• l’année dernière
Le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, s'exprime après la mort d'un professeur, tué par un homme d'une vingtaine d'années armé d'un couteau à Arras. Fiché S pour radicalisation, l'assaillant était sous surveillance de la DGSI et un de ses frères avait été interpellé et écroué à l'été 2019 "dans le cadre d'un projet d'attentat déjoué puis de faits d'apologie".

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Transcription
00:00 Mais notre devoir, c'est de dépasser les mots pour entrer dans l'action.
00:03 Je veux donc vous rendre compte des actions que nous prenons
00:07 immédiatement en concertation avec les organisations syndicales.
00:10 D'abord, nous agissons pour les victimes.
00:12 Les victimes, c'est évidemment ce professeur assassiné et les trois
00:17 personnes blessées.
00:18 Les victimes, ce sont aussi leurs proches.
00:20 Les victimes, ce sont aussi leurs élèves, leurs collègues,
00:24 et à travers eux, tous ceux qui constituent le cœur battant de notre école.
00:29 J'ai donc décidé, et c'était une demande forte des
00:31 organisations syndicales, de réactiver les dispositifs d'écoute
00:35 pour les personnels de l'éducation nationale qui avaient été mis en
00:38 place après l'assassinat de Samuel Paty il y a trois ans.
00:41 Dispositif d'écoute au niveau national,
00:44 dispositif d'écoute au niveau de chaque académie.
00:48 Chaque enseignant pourra s'entretenir avec un psychologue par téléphone.
00:52 J'ai aussi décidé d'une prise en charge au plus proche de chacun et
00:56 demandé à chaque académie d'ouvrir dès demain une cellule académique de soutien.
01:00 Agir pour les victimes, c'est notre premier devoir.

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