En avant l'éco : série de mesures historiques pour World rugby

Sud Radio

La chronique sport/éco de Philippe Spanghero. Il revient sur la série de décisions historiques qu'a pris World rugby ce mardi 24 octobre.  --- Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry   ———————————————————————  ▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts   Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ———————————————————————   Nous suivre sur les réseaux sociaux   ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel  ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/  ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr  ———————————————————————  ##RUGBY_ECOXPERT-2023-10-27##

Transcript

00:00 - C'est un an avant, ça, c'est un an avant, quoi.

00:02 Sud Radio, LA radio du rugby.

00:04 [Musique]

00:06 - Vous êtes millions, vous êtes charmantes.

00:08 Vous voyez ce que ça fait déjà ? Un million, Armina.

00:10 Où est l'argent ? Où est l'argent ?

00:12 - C'est mon pote, je vais lui faire un petit...

00:14 - En fait, je vais lui retirer de l'argent.

00:16 [Musique]

00:26 - On soulève jamais assez la performance vocale de Jean Dujardin sur cette chanson.

00:30 - Un hit. - Je le dis comme ça.

00:32 - Un hit monumentale, quand même, Philippe.

00:35 Je sais que tu écoutes ça matin, midi et soir,

00:37 parce que Philippe fait partie des gens qui écoutent ses propres jingles

00:40 le jour où il va performer.

00:42 - Il fait partie de l'équipe musicale.

00:44 - Ah bah oui, et puis voilà.

00:46 - Je suis sûr. - Jean Mas.

00:48 - Jean Mas, notamment, voilà. Jean Mas doit tout à Philippe Spangler, sachez-le.

00:52 En rouge et noir, en fait, c'est Philippe, à la base.

00:54 - Il lui a tout inspiré, évidemment.

00:56 - Voilà. - Bah oui, évidemment.

00:58 - On va parler de World Rugby.

01:00 World Rugby qui se donnait rendez-vous,

01:02 de très longues réunions à Paris, cette semaine,

01:04 et une série de mesures qui ont été historiques.

01:08 La première, Philippe Spangler, on va les évoquer,

01:10 la première, World Rugby, donc, qui a enterriné, c'était mardi,

01:13 le passage à 24 nations participantes à la Coupe du Monde de Rugby,

01:16 au lieu de 20 aujourd'hui, et ce, dès 2027, en Australie.

01:21 Est-ce que c'était attendu, et quel est le but de cette première mesure ?

01:27 - Alors, oui, c'était attendu, et le but, il est assez simple,

01:33 c'est d'universaliser le rugby.

01:35 Aujourd'hui, on voit que cette Coupe du Monde a 20 équipes,

01:38 amène de vraies questions de niveau, puisqu'il y a eu des scores très, très larges,

01:42 et on se pose la question, vraiment, du nombre d'équipes qui ont le niveau

01:45 pour rivaliser et amener, on va dire, de la dimension du suspense sportif

01:52 dans cette compétition.

01:54 Donc, la question, c'était d'élargir cette cible de 20 équipes pour passer à 24,

02:01 mais avec ce point d'interrogation du niveau sportif de ces équipes

02:04 qu'on va rajouter, pour ne pas pénaliser l'image de cette compétition

02:09 d'un point de vue sportif.

02:10 Donc là, le chantier, il est assez important du côté de World Rugby,

02:14 parce que 4 ans, c'est demain.

02:16 Donc, on voit certainement que, destiné, c'est les équipes qui vont rejoindre

02:20 la compétition, c'est les équipes qui ont déjà connu la Coupe du Monde,

02:24 le Canada, les États-Unis, les Espagnols, qui auraient dû y être ces dernières éditions,

02:32 mais qui ont perdu leur place sur le tapis vert.

02:35 Donc, c'est des équipes, quelque part, qui reviennent ou qui viennent

02:40 sans réelle surprise.

02:42 Par contre, il va falloir les accompagner pendant 4 ans et qu'elles arrivent

02:46 à jouer beaucoup plus de matchs de haut niveau pour être prêtes au moment des chances.

02:49 Oui, donc cette idée-là d'universaliser cette Coupe du Monde, c'est super important.

02:58 Derrière, on parle aussi d'une Coupe du Monde moins longue,

03:01 avec un changement de formule sur la phase de poules.

03:04 On serait donc sur 4 équipes par phase de poules, 6 poules de 4,

03:08 les premiers et deuxièmes qualifiés et les 4 meilleurs, 3ème.

03:12 C'est bien ça, si je ne me trompe pas, c'est ça.

03:14 Ce qui donnerait donc des 8ème de finale pour cette Coupe du Monde.

03:18 Autre série, autre mesure importante, historique dans cette série-là de mesures,

03:24 c'est World Rugby qui a annoncé la création d'une nouvelle compétition à partir de 2026

03:29 avec les 10 meilleures nations du monde et 2 nations invitées.

03:32 On en avait parlé hier sur Sud Radio, elle sera organisée en juillet et en novembre

03:36 à la place des tournées actuelles.

03:38 C'est une sorte de Ligue des Nations comme on a vu dans le football, Phyllis Ponguero.

03:43 J'ai plein de questions là-dessus à te poser,

03:45 mais d'abord, est-ce que cette Coupe des Nations était dans les cartons depuis longtemps ?

03:49 Oui, elle était dans les cartons.

03:51 On avait vu les prémices de ça avec le marketing réalisé autour de ces matchs de novembre

03:57 avec l'Autumn Cup.

03:59 On a un vrai problème sur ces tournées qui sont difficiles à monétiser

04:03 et donc en fait, on est historiquement dans un renvoi d'ascenseur économique

04:09 où les fédérations du Sud nous payent en juin pour y aller,

04:12 on s'engage à les payer en novembre pour venir.

04:15 Ça génère une toute petite économie,

04:17 mais vraiment ridicule à l'échelle des enjeux des fédérations aujourd'hui.

04:21 Et ce que je dis souvent, c'est que pour rejoindre aussi le premier point

04:24 sur l'importance de faire grandir ces nations qui ont émergé,

04:28 qui ne sont pas loin du très haut niveau, mais qui ont besoin de progresser encore,

04:31 ou alors le rugby et le rugby mondial ont besoin de plus de moyens.

04:34 Et donc c'est un peu schizophrène,

04:36 parce qu'on reviendra tout à l'heure sur les problèmes de calendrier,

04:39 mais il faut malgré tout créer des matchs et surtout les marketer.

04:43 Et donc cette Ligue des Nations revient à marketer un peu ces tournées de juillet, de novembre,

04:50 qu'on avait du mal à commercialiser et à optimiser financièrement.

04:54 La vraie question à se poser, c'est que si le travail est très bien fait,

04:58 dans quelle mesure ça peut venir cannibaliser aussi les Coupes du Monde,

05:02 si vraiment on trouve une compétition qui trouve vraiment sa place

05:06 et qui de niveau sportif est très élevé.

05:10 Oui, je te rejoins complètement Philippe.

05:13 Justement sur ce point là, les nations qui seraient dans cette Coupe des Nations,

05:18 France, Écosse, Irlande, Pays de Galles, Angleterre, Italie,

05:20 donc les nations du Six Nations, puis celle du Rugby Championship,

05:24 Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, Australie, Argentine,

05:27 il y aurait deux nations invitées, Japon et Fidji à priori sont pour l'instant évoquées.

05:31 Alors moi j'ai beaucoup de mal à comprendre Philippe.

05:35 Il y aurait donc aussi une Coupe des Nations B,

05:38 avec un système de promotion/relégation à partir de 2030,

05:41 donc un bon petit moment après la mise en place en 2026.

05:46 Est-ce qu'on n'est pas en train de sacrifier encore une fois le tiers de ces équipes

05:50 de deuxième division, entre guillemets, comme l'Espagne, comme le Portugal,

05:54 les Etats-Unis, comme le Chili, l'Uruguay, la Géorgie aussi.

06:00 Qu'est-ce qu'on fait de ces équipes-là ?

06:02 Elles vont s'affronter certes, mais pour dans quel but ?

06:05 Elles ne vont plus jamais avoir accès aux équipes de très haut niveau.

06:09 Elles vont s'affronter entre elles, et à partir de 2030 en effet,

06:14 deux d'entre elles auront la capacité à rejoindre la première compétition.

06:18 C'est très compliqué honnêtement à remporter.

06:21 Si on veut vraiment avoir un produit fort en marketing, il faut de grosses équipes.

06:25 Donc la difficulté c'est de travailler quelque part en circuit fermé,

06:31 parce que ces 12 nations, on les a citées, on les connaît depuis toujours quasiment.

06:35 Il y a le Japon, ces 10 dernières années, qui est venu bousculer un peu la hiérarchie,

06:41 elle est qui dit, mais à part ça, on était sur un socle de nations

06:45 qui sont les mêmes depuis qu'elles existent.

06:47 Et donc la vraie question c'est, au-delà de ces 12 premières équipes,

06:53 sur la deuxième poule, quelles sont les équipes qui peuvent tirer un peu le niveau vers le haut,

06:59 et comment éventuellement ces équipes jouent aussi des matchs en dehors de ces fenêtres.

07:04 Parce que malgré tout, les grandes nations du sud, elles ont le tournoi des nations,

07:09 les grandes nations du sud elles ont le rugby championship.

07:12 Donc comment ces nations, j'allais dire mineures, arrivent régulièrement à se confronter

07:19 pour se préparer aux échéances comme les Coupes du monde.

07:22 Et ça c'est un point d'interrogation auquel...

07:24 Ça n'arrivera pas, ça n'arrivera pas Philippe !

07:27 Ça n'arrivera pas, on n'aura jamais un Portugal-France, on n'aura jamais un Portugal-Italie,

07:32 parce que du coup on est en train de fracturer les deux mondes.

07:36 C'est très personnel ce que je dis,

07:39 mais moi je milite pour que des grosses nations recommencent à jouer leur rôle.

07:46 A une époque on avait França, pour parler que de la France.

07:50 Et puis on s'est dit finalement que c'est les barbariens français qui vont remplacer França,

07:54 avec des joueurs qui ne jouent pas les phases finales du top 14.

07:58 Donc on peut considérer que ces joueurs-là ne jouent pas trop.

08:02 Qui sont potentiellement des joueurs piqués par le staff de l'équipe de France,

08:06 mais voilà, on est dans le réservoir, dans l'ancien França.

08:10 Pourquoi des équipes comme la France, comme l'Angleterre, etc.,

08:15 n'auraient pas la responsabilité quelque part, une fois par an,

08:19 si World Rugby aide aussi financièrement, parce que chaque fédération a sa problématique,

08:24 à amener une sélection sérieuse de joueurs qui ne jouent pas les phases finales,

08:28 à jouer un match par an contre ces nations-là.

08:31 Moi je trouve que ça aurait beaucoup de sens,

08:34 les grandes nations doivent accompagner le rugby à grandir.

08:39 C'est très personnel, mais c'est une réflexion que j'ai déjà eu l'occasion d'évoquer.

08:45 Ça n'a pas l'air de choquer grand monde.

08:48 Non mais Philippe, tu vois, regarde, là on a 10 nations, plus 2 invités.

08:55 On crie tout le temps, et régulièrement on a mis en doute le tournoi destination,

08:59 sur cette 6ème place qui pourrait être mouvante, ça n'arrivera jamais, on le sait.

09:03 Est-ce que ce n'était pas là l'occasion ?

09:06 C'est très important pour clôturer ce débat,

09:09 de comprendre que le Cination est une société commerciale,

09:13 détenue à parts égales par toutes les fédérations qui y participent,

09:17 et qui prend des décisions à l'unanimité.

09:21 Voilà, donc l'Italie n'acceptera jamais ça.

09:24 À quel moment l'Italie, qui voit la majeure partie de ses revenus annuels

09:30 d'épargne du tournoi destination, nous dira "Ok, on accepte de sortir".

09:34 Ça n'arrivera pas.

09:36 C'est pour ça que je le dis, Philippe, ça n'arrivera pas.

09:39 Mais justement, est-ce que l'occasion n'était pas là,

09:42 de faire cette Coupe des Nations avec 8 nations ?

09:45 Les 8 meilleures nations au ranking,

09:48 qui entament dans le circuit 1,

09:51 et ensuite les 8 suivantes dans le circuit 2.

09:54 Ce qui faisait qu'il y avait une sorte d'hybride entre le bas des 8,

09:58 et le haut des 8 suivantes.

10:00 Et là, pour le coup, t'avais une vraie bataille,

10:02 t'avais un vrai enjeu sportif.

10:04 Parce que par exemple, tu vois, le Portugal,

10:07 si ça se trouve, aurait joué l'Irlande, aurait joué peut-être le pays de Galles,

10:10 boum, il faut un match énorme face à l'Italie ou face au pays de Galles,

10:14 ils arrivent à se qualifier dans la première Coupe des Nations,

10:17 et se retrouvent à affronter la Nouvelle-Zélande, l'Australie, l'Afrique du Sud.

10:21 Là, il y avait un enjeu sportif monumental, on se serait tous...

10:24 Ça aurait été super intéressant.

10:27 Je vais essayer d'amener une réponse vraiment qui est très personnelle,

10:30 qui concerne tout le monde.

10:31 Mais il faut se rendre compte que dans World Rugby,

10:34 il y a un lobbying quand même très fort historique des nations britanniques,

10:39 et de quelques nations de l'Université du Sud.

10:42 Et revenir à cette formule de 8 dont tu parles,

10:46 serait revenir à exclure des nations qui pèsent quand même politiquement.

10:51 Et donc je pense que pour ménager tout le monde,

10:54 en effet, resserrer au maximum avec 8 équipes,

10:57 ça aurait remporté encore un peu plus l'attractivité sportive.

11:01 Mais je crois que politiquement, c'était compliqué.

11:04 Oui, mais c'est peut-être le problème de ce sport en fait.

11:07 C'est un sport ultra politique, peut-être trop politique,

11:12 mais c'est assez perso pour le coup.

11:14 Malheureusement, ou pas malheureusement,

11:16 mais ça fait partie de ces grandes organisations sportives

11:19 qui doivent aussi ménager les intérêts.

11:21 Politique, toi Philippe, mais surtout financier.

11:24 Il y a quand même un enjeu derrière qui est plus financier et politique

11:27 que sportif.

11:29 Non, mais il y a aussi en effet de l'enjeu financier,

11:31 puis même de l'enjeu de développement de rugby.

11:33 Typiquement par exemple, est-ce qu'aujourd'hui,

11:36 dans la phase de développement dans laquelle est le rugby,

11:40 on peut se permettre de dire,

11:42 "Tiens, on ne met pas le Japon dans le wagon de tête.

11:46 On s'occupe d'un territoire et d'un potentiel pour le rugby."

11:52 On est en train de te parler un petit peu Philippe, en audio là.

11:55 On est en train de te perdre de plus en plus.

11:57 Là vous m'avez ou pas ?

11:59 Ah oui, c'est mieux, c'est mieux.

12:01 C'est beaucoup mieux Philippe.

12:03 Donc oui, ce que je disais, c'est qu'il y a aussi cette dimension-là,

12:07 c'est-à-dire qu'est-ce qu'on peut sortir du wagon de tête le Japon

12:11 avec les enjeux que ça représente d'un point de vue de la zone géographique

12:15 et du potentiel commercial de cette équipe.

12:19 Il y a tout un tas de questions qui se posent.

12:21 C'est vrai que des fois, il faut juste être un peu humble

12:23 parce que je me rends compte, pour le voir d'un peu plus près maintenant,

12:26 qu'il y a une vision microéconomique,

12:29 c'est-à-dire opérationnelle de ce qu'on connaît nous,

12:31 et une vision macro au-dessus, avec des grands équilibres

12:35 qui sont quand même très complexes.

12:38 Un dernier point et une dernière mesure qui a été prise,

12:42 c'est la Pacific Nations Cup, avec la Coupe des Nations des Pacifiques,

12:48 avec deux nouvelles nations qui s'intègrent à partir de 2024,

12:51 là c'est IMEDIA, c'est le Canada et les États-Unis,

12:54 qui rejoignent le Japon, Fiji, Tonga, Samoa.

12:56 On parlait de ce rugby d'hémisphère il y a encore 15 ans,

12:59 on parle maintenant d'un rugby de fuseaux horaires.

13:02 Alors on ne sera pas tout à fait sur les fuseaux horaires,

13:04 mais il y a une certaine logique géographique pour le coup,

13:07 avec cette Coupe des Nations du Pacifique,

13:10 et ça peut être intéressant, j'imagine,

13:13 notamment pour les États-Unis, pour le Canada,

13:15 de se rôter un peu plus aux Fijiens, aux Samoans.

13:17 D'ailleurs, la phase finale qui se déroulera tous les mois de septembre

13:20 sera au Japon et aux États-Unis en alternance.

13:23 Là aussi, économiquement, on sent que c'est pour faire grossir

13:26 un petit peu cette Coupe des Nations du Pacifique,

13:28 dont on entend assez peu parler au final, Philippe.

13:31 Bien sûr, on entend assez peu parler,

13:33 parce qu'elle a du mal quand même à émerger encore,

13:36 elle est jeune, et puis surtout, le problème,

13:39 c'est que dans le sport, pour s'installer durablement,

13:42 je pense que les compétitions ne doivent pas changer les règles trop souvent,

13:46 les règles et les équipes qui y jouent.

13:49 Donc là, on est encore, on tâtonne pour trouver la bonne formule,

13:52 je crois qu'on n'est pas loin de l'avoir trouvée.

13:54 Pour moi, je le répète, et je l'ai dit depuis très longtemps,

13:57 avec cette organisation, voilà, l'enjeu des hémisphères a explosé,

14:03 on est en train de mettre en place des équilibres de fuseaux horaires

14:07 ou de choses plus cohérentes, du moins en termes d'organisation

14:11 d'événements et de déplacement des équipes.

14:14 Et surtout, c'est très stratégique pour les Canadiens et les Américains,

14:18 parce que c'est un marché hyper important pour le développement du rugby mondial,

14:22 et c'est vrai que le fait que ces équipes décrochées

14:24 ne soient même pas qualifiées pour la Coupe du Monde,

14:26 ça a été un gros coup d'arrêt, il faut qu'elles retrouvent de la performance,

14:30 elles ont les moyens financiers, elles ont les structures,

14:32 elles ont le potentiel de joueurs.

14:34 Maintenant, par contre, il faut qu'elles jouent régulièrement

14:37 contre des équipes plus fortes qu'elles,

14:39 et c'est ce qui va se passer avec la ligne de mire de toute façon,

14:42 2031, où il faudra que les États-Unis soient prêts à figurer

14:47 dans la Coupe du Monde qui les recevra.

14:49 Merci.

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