• l’année dernière
Samedi 30 septembre 2023, SMART LEADERS reçoit Renaud Hamaide (Co-président, Unimev) , Philippe Pasquet (Vice-président, Unimev) , Béatrice Cuif-Mathieu (Directrice Générale, Destination Nancy) , Alexis Devilliers (Dirigeant, Alive) , Jacques De La Guillonnière (Président Fondateur, Groupe Novelty) , Florian Courgenouil (Heaf of Conferences and Exhibitions, Eventmaker) , Florian Courgenouil (Heaf of Conferences and Exhibitions, Eventmaker) , Géraldine Françon (Avocate Associée, Francea Avocats) et Muriel Blayac (DG, Lever de Rideau)

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00:00 Bonjour à toutes et bonjour à tous, bienvenue dans cette édition spéciale de Smart Leaders,
00:04 une édition consacrée à un événement qui s'est tenu il y a quelques semaines à Deauville,
00:07 le salon "See You There".
00:09 La filière de l'événementiel se réunissait,
00:12 nous y étions pour recueillir le témoignage de ces pros de l'événementiel,
00:16 leurs enjeux, leurs activités, leurs objectifs, tout de suite leurs interviews.
00:21 D'abord, je suis coprésident de l'UNIMEB,
00:27 et puis également, mais depuis un certain nombre d'années, je suis aussi président-directeur général de Com-Explosium,
00:34 qui est un organisateur d'événements.
00:35 D'abord, on est animateur de communautés, c'est comme ça qu'on se décrit,
00:39 et on anime un certain nombre de communautés à travers des événements
00:43 ou d'autres outils qui permettent de les animer, que ce soit des webinars, des marketplaces, ce genre de choses,
00:50 et on adresse une once verticale, à peu près 160 événements,
00:55 et en considérant que les salons, les étudiants ne forment qu'un événement,
00:59 même s'ils se déclinent 110 fois par an,
01:01 ou nos salons, comme étoiles entreprises, n'en forment qu'un,
01:03 alors qu'on les décline 55 fois par an.
01:06 Et on opère à hauteur de 70% en France et 30% à l'étranger.
01:10 D'abord, notre premier enjeu, ça a été de se relever d'une période compliquée qu'était le Covid,
01:15 ça c'est le 1.
01:16 Le 2, qui a consisté à refaire partir nos événements et recruter les équipes.
01:23 Je dirais qu'on a perdu pendant cette période, parce qu'on a eu une attrition forte,
01:26 soit une attrition suscitée, soit une attrition subie,
01:29 et donc réembarqué un certain nombre de personnes.
01:31 Donc aujourd'hui, globalement, mais c'est le cas en France comme à l'étranger,
01:35 aujourd'hui on est à peu près en mode run normal,
01:39 nos communautés suivent, et ce qui a été la plus grosse beauté de cette crise,
01:43 si c'était qu'il y a une belle beauté,
01:44 mais il y a un seul bel enseignement, c'est que tout le monde a voulu retourner au présentiel,
01:48 et ça pour moi c'est le plus bel enseignement,
01:50 qu'on voit d'ailleurs dans nos chiffres aujourd'hui,
01:53 puisque en tant que ComExplosium, 2023 est équivalent à 2019 like for like,
01:59 voire un petit peu plus, donc on est content.
02:01 On est un petit peu plus de 900, entre 900 et 1000 collaborateurs à travers le monde,
02:07 on fait entre 350 et 400 millions selon les années de chiffre d'affaires.
02:12 Au total, étant donné qu'on a tout de même pas mal mangé sur nos cashs,
02:17 pendant la période où on était dans une grosse période d'acquisition pour ce qui concerne ComExplosium,
02:21 donc on a dû mettre un beau bol là,
02:23 ça ne veut pas dire qu'on n'en fait pas des petites, mais c'est vraiment très très marginal,
02:27 et donc l'objectif c'est de travailler sur nos marques,
02:29 et grâce à nos marques de décliner des événements ailleurs.
02:33 Donc l'année entre 2022 et 2023, on aura lancé à peu près 24 salons ou congrès,
02:39 ou événements quels qu'ils soient,
02:41 en utilisant la valeur de nos marques et en les emmenant ailleurs.
02:44 C'est le cas par exemple de Vinexpo à Singapour,
02:47 c'est le cas de Cilmo également à Singapour,
02:49 c'est le cas d'autres événements en Chine,
02:52 c'est le cas d'autres événements en France,
02:54 c'est le cas la même chose aux US,
02:56 où on a aussi lancé un Cial,
02:58 où on a lancé du Drinks America,
03:00 ou du Vinexpo à New York,
03:02 donc on travaille sur nos marques,
03:04 et on essaie de les optimiser en accompagnant les communautés sur des territoires sur lesquels ils ne sont pas.
03:14 Je suis vice-président de l'Unimer,
03:16 président du groupement des organisateurs.
03:19 Le congrès c'est un moment essentiel,
03:23 on est un petit métier, mais on est un métier de la rencontre,
03:27 et donc ça aurait été incomble que notre métier ne sache pas se retrouver,
03:34 au moins une fois par an,
03:35 on a un petit peu tous le nez dans le guidon,
03:39 on est dans notre couloir de nage,
03:41 et c'est important, au moins une fois par an,
03:45 des fois si possible plus,
03:47 d'avoir ce moment d'échange,
03:50 il se passe presque plus de choses les pieds dans le sable,
03:54 ici à Deauville,
03:55 qu'à la limite dans les conférences,
03:57 c'est toujours intéressant,
03:58 mais c'est surtout ce moment d'échange au sein d'une filière
04:04 dont les maillons sont spécialisés,
04:06 mais qui fonctionne bien quand tout fonctionne ensemble.
04:10 On a redémarré les congrès après avoir arrêté à cause du Covid,
04:17 notre activité et les congrès,
04:20 on a redémarré à Nancy l'année dernière,
04:22 et c'était formidable,
04:24 et là je pense qu'on est aussi dans cette belle dynamique de reprise,
04:29 où notre métier prend tout son sens.
04:31 Alors moi le métier dont je m'occupe depuis de longues années,
04:34 c'est celui de l'organisation de salons,
04:37 donc on est le maillon de la chaîne qui conçoit,
04:43 qui fait les concepts,
04:45 qui prévoit, organise,
04:48 commercialise des stands après auprès des exposants,
04:52 fait la promotion de l'événement pour faire venir des publics ciblés,
04:58 quels que soient les secteurs,
05:00 à la fois en B2B,
05:02 donc de professionnel à professionnel,
05:04 mais aussi en direction du grand public,
05:07 donc c'est évidemment le maillon qui est en amont,
05:13 mais qui fonctionne bien s'il y a la meilleure articulation possible,
05:19 avec les lieux, le lieu est un élément essentiel,
05:23 avec la date,
05:25 et aussi la prestation physique,
05:29 donc le montage effectif de nos opérations,
05:33 moi je représente un groupe, GEL Events,
05:36 dont le business model,
05:38 qui est assez original au niveau mondial,
05:40 en tout cas sur le volume que l'on représente,
05:43 a décidé d'être présent sur ces différents maillons,
05:46 ça ne veut pas dire qu'on est intégré d'ailleurs,
05:48 on travaille avec beaucoup d'autres collègues,
05:51 à la fois en tant que lieu d'événement,
05:55 et en tant que prestation,
05:59 donc c'est cet écosystème global,
06:03 auquel on rajoute du digital,
06:05 mais tout ça fonctionne ensemble,
06:09 produit ces moments si particuliers,
06:13 et si indispensables sur le plan économique,
06:16 de la rencontre dans des filières,
06:20 des univers,
06:23 des géographies, etc.,
06:26 que sont l'événement,
06:28 tout particulièrement pour ce qui me concerne les salons.
06:30 GEL Events, c'est une entreprise,
06:34 d'un groupe d'hommes au départ,
06:38 et c'est une entreprise à capitaux familiaux aujourd'hui,
06:42 qui a été créée en 1978,
06:44 mais qui a évolué de façon telle,
06:46 qu'elle est à la fois toujours sous contrôle familial,
06:49 mais cotée en bourse depuis 1998,
06:52 c'est une société qui fait un peu plus de 5000 personnes,
06:56 d'emplois directs, internes,
06:58 mais qui fait travailler le double de façon permanente,
07:01 parce qu'il y a une part de sous-traitante très importante,
07:04 moitié en France, moitié à l'international,
07:08 et qui a fait l'année dernière 1,3 milliard de chiffre d'affaires,
07:14 donc c'est la plus grosse entreprise du secteur en France,
07:17 c'est un des leaders mondiaux dans ce secteur.
07:24 Destination Nancy, on a quatre métiers,
07:26 on accueille des événements dans notre centre de congrès,
07:29 Jean Prouvé, au parc des expositions,
07:31 on est organisateur d'événements B2B et B2C,
07:35 on a une fonction de convention bureau,
07:37 et on exerce aussi la mission d'office du tourisme,
07:40 ce qui veut dire que nous sommes très clairement
07:43 la porte d'entrée unique pour la promotion touristique,
07:46 l'accueil et l'organisation d'événements sur le territoire métropolitain.
07:49 Destination Nancy est adhérente de l'UNIMEF,
07:51 c'est à ce titre là que la gouvernance m'a demandé
07:55 de prendre la vice-présidence d'UNIMEF,
07:57 puisque je préside le groupement des sites,
08:00 centre de congrès et parc des expositions,
08:02 et puis Destination Nancy est aussi engagée
08:06 dans une démarche de responsabilité sociale et environnementale très forte,
08:10 et ce matin le président Philippe Augier, du moins le maire,
08:13 monsieur le maire Philippe Augier,
08:15 parlait de Destination Innovante Durable,
08:17 qui est un label qui a été écrit par France Congrès Événements
08:23 et neuf territoires français, et pas des moindres,
08:26 puisque Deauville a été dans les premiers labellisés,
08:29 Rennes et Nancy ont suivi, ont été dans les cinq premiers labellisés,
08:32 et là notre objectif, puisqu'on est certifié ISO 221,
08:36 c'est de permettre à un touriste, je reviens toujours,
08:39 qu'il soit du maïs ou du loisir,
08:41 qui vient sur le territoire, jusqu'au moment où il en part,
08:44 comment il a un parcours du début jusqu'à la fin,
08:47 comment il a une expérience éco-responsable.
08:50 Donc c'est comme ici à Deauville,
08:52 quand on a fait le congrès l'année dernière à Nancy,
08:55 on vient en train, on se déplace à pied,
08:58 les hôtels sont à moins de dix minutes à pied,
09:01 on a des professionnels qui sont engagés,
09:04 mais pas dans le greenwashing,
09:06 qui sont engagés réellement sur la lutte contre le gaspillage alimentaire,
09:10 sur le tri des déchets, etc.
09:12 Donc c'est vrai que faire partie du NIMEV,
09:15 on travaille au national pour appliquer au local,
09:18 le local fait remonter aussi au national,
09:21 et on est une formidable communauté d'acteurs
09:24 qui oeuvront ensemble dans l'intérêt toujours de la filière.
09:27 Mes enjeux, c'est d'apporter au client
09:30 la réponse la plus précise et la plus globale,
09:34 que ce soit un touriste d'affaires ou un touriste de loisirs.
09:38 Et justement, qu'un touriste de loisirs devienne un touriste d'affaires,
09:41 et un touriste d'affaires un touriste de loisirs.
09:44 Donc en gros, je suis un ensemblier,
09:47 j'apporte une batterie de solutions,
09:49 le client quand il vient, il optimise son temps,
09:52 c'est rassurant pour lui, et il gagne de l'argent,
09:54 parce qu'il a un interlocuteur dédié sur un territoire.
09:57 Je suis en premier lieu dirigeant d'une agence de design de stand
10:04 qui s'appelle Galice,
10:06 ça c'est quand même mon métier de coeur et mon métier que je fais depuis longtemps.
10:09 Je suis coprésident avec Didier Occo du Leeds,
10:11 qui sont les agences de design de stand.
10:13 Je suis aussi président de Créalliance,
10:15 qui regroupe les agences et les prestataires,
10:17 et enfin vice-présidence d'Unimev,
10:19 et contre le cumul du mandat, vous aurez bien entendu.
10:23 Et je suis là parce qu'aujourd'hui, c'est quand même le rassemblement
10:26 de toute la profession, qui est en train de se rassembler
10:29 ici à Deauville, où on a été merveilleusement accueillis,
10:32 mais qui est en train aussi de se rassembler dans la profession,
10:35 avec les organisateurs, les lieux,
10:37 demain l'événementiel, aujourd'hui le Leeds qui a rejoint,
10:40 Prestalliance qui a rejoint, Unimev,
10:42 tout ça pour faire la grande famille, la grande famille qu'on a été
10:44 pour se défendre pendant la période du Covid.
10:46 Le design de stand, c'est quelque chose d'un peu spécifique,
10:48 parce que c'est du design intelligent,
10:50 c'est de l'art appliqué, c'est du design stratégique.
10:53 En fait, un stand, c'est la seule et l'unique manière
10:56 de faire la différence avec votre confrère,
10:59 votre concurrent, celui qui est en face, c'est ça un salon.
11:01 Un salon, c'est tous les confrères, tous les concurrents réunis, d'accord,
11:04 mais vous devez faire la différence.
11:06 C'est de vous dire aux autres, les autres sont pas bons,
11:08 moi je suis le meilleur.
11:09 Et ça, vous avez le message, mais il y a surtout le message du comportement.
11:12 C'est ce qu'on appelle la première impression.
11:14 Pourquoi vous me semblez agréable, pourquoi vous me semblez gentil,
11:17 quelle est l'impression que j'ai eue quand j'ai été sur le stand.
11:20 Je rentre sur un stand, je fais mon rendez-vous, je m'en vais,
11:22 et puis dans l'allée d'après, vous demandez à votre visiteur
11:25 qui est venu, comment était le stand, il est incapable de vous le dire.
11:27 Par contre, il va vous dire, il était classe, il était silencieux,
11:29 on était bien, on était pas bien, c'était punchy, c'était dynamique.
11:33 C'est ce qu'on appelle la première impression, c'est notre métier.
11:36 Le deuxième métier du design stratégique, c'est de limiter le message du client.
11:40 Quand vous allez sur une expo, vous avez envie de tout dire.
11:43 Notre métier, c'est de limiter le message, de donner le bon message à la bonne cible.
11:47 Et enfin, dans le design, vous avez aussi la cible qui est importante.
11:51 Si vous êtes une assurance pour les personnes âgées sur un salon de maison de retraite,
11:57 vous n'allez pas faire un stand avec des salons marocains,
12:00 vous allez faire un stand où vous êtes assis assez facilement,
12:02 où les gens peuvent se lever facilement.
12:03 Mais voilà, c'est aussi le design pratique, c'est ça notre métier.
12:06 Notre métier principal aujourd'hui, c'est effectivement de travailler avec les exposants.
12:10 Les organisateurs vendent une prestation, un lieu, un marketing,
12:14 le fait de se retrouver tous ensemble au même moment, c'est quand même assez fabuleux.
12:18 Et nous, nous vendons à ces mêmes exposants, effectivement, la différence,
12:21 la façon de se faire, de se différencier sur le salon.
12:24 C'est drôle comme principe, parce que vous avez les organisateurs et les agences
12:28 qui sont des gens qui s'entendent tous très bien.
12:31 Le premier vend le fait de se rassembler et nous, on vend le fait de faire la différence.
12:35 Nous sommes la première agence française, Galice est la première agence française,
12:39 c'est 34 millions de chiffres d'affaires, dont une grosse trentaine réservée au design de stand.
12:45 Donc c'est le plus gros de notre métier.
12:47 Le design de stand, c'est environ 600 millions d'euros de chiffres d'affaires
12:51 sur un marché de 5 milliards.
12:54 Le marché total, c'est 9 milliards.
12:57 5 milliards entre les agences événementielles, les agences de design de stand,
13:00 les organisateurs et les sites.
13:02 Et puis, un peu moins de 4 milliards avec tous les prestataires.
13:06 Parce que c'est un métier qui est formidable.
13:08 C'est un métier qui emmène des menusiers, des transporteurs, du son, de la vidéo,
13:11 de la moquette, des caméramans, des gens qui font de la sono,
13:15 des gens qui font de l'audio, des journalistes.
13:17 C'est un métier qui est pluridisciplinaire.
13:19 Et tout ça, c'est 4 milliards. L'ensemble, c'est 9 milliards.
13:22 Les retombées économiques pour les hôtels, etc., c'est une chambre sur deux,
13:27 c'est rempli par nous. C'est incroyable.
13:29 Donc sur ces 9 milliards, les retombées économiques, c'est 32 milliards.
13:32 Et un peu plus en bon de commande signé, hors aéronautique.
13:37 Donc les chiffres sont assez fabuleux.
13:40 On est un dynamiseur de territoire.
13:43 C'est nous qui, effectivement, pouvons animer un territoire,
13:46 lancer une économie avec les hôtels, la restauration.
13:49 Et on remplit tout ça au meilleur prix.
13:51 Alors, je peux encore vous en parler pendant plusieurs heures, des chiffres.
13:55 Voilà. On doit parler de Galli, c'était ça, surtout ?
13:58 C'était ça. Donc sur Galli, je peux refaire, mais si vous voulez.
14:02 Donc Galli, c'est la première agence de design de stand.
14:04 C'est 34 millions de chiffres d'affaires. C'est un peu plus de 110 personnes.
14:08 Voilà. Avec beaucoup de designers, beaucoup de design stratégique, bien sûr, évidemment.
14:12 Mais aussi toute une partie logistique et organisation.
14:14 On est répartis à Bordeaux, à Lyon, à Lille, à Nice, je crois.
14:18 Enfin, non, je suis sûr. Et puis à Paris, bien sûr, évidemment.
14:23 La France est un pays d'accueil.
14:25 Un tiers à peu près des exposants sont des exposants de l'international.
14:29 Les Italiens sont nos premiers exposants, d'accord ?
14:31 Et nous, nous sommes les premiers exposants en Allemagne.
14:33 Donc effectivement, pour Galli, l'intérêt dans les années à venir,
14:37 ce sera d'aller s'installer en Italie pour aller chercher les exposants,
14:41 et en Allemagne pour pouvoir mieux emmener nos clients français.
14:44 Aujourd'hui, je suis à Deauville car je suis présidente de l'association L'événement.
14:52 Et donc nous travaillons évidemment très proche avec l'UNIMEV.
14:56 Et on se doit d'être présent avec eux en tant que partenaire.
14:58 Les chiffres clés, c'est 100 agences d'événements réparties sur tout le territoire français.
15:02 Et également, c'est plus de 30 000 collaborateurs.
15:05 Et puis, je pense aussi, c'est à peu près 15 000 aussi freelance
15:09 avec lesquels nous travaillons au quotidien.
15:11 Les événements en France se portent très bien.
15:13 On a eu tout d'abord une année 2022 qui est un rattrapage des années Covid.
15:17 Donc année exceptionnelle. On avait une crainte sur 2023.
15:20 Au final, 2023, une très belle année.
15:23 Et puis surtout, nous sommes en préparation d'un événement majeur qui s'appelle les Jeux Olympiques.
15:27 Et là, on a tous les événements qui vont se mettre en place.
15:30 Pas que pour les JO, mais tout ce qui va être aussi satellite.
15:33 Et tous les annonceurs qui ne sont pas partenaires des JO
15:35 veulent également briller, montrer leur marque, être présent.
15:39 C'est un moment fabuleux. C'est que tous les 100 ans, il ne faut pas l'oublier.
15:42 Comment faire mieux ? On a trois motos, trois P.
15:45 People, attractivité de notre métier, attractivité de notre marque employeur.
15:50 Le P, Profite. Comment aujourd'hui être encore plus rentable dans nos métiers ?
15:55 Et enfin, le troisième qui va être la planète.
15:57 Comment faire des événements encore plus éco-responsables et durables ?
16:01 C'est un événement récurrent et sur lequel on est depuis des années.
16:09 On est partenaire et je crois que c'est important en tant que prestataire technique.
16:12 Société Alive, on est prestataire complètement transverse d'être présent sur ce type d'événements.
16:18 Le champ des possibles, c'est le plus large possible justement.
16:21 Alive est un prestataire technique événementiel, mais très transverse.
16:26 On va de la déco végétale à l'audiovisuel en passant par la menuiserie,
16:30 en passant par la signalétique, en passant par les serrureries.
16:34 Donc on est vraiment prestataire pour tout type d'événements sur six marchés.
16:38 Le luxe, le sport qui est de plus en plus présent et qui va être un vrai sujet sur les années à venir.
16:43 Le corporate, le salon, le culturel et la télévision.
16:47 Aujourd'hui Alive c'est 500 personnes, on fait 80 millions d'euros de chiffre d'affaires
16:51 et on est implanté sur 8 territoires en France et on commence à travailler pas mal à l'international également.
16:57 L'historique d'Alive, au départ moi je suis un disque jockey,
16:59 mais comme certains dans la profession et j'ai fait grandir le groupe en ayant une vision assez loin à 10 ans.
17:06 Mon père spirituel c'est Michel Leclerc, le fondateur de Decathlon
17:10 et je me suis inspiré de pas mal de méthodes Decathlon en se projetant,
17:13 en intégrant les collaborateurs dans la réflexion à long terme pour leur faire adhérer à la vision de Alive.
17:19 Et le constat qu'on a pu faire c'est justement que le client était de plus en plus pressé
17:25 et qu'il voulait un interlocuteur pour répondre à l'ensemble de ses besoins techniques.
17:29 Et c'est ce qu'on essaye de faire au quotidien.
17:32 Je suis le président fondateur du groupe Novelty Magnum du show.
17:35 Nous sommes un prestataire technique, on fait tout ce qui est son, éclairage vidéo, distribution électrique.
17:42 On intervient dans le domaine de l'événement, dans le domaine de la mode, dans le domaine du live
17:47 et nous sommes le leader en Europe dans ce métier.
17:50 Des projets on en a beaucoup puisqu'on axe notamment beaucoup notre développement sur l'international
17:56 puisqu'on est présent à peu près dans toutes les villes, les grandes métropoles en France
18:01 et on souhaite s'exporter.
18:03 Donc on a déjà une dizaine de lieux d'implantation à l'international et on souhaite continuer
18:08 parce que je pense que la façon dont les entreprises françaises abordent l'événement,
18:13 je pense qu'on a un vrai savoir-faire et que c'est important de pouvoir exporter ce savoir-faire dans le monde.
18:18 Alors le groupe fait un peu moins de 300 millions d'euros de chiffre d'affaires.
18:22 Et pour l'instant l'international représente à peu près 45 millions.
18:26 Donc on a encore de la marge parce que moi je souhaiterais qu'on ait à peu près le même chiffre
18:31 à la fois en France qu'à l'international.
18:33 Donc voilà, ça nous laisse beaucoup de marge de manœuvre, de développement.
18:38 On est 950 collaborateurs permanents, on est un très gros employeur d'intermittent du spectacle
18:43 puisque en équivalent temps plein on est à peu près 2000.
18:45 Oui tout à fait, on est un adhérent depuis assez longtemps.
18:48 Et je suis administrateur aussi de l'UNIMEV dans le cadre des prestataires de services.
18:53 D'ailleurs mon mandat vient d'être renouvelé puisqu'il y a eu des élections à l'occasion de ce CIOUSER.
18:58 Et je pense que c'est très important quand on est leader dans une profession
19:02 de pouvoir adhérer aux syndicats qui représentent notre métier.
19:06 L'UNIMEV a fait un travail quand même formidable, notamment pendant la crise du Covid,
19:10 où il y a vraiment eu beaucoup de lobbying vis-à-vis des politiques.
19:13 Et ça a permis de faire un travail formidable,
19:15 et ça a permis finalement à nos entreprises de pouvoir continuer à fonctionner
19:19 grâce à la fois au chômage partiel, au décalage de tous les crédits.
19:22 Et comme ça on a pu redémarrer le business.
19:24 Il y a très très peu d'entreprises finalement qui ont fermé alors qu'on était totalement à l'arrêt.
19:30 Très bonne ambiance à nos villes, on a la chance d'avoir un maire extrêmement dynamique
19:34 qui est vraiment ancré lui, qui a une culture de l'événementiel incroyable.
19:38 Il y a vraiment beaucoup d'atouts pour cette ville.
19:41 Et d'ailleurs nous on est très heureux de la qualité de cette ville
19:45 parce qu'on vient de reprendre une société qui n'est pas très loin.
19:48 Et donc on installe un "nouveau novelty" à Caen, qui va rayonner sur toute la région.
19:54 Donc on est ravi de pouvoir travailler à nos villes et à la fois d'être partenaire de ce CUSR.
20:00 Alors pourquoi je suis là ? Pour rencontrer tout simplement les professionnels de l'événementiel,
20:09 ceux qu'on a l'habitude de rencontrer chaque année ici sur le Congress CUSR.
20:13 Et puis de nouvelles rencontres aussi tout simplement et de pouvoir échanger sur nos métiers,
20:17 sur nos enjeux qui sont riches sur toutes ces dernières années.
20:21 Alors mon métier c'est que je bosse pour EventMaker qui est une entreprise d'event management.
20:26 Donc en fait on équipe les organisateurs d'événements de salons, de congrès ou d'événements corporate
20:31 d'une plateforme qui leur permet de gérer l'entièreté de leur événement
20:34 depuis l'inscription jusqu'à l'accueil des participants sur site,
20:39 en passant par le site web, la mise en relation, etc.
20:42 L'événementiel c'est un marché qui n'est pas très lisible depuis la crise du Covid.
20:47 On est passé par beaucoup de phases.
20:49 La première, celle de la crise sanitaire en elle-même qui a mis tout un petit peu en suspens
20:53 et qui a fait naître beaucoup d'innovations dans le digital, dans le virtuel, etc.
20:58 Toutes ces innovations-là, aujourd'hui, elles servent l'événement physique.
21:01 C'est ça qui est très intéressant.
21:04 Même si le format virtuel, complètement virtuel ou complètement en ligne n'est plus très utilisé,
21:09 toutes les innovations qui sont apparues à ce moment-là sont réutilisées
21:13 pour réenchanter le hand-site, rendre plus effectifs les événements physiques,
21:18 pouvoir les mesurer, pouvoir avoir une meilleure appréhension du ROI
21:22 et que les événements, par rapport à d'autres canaux marketing, puissent prouver leur valeur.
21:27 L'enjeu, je pense que c'est ce que je disais tout de suite, c'est vraiment l'événement physique
21:32 et comment on renouvelle l'expérience d'un visiteur, d'un participant.
21:36 Et ça, ça passe vraiment par des nouveaux outils, des nouveaux parcours,
21:41 des nouvelles solutions, des nouvelles solutions digitales qui viennent alimenter le hand-site.
21:46 Et on aura aussi beaucoup d'enjeux à l'égard du développement durable
21:50 pour lequel l'événementiel a un impact et auquel il faut aujourd'hui s'attaquer.
21:55 On a commencé et on va aller beaucoup plus loin dans l'avenir.
21:58 Elle a un bon niveau dans l'écosystème international.
22:02 Aujourd'hui, on est revenu sur des événements très forts en termes de fréquentation.
22:07 C'est-à-dire que les exposants sur les salons sont de retour.
22:11 On a beaucoup de salons qui font une hausse de leur nombre d'exposants, du visitorat, etc.
22:16 Ce sont des événements qui se portent aujourd'hui bien, malgré le contexte économique
22:23 qui fait que ce sont des événements plus chers à produire.
22:25 EventMaker, c'est plus de 50 collaborateurs.
22:30 On organise chaque année plusieurs centaines d'événements avec nos clients.
22:35 Aujourd'hui, on est revenu sur du tout physique, mais ce sont aussi des événements hybrides
22:41 dans le sens où on a des événements physiques qui se succèdent à des événements en ligne.
22:45 On a différents points de contact aujourd'hui. Ce sont des multi-événements.
22:49 C'est une entreprise qui existe depuis 14 ans maintenant
22:54 et qui continue d'accompagner l'écosystème français et international de l'événement
22:59 pour encore un bon moment, je l'espère.
23:02 Je suis avocate en droit social et avocate du NIMEV.
23:11 J'accompagne de nombreuses sociétés qui sont à la fois dans l'événementiel,
23:16 des organisateurs, des prestataires. Je les accompagne notamment pour gérer
23:21 toutes leurs problématiques qu'ils peuvent avoir avec leurs salariés,
23:25 tant lors du montage des salons, parce que c'est souvent des activités
23:31 qui nécessitent d'avoir des salariés sur des périodes et des amplitudes
23:35 qui sont extrêmement importantes, et aussi avoir un volume de salariés
23:40 très important sur une très courte période.
23:43 Donc ça nécessite, au regard du droit ultraviolet français,
23:48 d'adapter, d'être souple, d'avoir recours à beaucoup de contrats précaires.
23:53 Et donc toutes les sociétés qui font partie effectivement de ce secteur
24:00 de l'événementiel ont besoin d'être accompagnées par des conseils,
24:03 ont des avocats en droit social. Souvent, la particularité effectivement
24:08 de mon cabinet, c'est que depuis sa création, on accompagne en fait
24:12 la fédération et donc les adhérents sur ces problématiques-là,
24:16 et aussi pour les accompagner sur tout ce qu'on... Il y a des chaînages
24:20 de responsabilité quand on organise un événement, puisqu'il y a plusieurs
24:25 sociétés sur un même site qui interviennent. Donc ça nécessite d'avoir,
24:29 sur un plan juridique en tout cas, un accompagnement sérieux.
24:33 Et voilà la raison de ma présence en tout cas ici.
24:36 En droit du travail, puisque c'est ma spécialisation, il faut aussi
24:41 faire attention justement à ne pas faire appel à des travailleurs
24:46 qui peuvent être des travailleurs étrangers, qui ne sont pas forcément
24:50 déclarés ou qui vous communiquent en fait des pièces d'identité
24:55 qui ne sont pas vérifiées. Donc ça, ce sont pour en tout cas
24:59 toutes les sociétés d'événementiel des éléments extrêmement forts.
25:03 Donc il faut faire attention, puisque les sanctions au titre du travail
25:06 dissimulées sont fortes en droit du travail. Donc ça, ce sont des points
25:11 importants. Le recrutement, qui on recrute ? Est-ce que ce sont des salariés
25:16 qui sont en règle, au regard à la fois de leur immatriculation,
25:21 de leur papier, puisque les contrôles en fait sont extrêmement fréquents
25:25 de la part des inspecteurs du travail sur les sites d'événements.
25:30 En fait, j'interviens si vous voulez en appui quand effectivement
25:35 des adhérents peuvent appeler Unimev. On intervient quand il y a
25:40 des questions très techniques au plan du droit du travail, parce que
25:43 les adhérents peuvent avoir leur propre avocat. Et donc moi, je vais
25:46 intervenir sur des questions techniques. Unimev va nous téléphoner
25:49 et nous dire, on a une question particulière, est-ce que vous pouvez
25:53 nous aider, nous apporter une réponse complémentaire, parce que c'est
25:56 un secteur, le secteur de l'événementiel, que nous connaissons bien
25:59 au sein du cabinet.
26:01 Ce salon a été organisé par l'Union française des métiers de l'événement,
26:06 l'Unimev, notre partenaire dans les semaines à venir pour un nouveau
26:09 rendez-vous dont on vous parlera sur Bismarck.
26:12 de Robismart.

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