David van Hemelryck est convoqué en audition libre au poste de Police Paris/France 05 Octobre 2023

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Transcript
00:00 [Musique]
00:16 [Bruit de moteur]
00:21 Je peux être assisté de mon avocat, d'être ma expert, mais c'est à moi qu'ils vont poser les questions, c'est à moi qu'ils vont...
00:27 C'est moi qui répète.
00:31 La Juan, on travaille ensemble, notamment parce qu'on est dans le même combat, pour dire que le peuple c'est le boss.
00:41 Et il n'était pas disponible ce matin. J'ai travaillé avec Maître Meister sur l'affaire de la banderole en avion pendant tout l'été,
00:51 alors que Jean Branco, on travaille ensemble depuis les arrestations et on est ensemble pour démontrer avec Juan comment le régime
01:01 parfois utilise ses persécutions pour faire taire les citoyens.
01:05 Alors qu'avec Maître Meister, on voudrait aussi utiliser une stratégie plus conciliante,
01:10 parce que beaucoup de gens de la police et peut-être du personnel de la justice se sont engagés pour toutes les belles raisons que l'on sait.
01:19 Et finalement, le peuple doit les appeler à rejoindre ce combat populaire pour une vraie démocratie en France.
01:27 Et donc je ne peux pas toujours être dans la confrontation.
01:29 Aujourd'hui, on a choisi de faire passer le message de la non-violence, de la démocratie,
01:35 et qui est réellement l'employeur de la police et des juges, le peuple c'est le boss.
01:40 Et de la prise de conscience.
01:42 Donc on est ça aussi, il faut faire passer le message, parce que si à chaque fois on est dans la confrontation, ils vont avoir du mal à comprendre.
01:48 C'est quand même aussi des intellectuels, ils ne me voient que comme un révolutionnaire avec la casquette rouge.
01:57 - Un révolutionnaire hier, quelques notes de... - Hop, je mets la casquette rouge et tout de suite la police arrive.
02:03 - On va faire trois déclarations ensemble ? - Avec les enfants de la patrie...
02:08 Moi je suis touché de voir tous ces soutiens qui sont venus tôt matin pour venir quelques minutes devant le commissariat.
02:27 Et je veux remercier à travers eux tous les français qui me soutiennent et qui me font confiance pour être en quelque sorte le porte-parole de tous ceux qui veulent virer Macron.
02:41 Pacifiquement, démocratiquement, c'est aussi pour ça finalement que vous êtes là sans grosse banderole,
02:50 avec simplement les paroles de la Marseillaise, un petit peu remixées au goût de la démocratie.
02:56 Et je suis content aussi d'annoncer que pour "me défendre", parce que ce n'est pas très grave si un jour je vais en prison, si c'est pour la bonne cause,
03:06 comme je le répète, Macron a dit qu'il voulait emmerder des millions de français, donc il les emmerde jour après jour.
03:14 Si on multiplie, ça fait des millions, des trentaines, des cinquantaines, des centaines de millions de jours d'emmerdement.
03:19 Si un jour moi je dois passer une centaine de jours derrière les barreaux, à tort, à tort, parce que moi je ne veux pas être non plus, faire croire que ce soit illégal.
03:26 Si un jour on m'envoie derrière les barreaux, mais que ça sert à la libération du peuple français, ce sera un bon deal.
03:31 Moi je suis prêt à l'accepter. Mais, mais, à condition qu'on fasse tout dans les règles.
03:35 Et c'est aussi pour ça que je suis très content de montrer finalement qu'on a choisi de travailler avec deux conseils.
03:43 Maître Meister m'a persuadé qu'il était temps de faire passer un message à la magistrature et à la police.
03:52 Un message, ben le nôtre, un message pacifique, démocratique.
03:58 Que la destitution elle est dans la constitution, que tout ce qu'on organise au présent, au passé et au futur, c'est de la non-violence,
04:07 mais c'est la claire et ferme affirmation des droits du peuple, qui sont protégés, qui sont déclarés au premier et deuxième article de la constitution.
04:17 Le peuple souverain a le droit de s'exprimer, a le droit d'exprimer son mécontentement, tant qu'il ne manifeste pas non plus de troubles.
04:27 Voilà, c'est ce que nous allons aujourd'hui signifier.
04:30 Avec David-Anne Melric et son avocat Maître Meister, ben venez, venez.
04:34 Là, on est au commissariat. Pourquoi on est là ? Pourquoi cette conférence ce matin, cher David ?
04:41 Nicolas, tu m'as vu déchirer des convocations et je ne me suis pas toujours rendu aux auditions.
04:46 Pas Nicolas, mais...
04:48 Tu vois ce matin, je suis un peu...
04:50 On va essayer de raconter des faits, rien que les faits tout à l'heure.
04:54 Parce que si les auditions sont libres, on peut choisir ou pas d'y aller, de s'exprimer ou pas.
05:01 À un moment, il faut aussi faire passer le message à la magistrature et à la police
05:07 que nous ne sommes pas dans un combat contre la justice ou contre la police.
05:12 Nous sommes tout simplement dans la réaffirmation des droits du peuple souverain à diriger lui-même la nation
05:21 et en tout cas à appliquer l'article 68 qui permet de destituer Macron.
05:27 Comme nous le faisons pacifiquement et démocratiquement, il est temps que cela se sache
05:32 et que le pouvoir, le régime de Macron, arrête de nous caricaturer
05:36 et que chacun sache qu'on peut virer Macron démocratiquement.
05:39 Oui, mais d'aucuns vous diront "Oui, mais il a été réélu, donc pourquoi mettre en place l'article 68 ?
05:45 Est-ce qu'il a trahi le peuple ? Parce que je crois que c'est une question de trahison aussi.
05:49 Je crois qu'il ne faut pas rentrer dans le débat de ce qui s'est passé il y a un an lors des élections.
05:55 Il faut directement passer à la conclusion, s'il a été élu démocratiquement,
06:01 le symétrique c'est de pouvoir le destituer.
06:05 Si c'est dans la constitution l'article 68, c'est pour qu'on s'en serve.
06:08 Et je tiens même à dire que si même l'article 68 n'était pas écrit à l'origine par De Gaulle,
06:12 De Gaulle a été beaucoup plus loin que l'article 68 puisque lui, à partir du moment où il n'avait plus le soutien populaire,
06:18 qu'il vérifiait directement, eh bien il partait.
06:21 C'est-à-dire que l'esprit de la Ve République, certes c'est un président qui préside dignement,
06:27 c'est aussi un président qui s'en va dignement.
06:30 Si on a des psychopathes qui s'accrochent au pouvoir comme des census,
06:33 à nous de demander aux représentants de la nation, qui sont les députés, qui sont les sénateurs, qui sont les réserves...
06:39 Très bien, mesdames et messieurs de commissariat, qu'est-ce que vous direz aux policiers ?
06:41 On va simplement leur rappeler tout ce qu'on organise, la destitution du président, on l'organise pacifiquement.
06:47 Bonjour, ce qui est intéressant avec David Benhammerling, c'est qu'il n'est absolument pas violent,
06:55 c'est un pacifiste du combat politique, il ne casse pas, il ne s'en prend pas à la police,
07:02 il apprécie et il aime les forces de l'ordre, et d'ailleurs il est là aujourd'hui pour leur répondre,
07:06 et non pas pour leur faire perdre leur temps.
07:09 Il va s'exprimer très simplement sur le sens de son combat politique et auquel il a dédié sa vie,
07:16 ce qui est que simplement dans son esprit, un pays comme le nôtre doit être gouverné de façon efficace,
07:23 droite et conforme aux intérêts de sa population.
07:27 C'est ce qu'il a l'intention de dire aujourd'hui, et je doute qu'on puisse lui reprocher la moindre infraction
07:33 compte tenu du calme, de la politesse et de la sérénité avec laquelle il mène ses actions politiques.
07:42 Écoutez, moi j'ai l'impression plutôt que les policiers qui font leur métier, qui le font bien et qui sont formidables,
07:49 agissent plutôt dans l'improvisation le concernant, mais c'est ce qu'on va essayer de vérifier en regardant de près les procédures qui le concernent.
07:55 J'ai le sentiment d'une improvisation un peu malheureuse et un peu tâtonnante,
07:59 mais il se peut qu'il y ait un plan derrière, et c'est ce qu'on va essayer de savoir. Je ne peux pas répondre à ce niveau-là.
08:04 Écoutez, ce que je remarque c'est qu'à chaque fois que David, qui est extrêmement calme, pacifique, sympathique,
08:09 voire même poétique parfois dans sa façon de procéder, se pointe quelque part avec 4 ou 5 amis,
08:15 il est immédiatement menotté, embarqué, amené au poste de police, on lui confisque ses effets, son téléphone,
08:20 et il est censé venir s'expliquer plusieurs fois par semaine.
08:24 Donc dès qu'il arrive quelque part, il est interpellé. Écoutez, il est extrêmement gentil, c'est un intellectuel, il est pacifiste,
08:33 il faut le rappeler, non-violent, il a des idées avancées, construites, sophistiquées, il n'y a pas besoin de le menotter,
08:40 de l'embarquer et de l'enfermer dans une jôle à chaque fois qu'il se pointe devant un bâtiment public. Ça suffit.
08:46 C'est difficile à dire parce qu'on ne sait pas très bien s'il est attendu, suivi, repéré,
08:52 ou bien si ce sont des contrôles qui se décident au dernier moment, dans l'improvisation, la panique.
08:57 En tout cas, dès que David arrive quelque part, il a à peine le temps de s'installer devant un bâtiment public avec une pancarte
09:04 où expliquer à ses amis ce qu'il vient faire là, il est embarqué.
09:07 Il y a 10 policiers qui viennent autour de lui, il ne fait rien, il n'y a pas de violence.
09:12 Mais je trouve que ça c'est légal ça.
09:13 Non, ce qui n'est pas légal c'est le côté harcelant et permanent, répété à l'infini de la même manœuvre
09:20 qui consiste à l'exfiltrer partout où il va pour protester pacifiquement et faire passer ses idées,
09:26 de le saisir et de le dégager en le mettant dans un fourgon de police et en l'emmenant dans un commissariat
09:31 et en lui remettant une convocation au bout de 4 heures, en lui expliquant qu'il doit revenir dans la semaine,
09:36 s'expliquer en audition libre, bon, c'est une fois, deux fois, au bout de cinq fois, six fois.
09:40 Mais qu'est-ce qu'il lui reproche exactement ?
09:42 Et bien écoutez, à chaque fois, il lui reproche des infractions imaginaires, comme l'appel à une manifestation illicite.
09:47 Donc il y a une utilisation abusive et farfelue des qualifications juridiques, juste pour l'embarquer et le dégager.
09:53 Enfin, c'est une opération de nettoyage de l'espace public, mais qui s'applique à un garçon qui n'est ni violent,
10:01 qui ne trouble pas l'ordre public, qui ne dérange personne.
10:04 Enfin, c'est tout de même inconséquent.
10:07 Enfin, je veux dire, occupez-vous des gens violents et laissez les gens qui ont des modes d'expression
10:11 qui relèvent du happening et de l'expression libre, que laissez-les tranquilles, qu'ils puissent s'exprimer.
10:16 Enfin, à qui nuit-il ? Qui peut avoir peur d'une pancarte ?
10:20 Ou alors c'est que justement, on a peur d'écouter ce qu'il dit.
10:23 Dans ces cas-là, c'est qu'il y a quelque chose, effectivement, qui ne va pas.
10:26 Donc, voilà, je suis là pour expliquer aux policiers que ça suffit,
10:30 et puis essayer de comprendre quelles sont les conditions de ces interpellations,
10:34 et pourquoi ça se reproduit aussi fréquemment.
10:36 En ce qui me concerne, il n'y a aucune infraction à lui reprocher.
10:39 Il n'a rien fait de répréhensible sur le plan légal,
10:41 et toutes les infractions qui sont invoquées sont un habillage pour justement faire ce que je viens d'expliquer,
10:46 c'est-à-dire l'exfiltrer de l'espace public.
10:48 Donc David n'ira pas en prison, en tout cas pas encore.
10:51 Ça dit, une espèce d'intolérance qui met sur le même plan des formes d'action violente,
10:56 des formes de protestation, et puis une irritation permanente des organes du couvoir.
11:01 On peut les comprendre à certains égards, parce qu'il y a une forme de chaos, d'opposition sur le plan social,
11:08 mais ça donne l'impression véritablement de quelque chose d'un peu urtiquant qui les démange,
11:13 et ils ne savent plus très bien...
11:15 Bon, dès que quelqu'un se pointe avec une casquette et une pancarte, il devient une menace.
11:19 On dit qu'il n'y a plus de hiérarchie des menaces.
11:21 C'est ça qui me paraît frappant.
11:23 Mais sommes-nous encore en démocratie pour le coup ?
11:25 Je vous laisse répondre, vous et vos auditeurs, moi je crois que oui,
11:29 mais on n'est pas obligés d'avoir tous le même avis, c'est ça la définition de la démocratie.
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