Manœuvres sur l’or et crise de l’immobilier de bureau - Politique

  • l’année dernière
Les grandes manœuvres sur l'or de juillet 2023
Alerte : la BCE a acheté de l'or comme la Chine, un changement radical de la doctrine de la BCE alors que les banques européennes ont toujours découragé leurs clients d’acheter de l’or. Cela signifie qu’il y a déséquilibre quelque part : deux tonnes d’or pour la BCE, la dédollarisation est en marche (avec trois agences qui dégradent la note américaine Moody’s, Fitch et Standard and Poor’s). Pour la BCE, c’est un doute sur l’euro, pour les autres, c’est pour renforcer leur propre monnaie. Pour les Etats-Unis, maintenir le cours de l’or ou trafiquer sa cote à la baisse, c’est sauvegarder la cote du dollar. D’ailleurs, deux traders or de JPMorgan sont en prison pour manipulation du cours de l’or par la technique du spoofing. Après l’été qui vient de s’écouler, c’est le calme avant la tempête : la mer s’est retirée et on attend la grande marée. Nouvelles alertes de Michael Bury sur la chute de Wall Street.

Immobilier de bureau : cœur nucléaire de la nouvelle crise
Une crise provoquée par l’imprévu du confinement et du télétravail, de telle sorte que les salariés rechignent à regagner les bureaux. Conséquences : défauts de paiement d’entreprises immobilières (Evergrande, WeWork) qui ont acheté des mètres carrés de bureaux et des centre commerciaux.
Néanmoins ne pas sous-estimer la résilience du système financier qui passe par la planche à billet. Et pendant ce temps, l’hyperinflation pénalise les classes pauvres et les classes moyennes : 2,5 millions d’Anglais obligés de vendre leur voiture.
Faillites de banques comme d’habitude, liste fournie ! On notera aussi une charge sur les pratiques de la banque postale. La chute de l’empire Drahi. L’affaire Farage et le scandale des banques "idéologiques".
En France, les banques, maitresses de la démocratie par le rachat de toute la presse comme le Crédit mutuel qui a racheté la PQR.
L’affaire Bill Gates, tout puissant "élu de Dieu" qui veut la diminution de la population : santé, identité, monnaie, tout mettre dans une seule carte. Souriez, vous êtes fichés !

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00:00:00 [Générique]
00:00:17 Bonjour à tous. Bienvenue sur le plateau de politique et économie.
00:00:21 Et nous allons aujourd'hui, comme je l'ai annoncé, consacrer l'émission à la Revue de presse internationale avec Pierre Jovanovic.
00:00:31 – Bonjour Olivier. – Bonjour mon cher Pierre.
00:00:33 Nous avons du biscuit que vous nous apportez. – On a des biscuits.
00:00:37 – On a du biscuit, oui. Alors écoutez, je vous propose que nous commencions par parler d'or, puisque vous parlez d'or.
00:00:45 – C'est gentil, c'est très gentil. – Alors, tout le monde achète de l'or.
00:00:50 On en a souvent parlé ici, ça fait des années, mais là, il y a eu un événement et ça s'est passé cet été,
00:00:56 pour que ça passe sous le radar. – Toujours.
00:00:58 – Toujours sous le radar. – Un changement de doctrine complet. Dites-nous ça.
00:01:03 – Alors, c'est la Banque centrale européenne qui a décidé d'acheter pour 2 tonnes d'or.
00:01:09 Alors, c'est quand même... Alors, ça date du 7 août, donc c'est vraiment pour bien passer sous le radar.
00:01:17 Et en fait, c'est quand même quelque chose de tout à fait nouveau, parce que les banques européennes
00:01:25 ont toujours découragé leurs clients à acheter de l'or, évidemment, en disant "non, non, laissez votre argent sur le compte", etc.
00:01:32 Et en fait, si la BCE commence à acheter de l'or, c'est qu'il y a quelque chose qui ne va plus.
00:01:37 C'est-à-dire qu'en fait, il y a un déséquilibre quelque part, alors on ne sait pas trop où c'est,
00:01:41 mais pour que le comité central, si je peux dire, de la BCE, avec Madame Christine Lengarde...
00:01:47 – Ça fait penser à quelque chose, ça. – Oui, oui, oui, tout à fait, oui.
00:01:49 – Le comité central. – Voilà, donc 2 tonnes d'or pour la BCE.
00:01:53 Alors, il y a quelque chose de fondamentalement étrange, mais en même temps, c'est un signe global
00:02:00 pour la ruée sur l'or. Tant et si bien, écoutez bien, puisque l'Inde, elle, elle a acheté pour 10 tonnes,
00:02:06 les Philippines 4 tonnes, le Qatar a acheté 2 tonnes, l'Irak 2 tonnes, Prague, la Tchéco, 8 tonnes,
00:02:13 Ankara 11 tonnes, Pékin 103 tonnes et la BCE 2 tonnes.
00:02:18 Voilà, donc on voit bien que les gouverneurs de banques centrales, qui sont quand même des gens
00:02:23 un peu intelligents, voilà, s'ils achètent tous de l'or, c'est qu'il y a une raison.
00:02:30 C'est-à-dire qu'en fait, ils sentent bien que le dollar est en train de perdre totalement.
00:02:34 – On a vu les histoires des BRICS cet été, bon... – Dédollarisation en marche.
00:02:38 – Dédollarisation en marche, et surtout que les États-Unis ont été littéralement dégradés
00:02:46 par Fitch, Standard & Poor's et Moody's. – Voilà, Fitch, les 3 agences.
00:02:49 – Pendant l'été, hein. – Pendant l'été, toujours sous les radars.
00:02:52 – Bah tiens, je les ai là. – Mais sous les parasols aussi,
00:02:55 c'est ça le problème, c'est que les gens ne sont pas attentifs à ce qui se passe.
00:02:58 – Exactement, alors par exemple, Fitch a dégradé la note de confiance des États-Unis,
00:03:03 alors juste avec 15 ans de retard, mais bon, ça c'est une autre histoire.
00:03:06 C'était le 7 août, voilà, ça devait arriver un jour ou l'autre,
00:03:10 et Moody's et Standard & Poor's, eux, bon, ils avaient déjà dégradé...
00:03:16 Moody's avait fait le 8 août de mémoire, et Standard & Poor's, c'était le 22 août.
00:03:21 Donc vous voyez bien que c'est volontaire, c'est-à-dire qu'ils ne l'ont pas fait,
00:03:24 ils auraient pu le faire au mois de septembre, on n'était pas qu'un jour près,
00:03:28 vu les trilliards, les trilliards de dettes que les Américains ne rembourseront jamais.
00:03:33 – Donc ceci vous explique pourquoi tout le monde achète de l'or, voilà.
00:03:37 C'est-à-dire qu'en fait même le signal de la BCE qui achète de l'or sous-entend
00:03:42 qu'ils n'ont plus confiance eux-mêmes dans leur propre monnaie.
00:03:45 – C'est ça, c'est ce que j'allais vous dire.
00:03:46 – Parce que c'est une monnaie commune, à la différence des autres banques
00:03:49 qui, elles, renforcent leur propre monnaie nationale, attention,
00:03:52 on doit se faire bien d'accord.
00:03:54 – Par exemple, la Chine, qui est sans doute le détenteur le plus important
00:03:58 après les États-Unis d'or.
00:04:00 – Mais ils ont dépassé les 5 000 tonnes.
00:04:01 – Voilà, vous avez une info là sur quotidien.com, allez-y,
00:04:05 puisqu'on ne peut pas tout aborder, mais ils ont dépassé donc à priori les 5 000 tonnes.
00:04:09 Je pense que d'ici deux ans, ils seront à part, à égalité avec les Américains.
00:04:15 Donc c'est très intéressant.
00:04:16 Et moi j'ai vu un autre phénomène, c'est-à-dire la pièce d'argent,
00:04:19 la fameuse 50 francs Hercule en argent, que vous avez connue,
00:04:24 lancée par Giscard d'Estaing.
00:04:27 Eh bien figurez-vous qu'en 2008, moi je l'achetais à 8 euros, 8.
00:04:34 Aujourd'hui sur eBay, etc., ça oscille entre 35-40 euros.
00:04:40 Alors 35-40 euros, c'est quand même énorme.
00:04:43 – C'est énorme, oui.
00:04:44 Alors ma question c'est, donc vous dites l'or parce que les monnaies se déprécient.
00:04:50 Pas toutes, mais au moins le dollar et peut-être l'euro.
00:04:53 Mais alors, les Américains avaient donc intérêt à ce que l'or restât à un niveau bas,
00:05:00 pour que le dollar reste, disons, à un niveau correct.
00:05:05 – Ah mais attendez, ils font ça depuis le début.
00:05:07 J'ai écrit un livre sur le sujet, ne l'oubliez pas, Blight Masters.
00:05:10 – Bien sûr, bien sûr.
00:05:11 Mais est-ce qu'ils vont pouvoir continuer ? C'est ça la question.
00:05:13 – Eh bien justement, c'est la bonne question parce que j'ai une autre info.
00:05:17 Justement à l'époque, Blight Masters m'avait menacé
00:05:20 de m'envoyer les 4 000 avocats de la JPMorgan.
00:05:22 – Pas mal.
00:05:23 – Parce que je l'avais accusé de truander les cours de l'or et de l'argent.
00:05:26 Eh bien figurez-vous que là aussi, alors c'est tombé cet été, tiens.
00:05:31 Alors je l'ai là, regardez, ça date du 28 août.
00:05:36 – Voilà, c'est tout récent.
00:05:37 – Il faut passer sous le radar.
00:05:39 Eh bien c'est deux de ces traders, Blight, deux de ces traders, donc Michael Novak,
00:05:47 et alors attends, il y a un… oui pardon, c'est le juge Edmond Chong
00:05:54 qui pour envoyer deux traders, donc Michael Novak et Greg Smith,
00:06:01 respectivement pour un et deux ans de prison pour manipulation
00:06:05 – Bien sûr, du cours de l'or.
00:06:06 – De cours de l'or et de l'argent, donc des métaux précieux.
00:06:09 Voilà, et ça c'était, Blight Masters était à l'époque la patronne des matières premières.
00:06:14 Donc vous voyez, il a fallu attendre quasiment 15 ans pour que la justice finalement déclare.
00:06:21 En fait c'est pour passer sous le radar, évidemment.
00:06:23 Mais ça vous montre bien que l'intérêt des Américains, parce qu'ils continuent à le faire,
00:06:28 vous avez toutes ces banques centrales que j'ai citées précédemment
00:06:31 qui achètent de l'or, à plus savoir quoi en faire,
00:06:33 et vous voyez le cours de l'or qui ne bouge pas.
00:06:35 – Ah oui, bien sûr, oui, alors justement,
00:06:37 est-ce que si les Américains laissaient s'apprécier le cours de l'or,
00:06:43 immédiatement le dollar baisserait ?
00:06:45 – Exactement, c'est ce qu'ils ont fait en 2012.
00:06:47 Il y a eu une attaque massive qui a été coordonnée avec des banques japonaises,
00:06:52 la Deutsche Bank évidemment,
00:06:53 parce que la Deutsche Bank d'ailleurs a été condamnée pour manipulation.
00:06:56 – Elle est dans tous les mauvais coups de toute façon.
00:06:58 – La Deutsche Bank c'est la banque de la CIA, n'oubliez pas,
00:07:00 Epstein avait son compte à la JP Morgan et à la Deutsche Bank, c'est très important.
00:07:05 La Deutsche Bank a toujours été la banque de la CIA,
00:07:07 là aussi je le montre dans le livre Blight Masters,
00:07:10 qui revient donc d'actualité, voilà, c'est quand même assez incroyable.
00:07:15 Et ce sont des trilliards de valeurs qui ont été enlevées
00:07:19 à toutes les personnes qui ont acheté de l'or.
00:07:21 Mais tant que vous n'avez pas vendu votre or, vous n'avez rien perdu,
00:07:24 il faut quand même le rappeler, c'est valable aussi pour les actions.
00:07:27 – C'est ce que j'allais dire, absolument.
00:07:30 – Mais juste, je referme le tiron,
00:07:32 le fait que la Banque Centrale Européenne ait acheté 2 tonnes d'or,
00:07:36 là il y a un signal quand même, il y a un signal.
00:07:39 Je n'ai pas pris toutes les mesures de ce que ça veut dire,
00:07:45 parce qu'ils l'ont fait en douceur, évidemment, en toute discrétion,
00:07:49 et on ne sait pas qui l'ont acheté en plus, c'est ça qui est intéressant.
00:07:52 – J'allais vous le demander, où ont-ils trouvé cet or ?
00:07:54 – Alors, je pense, soit ils l'ont acheté aux Russes,
00:07:57 c'est fort possible, il va falloir des moyens détournés.
00:07:59 N'oubliez pas que la Société Générale avait un accord,
00:08:03 on l'avait donné nous, dans cette revue de presse, il y a un an, grosso modo,
00:08:06 la Société Générale achetait ses lingots d'or en Sibérie,
00:08:11 par une grosse société russe.
00:08:13 – Mais alors, il y a un marché pour le London Metal Exchange ?
00:08:19 – Mais qui est trendé !
00:08:21 – Ah oui.
00:08:22 – Justement, c'est ce que montre le dossier de ces 2 traders
00:08:29 qui ont été condamnés, c'est-à-dire qu'en fait,
00:08:31 ce qu'ils faisaient, c'est-à-dire qu'ils passaient un ordre,
00:08:34 et ils passaient un ordre, on va dire, j'achète pour 100 millions de dollars d'or,
00:08:38 voilà, ils passent l'ordre le matin, donc ça fait monter le cours,
00:08:42 et 5 minutes avant la fermeture du London Metal Exchange,
00:08:47 ou peu importe, ou Chicago, peu importe, voilà,
00:08:50 5 minutes avant, ils annulent l'ordre.
00:08:52 – Ah oui.
00:08:52 – Voilà, donc paf, ça fait tomber, ça s'appelle le spoofing, en anglais.
00:08:57 – Et alors, l'achat par la BCE est un renversement absolu de sa doctrine ?
00:09:03 – Clairement, clairement, donc voilà, moi j'encourage,
00:09:07 vous allez m'envoyer des mails, mais sur quotidien.com,
00:09:10 en haut, vous avez tous les conseils, et attention aux commissions,
00:09:15 c'est très important, parce que cet été, j'ai vu des lecteurs,
00:09:19 il y a des vendeurs d'or qui ont essayé de se sucrer sur le dos,
00:09:23 et j'étais obligé d'intervenir pour le coup, voilà.
00:09:26 Mais tout le monde sent qu'il y a quelque chose qui ne va pas.
00:09:29 De toute façon, cet été, ça a été un no-man's land,
00:09:32 c'est comme si la mer s'était retirée,
00:09:34 et tout le monde attend une espèce de tsunami de voir ce qui va se passer.
00:09:38 – Alors justement, je pense que c'est le deuxième thème
00:09:41 de vos informations qu'on peut aborder,
00:09:44 c'est que d'abord, il y a un certain nombre d'indicateurs,
00:09:49 comme Michael Burry, qui est un trader bien connu, qui dit que…
00:09:55 – Il a parié quasiment 2 milliards, je crois.
00:09:57 – 1,6 milliards.
00:09:58 – Oui, 1,6 milliards.
00:09:59 – Que Wall Street a exposé à la fin de l'année.
00:10:04 – Voilà, et il y a eu d'autres observateurs avisés
00:10:08 qui ont annoncé cette rupture.
00:10:09 Ils l'avaient même annoncé pour le mois d'août,
00:10:11 apparemment, il ne s'est rien pas dit.
00:10:12 – Non, c'est Atali qui l'a annoncé, c'est Jacques Atali.
00:10:16 Pour ma part, si vous voulez, attention,
00:10:20 attention parce que, pour une raison très simple d'ailleurs,
00:10:24 c'est que tout le monde sous-estime la puissance de la planche à pied américaine.
00:10:31 C'est la première chose.
00:10:32 Mais la deuxième chose, c'est qu'en ce moment même,
00:10:35 alors on ne peut pas l'aborder parce qu'il y en a trop,
00:10:38 mais je vais quand même vous montrer tout ce que j'ai fait.
00:10:41 Donc là, il y a tout ça.
00:10:45 Alors ça, c'est la crise immobilier de bureaux, vous l'avez vu.
00:10:48 – Cette crise, c'est de là que pourrait venir justement le krach
00:10:51 que Michael Burry annonce.
00:10:53 – Exactement, c'est là-dessus qu'il a fait son calcul.
00:10:56 De la même façon qu'en 2008, il avait fait son calcul
00:10:59 sur les résidences principales que les gens ne pouvaient pas rembourser.
00:11:02 – Les subprimes, la fameuse crise des subprimes.
00:11:04 – Exactement, donc on était en 2007.
00:11:07 – Ça, c'est l'immobilier de bureaux, surtout.
00:11:08 – Là, c'est l'immobilier de bureaux.
00:11:10 C'est-à-dire que Davos, lorsque toutes ces bandes d'escrocs,
00:11:14 parce qu'il n'y a pas d'autres mots,
00:11:16 ont décidé, si vous voulez, de lancer les confinements
00:11:18 avec les vaccins et tout le bazar.
00:11:20 – Plus le télétravail.
00:11:21 – Voilà, en fait, il y a un élément qu'ils n'avaient pas prévu,
00:11:24 c'est justement que, après les confinements,
00:11:27 personne ne voudra retourner dans les bureaux.
00:11:30 Première chose, numéro un, et on le voit aujourd'hui, ça c'est très net.
00:11:33 Et deuxième chose, c'est-à-dire que les entreprises qui avaient 2000m²
00:11:38 se sont rendues compte qu'elles pouvaient très bien se débrouiller avec 200,
00:11:42 et donc elles ont bazardé 1800m²,
00:11:44 et les gens viennent deux jours travailler dans les bureaux
00:11:49 et restent chez eux le reste du temps.
00:11:52 Voilà, et conséquence absolument effroyable,
00:11:57 en ce moment, vous avez des défauts de paiement,
00:12:00 des entreprises, vous savez, qui ont acheté des centres commerciaux,
00:12:04 et surtout des millions de mètres carrés de bureaux,
00:12:07 ils se retrouvent avec des millions de mètres carrés de bureaux à louer,
00:12:11 qui sont vides et qui, depuis deux ans, ne leur apportent rien.
00:12:14 – Et il leur coûte cher, parce qu'il faut la maintenance.
00:12:16 – Parce qu'il faut l'entretenir, absolument.
00:12:18 Il y a Evergrande, là, ils avaient une tour de 50 étages,
00:12:20 et le mec, ils ont même pas réparé l'ascenseur.
00:12:22 – Evergrande, qui est une société chinoise, mais de capitaux américains, n'est-ce pas ?
00:12:27 – La filiale américaine a fait… – Elle est en faillite.
00:12:32 – Elle a déposé le béhon, voilà.
00:12:34 Et vous avez WeWork, qui a pris le chemin de la faillite également.
00:12:37 – Vous avez Zongji, Zongji Fiché.
00:12:40 – Exactement. – C'est la même chose, Zongji ?
00:12:42 – Non, c'est une autre boîte.
00:12:43 Vous avez le promoteur RXR, qui a fait un très gros défaut de paiement,
00:12:47 240 millions de dollars sur une tour de 33 étages à New York.
00:12:51 Enfin, bon, bref, vous avez un article,
00:12:54 alors c'est "Les élites de Davos ou les apprentis sorciers sont partis en vrille".
00:12:58 Alors, ça date du 24 juillet, et en fait, je vous lis brièvement,
00:13:04 "Le tapis roulant de la dette s'est bien mis en marche,
00:13:10 jamais il n'y a eu autant de faillite de grandes entreprises",
00:13:13 déjà 120 aux États-Unis,
00:13:15 "incapables de rembourser leurs emprunts à cause de la montée brutale
00:13:18 d'un, des taux d'intérêt, et deux, parce que les bureaux ne trouvent pas preneurs".
00:13:22 Donc, ils se retrouvent avec des produits qui ne sont pas vendables.
00:13:27 – Voilà, et alors, à ça s'ajoutent les fameux hedge funds,
00:13:31 des hedge funds qui empruntent à court terme.
00:13:34 Ils ont, maintenant, ils sont confrontés à la hausse des taux.
00:13:39 – Oui.
00:13:39 – Alors que, par exemple, les États empruntent sur le long terme,
00:13:42 donc la hausse des taux est moins difficile pour eux.
00:13:45 – Oui.
00:13:45 – Or, ces hedge funds, maintenant, ils sont confrontés à des remboursements…
00:13:51 – Mais ils ne peuvent pas rembourser.
00:13:52 – Et donc, ils vont vendre leurs actifs.
00:13:54 – Exactement.
00:13:54 – C'est-à-dire de l'immobilier, ce qui va aggraver encore la crise immobilière.
00:13:58 – Mais attends, justement, j'allais venir, c'est-à-dire qu'on a observé des ventes
00:14:02 où les immeubles ont été vendus avec un 70% en dessous du prix d'achat.
00:14:08 70% ou 60% en dessous du prix demandé.
00:14:12 Et attention, ce n'est pas qu'aux États-Unis,
00:14:15 la même chose se passe en ce moment même à la Défense,
00:14:17 la même chose se passe en ce moment en Suède, en Allemagne, etc.
00:14:22 Plus personne ne veut retourner dans les bureaux,
00:14:26 parce que les gens se disent, s'il y a un nouveau confinement,
00:14:29 un nouveau virus, parce qu'on nous parle d'un NIM virus, etc.,
00:14:34 donc les gens sont terrorisés, ils ne veulent plus retourner au bureau.
00:14:37 Et donc, ça, c'est le truc qu'ils n'avaient pas prévu, Davos.
00:14:39 – Oui.
00:14:40 – C'est-à-dire que ça va leur exploser littéralement à la figure.
00:14:43 – C'est intéressant ce que vous dites,
00:14:44 parce que ça veut dire que ces hommes et la Davocratie en général, c'est tout.
00:14:50 Elle a la science infuse.
00:14:52 – Bac +20.
00:14:54 – Voilà, c'est ça. Et elle diffuse du haut de ses hauteurs son savoir,
00:14:58 sauf que là, il y a l'imprévu.
00:15:01 L'imprévu par excellence,
00:15:02 et c'est d'ailleurs la source de toutes les crises financières.
00:15:05 – Ah ben, la c'est clair. Tiens, je vais vous donner un exemple.
00:15:10 Alors là, pour le montage, on a une photo qui date du 24 juillet,
00:15:15 une photo, une vidéo pour bien voir le problème.
00:15:17 Alors, par exemple, vous avez des défauts de paiement.
00:15:23 Alors Cerberus a fait un défaut de paiement,
00:15:25 mais vraiment des très gros, genre 600 millions.
00:15:27 – Oui, sur les hôtels Marriott. Le rachat d'hôtel, il n'a pas pu.
00:15:30 – Le Hilton de San Francisco, de mémoire.
00:15:32 Je ne sais pas si vous connaissez San Francisco, le magnifique…
00:15:35 – Je connais, oui.
00:15:36 – Je ne sais pas, moi j'ai séjourné à plusieurs reprises au Hilton,
00:15:39 dont on a eu une vision magnifique sur le pont rouge là.
00:15:43 – Le Golden Gate.
00:15:44 – Le Golden Gate, mais c'est quand même incroyable.
00:15:47 Et Evergrande, donc vous l'avez dit tout à l'heure,
00:15:50 ils ont déposé le bilan, c'est par exemple,
00:15:54 le passif d'Evergrande dépasse les 300 milliards de dollars.
00:15:57 300 milliards.
00:15:58 – C'est énorme, c'est considérable.
00:15:59 – Au Canada, c'est la même chose.
00:16:01 J'ai un lecteur qui nous a écrit au mois de septembre,
00:16:04 c'est une société qui nous dit, alors attends, comment s'appelle celle-là ?
00:16:09 Donc c'est Radio-Canada qui…
00:16:13 La dette du promoteur envers plus d'une vingtaine de créanciers
00:16:16 est estimée à 1,2 milliard.
00:16:18 – Monsieur Huot.
00:16:20 – Même si c'est des dollars canadiens.
00:16:22 – C'est un Canadien d'origine française, il s'appelle Monsieur Huot.
00:16:26 – Alors, c'est…
00:16:28 – Oui, c'est ça, le promoteur québécois.
00:16:31 Non mais, est-ce que vous réalisez le nombre d'impayés
00:16:34 qui est en train de se passer ?
00:16:35 C'est-à-dire qu'en fait, c'est la crise de suprême puissance 100 ou 1000.
00:16:38 – Oui, bien sûr.
00:16:42 – Voilà, donc vous avez tout ça,
00:16:44 allez sur quotidien.com ou jovanoic.com,
00:16:47 vous allez retrouver tous ces articles,
00:16:49 parce que là, c'est vraiment le noyau nucléaire de la nouvelle crise,
00:16:55 et je ne sais pas, enfin, les Américains vont être obligés
00:17:00 de faire tourner la planche à billets comme ils l'ont fait en 2007-2008.
00:17:03 Mais ça ne pourra pas durer éternellement.
00:17:05 D'où les achats d'or de toutes les banques centrales.
00:17:08 – On voit bien, ça se tient.
00:17:09 – Je veux dire, même pour que la BCE achète 2 tonnes,
00:17:12 il y a quelque chose qui ne va pas.
00:17:13 Donc on sent qu'il y a une crise en préparation,
00:17:17 d'où Michael Barry qui fait son pari sur le mois de décembre.
00:17:21 Bon, ils sous-estiment la planche à billets.
00:17:24 – Oui, c'est-à-dire qu'ils sous-estiment la résilience du système.
00:17:27 – Exactement.
00:17:28 Il y a ce qu'on appelle à Wall Street,
00:17:31 ce qu'on appelle le "plonge protection team",
00:17:34 c'est-à-dire l'équipe de protection du plongeon.
00:17:37 C'est-à-dire que vous êtes sur un plonge noir de 10 mètres,
00:17:39 vous pouvez regarder en dessous.
00:17:40 – Il n'y a plus d'eau.
00:17:41 – Voilà, c'est ça.
00:17:42 Et donc, ces gens-là, ils arrivent avec,
00:17:45 vous savez comme les pompiers avec leurs morts à incendie,
00:17:48 et ils balancent des centaines de milliards de dollars
00:17:51 pour remplir la piscine à toute vitesse.
00:17:53 Combien de temps ça va durer ?
00:17:54 Je ne sais pas.
00:17:55 En tout cas, l'hyperinflation que vous voyez,
00:17:57 ça n'a pas commencé avec la guerre ukraine,
00:17:59 ça a commencé avant.
00:18:00 – Bien sûr.
00:18:01 – Et je peux vous dire qu'aujourd'hui,
00:18:03 moi j'ai vu des infos, vous l'avez vu,
00:18:05 les Anglais, 2,5 millions d'Anglais
00:18:07 obligés de vendre leur voiture pour survivre.
00:18:10 Les vols dans les magasins à l'étalage.
00:18:13 En France ?
00:18:14 – En France, 15% d'augmentation.
00:18:16 – Non mais l'État est obligé de faire passer une loi
00:18:19 pour que ça n'aille plus dans les commissariats.
00:18:21 – 300 euros d'avance.
00:18:22 – Ça va faire exploser le taux de criminalité du pays.
00:18:26 Donc maintenant, c'est des amendes.
00:18:27 – Si vous êtes filmé par vidéo, il n'y a pas d'amende.
00:18:31 – Ah d'accord.
00:18:32 – C'est seulement s'il y a une plainte effective contre le voleur
00:18:36 ou flagrant délit.
00:18:39 – Non mais ce qui est intéressant, si vous voulez,
00:18:41 ce qu'on observe en ce moment même,
00:18:43 aussi bien en Angleterre qu'aux États-Unis,
00:18:44 parce que n'oubliez pas,
00:18:45 ces deux pays ont toujours de la vente sur nous,
00:18:48 c'est-à-dire que maintenant,
00:18:49 ils sont obligés de tout mettre sous clé.
00:18:52 – Oui.
00:18:52 – Et vous avez énormément de magasins qui ferment,
00:18:56 ou alors pour compenser les vols, ils licencient du monde.
00:18:59 – Oui.
00:18:59 – Voilà.
00:19:00 Et ça, c'est la chose la plus fréquente,
00:19:02 on licencie les employés pour compenser les vols.
00:19:05 – Alors il y a un autre phénomène qui est intéressant,
00:19:07 – C'est très grave.
00:19:08 – que vous citez dans votre reportage, à propos de l'immobilier.
00:19:10 Non seulement les gens ne veulent pas regagner les bureaux,
00:19:12 mais en plus, la rue est devenue de plus en plus dangereuse,
00:19:16 comme à San Francisco, avec des prohibités.
00:19:18 – Detroit ? Le New York ? De partout.
00:19:21 – Voilà.
00:19:21 Et le maire de New York a dit que,
00:19:24 c'est un maire, il est afro-américain,
00:19:26 il a dit "immigration stop, c'est le plus possible".
00:19:29 – Oui, mais enfin bon, là ils ont tellement de problèmes,
00:19:31 les uns sur les autres,
00:19:32 mais c'est plus le problème des opioïdes,
00:19:34 mais c'est une vraie catastrophe,
00:19:36 c'est-à-dire que les gens perdent leur travail, etc.,
00:19:39 ils sont désespérés, ils font des dépressions,
00:19:41 donc qu'est-ce qu'ils font ?
00:19:42 Ils se prennent des drogues, on se dit "ouais, je vais aller mieux", machin,
00:19:45 et c'est un cercle infernal.
00:19:47 Mais en même temps, si vous voulez,
00:19:48 ça participe de la dépopulation, n'oubliez pas.
00:19:51 Tout Davos, on en parlait tout à l'heure,
00:19:54 mais c'est la dépopulation.
00:19:56 – Alors, une petite nouvelle,
00:19:58 mais qui fera plaisir à nos téléspectateurs.
00:20:00 – Allez-y.
00:20:01 – Sam Bankman, Freud, souvenez-vous.
00:20:04 – Quoi ? On en a parlé, on a parlé ensemble,
00:20:07 on a bien rigolé.
00:20:08 – Il a parlé de l'affaire FTX.
00:20:09 – Mais là, ils l'ont mis en prison.
00:20:11 – Je tiens en prison.
00:20:13 – Franchement, là c'était…
00:20:15 – Il fallait quand même qu'on laisse quelques escrocs payer.
00:20:18 – Voilà, alors tiens, il y en a un autre, puisqu'on parle de…
00:20:21 – Les escrocs ?
00:20:22 – Il y a le bras droit de Patrick Drahi, Armando Pereira,
00:20:26 cofondateur d'Altice, et bras droit de Patrick Drahi.
00:20:29 Vous savez, BFM, Vexpress, Libé, Sotheby's, SFR, enfin voilà.
00:20:35 Il a été jeté en prison après une opération massive.
00:20:40 Alors attention, là c'est le fouetton américain.
00:20:42 Non mais je ne sais pas si vous voyez le tableau.
00:20:45 50 voitures de police, 100 policiers, 90 perquisitions
00:20:49 par la justice portugaise sur la résidence à Vejera do Mino, à Braga,
00:20:55 dans le cadre de l'enquête PICOAS.
00:20:58 Et en fait, le bras droit du bras droit,
00:21:02 [Rires]
00:21:03 Hernani Vaz Antones a également été arrêté.
00:21:08 Le genre de Pereira, de M. Pereira, donc,
00:21:10 Yossi Benchetrit, responsable des achats immobiliers d'Altice,
00:21:14 aux USA, est au cœur de l'enquête.
00:21:16 Le juge portugais lui reproche l'organisation
00:21:20 "bande organisée de blanchiment de fonds allant jusqu'à 250 millions d'euros
00:21:23 de fraude comptable, de corruption, patati patata etc."
00:21:27 Et c'est vrai que BFM là est très très mal.
00:21:30 – Alors BFM et Altice, notre entreprise.
00:21:34 – Altice.
00:21:36 – Or, qu'est-ce qu'il y a comme pépite dans la société Altice ?
00:21:39 – Ben, c'est pas BFM, c'est évidemment SFR.
00:21:43 – Alors attention.
00:21:44 – C'est la seule chose qui rapporte de l'argent.
00:21:46 – Vous avez raison mais vous avez tort.
00:21:47 – Oui, bon.
00:21:48 – C'est à moitié.
00:21:49 – D'accord.
00:21:49 [Rires]
00:21:51 – Pourquoi ? Parce que si SFR en France aujourd'hui a des clients,
00:21:55 savez-vous pourquoi ?
00:21:56 C'est parce qu'ils ont BFM et que SFR a de la publicité gratuite sur BFM.
00:22:00 – Ah oui, d'accord.
00:22:01 – Et oui, et oui.
00:22:03 C'est comme ça que ça marche.
00:22:04 – Mais s'il doit vendre des actifs, qu'est-ce qu'il va vendre ?
00:22:06 – Alors il va vendre ses centres.
00:22:07 Alors je vous donne une autre info, alors ça date du 24…
00:22:11 non, ça c'était le précédent, Altice, voilà.
00:22:13 Altice a perdu 90% de sa valeur.
00:22:16 – Oui.
00:22:16 – L'action était à 34 dollars et maintenant elle ne vaut plus que 3 dollars.
00:22:23 – Oui.
00:22:23 – C'était la semaine dernière.
00:22:24 – Bon, bientôt ça sera.
00:22:25 – Je ne sais pas si vous réalisez, les mecs ils sont en slip, les actions.
00:22:27 Tous ceux qui ont parié sur Patrick Drayil, ils sont en slip.
00:22:30 – Oui.
00:22:30 – Même en string.
00:22:32 [Rires]
00:22:35 Voilà, il a eu du mal à tenir ses actionnaires lors de la réunion de New York.
00:22:39 Alors pour les calmer, il leur a promis de vendre tout ce qui était possible
00:22:43 pour se désendetter, voilà.
00:22:44 Et donc il va commencer à vendre ses data centers.
00:22:46 – Oui.
00:22:47 – Parce que n'oubliez pas, il est quand même dans les télécoms avant toute chose.
00:22:50 Donc c'est des centres de serveurs, etc.
00:22:53 Donc il veut vendre ça pour un milliard de données.
00:22:55 Mais comme il a 60 milliards de dettes…
00:22:57 – Oui, on en est très loin, oui.
00:22:59 – On en est loin.
00:23:00 Donc Patrick Drayil, à un moment donné, il y a quand même le feu au lac
00:23:04 pour M. Drayil et BFM.
00:23:06 Donc il a mandaté des banques pour vendre tout ce qui était possible.
00:23:10 Mais il ne se séparera pas de BFM, ça m'étonnerait.
00:23:13 – Et alors SFR ?
00:23:15 – SFR, oui, il serait capable de le vendre, je pense.
00:23:18 – Ah bon ?
00:23:18 – Mais en même temps, ça les embête parce que SFR,
00:23:21 comme du coup c'est une affaire israélienne,
00:23:23 ça permet, si vous voulez, au Mossad d'écouter toutes les conversations
00:23:26 des Français qui ont un abonnement chez SFR.
00:23:28 – Ah oui.
00:23:29 – C'est pête que ça.
00:23:31 – Fâcheux, fâcheux.
00:23:32 – C'est fâcheux, passez chez Bouygues Télécom, voilà.
00:23:36 – Oui, ou…
00:23:37 – Ou passez chez Choch.
00:23:38 – Choch, quand est-ce que vous passez chez Choch ?
00:23:41 – Oui, c'est ça.
00:23:41 Mais ne restez pas chez SFR.
00:23:43 En plus, c'est une cata, là, SFR.
00:23:46 – Alors, on ne va pas faire de publicité parce que, par ailleurs, Orange ne…
00:23:51 bon, n'a pas vos suffrages, mon cher Pierre.
00:23:54 Mais revenons alors à toutes ces faillites.
00:23:57 Alors, on peut citer quelques banques, quand même, qui ont…
00:24:00 – Ah ben, j'ai préparé la liste, hein.
00:24:01 Attention, j'ai préparé la liste.
00:24:03 Alors, on a de quoi faire.
00:24:05 Tiens, je montre ça à nos lecteurs.
00:24:08 Alors, tout ça, c'est cet été, évidemment,
00:24:10 parce qu'il est vital de passer sous le radar.
00:24:14 Voilà.
00:24:15 Alors, la PAC-Ouest.
00:24:18 Alors, nous, on l'avait annoncée, la PAC-Ouest.
00:24:20 – Oui, vous l'avez annoncée.
00:24:20 – Alors, je l'ai annoncée dans la…
00:24:22 également, j'en ai parlé dans la revue de presse papale de cet été.
00:24:26 Alors, la Fed a attendu le mois de juillet, en pleine vacances américaines,
00:24:29 pour mettre une balle dans la tête
00:24:31 de la banque californienne Pacific West de Beverly Hills.
00:24:33 – Oui.
00:24:34 – Attends, c'est pas n'importe quelle banque, en même temps, c'est Beverly Hills.
00:24:37 C'est pas dans les quartiers pauvres, hein.
00:24:38 – C'est Hollywood.
00:24:39 – Voilà, c'est ça, c'est Hollywood.
00:24:41 Et donner une partie de ses biens à une autre banque.
00:24:44 Voilà.
00:24:44 Et ils ont vendu le reste.
00:24:46 Le but, selon les communiqués, consiste à redonner confiance
00:24:49 aux Américains dans leur système bancaire.
00:24:51 Bon, c'est pas gagné, hein.
00:24:53 – On en est quoi ?
00:24:53 On est à 15-20 banques, déjà, depuis notre dernière édition.
00:24:56 – Non, mais je pense qu'il ne nous restera que 10 banques.
00:24:58 – Grosso modo, c'est ça.
00:24:59 – Et puis les 3 majeurs.
00:25:00 – Ouais, ouais.
00:25:01 – Morgan ?
00:25:02 – Bah, J.P. Morgan, Chase.
00:25:03 – J.P. ?
00:25:04 – Voilà, Bank of America, First Inter...
00:25:09 Enfin, je...
00:25:10 – Oui, les 3, les 3 majeurs.
00:25:12 – Les 4, non, ils sont 5.
00:25:13 – Ouais.
00:25:14 – Il y a vraiment les 5 grandes banques.
00:25:16 Alors, il y a la Republic First Bank Corp,
00:25:18 basée en Pennsylvanie, avec 20 agences.
00:25:20 – C'est ça, alors, j'ai vu l'échénie.
00:25:21 – Alors, elle, elle a choisi de ne pas publier ses résultats annuels de 2022.
00:25:26 Donc, ça veut dire que les résultats étaient très, très, très mauvais.
00:25:29 – Merci pour les actionnaires aussi.
00:25:32 – Et donc, le Nasdaq, elle a été retirée du Nasdaq.
00:25:38 Bon, donc là, ils sont très, très mal.
00:25:40 Et d'autant que c'est une banque qui a été sauvée déjà en 2016,
00:25:43 avec 100 millions de dollars.
00:25:45 – Ah oui.
00:25:46 – C'était le Philadelphia Inquirer qui nous l'a donné.
00:25:49 Alors ensuite, vous avez la Heartland Three State Bank,
00:25:52 qui est basée dans le Kansas,
00:25:54 qui a été déclarée en faillite en pleine vacances par le FDIC.
00:25:58 Voilà.
00:25:59 Donc, tout ça, c'est...
00:26:00 Alors ensuite, au Canada, la banque Laurentine,
00:26:02 la fameuse banque Laurentine, est à vendre.
00:26:05 Elle est à vendre.
00:26:06 – Bon, ben, vous achetez, non ?
00:26:08 – Non.
00:26:09 En général, les banques canadiennes, en plus, elles étaient quand même bien gérées.
00:26:12 – Ben oui.
00:26:12 – La Banque royale du Canada, attention, je veux dire, c'était une des meilleures banques.
00:26:15 – Comme les sociétés immobilières.
00:26:16 – Elles ne sont pas tombées dans les excès bancaires des subprimes, etc.
00:26:22 Mais que la banque Laurentine soit vendue, c'est quand même assez...
00:26:26 – C'est inquiétant.
00:26:27 – C'est quand même inquiétant.
00:26:28 – Mais est-ce que ce n'est pas lié, justement, aux difficultés immobilières
00:26:31 du secteur immobilier canadien, sûrement ?
00:26:33 – Je pense que c'est un mélange de tout.
00:26:34 – Voilà.
00:26:35 – C'est un mélange de tout.
00:26:36 – Et si on venait en Europe,
00:26:36 on trouverait encore des banques qui sont menacées ?
00:26:40 – Alors, juste, je termine là-dessus.
00:26:42 – Il y en a encore aux États-Unis.
00:26:43 – Alors, nous, on avait parlé, grosso modo...
00:26:46 Ah non, on avait dit qu'il y avait un assureur vie italien qui était en train de mourir.
00:26:50 – Ah bah oui, oui.
00:26:51 – J'adore, un assureur vie, qui est en train de meurtre.
00:26:55 Il est mort.
00:26:56 – Il est mouru, non.
00:26:58 – Il est mouru.
00:27:00 Il est mort.
00:27:01 C'est nouveau rue.
00:27:02 On va le garder, celui-là.
00:27:04 Donc c'était Eurovita.
00:27:06 – Eurovita, oui.
00:27:07 – Et comme prévu, ni Rome, ni la BCE ne peuvent se permettre un tel scandale.
00:27:12 Et donc, ils ont forcé les banques italiennes, déjà en faillite cachée,
00:27:16 ainsi que les plus gros assureurs italiens en termes de chiffre d'affaires,
00:27:20 de sauver l'assureur vie, c'est-à-dire qu'en fait, de prendre les polices d'assurance.
00:27:24 – Oui, c'est ça.
00:27:25 – De récupérer les polices et de liquider, en fait, ce qu'il y a d'Eurovita.
00:27:30 Alors, moi, je trouve ça quand même incroyable.
00:27:36 Et la Banque Of America a été prise la main dans le sac.
00:27:40 Et là, c'est Chevalier qui avait été raison,
00:27:43 parce qu'il en avait parlé, Jean-Pierre Chevalier.
00:27:44 – Que nous avons reçu sur ce plateau.
00:27:46 – Exactement.
00:27:47 Alors, eux, ils ont été pris la main dans le sac,
00:27:49 en train de truander les comptes des clients.
00:27:51 C'est-à-dire qu'en fait, ils ont ouvert,
00:27:53 par exemple, vous avez un compte à la Banque Of America,
00:27:55 ils ont ouvert un autre compte à votre nom,
00:27:58 pour vous mettre en grosso modo en déficit,
00:28:01 pour vous mettre à découvert,
00:28:03 et pour vous facturer tous les frais de découvert, des assurants, etc.
00:28:06 Voilà, en fait, c'était un bidonnage du bilan comptable.
00:28:10 Et donc, ils ont été condamnés à, pas grand-chose,
00:28:14 de payer 150 millions de dollars,
00:28:16 et 100 millions de dollars à leurs clients pour tous ces truandages.
00:28:20 – Alors Pierre, nous allons faire… – Je ne sais pas si vous réalisez, quoi.
00:28:22 – Nous avons, ni vous ni moi,
00:28:23 nous avons des comptes à la Banque Of America, bien sûr.
00:28:26 – En revanche, non, tous nos lecteurs, ils ont des comptes encore,
00:28:29 il y a encore des fous qui ont des comptes à la Banque Postale.
00:28:31 – Alors, on va en parler, sous les…
00:28:32 – Après la pause, après le parfum.
00:28:33 – Banque Postale, cet été, ça a été chaud, là.
00:28:35 – Oui, alors on va en parler, on va en parler, après la pause.
00:28:38 Et nous recommencerons sur la Banque Postale.
00:28:42 Et là aussi, vous avez eu raison, car d'émission en émission,
00:28:46 vous n'avez cessé de dénoncer la Banque Postale.
00:28:49 – Ah mais ça fait des années que je dis que la Banque Postale
00:28:52 est une arnaque monumentale,
00:28:54 parce qu'elle empêche les clients de retirer leur argent.
00:28:57 Et pourquoi elle l'empêche ?
00:28:58 Parce qu'elle n'a plus rien dans ses caisses, voilà.
00:29:01 [Générique]
00:29:05 – Alors, chers téléspectateurs, nous parlions de la Banque Postale.
00:29:09 Vous savez que la BCE fait subir à toutes les banques
00:29:12 ce qu'on appelle des stress tests, lesquels sont d'ailleurs…
00:29:15 – Des stress tests, oui, c'est ça, oui.
00:29:19 – En tout cas, la Banque Postale n'a pas été reçue, elle a été collée.
00:29:23 – Même avec des stress tests bidonnés, la Banque Postale a failli.
00:29:28 C'est incroyable.
00:29:30 – Pourquoi cela, mon cher Pierre ?
00:29:31 – Non mais c'est drôle, mais c'est une catastrophe.
00:29:33 – Oui, pour les clients, dites donc.
00:29:35 – Non mais moi, franchement, je ne comprends même pas
00:29:37 que les gens aient la patience d'aller à la poste,
00:29:40 à attendre dans une file indienne pendant une demi-heure
00:29:42 pour avoir un espèce de débile mental qui va leur dire
00:29:46 "ah non, vous ne pouvez pas retirer votre argent", je ne comprends pas.
00:29:49 – Ou alors qu'ils vous envoient un message par internet
00:29:51 dans lequel il y a 15 fautes.
00:29:53 – Oui, ça c'est… – J'ai vu.
00:29:56 – Alors, puisque vous parlez des stress tests,
00:30:02 Bruxelles et Francfort, il existe un bazar
00:30:05 qui s'appelle "European Banking Authority".
00:30:07 – Wow. – C'est la haute autorité bancaire.
00:30:10 – Oui. – Vraiment, c'est n'importe quoi.
00:30:14 C'est toujours des hautes autorités de quelque chose.
00:30:17 Il n'y a pas de basses autorités. – Non, non, bien sûr.
00:30:21 – Alors qu'il y a cette haute autorité, n'est-ce pas,
00:30:24 qui a le privilège de faire subir des stress tests aux banques,
00:30:28 bien que ce soit des tests vraiment bidons.
00:30:32 C'est un test qui est mené toutes les deux années,
00:30:36 exactement comme le contrôle technique de votre voiture.
00:30:38 – Voilà, c'est ça. – C'est un peu ça,
00:30:41 sauf que le contrôle technique, lui, il vaut le coup.
00:30:46 Sur 70 banques dans 16 pays, les luminaires
00:30:48 qui organisent cette compétition bidonnée
00:30:51 sont partis sur une baisse de près d'un tiers du ratio de fonds propres,
00:30:54 test qui ne sert pas à grand-chose,
00:30:56 vu que les taux d'intérêt ont été remontés
00:30:58 et que depuis un an maintenant,
00:30:59 les bénéfices coulent soudain nettement mieux dans les banques.
00:31:02 – Oui, alors ils sont propres, par rapport aux engagements.
00:31:04 – Voilà, alors je vous passe les détails techniques.
00:31:06 Vous savez, c'est du 1er au 4 août.
00:31:09 Vous avez vu, c'est toujours au mois d'août.
00:31:11 – Toujours sous les radars.
00:31:12 – Voilà, toujours pour passer sur le radar, toujours au mois d'août.
00:31:14 Et dans ce cas de figure, donc dans ces stress tests,
00:31:16 la banque postale sera asphyxiée,
00:31:19 étant donné qu'elle a déjà repris la CNP, l'assurance vie.
00:31:23 – La Casse nationale de prévoyance.
00:31:24 – Qui était en faillite, c'est même pas moi qui l'ai dit.
00:31:26 Attends, c'est la GFI qui avait dit la CNP était en faillite cachée.
00:31:32 – Oui, pourtant c'est une vieille institution la CNP,
00:31:35 beaucoup plus ancienne que la banque postale.
00:31:36 – Oui, mais c'était avant que Wall Street devienne,
00:31:39 avant que tous ces mecs se prennent pour des traders de Wall Street.
00:31:41 C'est la grande différence.
00:31:43 Voilà, alors donc c'est qui, malgré le vol,
00:31:48 en plein jour des clients,
00:31:49 représente un tel danger qu'elle a été vite intégrée à la postale.
00:31:52 Là, je parle de la CNP.
00:31:53 – Oui. – Voilà.
00:31:54 La GFI écrit "le ratio CET1 de la banque partirait d'un niveau de 18%
00:32:00 au 1er janvier 2023 et tomberait à 6,8% en 2025 dans le scénario adverse".
00:32:06 Alors voilà, donc, étant donné que la banque postale est en faillite
00:32:10 depuis longtemps et qu'elle empêche ses clients de retirer leur argent,
00:32:12 ce scénario conduirait à empêcher tout le monde,
00:32:14 ou presque, à retirer leur argent.
00:32:16 Voilà, alors je vous épargne tous les autres,
00:32:18 mais en revanche, je vais vous montrer les titres.
00:32:20 Regardez, par exemple, le 10 juillet,
00:32:22 la banque postale vole ses propres retraités.
00:32:25 C'est-à-dire que c'est les retraités de la banque postale.
00:32:27 – Ah oui, oui, bien sûr.
00:32:28 – Attends, elle est en train de leur niquer leurs avantages.
00:32:32 Non mais je ne sais pas si vous réalisez, c'est quand même incroyable.
00:32:35 Les postiers sont en colère,
00:32:37 les 152 000 qui bénéficiaient davantage en nature depuis des années,
00:32:41 blabla, donc c'est West France qui…
00:32:44 Donc ils ont annulé du jour au lendemain.
00:32:47 Alors, banque postale est la limite de 1500 euros pour se justifier, voilà.
00:32:51 Donc là aussi, il faut maintenant, vous retirez 300 euros,
00:32:55 vous devez vous justifier, pourquoi vous prenez 300 euros,
00:32:58 et si vous mettez 200 euros, pareil, vous devez vous…
00:33:01 – C'est la provenance.
00:33:01 – D'où viennent ces 200 euros ? D'où viennent…
00:33:03 Mais je t'en… Pardon.
00:33:06 J'ai la honte pour les employés de la banque postale.
00:33:10 – Vous êtes sûr de ces plafonds-là ? Ils sont très très bas, quand même.
00:33:13 – Mais bien sûr, mais moi j'ai régulièrement des lecteurs et des lectrices
00:33:17 qui m'écrivent en disant "j'étais à la banque postale",
00:33:19 ils m'envoient même des photos, voilà.
00:33:23 Le quotidien… Tiens, regardez, la Dépêche rapporte,
00:33:27 la Dépêche c'est pas un journal conspirationniste…
00:33:30 – Non, non, la Dépêche du Mini.
00:33:31 – Rapporte que le livret A ainsi que le compte personnel de M. Ladelpha,
00:33:35 un habitant de Lourdes, a été clos par la banque postale
00:33:38 parce qu'il n'obéissait pas assez vite aux injonctions
00:33:41 de fourniture de justificatif de ses dépenses et de ses retraits.
00:33:45 Mais banque postale, banque d'enfoirés,
00:33:47 mais en quoi ça vous concerne le fait que ce qu'on achète ou ce qu'on…
00:33:52 – C'est pas vraisemblable, ça.
00:33:54 – Mais non, mais c'est pas… Ils sont en faillite !
00:33:56 Ils sont en faillite, donc il faut empêcher les gens de sortir leur argent.
00:34:00 – Oui, c'est ça.
00:34:01 – Et c'est pour les traumatiser, c'est une sorte de…
00:34:07 – Oui, c'est de l'intimidation.
00:34:08 – Exactement, c'est de l'intimidation permanente
00:34:12 pour empêcher les gens de retirer leur argent.
00:34:15 – Toute chose égale par ailleurs, ça me fait quand même penser
00:34:17 à l'aventure qui est arrivée à Nigel Farge.
00:34:20 – Oui, alors attends, juste avant d'aborder Nigel Farge,
00:34:22 parce que c'est la même chose, enfin non, pas tout à fait.
00:34:25 Les losers de la banque postale demandent une justification pour, je cite,
00:34:30 "tout mouvement supérieur à 1 500 euros est contacté par la Dépêche,
00:34:34 la banque explique, la réglementation impose à tous les organismes bancaires
00:34:38 que soit déclaré tout transfert d'un montant supérieur à 1 500 euros".
00:34:42 Mais c'est… et les entreprises, connard, comment elles font ?
00:34:45 – Oui, mais c'est invraisemblable.
00:34:47 – Non mais c'est invraisemblable, alors vous payez un fournisseur
00:34:49 3 000 euros, 15 000 ou même 300 000 euros, comment faire ?
00:34:52 Bus, ils sont en train de se justifier toutes les deux minutes
00:34:54 pour tous les chèques, les virements qu'ils font ?
00:34:56 Mais c'est pour traumatiser les gens, c'est vraiment de l'intimidation.
00:35:00 C'est exactement le terme que vous avez trouvé.
00:35:02 – Intimidation, oui.
00:35:03 – Mais ce sont des criminels, la banque postale, ce sont des criminels, voilà.
00:35:06 Alors, justement, les banques continuent dans le genre intimidation,
00:35:11 mais là, idéologique.
00:35:13 Nous avons le cas extraordinaire.
00:35:14 – Nagel Farage.
00:35:15 – Nagel Farage.
00:35:16 – Oui, tout à fait.
00:35:16 – Alors, Nagel Farage est anti-européen, il a quand même le droit, que je sache.
00:35:20 – Non mais en plus…
00:35:21 – Ils lui ont fermé son compte en disant qu'il n'y avait pas d'argent,
00:35:25 alors qu'il y en avait.
00:35:26 Il est allé voir 10 autres banques qui l'ont refusé pour ses positions politiques.
00:35:30 – Voilà, enfin Nagel Farage, voilà, l'historique en fait, c'est que Nagel Farage,
00:35:34 je rappelle que de sa profession, c'est un trader,
00:35:37 c'est un trader de mémoire de matière première, donc à la Bourse de Londres,
00:35:41 il a commencé comme ça.
00:35:42 – London Middle Exchange.
00:35:44 – Exactement.
00:35:45 Et donc, Farage a historiquement un compte à la Couttes,
00:35:48 qui est la banque des Ariseaux, c'est la reine d'Angleterre.
00:35:52 – Oui, absolument.
00:35:53 – Et toutes les célébrités, voilà.
00:35:55 C'est l'équivalent de la banque Rothschild en France, en termes d'image.
00:35:59 C'est un peu l'idée, voilà.
00:36:02 – Il a été viré.
00:36:04 – Et du jour au lendemain, voilà, c'est-à-dire que la directrice générale de la banque,
00:36:09 une femme, donc très woke, a décrété que Nagel Farage,
00:36:15 que ses idées ne collaient pas aux siennes, donc ils ont décidé de le virer,
00:36:19 c'est-à-dire, ils l'ont dit, voilà, vous avez 3 mois pour trouver une autre banque,
00:36:23 et ils ont fermé son compte.
00:36:24 – Et le banque a refusé.
00:36:25 Alors, ce qu'il y a d'extraordinaire quand même,
00:36:26 c'est qu'une banque, elle vend des services bancaires,
00:36:29 elle ne vend pas des idées.
00:36:31 De quel droit elle s'y prend ?
00:36:32 – Mais justement, mon cher Olivier, c'est ce que j'ai écrit,
00:36:36 alors ça, c'est mon cheval de bataille, c'est-à-dire que c'est ce que j'ai vu en 2008,
00:36:41 en tant que journaliste, là je me pose en tant que journaliste,
00:36:43 donc 40 ans de journalisme,
00:36:45 j'ai vu que les banques ont repris en main toute la presse,
00:36:50 à partir de 2009-2010, pour preuve, en France,
00:36:53 Crédit Mutuel qui possède quasiment 40 ou 50 % de la presse quotidienne française.
00:36:58 Ils ont repris en main toute la presse, voilà.
00:37:02 Donc, et aujourd'hui, les banques ont pris le contrôle de la démocratie,
00:37:07 c'est-à-dire qu'il n'y a plus de démocratie, c'est terminé, voilà.
00:37:10 Ce sont les banques qui décident de ce qui va se passer
00:37:13 et c'est les banques qui décident de la politique de M. Macron, voilà.
00:37:17 Je vous donne un exemple, je suis patron de la BNP
00:37:20 et je lui dis "j'ai besoin que tu votes une loi",
00:37:24 qui va évidemment dans mon sens, en tant que patron de la BNP, d'accord ?
00:37:29 Et Macron dit "euh, euh, euh, euh, euh, bon".
00:37:33 Et je lui dis "écoute, moi j'ai 10 millions de personnes
00:37:36 qui sont à découvert au 10 du mois,
00:37:39 je les interdis de chéquer et de carte bancaire,
00:37:41 et demain vous avez 10 millions ou 8 millions de gilets jaunes dans la rue".
00:37:45 Voilà. Et les trois banques peuvent faire chanter,
00:37:48 font chanter le gouvernement de cette façon.
00:37:50 – Ah oui, c'est pas mal, intéressant ça.
00:37:51 – Vous comprenez ? – Oui, bien sûr.
00:37:53 – Et aujourd'hui, j'ai une info, je ne sais pas si vous l'avez vue.
00:37:56 – Alors, dites. – C'est-à-dire que avant,
00:37:59 les Français étaient à découvert au 15 du mois,
00:38:02 maintenant c'est le 8. – Le 8 du mois.
00:38:05 – Donc ça sent les gilets jaunes, ça.
00:38:07 Je ne sais pas si vous l'avez vue, je ne sais pas où je l'ai mise là.
00:38:10 – Je l'ai vue en effet, mais le problème c'est évidemment les adjauts,
00:38:14 parce qu'avec les taux d'intérêt actuels, ils vont augmenter.
00:38:18 – Non mais c'est ça qui est dingue.
00:38:20 Alors je reviens à Naguiel Farage,
00:38:22 parce que Naguiel Farage, il est responsable du Brexit,
00:38:27 c'est un garçon qui est extrêmement éloquent,
00:38:29 quand il délivre un discours, on l'a vu à Bruxelles,
00:38:33 il n'a pas besoin de lire ses notes.
00:38:34 – Vous vous souvenez comment il s'adressait ?
00:38:36 – À Serpillère Humide, à Herman Fripouille.
00:38:39 C'est moi qui ai travaillé, à l'époque, j'avais traduit son discours.
00:38:43 – Ah oui, "Who are you ? We never voted for you, we never heard of you."
00:38:48 – Mais il avait raison. – Ils n'ont jamais entendu parler de vous ?
00:38:50 Mais Carl Schwab, vous en avez entendu parler de Schwab ?
00:38:52 – Schwab qui, pareil, il y a 10 ans…
00:38:54 – Pareil, on n'a jamais voté pour toi, Carl Schwab.
00:38:56 – Non. – Close.
00:38:59 – Close, oui, close. – C'est pas grave.
00:39:01 – Bref, donc l'affaire a fait un scandale, littéralement, en Angleterre.
00:39:07 Et en fait, on a découvert qu'il y a plus de 20 000 personnes,
00:39:11 parce que le directeur de l'agence, c'est un peu comme si on disait,
00:39:14 tiens, vous votez Front National, ça ne nous plaît pas,
00:39:17 moi je vote, je suis LFI, donc je vous vire.
00:39:20 C'est un peu l'idée, ou l'inverse.
00:39:22 Ou l'inverse, le banquier qui est FN qui va virer tous les mecs de LFI.
00:39:26 – Oui, oui. – Non mais c'est ça, c'est grave.
00:39:28 – C'est grave, mais c'est pas le métier de la banque.
00:39:30 – Mais ils ont le pouvoir. – Oui, mais alors ?
00:39:32 – On leur a donné le pouvoir, regardez,
00:39:34 on leur permet d'empêcher les gens de retirer leur argent.
00:39:37 – Oui, mais ce qui s'est passé quand même, dans l'affaire Forage,
00:39:41 c'est que, malgré tout, il faut reconnaître que le Premier ministre,
00:39:45 Richie Sounack, a été courageux, parce qu'il a dit,
00:39:50 c'est un scandale, c'est inadmissible.
00:39:52 – Oui, il ne pouvait pas faire autrement.
00:39:53 – Et Madame la Directrice de Coats…
00:39:56 – Elle a été virée, elle a perdu son poste.
00:39:57 – Voilà, bon, il y a une morale quand même.
00:40:00 – Oui, il y a une morale, mais vous savez que la Société Générale
00:40:02 est en train de faire un peu la même chose en ce moment.
00:40:04 Elle est en train de cuisiner tous les chefs d'entreprise, etc.
00:40:08 – Les malpensants. – Voilà, exactement.
00:40:10 Donc je pense qu'il y aura bientôt des scandales aussi jusqu'à plus tard.
00:40:13 – Je me permets de citer quand même une loi.
00:40:17 – Une loi ? – Une loi.
00:40:19 Non, pas loi, pas loi de gauche.
00:40:22 – C'est un peu le jeu de loi, c'est le jeu de la banque, c'est vraiment ça.
00:40:25 – Une loi qui a été inventée par les Anglais et qui s'appelle l'Habeas Corpus.
00:40:29 Qui veut dire que nous avons tout libéré.
00:40:32 – Habemum papas. – Non, non, non.
00:40:34 – Belle élection sur vous.
00:40:36 – Que tu puisses avoir ton corps et ta tête, évidemment,
00:40:40 ta réflexion, ta liberté. Et ça c'est une invention anglaise.
00:40:44 Eh bien elle est piétinée aujourd'hui par le wokisme.
00:40:47 – Non, non, attends, dans le Crédit Suisse, attends,
00:40:49 moi j'ai cette photo du banquier du Crédit Suisse à Genève
00:40:54 qui se déguise en femme et qui va au bureau déguisé en femme.
00:40:58 Enfin, c'est un peu comme si d'où un jour je vous voyais débarquer déguisé en fille.
00:41:03 Je péterais un plomb.
00:41:05 Non mais vous voyez, mais imaginez…
00:41:07 – On peut être déraillé, mais on va voir ce que dire nos téléspectateurs.
00:41:10 – Sur les employés, le choc que ça fait sur les salariés dans la banque.
00:41:14 Vous avez les mecs qui se déguisent, qui viennent en travelos,
00:41:17 « Ah oui, mais c'est mon truc ! » D'accord, mais tu fais ça chez toi, quoi.
00:41:21 Tu fais ça chez toi dans ta chambre à coucher, mon pote.
00:41:24 – Alors, mon cher Pierre, il y a une rubrique dans votre revue de presse
00:41:28 qui m'intéresse particulièrement, et elle commence par M. Bill Gates.
00:41:32 Il se passe une chose absolument hallucinante, c'est que,
00:41:37 et vous allez nous expliquer ça, M. Bill Gates vient de donner 10 millions de dollars
00:41:42 à une entreprise qui s'appelle le MOSSIP.
00:41:46 Et ce MOSSIP est une entreprise indienne, je vous le rappelle,
00:41:50 qui a mis au point une ébauche de cartes d'identité mondiale.
00:41:55 Et alors l'ami Bill Gates se réjouit de voir que cette carte va servir d'identité sanitaire et même bancaire.
00:42:05 – On en a parlé, on en a parlé ensemble.
00:42:07 – Expliquez-nous tout ça, développons.
00:42:09 – En fait, Bill Gates va contre Blightmasters.
00:42:13 Blightmasters a été nommé à la tête, ou numéro 2, de ID2020.
00:42:18 On en a parlé ensemble il y a longtemps déjà.
00:42:21 L'idée c'est que le monde entier, la population mondiale,
00:42:24 doit avoir une carte d'identité globale dans laquelle il y a le permis de conduire,
00:42:27 le passeport, le contrôle vaccinal, le truc bancaire, et la carte d'identité digitale.
00:42:32 Pour les paiements digitaux, voilà, c'est l'idée.
00:42:36 Et en fait, donc là Bill Gates dit "non, je ne veux pas entendre parler d'ID2020,
00:42:40 c'est des concurrents, je lance mon propre système".
00:42:43 Et comme lui, il a des milliards sur son compte en banque,
00:42:46 il va racheter tout le monde et il va dégager ID2020
00:42:49 pour imposer son propre système de contrôle.
00:42:52 Il est en train de péter un plomb, il est en train de devenir fou.
00:42:55 Le syndrome de Dieu, littéralement, c'est vraiment ça.
00:42:58 C'est le syndrome protestant et juif.
00:43:01 C'est-à-dire, plus on a d'argent sur son compte, plus on est béni de Dieu.
00:43:05 C'est la grâce divine, version protestante.
00:43:08 – C'est ce que Max Weber appelle l'élection divine.
00:43:12 – L'élection divine, voilà, ou la grâce divine, c'est assez proche.
00:43:16 – La richesse fait de vous un élu de Dieu, voilà.
00:43:20 Et donc, tout vous est permis.
00:43:22 – Exactement, c'est-à-dire que vous êtes l'élu de Dieu
00:43:24 qui vous a mis des centaines de milliards.
00:43:26 Et donc, Bill Gates s'estime légitime pour prendre le contrôle
00:43:33 de toute la politique du monde occidental.
00:43:36 C'est aussi simple que ça.
00:43:37 Et il veut lancer sa propre carte d'identité.
00:43:39 Après nous avoir dit "on va manger des insectes",
00:43:43 après nous interdire la viande…
00:43:47 – Il vient d'être planté là-dessus.
00:43:49 Il a été sur la viande.
00:43:51 Sur la viande, là, il a été…
00:43:52 – Supprimer le chauffage, la fausse viande,
00:43:55 oui, c'est un échec complet.
00:43:56 En plus, la fausse viande est plus chère que la vraie.
00:43:58 – Oui, la fausse viande est plus chère, mais on s'est aperçus.
00:44:01 C'est l'INRA, l'Institut National de Recherche agronomique.
00:44:04 Vous savez ce qu'a dit l'INRA ?
00:44:06 – Dites-moi.
00:44:06 – C'est que pour fabriquer de la viande végétale,
00:44:09 il faut beaucoup plus de terre qu'actuellement.
00:44:12 Donc, on ne pourra pas étendre indéfiniment les terres cultivables.
00:44:18 – C'est très juste, oui.
00:44:19 – Et le bétail occupe des terres qui ne sont pas cultivables
00:44:23 en céréales ou autres.
00:44:25 Par conséquent, il est évident que la viande végétale va coûter plus cher.
00:44:30 – Alors, tiens…
00:44:31 – C'est l'INRA qui dit…
00:44:32 On ne peut pas dire que l'INRA, l'Institut National de Recherche agronomique,
00:44:35 soit complotiste.
00:44:36 – Pas du tout, justement.
00:44:37 Donc, c'est un article qui date du 22 août,
00:44:39 donc si vous voulez le retrouver, voilà.
00:44:41 "Fausse viande, encore un échec pour Bill Gates".
00:44:43 Et alors, je vais vous donner une autre info, regardez bien,
00:44:46 parce que ça confirme tout ce qu'on a toujours dit ici depuis le début.
00:44:50 "Bill Gates et la Fondation Rockefeller penchent sur le sujet depuis 1991.
00:44:56 Eh bien, 30 ans plus tard, leur plan est bien en action,
00:44:59 comme le montre Philippe Emart dans son dernier livre,
00:45:02 voilà, "Les dossiers dangereux".
00:45:04 Alors, parce que, en fait, c'est Kamala Harris qui a confirmé
00:45:09 que Bill Gates veut la réduction de la population.
00:45:12 Partie dans des explications sur la guerre contre les émissions de carbone
00:45:15 au cours d'une conférence, "Investing in America", voilà.
00:45:20 Sans le faire exprès, Kamala Harris a bien expliqué
00:45:23 que le but du carbone était en réalité la dépopulation.
00:45:27 Voilà, et vous avez la vidéo, donc on va mettre un bout de la vidéo.
00:45:31 "When we invest in clean energy and electric vehicles and reduce population,
00:45:38 more of our children can breathe clean air and drink clean water."
00:45:43 Lorsque le président Biden et moi avons pris nos fonctions,
00:45:46 je cite, "Nous nous sommes fixés un objectif ambitieux,
00:45:50 réduire de moitié nos émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030
00:45:54 et atteindre des émissions net zéro d'ici 2050.
00:45:58 Lorsque nous investissons dans l'énergie propre et véhicules électriques,
00:46:01 bla bla bla, et que nous réduisons la population,
00:46:05 davantage de nos enfants peuvent respirer l'air pur et boire de l'eau propre,
00:46:09 et que nous réduisons la population."
00:46:11 Elle l'a dit, voilà, elle l'a dit.
00:46:13 – En plus, tout le monde sait que Kamala Harris n'est pas fuite-fuite.
00:46:17 – Non, elle manifestement, d'ailleurs, elle ne joue aucun rôle,
00:46:20 on ne l'entend pas, on ne la voit pas.
00:46:21 – Non, non, c'est Obama qui pilote, c'est Obama qui pilote, bien sûr.
00:46:24 Il a ri et Obama, ne l'oubliez pas.
00:46:27 – Alors, revenons donc à M. Gates et son OMS 2,
00:46:31 Organisation mentale de la santé 2,
00:46:33 qui contrôle donc les ministères de la santé de tous les pays,
00:46:36 et qui veut créer donc cette monnaie, cette carte d'identité universelle.
00:46:42 – Ah mais tout va ensemble !
00:46:43 – Mais, attention, vous signalez dans votre revue de presse
00:46:46 qu'elle est expérimentée, une fois de plus sous les radars.
00:46:48 – Toujours.
00:46:49 – En Éthiopie.
00:46:50 – C'est ça.
00:46:51 – Et qu'on va utiliser…
00:46:52 – On ne sait même pas où c'est l'Éthiopie, non mais sérieux,
00:46:54 j'arriverai à le placer vaguement sur une carte, mais…
00:46:57 – C'est incroyable.
00:46:58 – L'Éthiopie, bon, ok, tester ça en Éthiopie, personne…
00:47:02 Je ne sais même pas s'ils ont des cartes de crédit en Éthiopie.
00:47:04 – Mais non, justement, justement.
00:47:05 Et alors, l'enfer mondialiste est toujours pavé de bonnes intentions,
00:47:09 parce que c'est pour des raisons sanitaires.
00:47:11 – Bien sûr, toujours.
00:47:13 Bill Gates avait commencé ses vaccinations dans des pays
00:47:17 dont on ne sait même pas que ça existe, en Afrique.
00:47:19 Il avait commencé à tester ça, avec des puces, je rappelle.
00:47:24 C'était en journal Le Monde, ce n'était même pas chez le Monde.
00:47:26 – Ce qui est intéressant, c'est que vous nous dites
00:47:28 que l'identification se fera par l'iris.
00:47:31 – Oui, alors, ils sont en train de…
00:47:32 Effectivement, parce que l'iris est absolument unique.
00:47:35 Il y a un très très bon film d'ailleurs, je vais essayer de retrouver le titre,
00:47:39 parce que l'iris est absolument unique au monde.
00:47:41 C'est comme une constellation dans le ciel, c'est tout à fait extraordinaire.
00:47:47 – Mieux qu'en trame digitale.
00:47:48 – Oui, mieux qu'en trame digitale, encore plus complexe.
00:47:51 Donc, ils sont en train d'essayer, soit de poser la main pour payer,
00:47:56 ou alors scanner l'iris, etc.
00:47:58 Ou éventuellement, ils sont en train d'examiner même la constitution de la peau,
00:48:02 enfin bon, il y a tout un tas de choses.
00:48:04 Mais ils veulent véritablement, si vous voulez, tout mettre dans une seule carte.
00:48:08 Et là, Bill Gates entre en concurrence avec Blightmasters et ID2020.
00:48:14 – C'est ça.
00:48:14 – Donc, c'est vraiment très intéressant.
00:48:16 – Oui, oui.
00:48:16 – Voilà.
00:48:17 Il veut lancer son…
00:48:19 Alors, ça c'est dans le livre de Philippe Emart, le dernier,
00:48:22 il a tout un chapitre là-dessus, comment Bill Gates veut lancer OMS2.
00:48:26 C'est-à-dire qu'il trouve que l'OMS actuelle est trop lent.
00:48:28 – Voilà, c'est ça.
00:48:29 – Les mecs sont timorés, ils mettent deux ans pour prendre une décision.
00:48:34 Donc, lui, il veut tout de suite prendre le contrôle
00:48:36 de toutes les autorités sanitaires de tous les pays du monde.
00:48:39 – Oui, c'est ça.
00:48:40 – Et il est en train de distribuer ses milliards.
00:48:42 Il est en train de graisser la pâte, en ce moment même.
00:48:44 – Oui, il a donné 10 millions à…
00:48:47 – Mais c'est rien pour lui.
00:48:47 – Oui, c'est rien.
00:48:48 – C'est comme vous, vous donnez 10 centimes aux SDF dans la rue.
00:48:53 – Il le dit lui-même.
00:48:55 – C'est l'échelle des valeurs de Bill Gates.
00:48:57 – Oui, il le dit lui-même.
00:48:58 Vous citez, je vais me permettre de le citer.
00:49:00 – Allez-y, citez-moi.
00:49:02 [Rires]
00:49:03 "Le MOSSIP comme une approche inclusive d'un système mondial
00:49:07 d'identification numérique qui constitue une solution redoutable
00:49:12 pour démanteler les barrières."
00:49:14 Ah, tout est dit.
00:49:15 – Oui, tout à fait.
00:49:17 Et justement, ils ont lancé un nouveau truc, regardez bien.
00:49:20 La discrimination des gros.
00:49:22 – Ah oui, on vous pèse avant de prendre l'avion.
00:49:26 – Alors là, il y a déjà deux compagnies,
00:49:27 je crois que Air New Zealand, de mémoire, et Korean Air.
00:49:34 Voilà, Korean Air a suivi le mouvement,
00:49:36 il va demander à ses passagers de se peser,
00:49:38 ce qui est techniquement une sorte d'humiliation pour beaucoup.
00:49:41 Non mais c'est invraisemblable, c'est n'importe quoi,
00:49:47 c'est vraiment n'importe quoi, c'est comme les jockeys,
00:49:49 avant la course, on les pèse.
00:49:51 – Oui, on pèse les jockeys avant la course, mais ça c'est normal.
00:49:54 – Non mais, attends, la question, si vous voulez,
00:49:57 j'imagine qu'Air France soit amenée à faire ça, j'espère jamais.
00:50:02 Mais est-ce qu'on va monter sur le Pesperson avec notre valise,
00:50:05 parce qu'on peut tout peser en même temps ?
00:50:07 Parce que je vous rappelle que quand vous enregistrez une valise,
00:50:09 elle est pesée.
00:50:09 – Oui, bien sûr, évidemment.
00:50:11 – Et si vous dépassez un certain poids, boum, 100 euros, boum.
00:50:13 – Bon, mais ça c'est…
00:50:15 Mais alors, j'ai un qui, le président du Sénat pourra-t-il prendre l'avion ?
00:50:18 – Non, il a son propre avion, je pense,
00:50:22 il se déplace avec l'avion de la République française,
00:50:26 parce que lui, il lui faut deux fauteuils.
00:50:28 Mais, non mais…
00:50:30 – Alors, ce qu'il y a de frappant…
00:50:31 – Attends, et ensuite, la nouvelle proposition de Bill Gates et consorts,
00:50:35 de tous ces gens, Soros et compagnie, c'est ne plus se chauffer,
00:50:38 c'est-à-dire empêcher les gens de se chauffer en hiver.
00:50:40 – Ah bon ?
00:50:41 – Alors ça, c'est du 4 septembre, allez sur quotidien.com,
00:50:43 vous allez retrouver l'info, sur la parole de la traité,
00:50:47 c'était dans le Télégraphe.
00:50:48 – Oui, mais…
00:50:49 – Alors tiens, je vous fais la liste.
00:50:50 – Alors…
00:50:50 – Attends, je vous fais la liste de tout ce que vous aurez pas le droit de faire.
00:50:55 Écoutez bien, alors, cesser d'utiliser votre cheminée,
00:50:59 remplacer votre cuisinière à gaz par une électrique,
00:51:02 remplacer votre chauffe-eau à gaz par une électrique,
00:51:05 remplacer votre chauffage au gaz par une électrique,
00:51:08 remplacer la voiture essence par une électrique,
00:51:11 ne plus vous déplacer sans raison valable,
00:51:13 ne plus se chauffer l'hiver…
00:51:14 – Stop, je vous arrête.
00:51:15 – Oui ?
00:51:16 – Vous vous mettez, ne plus se déplacer sans raison valable,
00:51:18 – Bienvenue en URSS, puisqu'en URSS, il y avait un passeport intérieur.
00:51:22 – Exactement, un passeport intérieur,
00:51:23 c'est ce qu'on a eu avec le vaccin, je vous rappelle ?
00:51:25 – Oui, bien sûr.
00:51:26 – Le pass vaccinal, c'est quoi ?
00:51:28 – C'est ça.
00:51:28 – On vous empêchait de prendre l'avion si vous n'aviez pas votre passe ?
00:51:31 – Un passeport intérieur.
00:51:33 – Alors, ne plus vous chauffer l'hiver pour ne pas contribuer au réchauffement climatique,
00:51:37 ne faire que deux déplacements en avion pour vos loisirs,
00:51:40 et ensuite vous obliger à vous peser avant de monter dans l'avion,
00:51:43 ne plus trop faire d'enfants,
00:51:45 ne plus manger de viande pour ne pas contribuer toujours
00:51:47 au réchauffement climatique de M. Gates,
00:51:49 manger des insectes pour stopper le réchauffement climatique,
00:51:53 limiter vos dépenses en fonction de votre empreinte carbone,
00:51:56 ça arrive, sur votre carte de crédit.
00:51:59 – Sur la carte de crédit, il y aura aussi votre dépense carbone.
00:52:02 – Exactement, obtenir un passe vaccinal permanent,
00:52:05 obtenir la nouvelle carte d'identité de Bill Gates,
00:52:07 voilà, donc c'est quand même incroyable.
00:52:12 – Dans la liste, il y a…
00:52:13 – Et c'est vraiment incroyable, on va à la maison chinoise,
00:52:17 le crédit social, c'est ce qu'on demande,
00:52:19 d'ailleurs Davos, Klaus Schwab, c'est son truc, il est à fond dedans.
00:52:23 – Alors, vous dites, ne plus faire trop d'enfants,
00:52:26 ça me rapproche d'une autre dépêche que vous publiez,
00:52:29 à savoir l'attitude de Davos vis-à-vis du programme nataliste de l'Hongrie,
00:52:35 ça c'est très intéressant.
00:52:36 – Ah ben, ils ne supportent pas, ils ne supportent pas,
00:52:37 Orban est un ennemi, Orban, Erdogan, Trump et les Chinois
00:52:42 sont les ennemis de la politique américaine.
00:52:45 – Alors, dépopulation, avec destruction du nombre de lits d'hôpitaux, tiens, tiens.
00:52:50 – Vous avez vu le nombre de morts, là ?
00:52:51 Il n'y a pas une semaine sans qu'il y ait un mort dans les urgences.
00:52:54 Les mecs, ils restent pendant un jour, deux jours sur des…
00:52:56 Il y a un gamin qui est mort, il a attrapé la gangrene,
00:52:59 il n'est resté plus une journée dans des urgences.
00:53:03 En fait, cela obéit à la dépopulation de Bill Gates
00:53:08 et du système Rockefeller et compagnie.
00:53:11 Ils veulent dépopuler, c'est pour ça qu'ils ont laissé la crise des opéides,
00:53:15 ça fait depuis 20 ans qu'il y a cette crise des opéides,
00:53:18 vous savez tous les zombies dans les rues, là.
00:53:20 – Oui, oui, le…
00:53:22 – Et détruire le système de santé participe à cette dépopulation
00:53:27 puisque les gens meurent et ne sont pas soignés.
00:53:30 – Et la vaccination aussi.
00:53:31 – Et la vaccination rajoute une couture.
00:53:33 Vous savez que dans mon entourage,
00:53:34 j'ai des gens qui ont des problèmes maintenant de myocardite.
00:53:36 J'ai une de mes relations qui faisait des marathons,
00:53:41 obligée de se vacciner, blablabla, et maintenant…
00:53:46 – Je peux le dire devant les spectateurs,
00:53:48 mon propre frère a été repiqué trois fois après un Covid,
00:53:54 il a fait une myocardite, il est mort.
00:53:56 – Non mais voilà, c'est ça, c'est que des myocardites.
00:53:58 – Et une amie médecin de l'hôpital de Santiago,
00:54:02 du Chili, m'a dit "c'est un assassinat".
00:54:05 – Oui, c'est ça.
00:54:06 – Je livre à nos téléspectateurs cette information.
00:54:08 – C'est mon sentiment, ce sont des criminels,
00:54:09 mais bon, on est dans un autre domaine,
00:54:12 mais il y aura beaucoup à dire.
00:54:15 – Disons que M. Davos est suivi par M. Klaus Schwab,
00:54:20 et suivi par le prince Philippe, mari de la reine Elisabeth,
00:54:23 avec qui il avait reconnu…
00:54:24 – Mais il l'avait dit à l'antenne, il l'avait dit dans l'interview,
00:54:27 j'ai vu l'interview.
00:54:28 – La dépopulation perdue.
00:54:29 – Il a dit "mais c'est la dépopulation,
00:54:31 il faut détruire 20% de la population mondiale".
00:54:34 Alors quand il parle de 20%, c'est la population occidentale,
00:54:37 il ne parle même pas des Africains,
00:54:38 parce qu'ils s'en foutent complètement,
00:54:40 et la Chine elle-même a son propre programme de dépopulation.
00:54:43 – C'est bien parti, oui.
00:54:45 – Oui, c'est vraiment très très bien parti.
00:54:47 – Bon, l'Inde va passer au-dessus de la Chine, ça c'est certain,
00:54:50 mais la Chine va se retrouver confrontée,
00:54:52 il y a certaines projections qui donnent 800 millions de Chinois,
00:54:55 on va retrouver le chiffre de la chanson d'il y a 40 ans de…
00:55:00 "Et moi et moi, 700 millions de Chinois commencent à se chanter".
00:55:04 – Oui, mais… j'ai du tromper.
00:55:06 – J'ai du tromper.
00:55:07 – Mais en fait, c'est ce que j'ai écrit là, je crois que c'est au mois de juillet,
00:55:10 en fait aujourd'hui vous avez deux politiques qui s'affrontent en Europe,
00:55:15 vous avez d'un côté le programme de dépopulation de Bill Gates, Rockefeller et compagnie.
00:55:19 – Davos.
00:55:19 – D'accord, et Davos bien sûr, et de l'autre, vous avez le programme Calergy.
00:55:24 – Oui, très ancien.
00:55:27 – Que les sbires européens, pro-européens disent en fait,
00:55:33 pour avoir une population intelligente, il faut une population métissée,
00:55:37 et donc c'est pour ça qu'ils font venir tous ces migrants.
00:55:40 – Immigration aussi, avortement, immigration.
00:55:44 – Les deux se cognent.
00:55:45 – Bien sûr.
00:55:45 – Et c'est pour ça que vous avez cette crise absolument phénoménale en ce moment même,
00:55:49 en Europe, les résultats des élections européennes vont être très intéressants.
00:55:52 Avortement, immigration, changement de sexe, ça fait partie du même.
00:55:58 – Mais les deux lois ont été votées, je crois, à trois mois d'intervalle, de mémoire.
00:56:03 Il me semble que Simone Bell a voté la loi sur l'avortement,
00:56:06 et Pognatovski a fait passer la loi sur le rapprochement familial,
00:56:10 trois mois avant ou trois mois après, de mémoire.
00:56:14 – Et donc globalement, un programme très très inquiétant.
00:56:20 – C'est très très inquiétant, c'est la mort de la démocratie.
00:56:22 – Nos démocraties sont devenues des tyrannies.
00:56:25 – Exactement, on va vers une tyrannie, c'est une tyrannie soft,
00:56:29 mais une tyrannie digitale où on sera contrôlé, entre guillemets,
00:56:33 par ces cartes d'identité, et l'argent liquide est en train de disparaître de partout.
00:56:41 Vous avez des banques en Australie, en Nouvelle-Zélande,
00:56:44 elles n'acceptent plus aucune systématique.
00:56:46 – Quand vous déposez du chèque en Australie, les banques veulent savoir pourquoi,
00:56:49 alors allons-y, racontons la vérité.
00:56:50 – Combien ? – Environ 6 000.
00:56:51 – Pourquoi ? – Pourquoi ?
00:56:53 – Ma femme pense que j'ai trompé sur elle la semaine dernière,
00:56:55 elle me fait mal au cul, donc j'ai besoin de lui donner du cash et un câlin.
00:56:58 Elle n'aime pas les fleurs, elle aime juste les sacs de main des designers.
00:57:01 – Le signe est là ? – Pas de souci.
00:57:03 – Pratiquement, aucun dépôt en liquide ? – Ouais.
00:57:07 – Alors moi je ne sais pas comment font les coiffeurs par exemple,
00:57:09 les coiffeurs qui sont payés trop souvent. – Pourquoi vous ne le savez pas ?
00:57:13 – Ah si, si, si, j'y vais souvent chez le coiffeur.
00:57:14 – Ah bon, d'accord. – Je salue mon coiffeur.
00:57:18 – J'ai une coiffeuse. – Après les boulangers, les coiffeurs.
00:57:21 – Oui, en effet. – Pourquoi ?
00:57:24 Parce qu'ils ont tellement… Macron est un enfoiré de première.
00:57:28 Moi j'ai vu ma facture d'électricité prendre 40%.
00:57:32 – Ouais. – Bon, c'est pas une somme…
00:57:35 on s'en fout. En revanche, les coiffeurs…
00:57:37 – Et l'inverté, nous l'avons senti, l'électricité.
00:57:40 – Les coiffeurs, pour dames notamment,
00:57:42 où vous avez tous ces appareils de séchage de cheveux, etc.
00:57:46 Mais leur facture d'électricité était multipliée par deux ou par trois.
00:57:50 – Oui. – Idem pour les boulangers.
00:57:52 Mon boulanger a fait faillite.
00:57:53 – Ah. – Il a attendu l'été lui aussi
00:57:56 pour disparaître sans laisser de traces, le pauvre.
00:58:01 Il a déposé le bilan, toute discrétion, fin juillet.
00:58:04 – Alors moi, il avait eu l'astuce de mettre son four,
00:58:06 de ne pas mettre son four électrique.
00:58:07 – Oui, ben il a été… – Il l'a mis au fioul.
00:58:11 – Ben il l'a bien fait. – Il l'a mis au fioul.
00:58:13 Et il peut continuer.
00:58:15 – Mais vous savez que ces salopards ont fait une campagne de téléphonie.
00:58:18 Ils ont appelé tous les boulangers français de Navarre au téléphone,
00:58:21 en leur disant "on vous installe quasiment gratuitement un four électrique",
00:58:27 ou genre "60% de réduction, paiement machin bidule,
00:58:31 vous paierez moins, et patatier, patata".
00:58:33 Tous ceux qui ont accepté sont morts aujourd'hui.
00:58:37 – Financiellement, bien sûr.
00:58:38 – Parce que ceux qui ont vendu ça,
00:58:40 ils le savaient qu'ils allaient démultiplier le prix de l'électricité.
00:58:45 C'est quand même une arnaque absolument extraordinaire.
00:58:48 – À vous d'entendre, je veux…
00:58:49 – Les coiffeurs, ça date du 7 août.
00:58:53 – Je pense quand même que tous ces outils numériques
00:58:57 que Bill Gates, par exemple, est en train de mettre en place,
00:59:01 auraient fait rêver… – Le KGB ?
00:59:05 – George Orwell. Et George Orwell, lorsqu'il a indiqué…
00:59:07 – 1984, pardon.
00:59:10 – Vous savez, j'ai toujours dit, les artistes, les écrivains,
00:59:13 les musiciens sont des prophètes, sont des médiums.
00:59:16 – Oui, absolument.
00:59:18 – Tiens, puisqu'on parle des médiums…
00:59:21 – Vous imaginez le Big Brother d'Orwell avec les outils d'aujourd'hui ?
00:59:24 – Oui, bien sûr, la caméra est là.
00:59:26 Regardez, les artistes sont des médiums.
00:59:30 Il faut rendre à César sa Ferrari.
00:59:32 – Ah oui, César, le sculpteur.
00:59:34 – Oui. – Le sculpteur César.
00:59:36 – Non mais attend, écoutez bien, les trilliards de fausses monnaies
00:59:40 déversées dans l'économie depuis 2008 ont véritablement détruit l'économie,
00:59:43 au point que maintenant, même des épaves de voitures se vendent des fortunes.
00:59:51 Et c'est notre lecteur M. Pillais qui nous informe, on le remercie,
00:59:56 il m'a dit "vous ne pensiez pas si bien dire lorsque vous parliez
00:59:59 de la valeur des Ferrari dans votre récent article sur celle de Case Richards".
01:00:03 Vous savez, le guitariste de Stone's Rock.
01:00:05 – En effet. – Rolling Stones.
01:00:07 – Ici, c'est Sussbiz, donc c'est Patrick Dryde BFM,
01:00:11 c'est ça qui est marrant, le monde est petit,
01:00:13 qui a vendu une épave de Ferrari.
01:00:15 – Une épave ? – Une épave.
01:00:16 – Mais regardez la photo sur quotidien, vous allez voir.
01:00:19 – Châssis plié, il n'y a plus de moteur, roues et autres morceaux absents,
01:00:24 carrosserie déchirée, brûlée et rouillée pour 2 millions de dollars.
01:00:29 – C'est invraisemblable. – C'est vrai.
01:00:32 – Je sais bien, je vous crois, mais c'est invraisemblable.
01:00:35 – Parce qu'une fois qu'elle va être refaite,
01:00:39 elle va être 4 ou 5 millions de dollars.
01:00:42 Aujourd'hui, les Ferrari, ça n'a pas de prix.
01:00:44 Attends, même une Visa Citroën chrono,
01:00:48 j'ai vu une émission l'autre jour, maintenant c'est 15 000 euros.
01:00:50 Une Visa, c'est une poubelle.
01:00:53 Non mais c'est une poubelle, elle est 15 000 euros.
01:00:55 Tu dis, attends, il y a un problème.
01:00:58 Et donc, et ça c'était…
01:01:00 – On a pas du garder nos vieilles voitures.
01:01:02 – Oui, et ça c'était, combien de fois je vous ai dit,
01:01:04 chers spectateurs et lecteurs, d'acheter des voitures de collection,
01:01:08 même des voitures pas très très anciennes.
01:01:10 Regardez, le guitariste des Stones, Keith Richards,
01:01:13 s'est offert, alors il s'était offert en 72, une petite Ferrari Dino.
01:01:17 – Oui, la Ferrari Dino. – Pour 7 000 dollars de l'époque.
01:01:20 – C'est le fils de Ferrari qui s'était tué.
01:01:21 – C'est ça. Ce qui, avec l'inflation jusqu'à aujourd'hui,
01:01:24 vaudrait quelques 51 000 dollars en 2023, selon le calcul officiel.
01:01:28 À mon avis, ils sont en dessous de la vérité, mais bon.
01:01:31 Depuis 72.
01:01:32 Alors, il avait vendu, l'acé des pannes à répétition,
01:01:35 et du temps qu'il fallait pour la réparer.
01:01:38 L'acteur, moi j'ai connu l'acteur Gen Hackmann.
01:01:41 – Gen Hackmann, oui, je l'ai reconnu.
01:01:43 – Alors lui, il a attendu une année entière
01:01:45 pour avoir une pièce de rechange pour sa Testarossa.
01:01:47 – Ah oui, la Ferrari Testarossa, oui.
01:01:51 – Alors, passé de main en main, la Dino est en vente à nouveau aujourd'hui,
01:01:55 alors je pense qu'elle était vendue entre-temps,
01:01:56 et son prix est stratosphérique, 500 000 dollars,
01:01:59 soit 10 fois son prix d'achat, même ajusté à 2023.
01:02:02 Et je vous en parle depuis donc 10 ans, achetez des voitures de collection,
01:02:07 si vous avez de la place.
01:02:08 Presque toutes les anciennes sont devenues des vrais placements financiers,
01:02:11 et je suis surpris d'ailleurs que les banques ne se soient pas encore mises sur ce créneau.
01:02:17 C'est très intéressant.
01:02:18 – Vous me faites de la peine en disant ça,
01:02:19 parce que moi j'ai la place pour les ranger,
01:02:21 mais j'ai pas les moyens de les acheter.
01:02:22 – Oui, mais vous pouvez acheter des Mini Cooper,
01:02:24 vous pouvez acheter des petites Mini.
01:02:26 – Mais attends, même une 2 chevaux, ça vaut une fortune,
01:02:30 c'est recherché dans le monde entier.
01:02:32 C'est quand même un chef-d'œuvre de technologie,
01:02:35 c'est moche comme tout, mais c'est un chef-d'œuvre.
01:02:37 – C'est extraordinaire, sensationnel.
01:02:40 – Pour que le paysan puisse traverser son champ sans que ses oeufs se brisent.
01:02:43 C'était l'idée des ingénieurs pour la 2 chevaux.
01:02:47 – Dans notre jeunesse, c'était notre voiture de famille.
01:02:50 – Oui, c'est ça.
01:02:53 – Pour la route, en 2 chevaux.
01:02:55 – Pour quelle heure il est ? – Il est l'heure.
01:02:57 – Ah oui, pour la route, alors tiens justement.
01:03:00 Alors, au bout de 10 années d'existence, le quotidien "L'Opinion"
01:03:06 – Ah oui, intéressant.
01:03:07 – Alors, c'est un quotidien économique, je rappelle à nos spectateurs,
01:03:11 est à vendre, ce qui veut dire que 1, le journal ne se vend pas,
01:03:16 et 2, que les Français se moquent de son opinion, c'est clair.
01:03:20 Alors, rappel, il a été lancé en 2013 par Nicolas Béthout,
01:03:23 fils de l'ancien propriétaire du journal "Les Echos", etc.
01:03:27 C'est une ligne ultra-libérale, divisée en plusieurs actionnaires, blabla.
01:03:31 Alors, il y a Béthout, Bernard Arnault, Béthancourt, Rupert Murdoch
01:03:34 et la compagnie Dow Jones.
01:03:36 Autant vous dire qu'il n'y a rien dans le journal,
01:03:38 c'est pour ça qu'il ne se vend pas.
01:03:41 Donc, le fondateur de "L'Opinion", Nicolas Béthout,
01:03:46 cherche un sauveteur pour son quotidien en déficit chronique.
01:03:49 Rodolphe Saadé et Daniel Kretinsky ont chacun entamé des discussions
01:03:53 pour entrer au capital.
01:03:55 Le...
01:03:56 [Rires]
01:03:59 Monsieur Béthout, franchement,
01:04:02 Olivier et moi, on prend la rédaction en chef de votre canard "L'Opinion",
01:04:06 je peux vous dire que là, les ventes, elles explosent.
01:04:08 Mais comme vous avez embauché que des nuls,
01:04:10 ou vous n'avez pas d'info, ou alors que de l'info libérale,
01:04:13 uniquement dans le sens des milliardaires,
01:04:16 conforme à la pensée libérale,
01:04:18 ne vous étonnez pas que votre journal ne se vende pas.
01:04:22 Moi, je lui ai demandé à mon marchand de journal,
01:04:24 "Mais vous vendez "L'Opinion" ?"
01:04:25 Il me dit, "Si je vends un exemplaire dans la semaine, c'est le maximum."
01:04:28 Un exemplaire dans la semaine ?
01:04:29 Oui, mais alors justement,
01:04:30 moi j'ai fait le même test avec le journal du dimanche, le nouveau.
01:04:33 Ah oui, alors ?
01:04:34 Et alors, dans une petite ville de province, et puis dans une autre,
01:04:38 la dame me dit, "Ah, je suis désolé, j'en ai plus.
01:04:41 Tout est parti, ça c'est formidable."
01:04:43 D'accord, et elle avait combien d'exemplaires, deux ?
01:04:46 Ah ça, je ne sais pas.
01:04:47 Ah, mais c'est ça que vous redemandez.
01:04:48 Ce que je sais, en revanche, c'est que le critère,
01:04:52 le jugement de la brave dame en question,
01:04:54 c'est que c'est un produit qui se vend.
01:04:56 Le journal du dimanche, oui, parce que les gens vont au café le dimanche,
01:04:59 le marché, machin, etc.
01:05:01 Alors tiens, pour la route, ça c'est important.
01:05:04 Ça, pour les gens qui veulent bien dormir,
01:05:05 quand même, malgré toutes les informations qu'on donne.
01:05:08 On dit, "Oui, mais vous nous déprimez, mais vous êtes drôles."
01:05:11 Ah d'accord.
01:05:12 On n'est pas là pour vous faire plaisir.
01:05:13 Ce sont les infos.
01:05:15 Ce n'est pas comme "L'Opinion" qui cherche à faire plaisir,
01:05:17 à caresser tout le monde dans le sens du poil.
01:05:19 Moi, je m'en fous, je ne cherche pas à être aimé ni détesté d'ailleurs.
01:05:22 Moi, je vous donne les infos telles qu'elles sont.
01:05:25 Alors là, il y a une autre info.
01:05:29 Le cauchemar a commencé pour la Maison de la Literie.
01:05:32 Ah oui ?
01:05:32 Alors, c'est génial.
01:05:35 C'est invraisemblable.
01:05:36 Attends, parce qu'ils ont fait plein de pubs sur BFM.
01:05:39 Tout à l'heure, on a parlé de BFM, Patrick Dailly et compagnie.
01:05:42 Alors, la Maison de la Literie,
01:05:45 parce que quand j'ai vu leur pub,
01:05:47 le mec, comment il s'appelait déjà ?
01:05:49 El Malek.
01:05:50 Donc lui, il proposait de louer un matelas.
01:05:55 Comme on loue des meubles,
01:05:57 enfin, je veux dire, quelle idée de louer un matelas ?
01:05:59 Je veux dire, on ne loue pas un matelas.
01:06:01 Eh si !
01:06:02 On loue tout aujourd'hui.
01:06:03 On va vous louer un slip bientôt.
01:06:05 Oui, c'est quand même…
01:06:08 Sanitairement parlant, c'est pas du matelas.
01:06:11 Exactement, sanitairement parlant,
01:06:12 ce n'est pas terrible quand même la location d'un matelas.
01:06:15 Ce n'est pas normal, je veux dire, ce n'est absolument pas normal.
01:06:17 Donc déjà, ça sentait mauvais, si j'ose dire.
01:06:21 Bref, et donc, le 13 juillet,
01:06:23 à la demande du groupe Veldeman, leur actionnaire européen,
01:06:26 les sociétés du groupe IFP, bla bla bla bla,
01:06:30 Maison de la Literie, etc., etc., Maison de la Literie,
01:06:32 Univers du Sommeil, Toussalon, bla bla,
01:06:35 bref, ils ont tous été placés en redressement judiciaire
01:06:38 par le tribunal de commerce de Châlons-sur-Saône.
01:06:41 Voilà.
01:06:43 Donc, plusieurs plaintes pénales pour abus de biens sociaux,
01:06:46 abus de confiance, escroc, rivaule, la totale,
01:06:49 toutes les médailles, les mecs,
01:06:51 on dirait un général soviétique, tu sais, avec toutes les médailles.
01:06:55 – C'est vrai.
01:06:56 – Non mais, incroyable, ont été déposées contre,
01:07:00 donc, aux truinages judiciaires de Paris et de Nanterre.
01:07:04 Voilà, et c'était sur un journal qui s'appelle Meuble Info,
01:07:06 ça existe, Meuble Info, voilà.
01:07:08 – Un journal professionnel, oui.
01:07:10 – Donc voilà, c'était M. El Malek qui passait à la télé
01:07:14 pour vendre ces matelas et pour proposer la location de ces matelas.
01:07:17 – Ouais.
01:07:18 – Voilà, donc c'est quand même, c'est pas net, voilà.
01:07:23 Donc on voit que la crise, ça a des effets vraiment lamentables.
01:07:28 – Et manifestement, ils n'étaient pas sur un matelas financier.
01:07:31 [Applaudissements]
01:07:33 – Excellent, excellent, excellent.
01:07:36 – On conclura là-dessus.
01:07:37 – Bien joué, bien joué.
01:07:38 Alors, je donne rendez-vous à nos spectateurs.
01:07:40 – Oui, alors, rendez-vous.
01:07:41 – Alors, on va voir derrière nous,
01:07:43 pour fêter les 30 ans de la publication des Anges gardiens,
01:07:47 de l'enquête sur l'exil, voilà.
01:07:49 Donc je vais donner une série de conférences à l'occasion de…
01:07:52 Donc vous allez voir les dates, et puis j'ai une signature à Varennes.
01:07:55 Voilà, donc j'aurai le plaisir de retrouver tous nos spectateurs
01:07:58 de la région parisienne à Varennes.
01:07:59 – Vous allez fuir à Varennes ?
01:08:00 – Je vais fuir à Varennes, exactement.
01:08:02 [Rires]
01:08:02 – Ça continue, pardon.
01:08:04 Eh bien, votre serviteur aussi va faire une conférence, justement,
01:08:08 qui s'appelle "La route de la servitude.
01:08:10 Pourquoi les démocraties occidentales sont devenues des tyrannies ?"
01:08:13 Pourquoi et comment ?
01:08:14 – C'était le sujet de notre émission.
01:08:16 – Et cette conférence se produira dans la région de Varennes.
01:08:20 On peut aller voir les affiches.
01:08:22 – Voilà, écoutez, on va montrer les deux dates.
01:08:25 Voilà.
01:08:26 Eh bien, en tout cas, j'espère que j'aurai le plaisir de vous retrouver,
01:08:28 effectivement, pendant les conférences et lors de la dédicace.
01:08:32 Et je tenais à vous remercier, mon cher Olivier, pour cette invitation.
01:08:35 – Eh bien, pour vous aussi, mon cher Pierre.
01:08:36 On voit que la situation…
01:08:39 Mais surtout, ce qu'on voit là, c'est que la mer s'est retirée.
01:08:43 Donc, c'est le calme avant la tempête.
01:08:46 C'est l'idée.
01:08:47 C'est ce que je ressens, en tout cas.
01:08:48 Je ne sais pas si vous…
01:08:49 – C'est ce que j'ai titré dans un de mes articles,
01:08:51 "Le calme avant la tempête".
01:08:52 – Ah ben d'accord.
01:08:53 On est d'accord tous les deux.
01:08:54 On est d'accord.
01:08:55 – Eh bien, chers téléspectateurs, à très, très bientôt.
01:08:57 – Merci à vous.
01:08:58 À bientôt.
01:08:59 Bénédiction.
01:09:00 [Générique]

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