• l’année dernière
Un homme d'une vingtaine d'années armé d'un couteau a tué un enseignant et blessé grièvement deux autres personnes dans une cité scolaire d'Arras. Fiché S pour radicalisation, l'assaillant était sous surveillance de la DGSI et un de ses frères avait été interpellé et écroué à l'été 2019 "dans le cadre d'un projet d'attentat déjoué puis de faits d'apologie".

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Transcription
00:00 Un professeur qui aujourd'hui a été assassiné, il a été assassiné pourquoi ?
00:03 Parce que c'est un professeur.
00:05 Le premier ennemi du terrorisme, c'est la connaissance,
00:07 c'est le partage du savoir, c'est savoir réfléchir soi-même, c'est les lumières.
00:11 En face, on a l'obscurantisme, on a un mode de pensée qui est imposé,
00:15 on a une radicalisation intellectuelle.
00:18 Ce sont des gens qui sont abrutis, il faut quand même s'en rendre compte.
00:21 Si aujourd'hui, c'est le professeur qui est visé, c'est certainement pas un hasard.
00:24 C'est la connaissance...
00:26 - Parce que c'est un défonceur de la laïcité, un professeur de l'histoire.
00:28 - Pas que la laïcité, évidemment, mais le professeur, c'est celui qui transmet le savoir,
00:33 c'est celui qui transmet les clés de réfléchir par soi-même, de s'émanciper intellectuellement.
00:38 Donc le professeur, aujourd'hui, c'est la cible qu'on attaque, c'est lui qu'on doit attaquer.
00:43 Et nous, démocrates, nous, citoyens français,
00:46 le professeur, c'est le symbole qu'on doit défendre.
00:49 Je pense qu'aujourd'hui, cet assassinat tragique, cet attentat tragique,
00:52 ça nous le démontre encore la figure du professeur,
00:55 le professeur en tant qu'être humain, puisque aujourd'hui, ce sont des assassinats,
00:58 Il faut qu'on le défende bec et ongles.

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