 sonnés. Il y avait des gens

00:28:44 qui disaient qu'on allait moins au marché

00:28:46 le matin.

00:28:48 - Ils ont boudé les marchés. - On a fait

00:28:50 une émission de dingue, avec des déclarations

00:28:52 d'amour pour le marché,

00:28:54 qui était très belle et très positive.

00:28:56 Notre auditrice Sylvie, qui dit

00:28:58 qu'on parle toujours de sujets négatifs,

00:29:00 j'espère qu'elle a écouté cette émission,

00:29:02 parce que c'était une émission très belle,

00:29:04 avec de très jolis témoignages, très positifs

00:29:06 pour nos marchés. Et là, je vois qu'on a

00:29:08 beaucoup d'appels sur la baguette. Alors, vous savez ce qu'on va faire ?

00:29:10 On va marquer notre petite pute,

00:29:12 comme ça on aura beaucoup plus de temps, juste après,

00:29:14 pour écouter Mariano, pour écouter

00:29:16 Elisabeth, pour écouter Thierry,

00:29:18 et pour écouter tous ceux qui sont

00:29:20 en train de faire le 30/10,

00:29:22 pour parler de la baguette.

00:29:24 Moins de sel, est-ce que c'est une bonne idée ?

00:29:26 Ou pas ? A tout de suite.

00:29:28 Bon, là, on va peut-être, Lisa Marie,

00:29:40 évoquer le sujet le plus sérieux

00:29:42 de la journée sur RTL,

00:29:44 et dans les auditeurs, on la parole. La baguette

00:29:46 de pain va donc, pourrait donc,

00:29:48 changer de recette,

00:29:50 et même de goût ? Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?

00:29:52 - Eh oui, le pain en France devra

00:29:54 contenir moins de sel,

00:29:56 c'est une recommandation

00:29:58 de l'OMS, l'Organisation Mondiale

00:30:00 de la Santé. Alors, moins de sel

00:30:02 dans les baguettes, dans le détail, la teneur en sel

00:30:04 ne devra pas dépasser 1,4 g

00:30:06 pour 100 g de pain

00:30:08 courant ou traditionnel, et 1,3 g

00:30:10 pour les pains spéciaux.

00:30:12 Cette mesure s'inscrit dans une stratégie globale

00:30:14 qui vise à réduire de 10%

00:30:16 la quantité de sel dans le pain

00:30:18 d'ici 2026.

00:30:20 Alors, pourquoi c'est important ? Parce que le pain, ça représente

00:30:22 20% de l'apport en sel

00:30:24 quotidien des Français, comme on en mange

00:30:26 beaucoup. Donc, voilà, on vous pose

00:30:28 la question. - C'est formidable

00:30:30 ce que vous dites, mais déjà, je réagis.

00:30:32 Le pain, c'est important parce que c'est

00:30:34 20% de la quantité de sel quotidien, d'accord,

00:30:36 mais tout est important ! - Ah, bah oui !

00:30:38 Les gens qui boivent 3 sodas sucrés, c'est pas important,

00:30:40 et les gens qui

00:30:42 prennent des terrines, etc.,

00:30:44 tout est important. Donc, si on va par là,

00:30:46 amusons-nous à réglementer, à réguler

00:30:48 toute l'alimentation de tous les Français.

00:30:50 Alors, un pâté, une bonne terrine

00:30:52 ne devra pas avoir plus de tant de pourcents

00:30:54 de... voilà, pas plus de tant

00:30:56 de pourcents de gras dans... voilà,

00:30:58 le foie gras, on arrête tout de suite,

00:31:00 bien évidemment, et puis la viande, et puis on

00:31:02 arrête tout de suite. - On peut plus rien manger, mais ne me grondez pas,

00:31:04 moi je suis d'accord avec vous, hein ! - Franchement...

00:31:06 - Je voulais juste... voilà, je donnais juste l'effet,

00:31:08 en tout cas, notre... voilà, la baguette

00:31:10 va contenir moins de sel.

00:31:12 - 3210, on va aller voir Thierry, tiens.

00:31:14 Bonjour mon cher Thierry ! - Bonjour Eric !

00:31:16 - Bonjour mon cher Thierry !

00:31:18 - En Charente ! - À Sainte ?

00:31:20 - Non, non, non, à Charente,

00:31:22 près d'Angoulême. - En Charente, j'avais compris Sainte,

00:31:24 pardon. En Charente, près d'Angoulême.

00:31:26 J'avais une vieille tante

00:31:28 qui était à La Couronne, moi, jadis.

00:31:30 - Ah oui ? Bon, elle est proche d'Angoulême.

00:31:32 - Dites-moi Thierry,

00:31:34 est-ce que vous vous réjouissez que l'Organisation mondiale

00:31:36 de la Santé dise "on change pas" ? - Je vais vous dire, Eric,

00:31:38 ça fait des décennies que tous les matins, je vais chercher

00:31:40 mon pain, ça fait des décennies que je me dis

00:31:42 "quand est-ce que quelqu'un va prendre une décision

00:31:44 pour sauver ma vie ?" Je pars au risque

00:31:46 tous les matins acheter du pain. Et enfin,

00:31:48 l'OMS intervient. Et enfin,

00:31:50 l'OMS, cet intervenu, a pris une décision

00:31:52 courageuse !

00:31:54 Ils nous ont

00:31:56 sauvés du Covid, ils s'attaquent au pain,

00:31:58 je veux dire, on a les belles années devant nous, quand même.

00:32:00 Là, avec l'OMS,

00:32:02 on est sauvés. Non mais on n'est pas sérieux.

00:32:04 On n'est pas sérieux.

00:32:06 En gros, alors, ils me disent

00:32:08 de réduire le sel dans le pain,

00:32:10 par contre, continuez à aller

00:32:12 au McDo, au Quick, au KFC,

00:32:14 manger n'importe quoi.

00:32:16 - Ah oui, c'est dingue.

00:32:18 - Non mais on n'est pas sérieux.

00:32:20 On n'est pas sérieux. L'OMS,

00:32:22 ils n'ont rien d'autre à foutre ?

00:32:24 Pardon, excusez-moi, ils n'ont rien d'autre à faire,

00:32:26 excusez-moi. - Mais parce que franchement,

00:32:28 franchement, vous avez raison,

00:32:30 tout ce qu'on mange n'est pas parfait,

00:32:32 peut-être qu'une baguette de pain, c'est pas...

00:32:34 Mais il y a quand même des sujets

00:32:36 auxquels il faut s'attaquer en matière d'alimentation

00:32:38 avant la baguette de pain traditionnelle française.

00:32:40 - Eric, imaginez

00:32:42 qu'on s'américanise en France.

00:32:44 Demain, il y en a un qui va se lever, qui a un problème cardiaque,

00:32:46 il va aller au commissariat,

00:32:48 il va dire "je porte plainte contre mon boulanger

00:32:50 parce que depuis des années, il met trop de sel dans son pain

00:32:52 et c'est à cause de lui que

00:32:54 j'ai des problèmes cardiaques". - C'est n'importe quoi.

00:32:56 - Non mais les boulangers,

00:32:58 les boulangers doivent être comme des fous aujourd'hui.

00:33:00 C'est hallucinant.

00:33:02 - Vous avez téléphoné à des boulangers ce matin, Lyssa ?

00:33:04 - Oui, j'ai téléphoné à des boulangers parce que j'arrivais pas à trouver

00:33:06 l'info qui va contrôler, puisque j'ai vu qu'il y allait avoir

00:33:08 des contrôles aléatoires. Alors j'ai posé

00:33:10 la question à des boulangers, des boulangères,

00:33:12 certains m'ont dit qu'ils n'avaient jamais été

00:33:14 contrôlés, d'autres m'ont dit que potentiellement

00:33:16 ce serait la Confédération nationale

00:33:18 de la boulangerie-pâtisserie française

00:33:20 qui pourrait aller faire des contrôles,

00:33:22 mais bon, ils semblaient tous me dire que

00:33:24 les contrôles, c'est quand même

00:33:26 assez peu commun.

00:33:28 - Victor, au standard,

00:33:30 vous qui avez travaillé pendant des

00:33:32 années dans une boulangerie avant d'entrer

00:33:34 RTL, à l'époque

00:33:36 vous aviez un vrai métier.

00:33:38 - C'est vrai qu'aujourd'hui c'est pas un vrai métier

00:33:40 du tout ! - Qu'est-ce qu'il y a,

00:33:42 sérieusement ? Qu'est-ce qu'il y a dans la baguette

00:33:44 de pain qu'on achète tous les matins ?

00:33:46 Quels sont les produits ?

00:33:48 - Évidemment, on a de la farine, de l'eau, de la levure,

00:33:50 ça peut être aussi du levain, après,

00:33:52 selon les recettes, vous pouvez rajouter du germe

00:33:54 de blé, des agents

00:33:56 techniques pour éviter que ça fermente

00:33:58 ou que ça cloque, mais ça dépend du pain

00:34:00 que vous voulez faire. - Parce que les gens disent toujours

00:34:02 "oui, attention, il y a des farines industrielles,

00:34:04 des farines industrielles, des farines industrielles

00:34:06 que contiennent-elles ?"

00:34:08 - Alors, les farines

00:34:10 industrielles, c'est pas

00:34:12 exactement ça, c'est qu'on a sélectionné

00:34:14 des blés pendant des dizaines et des dizaines

00:34:16 d'années pour que le pain soit plus facile à faire,

00:34:18 pour qu'il soit plus facile à travailler,

00:34:20 ça a augmenté le taux

00:34:22 de gluten, ça a augmenté les chaînes de gluten,

00:34:24 donc ça rend une pâte qui est très élastique,

00:34:26 qui colle beaucoup moins en main,

00:34:28 et c'est pour ça qu'on conseille notamment de consommer

00:34:30 des pains complets, des pains de seigle,

00:34:32 du falkenbrot,

00:34:34 ou alors du pain des pôtres, qui coûtent plus

00:34:36 cher parce qu'on en produit moins, au niveau

00:34:38 des champs, mais qui sont aussi beaucoup

00:34:40 plus compliqués à travailler en labo.

00:34:42 - Oui, d'accord, quand vous faisiez du pain des

00:34:44 pôtres, la pâte

00:34:46 collée au doigt, c'est plus difficile à travailler

00:34:48 qu'une... - Oui, oui, par contre, ça se

00:34:50 digère beaucoup mieux, du coup. - D'accord. Est-ce que vous

00:34:52 avez le sentiment que... Enfin, quel est

00:34:54 votre avis à vous, qui avez travaillé un peu

00:34:56 dans cette partie, qu'il y a

00:34:58 trop de sel dans une baguette

00:35:00 classique, d'une tradition, par exemple ?

00:35:02 - Mon avis, c'est plutôt que... De toute façon,

00:35:04 le pain, on le mange rarement seul, on va

00:35:06 souvent mettre du fromage, de la charcuterie dessus,

00:35:08 qui sont déjà salés, donc

00:35:10 l'argument du sel en tant que tel, moi, ça me...

00:35:12 ça me choque pas, en fait.

00:35:14 - D'accord. Donc, vous vous dites

00:35:16 "Le pain, la baguette, ne va pas

00:35:18 perdre son âme si on lui enlève

00:35:20 un peu de sel, c'est ça ?" - Non. Moi, je

00:35:22 suis plutôt contre le fait de retirer

00:35:24 du sel, puisque de toute façon, du sel, on en mange déjà

00:35:26 dans la charcuterie, dans le fromage qui accompagne le pain,

00:35:28 et dans les plats industriels, il y a déjà énormément

00:35:30 de sel, donc l'argument du pain,

00:35:32 c'est pas la priorité, je pense, mais ça engage que moi.

00:35:34 - On quitte. Merci. Restez

00:35:36 avec nous, si on dit une ânerie, vous qui connaissez

00:35:38 bien la boulangerie, vous nous

00:35:40 interrompez, de grâce, mon cher Victor,

00:35:42 patron du Standard, RTL.

00:35:44 Thierry, on le met entre parenthèses

00:35:46 quelques instants, il est en Charente, et on va

00:35:48 à Loche, en Indre-et-Loire,

00:35:50 avec Mariano. Bonjour, mon cher Mariano.

00:35:52 - Bonjour.

00:35:54 - Vous allez bien, mon cher Mariano ?

00:35:56 - Excusez, ça va très bien,

00:35:58 j'ai rigolé en vous écoutant.

00:36:00 Pour commencer, j'aimerais faire parler

00:36:04 M. Pompidou, le détain

00:36:06 président de la République, qui disait

00:36:08 "Arrêtez d'emmerder les Français." C'est

00:36:10 ni plus ni moins ça. Arrêtez de nous prendre la tête

00:36:12 par des...

00:36:14 Même si l'OMS, c'est des gens,

00:36:16 c'est une institution sérieuse,

00:36:18 mais ça laisse rêveur, quoi.

00:36:20 Ça laisse rêveur. Pour une bonne raison, c'est que

00:36:22 toutes ces boulangeries

00:36:24 artificielles, toutes ces boulangeries industrielles

00:36:26 qui ressemblent à le pain tout près,

00:36:28 et ces pains, ces baguettes sont faites

00:36:30 dans des méga-usines,

00:36:32 ils vont changer, ils vont mettre des rajouts

00:36:34 pour remplacer le sel,

00:36:36 et ces produits-là, dans quelques années,

00:36:38 dans quelques années, on va dire...

00:36:40 - Ah oui ? - Ah bah oui, mais ce qui a remplacé

00:36:42 le sel, c'est encore plus nocif. - Oui, les fameux

00:36:44 exhausteurs de goût, là, toutes ces choses

00:36:46 qu'on met pour donner du goût,

00:36:48 etc. Attendez, Mariano, restez avec nous,

00:36:50 parce que ça, c'est une piste intéressante.

00:36:52 Restez avec nous, on se retrouve dans une minute.

00:36:54 À tout de suite pour "Les auditeurs ont la parole".

00:36:56 [Musique]

00:36:58 13h14h30

00:37:00 Les auditeurs ont la parole

00:37:02 Avec Eric Brunet sur RTL

00:37:04 [Musique]

00:37:06 13h14h30

00:37:08 Les auditeurs ont la parole

00:37:10 Avec Eric Brunet sur RTL

00:37:12 Oui, Elisa Marie, il faut bien dire qu'on

00:37:14 demande à ce que

00:37:16 la baguette de pain soit moins salée,

00:37:18 c'est l'organisation mondiale

00:37:20 de la santé qui fait ça,

00:37:22 mais il n'y a pas que l'OMS, la France...

00:37:24 - Oui, c'est un engagement

00:37:26 aussi entre le

00:37:28 ministère en charge de l'alimentation et de la santé

00:37:30 et l'ensemble des représentants de la filière.

00:37:32 Ça a été pris lors du Salon international

00:37:34 de l'agriculture en mars 2022.

00:37:36 - Voilà, Mariano, vous aurez donc,

00:37:38 cher Mariano, du pain

00:37:40 moins salé si votre

00:37:42 boulangerie suit ses directives,

00:37:44 qui sont à la fois françaises et

00:37:46 et OMS internationales, Mariano.

00:37:48 Ça vous laisse de marbre.

00:37:50 - Non ! [Rires]

00:37:52 Oh oui, mais...

00:37:54 J'en ai parlé avec mon fils,

00:37:56 il m'a dit "Papa, je veux bien qu'on réduise un peu, mais

00:37:58 ça joue sur la fermentation,

00:38:00 sur la tenue,

00:38:02 ça joue sur... et puis évidemment sur le goût !

00:38:04 - Sur le goût, oui. - Attendez, Mariano !

00:38:06 Ouh là là là là ! Vous allez

00:38:08 débattre avec, qui vient d'arriver, un boulanger,

00:38:10 je crois, qui s'appelle Olivier,

00:38:12 mon cher Olivier, qui vient d'arriver

00:38:14 au 3210 dans les auditeurs en la parole. Bonjour !

00:38:16 - Salut Eric !

00:38:18 - Vous avez été boulanger,

00:38:20 vous êtes encore boulanger ? - Non, je ne suis plus

00:38:22 boulanger depuis 3 ans, mais j'étais boulanger en

00:38:24 40, justement, sur Angoulême, depuis

00:38:26 98, et puis j'ai fait ma formation

00:38:28 de boulanger à l'Institut de la

00:38:30 boulangerie à Rouen, dans les années 90,

00:38:32 et j'ai eu l'évolution

00:38:34 du sel, quoi, c'est impressionnant !

00:38:36 - Ah, attendez, expliquez-moi, je ne comprends pas !

00:38:38 - Eh ben, c'est-à-dire

00:38:40 qu'avant, on prenait notre

00:38:42 temps, entre guillemets, pour faire du pain,

00:38:44 donc on n'avait pas besoin de saler tant

00:38:46 que ça, d'accord ? On était à

00:38:48 18 grammes si on voulait,

00:38:50 mais 18 grammes, c'était beaucoup, on pouvait descendre en dessous,

00:38:52 mais maintenant, on est passé à

00:38:54 25 grammes, c'est énorme ! Si vous faites sur

00:38:56 un pétrin de 100 kilos,

00:38:58 vous doublez votre dose de

00:39:00 sel, c'est énorme !

00:39:02 - Pourquoi est-ce qu'on a

00:39:04 augmenté la quantité de sel

00:39:06 ? - Eh ben, parce qu'on a été plus

00:39:08 vite pour fabriquer une baguette, avant, il fallait 7 heures pour

00:39:10 fabriquer une baguette correctement, maintenant,

00:39:12 en quelques heures, il faut fabriquer une baguette,

00:39:14 en 2 heures ou 3 heures, vous pouvez faire une baguette.

00:39:16 Si vous faites ça, vous êtes obligés de rajouter du sel !

00:39:18 - Et pourquoi ? - Parce que sinon, vous n'avez pas

00:39:20 de goût ! Elle n'a pas de goût, la baguette !

00:39:22 Ça va trop vite, il n'y a pas d'arôme qui se développe,

00:39:24 rien du tout !

00:39:26 Ça, ça date des années 50, quand les

00:39:28 Bretons ont fait le fameux pain blanc,

00:39:30 à vitesse rapide,

00:39:32 un pétrissage intensifié,

00:39:34 pour qu'il soit bien blanc et tout, donc on

00:39:36 a commencé à augmenter

00:39:38 la dose de sel, à ce moment-là, et puis

00:39:40 c'est resté un peu comme ça,

00:39:42 et puis dans les années 90,

00:39:44 avec l'arrivée de la baguette de

00:39:46 tradition, on est revenu

00:39:48 en marche arrière un peu, on a mis plus de temps,

00:39:50 on a baissé la dose de sel, mais il faudrait

00:39:52 encore la baisser, on peut très bien le faire,

00:39:54 c'est très facile, mais il faut du temps !

00:39:56 Il faut du temps ! Mais on n'a plus le temps,

00:39:58 il n'y a plus d'ouvriers,

00:40:00 ça va trop vite !

00:40:02 - Olivier, hier soir, je discutais

00:40:04 avec un de mes copains qui est diabétique,

00:40:06 et il est bien suivi,

00:40:08 tout va bien, mais il me dit, il fait

00:40:10 de l'auto-mesure, c'est-à-dire qu'il regarde régulièrement

00:40:12 quel est son taux de diabète

00:40:14 lui-même, il regarde dans son sang,

00:40:16 et il me dit, alors,

00:40:18 je peux boire un coup de rouge,

00:40:20 ça ne change pas beaucoup, mais alors

00:40:22 ce qui change vraiment tout, qui me fait

00:40:24 terriblement augmenter mon diabète, c'est quand je mange du pain !

00:40:26 Je lui dis, ah bon,

00:40:28 il n'y a pas de sucre dans le pain, il m'a dit, ben...

00:40:30 - Ah si ! Ben si, il y a du sucre

00:40:32 dans le pain, mais

00:40:34 ça va dépendre des variétés de pain aussi,

00:40:36 le plus vous allez prendre un pain

00:40:38 foncé, un pipé,

00:40:40 un pain de campagne, encore,

00:40:42 le mieux c'est le pain complet,

00:40:44 mais le top du top, c'est vraiment les

00:40:46 gros pains,

00:40:48 qui ont pris tout leur temps

00:40:50 à pousser, qu'on a laissé pousser

00:40:52 tranquillement toute la nuit, et qu'on a

00:40:54 bien cuit, bien cuit, mais vraiment bien

00:40:56 cuit, parce que maintenant, vous avez une baguette en

00:40:58 15 minutes, c'était

00:41:00 pas loin des 30 minutes,

00:41:02 il n'y a pas longtemps !

00:41:04 - La baguette, et puis maintenant, elle est jaune

00:41:06 pâle, et l'intérieur, c'est une espèce

00:41:08 de vie dense...

00:41:10 - Ils mettent maintenant,

00:41:12 ils mettent des arômes, ils mettent plein de choses,

00:41:14 mais le sel est toujours là, le sel il est là !

00:41:16 - Mais attendez, parce que là, il y a

00:41:18 Mariano, qui voudrait vous parler,

00:41:20 Olivier, qui lui, était très content

00:41:22 de sa baguette, et qui n'a pas envie

00:41:24 qu'on la touche, Mariano, vous entendez ce qu'a

00:41:26 dit notre ex-boulanger, Olivier ?

00:41:28 - Oui, je suis pas tout à fait

00:41:30 d'accord sur tout, mais

00:41:32 sur le principe, oui, j'aime pas

00:41:34 que des gens

00:41:36 viennent

00:41:38 traficoter mon travail, c'est sûr et certain,

00:41:40 mais par contre, je suis d'accord avec ce que

00:41:42 disait votre auditeur, c'est que

00:41:44 effectivement, du pain bien cuit, bien cuit, bien cuit,

00:41:46 nous, à la maison, on a une réputation de pain bien cuit,

00:41:48 et les gens,

00:41:50 c'est la génération

00:41:52 pain industriel, veulent du pain,

00:41:54 veulent de la soupe, et

00:41:56 c'est vrai qu'on essaye de les éduquer,

00:41:58 on y arrive tout doucement,

00:42:00 il faut manger du pain bien cuit,

00:42:02 voilà, ça donne du goût. - Plutôt que du pain blanc, ouais.

00:42:04 Attendez, j'ai un... - Ah bah c'est évident !

00:42:06 - Ah, Elisabeth est avec nous, allez,

00:42:08 on va... Bonjour, ma chère Elisabeth ! - Bonjour !

00:42:10 - Où êtes-vous, ma chère Elisabeth ?

00:42:12 - À Roche-Corbon, à côté de Tour, en Touraine.

00:42:14 - A côté de Tour, alors beaucoup d'appels de

00:42:16 l'Indre-et-Loire, beaucoup d'appels de l'Indre-et-Loire,

00:42:18 aujourd'hui, Charente, Indre-et-Loire...

00:42:20 Estimez-vous qu'il est bon

00:42:22 que l'OMS

00:42:24 tire le signal d'alarme

00:42:26 et dise "Attention, maintenant,

00:42:28 il faut moins saler le pain."

00:42:30 Attention, il y a un ex-boulanger

00:42:32 qui nous dit "Ils ont raison !"

00:42:34 - Moi, ça ne me choque pas du tout,

00:42:36 j'avoue franchement,

00:42:38 si ça peut éviter qu'on mange trop de sel,

00:42:40 bon, il y a beaucoup d'hypertension,

00:42:42 de malades du cœur,

00:42:44 il faut moins saler, moi je ne sale pas beaucoup,

00:42:46 donc ça ne me gêne pas,

00:42:48 et je pense que le goût de notre baguette nationale

00:42:50 ne va pas beaucoup changer.

00:42:52 Finalement, c'est la conservation qui sera peut-être moins,

00:42:54 mais mettre moins de sel,

00:42:56 ça conserve peut-être moins,

00:42:58 c'est surtout les produits

00:43:00 industriels qui sont mauvais,

00:43:02 qui sont très très salés, c'est pour ça que

00:43:04 j'achète plus de produits congelés,

00:43:06 où c'est la congélation

00:43:08 qui garde le produit,

00:43:10 mais pas le sel.

00:43:12 La baguette, comme disait Victor,

00:43:14 il a fait raison, la baguette, souvent,

00:43:16 on ne la mange pas seule,

00:43:18 notre bon sandwich

00:43:20 beurre, jambon, beurre,

00:43:22 je ne pense pas qu'il va changer de goût,

00:43:24 c'est surtout le jambon,

00:43:26 c'est le croustillant, on va garder le croustillant

00:43:28 de la baguette,

00:43:30 moi ça ne me choque pas vraiment,

00:43:32 j'avoue, bon, faire des contrôles,

00:43:34 je pense que les boulangers vont suivre,

00:43:36 il n'y a pas besoin de contrôle, pour mettre quelques grammes

00:43:38 de sel en moins. - Moi je vais vous dire,

00:43:40 pour être très honnête, je trouve que souvent,

00:43:42 je...

00:43:44 souvent je vois des gens autour de moi,

00:43:46 le plat est à peine arrivé sur la table,

00:43:48 quand on mange dans un bistrot,

00:43:50 ou même quand on mange les uns chez les autres,

00:43:52 - Ils mangent le sel ! - qu'ils prennent le sel sans goûter !

00:43:54 - Ah bon, c'est tout à fait ?

00:43:56 - Sans goûter !

00:43:58 - Alors moi, quand je reçois,

00:44:00 je mets une salière,

00:44:02 en prévision,

00:44:04 parce que je sais qu'ils vont faire ça,

00:44:06 et j'avoue, franchement, je trouve ça ridicule,

00:44:08 je sale modérément,

00:44:10 bien sûr quand vous faites de la cuisine,

00:44:12 quand vous faites par exemple une terrine,

00:44:14 il faut mettre le sel qu'il faut, parce qu'autrement,

00:44:16 la terrine aura beaucoup moins de goût,

00:44:18 mais par exemple, quand je fais de la pâtisserie,

00:44:20 on vous met souvent, mettez une pincée de sel,

00:44:22 je pense que c'est pour relever le goût,

00:44:24 et bien je mets plus cette pincée de sel,

00:44:26 parce que je me dis, bon, autant pas mettre de sel,

00:44:28 ça gêne pas, le goût...

00:44:30 - Souvent, Elisabeth,

00:44:32 ce sont souvent les fumeurs, ou les anciens fumeurs,

00:44:34 qui salent à tout va,

00:44:36 - C'est possible ! - avant même d'avoir goûté,

00:44:38 moi j'aime bien aller à la source

00:44:40 de l'aliment et du produit,

00:44:42 et ne pas le noyer,

00:44:44 ne pas noyer le goût avec trop de sel.

00:44:46 - Tout à fait, alors je vous dis, la baguette,

00:44:48 ça ne m'a pas... quand ils ont dit cette mesure,

00:44:50 bon, ça ne m'a pas choqué,

00:44:52 il y a beaucoup d'autres mesures qui me choquent,

00:44:54 - Je vais vous dire une chose,

00:44:56 Elisabeth, à 13h57,

00:44:58 en direct sur RTL,

00:45:00 vous m'avez retournée !

00:45:02 - Oh là là ! Oh écoutez !

00:45:04 Oh j'en suis ravie !

00:45:06 - Je suis parti, comme on dit, pardonnez ma grossièreté,

00:45:08 vendu cul dans la plaine,

00:45:10 en me disant "qu'est-ce que c'est que cette bureaucratie

00:45:12 qui vient s'occuper du sel dans la baguette ?"

00:45:14 et finalement, c'est vous qui avez raison,

00:45:16 et le boulanger le disait juste avant vous, Olivier,

00:45:18 il disait "mais oui, mais depuis des années, on a pratiquement

00:45:20 doublé les doses de sel dans les baguettes

00:45:22 pour les faire grandir et maturer plus vite",

00:45:24 et bien finalement, j'ai changé de camp.

00:45:26 - Ah ben voilà, vous voyez,

00:45:28 entre Olivier et moi, là,

00:45:30 vous êtes revenue un autre homme !

00:45:32 - Merci Elisabeth !

00:45:34 - Et une belle journée à vous en Indre-et-Loire !

00:45:36 Au revoir Elisabeth !

00:45:38 Et je salue un autre mangeur de pain,

00:45:40 j'imagine ? - Oui, j'adore ça !

00:45:42 - Jean-Alphonse Richard, qui va nous parler de l'heure du crime

00:45:44 à 14h30 sur RTL. Bonjour !

00:45:46 - Voilà, mon cher Éric, bonjour ! Aujourd'hui, on va remonter

00:45:48 le fil d'une histoire extraordinaire,

00:45:50 et d'une enquête extraordinaire, une enquête XXL,

00:45:52 c'est rare d'avoir des enquêtes

00:45:54 de ce calibre-là, c'est une histoire, en fait,

00:45:56 de sorcellerie, de crime rituel

00:45:58 et de vaudou, c'est l'affaire Adam !

00:46:00 Peut-être que vous en avez entendu parler,

00:46:02 c'est un enfant très peu connu en France,

00:46:04 c'est un enfant de 4 à 7 ans, on ne sait pas,

00:46:06 parce qu'il a été dépecé, donc on ne sait pas l'âge exact

00:46:08 qu'il a, il est retrouvé démembré

00:46:10 dans la Tamise à l'été 2001,

00:46:12 Adam, c'est évidemment le nom que lui donnent

00:46:14 les policiers, les policiers, ils vont

00:46:16 tout faire pour remonter la piste

00:46:18 de ce crime, parce que très vite, les spécialistes vont dire

00:46:20 "mais c'est un crime rituel, c'est un crime

00:46:22 africain rituel, il a été tué

00:46:24 par des sorciers", alors on va mettre sur place

00:46:26 des géologues, des légistes,

00:46:28 des scientifiques, des techniciens,

00:46:30 vraiment de toutes les catégories

00:46:32 pour remonter la piste,

00:46:34 la police londonienne va aller jusqu'au Nigeria,

00:46:36 dans une région qui est

00:46:38 peuplée de sorciers, pour remonter

00:46:40 la piste du petit Adam, est-ce qu'on a trouvé là-bas

00:46:42 la clé de l'énigme, est-ce qu'on sait

00:46:44 qui est le petit Adam, pourquoi

00:46:46 surtout a-t-il été sacrifié, parce qu'on sait qu'il est mort

00:46:48 en Angleterre, ce sont des passeurs

00:46:50 qui l'avaient emmené ce petit garçon,

00:46:52 je vous raconte cette histoire, vous allez voir, c'est

00:46:54 extraordinaire, c'est l'histoire du petit Adam,

00:46:56 et c'est dans l'heure du crime, à 14h30,

00:46:58 sorcellerie et vaudou.

00:47:00 - Très bien, à tout de suite les amis,

00:47:02 on se retrouve dans un instant

00:47:04 avec l'auditeur du bout du monde,

00:47:06 1 1 10, Lutson

00:47:08 et Manhattan,

00:47:10 où irons-nous ? C'est fastoche, c'est très très fastoche.

00:47:12 Et ensuite, vers 14h15,

00:47:14 on parlera, dans les auditeurs,

00:47:16 de Nicolas Sarkozy, qui vend

00:47:18 beaucoup de livres. À tout de suite.

00:47:20 - Politique, sport,

00:47:22 culture, l'actualité complète,

00:47:24 en un clic sur rtl.fr

00:47:26 RTL

00:47:28 - Dans

00:47:30 un instant, ce sera l'auditeur du bout du monde,

00:47:32 mais tout de suite, bonjour Lisa Marie Marques,

00:47:34 ce sera le rappel des titres.

00:47:36 - Il est 14h01,

00:47:38 et on pique

00:47:40 tous azimuts,

00:47:42 aujourd'hui, double campagne

00:47:44 de vaccination, ce lundi.

00:47:46 - Eh oui, contre le papillomavirus

00:47:48 d'abord, dans les collèges,

00:47:50 pour les élèves de 5ème, filles et garçons,

00:47:52 et contre le Covid,

00:47:54 face à la recrudescence de l'épidémie,

00:47:56 une campagne qui vise essentiellement

00:47:58 les plus de 65 ans, les personnes fragiles,

00:48:00 les femmes enceintes et les

00:48:02 résidents d'Ehpad. - Et puis, on va aussi

00:48:04 piquer dans les élevages de canards

00:48:06 du sud-ouest. - Avec l'accent des

00:48:08 injections censées éviter le

00:48:10 cauchemar de la grippe aviaire,

00:48:12 60 millions d'animaux doivent être

00:48:14 vaccinés d'ici l'été. - Et ça a commencé

00:48:16 dans le département des Landes, je crois,

00:48:18 aujourd'hui. Emmanuel Macron assure

00:48:20 toujours aujourd'hui, encore dans le

00:48:22 sud-ouest, le service après-vente

00:48:24 d'une promesse de campagne.

00:48:26 - Le président va dévoiler la liste des 200

00:48:28 brigades de gendarmerie qui seront

00:48:30 implantées sur le territoire d'ici

00:48:32 2027. 200 nouvelles

00:48:34 unités fixes ou mobiles dont la liste

00:48:36 sera donnée à l'occasion du

00:48:38 déplacement présidentiel cet après-midi

00:48:40 à Thonins, dans le Lot-et-Garonne.

00:48:42 - Un petit point sur la météo.

00:48:44 Demain, mardi, ça va se rafraîchir

00:48:46 et on va noter un net changement de temps

00:48:48 avec le passage d'une perturbation

00:48:50 qui apportera nuages

00:48:52 et pluies, sauf sur le littoral

00:48:54 méditerranéen qui conservera un ciel

00:48:56 plus dégagé. Les températures

00:48:58 seront en nette baisse, mais toujours très

00:49:00 agréable. Le matin, 14 à

00:49:02 18 degrés en général.

00:49:04 L'après-midi, 18 à 23

00:49:06 au nord de la Loire, 23 à

00:49:08 27 dans les autres régions et encore

00:49:10 29 à Lyon et

00:49:12 Arpignan. Les auditeurs ont

00:49:14 la parole jusqu'à 14h30

00:49:16 sur RTL.

00:49:18 - Mes indices

00:49:20 étaient très faciles, Lisa Marie, j'ai dit

00:49:22 pour deviner l'endroit où nous allons

00:49:24 Hudson et Manhattan

00:49:26 c'était bien évidemment New York.

00:49:28 C'est parti !

00:49:30 L'auditeur du bout du monde

00:49:32 - Un jour j'irai à New York

00:49:34 avec toi, toute la nuit

00:49:36 déconner. - Gros tube

00:49:38 du groupe Téléphone, eh bien nous sommes à New York

00:49:40 avec toi. Bonjour Arnaud !

00:49:42 - Bonjour Eric !

00:49:44 - Merci d'être avec nous. Quelle heure est-il à New York ?

00:49:46 - Il est

00:49:48 8h du matin. - Ah, 8h du matin.

00:49:50 Vous avez pris votre petit déjeuner ?

00:49:52 - Eh bien, effectivement,

00:49:54 c'est déjà fait. - Bon. Qu'est-ce que vous voyez

00:49:56 quand vous regardez la fenêtre ?

00:50:00 - Écoutez, je vois des

00:50:02 immeubles plutôt très hauts,

00:50:04 40-50 étages, et le soleil

00:50:06 est en ciel bleu, ce qui change de ces

00:50:08 dernières 48 heures.

00:50:10 - Oui, parce qu'il y a eu des inondations terribles.

00:50:12 Racontez-nous, j'ai vu des images mais incroyables

00:50:14 avec des voitures pratiquement qui

00:50:16 flottaient dans la rue.

00:50:18 - Alors, les images sont incroyables. Vous avez dû

00:50:20 voir aussi le métro

00:50:22 qui était inondé. C'était surtout localisé

00:50:24 dans les quartiers du Queens,

00:50:26 Brooklyn et le Bronx.

00:50:28 Manhattan, ça allait, mais c'était

00:50:30 quand même... Tous les métros étaient suspendus.

00:50:32 J'ai jamais vu des pluies pareilles

00:50:34 qui tombaient pendant des heures et des heures.

00:50:36 - Bon. Que faites-vous

00:50:38 à New York ?

00:50:40 - Je travaille pour une grande entreprise de boissons

00:50:42 et je m'occupe de lancer

00:50:44 les innovations chez eux.

00:50:46 - D'accord. Vous pouvez le dire, c'est Coca-Cola ?

00:50:48 - Pas du tout, c'est l'ennemi juré,

00:50:50 c'est Pepsi. - Ah, c'est Pepsi-Cola !

00:50:52 C'est marrant, Pepsi-Coca, parce que

00:50:54 en France,

00:50:56 il y a plus de Coca-Cola dans les bistrots,

00:50:58 dans les hypermarchés

00:51:00 que de Pepsi-Cola, même si Pepsi

00:51:02 est présent. Mais quand on voyage

00:51:04 un peu, on se rend compte qu'il y a des pays où c'est le contraire,

00:51:06 où Pepsi est la marque dominante.

00:51:08 - Exactement, et le groupe

00:51:10 Pepsi-Co est beaucoup plus gros qu'au Coca-Cola.

00:51:12 Je suis très fier de vous le dire aussi, aujourd'hui, quand même.

00:51:14 - On dit qu'il y en a un qui soutient

00:51:16 les démocrates dans les élections présidentielles

00:51:18 américaines,

00:51:20 et l'autre, les républicains. C'est vrai, ça ?

00:51:22 Ou c'est une légende ?

00:51:24 - Alors ça, je pense que c'est

00:51:26 une légende. Les entreprises aux Etats-Unis,

00:51:28 enfin, les internationales, sont plutôt

00:51:30 tournées côté

00:51:32 progressives, donc je dirais plutôt sans doute démocrate.

00:51:34 - Sans doute démocrate.

00:51:36 Pourquoi avez-vous quitté la France, Arnaud ?

00:51:38 Vous avez quel âge ? Vous avez 36 ans. Pourquoi avez-vous

00:51:40 quitté le pays, la France ?

00:51:42 - Alors j'ai bien 36 ans, et

00:51:44 j'avais envie de découvrir de nouvelles choses. J'en avais un peu

00:51:46 marre de la mentalité qui est un peu

00:51:48 pessimiste et négative en France. Il faut quand même

00:51:50 se laouer. Et puis, j'avais

00:51:52 toujours voulu... J'avais beaucoup voyagé à l'étranger,

00:51:54 et j'avais toujours voulu vivre quelque part.

00:51:56 J'étais très attiré par l'Amérique du Nord, et j'ai

00:51:58 posé mes valises. J'ai eu l'opportunité et la chance

00:52:00 d'atterrir à New York.

00:52:02 - Mais c'est quand même gonflé, parce que pourquoi

00:52:04 est-ce que les Américains prennent chez Pepsi

00:52:06 un Français, même si vous parlez bien

00:52:08 anglais ? Ils doivent avoir

00:52:11 de la ressource chez eux,

00:52:13 quand même ? Pourquoi sont-ils venus vous chercher ?

00:52:15 - Alors, ils ont de la ressource.

00:52:17 Écoutez, c'est moi qui ai fait...

00:52:19 qui ai beaucoup remué ciel et terre

00:52:21 pour y arriver. Je ne vous cache pas que ça a été

00:52:23 assez compliqué. Ça a pris quelques temps.

00:52:25 Mais il faut aussi voir que les Français

00:52:27 ont très bien besoin d'aller à l'étranger, et il faut aussi

00:52:29 en être fier. - Oui, d'accord.

00:52:31 Qu'est-ce que vous appréciez le

00:52:33 plus dans votre vie new-yorkaise ?

00:52:35 - Alors,

00:52:37 il y a plusieurs choses. Le fait

00:52:39 de reprendre la vie, déjà

00:52:41 dans une culture qui n'a rien

00:52:43 à voir avec la vôtre. On pense que les

00:52:45 États-Unis, c'est une société occidentale,

00:52:47 comme nous, en Europe, mais il y a beaucoup

00:52:49 de différences. Et, quoi et moi, au début,

00:52:51 ça fait quand même un petit choc.

00:52:53 Et puis après, aussi, l'opportunité

00:52:55 de rencontrer de nouvelles personnes,

00:52:57 s'ouvrir l'esprit,

00:52:59 et puis voyager dans

00:53:01 un pays également qui regorge

00:53:03 d'endroits fabuleux.

00:53:05 - C'est enivrant, New York.

00:53:07 C'est une capitale électrique,

00:53:09 électrisante. Parlez-moi

00:53:11 de la vie qu'on a

00:53:13 quand on expate à New York.

00:53:15 - Alors, c'est la vie

00:53:17 qui ne dort jamais. Elle a bien son surnom.

00:53:19 C'est vrai qu'il y a du bruit tout le temps.

00:53:21 Il y a une énergie qui est assez incroyable.

00:53:23 Une énergie qui est positive.

00:53:25 On peut se dire que ça va très vite.

00:53:27 Il y a beaucoup de bruit, mais c'est quand même

00:53:29 entraînant. Et puis après, c'est New York

00:53:31 avec ses rues et ses

00:53:33 bâtiments iconiques.

00:53:35 Central Park, qui est quand même un des plus beaux

00:53:37 parcs au sein d'une

00:53:39 énorme mégalopole.

00:53:41 C'est une expérience à vivre. - Vous allez vous

00:53:43 faire de temps en temps des footings dans Central Park ?

00:53:45 - Toutes les semaines.

00:53:47 - Oui.

00:53:49 Vous avez un peu l'impression, quand vous

00:53:51 vivez à New York, j'imagine,

00:53:53 de vivre dans une série télévisée.

00:53:55 Toutes les références

00:53:57 qu'on trouve au cinéma

00:53:59 ou dans les séries

00:54:01 télévisées qu'on regarde sur Netflix ou ailleurs,

00:54:03 elles sont là.

00:54:05 - C'est exactement ça. Surtout qu'on a été,

00:54:07 depuis le plus jeune âge,

00:54:09 toutes les séries que vous venez de dire,

00:54:11 toutes les références, tout ce qu'on peut voir,

00:54:13 et on y est. Et donc, ça fait toujours

00:54:15 drôle. On se demande toujours si c'est

00:54:17 pas de la fiction. Mais non, c'est

00:54:19 vraiment de la réalité.

00:54:21 - Qu'est-ce qu'on pense des Français ? Sérieusement,

00:54:23 ne nous

00:54:25 passez pas la brosse à reluire.

00:54:27 Qu'est-ce qu'on pense des Français à New York ?

00:54:29 Qu'est-ce qu'on dit des Français ? Est-ce qu'on vous joke ?

00:54:31 Est-ce que vous faites des blagues ?

00:54:33 - Alors, il y a deux choses. On adore

00:54:35 les Français, mine de rien.

00:54:37 Parce qu'on vient quand même avec une culture,

00:54:39 on a une histoire, on a une gastronomie

00:54:41 aussi, qui fait qu'on est

00:54:43 quand même très enviés.

00:54:45 En revanche, sur le côté, on a quand même une image,

00:54:47 on a un peu vu comme

00:54:49 des personnes qui râlent,

00:54:51 qui ont un peu de mal

00:54:53 à travailler. Puis je crois que les derniers événements

00:54:55 en France n'ont pas forcément aidé

00:54:57 avec les manifestations et les retraites.

00:54:59 Mais c'est

00:55:01 entre les deux.

00:55:03 - Je vous ai préparé une petite chanson.

00:55:05 Écoutez ça.

00:55:07 (Musique)

00:55:09 (Musique)

00:55:11 On m'a dit

00:55:13 que vous étiez originaire du Loiret Cher.

00:55:15 C'est pour ça que j'ai sorti un vieux Michel Delpech

00:55:17 que tout le monde connaît. C'est vrai que vous êtes du Loiret Cher ?

00:55:19 - Je suis du Loiret Cher et je ne sais pas

00:55:21 pourquoi, mais je m'y attendais. Mais je vous rassure,

00:55:23 j'ai quand même de bonnes manières.

00:55:25 - Mais c'est dingue le gap,

00:55:27 le différentiel entre

00:55:29 ce département rural,

00:55:31 préfecture Séblois,

00:55:33 - Séblois, mon village de

00:55:35 2000 habitants, et New York

00:55:37 avec 9 millions de personnes. C'est différent.

00:55:39 - Vous avez envie de revenir

00:55:41 vivre dans votre village de 2000 habitants,

00:55:43 ou dans votre Loiret Cher natal ?

00:55:45 - Pas vraiment,

00:55:47 je suis très fier de mes origines,

00:55:49 mais je crois que ma vie

00:55:51 pour les prochaines

00:55:53 vingtaines d'années est aux Etats-Unis.

00:55:55 - D'accord. Vous allez faire votre vie là-bas,

00:55:57 construire

00:55:59 votre existence là-bas, peut-être un jour

00:56:01 avoir des enfants. Enfin, je ne veux pas me mêler de votre vie privée,

00:56:03 mais vous avez bien l'intention de faire

00:56:05 votre vie en Amérique ?

00:56:07 - Oui, je n'ai pas de billets de retour,

00:56:09 et la France,

00:56:11 pour moi, je pense que c'est

00:56:13 terminé. Sauf

00:56:15 pour rentrer en vacances, voir la famille et les amis, bien évidemment,

00:56:17 et puis pour la gastronomie,

00:56:19 parce qu'il faut quand même le dire ici, la nourriture est un peu moins bonne,

00:56:21 mais

00:56:23 ma vie est ici.

00:56:25 - Un joli week-end que vous conseilleriez

00:56:27 à quelqu'un qui est à New York ?

00:56:29 Ça ne va pas nous arriver de sitôt, mais

00:56:31 qu'est-ce que vous avez fait

00:56:33 un week-end formidable

00:56:35 à New York ?

00:56:37 - Eh bien,

00:56:39 écoutez, je vous encourage

00:56:41 à aller forcément visiter Central Park,

00:56:43 parce que ça, c'est vraiment

00:56:45 une des choses à faire, vous n'en laissez

00:56:47 jamais. Et puis après, vous pouvez prendre le ferry,

00:56:49 vous balader sur la rivière et descendre de quartier

00:56:51 en quartier entre le Queens, Brooklyn

00:56:53 notamment, et puis voir toutes les différentes

00:56:55 architectures.

00:56:57 - Merci mon cher Arnaud.

00:56:59 On vous a pris 8h du mat

00:57:01 au petit-déj à New York.

00:57:03 C'était un vrai bonheur de passer ces

00:57:05 quelques instants dans notre rubrique

00:57:07 quotidienne, l'auditeur

00:57:09 du bout du monde. Merci à vous. Au revoir Arnaud.

00:57:11 - Bonne journée, au revoir.

00:57:13 - Il est 14h11, dans un instant,

00:57:15 Lisa Marie, nous allons parler

00:57:17 de Nicolas Sarkozy, parce que

00:57:19 il est partout depuis. - C'était l'invité

00:57:21 exceptionnel de RTL ce matin

00:57:23 au micro d'Amandine Bégaud.

00:57:25 Il était là pour

00:57:27 la publication de son livre "Le temps des combats"

00:57:29 aux éditions Fayard, et nous

00:57:31 on va se poser la question, il vend des livres,

00:57:33 mais est-ce qu'il a toujours un poids politique

00:57:35 selon vous ? - A tout de suite.

00:57:37 - Eric Brunet vous donne la parole

00:57:39 sur RTL.

00:57:41 - Jusqu'à 14h30,

00:57:45 - Les auditeurs ont la parole, - Avec Eric Brunet

00:57:47 sur RTL.

00:57:49 - J'ignore où vous êtes mesdames, messieurs,

00:57:51 chez vous, à la maison, au travail,

00:57:53 dans une voiture, chez votre maîtresse

00:57:55 ou chez votre amant, cela ne regarde

00:57:57 que vous mesdames, messieurs.

00:57:59 Je suis très heureux que vous soyez sérieusement

00:58:01 à l'écoute des auditeurs ont la parole,

00:58:03 et des auditrices ont la parole,

00:58:05 je pense qu'on devrait peut-être aussi de temps en temps l'appeler

00:58:07 les auditrices ont la parole, cette émission.

00:58:09 On va parler

00:58:11 d'Isa Marie, de Nicolas Sarkozy,

00:58:13 il était ce matin l'invité exceptionnel

00:58:15 d'Amandine Bégaud sur RTL.

00:58:17 - Et il a publié

00:58:19 son dernier livre "Le temps des combats"

00:58:21 aux éditions Fayard, un récit

00:58:23 de 592 pages,

00:58:25 exactement, au coeur de son quinquennat

00:58:27 émaillé de commentaires sur la vie politique actuelle

00:58:29 et l'actualité internationale.

00:58:31 Alors, une chose est sûre,

00:58:33 Nicolas Sarkozy n'a rien perdu

00:58:35 de son goût pour la politique,

00:58:37 mais est-ce qu'il a toujours un poids politique

00:58:39 selon vous ? Eh bien, on vous pose

00:58:41 la question au 3210.

00:58:43 - Allez, on va prendre Thierry et Robert,

00:58:45 ensemble. Thierry, bonjour,

00:58:47 où êtes-vous mon cher Thierry ?

00:58:49 - Alors, Thierry, il est sur une aire d'autoroute,

00:58:51 parce qu'il vient de s'arrêter, il était de retour

00:58:53 des Vosges pour retourner sur Valence.

00:58:55 Il a vu les panneaux aussi,

00:58:57 ça m'a bien fait rire, parce que c'était

00:58:59 assez d'actualité, j'ai vu

00:59:01 80, 70, 50 en espace

00:59:03 de 100 mètres, et j'ai beaucoup pensé à l'émission,

00:59:05 et c'est vrai qu'il y a de quoi devenir fou.

00:59:07 Voilà, maintenant, c'est pareil,

00:59:09 l'OMS, il devrait aussi s'occuper plutôt des

00:59:11 McDonald's et des Coca-Cola, plutôt que de s'occuper

00:59:13 de la quantité de sel dans la baguette de pain.

00:59:15 - Je suis bien d'accord avec vous.

00:59:17 Robert est avec nous.

00:59:19 Robert, bonjour mon cher Robert,

00:59:21 où êtes-vous ? - Bonjour, monsieur Brunet,

00:59:23 je suis nord-est de Sèvres,

00:59:25 et pour vous dire,

00:59:27 vous me demandez où je suis,

00:59:29 évidemment, au fauteuil relax, à l'ombre.

00:59:31 - Ah, ah, ah, à la maison ?

00:59:33 - À la maison.

00:59:35 - Très bien, on commence avec vous, Robert.

00:59:37 On parle de Nicolas Sarkozy,

00:59:39 qui a toujours,

00:59:41 on le voit dans les émissions de télé,

00:59:43 sur les chaînes d'infos,

00:59:45 il signe son livre, il a toujours

00:59:47 2-3 belles femmes autour de lui qui sont dans la file

00:59:49 d'attente, merci monsieur le président,

00:59:51 bravo, il sort une petite

00:59:53 phrase avec sa voix douceureuse,

00:59:55 et donc on se pose toujours la question,

00:59:57 est-ce qu'il est toujours dans le match politique ?

00:59:59 - Mais vous savez, on doit toujours dire

01:00:01 monsieur le président, parce que

01:00:03 il y a un minimum de respect pour ces gens-là,

01:00:05 mais néanmoins, moi,

01:00:07 je suis plutôt de ce bord-là,

01:00:09 de droite, je l'avoue,

01:00:11 mais même

01:00:13 dès le début, il m'a déçu.

01:00:15 Et je vais vous dire pourquoi, monsieur Brunet,

01:00:17 parce que d'une part, avant d'être président

01:00:19 de la République, si mes souvenirs sont bons,

01:00:21 il était ministre de l'Intérieur,

01:00:23 on est bien d'accord ? - Tout à fait.

01:00:25 - Oui. Il est descendu dans les banlieues

01:00:27 à Paris, dans les HLM,

01:00:29 enfin oui, ce que veut dire les grands ensembles, que moi je ne connais pas

01:00:31 parce que je suis à la campagne,

01:00:33 et il avait dit, il y avait

01:00:35 des gens à la fenêtre,

01:00:37 "je vais vous adresser, on va aller à passer le Karcher", etc.

01:00:39 - Ah, la petite phrase du Karcher.

01:00:41 - Oui, oui, mais peut-être, mais il n'a

01:00:43 jamais rien fait. Alors quand on n'est pas

01:00:45 capable de dire

01:00:47 ou de faire ce qu'on dit,

01:00:49 on ferme son clé rond.

01:00:51 C'est aussi simple que ça. - Ne bougez pas,

01:00:53 Robert, je suis

01:00:55 d'accord avec vous, là je m'engage.

01:00:57 - Ah mais vous l'aurez, vous l'aurez.

01:00:59 C'est un objectif tout à fait personnel, ça n'engage que moi.

01:01:01 - Oui, mais moi j'aurais signé la même chose,

01:01:03 c'est-à-dire que j'ai trouvé que

01:01:05 quoi qu'on pense de Nicolas Sarkozy,

01:01:07 il n'a peut-être

01:01:09 pas fait ce qu'il a dit.

01:01:11 Voilà. - Oui, on va remarquer,

01:01:13 il n'est pas tout seul, il y en a d'autres.

01:01:15 - Thierry, Thierry, il est avec nous.

01:01:17 - Je rejoins entièrement Robert, mais comme tous,

01:01:19 de toute façon, et moi Nicolas Sarkozy, franchement,

01:01:21 j'ai voté pour lui quand il s'est présenté,

01:01:23 parce que j'y crois. - Moi aussi. - Mais la déception

01:01:25 la plus ultime, la trahison

01:01:27 la plus ultime qu'il ait fait à la France,

01:01:29 c'est le traité de Lisbonne qui a contrecarré

01:01:31 le vote des Français à 55%

01:01:33 pour le nom à la Constitution européenne.

01:01:35 Et pour moi, ça, c'est une honte

01:01:37 la plus totale et la plus absolue.

01:01:39 Parce que si on se retrouve dans une telle guerre d'aujourd'hui

01:01:41 avec une Europe qui nous enlève toute souveraineté,

01:01:43 c'est en grande partie à cause

01:01:45 de lui. Et ça, pour moi,

01:01:47 c'est intolérable. C'est vraiment

01:01:49 une trahison au peuple qui l'a fait.

01:01:51 Et ce que je ne comprends pas non plus, c'est ces

01:01:53 accoquinements avec "il veut faire une droite,

01:01:55 refaire une droite", mais qu'est-ce qu'il fout avec

01:01:57 le roi Thélè Macron ? Qu'est-ce qu'il fout

01:01:59 avec lui ? - Il y a beaucoup

01:02:01 de vieux militants, ou jeunes d'ailleurs,

01:02:03 militants UMP qui sont maintenant

01:02:05 LR, qui disent "il a tué

01:02:07 le parti, Nicolas Sarkozy,

01:02:09 en voulant s'allier

01:02:11 avec Emmanuel Macron". Et pour être tout à fait honnête,

01:02:13 il y a aussi des militants

01:02:15 qui disent "c'était la seule solution

01:02:17 d'être aujourd'hui une force d'appoint

01:02:19 de la Macronie, parce qu'on n'allait pas aller avec le RN".

01:02:21 Donc il y a les deux écoles aujourd'hui

01:02:23 dans la famille LR. - Maintenant, je vais vous dire,

01:02:25 moi je suis plutôt à la droite de la droite,

01:02:27 et je ne supporte pas qu'on qualifie ça d'extrême-droite

01:02:29 parce qu'on n'a rien à voir avec l'extrême-droite.

01:02:31 Je suis donc

01:02:33 plutôt... Mais en fait, est-ce que vous pensez

01:02:35 que la France aurait été pire avec

01:02:37 Marine Le Pen ? Est-ce que vous pensez qu'on aurait pu avoir

01:02:39 les mêmes aînés ? Est-ce que vous pensez qu'on aurait eu

01:02:41 les gilets jaunes ? Est-ce que vous... Mais reprenez

01:02:43 tout le bilan, et c'est pour ça que je n'arrive pas à comprendre

01:02:45 pourquoi il va réussir à refaire une force

01:02:47 politique de droite

01:02:49 en se mettant avec Macron, je trouve

01:02:51 que c'est complètement aberrant.

01:02:53 - Oui. - C'est aberrant.

01:02:55 - En tout cas, le parti des Républicains

01:02:57 n'est pas en grosse forme.

01:02:59 Beaucoup moins de députés

01:03:01 que jadis,

01:03:03 et puis c'est un parti

01:03:05 d'alternance politique, là on ne l'a pas vu

01:03:07 aux affaires depuis Nicolas Sarkozy.

01:03:09 - Oui, mais c'est pareil,

01:03:11 il met en avant Darmanin,

01:03:13 mais c'est des baisers de traîtres,

01:03:15 rappelez-vous, mon ami de 30 ans,

01:03:17 avec Chirac et Baladur, ce que ça a donné.

01:03:19 - Alors les amis, les amis, attendez, Thierry Robert,

01:03:21 je vous garde, je vous promets, je ne vous raccroche pas,

01:03:23 mais au standard,

01:03:25 ça n'existe plus le Sarkoziste

01:03:27 fidèle à Nicolas Sarkozy ?

01:03:29 Victor, on n'a pas de Sarkoziste

01:03:31 fidèle à Sarkozy ?

01:03:33 Victor, qu'est-ce qu'il y a ?

01:03:35 Victor était en train de discuter, peut-être.

01:03:37 Non, il est là, Victor ? - Oui, je suis là.

01:03:39 - Bon, est-ce qu'on a un Sarkoziste

01:03:41 fidèle à Sarkozy ? - Écoutez, on en avait

01:03:43 un, mais malheureusement, la liaison était assez mauvaise.

01:03:45 - Ah, ah, ah, dommage.

01:03:47 - Il est comme moi, il est passé sous un tunnel.

01:03:49 - Il est passé sous un tunnel. Allez, Thierry Robert,

01:03:51 reste avec nous, on ira avec

01:03:53 Philippe, tout à l'heure, qui nous appelait au 3210,

01:03:55 dans "Les auditeurs ont la parole". Nicolas Sarkozy,

01:03:57 a-t-il encore du poids politique,

01:03:59 au moins dans votre cœur ?

01:04:01 Oui, non,

01:04:03 à tout de suite. Pour l'instant, la réponse de Thierry

01:04:05 et la réponse de Robert, c'est

01:04:07 non, sans nuance. À tout de suite.

01:04:09 Jusqu'à 14h30,

01:04:11 Éric Brunet vous donne

01:04:13 la parole sur RTL.

01:04:15 13h14h30,

01:04:19 "Les auditeurs ont la parole",

01:04:21 avec Éric Brunet sur RTL.

01:04:23 - On l'a entendu ce matin,

01:04:25 l'ancien président Nicolas Sarkozy,

01:04:27 qui était l'invité d'RTL, n'a rien perdu

01:04:29 de son goût pour la politique.

01:04:31 En revanche, on a

01:04:33 beaucoup d'anciens,

01:04:35 on a beaucoup d'électeurs de droite

01:04:37 déçus de Nicolas Sarkozy.

01:04:39 On avait Thierry, on avait Robert.

01:04:41 On ne trouve pas quand même de Sarkoziste

01:04:43 Sarkoziste ? Toujours Sarkoziste,

01:04:45 Victor, au standard ? - Eh bien si, en fait,

01:04:47 on a Denis, avec qui on a commencé l'émission

01:04:49 sur les 90 km/h, qui est taxi à Chartres,

01:04:51 qui nous a envoyé un petit message sur l'application

01:04:53 RTL, et il ne pouvait pas laisser

01:04:55 dire ces choses-là sur Nicolas Sarkozy, donc il nous a

01:04:57 rappelé, et donc il est encore avec nous.

01:04:59 - Ah ben voilà, Denis ! Rebonjour,

01:05:01 Denis ! - Rebonjour,

01:05:03 vous êtes un Sarkoziste pas déçu ?

01:05:05 - Ah oui, non, le seul

01:05:07 truc que je peux lui reprocher au pire, c'est le

01:05:09 permis à points. C'est tout.

01:05:11 Vous savez, j'entendais

01:05:13 l'auditeur précédent qui disait

01:05:15 "Oui, il n'a pas fait ce qu'il a dit".

01:05:17 Combien de présidents

01:05:19 ont fait ce qu'ils ont dit ?

01:05:21 C'est

01:05:23 compliqué. - Vous, Denis,

01:05:25 s'il se présente à la prochaine

01:05:27 présidentielle, vous votez pour lui, là ? - Ah oui !

01:05:29 Oui, oui.

01:05:31 C'est

01:05:33 le moins

01:05:35 mauvais des trois derniers.

01:05:37 - Qu'est-ce que vous...

01:05:39 Qu'est-ce qu'il symbolise, qu'est-ce qu'il représente

01:05:41 pour vous, Nicolas Sarkozy, Denis ?

01:05:43 - Alors, là,

01:05:45 il y en a qui vont jeter

01:05:47 les portables dans la rue.

01:05:49 Le respect. Il y a un certain

01:05:51 respect auprès de M. Sarkozy.

01:05:53 Tout le monde, même ceux qui ne l'aiment pas,

01:05:55 ils le respectent.

01:05:57 On n'a pas ça avec notre président actuel.

01:05:59 On n'a pas ça avec M. Hollande.

01:06:01 Et quand il allait quelque part,

01:06:03 il y a le charisme,

01:06:05 il y a quelque chose.

01:06:07 Voilà. Alors, tout le monde ne l'aime pas.

01:06:09 Je ne demande surtout pas que tout le monde

01:06:11 l'aime. Moi, je...

01:06:13 J'apprécie ce qu'il a fait.

01:06:15 Il a dit des choses.

01:06:17 Ouais, bah, le coup du carillon, il ne l'a pas fait, mais il l'a dit.

01:06:19 - Dites, Denis, oui,

01:06:21 voilà, on se paye souvent deux mots

01:06:23 en France. Remarquez, ce n'est pas le seul.

01:06:25 Philippe a fait lui aussi le 32-10.

01:06:27 Là, vous vous énervez,

01:06:29 en fin d'émission. Bonjour, Philippe.

01:06:31 - Bonjour, Eric, ça va ?

01:06:33 - Très bien, très bien. Et vous, mon cher Philippe,

01:06:35 vous êtes où ?

01:06:37 - Là, je suis sur l'île pour l'instant.

01:06:39 - Ah, sur l'île, très bien. On ne vous entend pas

01:06:41 très bien, mais Sarkozy,

01:06:43 alors, pour vous, qu'est-ce que...

01:06:45 Vous voteriez pour lui ? Vous aimez cet homme ?

01:06:47 - Ah, jamais de ma vie,

01:06:49 je ne votais pour Sarkozy.

01:06:51 Et entendre dire que c'était un bon

01:06:53 président alors qu'il a trahi

01:06:55 les Français qui ont voté non

01:06:57 au traité de Goldkeishten,

01:06:59 en faisant...

01:07:01 - Philippe, je suis désolé, on vous entend

01:07:03 très mal. Pardonnez-moi, Philippe,

01:07:05 on vous entend très très mal, mais

01:07:07 ce que je retiens dans cette affaire,

01:07:09 c'est fou, je n'aurais jamais imaginé ça,

01:07:11 c'est que le grand traumatisme,

01:07:13 c'est Lisbonne.

01:07:15 Le grand traumatisme, c'est... - Ça revient beaucoup.

01:07:17 - C'est ces Français qui votent non

01:07:19 à 55% au traité de Maastricht,

01:07:21 et Sarkozy qui dit

01:07:23 d'une certaine façon "ça n'est pas grave,

01:07:25 on va modifier

01:07:27 les choses".

01:07:29 - Oui, mais... - Vous lui en voulez

01:07:31 beaucoup pour ça. Qu'est-ce que vous dites ?

01:07:33 - Regardez, regardez, là,

01:07:35 quand on a notre président... - 10 secondes de conclusion,

01:07:37 Denis, 10 secondes. - Quand on a notre président

01:07:39 qui dit qu'il faut travailler à paire

01:07:41 pour les carburants,

01:07:43 il décide encore plus

01:07:45 que ce que M. Sarkozy faisait.

01:07:47 C'est... Voilà.

01:07:49 - Denis, de toute façon, lui,

01:07:51 c'est un indécrottable. Il est sarkoziste

01:07:53 un jour, sarkoziste toujours.

01:07:55 Merci, Denis. Merci,

01:07:57 les amis. C'est un vrai bonheur

01:07:59 de vous avoir écoutés, entendus pendant une heure et demie.

01:08:01 Et nous nous retrouvons demain avec Lisa Marie.

01:08:03 Bonjour, au revoir, Lisa Marie. - Bonjour, au revoir,

01:08:05 à demain. - Et bonjour,

01:08:07 Jean-Alphonse Richard. - Bonjour, bonjour.

01:08:09 Aujourd'hui, dans l'heure du crime,

01:08:11 sorcellerie, vaudou, crime rituel,

01:08:13 c'est l'affaire du petit Adam à Londres.

01:08:15 Dans l'heure du crime, et c'est tout de suite.

01:08:17 Au revoir, les amis. À demain,

01:08:19 à 13h sur RTL.

01:08:21 - RTL.

01:08:23 - Bonjour, c'est Ophélie Meunier.

01:08:25 - Le journal inattendu sur RTL.

01:08:27 - Chaque samedi, retrouvons-nous pendant une heure en direct

01:08:29 sur RTL à 12h30

01:08:31 pour le journal inattendu. Les informations du jour

01:08:33 avec les reportages éclairants de la rédaction

01:08:35 et un invité qui nous livre son regard

01:08:37 sur l'actualité. Le journal inattendu,

01:08:39 c'est tous les samedis, en direct à 12h30

01:08:41 sur RTL. - Vous avez manqué

01:08:43 une émission ? Retrouvez-la sur

01:08:45 rtl.fr et l'application

01:08:47 RTL.

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