Alexandra Henrion-Caude soutient le Docteur Amine Umlil. Paris/France - 19 Octobre 2023

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00:00 [Musique]

00:16 Que vous dire à part que nous souffrons, que je souffre ?

00:24 [Applaudissements]

00:53 Que Amine est un homme extraordinaire, qui nous a permis de donner, de fourbiller nos armes sur la connaissance des faits,

01:06 sur le fait qu'effectivement, comme le dit si joliment le titre de son livre, et j'aime beaucoup les titres des livres,

01:13 ils disent tant, l'impossible consentement. Tout est dit, sauf qu'il était dans son droit, dans l'obligation de ses fonctions,

01:27 de nous informer comme il l'a fait, certes avec une qualité hors du commun, mais c'était bien sa fonction.

01:38 Et du fait d'être accusé, harcelé, d'être révoqué pour avoir finalement, comme dit cette affiche, respecté le serment des pharmaciens,

01:53 mais non seulement respecté le serment des pharmaciens, mais vraiment, il a été dans l'exigence de ses fonctions.

01:59 Ce qui veut dire que, contrairement aux autres cas, qui sont tous tout à fait dramatiques, je pense à tous ces médecins qui sont convoqués par l'ordre,

02:10 le cas d'Amine est un petit peu particulier. C'est-à-dire qu'effectivement, il n'avait pas d'autre chose à faire.

02:20 De la même façon que les médecins, quand ils ont traité, ils n'avaient pas d'autre chose à faire que de traiter.

02:25 Donc en fait, on se retrouve dans un paradoxe incroyable qui devrait solliciter toute l'attention de notre société,

02:33 que notre société a failli nous protéger, qu'elle n'est pas intéressée dans la vérité, et qu'elle est encore moins intéressée par le respect

02:46 d'un certain nombre d'autorités, d'un certain nombre de règles de fonctionnement qui font qu'effectivement, nous ne pouvions pas consentir à ces expérimentations répondant au nom Covid-19.

03:04 J'appelle à la plus grande vigilance les uns et les autres dans la difficulté qui est la nôtre de démêler du vrai et du faux.

03:13 Nous avons dans notre société une abondance d'informations telles que ça devient vraiment compliqué parce que, vous le savez,

03:24 il y a une phrase qui est là-dessus, l'information tue l'information. Et effectivement, nous en sommes là.

03:32 Donc j'aimerais juste aussi vous alerter sur l'importance que nous restions dans nos fonctions.

03:39 C'est pour ça que j'insiste sur la fonction d'Amin, sur la mienne, en tant que scientifique, en tant que généticienne,

03:45 de ne pas commencer à nous exprimer sur des sujets qui ne sont pas forcément les nôtres et qui du coup deviendraient des avis, des opinions.

03:53 Certes, nous avons bien le droit, en tant que personnalité publique, d'avoir des opinions sur des tas de sujets,

03:58 mais je pense qu'il est important que nous restions fidèles à nos... Excusez-moi, je vois des têtes connues alors du coup...

04:05 Il y a Eric et JB, voilà, s'ils veulent venir. Et donc, moi, je m'attends... J'ai vraiment... J'ai particulièrement souffert depuis 3 ans.

04:20 Je pense que je paye plusieurs choses. Je paye le fait d'avoir été un peu pionnière, c'est-à-dire qu'effectivement,

04:29 ce que j'ai dit à TV Liberté a toujours une actualité terrible et n'a pas pris une ride.

04:38 Et je traitais, grâce à Élise Blaise, quasiment tous les sujets, finalement, et qui, petit à petit, se sont révélés être des points importants.

04:50 Et je ne l'ai pas fait par hasard. Je l'ai fait parce que j'ai bossé pendant tout ce... Le confinement, c'était le seul avantage du confinement,

04:58 c'est que j'ai bossé comme jamais. Je bouffais du papier, des publications, des publications, des publications.

05:03 Et donc, je suis arrivée à un certain nombre d'observations qui permettaient de partager tout cela.

05:10 Et en fait, il y a un moment où on se dit "Mais pourquoi on continue à enfoncer des portes ouvertes ? Pourquoi... ?"

05:17 C'est comme si, dans nos réseaux sociaux, on avait l'impression que les gens veulent se rassurer en disant "C'est bien ça !"

05:23 Mais oui, enfin, c'est comme pour le masque. Ça ne sert à rien d'avoir des tonnes d'études scientifiques pour que comprendre que,

05:30 quand vous mettez le masque, vous êtes fatigué, vous avez mal à la tête, et que si vous êtes fatigué, vous avez mal à la tête,

05:35 vos défenses immunitaires, elles sont forcément moins bonnes.

05:37 Donc arrêtons aussi d'être tout le temps en train de chercher des validations à du bon sens. Et donc, réintégrons...

05:45 Voilà. Merci. Oui, je crois que c'est vraiment important.

05:49 Oui, pour Louis, je serai cet après-midi, parce que... Voilà. Donc effectivement, le mot pour Louis Fouché...

05:57 J'ai rappelé qu'effectivement, Louis, on a été... C'était assez émouvant. Je me souviens du premier Zoom qu'on a fait tous les deux.

06:07 Et à l'époque, il n'était pas du tout connu, quoi. Et il avait cette envie de Louis, viscérale, d'intervenir.

06:18 Et on connaît la suite. On connaît son action et sa détermination.

06:25 Donc ça a été pour nous deux, enfin pour Louis et moi, un sacré voyage.

06:32 Avec Amine, c'était avec une pharmacienne que j'aimerais saluer, parce que son courage a été...

06:39 Vous savez, il y en a qui interviennent une fois, mais en fait, ils sont déterminants.

06:43 C'est Catherine Frade, et elle a été déterminante et nous a finalement réunis, notamment avec Amine.

06:51 Et là, c'est parti. C'est parti par une interpellation au président de la République, Emmanuel Macron,

06:58 sur lequel nous n'avons pas encore reçu de réponse.

07:03 C'est peut-être l'occasion. Il a suffisamment d'ennuis. On va peut-être pas remettre ça.

07:10 Ça sert à rien aussi de multiplier les ennuis.

07:14 Donc de toute façon, ce que nous avons partagé, vous le savez désormais.

07:20 Ce que je vois aujourd'hui, quand j'étais à Roissy il y a quelques jours,

07:26 j'ai été accueillie par... même pas par vous, par Chic, mais j'ai été accueillie par 9 panneaux

07:33 qui expliquaient aux voyageurs qu'il fallait faire super gaffe à H7N9, qu'il fallait faire super gaffe à Zika,

07:41 et qu'il fallait faire super gaffe au nouveau coronavirus.

07:44 Et là, quand vous voyez ça, en gros, ça fait tout le tour du monde,

07:48 parce que, évidemment, c'était les ressortissants du Moyen-Orient, les ressortissants de Chine, les ressortissants...

07:53 Voilà, donc comme ça, on couvre le monde, on est tranquille.

07:57 On prend tous les virus de la Terre, on fait un petit melting pot et on dit "Vous inquiétez pas, on a l'ARN messager pour vous sauver".

08:05 Vous savez ce qu'il en est sur cet ARN messager, pour ceux qui ont lu "Les apprentissanciers".

08:10 J'insiste sur l'importance de le lire, parce que c'est la seule façon, par la connaissance,

08:17 enfin c'est la seule façon que je connais, que je connaisse, par la connaissance de tuer les mensonges en les démasquant.

08:25 Voilà, donc en fait, ce livre...

08:28 D'ailleurs, amusez-vous à taper mon nom sur Internet, vous ne verrez pas le titre "Les apprentis sorciers".

08:35 Comme si le titre dérangeait, évidemment.

08:39 Mais oui, forcément, ça dérange, toutes les vérités dérangent, l'impossible consentement, je pense que vous ne voyez pas non plus le titre.

08:46 D'autres titres subliminaux, vous les voyez, mais voilà, je te rends ça.

08:51 C'est de la magie, c'est pour ça que ça disparaît.

08:53 C'est de la magie, ça disparaît.

08:55 Merci, c'est ça.

08:57 Merci, gardez votre humour, gardez votre gratitude, gardez le lien le plus fort que nous ayons, la solidarité.

09:05 Merci.

09:07 Merci.

09:09 On ne lâchera pas.

09:11 Merci.

09:13 J'ai parlé de solidarité, maintenant je vais l'avoir, la solidarité.

09:29 Alors je vous propose d'ailleurs de prendre les mains les uns des autres.

09:32 Ah mon Dieu, encore un micro.

09:35 C'est la multiplication des micros.

09:38 J'ai connu une époque où j'étais beaucoup moins bien installée, j'avais pas une petite échelle, j'avais en guise de promontatoire, j'avais des poubelles.

09:46 Poubelle girl.

09:48 Oui, poubelle girl.

09:50 Et d'ailleurs c'était prémonitoire parce que la suite a été celle d'un traitement dans le caniveau.

09:57 Et j'aime bien dire que l'avantage d'être traité dans le caniveau depuis trois ans, c'est que je suis au contact le plus intime avec les gens.

10:09 Puisque finalement forcément vous récupérez aussi les selles et donc tout ce qu'ils ont pu vivre auparavant.

10:17 Et donc cela me permet d'être encore plus en lien avec vous dans cette souffrance.

10:22 [Applaudissements]

10:24 [Musique]

10:29 [SILENCE]