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00:09 Bonjour, bienvenue sur Investeur TV. Dans notre émission Bourse, nous recevons les dirigeants de société cotée qui viennent nous commenter leurs résultats, exposer leurs stratégies.
00:17 Aujourd'hui, c'est Laurent Levasseur, le président du directoire de Bluelina, que nous avions déjà reçu sur Investeur TV au mois d'avril et qui revient aujourd'hui de voir
00:26 pour nous commenter ses semestriels. Laurent, bonjour.
00:29 Bonjour Stéphane.
00:30 Peut-être pour commencer, rappelez un peu l'activité, la présentation de Bluelina pour ceux qui n'ont pas vu votre première interview sur Investeur TV.
00:37 Alors Bluelina est un acteur de la silver economy, c'est-à-dire que nous prenons soin de personnes âgées et la mission de Bluelina est double.
00:44 À domicile, nous prenons soin de personnes âgées et nous assistons les familles, les aidants professionnels. Et puis en établissement, on va prendre soin des résidents, des patients.
00:54 Et là, nous allons plutôt assister les soignants. Alors quelles sont concrètement les offres que nous déployons ? Ce sont des détecteurs de chutes, des boutons d'appel,
01:02 toute une série de dispositifs qui permettent de venir en aide ou de créer du lien entre ces personnes âgées qui peuvent être isolées dans leur chambre d'un établissement
01:13 ou à leur domicile avec bien évidemment la communauté qui veut en prendre soin.
01:18 D'accord. Alors vous venez de publier vos semestriels. Donc on a un chiffre d'affaires qui est en baisse, un EBITDA qui est passé en négatif.
01:26 C'est dû à une activité dans le B2B. Vous allez nous expliquer ce qui s'est passé et ce que vous avez donc mis en place pour contrecarrer et réagir.
01:35 Alors concrètement, en effet, on a eu un début d'année très difficile. Alors pour rappel, tout de même, en 2021, en fin 2020, début 2022,
01:44 nous avions pris l'engagement qu'avec une croissance de 15%, nous allions pouvoir afficher un EBITDA positif.
01:53 Pour une entreprise de la silver economy qui n'avait jamais été dans le vert, c'était déjà un engagement fort.
02:00 Alors c'est ce que nous avions réussi à faire. C'est-à-dire que nous avons réussi en un an à passer de 7,5 millions d'euros à 10 millions et demi
02:07 et d'un EBITDA qui était négatif de 2 millions à un EBITDA positif de 700 000 euros. Donc pourquoi je vous raconte ça ?
02:15 Tout simplement parce qu'en 2023, on a pris l'engagement de rejouer l'année 2022. C'est-à-dire qu'on ne va pas refaire 39% de croissance
02:23 comme l'année dernière. On va avoir une croissance mesurée. Mais par contre, on veut vraiment stabiliser l'entreprise à ce niveau de croissance.
02:30 Le début de l'année a été assez complexe parce que nous avons vécu en 2022 une année incroyable suite au scandale des faux soyeurs
02:40 qui a touché par exemple le groupe Orpea. Évidemment, nos solutions ont trouvé une résonance parce que nous publions les indicateurs,
02:48 nous aidons et assistons les soignants dans les EHPAD. Donc forcément, notre solution Serenea a attiré l'attention.
02:54 Début d'année 2022, qu'est-ce qui s'est passé ? Beaucoup de groupes ont remanié leur management. Beaucoup de groupes d'établissements d'EHPAD dédiés aux seniors
03:02 ont remis en cause leur management. Et de ce fait, pendant un trimestre, il n'y a pas eu de décision d'investissement.
03:08 D'accord. D'accord. D'accord. D'accord. Voilà.
03:09 D'accord. Voilà. Déjà, on met... D'accord. Déjà, on met...
03:09 D'accord. Déjà, on met...
03:10 D'accord. Déjà, on met...
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03:13 Déjà, on met...
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03:14 D'accord.
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03:15 D'accord.
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03:16 D'accord.
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03:18 D'accord.
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03:19 D'accord.
03:38 D'accord.
03:38 D'accord.
03:52 D'accord.
03:54 Oui.
04:02 Oui.
04:02 Alors, vous avez changé, je crois, en B2B avec l'offre Serenea, le mode de commerciation, si j'ai bien lu le dossier ?
04:14 Oui, on a constaté que nous avions une série de concurrents qui avaient été mis à mal en termes de livraison de composants électroniques, en termes aussi de structures.
04:23 Et de ce fait, on a cherché à comprendre comment capter cette clientèle qui n'avait pas prévu de changer leur appel infirmier, leur dispositif à l'intérieur de leurs établissements.
04:33 D'accord.
04:33 Et de ce fait, on s'est posé la question de pouvoir proposer une offre au travers d'une location, d'un contrat de location, mettre à disposition l'ensemble du matériel d'un Ehpad, et puis avoir la souscription d'un abonnement mensuel.
04:48 Donc, grosso modo, un Ehpad, aujourd'hui, s'il veut investir, ça va lui coûter entre 30 et 50 000 euros pour avoir une solution au sein de son établissement.
04:57 Si jamais il souhaite plutôt être en mode locatif, il va être autour de 1 000 à 1 500 euros mensuels.
05:03 D'accord.
05:04 Et le modèle séduit... Au départ, nous avions eu peur de cannibaliser notre chiffre d'affaires originel. Eh bien, pas du tout.
05:11 On a plutôt séduit un nouveau type de clientèle, de type d'établissement associatif, parfois, souvent, et qui permet comme ça à des établissements très sérieux de pouvoir s'équiper sans attendre.
05:24 Et ce mode location est plus rentable pour vous ? Parce que vous supportez quand même le BFR de l'immobilisation, donc, du matériel.
05:30 Alors, sans l'opération financière que nous avons faite l'année dernière, qui nous a amené, au travers d'une amortissation de capital, à lever plus d'un an de chiffre d'affaires en cash...
05:40 D'accord.
05:40 Sans cette opération financière, évidemment, nous n'aurions pas la capacité financière à mettre en place ce modèle économique.
05:47 On est dans du CapEx, donc il faut financer ces investissements.
05:52 Bien sûr.
05:52 Et heureusement, à notre échelle, on a largement eu la capacité de pouvoir l'appliquer.
05:57 Et ça va augmenter la rentabilité, le fait de passer d'un mode location à un mode achat pour le...
06:02 Alors, c'est un petit effet élastique, c'est-à-dire que les premiers contrats vont compter par les premiers mois, et puis après, une fois que la machine sera mise en route,
06:09 évidemment, au bout de 2, 3, 4 années, ça sera assez mécanique, bien sûr.
06:13 Justement, vous voulez faire un petit point sur les fonds propres, la trésorerie, l'endettement ?
06:17 Alors, l'année dernière, on a fait une opération financière où nous avons un de nos actionnaires historiques, qui depuis 8 ans avait 8% du capital, le groupe Apicil.
06:26 Oui.
06:27 Et bien, il a souhaité nous accompagner plus grandement. Donc nous avons, l'année dernière, à peu près à la même période, annoncé une augmentation de capital garantie
06:35 qui représentait quasiment un an de chiffre d'affaires.
06:38 Hum hum.
06:39 Cette augmentation de capital a été sursouscrite. Donc...
06:43 Il y a eu pas Apicil, non ? Il y avait...
06:44 Non, non, non.
06:45 Enfin, plus les porteurs de l'EPS, du coup.
06:47 Apicil, qui avait garanti l'opération à 100%, s'est retrouvé à être servi qu'à hauteur de 66%.
06:51 D'accord.
06:52 En gros, les deux tiers. Et le marché, lui, a répondu en investissant à ses côtés.
06:56 Hum hum.
06:57 A ce moment-là, par contre, il y a eu un fait, c'est-à-dire qu'Apicil s'est retrouvé majoritaire, à 52%.
07:03 D'accord.
07:03 Donc une OPA mécanique a dû s'enclencher, ce qui nous a conduit, sur la fin de l'année, à mettre en place cette OPA.
07:10 Et à ce moment-là, Apicil a démarré l'année 2023 avec 60% de capital.
07:15 D'accord.
07:15 Donc, Bluelinéa devient une des filiales du groupe Apicil, à hauteur de 60% pour la consolidation.
07:21 Et bien évidemment, ça nous apporte une visibilité qui n'est pas négligeable dans ce secteur du bien vieillir,
07:28 où un groupe de protection sociale...
07:29 Quelles sont vos relations avec Apicil, justement ? Il vous apporte du business ou du support ?
07:35 Alors, je ne vous cacherai pas que, quand on est chef d'entreprise et qu'on a ce type de mouvements sur le capital,
07:42 eh bien, on est très attentif, très attentif, parce qu'une entreprise, ça appartient à ses actionnaires.
07:47 Hum hum.
07:47 En aucun cas à ses dirigeants.
07:48 Eh bien, écoutez, on peut considérer que nous avons un actionnaire qui n'est pas que dans la posture.
07:55 La plupart des groupes de protection sociale, aujourd'hui, ont annoncé la mise en place de services.
08:01 Le groupe Apicil a, il y a trois mois, annoncé la création d'un domaine d'activité stratégique, services.
08:08 Voilà.
08:09 Donc, désormais, santé et prévoyance, épargne et services financiers, retraite complémentaire et le sujet des services.
08:16 Jusqu'à présent, le groupe, l'année dernière, a enregistré un chiffre d'affaires de 3,5 milliards d'euros.
08:22 Donc, la mise en place et la mise en lumière de Bluelinea sur cette silver economy et sur ce bien vieillir,
08:29 avec autant de moyens, c'est pour nous une grande opportunité.
08:33 Et ils veulent laisser donc Bluelinea en bourse.
08:35 Alors...
08:35 Attention de retrait. Et comment se comportent les autres gros actionnaires ?
08:38 Je crois que c'est Nian Nextage et Good Value for Money.
08:41 Oui, tout à fait. Alors, Good Value for Money a aussi souscrit à l'augmentation de capital.
08:45 D'accord.
08:46 Donc, ils ont consolidé leur position au capital. Et d'ailleurs, ils ont un représentant qui est au conseil de surveillance.
08:51 Ok.
08:51 Le conseil de surveillance, aujourd'hui, est composé de 8 administrateurs.
08:55 8 administrateurs.
08:56 4 d'Apicil, avec un président du conseil de surveillance apicilien, Thomas Atterpin, évidemment.
09:03 Et puis, nous avons 2 représentants d'actionnaires significatifs, la famille Westermann,
09:09 1 représentant de Good Value for Money, et puis 2 administrateurs indépendants,
09:13 avec des compétences sur la silver economy, et aussi tout ce qui est l'high tech,
09:17 l'infrastructure informatique, qui est loin d'être un sujet anodin.
09:20 Donc, pour l'instant, la bourse reste leur sujet.
09:23 Alors, pour conclure, le titre est en occlusion d'environ 12% depuis le début de l'année.
09:30 Si vous n'êtes pas le seul, toutes les small caps, ça repose, c'est presque bien, on pourrait dire.
09:34 Est-ce que vous avez un message particulier à tous les investisseurs et actionnaires qui nous regardent ?
09:39 Alors, quand on regarde la valeur, bien évidemment, on a un flottant qui est assez réduit, qui est de l'ordre de 10%,
09:45 mais on voit bien que dès lors qu'il y a des opportunités de pouvoir avoir quelques mouvements, ça répond.
09:51 La journée d'aujourd'hui en est une, on a annoncé nos chiffres, et on voit qu'il y a eu à peu près 10 000 titres qui ont été échangés.
09:57 Donc globalement, c'est toujours pareil. S'il n'y a pas d'offre, il n'y a pas de demande, et inversement.
10:01 Donc concrètement, le cours aujourd'hui est dans des cours qui n'ont pas été le plus historiquement hauts.
10:08 Bon, qu'est-ce que je peux vous dire d'autre ? Nos chiffres aujourd'hui se consolident.
10:15 Si vous êtes investisseur et que vous avez envie de suivre l'aventure à Bluelinéa au sein d'un groupe qui s'appelle Apicil,
10:22 n'hésitez pas à continuer à être attentif.
10:24 Parfait. Prochain rendez-vous, j'imagine que c'est vos résultats annuels, chiffre d'affaires en janvier, résultats en mars ?
10:30 Oui, on va publier le 10 janvier le chiffre d'affaires 2023, et puis fin mars, début avril,
10:36 généralement au moment d'investissement à Axel's, on organise nos SFAF.
10:42 D'accord. J'espère que vous viendrez nous les commenter à nouveau sur Investisseur TV. Merci Laurent.
10:46 Merci pour votre confiance.
10:48 Merci à tous. Je vous retrouve très rapidement sur Investisseur TV avec une nouvelle Société Côté.
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