• l’année dernière
Chaque semaine, le tour de l'actualité cinéphile avec des sujets inédits, des entretiens, des analyses de séquences, des archives, des montages et des nouvelles rubriques pour combler les amoureux du cinéma.
Transcription
00:00 ...
00:20 ...
00:42 -Vous êtes bien sur classique.
00:44 C'est parti pour votre Vive à cinéma
00:46 consacré à la divine Greta Garbo.
00:49 Au sommaire, également, le rosebud de Arthur Penn.
00:52 ...
00:56 La mélodie du bonheur de Arthur Simonini.
00:59 Et une brève rencontre avec Kylie Stood.
01:02 C'est parti.
01:03 ...
01:11 Née à Stockholm en 1905,
01:13 Greta Garbo quitte les écrans en 1941,
01:17 à seulement 36 ans, après avoir tourné dans une vingtaine de films.
01:20 Pourtant, aujourd'hui encore,
01:22 le nom de cette actrice de légende reste connu de tous.
01:25 Votre Viva a rencontré deux amoureux de celle qu'on appelait la divine,
01:30 l'écrivain René de Secati
01:32 et la chercheuse en cinéma Sarah Oana.
01:35 Ils décryptent pour nous les secrets de ce visage mythique.
01:39 ...
01:50 -Roland Barthes avait écrit un passage dans ses mythologies
01:54 à propos du visage de Garbo,
01:56 en disant que c'était le moment du cinéma
01:58 où les foules étaient particulièrement troublées par un visage.
02:01 ...
02:04 -Garbo appartient encore à ce moment du cinéma
02:07 où la saisie du visage humain jetait les foules dans le plus grand trouble,
02:11 où l'on se perdait littéralement dans une image humaine,
02:14 comme dans un filtre.
02:16 Dans "La Reine Christine",
02:17 le phare a l'épaisseur neigeuse d'un masque.
02:20 ...
02:21 Dans toute cette neige à la fois fragile et compacte,
02:25 les yeux seuls,
02:26 noirs comme une pulpe bizarre, mais nullement expressifs,
02:30 sont de meurtrissures un peu tremblantes.
02:33 Garbo donnait à voir une sorte d'idée platonicienne
02:37 de la créature.
02:38 ...
02:47 -Pour Barthes,
02:48 Garbo est presque plus une idée qu'une véritable femme,
02:52 parce qu'elle incarne une sorte de perfection
02:55 qui devait être à tout prix préservée.
02:57 C'est pour ça qu'il formule l'hypothèse, qui n'est pas totalement vraie,
03:00 qu'elle se serait retirée du public pour garder cette perfection
03:05 et pour éviter de montrer ses flétrissures au public.
03:10 ...
03:16 -Elle avait des yeux extraordinaires
03:19 et sa caractéristique était d'avoir des cils d'une très grande longueur.
03:24 Ça faisait une ombre sur son regard
03:26 et augmentait incroyablement l'expressivité.
03:29 Elle avait un nez qui était un peu long,
03:31 mais qui était parfaitement dessiné.
03:34 L'angle que son nez formait avec son front
03:36 était d'une perfection absolue.
03:38 Elle avait une mâchoire extrêmement dessinée,
03:40 une grande bouche,
03:42 mais tous ces éléments,
03:43 bien que chacun isolément puisse paraître excessif,
03:48 formaient un ensemble remarquable.
03:52 ...
04:04 ...
04:08 -La mobilité de son visage, c'était quelque chose de très exceptionnel.
04:13 Il lui suffisait de soulever à peine un sourcil
04:16 pour exprimer quelque chose.
04:18 -Même Clarence Brown, qui l'a dirigée plusieurs fois,
04:22 disait que pour passer de la haine à l'amour ou du drame
04:28 à une scène un peu plus joyeuse,
04:31 parfois, il n'y avait presque pas de modification
04:33 des expressions de son visage.
04:35 Tout se passait au niveau des yeux.
04:37 ...
05:02 -Les films qui restent mythiques de Garbo
05:06 sont "La Dame aux camélias",
05:09 le roman de Marguerite Gautier,
05:11 et "La Reine Christine",
05:13 car elle correspond au personnage de Garbo.
05:17 C'est très proche de ce qu'elle était fondamentalement.
05:21 D'abord, c'est une Suédoise.
05:23 C'était important qu'elle ait tourné un film
05:26 où elle représente une Suédoise,
05:28 et une Suédoise androgyne,
05:30 ce qu'était Greta Garbo,
05:32 qui a toujours revendiqué l'androgynie,
05:35 en tout cas dans la sphère privée.
05:39 Elle parlait d'elle aux masculins.
05:41 Elle signait souvent ses lettres à ses amis aux masculins.
05:46 ...
06:12 -En plus, elle avait un corps qui était étonnant.
06:15 Elle avait un corps qui n'était pas complètement masculin,
06:19 mais qui était...
06:20 Elle était très grande,
06:22 elle était très plate aussi,
06:25 donc elle n'avait pas, si vous voulez,
06:27 les critères habituels de la beauté féminine.
06:30 ...
06:54 -John Gilbert,
06:56 celui avec qui elle était le plus liée,
06:59 et avec qui elle a fait des films,
07:01 c'était un grand ami de Garbo,
07:05 mais évidemment, on a construit une image fausse de leur rapport,
07:09 puisqu'elle était...
07:10 Il ne faut pas oublier qu'elle était lesbienne
07:12 et que John Gilbert était gay.
07:14 Donc, tout ça, il fallait le dissimuler.
07:17 -On tombe souvent dans l'écueil de penser
07:20 que ses rôles sont sa vie, en fait.
07:23 On mélange un peu les rôles de Garbo avec sa vie personnelle.
07:27 Et elle-même, à chaque fois qu'on l'interrogeait
07:29 et qu'elle voulait bien répondre,
07:31 elle disait "Il n'y a rien dans ma vie personnelle".
07:34 Mais il y a aussi le fait,
07:35 c'est un élément de sa vie personnelle,
07:37 mais qui se retrouve, il est vrai, dans certains de ses films,
07:40 qu'elle ait volontairement vécu une vie très libre, en fait,
07:44 alors qu'à cette époque-là,
07:47 le mariage était quand même la norme.
07:49 Donc, on voit, je sais pas moi,
07:51 plusieurs actrices se marier plein de fois.
07:55 C'était lors huit fois ou neuf fois, je ne sais plus.
07:58 Et elle reste, demeure célibataire.
08:01 -Son abandon finit par être plus connu que sa carrière même,
08:18 puisque elle a tourné des films, en gros,
08:23 entre 1924-1923
08:27 jusqu'en 1941,
08:30 ce qui est finalement assez peu.
08:32 Et elle a vécu de 1941 à 1990 en ne faisant rien.
08:38 Et bien sûr, comme tout le monde, je me disais,
08:41 c'est quelqu'un qui a renoncé volontairement
08:43 à tourner des films après l'échec de "La femme aux deux visages".
08:48 Et en fait, en fouillant,
08:51 je me suis rendu compte qu'elle a toujours essayé
08:54 de tourner des films.
08:57 Les producteurs s'y sont intéressés,
08:59 ont essayé de continuer avec elle,
09:02 et ça n'a pas... ça n'a jamais marché.
09:05 -My lord,
09:06 will you take the crown from my head?
09:10 -No, your majesty, I will not do it.
09:13 I swore to your father always to keep that crown upon your head.
09:17 I'll have no part in this.
09:20 Nor, I think, is there any here that will.
09:23 ...
09:39 -Au revoir.
09:41 -Au revoir.
09:42 ...
09:47 -Ce qu'on peut regretter dans la carrière manquée de Greta Garbo,
09:52 ça a été la rencontre avec deux grands,
09:55 qui étaient Visconti et Ingmar Bergman,
10:00 puisque Bergman l'a contactée à deux reprises
10:06 pour faire le silence, pour le rôle d'Ingrid Thulin,
10:08 et surtout son ad autumne,
10:11 où elle aurait joué le rôle qu'a incarné l'autre grande Suédoise,
10:15 qui est Ingrid Bergman.
10:17 Et dans ses mémoires, Bergman raconte une chose très dure,
10:21 il dit qu'elle est venue pour qu'on fasse des essais,
10:26 et elle s'est présentée au projecteur et à la caméra en disant
10:30 "Voilà ce que je suis devenue."
10:32 Donc elle savait parfaitement que...
10:34 Mais bon, on regrette.
10:35 On regrette ça, comme on regrette...
10:38 Elle devait faire "La Reine de Naples"
10:41 dans "La Recherche du Temps Perdu" de Visconti,
10:43 mais c'est le film qui ne s'est pas fait.
10:45 C'est pas elle qui s'est retirée, mais le film n'a pas lieu.
10:48 ...
10:49 And now, farewell.
10:52 ...
10:54 ...
10:57 -Retrouvez "La Reine Christine" de Rouben Mamoulian
11:00 et "Le Roman de Marguerite Gautier" de Georges Cucor,
11:03 mais aussi "Comme tu me veux" de Georges Fitzmaurice
11:05 et "Ninochka" de Lubitsch,
11:07 ainsi que "À la recherche de Garbo", le film hommage de Sidney Lumet,
11:11 actuellement sur Ciné+ Classique et sur MyCanal.
11:14 Et pour en savoir encore plus sur la vraie légende de Greta Garbo,
11:17 procurez-vous le récit "Un renoncement" de René de Secati chez Flammarion.
11:21 ...
11:27 Pour son 9e long-métrage, "Missouri Breaks", 1976,
11:31 le réalisateur Arthur Penn opérait un retour au western
11:34 quelques années après "Le Gaucher" et "Little Big Man".
11:37 Un drôle de western, en vérité,
11:39 typique de ce Nouvel Hollywood des années 70,
11:42 désenchanté, voire désabusé.
11:44 "Missouri Breaks", c'est avant tout le face-à-face
11:47 de sa maître et son élève.
11:48 Le mythe Marlon Brando et la jeune star Jack Nicholson.
11:52 ...
11:54 Le premier campe un tueur à gageaux en couleur,
11:57 chargé d'éliminer un gang de voleurs de chevaux,
11:59 dirigé par le second.
12:01 Comme dans ses films précédents,
12:03 Arthur Penn s'emploie à se défaire des stéréotypes du western.
12:07 Ainsi que l'écrit joliment Jean-Jacques Bernard, je cite,
12:10 "Marlon Brando est un tueur professionnel qui peut se déguiser en femme,
12:14 tandis que Jack Nicholson, le hors-la-loi, plante ses choux,
12:17 arrose son jardin et compte fleurettes à la voisine."
12:20 Fin de citation.
12:22 Nicholson admire Brando depuis toujours.
12:24 Il est la référence absolue pour tous les acteurs de cette génération,
12:28 biberonnés à l'actor studio.
12:30 Quelques années auparavant, Jack a pourtant décliné
12:32 un rôle prestigieux qui lui aurait permis de côtoyer son idole.
12:36 ...
12:38 ...
13:01 De fait, le face-à-face entre Nicholson et Brando
13:04 ne dure que le temps de 3 ou 4 scènes dans Missouri Breaks,
13:07 mais le résultat est saisissant.
13:09 ...
13:36 ...
14:05 ...
14:25 ...
14:36 Marlon Brando étant roue libre dans le film,
14:39 Arthur Penn l'ayant laissé improviser à sa guise,
14:41 ce qui, dit-on, déstabilisa beaucoup Nicholson.
14:44 De fait, c'est bien sa performance de tueur à gages
14:47 complètement siphonnée qui reste en mémoire.
14:49 ...
14:54 Ne manquez pas Marlon Brando et Jack Nicholson
14:56 dans Missouri Breaks 1976,
14:58 splendide western d'Arthur Penn mis en musique par John Williams,
15:02 ainsi que le documentaire Dr. Jack et Mr. Nicholson,
15:05 actuellement sur Ciné+ Classique et à tout moment sur MyKanal.
15:09 ...
15:15 Violoniste de formation, Arthur Simonini a signé plusieurs BO de films
15:19 pour Céline Sciamma, Christopher Thompson ou Étienne Comard.
15:22 Il nous a donné rendez-vous dans son studio
15:24 pour nous parler de sa mélodie du bonheur.
15:26 ...
15:40 -C'est Ennio Morricone qui a fait la musique.
15:43 Première collaboration, si je ne dis pas de bêtise,
15:45 avec Brian De Palma.
15:47 Je crois qu'ils ont fait 3 ou 4 films ensemble.
15:50 J'ai lu qu'Ennio Morricone est venu de Rome
15:52 passer quelques jours aux Etats-Unis
15:54 avec Brian De Palma.
15:56 Ils se sont mis 3 ou 4 jours à travailler ensemble,
15:59 au piano, j'imagine.
16:00 Ils ont fait tous les thèmes comme ça.
16:04 ...
16:13 -Here we are.
16:15 -What are we doing here ? -Liquor raid.
16:17 ...
16:20 -Here ?
16:21 Mr Ness, everybody knows where the booze is.
16:24 The problem isn't finding it.
16:26 The problem is who wants to cross the pond.
16:29 Let's go.
16:30 -Apparemment, Ennio Morricone détestait ce thème.
16:34 Il était furieux,
16:35 parce que quand la bande originale est sortie en vinyle,
16:39 le label avait mis ce titre en premier.
16:42 Il était fou de rage,
16:45 alors ce qui lui plaisait, c'était le générique.
16:48 ...
16:53 Du coup, il y a cette écriture très percussive,
16:57 hyper incisive, avec ce thème.
16:59 ...
17:01 Et donc, il va être doublé à dixièmes au-dessous.
17:04 ...
17:09 Il va donner cette couleur hyper caractéristique
17:12 du style d'Ennio Morricone.
17:14 Avec ce thème qui se décale,
17:16 derrière une caisse claire quasi militaire,
17:20 qui peut lui donner l'impression d'un truc très droit.
17:23 Le thème est complètement déconstruit rythmiquement,
17:25 qui lui donne un côté très agressif, très nerveux, que j'aime beaucoup.
17:30 ...
17:40 Sur ce thème très rythmique, très nerveux,
17:43 va venir se greffer un thème dans l'aigu,
17:46 qui est aussi assez caractéristique du style du compositeur,
17:49 qui va être joué à l'harmonica.
17:51 ...
17:59 Qui est assez typique aussi de son style,
18:02 et ça fait l'équilibre avec le reste.
18:04 Ensuite, il va venir rajouter encore une couche.
18:07 Je vais parler des contrebasses, les violoncelles, les pianos dans le grave.
18:11 Il va venir rajouter des coups de poignard,
18:14 avec les altos et les violons qui rentrent après.
18:17 ...
18:26 Malgré le fait qu'il y ait des musiques très différentes,
18:28 par leur caractère au long du film,
18:29 il y a toujours des éléments de ce générique
18:32 qui sont un peu saupoudrés à droite à gauche,
18:34 même si on ne les entend pas forcément, qu'on ne les remarque pas forcément
18:38 à première écoute, ou si on ne prête pas trop attention.
18:40 Il y a des petits éléments qui sont distillés un peu partout.
18:43 C'est comme s'il y avait un corpus dans ce générique,
18:47 dans lequel il va venir piocher, remettre un peu partout,
18:50 et ça donne une cohésion globale et une vraie couleur commune.
18:54 ...
19:12 Autre élément qui est hyper présent dans toute cette mémo,
19:16 et plus particulièrement dans l'œuvre de Nemo Recon,
19:19 c'est qu'il y a des chromatismes absolument partout.
19:23 ...
19:39 On a toute la gamme, en fait.
19:40 ...
19:49 -It's Eddie. -Come in, Eddie.
19:51 ...
19:58 -Ce qui me marque particulièrement dans cette déo,
20:02 c'est la liberté qu'il y a dans l'écriture rythmique,
20:06 qui m'influence beaucoup, que j'apprécie particulièrement.
20:11 ...
20:14 -Vous pouvez entendre Arthur Simonini toute l'année
20:17 dans le générique d'Affaires Sensibles sur France Inter,
20:19 et retrouver Les Incorruptibles de Brian De Palma
20:22 actuellement sur MyKanal.
20:23 ...
20:27 ...
20:38 Enfant acteur dans Honky Tonk Man,
20:40 Kyle Eastwood n'est pas seulement le fils d'eux,
20:43 il est un bassiste et contrebassiste de jazz reconnu
20:46 et un compositeur, notamment pour les films de son père, Clint.
20:49 Nous l'avons rencontré en 2022 au Festival Lumière
20:52 à l'occasion de sa tournée Eastwood Symphonic,
20:54 brève rencontre avec Kyle Eastwood.
20:56 ...
20:58 -The concert's pretty much an homage to my father, really,
21:02 and his films, you know.
21:05 And also a bit of an homage to some of the great film composers
21:08 who've worked on the music for his films, you know.
21:12 So we'll be playing some music from Ennio Morricone, obviously,
21:17 and Lalo Schifrin, John Williams, Lenny Niehaus,
21:25 and then some music that my father's written,
21:27 and then a couple of pieces that I wrote with my father
21:31 for some of his other films.
21:33 ...
21:53 So it's just kind of starting from the Italian Westerns
21:58 all the way until Gran Torino or Unforgiven,
22:04 through a retrospective of music from his films.
22:09 The Quintet is my usual band that I've been playing with,
22:14 some of them for quite many years now.
22:16 And the orchestrations, I've worked on with Gast and Walsing,
22:21 who's a composer and a trumpet player and arranger as well.
22:27 So we kind of changed the arrangements a little bit
22:30 from some of the films.
22:31 I mean, I think they'll still be recognizable, you know,
22:34 but there's sort of a mix of the film,
22:40 orchestral film music and jazz, you know.
22:43 So a bit of improvisation, but then some, you know,
22:47 but the themes of the films are there as well.
22:50 My favorite part in the set?
22:54 I don't know, I think, well, one of my favorite scores
22:57 of my father's films is from the film,
23:00 the Eiger, or I think it's La Sanction en français.
23:05 But I think this is a particularly beautiful score.
23:09 ...
23:37 I think it first started, I mean, I played in the orchestras,
23:42 you know, in the contrabass section, you know,
23:45 for a few times for some of his films,
23:47 and started doing that in general in Los Angeles a bit, you know.
23:51 And then, I think he asked me originally just,
23:55 "Will you write a little piece of music for one scene?"
23:57 You know, and it started that way,
23:59 just writing little bits for a couple of movies.
24:02 And it kind of gradually worked its way up to doing more and more,
24:07 and then he would write sometimes, like a melody on the piano,
24:11 and he'd play it for me, and I'd record it,
24:14 and then sit down and try and, you know,
24:16 maybe flesh it out a little bit, or add to it a bit,
24:20 and sort of help him with that.
24:22 And so, yeah, it just kind of grew from there, really,
24:25 to working on the... to doing the whole score.
24:29 (Musique)
24:39 Kyle Eastwood sera en concert le 11 octobre au Grand Rex à Paris,
24:42 puis en tournée dans toute la France pour Eastwood Symphonic,
24:46 qui s'écoute aussi en streaming ou en vinyle.
24:48 Et n'oubliez pas, votre Viva vous attend toujours
24:50 sur les réseaux sociaux de Cine+ et à tout moment sur myKanal.
24:53 (Musique)
25:15 [SILENCE]