Les auditeurs ont la parole du 04 octobre 2023

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Regardez Les auditeurs ont la parole du 04 octobre 2023 avec Eric Brunet.

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00:00:00 Vous êtes sur RTL
00:00:02 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL
00:00:10 Juste avant le rappel des titres, je voudrais saluer Dominique. Bonjour Dominique. Bonjour Eric, bonjour à tous.
00:00:18 Jean-Pierre Elkabache, le roi de l'interview, a tiré sa révérence hier soir.
00:00:24 Ça vous... ça convoque quoi dans votre coeur, dans votre Dominique intime, des souvenirs ?
00:00:30 Oui, beaucoup de souvenirs. J'ai 53 ans, j'ai l'impression de l'avoir toujours connue.
00:00:34 C'est vraiment un monument du journalisme politique qui disparaît et vraiment il me manque déjà.
00:00:39 Vous nous en parlez, vous nous appelez au 3210. Je suis comme vous.
00:00:43 Pour moi c'était un des plus grands interviewers et ça m'a terriblement ému.
00:00:47 Que représente Elkabache pour vous ? Vous nous appelez au 3210.
00:00:52 Je vous mets sous le coude, Dominique, je vous garde au chaud et on reprend cette discussion dans quelques instants.
00:00:57 Tout de suite, le rappel des titres avec Céline Landreau. Bonjour Céline.
00:01:00 Bonjour Eric, bonjour à tous. Emmanuel Macron a présenté son projet de réforme de la Constitution devant le Conseil constitutionnel.
00:01:07 Le chef de l'État qui, comme il l'avait déjà annoncé, veut faciliter le recours au référendum,
00:01:13 mais aussi au référendum d'initiative partagée.
00:01:17 La souveraineté populaire peut également s'exprimer directement à l'issue d'un référendum d'initiative partagée.
00:01:22 Cette procédure utile est aujourd'hui excessivement contrainte.
00:01:27 Sa mise en œuvre doit être plus simple et les seuils permettant son usage, comme peut-être ses procédures, devraient dès lors être reculés.
00:01:34 Faciliter donc la procédure du RIP. Emmanuel Macron qui veut aussi que l'inscription de l'IVG,
00:01:39 l'interruption volontaire de grossesse dans la Constitution, aboutisse dès que possible.
00:01:44 Nouvelle illustration des problèmes que génère le trafic de drogue à Marseille.
00:01:48 L'université a décidé de fermer l'un de ses sites du centre-ville, site voisin d'un point de deal
00:01:54 pour des raisons de sécurité et une fermeture temporaire d'une semaine.
00:01:57 Et puis le foot et le Paris-Saint-Germain qui va tenter d'imiter l'Anse.
00:02:01 Ce soir, les sangs et or vainqueurs d'Arsenal.
00:02:04 Hier, les Parisiens, eux, se déplaceront sur le terrain de Newcastle.
00:02:07 Le coup d'envoi ce sera à 21h et une rencontre à vivre en intégralité en direct sur RTL.
00:02:13 RTL Foot, ce sera dès 20h45 autour d'Eric Sylvester.
00:02:17 La météo pour cet après-midi péguiste encore sec sur la majorité du pays ?
00:02:22 Exactement, on retrouve un temps sec et lumineux.
00:02:24 Alors on aura peut-être une petite averse, c'est vrai, en fin d'après-midi du côté des Alpes-Maritimes.
00:02:27 Mais sinon, partout ailleurs c'est bien sec avec un soleil bien franc entre les Pyrénées et la Méditerranée.
00:02:33 Ailleurs, un ciel parfois voilé, c'est vrai, mais l'impression reste lumineuse.
00:02:37 Et cet après-midi, ce sera plus nuageux sur l'extrême nord entre la Bretagne, le Cotentin,
00:02:41 le nord de l'île de France, les Hauts-de-France jusqu'aux Ardennes.
00:02:44 Tout ça sous des températures qui sont en baisse à l'est, stationnaires ailleurs.
00:02:47 Ça nous donne 18 degrés cet après-midi au Havre, 19 à Lille, 20 degrés à Paris et Besançon,
00:02:53 21 à Aurillac, 22 à Lyon, 24 à Tarbes, 25 degrés à Nice, 26 à Toulouse, 27 à Marseille, 28 à Nîmes et 30 degrés à Perpignan.
00:03:02 Et demain, Péguy ?
00:03:03 Demain, on va retrouver le même type de temps.
00:03:05 Un temps sec sur l'ensemble du pays, bien ensoleillé après dissipation de quelques grisailles très localisées.
00:03:11 Sur l'extrême nord, ce sera plus nuageux entre le Nord-Bretagne, le Cotentin et les Hauts-de-France,
00:03:16 mais partout ailleurs du soleil et des températures qui seront comprises entre 18 et 22 degrés sur la moitié nord
00:03:22 et 25 à 28 degrés sur la moitié sud.
00:03:25 Merci beaucoup Péguy Broch.
00:03:27 Merci Péguy pour votre météo.
00:03:30 J'étais en train de réfléchir à Jean-Pierre Elkebache et ça m'arrive d'être comme ça perdu dans mes pensées.
00:03:34 Merci à Céline Landreau.
00:03:36 On vous retrouve demain à midi.
00:03:38 Bonjour Lisa Marie.
00:03:40 Bonjour Eric, bonjour à tous.
00:03:41 Avant de parler d'Elkebache qui est mort hier à l'âge de 86 ans,
00:03:46 cet immense journaliste qu'on appelait Elkebache, Jean-Pierre Elkebache,
00:03:51 eh bien avant de vous écouter, le répondeur.
00:03:54 Eh oui, avalanche de réactions suite aux témoignages de Thomas et de Kevin,
00:03:59 des auditeurs qui ont raconté hier à l'antenne, voler régulièrement dans les magasins, dans les supermarchés.
00:04:06 Ça vous a fait réagir à l'instar de Valérie qui est, comme beaucoup d'entre vous, très choquée bien sûr.
00:04:11 Je suis atterrée par ce que je viens d'entendre.
00:04:14 La personne qui disait qu'ils volaient, qu'ils trouvaient ça normal que tout le monde vole.
00:04:18 Non, je suis désolée.
00:04:19 Je n'ai jamais volé et je n'ai pas l'intention de voler qui que ce soit ou quoi que ce soit.
00:04:24 Et d'autre part, moi, ce type de vol, je le mets au même niveau que lorsqu'il y a eu les émeutes,
00:04:29 que vous voyez les pillards qui rentraient dans les magasins et puis qui se servaient.
00:04:33 Mais où va-t-on ?
00:04:34 Si tout le monde a ce même langage, mais dans quelle société allons-nous vivre ?
00:04:39 Et bonjour l'exemple si ce monsieur a des enfants.
00:04:42 Un message d'une auditrice de la région lyonnaise qui n'a pas laissé son prénom, mais qui a souhaité
00:04:47 nous raconter le vol auquel elle a assisté pas plus tard que le week-end dernier et les conclusions qu'elle en a tirées.
00:04:52 Samedi soir, je me suis trouvée dans un tout petit magasin de linge de maison
00:04:57 et j'ai assisté à un vol d'une personne, d'une dame.
00:05:01 Elle a profité de l'enfance de la vendeuse pour aller dans la réserve.
00:05:05 Il y avait du monde au magasin et elle est partie avec les sacs.
00:05:08 Voilà, c'était un petit magasin d'anciens, une dame d'une cinquantaine d'années.
00:05:14 Et voilà, on n'a rien pu faire.
00:05:16 Donc il n'y a pas que dans les grandes surfaces et il n'y a pas que les petits jeunes aussi qui volent.
00:05:21 Voilà.
00:05:21 Gilbert a voulu aussi voler, mais par nécessité.
00:05:25 Malgré tout, il comprend la colère de Jeanne, notre auditrice, propriétaire d'un commerce.
00:05:29 J'ai 57 ans, j'ai que 545 euros par mois et je vole, bien sûr.
00:05:35 Par contre, je comprends complètement la personne qui est gérante du petit magasin.
00:05:39 Et je suis complètement contre les deux gars qui volent là pour des bouteilles à 100 euros.
00:05:44 Je veux dire, c'est vraiment du grand n'importe quoi.
00:05:47 Sur notre répondeur, toujours une grande voix s'est éteinte hier.
00:05:51 Jean-Pierre Elkabach est décédé.
00:05:53 On va en parler ici avec vous.
00:05:54 Vous nous appelez au 3210 pour réagir, comme Anne.
00:05:57 Écoutez.
00:05:58 Je suis triste de voir que cet homme est décédé.
00:06:00 Je suis triste pour lui.
00:06:02 Je suis bien sûr de tout cœur pour sa femme, Nicolas Vril.
00:06:06 Bien sûr, on se souvient tous de la phrase du communiste antisémite qui dit
00:06:12 « baissez-vous Elkabach ».
00:06:14 Avec ces phrases hachées, c'était à la fois tellement drôle et tellement ridicule.
00:06:20 Mais c'est vrai que je regrette que Jean-Pierre Elkabach
00:06:24 n'ait pas été nommé presque ministre de la culture.
00:06:28 Et pour terminer sur une note plus joyeuse, plus sportive aussi,
00:06:32 Stéphane réagit à la victoire, à l'exploit même du RC Lance hier soir face à Arsenal.
00:06:38 Je voulais réagir et rendre hommage aux lanceurs pour leur belle victoire hier soir à Bollard
00:06:41 en Ligue des champions face à Arsenal et qui ont fait chavirer le cœur des Français.
00:06:45 Alors ça valait bien.
00:06:46 Au nord, c'était les courants.
00:06:49 La terre, c'était le charbon.
00:06:52 Le ciel, c'était l'horizon.
00:06:55 Les hommes, des mineurs de fond.
00:06:59 Merci Stéphane d'avoir chanté sur notre répondeur.
00:07:02 Il est formidable Stéphane.
00:07:03 Mesdames, Messieurs, j'adore faire cette émission.
00:07:05 Vous êtes le premier sourire de ma journée.
00:07:07 Parce que je suis très triste, c'est vrai, de la disparition d'Elkabach, de Jean-Pierre Elkabach.
00:07:14 Dominique, c'est votre cas aussi, vous ?
00:07:17 Oui, je suis tout aussi triste que vous mon cher Eric, effectivement.
00:07:21 J'ai l'impression que c'est une partie de mon enfance qui s'en va.
00:07:24 J'ai 53 ans, j'ai toujours connu.
00:07:26 Il a interviewé Giscard.
00:07:30 Pendant les années Giscard jusqu'à 1981, il y a eu toute la période avec les prises de bec,
00:07:36 avec le secrétaire général du Parti communiste français, Georges Marchais.
00:07:40 On écoutera des extraits.
00:07:41 Et puis après, il nous a annoncé l'arrivée de François Mitterrand.
00:07:44 Donc si vous avez 53 ans, moi je me souviens, je suis un petit peu plus vieux que vous.
00:07:48 Je suis adolescent, allongé sur le tapis à la maison, la télévision est allumée.
00:07:54 Ma mère est socialiste, donc elle trépigne, elle attend le moment.
00:07:58 Mon père est un petit peu moins de gauche, donc il redoute ce moment.
00:08:02 Et je ne comprends pas trop, je regarde la télévision.
00:08:05 C'était des télévisions bombées, là, vous savez, avec les écrans, ce n'était pas des écrans plats.
00:08:09 Et là, la tête de Jean-Pierre Elkabach, qui nous apprend le 10 mai 1980,
00:08:14 l'élection de Mitterrand, et ma mère explose.
00:08:18 Et je me prends d'ailleurs, vous n'allez pas le croire,
00:08:20 je me prends le bouchon de champagne dans l'œil, et je finis au CHU de Nantes.
00:08:25 Au CHU de Nantes ! Je suis la première victime de l'élection de Mitterrand.
00:08:30 Mais c'est Elkabach qui avait annoncé cela.
00:08:32 Bon bref, je referme la parenthèse.
00:08:34 Dominique, vous vous souvenez de ce moment ?
00:08:36 - Ben oui, j'étais victime aussi de l'élection de Mitterrand, je vais vous raconter ça.
00:08:40 Donc, quand il y a eu cette annonce, moi aussi j'étais devant l'écran, le même écran que vous,
00:08:46 et quand mes parents, qui étaient de droite, ont vu la tête de Jean-Pierre Elkabach,
00:08:51 qui était pratiquement, je ne vais pas dire mourant, mais déjà,
00:08:55 à l'époque qu'il y avait une voix d'outre-tombe, ils m'ont dit "c'est foutu".
00:08:58 Et effectivement, c'était foutu, et donc j'en étais victime,
00:09:02 parce que moi, quand j'ai vu Mitterrand arriver, j'ai dit "chouette",
00:09:04 et j'ai été punie, je suis allée directement me coucher.
00:09:06 Donc, vous voyez, ça a été ça, mais on voyait tout de suite, effectivement,
00:09:12 et quand il a annoncé la victoire de Mitterrand,
00:09:15 on sentait, enfin, il sentait qu'il allait être placardisé à un moment.
00:09:18 - Oui, il l'a été.
00:09:20 - Il le sentait, il l'a été, très peu de temps, parce que c'était quelqu'un de très doué,
00:09:24 il a su rebondir très très vite, et j'avais aussi une image de lui,
00:09:29 c'est quand après il a interviewé François Mitterrand.
00:09:32 Et il était vraiment, je veux dire, sans concession, sur le passé de Mitterrand,
00:09:36 et il savait très bien y faire, il avait des questions directes,
00:09:39 un style haché, mais direct,
00:09:42 et il savait très bien pousser ses interlocuteurs dans leur retranchement.
00:09:48 Et parfois même, on l'a accusé de connivence avec certains,
00:09:52 mais je pense que c'était pour mieux les déstabiliser avec des questions qui fâchent,
00:09:55 il en a posé à tout le monde.
00:09:57 - D'ailleurs, le 10 mai 81 à la Bastille, la foule est en exulte, c'est la joie,
00:10:02 Mitterrand est élu, les journalistes du passé, on dit du mal,
00:10:07 alors il y a Auchiotte Moujotte, il y a les Frères Duhamel à la poubelle,
00:10:12 et je n'arrive pas à me souvenir ce que l'on dit sur El-Kabache,
00:10:15 il y a un petit jeu de mots comme ça sur El-Kabache aussi, qu'on renie,
00:10:19 et je ne me souviens plus de la formule, on va la trouver pendant la pub,
00:10:22 en tout cas je vous réserve quelques petits sons, Dominique, restez avec nous,
00:10:25 à tout de suite sur RTL.
00:10:27 Jusqu'à 14h30,
00:10:30 Éric Brunet vous donne la parole sur RTL.
00:10:34 13h-14h30,
00:10:38 les auditeurs ont la parole avec Éric Brunet sur RTL.
00:10:42 - Dominique est toujours avec nous, nous parlons de la disparition du célèbre journaliste
00:10:47 et éditorialiste Jean-Pierre El-Kabache, qui était né en Algérie,
00:10:51 qui est juif, Jean-Pierre El-Kabache,
00:10:55 et qui est arrivé jeune homme comme ça à Paris,
00:10:59 et qui était un journaliste qui ne supportait pas d'arriver en deuxième place.
00:11:04 Il fallait toujours qu'il soit le premier à interviewer,
00:11:08 il était prêt à tout pour avoir la primeur d'une interview,
00:11:12 et c'était surtout un intervieweur absolument extraordinaire.
00:11:16 Je vous parlais tout à l'heure de mai 81, écoutez cet instant.
00:11:21 - 5, 4, 3, 2, 1.
00:11:25 François Mitterrand est élu président de la République.
00:11:29 - Nous répétons donc, estimation C de Sion et Ouellbul,
00:11:33 M. François Mitterrand est élu président de la République,
00:11:36 avec selon notre estimation 51,7%.
00:11:39 - Jacques Merlino, qui se trouve à la rue de Solferino.
00:11:43 - Voilà, voilà mesdames, messieurs, ça c'est pas grand chose,
00:11:46 c'est pas une grande interview, c'est juste une petite phrase,
00:11:49 mais les gens qui ont vécu 81 se souviendront toute leur vie
00:11:54 du visage de Jean-Pierre Elkabach.
00:11:57 Il y a une deuxième chose, Dominique, Elisabeth, vous êtes avec nous également, Elisabeth ?
00:12:02 - Absolument, je suis là.
00:12:04 - Vous avez vécu ce moment où vous êtes plus jeune que cela ?
00:12:08 - Non, non, non, non, oui, tout de suite, j'ai 74 ans,
00:12:11 donc Elkabach, je l'ai connu à ses débuts,
00:12:14 et puis moi j'ai quelque chose à vous raconter, mais qui n'est pas du tout politique.
00:12:18 - Ah, mais alors très bien, on écoute Elkabach, Jean-Pierre Elkabach,
00:12:23 et ses célèbres algarades, ses célèbres prises de bec
00:12:26 avec le secrétaire général du Parti Communiste Français,
00:12:29 l'icône du PCF, Georges Marchais,
00:12:32 alors l'un et l'autre, ils se faisaient la courte échelle
00:12:35 pour montrer aux Français qu'ils ne s'aimaient pas,
00:12:38 mais je crois que ça servait finalement les intérêts du journaliste ambitieux Jean-Pierre Elkabach,
00:12:43 et aussi les intérêts du patron du Parti Communiste,
00:12:46 à une époque où le Parti Communiste était un électeur sur quatre en France,
00:12:49 fin des années 70.
00:12:51 Écoutez, 1978, Georges Marchais qui s'en prend,
00:12:55 qui attaque, qui agresse presque verbalement le journaliste Elkabach.
00:12:59 - Si vous êtes élu président de la République, M. Marchais,
00:13:01 est-ce que vous refuserez de parler avec ceux qui n'ont pas d'accord avec vous,
00:13:04 parce que vous les critiquez, parce qu'il y a une tentative de dialogue ?
00:13:06 - C'est autre chose, c'est autre chose.
00:13:08 - Ah. - Ah oui, ah oui.
00:13:10 À partir du moment où un homme est élu président de la République,
00:13:13 il faut bien que l'opposition discute.
00:13:16 - C'est ce qui passait pour Pierre-Norois, ça, là.
00:13:18 - Mais écoutez, vous êtes terrible ! - On essaie de comprendre.
00:13:20 - Ah, ben, vous avez du mal ! - Non.
00:13:22 - Vous comprenez quand vous voulez. - Mais oui, quand vous voulez !
00:13:25 - Ha, ha, ha ! Elisabeth, vous vous souvenez de cette époque ?
00:13:28 - Absolument. - Marchais, Elkabach.
00:13:30 Alors, quelle anecdote vouliez-vous raconter ?
00:13:32 - Alors, je vais vous raconter une anecdote qui est plus féminine, on va dire.
00:13:35 - Oui. - Il avait fait une émission,
00:13:37 excusez-moi, dont je ne me rappelle pas le titre.
00:13:40 - "Carte sur table", Jean-Pierre Elkabach. "Carte sur table" !
00:13:43 - Attendez, c'était en 1973. - "Carte sur table".
00:13:46 - Non. - Non ?
00:13:48 - Il avait invité Brigitte Bardot,
00:13:50 ce qui était quand même un événement, à l'époque.
00:13:53 Et elle était face à Claude Farod, René Barjavel
00:13:57 et François Nourrichet qui lui posaient des questions.
00:13:59 - Des écrivains.
00:14:01 - Et c'était une heure et demie, fabuleuse.
00:14:04 D'abord, lui, il était, Jean-Pierre Elkabach,
00:14:06 il était vraiment tellement heureux de recevoir Brigitte Bardot
00:14:09 que c'était une merveille.
00:14:11 On a enfin découvert que Brigitte Bardot n'était pas idiote
00:14:14 et les questions posées étaient merveilleuses.
00:14:16 Et moi, je l'ai retrouvée,
00:14:19 cette émission, grâce à Patrick Cohen
00:14:22 qui fait une émission qui s'appelle...
00:14:24 - Vous avez raison ! Sur les archives de l'Institut National de l'Audiovisuel.
00:14:28 - Voilà. - Peut-être sur France 5.
00:14:30 - Voilà. - Et on y voit des grands moments de la télévision,
00:14:33 souvent en noir et blanc. - Rembobinage.
00:14:36 - Rembobinage. - Voilà.
00:14:37 - Et l'émission en question, c'était "Actuel 2"
00:14:40 avec Brigitte Bardot.
00:14:41 - Elle s'appelait "Actuel 2", l'émission avec Brigitte Bardot.
00:14:43 - Mais c'était une merveille !
00:14:45 - Et alors, je voudrais, moi,
00:14:47 j'entends ce que vous dites...
00:14:49 - J'espère que vous entendez, je suis sûre que vous entendiez pas !
00:14:52 - Moi, je voudrais rendre hommage à l'interviewer.
00:14:56 C'est un grand journaliste, un grand éditorialiste.
00:14:58 - Oui. - Mais c'est aussi un interviewer
00:15:00 qui a toujours joué la rupture.
00:15:03 Il y avait quelque chose presque de punk
00:15:06 chez Jean-Pierre Elkabache.
00:15:08 Il aimait la provocation.
00:15:10 Il était capable de tout, il y a un moment.
00:15:12 Je sais pas si Damien, qui est dans la régie,
00:15:16 va pouvoir retrouver Marine Le Pen 2015.
00:15:19 Marine Le Pen ne participe pas à la manifestation populaire
00:15:23 au lendemain des attentats de 2015.
00:15:26 Et regardez comme il commence l'interview quelques jours plus tard.
00:15:29 - Bonjour Marine Le Pen. - Bonjour.
00:15:31 - Vous n'avez pas honte ? - Pardon ?
00:15:33 - Vous n'avez pas honte ? - Honte de quoi ?
00:15:35 - Vous n'avez pas de regrets ? - De quoi me parlez-vous, M. Elkabache ?
00:15:38 - Vous n'étiez pas... - Je vous reconnais bien là, dans la provocation.
00:15:42 - Le monde entier était à Paris hier.
00:15:45 C'était au-delà de l'Union Nationale, l'Union Européenne,
00:15:48 pour lutter contre le terrorisme, etc.
00:15:50 Une sorte de rassemblement et les démocrates se sont passés de vous
00:15:53 parce que vous n'y étiez pas.
00:15:54 - Non, c'est le gouvernement et un certain nombre de partis politiques
00:15:57 qui, quelques heures après l'attentat, sont tombés dans la basse politique politicienne.
00:16:03 Je n'ai donc que des regrets, évidemment, que la classe politique
00:16:06 n'ait pas été, une fois de plus, à la hauteur de l'événement.
00:16:09 - Quel moment !
00:16:11 J'en ai deux ou trois autres à vous faire écouter.
00:16:13 On ne va pas passer tous les auditeurs ont la parole aujourd'hui sur Jean-Pierre Elkabache
00:16:16 parce que dans un instant, on va parler d'un sujet qui vous agace beaucoup,
00:16:20 mesdames et messieurs, c'est les...
00:16:23 - Les dodanes, les ralentisseurs.
00:16:25 - Les ralentisseurs, voilà, je vais chercher les mots.
00:16:27 - Vous pouvez dire quelque chose sur les dodanes ?
00:16:28 - Mais, alors, attendez, attendez, je vous garde, mais pour l'instant, je vous mets au chaud.
00:16:32 Je vous garde sous le coude, on fait une petite...
00:16:35 - Salut, je suis vieille dame, je peux fondre.
00:16:37 - Ah ah ah ! On se retrouve dans quelques secondes.
00:16:42 13h14h30, les auditeurs ont la parole avec Éric Brunet sur RTL.
00:16:49 Éric Brunet, les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:16:54 - Nous parlons de Jean-Pierre Elkabache, c'est un interviewer hors normes qui va beaucoup nous manquer.
00:17:00 Il s'est éteint hier, il se...
00:17:03 Il prétendait être un arracheur de masques.
00:17:07 J'aime bien cette formule.
00:17:10 Dominique, qui est avec nous, qui nous appelle de la région lyonnaise, un arracheur de masques.
00:17:17 Quel est le souvenir, vous Dominique, que vous garderez de Jean-Pierre Elkabache ?
00:17:22 - Alors, tout d'abord, merci pour ces madeleines de prose que vous nous avez laissées écouter tout à l'heure.
00:17:27 C'était très, très émouvant de réentendre cela.
00:17:31 Effectivement, moi ce que je retiendrai de lui comme un arracheur de masques, c'est quand il a interviewé François Mitterrand sur son passé à Vichy.
00:17:38 C'est-à-dire qu'il était vraiment avec des questions vraiment cliniques, très précises, en disant "Voilà, vous êtes allé à tel moment, qu'est-ce que vous avez fait exactement ?"
00:17:49 On a entendu sur RTL ce matin, vous avez rediffusé justement cette séquence, dont je me souvenais parfaitement,
00:17:57 où on voit que Mitterrand est vraiment en difficulté face à Jean-Pierre Elkabache.
00:18:02 Effectivement, avec lui, on ne pouvait pas tricher.
00:18:05 C'est-à-dire que les personnes qui étaient interviewées, les masques tombaient,
00:18:09 parce qu'ils savaient exactement quelles questions poser, comment la poser,
00:18:14 pour que la personne soit pratiquement mise à nu et qu'on sache effectivement quoi en penser.
00:18:21 C'était assez impressionnant.
00:18:23 J'ai été très heureux de ce que j'ai entendu tout à l'heure.
00:18:26 J'ai revécu les moments que j'avais déjà entendus ou vus.
00:18:31 - Oui, cette interview de 1994 avec François Mitterrand est incroyable, car il parle de la maladie de François Mitterrand,
00:18:38 que Mitterrand nous avait soigneusement cachée depuis une quinzaine d'années, avant même qu'il soit élu.
00:18:43 Il lui en parle, Mitterrand lui en parle, il lui dit "ça ne s'arrange pas".
00:18:47 Il parle du passé vichyste. Elle est incroyable, parce que les Français découvrent beaucoup dans cet échange Mitterrand-Elkabach, dans cette interview.
00:18:58 - Et qui d'autre que Elkabach aurait pu faire ça ?
00:19:00 C'est-à-dire que concrètement, je ne vois pas d'autres interviewers du même talent
00:19:04 qui auraient réussi à amener un homme politique à se livrer comme l'a fait Elkabach et Mitterrand.
00:19:11 - Voilà, en tout cas la disparition de Jean-Pierre Elkabach, mesdames, messieurs, c'est l'occasion pour nous de revisiter les années du septennat de Valéry Giscard d'Estaing.
00:19:20 Giscard d'Estaing marchait les quinzaines d'années au pouvoir de François Mitterrand, et puis la suite, il a fait la première interview de Nicolas Sarkozy,
00:19:28 qui était tout jeune maire de Neuilly aussi, Jean-Pierre Elkabach.
00:19:32 Sarkozy qui a rendu hier d'ailleurs un hommage à Jean-Pierre Elkabach à travers un tweet, un message.
00:19:37 Donc voilà, c'était une façon pour nous d'évoquer assez brièvement la personnalité de cet interviewer hors normes.
00:19:45 Nous sommes avec Elisabeth qui nous parlait à l'instant de Jean-Pierre Elkabach, mais qui nous a dit sur le sujet suivant que vous allez évoquer.
00:19:52 Les auditeurs ont la parole, les dodanes, j'ai quelque chose à dire.
00:19:55 - Oui, j'ai quelque chose à dire. Moi je suis pour qu'on enlève les dodanes, sauf devant les écoles.
00:20:01 - Ah, et pourquoi vous voulez enlever les dodanes alors ?
00:20:05 - Parce que moi le nombre de pots d'échappement que j'ai pu, en passant trop vite, c'était ma faute.
00:20:14 Enfin parfois là maintenant, vous traversez des endroits, vous avez des dodanes, non c'est pas possible.
00:20:20 - Qui ne servent à rien. - Mais devant les écoles, oui.
00:20:22 - Devant les écoles, d'accord. - Voilà.
00:20:24 - Très bien. - Et puis voilà, je vous souhaite une bonne émission.
00:20:27 - Eh bien je vous remercie. - Et je m'en vais sur la pointe des pieds.
00:20:30 - Elle est rigolote, Elisabeth.
00:20:33 - Oui, Elisabeth de Garches, regardez, ça doit faire 40 ans que je parle.
00:20:37 - Ah, très bien. - Ok, au revoir et bonne journée.
00:20:39 - Merci Elisabeth de Garches. Jolie petite ville de la région parisienne.
00:20:43 A mon avis, c'est une des plus belles petites villes de la région.
00:20:47 - Près de Saint-Cloud. - Garches, près de Saint-Cloud.
00:20:49 Et ça a une structure de village, c'est-à-dire qu'en région parisienne, l'urbanisme, c'est pas toujours très beau.
00:20:55 Et Garches, ça a une tête de village. C'est une petite ville tout près de Paris, avec des petites maisons,
00:21:02 avec un petit centre-ville, c'est un charme dingue. On se croirait dans la pub de la rue Gamma.
00:21:06 Allez les amis, dans un instant, les dos d'âne. Maintenant, les choses commencent sérieuses.
00:21:11 Vous faites le 30/10, je veux vous entendre sur les dos d'âne.
00:21:14 Est-ce qu'il y en a trop ? Est-ce qu'il faut se battre pour les conserver ?
00:21:17 Est-ce que ceux qui les enlèvent clandestinement la nuit sont des fous ?
00:21:20 Je veux vous entendre à tout de suite.
00:21:23 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:21:27 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Éric Brunet sur RTL.
00:21:35 On va parler dans un instant des dos d'âne. Vous nous appelez au 30/10 et vous avez,
00:21:41 ouh là là, on me fait des gros signes du côté du Standard, du côté de chez Victor.
00:21:45 Vous êtes nombreux à appeler, mais j'accueille dans le studio Marion Calais qui va nous parler d'RTL soir.
00:21:50 Exactement RTL, bonsoir. Ce soir avec toujours notre grand quiz.
00:21:55 Vous savez, juste avant 20h, vous pouvez toujours gagner une Nintendo Switch,
00:21:59 une console mi-salon, mi-portable, toute cette semaine.
00:22:03 Pour vous inscrire, si vous avez appelé au 30/10, vous vous signalez justement à Victor
00:22:07 et vous pouvez être ensuite tiré au sort.
00:22:11 Il y a les SMS aussi désormais, 64 900 vous envoyez.
00:22:15 Bonsoir, 3 SMS maximum, 35 centimes par SMS et puis sinon l'appli pour vous inscrire aussi, l'appli RTL.
00:22:22 Merci Marion, RTL bonsoir, à tout à l'heure, à 18h.
00:22:26 À tout à l'heure.
00:22:27 À tout à l'heure. Nous avons beaucoup d'appels, mon cher Victor, sur les dos d'âne au Standard.
00:22:34 Oh oui, beaucoup d'appels sur la question du jour, donc sur les dos d'âne, faut-il supprimer les ralentisseurs ?
00:22:39 Et nous avons eu l'appel de Nicolas depuis Chambéry qui a une histoire très touchante.
00:22:44 Bon, peut-être bonjour mon cher Nicolas. Vous êtes là mon cher Nicolas ?
00:22:50 Je voudrais déjà, avant de parler de ces dos d'âne qui tuent les gens, mes condoléances pour la famille de Jean-Pierre.
00:23:01 Pour Jean-Pierre Elkalach.
00:23:03 Quand on perd quelqu'un, quoi que ce soit l'âge, c'est toujours une grande tristesse.
00:23:09 C'est toujours une tristesse infinie.
00:23:11 Merci, merci, vous étiez avec nous à l'écoute des auditeurs en la parole quand nous avons rendu hommage à Jean-Pierre Elkalach.
00:23:18 Alors Nicolas, une petite seconde. Je voudrais que Lisa Marie plante le décor du sujet que nous allons traiter tout de suite dans les auditeurs en la parole.
00:23:28 On va parler des dos d'âne, des ralentisseurs. Notre question du jour RTL, c'est faut-il interdire les dos d'âne ?
00:23:34 Vous êtes pour le moment à 69% à répondre oui.
00:23:37 Et on en parle car nous sommes les champions du monde. Il y en a 450 000 installés en France.
00:23:43 Et quasiment tous ne respecteraient pas les normes. Ils seraient trop haut ou pas très bien placés.
00:23:51 Parce qu'en fait, pour installer un ralentisseur, il y a un décret qui régit des règles. Un décret de 1994.
00:23:59 Par exemple, il est interdit d'installer un dos d'âne proche d'un hôpital ou d'une caserne de pompiers.
00:24:04 Mais aussi sur une route qui voit passer plus de 3000 véhicules par jour.
00:24:08 On se doute bien que ce n'est pas toujours très bien respecté.
00:24:11 Et puis surtout, la hauteur du dos d'âne ne doit pas dépasser 10 cm.
00:24:16 Et là aussi, ce n'est pas toujours respecté.
00:24:18 Alors quand on parle de ralentisseurs, il y a plusieurs noms, plusieurs formes.
00:24:21 Il y a les dos d'âne, les gendarmes couchés, les coussins berlinois. Vous savez en caoutchouc la version un peu low cost.
00:24:27 - Moi, mon papa a toujours dit "gendarmes couchés".
00:24:30 - Ah oui, gendarmes. - Mais de quoi vous parlez ? Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
00:24:33 Gendarmes couchés, je croyais qu'il l'avait inventé lui-même. Mais non, ça s'appelle aussi comme ça.
00:24:37 - Et ce qu'on reproche aux dos d'âne, c'est déjà d'abîmer nos véhicules, également les nuisances sonores et puis les accidents.
00:24:45 - Bien, Nicolas, vous nous appelez donc de Chambéry au 3210.
00:24:50 Qu'est-ce que vous avez envie de dire sur les dos d'âne, mon cher Nicolas ?
00:24:54 - Ce sont des tueurs de jeunes, de tueurs de gens.
00:24:57 - Des tueurs ? Pourquoi dites-vous cela ?
00:24:59 - Des assassins. Parce que j'ai perdu mon fils.
00:25:03 Je vais vous expliquer ce qui s'est passé.
00:25:08 Mon fils s'est passé avec une moto sur un dos d'âne à la sortie de Saint-Hibout-de-Cou en Chabois.
00:25:15 Au dernier donnant, il a perdu le contrôle de sa moto. La moto est partie, il a lâché la moto, il est allé se taper un poteau.
00:25:24 Et puis il est mort sur le cou.
00:25:26 - Et vous, vous avez, vous les gendarmes, vous avez identifié la responsabilité de cette installation du dos d'âne ?
00:25:36 - Non, non, non. Les gendarmes, bien au contraire, ils sont bien camouflés derrière leur uniforme.
00:25:43 En me disant que mon fils était passé en roue arrière, alors que j'ai fait mon enquête, mon fils ne maîtrisait pas du tout les murs des roues arrière.
00:25:55 Moi, je suis chauffeur routier, j'ai fait environ 5 millions de kilomètres dans ma vie.
00:26:02 J'ai 35 ans d'ancienneté dans le transport.
00:26:06 Et moi, pour moi, mon fils s'est tué à cause de ce dos d'âne qui fait environ plus de 20-30 centimètres, je ne sais pas.
00:26:14 D'ailleurs, je suis remonté parce que je me suis mis un petit peu en colère en téléphonant à la mairie de Saint-Hibout-de-Cou.
00:26:21 Ils ne m'ont jamais retéléphoné pour me dire quoi que ce soit, moi j'aurais voulu avoir une explication avec eux.
00:26:27 Par contre, ils ont mis un peu de ciment sur le dos d'âne parce qu'il était vraiment très très raide.
00:26:35 - D'accord, ils ont mis du ciment, c'est ça pour adoucir la pente, j'imagine, du dos d'âne.
00:26:41 Ça veut dire quand même que si, après la mort de votre fils, accident de moto sur un dos d'âne, si la mairie adoucit la pente du dos d'âne,
00:26:52 ça veut dire quelque chose, ça veut dire que dans leur esprit, il est quand même un peu responsable de l'accident de votre fils.
00:27:01 - À mon avis, oui. Mais plus que responsable.
00:27:05 Il y a des circonstances. Mon fils avait un 450 KTM, il a passé ce dos d'âne à une bonne vitesse, alors que c'était limité à 30.
00:27:15 Les circonstances de cet accident, il y en a beaucoup.
00:27:19 - Vous ne vous êtes jamais dit qu'il était possible que votre fils ait mal conduit, qu'il ait été beaucoup trop vite sur ce dos d'âne pour vous ?
00:27:30 - Si, en fait.
00:27:31 - Parce que vous connaissez mieux votre fils que nous. Pour vous, votre fils est vraiment victime de ce dos d'âne,
00:27:38 et c'est ce dos d'âne seul qui a provoqué son accident et sa mort ?
00:27:43 - Le dos d'âne seul en lui-même, je ne pense pas. Je pense qu'il y a la vitesse, la maîtrise, parce que ça faisait un mois qu'il venait d'acquérir cette moto.
00:27:55 En plus, un 450 KTM, c'est des deux temps, vous la mettez sur un mur, elle monte toute seule.
00:28:01 C'est des tue-gens, ça.
00:28:05 Ça, c'est des motos qui tuent les jeunes.
00:28:09 D'ailleurs, il y en a encore un petit jeune qui s'est tué à Chambéry cet été, avec une motocross.
00:28:15 C'est malheureux, parce que...
00:28:17 Moi, je vais vous dire la vérité. J'ai 35 ans de route, ça faisait 20 ans que j'étais dans une boîte de transport à faire de l'international.
00:28:26 D'ailleurs, j'aimerais beaucoup les remercier, c'est les transports Jacques Meaux en Savoie qui ont été au plus proche de moi, pour m'aider.
00:28:36 - Quand votre fils est mort ?
00:28:38 - Voilà. Ils sont venus pour la sépulture. D'ailleurs, mon fils était tellement aimé qu'il y avait environ 1 000 personnes à sa sépulture.
00:28:46 Donc c'est quand même pas rien. Il était gentil comme tout, il s'occupait des jeunes.
00:28:50 Il les emmenait faire des tournois de foot, lui il pensait qu'au foot. Il était super, mais...
00:28:56 - Quel âge avait-il quand l'accident est survenu ?
00:29:00 - Il avait 31 ans, il vivait toujours avec nous à la maison.
00:29:04 Et puis moi, je suis parti en vrille, parce que moi derrière, j'ai perdu ma maman, qui n'a pas supporté. Elle est morte en 10 mois.
00:29:11 Alors j'ai perdu mon fils, j'ai perdu ma maman, j'avais déjà perdu mon père.
00:29:16 J'ai vu autour de moi, dans ma famille, qu'il n'y avait pas grand monde pour m'aider.
00:29:22 Et en fin de compte, je suis parti en vrille. J'ai acheté un fourgon, je suis parti pendant 2 ans.
00:29:29 J'ai été me reconstruire ailleurs, dans la nature, rencontrer des gens.
00:29:33 Et là, ça fait 6 mois, j'ai réussi à retrouver un appartement grâce à l'adjoint du maire de Chambéry,
00:29:40 qui a été super avec moi, il m'a donné un appartement dans un petit quartier qui s'appelle Le Piolet.
00:29:46 Et derrière ça, j'ai repris un travail.
00:29:50 C'était la médecine du travail, qui m'a arrêté au bout de 4 mois, parce que moi je tremblais de tout mon corps.
00:29:56 - Bien Nicolas !
00:29:57 - Mon médecin voulait me donner des antidépresseurs, j'ai dit non, moi je ne prendrais rien du tout.
00:30:02 Du coup, je n'ai rien pris du tout.
00:30:04 Et ce qu'il me fait me relever, ça a été la nature, ça a été les gens autour de moi qui ont été très gentils.
00:30:13 - Je vous laisse parler Nicolas, on pourrait aller...
00:30:16 Tout ça est parti, les auditeurs ont la parole, c'est aussi cela, c'est des histoires humaines.
00:30:22 On est parti des dodanes, mesdames, messieurs.
00:30:25 Et du dodane qui a, semble-t-il, provoqué la mort du fils de Nicolas, 31 ans, accident de moto.
00:30:33 Un dodane particulièrement haut, qui a été retouché après par la mairie de cette petite commune en Savoie.
00:30:40 Et puis après, Nicolas déroule une histoire humaine, mais c'est aussi ça, il faut savoir l'écouter.
00:30:45 On marque une page de pub, parce que ça aussi c'est l'histoire de la radio Hébertel.
00:30:49 Mais on se retrouve dans une minute juste après avec vous Nicolas, avec également Alain Frédéric,
00:30:55 qui nous appelle pour parler des dodanes.
00:30:58 Je sens que c'est un gros, gros sujet et que vous en avez tous lourd sur la patate dès qu'il s'agit des dodanes.
00:31:05 A tout de suite.
00:31:18 C'est assez dingue, parce que je regarde les réponses à la question du jour d'RTL.
00:31:23 Faut-il interdire les dodanes ?
00:31:25 Vous êtes pratiquement 7 sur 10 à répondre oui.
00:31:28 Alain est avec nous, il est dans la région lyonnaise.
00:31:32 Alain, vous allez bien ? Bonjour.
00:31:34 Bonjour Éric.
00:31:35 Vous avez entendu il y a quelques minutes le témoignage absolument bouleversant de Nicolas,
00:31:40 qui a perdu son fils de 31 ans, qui avait une moto et qui a pris un dodane particulièrement haut,
00:31:48 et qui a eu un accident provoqué par ce dodane.
00:31:53 Lorsque l'on voit les coussins berlinois, la façon dont ces plaques de caoutchouc,
00:31:59 avec cette façon biseautée sur le côté, on devine que sous la pluie, par mauvais temps,
00:32:05 une trottinette, un vélo, un scooter, une moto, ça glisse et on tombe.
00:32:10 Quand on voit sur ces ralentisseurs les impacts dans le goudron,
00:32:15 c'est-à-dire que les voitures avec des atelages et des remords, que ça touche, ça enfonce le goudron,
00:32:21 on voit bien qu'il y a des problèmes.
00:32:23 Les élus qui ont décidé de mettre ces ralentisseurs voient bien quand même qu'il y a des soucis techniques,
00:32:29 importants, des risques pour les usagers.
00:32:31 Alors il faut faire respecter la vitesse, c'est vrai, à 30, 50 km/h, réfléchir peut-être à d'autres solutions,
00:32:37 il n'y en a pas beaucoup, mais quand même.
00:32:39 Mais il faut que les municipalités qui sont en infraction sur la hauteur à plus de 10 cm fassent l'effort,
00:32:47 c'est un budget, c'est vrai, ce sont des travaux à faire, pour remettre aux normes ces ralentisseurs trop dangereux.
00:32:53 - Au fond, Alain, vous me dites, vous avez un discours assez apaisé, vous dites "je ne suis pas contre le ralentisseur",
00:33:01 mais on doit trouver des ralentisseurs qui sont moins brutaux, moins dangereux, dont la pente est peut-être plus douce, tout simplement.
00:33:09 - Plus douce, peut-être un peu plus long, et il faudrait peut-être mettre des feux tricolores,
00:33:17 synchronisés, pour que les automobilistes qui respectent la vitesse de 30 ou 50 km/h soient encouragés à rester en deçà,
00:33:25 et comme ça ils auront le feu suivant qui passera ouvert, peut-être des systèmes de chicane avec des parkings aménagés,
00:33:31 mais là encore il y aura des risques pour ceux qui rouleront un petit peu trop vite en moto, notamment.
00:33:35 - Nicolas, vous entendez ça, vous ?
00:33:40 - Oui, je suis entièrement d'accord avec Alain.
00:33:43 - Parce que finalement Nicolas, malgré l'accident de votre fils, vous n'êtes pas pour la suppression totale de tous les dodanes.
00:33:55 - Si, parce que moi je suis chauffeur routier en international depuis plus de 30 ans,
00:34:02 et souvent il y a des dodanes qu'on ne les voit même pas, parce qu'il n'y a pas de lignes blanches, il n'y a rien du tout,
00:34:09 je passe dessus avec mon camion et toute la cabine vole envers, j'ai tous les atlas qui me tombent sur la tête,
00:34:17 et puis voilà, c'est dangereux ces dodanes.
00:34:21 Moi je trouve que ce n'est pas normal d'avoir fait des choses pareilles,
00:34:25 et puis il n'y a pas que les dodanes, quand on voit un trottoir au milieu de la route que vous arrivez avec un 44 tonnes,
00:34:31 au dernier moment vous le voyez, je vous dis franchement que ça passe limite.
00:34:35 C'est vraiment limite, ils font tout pour qu'on se casse la gueule.
00:34:39 J'ai 5 millions de kilomètres, je n'ai jamais eu aucun accident.
00:34:43 - Alain ? - Oui ? - Je remercie bon Dieu.
00:34:45 - Je confirme Nicolas, je suis moi-même conducteur routier depuis 20 ans,
00:34:49 je confirme qu'à 25-28 km/h, nous avons des suspensions à lames à l'avant des cabines,
00:34:55 et tout ce que nous avons sur le tableau de bord, les coffres au-dessus du conducteur s'ouvrent,
00:35:01 et on reçoit les documents de bord sur la tête, parce qu'ils sont mal signalés.
00:35:06 La revue Autoplus avait fait un test sur 300 ralentisseurs dans 23 villes françaises.
00:35:11 18% étaient trop hauts, raides ou trop courts, 32% mal ou pas du tout signalés,
00:35:16 et 22% implantés au mauvais endroit, avec des trafics routiers qui étaient devenus supérieurs,
00:35:22 comme vous l'a dit votre très bonne journaliste, à plus de 3000 véhicules du jour.
00:35:26 Alors c'est très intéressant, on va prendre Laure également, qui nous a appelé sur l'application à l'instant,
00:35:31 et nous venons de la rappeler. Bonjour Laure ! - Bonjour Nicolas !
00:35:35 - J'espère qu'il y a beaucoup d'élus locaux qui nous écoutent, non, les auditeurs ont la parole,
00:35:40 parce que le but finalement d'un élu local, c'est bien sûr de garantir la sécurité des citoyens,
00:35:46 sur son réseau routier, très bien, mais il faut aussi entendre les citoyens qui disent
00:35:53 qu'au bout d'un moment ça se retourne contre nous, ça se retourne contre nous,
00:35:58 et ça suscite et ça génère des accidents. Là c'est des professionnels de la route qui parlent.
00:36:03 Alain c'est un professionnel de la route, Nicolas qu'on vient d'entendre, c'est un professionnel de la route,
00:36:07 il a fait 5 millions de kilomètres dans sa vie, et il a perdu son fils d'un accident de moto sur un Dodan.
00:36:13 Donc il faut aussi faire la part des choses entre la sécurité et l'insécurité d'un dispositif qu'on met en place sur la chaussée.
00:36:21 Alors, bonjour, pourquoi avez-vous choisi d'appeler les auditeurs ont la parole ?
00:36:25 Bien sûr, ça fait résonance en moi, parce que j'ai entendu ce papa qui témoignait de la perte de son fils.
00:36:31 J'ai perdu ma fille également à l'âge de 19 ans, qui commençait à conduire un scooter,
00:36:36 qui commençait à apprendre à conduire un scooter, donc qui n'allait pas vite,
00:36:40 qui ne faisait aucune infraction, les caméras de la police l'ont justifié,
00:36:46 et elle a perdu l'équilibre sur un Dodan et a perdu la vie sur le coup.
00:36:50 Ah oui, c'est une histoire terrible, encore une fois, que vous nous racontez.
00:36:55 Votre fille a perdu la vie sur un Dodan, elle n'est donc pas ivre,
00:37:00 elle n'enfreint pas la réglementation routière, elle est à une vitesse tout à fait légale,
00:37:07 et elle est déséquilibrée sur son scooter.
00:37:10 Oui, j'ai vu la vidéo de la gendarmerie, le témoigne, oui.
00:37:16 Et que pouvez-vous dire, j'imagine que vous avez réfléchi à ce Dodan en particulier ?
00:37:23 Il était légal, il était de la hauteur légale ?
00:37:29 Oui, c'est dans un petit village, pareil avec beaucoup de Dodans en ligne droite,
00:37:35 effectivement pour ralentir la circulation, mais il y en a trop et effectivement ils sont mal conçus.
00:37:43 Il y a certainement beaucoup de choses à revoir et à refaire à ce niveau-là,
00:37:48 même si pour la sécurité j'entends bien qu'il y en a parfois nécessité,
00:37:52 mais il faut aussi faire la part des choses, je pense.
00:37:56 Au fond, ce que j'entends en vous écoutant Laure et en écoutant Nicolas,
00:38:01 franchement je suis dévasté de tristesse infinie.
00:38:05 Vous avez tous les deux perdu un enfant sur un deux-roues sur un Dodan.
00:38:09 On a un peu l'impression qu'on fait des Dodans pour la circulation automobile
00:38:15 et qu'on oublie au passage qu'il y a des gens qui ont des vélos,
00:38:19 qu'il y a des gens qui ont des motos, qu'il y a des gens qui ont des scooters.
00:38:22 Un scooter c'est vraiment un moyen de transport très répandu,
00:38:26 ça a des roues de taille moyenne, petites parfois,
00:38:30 et donc on fait ça pour les voitures et on oublie qu'il y a des usagers de la route
00:38:34 qui n'ont pas des SUV, qui ont juste des petits deux-roues.
00:38:38 C'est vrai qu'on met toujours en compte, surtout quand c'est des motards,
00:38:42 c'est toujours de leur faute à eux, c'est toujours eux qui sont souvent remis en question,
00:38:47 parce qu'ils font les foutes sur leur moto, ils ne respectent pas,
00:38:50 et ce qui n'est pas le cas, on a mis les motards depuis de nombreuses années.
00:38:54 Il n'y a pas que des gens déraisonnables en moto.
00:39:00 - Bien sûr, vous avez raison sur ce point de vue, le motard a toujours tort.
00:39:04 Quand vous écoutez le motard, par définition, on n'est pas sérieux,
00:39:08 et donc dès qu'il y a un accident, celui qui est sur le deux-roues
00:39:12 est censé avoir fait n'importe quoi.
00:39:15 C'est parfois précisément le contraire, d'ailleurs,
00:39:20 on s'en rend compte, et c'est souvent les automobilistes qui...
00:39:23 En tout cas, Laure, je vous présente toutes mes condoléances,
00:39:27 c'est infiniment triste l'histoire que vous me racontez,
00:39:30 en plus vous êtes une dame très mesurée, parce que vous êtes calme,
00:39:34 et vous venez de nous dire, je ne suis pas opposé, bien sûr,
00:39:37 au dodan, totalement, mais il y en a parfois trop,
00:39:41 et implanté n'importe comment.
00:39:43 Restez avec nous, dans un instant, c'est Frédéric qui nous appelle
00:39:46 dans Les auditeurs ont la parole.
00:39:48 13h14h30, Les auditeurs ont la parole, avec Eric Brunet sur RTL.
00:39:55 13h14h30, Les auditeurs ont la parole, avec Eric Brunet sur RTL.
00:40:02 Tout à l'heure, dans 10 minutes, on va parler d'Isa Marie,
00:40:06 dans Les auditeurs, d'une histoire complètement dingue,
00:40:09 révélée par des confrères du journal Le Monde.
00:40:12 Imaginez les propriétaires d'une pièce africaine, un masque,
00:40:15 qu'ils ont trouvé en vidant leur maison secondaire.
00:40:18 Ils l'ont bradé, 150 euros, en pensant que l'objet valait pas grand-chose,
00:40:22 avant d'apprendre, plus tard, quelques semaines plus tard,
00:40:25 dans Le Figaro, que la pièce avait trouvé preneur aux enchères
00:40:28 pour, accrochez-vous bien, 4,2 millions d'euros.
00:40:33 Un petit masque africain en bois, qu'ils ont vendu 150 euros à un brocanteur ?
00:40:37 4 millions d'euros !
00:40:39 Il avait une valeur à peu près de 300 à 400 000 euros,
00:40:42 et il est parti à plus de 4 millions d'euros.
00:40:45 Et les propriétaires de la transaction demandent d'annuler cette transaction
00:40:50 pour vices de consentement.
00:40:53 - Et si vous aviez vous aussi un trésor dans votre grenier ?
00:40:56 Allez jeter un coup d'œil dans votre grenier !
00:40:58 Est-ce que vous avez déjà trouvé un objet de valeur chez vous ?
00:41:00 Appelez-nous au 3210, est-ce qu'il est juste possible
00:41:04 qu'il y ait un objet de valeur chez vous, chez mamie,
00:41:08 chez le grand-père, chez le cousin ?
00:41:11 Est-ce que vous êtes allé dans des vides greniers déjà,
00:41:13 ou dans des brocantes à la recherche d'un objet de valeur,
00:41:17 ou d'un trésor caché ? Je trouve que c'est très intéressant.
00:41:20 Bon, on en parlera à partir de 14h10.
00:41:22 C'est un peu souriant comme tel.
00:41:24 Je voudrais qu'on prenne tout de suite Frédéric de Nantes.
00:41:28 Nous avons parlé longuement des dodanes.
00:41:31 Frédéric a un avis. Bonjour Frédéric.
00:41:33 - Bonjour, bonjour Eric.
00:41:34 - On a eu deux témoignages complètement dingues dans cette émission
00:41:37 qui n'est pas préparée 6 mois à l'avance.
00:41:39 Un témoignage dingue, celui de Laure, une mère,
00:41:42 et celui de Nicolas, un père qui est toujours avec nous,
00:41:45 dont les enfants sont morts, ont été tués par un accident,
00:41:49 en deux roues, provoqués par un dodane.
00:41:53 Frédéric, vous êtes pour les dodanes, vous, quand même.
00:41:56 - Oui, en fait, bien sûr, les deux témoignages qu'on a entendus
00:41:59 sont terriblement tristes, évidemment,
00:42:01 mais je crois que ce qu'il faut voir dans les dodanes,
00:42:04 c'est ce qui est impalpable,
00:42:06 c'est-à-dire le nombre de vies que ça sauve en réalité.
00:42:09 Pourquoi je dis ça ? Parce que moi, il y a 30 ans de ça,
00:42:11 des dodanes ont été installées dans mon petit lotissement,
00:42:13 je suis originaire des Landes,
00:42:15 et ils ont été installés parce que, justement,
00:42:17 il y avait des priorités à droite,
00:42:19 et des deux roues, malheureusement, ont eu des accidents
00:42:21 avec des voitures qui ne respectaient pas ces priorités,
00:42:24 et il y a eu des morts.
00:42:26 Donc, je pense que ces dodanes ont, par la suite,
00:42:29 depuis 30 ans, sauvé beaucoup d'autres vies en réalité,
00:42:31 en faisant ralentir les véhicules,
00:42:34 en faisant ces priorités à droite.
00:42:36 Moi, je roule beaucoup aussi, je fais 60 000 km par an,
00:42:39 donc des dodanes, j'en croise un paquet,
00:42:41 mais je réalise à quel point,
00:42:43 même y compris chez moi, dans la région nantaise,
00:42:45 on a installé deux énormes dodanes
00:42:47 sur notre grande ligne droite,
00:42:49 mais juste avant, on se demandait avec ma femme
00:42:51 combien d'enfants pouvaient se faire crocher
00:42:53 dans cette grande ligne droite, où les gens ne respectent pas
00:42:55 les 50 km/h, tout simplement.
00:42:57 Il n'y aurait pas de dodane si on respectait la vitesse,
00:42:59 c'est aussi simple que ça.
00:43:01 - Là où vous avez raison, c'est que c'est impalpable,
00:43:03 vous avez utilisé ce mot,
00:43:05 c'est impalpable, on ne sait pas
00:43:07 combien de vies les dodanes ont sauvées.
00:43:09 On entend qu'ils ont provoqué des accidents,
00:43:11 c'est vrai, mais
00:43:13 combien de vies ont-ils sauvées, on ne le saura
00:43:15 jamais véritablement, Frédéric.
00:43:17 - Exactement.
00:43:19 - Merci pour votre témoignage,
00:43:21 merci beaucoup, je suis très ému
00:43:23 et je renouvelle encore une fois
00:43:25 les condoléances de notre petite équipe
00:43:27 à Alor et à Nicolas,
00:43:29 qui ont eu le courage de nous appeler pour nous dire
00:43:31 que leurs enfants, leurs deux enfants,
00:43:33 ils ne se connaissent pas, leurs deux enfants
00:43:35 sont morts un jour, quelque part en France,
00:43:37 sur leurs deux roues, victimes
00:43:39 d'un dodane.
00:43:41 Il est 13h57 et nous avons
00:43:43 quelqu'un que vous connaissez bien,
00:43:45 Jean-Alphonse Richard qui vient d'entrer dans le studio.
00:43:47 Bonjour Jean-Alphonse. - Bonjour mon cher Éric.
00:43:49 - 14h30, que va-t-il se passer ?
00:43:51 - C'est l'histoire d'un homme
00:43:53 qu'un psy va surnommer un prédateur
00:43:55 aux aguets. Il s'appelle
00:43:57 Vincenzo Aiuttino et en
00:43:59 1992, il a 21 ans seulement.
00:44:01 21 ans, là je compte dans cette histoire,
00:44:03 il était installé à Longueuil, en Lorraine.
00:44:05 C'est un maçon
00:44:07 et longtemps on va dire de lui
00:44:09 qu'il est le plus jeune tueur
00:44:11 en série de l'histoire. Ce n'est plus aujourd'hui le cas
00:44:13 mais il avait ce record à l'époque.
00:44:15 Dans cette enquête, la police, elle ne va pas
00:44:17 très bien travailler, il faut bien le dire au début, puisque
00:44:19 elle va rater Aiuttino,
00:44:21 il a pignon sur rue, mais on ne va pas reconnaître
00:44:23 sa dangerosité, on ne va pas l'identifier
00:44:25 comme quelqu'un de potentiel
00:44:27 nuisible. Il va
00:44:29 enlever et tuer trois jeunes femmes,
00:44:31 il va les cacher dans une forêt
00:44:33 à la frontière belge
00:44:35 et il va être ensuite jugé.
00:44:37 La perpétuité pour Aiuttino qui a aujourd'hui
00:44:39 53 ans, il est toujours en prison,
00:44:41 on a toujours refusé sa libération,
00:44:43 vous doutez pourquoi, parce qu'à l'époque
00:44:45 les psychiatres ont dit qu'il était
00:44:47 inguérissable, tout simplement.
00:44:49 C'est l'affaire Vincenzo Aiuttino,
00:44:51 celui qu'on disait le
00:44:53 tueur en série le plus jeune
00:44:55 de l'histoire en France, que je vous
00:44:57 raconte aujourd'hui, 14h30,
00:44:59 l'heure du crime. Nous serons à l'écoute
00:45:01 Jean-Alphonse Richard, elle est dans une poignée
00:45:03 de secondes, nous irons
00:45:05 dans un pays étranger, bien sûr,
00:45:07 c'est l'auditeur du bout du monde, vous voulez un petit
00:45:09 indice ? La
00:45:11 capitale de ce pays est pas connue,
00:45:13 elle s'appelle Canberra. A tout de suite.
00:45:15 Politique, sport, culture,
00:45:17 l'actualité complète,
00:45:19 en un clic sur RTL.
00:45:21 RTL
00:45:23 RTL
00:45:25 Vous écoutez les auditeurs ont la parole,
00:45:27 il est 14h01.
00:45:29 ...
00:45:31 Tout de suite,
00:45:33 le rappel des titres avec Lisa Marie Marques,
00:45:35 on commence Lisa Marie avec le président
00:45:37 de la République qui a présenté ce matin
00:45:39 ses projets en matière de
00:45:41 révision de la Constitution française.
00:45:43 Et oui, à l'occasion du 65e anniversaire
00:45:45 de la Constitution de la 5e
00:45:47 République, Emmanuel Macron
00:45:49 a proposé d'élargir le champ du
00:45:51 référendum à des sujets de société
00:45:53 et de simplifier les modalités
00:45:55 de recours au référendum d'initiative
00:45:57 partagée. Il souhaite également
00:45:59 l'inscription du droit à l'avortement
00:46:01 dans la Constitution dès que possible.
00:46:03 Et puis on va parler de ce qui
00:46:05 se passe à Marseille où un site
00:46:07 universitaire a été fermé.
00:46:09 L'université d'Aix-Marseille a
00:46:11 finalement décidé de fermer ce site
00:46:13 pour cause de trafic
00:46:15 de drogue. Et oui, le site
00:46:17 Colbert de l'université d'Aix-Marseille
00:46:19 qui abrite la faculté d'économie et de
00:46:21 gestion sera fermé jusqu'au
00:46:23 13 octobre à cause de l'insécurité
00:46:25 liée au trafic de drogue
00:46:27 et des points de deal à proximité.
00:46:29 Les cours des quelques 1500
00:46:31 étudiants continueront d'être assurés
00:46:33 en distanciel. Et puis ça y est, on connaît la
00:46:35 composition du 15e de France pour affronter
00:46:37 l'Italie. Et oui, le sélectionneur Fabien
00:46:39 Galtier a dévoilé l'identité
00:46:41 des 23 français qui défieront
00:46:43 les joueurs italiens vendredi
00:46:45 soir à Lyon dans le cadre de
00:46:47 la 4e dernière rencontre des français
00:46:49 dans ce premier tour de la Coupe du monde.
00:46:51 Comme prévu, il n'y a pas eu de surprise.
00:46:53 Maxime Lucu a bien été choisi
00:46:55 à la mêlée pour remplacer Antoine
00:46:57 Dupont, blessé, et Charles Olivon
00:46:59 est désigné capitaine.
00:47:01 Quel temps fera-t-il demain, Lisa Marie ?
00:47:03 Demain jeudi, le temps sera
00:47:05 sec et ensoleillé sur toute la France.
00:47:07 Du côté des températures,
00:47:09 le matin, 6 à 10 degrés
00:47:11 dans la moitié nord, 10 à
00:47:13 16 dans le sud. L'après-midi,
00:47:15 17 à 20 degrés, 21
00:47:17 degrés au nord, 21 à 27
00:47:19 dans le sud, et encore
00:47:21 29 degrés à Toulouse.
00:47:23 Les auditeurs ont la parole
00:47:25 jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:47:27 Éric Brunet.
00:47:29 Nous allons voir un auditeur du bout du monde
00:47:31 qui est vraiment, mais alors vraiment
00:47:33 au bout du monde, puisque c'est les antipodes.
00:47:35 Je vais donner un indice tout à l'heure.
00:47:37 La capitale de ce pays est une ville
00:47:39 peu connue qui s'appelle Canberra.
00:47:41 Vous n'êtes jamais allée à Canberra, Lisa Marie ?
00:47:43 Ah non, je ne suis jamais allée à Canberra.
00:47:45 Et Canberra, c'est donc
00:47:47 vraiment, je ne sais pas combien il faut
00:47:49 d'heures de vol pour aller à Canberra.
00:47:51 On va lui demander, hein.
00:47:53 C'est très très loin, nous allons donc, mesdames, messieurs, en Australie !
00:47:55 L'auditeur
00:47:57 du bout du monde.
00:47:59 Bonjour Thomas.
00:48:01 Bonjour Éric, bonjour Lisa Marie.
00:48:03 Alors vous n'êtes pas à Canberra,
00:48:05 vous êtes dans une ville australienne qui s'appelle
00:48:07 Perth, P-E-R-T-H.
00:48:09 Tout à fait,
00:48:11 qui est la capitale de l'Australie occidentale.
00:48:13 Alors quand on regarde l'Australie, là,
00:48:15 on voit bien, là c'est un beau, un beau, j'allais dire
00:48:17 un beau rectangle. Vous êtes en haut à droite,
00:48:19 en bas à gauche, où est-ce que vous êtes ?
00:48:21 Je suis au sud-ouest, donc
00:48:23 en bas à gauche du pays. En bas à gauche.
00:48:25 Dites-moi, petite question, combien
00:48:27 faut-il de temps pour se faire un petit
00:48:29 un petit Paris-Australie ?
00:48:31 Mon avion ? À peu près, je dirais, entre
00:48:33 20 et 24 heures de vol,
00:48:35 sachant que, normalement, vous avez une
00:48:37 escale en Asie,
00:48:39 quelque part. Bon !
00:48:41 Qu'est-ce que vous voyez par la fenêtre, là ? Où êtes-vous ?
00:48:43 Racontez-nous. Alors,
00:48:45 pour le moment, je ne vois pas grand-chose, il fait noir.
00:48:47 Il est 20h chez moi et il fait nuit.
00:48:49 Mais sinon,
00:48:51 j'ai mon petit jardin, je suis chez moi,
00:48:53 à la maison, j'ai fini ma journée de travail.
00:48:55 Donc, voilà.
00:48:57 Qu'est-ce que vous faites en Australie ?
00:48:59 Je travaille dans la restauration.
00:49:01 Je travaille pour un vignoble
00:49:03 dans la Swan Valley, qui est une région
00:49:05 viticole juste au nord de Perthes.
00:49:07 Et puis, je travaille là-bas dans
00:49:09 un restaurant où on y sert
00:49:11 de la bonne
00:49:13 franquette
00:49:15 et du bon vin.
00:49:17 Est-ce que... Il y a beaucoup de
00:49:19 Français en Australie qui travaillent dans la restauration,
00:49:21 l'hôtellerie. On aime bien les
00:49:23 Français pour ça.
00:49:25 Vous servez de la nourriture française,
00:49:27 non ? Quand même pas ?
00:49:29 Non, pas dans le vignoble dans lequel je travaille.
00:49:31 Par contre, il y a des restaurants français.
00:49:33 Et c'est sûr que nous, au niveau de la main-d'oeuvre,
00:49:35 on a quand même un avantage
00:49:37 sur les locaux
00:49:39 parce qu'on a cette culture de
00:49:41 l'hospitalité qui remonte
00:49:43 à pas mal d'années en Europe.
00:49:45 Et donc, qui rend le
00:49:47 travail plus accessible pour nous quand on vient ici.
00:49:49 Lisa-Marie ?
00:49:51 Qu'est-ce qu'ils mangent les Australiens ? Est-ce qu'il y a une gastronomie
00:49:53 en Australie ?
00:49:55 Des herbes, des herbes, des herbes, des herbes, des herbes, des herbes, des herbes, des herbes...
00:49:57 Des kangourous ?
00:49:59 Vous pouvez manger du kangourou au restaurant.
00:50:01 Non, c'est pas vrai !
00:50:03 Bien sûr.
00:50:05 On mange
00:50:07 du kangourou, mais on mange aussi
00:50:09 beaucoup de choses plus classiques.
00:50:11 Beaucoup de produits de la mer
00:50:13 parce qu'ici on est juste à côté de l'océan.
00:50:15 Donc on a beaucoup de poissons
00:50:17 et de crustacés.
00:50:19 Mais aussi, enfin voilà, la gastronomie
00:50:21 anglo-saxonne,
00:50:23 le fish and chips,
00:50:25 qui est aussi assez
00:50:27 connu ici, développé.
00:50:29 Thomas, Thomas, Thomas, c'est comment la viande
00:50:31 de kangourou ? Là j'en reviens pas, je crois que c'était
00:50:33 une blague. Vous avez déjà mangé du kangourou,
00:50:35 vous ?
00:50:37 Oui, bien sûr, ça ressemble un petit peu à de l'agneau,
00:50:39 c'est un goût assez prononcé.
00:50:41 C'est de la viande rouge,
00:50:43 donc ça se mange à poing.
00:50:45 Et avec une bonne sauce,
00:50:47 c'est délicieux.
00:50:49 C'est tendre ?
00:50:51 C'est tendre, ça dépend comment vous le mangez.
00:50:53 Mais comme je viens de l'expliquer,
00:50:55 ça se mange à poing,
00:50:57 et normalement avec une bonne sauce à côté,
00:50:59 c'est vraiment succulent.
00:51:01 Dites-moi, comment les
00:51:03 Australiens
00:51:05 vous considèrent
00:51:07 le côté français ? On vous chambre un peu ?
00:51:09 Parce que ça a toujours été un peu tendu
00:51:11 entre la France et l'Australie,
00:51:13 la France et la Nouvelle-Zélande.
00:51:15 On aime bien nous chambrer vers là-bas, non ?
00:51:17 Non, ça va.
00:51:19 Pour être honnête,
00:51:21 on est quand même des bons travailleurs,
00:51:23 et je pense qu'ils sont
00:51:25 contents ici de nous avoir au niveau
00:51:27 de la main-d'oeuvre. Surtout que
00:51:29 c'est un pays qui est toujours en développement
00:51:31 ici, il y a beaucoup d'opportunités
00:51:33 sur le marché de l'emploi.
00:51:35 Je pense qu'on est bien vus,
00:51:37 on a des bonnes éthiques
00:51:39 professionnelles, et ça nous permet d'avoir
00:51:41 des travailleurs assez faciles.
00:51:43 Vous suivez la Coupe du monde de rugby ?
00:51:45 En France, les Australiens n'ont pas fait
00:51:47 un démarrage éblouissant.
00:51:49 Tout à fait.
00:51:51 Oui, je suis la Coupe du monde
00:51:53 de rugby. L'autre bout du monde,
00:51:55 c'est un petit peu difficile parce que les matchs ici
00:51:57 sont à 3h du matin.
00:51:59 Mais le sport
00:52:01 national ici n'est pas le rugby
00:52:03 à 15 comme
00:52:05 chez nous, c'est le rugby à 13.
00:52:07 C'est un peu moins populaire, je dirais.
00:52:09 Le rugby à 15 est moins
00:52:11 populaire que le rugby à 13 ?
00:52:13 Correct.
00:52:15 Étonnant.
00:52:17 Vous êtes de quel coin de France ?
00:52:19 Je suis de Toulouse.
00:52:21 Vous rentrez quand ?
00:52:23 J'espère jamais.
00:52:25 Non,
00:52:27 je pense que ça fait
00:52:29 4 ans que je suis ici en Australie,
00:52:31 2 ans à Perth,
00:52:33 la famille me manque, je viens d'avoir
00:52:35 un enfant cette année aussi ici en Australie,
00:52:37 donc j'aimerais pouvoir le représenter
00:52:39 j'espère l'année prochaine.
00:52:41 Dites-moi,
00:52:43 à chaque fois qu'on a
00:52:45 un auditeur du bout du monde,
00:52:47 femmes, hommes, quel que soit
00:52:49 l'endroit, il se trouve en Indonésie,
00:52:51 États-Unis, Australie, Suède,
00:52:53 Afrique, il nous dit
00:52:55 toujours qu'il n'a pas l'intention
00:52:57 de rentrer. Mais pourquoi vous ne voulez plus
00:52:59 rentrer ? Vous en avez marre de la France ?
00:53:01 Vous avez trouvé mieux ?
00:53:03 C'est pas que
00:53:05 j'en ai marre de la France, je pense que
00:53:07 le mode de vie ici est assez intéressant,
00:53:09 il me correspond beaucoup mieux.
00:53:11 On a un pays qui est absolument
00:53:13 magnifique, une université de la faune et de la flore,
00:53:15 dans le Western Australie
00:53:17 ici on a le Ningaloo Reef
00:53:19 qui est la deuxième barrière de corail d'Australie,
00:53:21 j'ai eu l'opportunité
00:53:23 de nager avec des requins-baleines,
00:53:25 chose que je ne pourrais pas faire en Europe,
00:53:27 et puis le mode
00:53:29 de vie est quand même beaucoup plus cool,
00:53:31 beaucoup plus relax, le marché
00:53:33 de l'emploi est dynamique,
00:53:35 il y a plein de facteurs qui nous poussent
00:53:37 à rester, parce qu'à la base
00:53:39 j'étais parti ici pour voyager,
00:53:41 découvrir le pays,
00:53:43 voyager en van, ce que j'ai fait
00:53:45 c'est un peu le rêve de l'aventure,
00:53:47 mais au fur et à mesure des années
00:53:49 je me suis rendu compte que c'était un pays
00:53:51 qui pouvait m'accueillir,
00:53:53 et donc voilà, j'ai pris la décision
00:53:55 de rester le plus longtemps possible,
00:53:57 le processus migratoire
00:53:59 est quand même assez long
00:54:01 et pas très dur.
00:54:03 Là les Australiens, ça rigole pas,
00:54:05 on ne rentre pas en Australie avec
00:54:07 un faux passeport bidouillé,
00:54:09 là ça rigole pas.
00:54:11 Bon, Thomas, attention,
00:54:13 dernière épreuve, vous êtes prêt, vous allez me chanter
00:54:15 s'il vous plaît l'hymne australien,
00:54:17 nous vous écoutons debout, on vous écoute
00:54:19 Thomas. - Ah non,
00:54:21 j'en ai aucune idée, je pourrais pas faire ça,
00:54:23 malheureusement. - Il ne peut pas trahir quand même
00:54:25 la France. - Je peux
00:54:27 vous chanter, je peux vous chanter la Marseillaise.
00:54:29 - Allez-y, tiens, Thomas, la Marseillaise,
00:54:31 la France vous écoute depuis Peurce aux Antipodes
00:54:33 à 24h d'avion, on vous écoute.
00:54:35 - Allons enfants
00:54:37 de la patrie,
00:54:39 le jour de gloire
00:54:41 est arrivé.
00:54:43 - C'est bon, il n'a rien oublié,
00:54:45 il n'a rien oublié.
00:54:47 Il est à 24h d'avion de nous et
00:54:49 il est 20h chez lui à Peurce
00:54:51 dans le sud-ouest australien.
00:54:53 Très belle journée à vous mon cher Thomas,
00:54:55 enfin très belle nuit plutôt. - Merci beaucoup.
00:54:57 - Merci. - Bonne nuit Thomas. - C'était chouette
00:54:59 cette petite carte postale. Bon les amis,
00:55:01 il est 14h11, vous écoutez les auditeurs
00:55:03 qui répondent à la parole, vous êtes sur RTL, très bon choix.
00:55:05 Victor Stendart,
00:55:07 qu'est-ce qu'on fait, Victor ? Parce que
00:55:09 c'est les auditeurs qui décident le programme.
00:55:11 Ça appelle sur quoi ? - Eh bien, ça a appelé
00:55:13 beaucoup sur le cinéma
00:55:15 avec la sortie du film Bernadette
00:55:17 et donc les auditeurs font le programme et on va
00:55:19 parler de ça dans quelques minutes. - Ah ben voilà.
00:55:21 - Alors c'est parti. - Vous voulez parler de Bernadette Chirac
00:55:23 incarnée par Catherine Deneuve au cinéma,
00:55:25 ben voilà, très bien. - Ok, c'est parti.
00:55:27 13h14h30
00:55:29 Les auditeurs ont
00:55:31 la parole avec Eric Brunet
00:55:33 sur RTL.
00:55:35 Jusqu'à 14h30
00:55:37 Les auditeurs ont la parole
00:55:39 avec Eric Brunet sur RTL.
00:55:41 - Bon Lisa Marie, j'ai vu
00:55:43 quand même quelques affiches à droite
00:55:45 à gauche de ce nouveau
00:55:47 film qui sort autour de Bernadette Chirac.
00:55:49 Je crois que ça s'intitule Bernadette et on y
00:55:51 voit Bernadette Chirac
00:55:53 incarnée au cinéma donc par Catherine
00:55:55 Deneuve. - Eh oui, c'est une
00:55:57 comédie réalisée par Léa
00:55:59 Doménac qui sort au cinéma
00:56:01 aujourd'hui. Un film qui
00:56:03 dresse le portrait d'une femme effacée
00:56:05 qui apprend à s'imposer
00:56:07 face à son président de mari.
00:56:09 Alors c'est pas un biopic, c'est bien
00:56:11 une comédie librement inspirée
00:56:13 de la vie de
00:56:15 Bernadette Chirac. - Oui, alors donc
00:56:17 Bernadette Chirac, plutôt
00:56:19 bonne femme, petite, discret,
00:56:21 famille aristocratique
00:56:23 quand son époux Jacques Chirac
00:56:25 n'est pas un aristocrate, lui c'est plutôt
00:56:27 un grand bourgeois déjingandé
00:56:29 qui a
00:56:31 flirté dans sa jeunesse avec
00:56:33 le communisme ou qui était plutôt de gauche
00:56:35 quand il était tout tout jeune
00:56:37 et cet homme
00:56:39 avec cette allure, cette élégance
00:56:41 incroyable, quel couple étonnant
00:56:43 Bernadette et Jacques.
00:56:45 Vous êtes nombreux à nous appeler, tiens
00:56:47 Béatrice est à Caen je crois.
00:56:49 Bonjour ma chère Béatrice.
00:56:51 - Bonjour Eric, bonjour Lisa Marie.
00:56:53 - Irez-vous voir ce film Béatrice ?
00:56:55 - Bah écoutez, moi j'aime beaucoup aller au cinéma
00:56:57 donc en effet Bernadette
00:56:59 c'est dans les films que j'ai prévu d'aller voir
00:57:01 très prochainement puisqu'il sort aujourd'hui
00:57:03 je crois donc c'est dans mes
00:57:05 prévisions très prochaines.
00:57:07 - C'est fou parce que moi je suis
00:57:09 un fou de
00:57:11 Catherine Deneuve, j'adore cette comédienne,
00:57:13 elle m'a marqué et je regarde toujours en boucle
00:57:15 les films des années 60 dans lesquels
00:57:17 elle a tourné, vous allez me prendre pour un idiot mais
00:57:19 je suis fou des films de Jacques Demy,
00:57:21 des Demoiselles de Rochefort par exemple
00:57:23 ou bien même le film "Le Sauvage"
00:57:25 avec Yves Montand
00:57:27 qui la prend sur son épaule, vous savez
00:57:29 sur son île déserte, Catherine Deneuve
00:57:31 et donc j'ai pas vu
00:57:33 pratiquement pas vu Catherine Deneuve
00:57:35 vieillir et imaginez que
00:57:37 maintenant elle incarne
00:57:39 Bernadette Chirac
00:57:41 j'ai du mal à m'y faire Béatrice.
00:57:43 - Bah disons que
00:57:45 c'est vrai que Catherine Deneuve, bon elle fait partie
00:57:47 un peu de notre paysage
00:57:49 ciné-pathographique depuis tant de décennies
00:57:51 que là j'avoue que la curiosité
00:57:53 me pique un petit peu de la voir
00:57:55 dans le rôle justement que toute actrice
00:57:57 n'a pas forcément, n'est forcément
00:57:59 à même dans sa carrière d'incarner
00:58:01 c'est à incarner une première dame
00:58:03 de France donc même si c'est pas un viewpick
00:58:05 de Catherine Deneuve vu ce que vous me dites
00:58:07 vous avez dit juste avant, bon ce sera
00:58:09 une comédie qui sera inspirée de sa vie quand même
00:58:11 - De Bernadette Chirac oui
00:58:13 - Euh Bernadette, oui excusez-moi
00:58:15 - Mais alors vous, vous disiez
00:58:17 de Deneuve, de Bernadette Chirac
00:58:19 - Oui, oui, oui - Mais Béatrice
00:58:21 qu'est-ce que justement, le personnage Bernadette
00:58:23 il vous intéresse, qu'est-ce qu'on retient de Bernadette
00:58:25 Chirac, les pièces jaunes, qu'est-ce qu'on retient ?
00:58:27 - Bah disons que c'est vrai que Bernadette
00:58:29 Chirac bon elle était
00:58:31 voilà on voyait bien qu'au début elle était quand même
00:58:33 dans l'ombre de son mari Jacques Chirac
00:58:35 évidemment, mais bon justement
00:58:37 l'opération pièces jaunes puisque bon elle a été
00:58:39 quand même une grande figure
00:58:41 des pièces jaunes depuis 1994
00:58:43 et puis bon en étant la présidente de la fondation
00:58:45 des hôpitaux de France, parce que bon
00:58:47 c'est une opération pour les enfants hospitalisés
00:58:49 donc c'est quelque chose qui touche dans la vie de n'importe quel français
00:58:51 donc c'est vrai qu'elle a incarné
00:58:53 quand même cette Madame pièces jaunes
00:58:55 pendant toutes ces années
00:58:57 et qui lui donnait quand même un rôle
00:58:59 très important et qui pouvait
00:59:01 enfin toucher les gens
00:59:03 donc je pense qu'il y a quelque part
00:59:05 voilà, le fait
00:59:07 que Catherine Deneuve va incarner
00:59:09 cette grande dame
00:59:11 puisque bon c'est quand même, ça a été une première dame
00:59:13 de France, je pense que pour Catherine Deneuve
00:59:15 ça doit être assez
00:59:17 jouissif de je pense dans une carrière
00:59:19 aussi grande que la sienne
00:59:21 de se dire un jour
00:59:23 voilà, ben là j'incarne une première dame
00:59:25 de France, que moi je trouve que Catherine Deneuve
00:59:27 entre nous soit dit, Eric
00:59:29 vous ne pensez pas qu'elle aurait eu
00:59:31 la carrure ou la présence d'une
00:59:33 première dame de France ?
00:59:35 - Bien sûr que si, si les circonstances
00:59:37 historiques
00:59:39 l'avaient placée là, bien sûr
00:59:41 bon c'est intéressant
00:59:43 parce que
00:59:45 on a une Bernadette Chirac
00:59:47 qui est une femme un peu effacée
00:59:49 une Catherine Deneuve
00:59:51 qui est tout le contraire
00:59:53 qui a une allure folle
00:59:55 même si elle va sur ses 80 ans
00:59:57 puisqu'elle va avoir 80 ans très prochainement
00:59:59 mais
01:00:01 donc ça sera intéressant de voir
01:00:03 comment cette femme qui a représenté
01:00:05 symbolisé l'élégance française
01:00:07 souvenez-vous
01:00:09 les années 70, 80
01:00:11 années Delon, Belmondo
01:00:13 côté homme et Catherine Deneuve
01:00:15 côté femme quoi, pour le cinéma
01:00:17 français dans le monde entier
01:00:19 comment cette femme justement va incarner
01:00:21 réussir à incarner Bernadette
01:00:23 ça m'intéresse beaucoup de voir cela
01:00:25 Sandrine nous appelle également au 3210
01:00:27 restez avec nous hein Béatrice
01:00:29 Sandrine, bonjour Sandrine
01:00:31 - Bonjour à toute l'équipe d'RTL
01:00:33 - Irez-vous voir ma chère Sandrine ce film
01:00:35 Bernadette ?
01:00:37 - Oui, j'irai le voir
01:00:39 parce que
01:00:41 déjà, je vous rejoins
01:00:43 dans le fait que Catherine Deneuve
01:00:45 soit une très bonne actrice
01:00:47 et une dame, une grande dame
01:00:49 donc elle fait partie des français
01:00:51 Catherine Deneuve
01:00:53 et de plus, ayant rencontré Madame Chirac
01:00:55 une fois au L'Or des pièces jaunes
01:00:57 à Valenciennes dans le Nord
01:00:59 j'ai trouvé que c'était une dame très abordable
01:01:01 très...
01:01:03 on penserait que
01:01:05 Madame Chirac
01:01:07 est plutôt froide
01:01:09 et non, non
01:01:11 - Attendez, ça m'intéresse, racontez-moi
01:01:13 vous êtes sur l'opération pièces jaunes
01:01:15 vous êtes à Valenciennes à l'époque
01:01:17 Bernadette Chirac
01:01:19 est là
01:01:21 et donc elle parlait avec les gens
01:01:23 - Elle parlait, oui oui
01:01:25 tout à fait, parce que moi j'avais mon petit garçon
01:01:27 enfin mon petit garçon maintenant qui va sur ses 24 ans
01:01:29 quand même, mais qui était
01:01:31 curieux, c'est le cas de le dire
01:01:33 à la base, il voulait voir
01:01:35 David Douillet
01:01:37 et donc on s'est dit
01:01:39 j'avais un jeune bébé
01:01:41 dans la voiture, j'avais un autre petit garçon
01:01:43 enfin j'avais déjà deux
01:01:45 j'avais trois garçons, donc j'ai pris mon plus vieux
01:01:47 qui était un petit peu plus grand que les autres
01:01:49 et de ce fait, nous sommes partis
01:01:51 tous les deux
01:01:53 à l'aventure dans Valenciennes
01:01:55 pour chercher le train
01:01:57 des pièces jaunes, donc sur le coup
01:01:59 on était un petit peu perdus tous les deux
01:02:01 et puis bon, après on s'est mis derrière les barrières
01:02:03 et puis arrive Madame Chirac
01:02:05 on s'est dit, bon, je me suis dit
01:02:07 moi, parce que le petit, bon, il ne sait pas
01:02:09 poser de grandes questions à cet âge là
01:02:11 je me suis dit, bon, elle ne doit pas venir vers les gens
01:02:13 c'est pas possible
01:02:15 et bien non, elle est venue vers nous, elle nous a serré la main
01:02:17 bonjour madame, elle a dit à mon petit
01:02:19 bonjour jeune homme
01:02:21 je m'en souviens comme si c'était hier
01:02:23 bonjour jeune homme, alors
01:02:25 tu mets des petites pièces aussi
01:02:27 alors lui il a dit, oui, j'en mets
01:02:29 je mets des petites pièces, chose
01:02:31 qu'il faisait de toute façon à chaque fois
01:02:33 et elle a été
01:02:35 très abordable, je lui ai dit, écoutez madame
01:02:37 merci beaucoup pour tout
01:02:39 ce que vous faites, parce que, ayant des enfants
01:02:41 qui pourraient être susceptibles
01:02:43 d'aller à l'hôpital, forcément
01:02:45 c'est quand même un bel acte
01:02:47 et donc elle m'a dit, mais madame
01:02:49 il n'y a pas de remerciement à dire
01:02:51 et puis bon, elle s'en est allée
01:02:53 en serrant la main à d'autres personnes
01:02:55 mais j'ai trouvé qu'elle était très
01:02:57 abordable, très gentille
01:02:59 une madame, forcément
01:03:01 très distinguée
01:03:03 mais très
01:03:05 abordable, contrairement
01:03:07 à ce qu'on pourrait penser
01:03:09 quel témoignage de Sandrine
01:03:11 et finalement, la petite histoire
01:03:13 d'amour, ou la belle, ou la grande histoire
01:03:15 d'amour qu'il y a eu entre les français et Bernadette Chirac
01:03:17 on l'entend bien là
01:03:19 c'est ça, c'est cette espèce de grande dame
01:03:21 qui au passage n'était pas grande de taille
01:03:23 cette grande dame
01:03:25 Bernadette Chirac, qui savait
01:03:27 fort bien, avec un talent
01:03:29 très consommé, se mettre à la hauteur
01:03:31 de tous et de toutes
01:03:33 ça sort dans quelques jours
01:03:35 on a beaucoup d'autres appels
01:03:37 me fait signe, très bien
01:03:39 on ira dans un instant, écoutez qui
01:03:41 par exemple, tiens, Philippe
01:03:43 sur la sortie de ce film, aujourd'hui, Bernadette
01:03:45 Envoyez-nous vos messages
01:03:47 sur l'application RTL
01:03:49 ou appelez-nous au 3210
01:03:51 Eric Brunet
01:03:53 Les auditeurs ont la parole sur RTL
01:03:55 Bernadette Chirac
01:03:57 sortie aujourd'hui du film
01:03:59 Bernadette, avec dans le rôle
01:04:01 de l'ex-première dame
01:04:03 Catherine Deneuve
01:04:05 les français, l'Isamari, ont parfois eu la dent
01:04:07 très dure à l'époque de Bernadette
01:04:09 Chirac et du couple présidentiel
01:04:11 je me souviens de cette blague très cruelle
01:04:13 peut-être la connaissez-vous
01:04:15 que fait Bernadette Chirac
01:04:17 de ces vieilles robes ?
01:04:19 - Je ne sais pas - Elle les porte
01:04:21 - C'est dur - Non mais c'était
01:04:23 les vannes à l'époque
01:04:25 populaires - Pas très sympa - Non mais c'était pas très sympa
01:04:27 vous l'avez déjà croisé ?
01:04:29 - Oui, je l'ai rencontrée à La Réunion
01:04:31 j'étais en vacances à l'île de La Réunion et j'ai croisé
01:04:33 Bernadette Chirac à l'hôtel
01:04:35 - Philippe a fait le 3210
01:04:37 bonjour Philippe, irez-vous voir le film ?
01:04:39 - Bonjour - Bonjour de Bernadette
01:04:41 - Un peu comme les autres
01:04:43 thèses précédentes, oui tout à fait j'irai le voir
01:04:45 parce que j'aime le cinéma et je suis très
01:04:47 curieux de voir
01:04:49 Catherine Genève
01:04:51 une icône du cinéma français dans le rôle
01:04:53 de Bernadette et
01:04:55 c'est vrai que j'ai eu la bande-annonce
01:04:57 qui ne m'a pas forcément
01:04:59 inspiré mais vu les commentaires
01:05:01 d'Ittie Ambique sur le film
01:05:03 je vais aller le voir cet après-midi
01:05:05 parce que j'estime que
01:05:07 outre le fait que
01:05:09 j'ai un peu moqué d'elle
01:05:11 elle a réinventé le rôle de la première dame
01:05:13 c'est vrai que avant
01:05:15 il n'y avait rien, il y a eu Bernadette
01:05:17 et même après, à part Brigitte
01:05:19 Macron ou
01:05:21 celle de Nicolas Sarkozy
01:05:23 il n'y avait rien de palpable
01:05:25 elle a présenté quelque chose de
01:05:27 très intéressant et de très fort
01:05:29 et d'aspect sympathique
01:05:31 et
01:05:33 outre les pieds jaunes, bon effectivement
01:05:35 c'est vrai que c'est bien
01:05:37 le côté
01:05:39 elle me fait penser
01:05:41 à une aristocrate un petit peu guindée
01:05:43 qui remet son mari d'équerre
01:05:45 quand il regardait
01:05:47 les filles à côté et je trouve ça très drôle
01:05:49 et c'est vrai qu'elle est exceptionnelle
01:05:51 - Il y a quelques images parce qu'on l'a bien compris
01:05:53 elle a quand même été aussi mariée
01:05:55 à un monsieur qui était un peu coureur
01:05:57 ou qui était un peu séducteur
01:05:59 ça a complexifié
01:06:01 sa vie de femme également
01:06:03 tous ces aspects doivent être bien évidemment
01:06:05 dans ce film Bernadette
01:06:07 merci beaucoup pour vos nombreux témoignages
01:06:09 en tout cas
01:06:11 quelle palette de rôle pour Catherine Deneuve
01:06:13 de Belle de Jour
01:06:15 l'adaptation du roman
01:06:17 par Buñuel
01:06:19 du roman d'ailleurs de Joseph Kessel
01:06:21 elle était toute jeune jusqu'à maintenant
01:06:23 où elle joue Bernadette Chirac
01:06:25 quelle palette de rôle pour Catherine Deneuve
01:06:27 - Très grande actrice
01:06:29 - Bonjour, que va-t-on dire Jean-Alphonse Richard
01:06:31 aujourd'hui dans L'Horreur du Crime
01:06:33 on va parler d'un tueur qui s'appelle
01:06:35 Vincenzo Aiutino, trois jeunes femmes assassinées
01:06:37 à Longueuil
01:06:39 en Lorraine
01:06:41 je ne vous en dis pas plus mais vous allez voir que le personnage
01:06:43 il est surprenant
01:06:45 à tout de suite pour L'Horreur du Crime sur RTL
01:06:47 et on se retrouve nous demain à 13h
01:06:49 ...
01:06:51 ...
01:06:53 ...

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