France - Nouvelle Zélande 2023, la finale de rêve de Lucien Gasparac !

  • l’année dernière
Lucien Gasparac nous fait revivre en humour les meilleurs moments de l'histoire de la Coupe du Monde. Il s'imagine dans cette chronique, une finale rêvée entre la France et la Nouvelle Zélande.
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Sport
Transcription
00:00 Mesdames, Messieurs, bonsoir. Nous sommes sur le point de vivre un événement historique.
00:03 Christian Dominici a pris le ballon !
00:04 Il l'a touché !
00:05 Et c'est foncé !
00:06 Et c'est de Christian Dominici ! C'est un génie !
00:09 Cocorico a encore frappé, nous en sommes ciens.
00:11 Le panache à la française.
00:12 Sud Radio, la radio du rugby.
00:14 On est dans la nuit de Twickenham.
00:17 Et Penaud va récidiver après une magnifique attaque classique.
00:21 C'est un essai ! C'est un essai !
00:24 C'est un essai.
00:25 Nous sommes devenus plus qu'une simple équipe de rugby.
00:29 Tu aurais imaginé ça ?
00:31 Comment j'aurais pu ?
00:32 D'accord. Pourquoi pas ?
00:39 Flowers, c'est le tube de l'année 2023.
00:42 Ouais mais Lucien, 2023, c'est pas possible.
00:44 La chronique Webelis, c'est pour faire le récit d'un match,
00:47 d'une Coupe du Monde passée, d'un match mythique.
00:49 Oui mais Alexandre, la Coupe du Monde touche à sa fin.
00:52 Et tu me l'as dit, j'ai carte blanche pour que Sud Radio prenne un blâme par l'ArkHomme.
00:55 Donc on va faire un peu différemment.
00:56 J'ai pas dit ça. J'ai pas dit ça.
00:58 J'ai pas dit ça. J'ai dit dans le cadre de la loi.
01:01 Bon c'était à dire, qu'est-ce que tu veux nous faire là encore Lucien ?
01:04 On va pas faire le match qui a eu lieu, mais le match qui devait avoir lieu.
01:07 Tu profites quand même de ce...
01:16 Ouais, faut profiter.
01:17 On va raquer les droits de la scène.
01:22 Nous sommes le samedi 28 octobre 2023.
01:25 La France est en finale de la Coupe du Monde face à la Nouvelle-Zélande,
01:28 après une victoire en quart de finale face aux Sud-Africains,
01:31 grâce à une pénalité sifflée à la dernière minute par Ben O'Keefe pour les Français,
01:35 et une victoire face à l'Angleterre en demi-finale,
01:37 nette mais entachée d'une polémique.
01:39 Quelle polémique ? C'est de la fiction, il n'y a pas eu de polémique.
01:43 Mais c'est de la fiction.
01:44 Oui, Bastien Chalureau qui a été sous le coup d'une enquête toute la semaine avant la finale
01:47 pour suspicion d'insulte raciste sur Tom Curry,
01:50 arrogant que son nom de famille rappelle un peu trop la cuisine indienne
01:52 et que c'est donc pas un vrai Anglais.
01:53 Mais l'enquête ne donnera rien.
01:55 En tout cas, la préparation de la finale a été marquée par beaucoup de trash-talking
01:59 entre Néo-Zélandais et Français.
02:01 Fabien Galtier avec son phlegme habituel, lançant en conférence de presse,
02:04 "On n'a rien prévu de particulier, si ce n'est deux combinaisons,
02:07 une que l'on va appeler Bastarro sur la table de chevet,
02:10 et l'autre, Rainbow Warrior dans le Fort de Clans.
02:12 Vous verrez, Samu."
02:13 Sam Kain, le capitaine des Black, piqué par cette provocation, répondra le lendemain,
02:18 "On sait que les Français ne vont pas être disciplinés,
02:20 puisque leur entraîneur est quelqu'un qui ne respecte pas la bulle sanitaire."
02:24 Ambiance en conférence de presse.
02:26 Sans parler de Sonny Bill William, qui a dit qu'en soutien au monde musulman,
02:29 il fallait européatiser le haka, le Hakabaya,
02:31 drôle de semaine pour préparer une finale.
02:33 - Donc j'imagine que le début de match doit être tendu.
02:40 - Oui, qui dit début de match face aux Black dit haka.
02:43 Et forcément, c'est la finale, les Bleus ont préparé quelque chose.
02:46 Et pour faire ça, pour faire face aux 23 types qui se talquent les cuisses
02:50 en se tapant dessus, arrangués par John Halton au milieu et sa raquette de paddle,
02:53 euh, sa pagaie pardon,
02:54 les Bleus rentrent sur le terrain avec tous une rame de kayak,
02:56 dédicacée par Tony Estanguet,
02:58 et se placent dans un radeau de 25 personnes à 5 mètres des Black.
03:01 Extraordinaire.
03:02 Mais les Black qui ripostent et font rentrer une pirogue pour terminer leur kamate,
03:05 kamate qui veut dire "c'est la mort" en français,
03:08 ou en langage Mauricio Rigardo, cela veut dire "está la muerte".
03:11 Bref, un cas fabuleux, galvanisant totalement le stade,
03:14 rendant fous les spectateurs.
03:16 On peut lire sur les lèvres d'Emmanuel Macron à ce moment-là,
03:18 "parce que c'est notre projet !"
03:21 On n'avait pas vu le stade de France comme ça depuis le France-Algérie de 2001, c'est dire.
03:25 Donc ce fut mouvementé.
03:28 Ce fut mouvementé.
03:29 Le début de match, un sommet, coup d'envoi direct en touche,
03:32 mêlé au centre du terrain.
03:33 Julien Marchand, pour seulement sa deuxième rencontre de la Coupe du Monde à cause de sa blessure,
03:37 ne contient pas ses nerfs et fait tomber la foudre
03:39 en voyant son unité centrale qui lui sert d'avant-bras dans le visage de son vis-à-vis,
03:42 bagarre à 15 contre 15 contre les noseleds,
03:45 on se serait cru en région à lune entre l'espérance sortive de Montignac et le 15 du haut Périgord.
03:50 C'est d'ores et déjà une finale extraordinaire.
03:52 Et donc, carton rouge pour Julien Marchand,
03:55 qui a du coup joué seulement 13 minutes durant cette Coupe du Monde.
03:57 13 minutes, ce qui équivaut à une réponse courte pour Daniel Herrero.
04:01 - Non !
04:02 - Pardon Daniel.
04:07 Après le match, Julien Marchand déclara,
04:11 on avait appelé cette stratégie de déclencher sur la première mêlée la Mohamed Awas,
04:15 et on peut dire que ça a marché. Merci Momo.
04:17 Aux dernières nouvelles, Julien Marchand se serait tatoué un bracelet électronique sur la cheville
04:20 pour rendre hommage à cette stratégie.
04:22 - Non mais c'est terrible.
04:24 - Il reste du match du coup, parce que le début ça a été chaud apparemment, mais la suite...
04:30 - Et le reste du match, les All Blacks, tétanisés par cet excès de violence,
04:34 n'arrivent pas à enchaîner deux passes.
04:35 Les Bleus en profitent et marquent une palanquée d'essais.
04:38 Pour vous dire à quel point le score est confortable, Fabien Galtier fait rentrer Maxime Lucu à la 79ème minute et 20 secondes.
04:44 Il ne l'a jamais fait rentrer aussi tôt en quatre ans de mandat.
04:47 Une finale vraiment extraordinaire, conclue par un score de 60 à 16,
04:51 un score que Jonathan Danty n'aime pas prononcer pour des raisons évidentes.
04:55 Ce match facile permettant aussi à Grégory Aldry de finir le match de teintes moins rouges que d'habitude.
05:01 - Faut relancer là.
05:04 - Allez, la troisième.
05:05 - C'est dur. J'ai brillé sur Maxime Lucu qui rentre à la 79ème et 20 secondes,
05:11 et ça n'avait jamais été aussi tôt, c'était très drôle.
05:13 La troisième étant donc terrible.
05:15 - Déjà, à la remise de la coupe, on voit des blagues dépitées.
05:19 Les frères Barrette refusant de serrer la main de nos Bleus.
05:22 Les frères Barrette qui s'appellent comme ça car, je l'ai dit hier, ils sont frères et leur nom de famille c'est Barrette.
05:26 Ce n'est pas parce qu'ils disent "Luchite" en Nouvelle-Zélande, les frères Barrette.
05:28 Le grand public nous écoute, il faut le préciser.
05:30 En tout cas, une fois arrivés dans les vestiaires,
05:32 c'est parti pour la plus grande bringue de l'histoire du rugby français, pour le pays tout entier même.
05:36 Les Bleus font des ventes réglices dans le vestiaire,
05:38 causant à Paul Baudéant une nouvelle commotion cérébrale.
05:40 Fabien Galtier déclare une nouvelle fois en conférence de presse.
05:42 - Et Paul Baudéant, vous avez vu, il est rentré, il est ressorti, donc il a fait gamelle.
05:47 - Paul Baudéant qui a fait gamelle.
05:49 Le vestiaire finissant dans un sacré état,
05:51 le président de la Fédération Française de Rugby, Florian Grille, économe,
05:54 se demandant combien ça va coûter à la Fédération,
05:56 quel trou ça va faire dans le budget de la FFR,
05:58 et à quel point le rugby français ne pourra jamais convenablement s'égier au sein de World Rugby.
06:02 - Ça fait de belles images quand même.
06:05 - Oui, on verra même les Blacks venir filamment dans le vestiaire des Bleus.
06:08 - Pour échanger les maillots.
06:10 - Non, pas pour échanger les maillots, mais pour demander une naturalisation à Emmanuel Macron.
06:13 Mais le président est évidemment très demandé.
06:15 Et oui, puisque le vestiaire est rempli de personnalités,
06:18 c'est un peu comme le spectacle des Enfoirés dans 30m²,
06:20 mais beaucoup de personnalités du monde de rugby sont là aussi.
06:23 Yannick Josion, Fabien Pelousse,
06:25 Philippe Bernadessal, Olivier Roumat, Damien Traille,
06:28 je ne cite que des légendes qui sont intervenues sur Sud Radio
06:30 durant la Coupe du Monde grâce au travail extraordinaire
06:32 du programme d'acteur d'invité de l'émission qui est derrière ce micro.
06:34 Non, oui, il y a eu du beau monde,
06:36 même Oscar Gégou est convié à la fête,
06:37 sûrement pour aider l'équipe à tenir toute la nuit,
06:39 mais ça on n'en saura pas plus,
06:40 voilà, pour la troisième mi-temps.
06:42 - Malheureusement, c'était qu'une fixe, enfin heureusement peut-être en fait.
06:46 - Oui, je comprends Alex, mais je vous le promets un jour,
06:48 je ferai ma vraie chronique webéliste sur une victoire de l'équipe de France,
06:51 donc à dans 4 ans.

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