LDF_191023_LiliforLife - Vidéo Dailymotion

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00:00 [Générique]

00:08 Bonjour, bienvenue sur L'Étudiant TV. Dans notre émission Levé de Fonds, les entrepreneurs en recherche de financement viennent nous présenter, proposer leurs projets.

00:16 Aujourd'hui, c'est Bertrand Descour, le cofondateur et directeur général de Lily for Life que nous recevons.

00:22 Lily for Life, c'est une lampe techno qui facilite la lecture pour les personnes dyslexiques. Bertrand, bonjour.

00:28 Bonjour. Et bien, commençons par la présentation de Lily for Life.

00:32 Alors, Lily for Life est une start-up de la Medtech qui est créée depuis trois ans et qui, effectivement, a basé son développement produit sur des recherches de deux scientifiques de Rennes

00:42 qui ont découvert une nouvelle cause visuelle de la dyslexie. Ils ont compris que les personnes dyslexiques, avec un champ lumineux stroboscopique, pourraient améliorer leur confort de lecture.

00:51 D'accord. Alors, avant d'entrer dans le détail, peut-être deux mots sur votre parcours, celui de votre associé qu'on connaît. C'est Frédéric Granottier, le président de Lucibel.

00:58 Absolument. Que nous recevons tout en temps dans notre émission Bourse puisqu'il est coté en Bourse.

01:01 Absolument, absolument. Alors, à travers Lucibel et ce groupe, il est spécialiste, il connaît très bien les technologies de la lumière et il s'intéresse à tous les sujets scientifiques.

01:09 Et c'est lui qui a eu connaissance de cette découverte à Rennes, de ces deux chercheurs. Et il a su que le prototype de lampe qui avait été produit par eux avait rendu des résultats extraordinaires.

01:19 Donc, c'est ça qu'il a interpellé. Moi, je l'ai rejoint un peu de temps après. J'étais dirigeant et membre du comité exécutif du groupe Feuvert pendant pas mal d'années.

01:27 Donc, dans un domaine complètement différent. Mais en tout cas, je travaillais sur les sujets de l'offre et du marketing de l'offre et de la distribution.

01:33 Il y avait déjà de la lumière comme dans la lampe. Et c'était différent, pas pour le même usage. Alors, justement, cette lampe, quelles sont ses vertus et qu'est-ce qu'elle apporte par rapport aux solutions qui étaient proposées avec le nom "personne dyslexique" ?

01:45 C'était des lunettes, je crois. Alors, il existe effectivement des lunettes qui sont issues de la même découverte, qui sont distribuées par le groupe Atoll.

01:50 Nous, notre produit, je peux vous le montrer rapidement. C'est une lampe compacte nomade qui est rechargeable et qui émet une lumière stroboscopique.

01:59 On va la régler avec son smartphone. Et c'est en réglant cette fréquence de scintillement qu'on va parvenir à trouver un confort de lecture chez la personne dyslexique.

02:08 Donc, le produit est fait pour être très compact, être rangé dans un étui et donc transportable pour des cibles comme des écoliers, des enfants, des étudiants, mais aussi des professionnels en télétravail ou dans l'entreprise.

02:21 Alors, en termes d'efficacité, je crois que vous avez fait des mesures, des études. Je ne sais pas s'il y a besoin d'une AMM, des certifications.

02:28 Il y a des certifications techniques. Ce n'est pas un device médical. C'est un produit qui peut être vendu, en tout cas sur le territoire français.

02:35 Il peut être vendu dans d'autres territoires comme aux États-Unis, par exemple. Il peut être vendu comme un produit classique.

02:39 Et comment mesurez-vous l'efficacité ?

02:41 C'est au ressenti.

02:43 Ça apporte un confort de lecture aux utilisateurs.

02:47 Après, les bénéfices qui sont donc indiqués par les utilisateurs, c'est à terme, après avoir vécu une expérience plus confortable, c'est de la fluidité de lecture, moins d'erreurs de lecture.

02:59 Quand on se met à vraiment lire plutôt que déchiffrer, comme souvent, malheureusement, les dyslexiques déchiffrent, on gagne du temps, on gagne en compréhension.

03:07 Et évidemment, la psychologie, c'est la confiance en soi qui est retrouvée.

03:11 C'est une population de quelle taille ?

03:13 La dyslexie en France, d'après la Haute Autorité de Santé, c'est près de 8% de la population.

03:18 C'est quand même considérable.

03:20 C'est considérable et on ne soigne pas de la dyslexie.

03:22 Donc on n'en guérit pas.

03:24 Ça veut dire que quand on est adulte en entreprise, on en souffre aussi. C'est pour ça que c'est une de nos cibles.

03:28 Et ça fonctionne pour tous les âges ?

03:30 Ça fonctionne pour tous les âges. Je connais des retraités qui utilisent notre lampe pour retrouver la lecture plaisir le soir en fin de journée avec un confort de lecture.

03:37 Ça coûte combien ? Est-ce que c'est remboursé ? Comment on peut se procurer cette lampe magique ?

03:42 Cette lampe est distribuée à 299 euros pour les consommateurs sur notre site internet, qui est le premier canal de vente, lili4life.com.

03:53 Vous pouvez bénéficier de 45 jours pour l'essayer et la restituer si vous n'en êtes pas satisfait.

03:58 On est tellement sûr du résultat.

04:00 Ça dit, c'est remboursé.

04:02 Ça c'est bien un gage.

04:04 On a aussi des distributeurs, Fnac, Darty, Boulanger, le réseau Atoll, et bientôt d'autres réseaux de distribution.

04:12 Et comme je le disais, ça c'est pour le grand public.

04:15 Et on a aussi une grosse audience auprès des entreprises, des missions handicap des entreprises.

04:21 Parce que les salariés dyslexiques, on avait fait une étude avec OpinionWeb, les deux tiers d'entre eux ne déclarent pas leur dyslexie.

04:29 C'est un sujet de souffrance, de fatigue, et on a maintenant les moyens de contrecarrer cette fatigue.

04:34 Parce que sur le plan médical, par médicaments, c'est traité par qui la dyslexie ?

04:38 La dyslexie, ce sont des orthophonistes en France qui viennent compenser.

04:42 Elles ne permettent pas de guérir, tout comme notre lampe.

04:44 Mais les orthophonistes, elles sont assez peu disponibles.

04:48 Ce matin encore, j'étais auprès d'une entreprise avec des témoignages de personnes qui disaient des temps d'attente de 18 mois.

04:56 Donc en fait, dans un parcours de scolarité d'un enfant jeune, en CE1 ou CE2, 18 mois c'est colossal.

05:02 Les orthophonistes font un travail de compensation, et nous on peut très bien venir en complément.

05:07 Oui, justement, comment vous articulez avec eux ? Parce que peut-être qu'ils vont penser que ça va prendre leur travail.

05:12 Elles sont sur un travail complet de remise en confiance en soi de l'enfant, de compensation.

05:17 C'est complémentaire en fait.

05:18 C'est complémentaire. Nous, on va accompagner ça.

05:21 Et on voit que celles qui l'utilisent gagnent du temps avec ces patients, sachant que l'orthophonie n'est pas spécifiquement dédiée qu'à la dyslexie.

05:28 C'est aussi des thérapeutes qui soignent énormément de patients après des troubles, après des ADC, après des difficultés qui sont tout autres que la dyslexie.

05:36 Vous en vendez combien actuellement ?

05:38 On en a vendu depuis le lancement de l'entreprise plusieurs milliers, 3-4 000.

05:42 Que sur la France ou vous l'étendez ? Parce que les équipes, il y en a partout aussi.

05:46 Il y en a partout, et la licence dont on dispose est internationale, est globale.

05:50 Donc en France, principalement c'est notre territoire immédiat, on est présent en Angleterre avec des distributeurs.

05:56 On a deux distributeurs, donc on a été présent au Dyslexia Show, qui est un événement dédié à la dyslexie.

06:02 Parce qu'il faut savoir que les anglo-saxons, là où moi je vous parle de 8% de la population, eux ils prétendent que c'est 10 à 15% aux Etats-Unis, en Angleterre.

06:10 Parce que la langue anglaise, par sa phonologie, est encore plus génératrice de personnes dyslexiques.

06:17 Vous avez un nom international, donc autant en profiter.

06:20 Exactement. Alors on a participé deux fois au CES et on a reçu un award de USA Today lors d'un CES à Las Vegas.

06:27 Salon d'innovation.

06:28 Parfait. Alors pour vous développer, vous avez besoin d'un peu d'argent.

06:32 On est financé sur fond propre aujourd'hui.

06:34 Alors justement, combien cherchez-vous et à quel usage cet argent va-t-il vous servir ?

06:37 Alors on a envie de lever 1 million d'euros, principalement auprès de Business Angel dans un premier temps.

06:43 Parce qu'on aimerait que ce réseau de Business Angel nous aide aussi par leur contact et leur enthousiasme à développer le business.

06:50 C'est principalement pour renforcer l'équipe commerciale, parce qu'on voit que les canaux de distribution qu'on a instruits, ils fonctionnent, ils sont là.

06:59 Mais il faut évidemment, quand on parle du retail, quand on parle de grandes entreprises, il faut frapper à la porte, il faut se faire connaître.

07:04 Donc il faut de la transformation commerciale. Donc les investissements en équipe sont principalement pour ça.

07:08 Et puis on a un deuxième sujet d'investissement, alors évidemment on sera aidé par les intervenants publics pour ça.

07:14 C'est de transformer cette lumière en la mettant dans des écrans.

07:18 Et donc la possibilité que cette lumière ici, qui est dans une lampe, puisse être positionnée dans le backlight des écrans,

07:25 pour qu'on trouve un confort de lecture sur son moniteur, sur son PC portable, sur des écrans.

07:29 Et ça, ça demande des investissements.

07:31 Pour conclure, avez-vous un message particulier à l'assignation de tous les investisseurs potentiels qui nous regardent ?

07:37 Effectivement, moi j'ai envie de vous dire, rejoignez une entreprise issue d'une découverte française,

07:43 une entreprise qui fabrique en France, et une entreprise qui a compris qu'il y a un boulevard avec ces personnes dyslexiques,

07:50 une aide considérable à apporter.

07:52 Moi je suis témoin tous les jours de souffrance et de la reconnaissance des personnes dyslexiques,

07:56 qui témoignent du bienfait qu'on leur apporte.