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Transcription
00:00 [Musique]
00:05 Merci de nous rejoindre pour ce numéro de C'est à dire.
00:08 Nous avons le plaisir de recevoir sur ce plateau aujourd'hui une consoeur, Norbeth Zezé, alias Nick Zeden, pour le commun des médias.
00:17 Après avoir marqué de ses empreintes la presse écrite en Côte d'Ivoire, Norbeth Zezé revient des années plus tard avec un opus en main intitulé "Mère seule, femme épanouie,
00:28 comment j'ai élevé mes enfants", un livre autobiographique qui fait la part belle à l'éducation des enfants, véritable défi pour les mères célibataires.
00:37 Bienvenue sur notre plateau.
00:39 Merci.
00:40 Nous sommes très très très heureux de vous recevoir ici.
00:42 C'est un plaisir partagé. Je vous regarde de loin. C'est la première fois que je vous vois de l'intérieur. En tout cas, je suis très ravi d'être avec vous ce soir.
00:52 Alors moi j'ai une question avant de démarrer. Alors Nick Zeden, quelle est l'histoire derrière ce surnom ?
00:57 Avant l'histoire, permettez-moi de dire merci à cette info qui m'offre l'opportunité de présenter mon livre.
01:04 Un livre qui est dédié à tous les parents, les parents, les mères seules, les papas seuls, qui se battent à travers le monde pour inculquer des valeurs à leurs enfants.
01:13 Nick Zeden. Nick Zeden, Zed, N, ce sont mes initiales.
01:18 D'accord.
01:19 Z pour Zezé et N pour Norbert. Au printemps de la presse, les journaux de l'opposition ont été créés.
01:29 Et c'est ainsi qu'on a été recrutés par le journal du parti FPI de Madame Simone et Laurent Baroça Stava.
01:38 D'accord.
01:39 Et mon premier papier, je l'ai signé Zeden. Mon patron, Maurice Lourunion, père à son âme, me disait "Mais madame, si vous ne voulez pas dévoiler votre identité à l'état civil, vous êtes obligée de nous donner des signes par un nom qui est quand même vraisemblable."
01:56 J'ai dit "Ok". Bon, il ne m'a même pas laissé le temps de chercher, il m'a dit "Nick Zeden sera ton prénom".
02:03 D'accord.
02:04 Voilà comment Nick est mon prénom et Zeden le nom.
02:07 Un prénom un peu masculin quand même.
02:09 Oui, c'est ce que les gens… Vous savez, au début de la presse, tout le monde pensait que Nick c'était un garçon. Je ne sais pas pourquoi.
02:17 Je ne sais pas. Est-ce que les écrits ont un sexe ? Franchement, je n'en sais rien.
02:22 Il a fallu qu'un jour un journal fasse un micro-troutoir et qu'on publie ma photo et quelqu'un a écrit, il ne s'était jamais imaginé que Nick était une fille.
02:34 Et à cause de Nick une fille, les gens pensaient que c'était un diminutif de Anick, Monique.
02:39 J'ai dit "Vraiment, je ne pourrai rien vous expliquer parce que Maurice a dit Nick c'est ton prénom".
02:45 Et on s'en est tenu à ça.
02:46 Et c'est un surnom qui a marqué les beaux jours de la presse écrite en Côte d'Ivoire.
02:50 Alors, vous êtes maman de deux barbus, comme vous appelez, vous surnommez vos fils.
02:55 Alors, comment vous définissez en tant que mère ?
02:58 Vous êtes une mère laxiste, mère poule, mère protectrice, mère trop sévère. Comment vous définissez ?
03:05 Vous savez, je suis une mère normale. Une mère rigoureuse quand il le faut.
03:12 Une mère douce qui fait des câlins. Je suis donc douce, mais quand il faut mettre les barrières, je les fixe.
03:20 Donc, je suis tour à tour ce type de mère. Une mère douce, une mère rigoureuse, stricte, bon laxiste, je ne sais pas.
03:29 Peut-être que comme ils sont grands maintenant, si vous les rencontrez un de ces quatre matins, vous pouvez leur poser la question.
03:34 On en a hâte.
03:36 Et vous avez écrit votre premier livre, un livre de 178 pages dans lequel vous partagez votre expérience de vie en tant que mère seule.
03:46 Quelles sont les motivations de la rédaction de cet ouvrage ?
03:50 Vous savez, ce n'était pas une envie de faire de l'exhibitionnisme pour dire que je veux grandir ma vie parce qu'elle est la plus aboutie possible.
04:00 Non, ce n'est pas ça. Je voulais juste partager une expérience.
04:06 Une expérience parce que j'estime que quand on partage, le partage est un enrichissement mutuel.
04:13 C'est pourquoi j'ai écrit le livre.
04:16 Mais je l'ai aussi écrit parce qu'autour de moi, j'ai écouté beaucoup de pleurnicheries de femmes, de mères seules.
04:22 Quand elles sont en but au mauvais comportement de leurs enfants, elles commencent à se plaindre de leur statut.
04:30 Quand elles prennent en charge un certain nombre de dépenses du quotidien de leur propre vie, elles commencent à se lamenter.
04:38 Je me suis dit, bon… Parce que quand elles font, elles se comportent de cette manière, elles ne savent pas qu'elles se dévalorisent.
04:48 À vouloir trop se victimiser, elles vont paraître comme des personnes qui ne sont pas capables de mener à bien cette mission.
04:55 C'est une mission noble d'être maman.
04:57 Donc voilà, en quelque sorte, c'est pourquoi j'ai voulu partager pour leur dire,
05:02 peut-être que les choses ne sont pas aussi réluisantes que possible, mais tout est possible.
05:08 Une mère seule, elle peut élever ses enfants.
05:10 Et vous pensez faire changer quand même les mentalités à travers ce livre ?
05:14 Oui, vous savez, la femme est une entité à part entière.
05:20 Il faut qu'elle en prenne conscience.
05:22 Le tout n'est pas de s'apitoyer sur son sort.
05:26 J'estime que pour inculquer des valeurs à ses enfants, par exemple, les valeurs du travail, d'honnêteté, d'intégrité,
05:36 on n'a pas besoin d'être en couple.
05:38 Elles sont conscientes de toutes ces valeurs, ces femmes-là.
05:41 Donc, en partageant mon histoire, peut-être qu'il y a beaucoup de femmes qui aimeraient peut-être en parler,
05:48 mais vous savez, personne ne prend… On écrit difficilement.
05:52 Je pense que ça peut évoluer.
05:54 Ça va évoluer parce que les femmes doivent pouvoir comprendre quelles sont les personnes à part entière.
06:02 Surtout quand on sait qu'il est très difficile pour une femme, pour une mère seule, d'allier carrière professionnelle et projet de maternité.
06:08 Alors vous, comment vous avez réussi à porter toute la charge mentale de votre famille étant seule ?
06:14 Surtout dans l'univers journalistique dans lequel vous étiez, c'était pas du tout facile.
06:18 Oui, vous savez, c'est vrai. Votre question pose le recurrent problème de la conciliation de la vie professionnelle et la vie privée.
06:28 Mais vous savez, on a tous… Aujourd'hui, c'est revolu l'idée de la mère qui est au foyer pour élever seulement les enfants.
06:38 Les femmes sont obligées de sortir.
06:40 Donc ce défi n'est pas un défi uniquement des mères seules. C'est un défi, c'est une problématique qui n'adresse que toutes les femmes qui travaillent hors de leur milieu familial.
06:52 Parce que généralement, quand on parle de femmes qui travaillent, les gens ne pensent qu'aux femmes qui sont dans le bureau.
06:56 Une vendeuse au marché d'Ajami, une femme qui tient Maki, elle est hors de sa maison.
07:04 Donc elle est confrontée à un problème de concilier son temps de travail et sa vie de femme.
07:10 C'est un peu difficile, surtout dans notre métier où on est confronté à des heures pas tout à fait…
07:16 On est sollicité à tout moment.
07:18 Oui, on est hors… Souvent on fait des reportages hors de nos lieux de travail et tout ça.
07:24 Moi, j'ai eu la chance d'avoir ma maman et mes soeurs à côté de moi.
07:28 Celles qui n'en ont pas eu cette chance, elles ont fait appel à des personnes étrangères qu'on appelle communément les nounous.
07:36 C'est mal nécessaire. Il faut s'accommoder.
07:40 Et je crois que ce problème-là me permet d'interpeller un peu le législateur aujourd'hui pour qu'on revoie la durée du congé maternité.
07:50 Ah, un point très très important.
07:52 Parce que le congé maternité, quand on prend son congé maternité, on revient au travail à peine votre enfant à deux mois.
08:00 Vous savez, laisser une nourrisson de deux mois et venir, c'est un peu… c'est un creve-cœur.
08:06 Donc si au moins le législateur pouvait apporter un amendement pour que le congé de maternité, au lieu de peut-être 14 semaines, puisse être un peu prolongé,
08:16 on peut aussi interpeller les autorités communales.
08:19 On vient d'assister aux élections municipales.
08:22 Il faut que les communes créent des crèches et les entreprises privées pensent aussi à aménager des espaces bébés pour soutenir les mères
08:30 qui ont besoin de travailler pour gagner leur vie, pour qu'elles assuient cette indépendance, parce qu'on a aujourd'hui besoin dans la famille de tous les revenus.
08:38 Donc je plaide pour que le congé de maternité soit un peu amendé. Dans le bon sens.
08:44 Très bien passé. Alors on va en revenir rapidement à votre livre. Un bout de phrase tirée de la page 130 de votre livre qui dit
08:51 « Avoir le père de ses enfants à ses côtés n'est pas un gage de réussite de leur éducation ».
08:56 Est-ce que ce n'est pas un peu trop ensensé les familles monoparentales ?
08:59 On se pose des questions là.
09:03 Non, il n'y a pas à poser des questions.
09:06 Moi je crois qu'il faut déjà préciser que les familles monoparentales, on ne voit que les femmes seules.
09:13 Il y a des papas seuls qui élèvent leurs enfants.
09:16 Cette précision, je voudrais quand même souligner que ce livre n'est pas une apologie au célibat.
09:24 Je n'incite pas les mamans à être absolument seules.
09:29 Mais vous savez quand vous cherchez votre alter ego et que vous n'en trouvez pas, est-ce pour autant que vous allez renoncer de vivre ?
09:37 Donc ce n'est pas un appel à ce que les femmes soient seules, c'est un livre pour que les femmes prennent conscience de ce qu'elles sont capables,
09:46 qu'elles ont des responsabilités qu'elles peuvent assumer.
09:49 Vous avez quand même traversé des moments sombres avec vos enfants, tout n'était pas forcément parfait je veux dire.
09:55 Est-ce qu'il y a eu des moments où vous avez craqué, vous avez dit « c'est plus possible » ?
10:00 Oh vous savez, c'est vrai quand je dis que je suis une mère seule, une femme épanouie,
10:09 être épanouie ne veut pas dire que vous n'avez pas traversé des moments difficiles.
10:14 Être épanouie c'est de pouvoir prendre ses responsabilités, de vivre par rapport à ses propres choix,
10:22 de ne pas vivre par procuration, de ne pas attendre qu'on approuve un choix qu'on veut faire avant de vivre.
10:28 Donc je pense que quand on dit « une femme épanouie » c'est d'abord ça.
10:32 Mais ça ne veut pas dire qu'on n'a pas eu de moments difficiles.
10:35 Les moments difficiles c'est quand les enfants tombent malades.
10:38 Vous savez les maladies des enfants se chiclent d'intervenir uniquement la nuit,
10:42 mais heureusement nous avons une assurance maladie.
10:45 Je crois qu'on devrait pouvoir faire en sorte que toutes les personnes bénéficient d'une assurance maladie.
10:53 Après les maladies il y a l'école. La hantise de tous parents c'est que l'enfant soit un enfant qui fasse l'école buissonnière,
11:00 qui fait de mauvaises fréquentations ou même qui ne puisse pas bien suivre le rythme.
11:05 Et bien suivre le rythme j'ai eu chaud parce que mon second, que j'appelle mon barbier en second,
11:11 il a eu vraiment quelques problèmes quand il était en année de BTS.
11:15 Mais là j'ai vu que c'était un peu dur parce que le rythme a changé.
11:20 Il était dans une école professionnelle où on le préparait à être opérationnel immédiatement,
11:26 mais c'était pas aisé. Mais qu'est-ce que j'ai fait ?
11:30 Je suis partie dans son école pour voir les responsables de sa filière,
11:34 parce qu'il faut dire aux parents que nous coéduquons les enfants avec l'école.
11:39 Donc les enseignants et nous, nous sommes responsables.
11:42 Et la dame m'a effectivement expliqué que c'est un peu dur, le rythme est un peu tendu
11:46 parce qu'on les forme pour qu'ils soient opérationnels immédiatement.
11:52 Donc je crois que ce passage-là, le fait d'aller voir les responsables de la filière,
11:58 m'a un peu reconfortée. Et j'ai dit que si il arrive que ça ne va pas,
12:03 il ne faut pas avoir honte de demander de l'aide. Les psychopédagogues sont là pour ça.
12:07 Donc quand c'est chaud, on pourrait dire qu'il faut parler avec les enfants.
12:11 Il faut toujours parler, c'est important.
12:14 La communication, c'est très important pour vous.
12:16 Et ça a été la base qui vous a permis de pouvoir tenir toutes ces années.
12:20 Et on remarque également à travers ce livre que lorsque vos enfants étaient face à des choix
12:25 ou faisaient de petites sorties de route, je vais dire comme ça,
12:29 vous utilisez une tactique propre à vous, donc l'art de la conscientisation.
12:32 Est-ce que c'est la méthode qui marche pour vous, ou qui a marché avec vos enfants ?
12:36 Oui, bon, je ne pourrais pas dire que c'est la méthode,
12:39 parce que je n'ai eu l'expérience que de mes enfants.
12:42 Donc ça a dû marcher parce qu'on s'est parlé suffisamment.
12:46 Vous savez, les enfants sont des êtres en devenir.
12:50 Ce ne sont pas des êtres en miniature.
12:53 Donc ils comprennent, il faut leur parler.
12:56 Si par exemple, ils veulent quelque chose qui dépasse vos possibilités, il faut parler.
13:02 C'est vrai qu'il ne faut pas les effrayer pour dire "vous n'avez pas assez d'argent".
13:05 Moi, je n'avais pas de problème à leur parler de mon salaire, qui est notre seule source de revenus.
13:10 Il faut qu'ils sachent d'où nous tenons les ressources.
13:13 Vous étiez normalement très complice avec vos enfants, très ouverte avec eux.
13:16 Oui, oui, bon, peut-être que comme il n'y avait que dans mon environnement,
13:20 j'en avais que comme interlocuteur, ça a été peut-être plus facile.
13:23 S'ils avaient peut-être à gérer un époux et mes enfants, je ne sais pas,
13:28 peut-être que je voudrais le temps d'inviter une dame qui va parler de sa vie de famille.
13:31 Et ils ont très vite compris l'absence de leur père ?
13:34 Bon, l'absence du père, ce n'était pas une absence, c'est une absence géographique.
13:38 C'est-à-dire qu'on n'est pas resté un couple uni, mais ils vivaient chez lui.
13:45 Quand la relation, vous savez, quand une relation commence à ne pas aller,
13:50 il faut, pour sauver votre propre santé mentale,
13:55 il faut pouvoir voir les choses en face et trouver le juste milieu.
14:01 Donc, le papa n'était pas absent pour qu'on dise… Ils avaient accès à leur père.
14:06 Quand ils ont envie d'y aller, ils s'en vont. De toute façon, il a contribué aux charges.
14:11 Alors, justement, qu'est-ce que vous pensez de ces femmes qui font barrière entre leur père et les enfants,
14:16 qui interdisent, par exemple, le père de voir les enfants durant toute cette période ?
14:21 Je veux préciser qu'il n'y a pas que les mamans seules qui font ça.
14:23 Il y a des pères qui le font et j'ai même vu un cas où un père a changé la filiation.
14:28 C'est-à-dire, il a enlevé le nom de la mère de l'enfant dans l'acte de naissance.
14:33 Donc, il n'y a pas que les mères qui s'opposent à ce que leurs compagnons voient les enfants.
14:39 Mais vous savez, une rupture, on ne sort pas d'une rupture avec une fleur à la bouche.
14:44 C'est difficile et je ne peux pas généraliser mon cas,
14:49 mais chaque personnalité, son parcours est différent.
14:57 Si elles ont mal vécu la rupture, c'est normal qu'elles soient réticentes.
15:03 Mais le seul conseil que je peux donner, vous savez que les contradictions entre les grandes personnes,
15:08 il faut pouvoir les dépasser. Dans le livre, j'ai dit quelque part,
15:11 malgré les difficultés, il faut pouvoir gérer l'après-divorce.
15:17 Si on était en situation commerciale, j'allais dire le service après-vente.
15:21 Il faut donc faire en sorte que les enfants ne souffrent pas de nos contradictions de grandes personnes.
15:27 C'est un conseil. Mais ce n'est pas un claquement de doigts,
15:32 qu'une mère va bien digérer sa rupture ou bien le père aussi va digérer bien sa rupture.
15:39 Chacun a son expérience, mais l'idéal, c'est qu'on puisse permettre à l'enfant
15:44 d'avoir accès à son parent qui n'est pas dans son quotidien.
15:48 Ça peut être la maman, ça peut être aussi le père.
15:51 Quelle est la force de caractère que doivent avoir, selon vous, les mères seules ou les mères célibataires ?
15:57 Quelle est la force de caractère que vous avez eue et que vous aimeriez partager à toutes ces femmes ?
16:03 Il y a d'abord le fait qu'il faut s'assumer. Il faut accepter son statut.
16:08 Moi, je dis toujours, ce n'est pas parce que vous êtes une mère seule que vous êtes une pestiférée.
16:15 Ce n'est pas parce que vous êtes une mère divorcée que vous êtes une paria.
16:20 Non. C'est une situation qui s'est présentée.
16:23 La femme peut être seule parce que son époux est décédé.
16:26 La femme peut être seule parce que la relation n'a pas marché.
16:29 Donc, il faut d'abord assumer ce statut et créer son bonheur par rapport à soi-même.
16:38 Il faut se dire que je suis une personne.
16:41 Il ne faudrait pas qu'on définisse la mère seule par rapport à son statut.
16:45 Si souvent les gens disent que la mère seule ne peut pas bien élever ses enfants,
16:50 les délinquants qui courent les rues sont issus de parents seuls,
16:54 sinon on n'aurait pas eu d'enfants délinquants de parents qui sont en couple.
16:59 Donc, ce n'est pas le statut de la mère.
17:02 C'est l'environnement peut-être qui peut faire en sorte qu'une femme célibataire ou bien papa seul,
17:08 ou tout parent tout court, puisse rater l'éducation de ses enfants.
17:12 Alors, assumer son statut et créer son bonheur par rapport à soi-même,
17:18 ce sont les mots qu'on va retenir de Norbeth Zeze aujourd'hui.
17:22 Merci d'avoir répondu à toute cette question.
17:24 Je rappelle que ce livre est vendu où ? Où est-ce qu'on peut l'avoir ?
17:28 On peut l'avoir dans toutes les librairies.
17:30 Si vous ne permettez pas que je fasse de la publicité, dans toutes les bonnes librairies,
17:34 ce livre est disponible. Il est sorti depuis le mois d'août 2022.
17:38 Donc, il est sur le marché.
17:40 Un livre disponible dont vous pourrez vous procurer dans toutes les librairies à Abidjan.
17:44 Merci d'avoir suivi cet entretien.
17:46 L'actualité continue sur cette info et sur cetteinfo.ci.
17:49 [Musique]

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