Le docteur Amine Umlil jugé par ses pairs...

  • l’année dernière
Avec Amine Umlil, docteur en pharmacie et juriste en droit de la santé.

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##LE_FAIT_DU_JOUR-2023-10-23##

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Transcript
00:00 Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:04 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:07 Et comme vous le savez, je ne suis pas le seul.
00:10 Nous sommes de plus en plus à être dans tous nos états et pour cause.
00:15 Notamment ceux qui osaient dire, il y a encore deux ans,
00:20 qu'il y avait peut-être des problèmes en ce qui concernait le Covid,
00:25 ce qu'il fallait faire, les mesures à prendre, etc.
00:29 Et vous vous rappelez qu'à l'époque, quiconque avait une attitude un peu dissidente,
00:36 surtout parmi les médecins, les pharmaciens, les pharmacologues, les virologues,
00:41 était considéré au mieux comme charlatan,
00:45 au pire d'être sulfureux et saboteur des institutions.
00:50 Il y en a eu un comme ça, qui s'est fait remarquer, il ne l'avait pas voulu,
00:54 c'est le docteur Amine Humlil.
00:56 On le reçoit tout de suite.
00:58 Sud Radio Bercoff, dans tous ses états.
01:01 Le fait du jour.
01:02 Je ne sais pas s'il dit la vérité ou pas, Amine Humlil.
01:06 Ceux qui ne l'aiment pas disent non, non, non, c'est pas possible, il a très très mal dit.
01:10 Et ceux qui considèrent qu'il a dit des choses très sensées,
01:14 eh bien ils sont avec lui et ils le montrent.
01:16 Bonjour docteur Humlil.
01:18 Bonjour monsieur Bercoff, je vous remercie de votre nouvelle invitation.
01:22 Écoutez, c'est la moindre des choses, parce que nous aimons ici,
01:25 Sud Radio, entendre toutes les voix justement.
01:28 Et pour nous, il n'y a pas de voix tabou.
01:30 Ce qui serait vraiment grave.
01:32 Alors, je rappelle que vous avez été révoqué du corps des praticiens hospitaliers
01:36 le 4 février dernier, pour, entre guillemets,
01:39 des actions de propagande anti-vaccinale,
01:42 durant la crise sanitaire.
01:43 Et vous étiez convoqué jeudi dernier à Paris,
01:46 ainsi d'ailleurs que le docteur Louis Fouché,
01:48 bon c'était un hasard,
01:50 devant la chambre de discipline de l'ordre national des pharmaciens.
01:54 Vous étiez, je rappelle, pharmacieur hospitalier,
01:56 responsable d'une unité de pharmaco-vigilance à l'hôpital de Cholet.
02:00 Est-ce que vous avez été, d'ailleurs je peux vous le rappeler,
02:03 est-ce que vous avez été barré de l'hôpital de Cholet ?
02:06 Est-ce qu'il y a eu, je ne dirais pas licenciement, mais éloignement ?
02:10 - Bah écoutez, j'avais reçu la lettre recommandée le samedi 4 février,
02:17 - Oui.
02:18 - M'annonçant ma révocation immédiat.
02:22 - Oui.
02:23 - Donc le lundi suivant, je n'ai pas osé me présenter devant l'hôpital,
02:28 si bien que mes affaires personnelles sont restées dans mon bureau,
02:31 mes livres, etc.
02:33 Et il y avait un article, l'article 3 de l'arrêté de révocation,
02:38 qui disait que le directeur devait mettre ça en œuvre,
02:41 et au jour d'aujourd'hui je n'ai reçu aucune lettre du directeur de l'hôpital de Cholet
02:47 pour pouvoir, on va dire, solder les comptes.
02:49 - D'accord.
02:50 - Mais ma révocation n'est pas définitive de toute façon,
02:52 puisqu'il y a un recours toujours en cours auprès du tribunal administratif de Nantes.
02:55 - C'est ça.
02:56 Alors effectivement, et vous n'avez reçu aucune lettre du directeur de l'hôpital de Cholet ?
03:01 - Non, pas non.
03:02 - Alors on parle.
03:03 - Non, non, non.
03:04 - Alors pourquoi étiez-vous convoqué à la chambre de discipline de l'ordre national des médecins ?
03:10 Très exactement, je ne dis rien, donc il y a trois jours.
03:13 - Des pharmaciens.
03:14 - Des pharmaciens, pardon.
03:15 - Oui.
03:16 Et bien tout simplement parce que, quelques jours après ma révocation par le CNG,
03:19 - Oui.
03:20 - Eh bien, sa directrice a envoyé ce qui pourrait être vu comme une injonction à l'ordre des pharmaciens,
03:27 pour que ce dernier me poursuive.
03:29 Alors la lettre indique, en gros, nous on l'a révoqué, vous qu'est-ce que vous faites ?
03:34 - Oui.
03:35 - Et elle met en copie le ministre M. François Braun et la ministre déléguée Mme Agnès Sirmel-Baudot,
03:43 qui est pharmacienne d'officine et qui est en même temps parlementaire dans le groupe de la majorité.
03:47 - D'accord.
03:48 - Et immédiatement après, le pharmacien qui est président de la première instance du conseil central de la section HH pour hôpital,
03:56 - Oui.
03:57 - a porté plainte contre moi auprès de la chambre discipline de l'ordre des pharmaciens.
04:01 - Hum hum.
04:02 - Et puis voilà, donc je me suis retrouvé à l'audience, la première audience jeudi dernier.
04:09 - Et qui s'est conclu par quelque chose ou pas du tout ?
04:13 - En fait, on a introduit, on n'a pas du tout parlé de ce qu'on me reproche au fond.
04:19 - Oui.
04:20 - On a introduit une question prioritaire de constitutionnalité.
04:23 - Ah d'accord.
04:24 - Donc c'était une audience qui était réservée à une question de droit.
04:27 - Oui.
04:28 - Qui concerne l'impartialité notamment et l'indépendance aussi bien du CNG que du conseil de l'ordre des pharmaciens,
04:35 et surtout celle du CNG, parce que j'ai démontré que la procédure qui organise le pouvoir disciplinaire de la directrice générale du CNG,
04:45 - Hum hum.
04:46 - Et bien...
04:47 - Excusez-moi docteur, rappelez CNG.
04:49 - Le centre national de gestion.
04:51 - D'accord.
04:52 - Qui est un établissement public administratif, qui est sous l'autorité du ministre de la santé.
04:56 Souvenez-vous que cette procédure de révocation a fait suite immédiatement à mon audition au Sénat.
05:04 - C'est ça oui, bien sûr.
05:05 - Voilà.
05:06 - Bien sûr, on peut beaucoup parler d'elle.
05:08 - Donc en fait le ministre est le supérieur hiérarchique de la directrice du CNG,
05:12 et les membres du conseil de discipline de l'ordre des pharmaciens sont tous des praticiens hospitaliers,
05:18 - Oui.
05:19 - Qui relèvent du même pouvoir disciplinaire de cette directrice du CNG.
05:23 - D'accord.
05:24 - Donc comme moi. Donc en fait c'est carrément des injonctions.
05:27 Et donc j'ai démontré, d'ailleurs j'ai eu les félicitations du magistrat qui était là, qui prélevait la séance,
05:35 et il m'a dit "Texto, votre présentation j'ai bien aimé, elle était fluide, et ça m'a rajeuni, ça m'a rappelé mes cours de droit constitutionnel".
05:43 - Oui, oui, c'est vrai que c'est une bonne chose d'ailleurs de se rappeler qu'on a été jeunes et qu'on est toujours jeunes à Minum Lille.
05:50 Juste un mot, en fait sur le fond, sur le fond, qu'est-ce qu'on vous reproche ?
05:55 C'est parce que vous aviez... oui, je voudrais vraiment qu'on résume ça parce qu'on en a parlé déjà, mais qu'est-ce qu'on vous reproche ?
06:01 - Alors, il reste plus grand chose en fait, il reste deux points essentiels, c'est-à-dire que,
06:06 un, je n'ai pas contribué à diffuser la politique vaccinale contre la Covid-19.
06:12 - Vous vous êtes même opposé, on peut le dire ou pas ? On peut le dire.
06:17 - En fait, il y a deux choses. Un, souvenez-vous, je n'ai fait que diffuser ce que les autorités sanitaires elles-mêmes ont publié.
06:26 Sur le bénéfice, sur le risque, sur les incertitudes.
06:31 Donc, la manœuvre est la suivante, c'est que sur leur site respectif, que ce soit aux autorités de santé, l'Agence nationale de sécurité du médicament, l'ANSM,
06:41 ou l'Agence européenne du médicament, ou le ministre, monsieur Olivier Véran lui-même, de sa propre plume,
06:47 quand ils ont écrit des choses, ils ont constaté que le vaccin, il y avait peu de données, aussi bien sur le bénéfice que sur le risque, qu'on ne savait rien.
06:56 Mais quand il est devant les caméras, il disait l'inverse.
06:59 Et moi, je me suis contenté de rendre visible, de rendre accessible au public, qui était mon rôle, ce que les autorités ont publié sur leur site.
07:08 Et en le faisant, j'ai révélé le décalage entre ce qu'ils disaient dans la presse et ce qu'ils savaient réellement.
07:14 Et c'est ça qu'ils n'ont pas supporté.
07:16 - Oui, c'est-à-dire que vous avez mis au jour quelque chose qui était complètement officiel, c'était des textes officiels d'institutions, non moins officiels.
07:22 - Écoutez, dès décembre 2020, avant le début de la vaccination, je prends un exemple.
07:28 L'Autorité de santé a publié un document sur son site, qui indique qu'on n'avait pas de preuves d'efficacité, ni sur les formes graves, ni sur la transmission virale, je dis bien,
07:37 ni sur les formes graves, ni sur la transmission virale.
07:40 - En décembre 2020 ?
07:42 - En décembre 2020, c'est marqué, j'ai le document, il est dans le dossier.
07:46 Et tout ça, ça a été confirmé par l'OPEX, par l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques du Sénat.
07:54 Donc, en fait, je n'ai fait que révéler ça.
07:56 Et deuxième chose, c'est qu'en tant que médecin, en tant que pharmacien, la loi nous a investi de ce qu'on appelle l'indépendance professionnelle.
08:06 Cette indépendance est protégée, garantie aux praticiens par la loi, dans quel but ?
08:12 C'est dans le but de protéger le public et pour garder sa confiance.
08:16 Et je cite l'ordre des pharmaciens.
08:18 Donc c'est par écrit ce qu'ils nous ont envoyé.
08:21 L'ordre des pharmaciens nous a toujours écrit, et c'est ça que le président me reproche d'avoir un peu impliqué l'ordre dans cette affaire.
08:29 Et l'ordre nous a toujours dit que si vous constatez des choix publics ou privés,
08:34 choix publics c'est par exemple choix du gouvernement,
08:36 si vous constatez des choix publics ou privés qui vont à l'encontre de l'intérêt des patients et des personnes,
08:42 vous devez vous positionner avec responsabilité et de bloquer.
08:46 Et oui, et c'est dans la charte.
08:49 C'est dans les écritures de l'ordre, c'est dans le code santé publique dans la loi.
08:55 Vous avez des articles par exemple, un pharmacien ne doit soumettre à aucun ordre de quelque nature que ce soit, lorsqu'il fait son travail.
09:02 Vous avez un article 61 par exemple, qui dit que lorsque le pharmacien estime que ce médicament est dangereux pour un patient,
09:09 il doit refuser de le donner.
09:11 C'est clair.
09:13 Voilà, donc il y a tout ce qu'il faut.
09:15 Là, j'ai démontré au fond que je n'ai fait qu'appliquer les directives de l'ordre des pharmaciens.
09:20 Et moi mon rêve, mon rêve monsieur Bercov, donc là ils ne peuvent pas se prononcer sur le fond,
09:25 s'ils le font, ils vont porter une atteinte grave à un article de la constitution,
09:32 qui dit qu'à l'occasion d'un litige, tout citoyen peut contester la constitutionnalité d'une loi.
09:39 Et moi j'ai contesté la loi qui organise le pouvoir disciplinaire de la directrice du CNG,
09:45 qui m'a révoqué, révocation sur laquelle s'appuie l'ordre pour me poursuivre à nouveau.
09:50 - Oui, c'est-à-dire que ce qui est tout à fait frappant dans cette histoire, Dr Rumlil,
09:56 c'est qu'il ne parle pas du tout du fond.
09:59 Il parle en fait, oui oui, vous êtes opposé à la DOXA quelque part.
10:05 - Il s'est passé un truc grave quand même, parce qu'on est arrivé, on était bien accueillis,
10:10 on était bien accueillis à l'ordre des pharmaciens avec mon avocat, Thomas Benadjeff,
10:15 on est rentré à l'audience, on s'attendait à ce qu'ils disent quand on va traiter la QPC d'abord,
10:20 ce que toutes les juridictions font. Non, ils sont partis sur le fond.
10:24 Le rapporteur qui est censé présenter les arguments des deux parties,
10:29 il a présenté les arguments du pharmacien qui a porté plainte,
10:34 et il n'a pas du tout parlé de ses arguments.
10:37 Son rapport fait une page et un quart,
10:41 et moi aussi j'ai porté plainte, ce qu'on appelle une plainte reconventionnelle.
10:45 C'est-à-dire, je suis poursuivi, mais je poursuis celui qui me poursuit.
10:48 - Oui, c'est-à-dire qu'en fait, il n'instruisait pas à charge et à décharge, mais seulement à charge.
10:53 - Oui, alors qu'ils ont mes écritures, parce que la procédure est écrite.
10:56 - Bien sûr.
10:57 - Ils ont notre mémoire en défense depuis 5 ans.
11:00 Ce mémoire en défense, il y a quoi dedans ? Il y a les écritures de l'ordre et ceux de la loi.
11:04 - Mais alors Dr Rumlil, est-ce que le fond du problème, et vous le savez mieux que moi,
11:09 c'est que le fond du problème n'est pas que, vous nous avez rappelé ce qu'on disait en décembre 2020,
11:15 et qu'aujourd'hui nous sommes en novembre presque, en tout cas fin octobre 2023.
11:22 Et beaucoup de choses qui sont passées et beaucoup de choses qu'on a apprises,
11:25 notamment sur les effets secondaires ou indésirables, notamment tout cela.
11:29 Mais on a l'impression que tout cela est passé comme de l'eau sur le rocher,
11:32 enfin, il ne voit pas, on veut bien que mettons fin 2020,
11:37 on va à tout péché miséricorde, on peut comprendre que,
11:40 on ne savait pas, entre guillemets, on ne savait pas.
11:44 Mais aujourd'hui, il vous attaque. Pourquoi ? Parce que vous avez effectivement
11:48 dit des choses qu'il ne fallait pas dire, même si elles étaient exactes, ou en tout cas cohérentes.
11:54 - Prenez l'exemple des effets indésirables cardiaques.
11:58 Les myocardites, les myocardites et les péricardites.
12:01 - Oui.
12:02 - Le premier signal possible, ça a été reconnu comme un signal possible par l'Agence du médicament,
12:08 je dis bien, par l'Agence nationale de sécurité du médicament, l'ANSM.
12:13 - Oui.
12:14 - Elle considérait dès avril 2021 que c'était un effet indésirable possible.
12:20 L'été suivant, elle l'admet, elle le reconnaît.
12:24 Ensuite, ils obligent les gens à s'injecter ce produit,
12:28 avec l'obligation vaccinale pour les soignants, les pompiers, etc.
12:31 - Oui.
12:32 - La population en général par les passes, etc.
12:35 Et là, il y a quoi aujourd'hui ? L'autorisation de mise sur le marché a été modifiée par le laboratoire lui-même.
12:42 Il y a quoi dedans ?
12:44 Il a mis qu'il existe un risque accru.
12:46 - Accru, oui, on l'a dit, oui, ici.
12:49 - Attendez, non, non, mais il n'y a pas que ça. Un risque accru des myocardites et des péricardites,
12:52 - Oui.
12:53 - qui surviennent le plus souvent chez des hommes jeunes, en bonne santé,
12:57 des cas ont nécessité des soins intensifs et des cas ont eu une issue fatale.
13:02 - Oui.
13:03 - C'est-à-dire que ce vaccin est potentiellement mortel.
13:06 - Oui.
13:07 - Et on continue, et vous avez un ministre de la Santé, M. Aurélien Rousseau,
13:11 - Rousseau, oui.
13:12 - qui vient devant les caméras et dit "il n'y a aucun effet indésirable".
13:16 - Oui.
13:17 - Et c'est moi qui traduis avec mes collègues médecins,
13:20 et moi je subis une deuxième procédure disciplinaire.
13:23 - Oui, c'est extraordinaire parce que c'est vraiment la fable de la fontaine.
13:28 - Vous êtes ce pelé, ce galeud où nous vient tout le mal,
13:31 - parce que vous dites "ah ben moi je ne fais que dire ce qui a été dit officiellement".
13:37 - C'est étonnant, mais à quoi vous attribuez, Aminou Mbili,
13:42 - à quoi vous attribuez cette continuation ?
13:45 - Il ne s'agit pas qu'ils reconnaissent "ah mon Dieu j'ai péché",
13:48 - mais comme vous dites il y a eu énormément aujourd'hui de considérations, de faits, etc.
13:55 - Alors on peut dire "très bien, le vaccin est très très bien",
13:58 - mais on ne va pas s'empêcher de dire "comme a dit Mise la Santé", c'est étonnant.
14:02 - Il n'y a pas d'effet secondaire, ça n'existe pas, circulez, il n'y a rien à voir.
14:06 - À quoi vous attribuez cette, je ne sais pas moi, ces heuillères ou cette obstination ?
14:12 - Moi je pense que c'est une forme de déni et je pense en partie qu'ils ont peut-être mesuré la portée de leurs axes,
14:21 - et notamment leur responsabilité pénale de ce qui s'est passé.
14:24 - Parce que je vous rappelle quand même, M. Verkoff, que décembre 2020,
14:28 - la Haute Autorité de Santé a publié qu'on avait un mois et demi de recul sur les essais cliniques.
14:32 - Ouais.
14:33 - Sur ces vaccins.
14:34 - Ouais.
14:35 - Je vous rappelle que l'autorisation de Mise sur le marché,
14:39 - elle a clairement indiqué dès le début qu'ils apportaient des preuves complémentaires, y compris sur la composition même du vaccin,
14:46 - sur son processus de fabrication, sur la reproductibilité des lots.
14:51 - Ça veut dire que même la composition même du médicament n'était pas complètement caractérisée.
14:55 - Et là on découvre quoi dans l'Afrique du Sud, si j'ai bien compris ?
14:59 - Ils ont révélé les contrats et on voit bien que le laboratoire leur disait "je ne maîtrise pas mon processus de fabrication, je ne maîtrise rien".
15:05 - Ni sur le bénéfice, ni sur le risque. Je crois que c'est Maître Carlo Brousa qui a révélé ça, avec Idrissa Birkan.
15:12 - Et d'ailleurs, Maître Brousa à un moment il dit "il faudra absolument qu'un minimum de l'île demande la révision de son procès, pour qu'il soit réintégré".
15:19 - Mais dès le début ils se tavaient. Pour moi je pense que c'est une fuite en avant.
15:23 - Ouais, oui ça...
15:24 - Au lieu de dire "on a admis notre erreur, on va réparer, on va prendre en charge".
15:29 - Contributer, bien sûr.
15:31 - Voilà, on va s'occuper des gens qui ont des épreuves, etc. Et bien non, ils comptaient dans leur déni, ils comptaient dans leur fuite en avant.
15:37 - Et ils s'acharnent sur ce qu'ils ont révélé, ce qui devait peut-être être révélé.
15:44 - Oui, c'est tout à fait exemplaire de quelque chose qu'on a vu dans l'histoire.
15:49 - Maître prise, mais c'est quand même fou que ça tombe sur vous.
15:52 - En tout cas Aminoum Nile, on espère que vraiment vous allez égagner votre procès et franchement, vive la franchise et vive la pluralité, c'est la moindre des choses.
16:03 - Merci encore.
16:05 - Merci M. Berkhoff.
16:06 - Merci beaucoup Aminoum Nile de l'avoir été avec nous. On va se retrouver dans quelques minutes.

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