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00:00 [Générique]
00:09 Bonjour, bienvenue sur L'Estar TV.
00:11 Dans notre émission Bourse où les dirigeants de société cotée viennent nous commenter leurs résultats, exposer leurs stratégies.
00:17 Aujourd'hui en visio depuis Boulogne-Biancourt, c'est le directeur général de CGDIM Pierre Marucki que nous accueillons.
00:24 Pierre, bonjour.
00:25 Oui, bonjour.
00:27 Et bien commençons, si vous voulez bien, parce que c'est la première fois que vous venez vous exprimer sur L'Estar TV,
00:32 nous en sommes très honorés, de présenter votre entreprise CGDIM.
00:37 Alors, CGDIM est une société qui essentiellement fournit des prestations de services au monde de la santé,
00:46 dans les domaines du logiciel, de la gestion des flux de santé,
00:53 des études de marketing et de la livraison de bases de données à nos clients.
01:03 Donc, nous sommes essentiellement des professionnels de santé,
01:10 donc des médecins, des kinésithérapeutes, des pharmaciens,
01:13 des entreprises qui travaillent dans le monde de la santé, c'est-à-dire toutes les mutuelles,
01:18 et les laboratoires pharmaceutiques.
01:20 D'accord. Le périmètre géographique, quel est-il ?
01:24 Alors, il est essentiellement français, plus de 80% en France.
01:29 Nous avons des activités en Grande-Bretagne et dans les pays européens qui environnent la France.
01:36 Enfin, le gros est fait en France.
01:39 D'accord.
01:40 Là, nous, on a fait 555 millions d'euros de chiffre.
01:44 Et là, on vient de publier 301 millions d'euros de chiffre d'affaires au premier semestre.
01:49 Alors, on va venir effectivement sur vos résultats.
01:50 Juste avant, est-ce que vous pouvez nous préciser un petit peu vos spécificités,
01:53 vos atouts, vos forces qui vous distinguent des autres acteurs du marché ?
01:57 En fait, c'est que nous sommes vraiment totalement au centre de l'environnement du monde de la santé.
02:04 C'est-à-dire que de plus en plus, les acteurs du monde de la santé communiquent entre eux
02:12 et tous nos outils logiciels sont faits pour permettre à ces différents acteurs de communiquer.
02:19 D'interagir.
02:20 Voilà. Et en France, comme on est soit leader, soit numéro deux sur tous nos marchés,
02:25 que ce soit avec les médecins, les pharmaciens, les infirmières, les mutuelles et les laboratoires pharmaceutiques,
02:32 on a une très grande force grâce à l'interopérabilité de nos outils.
02:38 D'accord.
02:39 Comme vous le savez, il y a des incitations du monde des autorités de santé
02:50 qui nous sert à l'informatisation des acteurs de la santé, avec notamment le gouvernement de la santé.
02:56 Et donc, on est très actif.
02:58 Vous en êtes grandement partie prenante.
03:02 Alors, le 20 septembre, je crois, vous avez publié vos semestriels.
03:06 Donc, un chiffre d'affaires en augmentation de 12,5%, une forte hausse du résultat de l'exploitation.
03:12 Pouvez-vous commenter ces chiffres et nous expliquer quels ont été les facteurs qui ont contribué à cette belle performance ?
03:19 Alors, nous avons l'an dernier décidé d'investir lourdement sur notre activité qui s'appelle Maya.
03:29 Maya, c'est une plateforme de prise de rendez-vous par Internet auprès des acteurs de la santé, des médecins.
03:37 Nous sommes les numéros deux sur le marché derrière une plateforme que tout le monde connaît.
03:43 C'est célèbre.
03:45 Donc, on a très fortement investi en embauchant de jeunes commerciaux pour vendre ces services-là
03:54 auprès des médecins, des kinés et des infirmières.
03:58 Et nous avons, grâce à cet investissement, une forte croissance.
04:06 Plus de deux chiffres et ça faisait quand même un certain nombre d'années que nous n'avions pas réussi à avoir une croissance à deux chiffres au niveau du groupe CGD.
04:15 Et l'amélioration de la rentabilité, elle vient de là aussi.
04:19 C'est-à-dire que l'an dernier, nous avons eu une année difficile en termes de rentabilité à cause de cet investissement.
04:24 Nous sommes en phase de redressement.
04:28 Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'il y a une forte saisonnalité dans l'activité de CGD.
04:32 C'est-à-dire que l'an dernier, par exemple, on a fait 6,8 millions de débits au premier semestre,
04:40 mais on a publié plus de 26 sur la totalité de l'année.
04:44 Donc cette année, on est très confiant sur le fait que la croissance que l'on a au premier semestre, on va la retrouver sur l'année.
04:53 Justement, comment est orienté le deuxième semestre par rapport au premier ?
04:57 Pour le moment, on est vraiment sur notre croissance à deux chiffres, supérieure à 10%.
05:05 Et compte tenu de cette croissance, on aura une amélioration de rentabilité par rapport à l'an dernier, c'est certain.
05:12 D'accord, parce que là on est passé sur le semestre, on est passé d'environ 3 millions et des poussières à 9,6 millions de résultats d'exploitation.
05:21 Donc on aura ce phénomène aussi sur le second semestre.
05:24 Exactement. C'est-à-dire que l'année dernière, au second semestre, on a fait 20 millions de résultats d'exploitation.
05:31 Cette année, on devrait faire un résultat conforme à la croissance du chiffre d'affaires.
05:38 D'accord, parfait. Alors pour les prochains semestres, si on va un peu plus loin, plan 24-25, quels sont vos enjeux, vos projets, votre plan de route ?
05:48 Alors, le secteur de la santé est une œuvre de longue haleine.
05:55 C'est-à-dire que pour le moment, il y a eu une première vague qui concernait les médecins généralistes.
06:02 Au deuxième semestre, il y a une vague qui concerne les pharmaciens.
06:07 Mais il y aura une deuxième vague pour les généralistes.
06:11 Et puis surtout une vague pour les paramédicaux, c'est-à-dire pour les kinésithérapeutes et les infirmières.
06:18 Et donc ça, ça nous a reçu une croissance à deux chiffres au moins pour les deux ans qui viennent.
06:24 D'accord.
06:25 Vous savez, le principe du secteur de la santé, c'est que ce sont les éditeurs de logiciels qui reçoivent les subventions des autorités.
06:35 Ce ne sont pas les professionnels de santé.
06:38 La contrepartie, c'est que non seulement il faut que nos logiciels soient agréés, c'est-à-dire respectent les demandes qui ont été formulées en termes de fonctionnalité,
06:48 mais il faut aussi qu'on incite les professionnels de santé à utiliser ces fonctionnalités.
06:53 D'accord.
06:54 On fait tous ces efforts-là pour permettre une évolution conforme à ce qu'on souhaite, c'est-à-dire une croissance à deux chiffres au moins sur les deux années qui viennent.
07:04 Une croissance plutôt en organique, à vous entendre ?
07:07 Ah oui.
07:08 D'accord.
07:09 C'est-à-dire que la croissance externe, ce ne sont que des opportunités et ce sont plutôt des petites opportunités,
07:16 c'est-à-dire qu'on n'a pas l'intention d'investir très lourdement sur l'acquisition d'entreprises.
07:23 D'accord.
07:24 Alors pour conclure, votre titre, comment dirais-je, boursier, est bien orienté.
07:28 C'est un peu une exception dans ce compartiment de la Cote puisque depuis le début de l'année, on a à peu près un hausse d'une vingtaine de pourcents.
07:34 Les bons résultats qu'on a évoqués, le marché a salué ces résultats.
07:40 Avez-vous un message particulier à destination de tous les actionnaires et investisseurs qui nous regardent et nous écoutent ?
07:48 C'est le message que j'ai donné précédemment, c'est-à-dire qu'après une période difficile en 2022,
07:54 difficile sur le plan de la rentabilité, mais qui était voulue puisqu'elle a correspondu à de très nombreux embauches de jeunes commerciaux.
08:08 On est maintenant sur le moyen terme, reparti sur des croissances à deux chiffres et on aura la même chose au niveau de la rentabilité.
08:16 On peut même espérer une amélioration du taux de marge.
08:21 On a une perspective et on a une vision.
08:25 C'est l'un des avantages des métiers du groupe Cégédime, c'est qu'on est très récurrent.
08:30 Toutes nos offres sont vendues en mode SASS, ce sont des abonnements, ce sont des contrats à moyen ou terme.
08:38 Cela assure quand même une certaine stabilité au niveau de la rentabilité.
08:44 En effet. Prochain rendez-vous, j'imagine, c'est le chiffre annuel en janvier et les résultats en mars ?
08:52 En fait, le prochain rendez-vous est dans 15 jours, c'est-à-dire qu'on va publier le chiffre du troisième trimestre.
08:57 Du T3, d'accord. Parfait.
09:00 En janvier, on publie l'année, en chiffre de fer et en mars, on publie les résultats.
09:05 C'est le calendrier, effectivement, l'agenda classique.
09:08 Pierre, je vous remercie de toutes ces explications.
09:10 Merci à tous de nous avoir suivis.
09:13 Je vous donne rendez-vous très vite sur Investeur TV avec un autre président de Société Côté.
09:19 [Musique]
09:29 [Silence]