• il y a 9 mois
Regardez Ils refont la France du 09 février 2024 avec Anaïs Bouton.

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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 Il refond la France sur RTL.
00:08 Avec Anaïs Bouton.
00:11 Bonsoir à toutes et à tous, bienvenue dans Il refond la France, c'est tous les vendredis soir.
00:15 Vous le savez, c'est de l'actualité française vue par les correspondants de la presse étrangère.
00:19 Comme le dit Vincent Parézo, c'est un peu notre Erasmus à nous chez RTL.
00:24 Avec ce soir...
00:25 Le journaliste britannique...
00:27 Mais en anglais, s'il vous plaît, mon amour.
00:29 Le journaliste britannique de France 24.
00:32 France 24.
00:34 Joël Meskins, le soir de Bruxelles, bonsoir.
00:36 Eva Morleto, Valgracia, Italie.
00:38 Caroline Lorenz, je suis journaliste allemande de Corée Internationale.
00:42 Et attention...
00:43 Un cavalier qui surgit hors de la nuit...
00:47 Vous faites honte.
00:48 La France !
00:50 Vous aussi vous savez ce que c'est pour les français, ça.
00:53 Juan José Dorado.
00:54 Diego de la Vega, Antonio Banderas.
00:56 Exactement.
00:57 Merci à tous les cinq d'être là pour refaire la France à la une ce soir.
01:03 Évidemment, l'hommage à Robert Badinter.
01:06 On va s'interroger un peu aussi sur le macronisme.
01:09 Est-ce que ce ne serait pas la génération du ballet ?
01:11 Les français qui ne font plus l'amour.
01:13 Et vous ?
01:14 Alors, la question, je ne vous la pose pas, à vous, mais dans vos pays, comment ça se passe ?
01:18 Avec Caroline, avec vous, on verra la guerre de la tomate.
01:21 Vous allez nous expliquer ça.
01:22 Et puis on fera des prognostics pour les victoires de la musique.
01:25 Allez, c'est parti.
01:27 Jusqu'à 20h.
01:28 Ils refont la France sur RTL.
01:31 L'honneur, au nom du gouvernement de la République, de demander à l'Assemblée nationale l'abolition de la peine de mort en France.
01:42 Demain, grâce à vous, la justice française ne sera plus une justice qui tue.
01:51 Disparition de Robert Badinter la nuit dernière. Ex-ministre de la Justice.
01:56 C'est l'origine de l'abolition de la peine de mort et de la dépénalisation de l'homosexualité.
02:01 Joël Mesquens, parfois on l'oublie. Réaction en Belgique ?
02:04 Une énorme émotion.
02:06 Ah, c'est vrai ?
02:07 Une énorme émotion.
02:08 Oui, Robert Badinter, c'était pour nous une conscience française.
02:11 C'était le symbole d'un siècle, le symbole d'un combat, vous l'avez dit, celui de l'abolition de la peine de mort.
02:16 Et c'était une personnalité aussi humaine remarquable.
02:20 J'ai eu la chance en tant que correspondante ici à Paris de le rencontrer plusieurs fois et de le rencontrer encore dernièrement il y a quelques mois.
02:26 C'était l'une de ses dernières interviews après l'éclatement de la guerre en Ukraine.
02:31 Il défendait encore l'idée d'une justice pénale internationale pour Vladimir Poutine et ses affidés.
02:38 Et ce qui me frappait, c'est que c'était un homme, vraiment jusqu'au crépuscule de sa vie, un homme de combat.
02:43 Jamais il n'a mis sa vie en avance, ni sa vie personnelle, alors qu'on savait à quel point elle avait été riche et douloureuse, tragique.
02:52 Mais toujours il avait mis en avant le combat pour lequel il militait, la justice.
02:57 Caroline Norès, la presse internationale, globalement, dans les pages de courrier international, très émue ?
03:02 Très émue. On a vu aujourd'hui très très vite qu'il y a une réelle émotion partout dans la presse.
03:10 Il y a eu la presse belge, la presse suisse, allemande.
03:15 Et on a vu que partout dans les titres, il est vraiment identifié, évidemment, à la peine de mort.
03:22 C'est vraiment le père de l'abolition. C'est beaucoup revenu dans les titres.
03:26 Et il est vraiment identifié à un humanisme combatif, partout.
03:33 C'est ce que disait Joël, un homme de combat.
03:35 Alors Emmanuel Macron a annoncé qu'un hommage national sera rendu à ce grand homme.
03:39 Et le président de la République se prononcera à ce moment-là sur une possible panthéonisation.
03:44 Eva Morleto, pour vous, la place de Richard Badinter est au panthéon ?
03:48 Tout à fait, tout à fait. Disons que Robert Badinter partageait avec un autre grand personnage de la politique française,
03:53 qui est Simone Veil, ses mémoires d'avoir eu des personnes chères qui ont perdu la vie dans les camps de concentration.
03:59 Donc lui, il savait ce que c'était l'injustice. Il l'avait vécue sur sa propre peau, sur la peau de sa propre famille.
04:04 Et je pense que de là est née cette volonté de se battre pour la justice, contre tout et contre tous.
04:12 Parce que rappelons que quand il a fait la loi contre la peine de mort,
04:16 en fait une bonne partie de la société française, et pas que française, était pour encore la peine de mort.
04:22 Je peux vous dire même que selon le dernier baromètre annuel du Cvivof en octobre 2023,
04:27 51% des Français disent qu'il faut rétablir la peine de mort.
04:31 En France, c'est plus de 3 points par rapport à 2022.
04:35 Oui, donc vous voyez en fait encore aujourd'hui, on a une partie de la population qui justifie encore la mort par l'État.
04:42 Et même sur son combat pour abolir le délit de l'homosexualité, là aussi on était face encore à une société qui était très conservatrice.
04:51 Et donc il a reçu plein de menaces.
04:54 Oui, Juan Rosé, il a dit que ça avait été un combat très violent, un peu ce qu'avait dû vivre Simone Veil aussi autour de l'avortement.
05:02 C'était des gens de combat qui n'avaient pas peur de la lutte politique.
05:06 Qui n'avaient pas peur justement peut-être parce qu'il y avait une histoire personnelle très dramatique et douloureuse.
05:13 Mais c'est vrai que c'était un homme très particulier.
05:16 Alors ça a été une année très compliquée pour la France et les Français, parce qu'il y a eu Jacques Delors il y a quelques semaines.
05:22 Aujourd'hui effectivement c'est bas d'inter.
05:27 Et nous on nous posait la question au journal, demain on va forcément en parler dans les magazines du matin.
05:37 Mais on nous posait la question et ils voulaient savoir quand est-ce qu'effectivement la France avait aboli la peine des morts.
05:43 C'était en 81.
05:44 Et là on disait, ben oui mais en Espagne c'était même avant parce que c'était en 78.
05:49 Donc effectivement l'Espagne avait eu ce même problème qu'en France avec la peine des morts.
05:53 Sauf qu'effectivement dès 78 avec la nouvelle constitution, l'Espagne a décidé de l'abolir avant la France.
06:00 Et les Brits ?
06:02 La peine des morts a été aboli au milieu des années 50.
06:05 Donc c'était bien avant la France.
06:07 Mais à titre personnel je suis assez ému par le décès de Robert Ballinter pour deux choses.
06:12 La première c'est que le 17 septembre 1981, quand il a fait son discours devant l'Assemblée Nationale pendant plus de deux heures pour demander la fin de la peine des morts.
06:23 C'était le jour où je suis arrivé en France.
06:26 Et je suis parti depuis très peu.
06:29 Donc deuxième chose, j'ai eu l'occasion de rencontrer Robert Ballinter, de déjeuner avec lui assez longuement une fois.
06:35 Il m'a raconté en grand détail pourquoi il était aussi militant contre la peine des morts.
06:42 Et on était présents pour une exécution en 1977 il me semble.
06:46 Et il m'a dit qu'à partir de ce moment là je n'étais plus vraiment quelqu'un qui juste avait une idée en tête.
06:56 Vouloir faire tout dans mon pouvoir pour que la peine des morts n'existe plus en France.
07:03 Je suis passé de l'autre côté en disant que c'est vraiment le but de ma vie de faire en sorte que ça s'arrête et qu'il n'y ait plus personne qui est tué en France.
07:11 Ce n'est pas humain.
07:13 Et donc, en même temps, quelqu'un de très humble, quelqu'un de très simple, quelqu'un de très ouvert, pas du tout quelqu'un qui a la grosse tête,
07:20 quelqu'un qui était très ouvert à l'écoute de tout le monde.
07:22 Donc je pense que c'est une triste journée et je rejoins mes collègues pour dire que je pense que la place qu'il mérite c'est au Pontion.
07:29 Je rappelle qu'il y a 883 personnes qui ont été exécutées dans 20 pays en 2022.
07:35 Et la peine de mort affiche un nombre record depuis 2017 selon les organisations internationales.
07:41 La Chine, l'Iran et l'Arabie Saoudite sont ceux qui ont exécuté le plus de leurs ressorties.
07:46 Allez, une pause.
07:47 Et dans un instant...
07:52 "Generation Macron", mon cher Philippe Turl.
07:55 Et si la génération Macron était en train de jouer au chambouletou avec les politiques qu'on connaît depuis 25 ans, on en parle tout de suite sur RTL.
08:03 Et avec moi, Joël Mesquens, Eva Morleto, Caroline Lawrence, Philippe Turl et Juan José Dorado.
08:20 Et on va voir un petit psychodrame cette semaine autour du cas de M. Bayrou,
08:24 qui après avoir été relaxé par la justice a expliqué lui-même qu'il n'entrerait pas au gouvernement pour cause de désaccords politiques.
08:29 On n'a pas exactement compris ce que ça voulait dire.
08:32 Écoutez le commentaire d'Olivier qui a appelé le 3210 le répondeur de RTL.
08:36 Une crise politique, on nous dit, mais il n'y a pas de crise politique.
08:39 Ce monsieur-là, avant que le verdict ne soit rendu sur son procès, on n'en entendait plus parler.
08:44 Il n'est plus dans le gouvernement depuis le début du premier quinquennat, donc il y a un moment pour arrêter.
08:48 Je pense qu'il a fait son temps, il est passé maintenant, donc il faut qu'il reste à peau et puis c'est tout.
08:52 En plus de ça, j'ai cru comprendre qu'il allait remettre une pièce pour 2027.
08:56 Non mais c'est un mouvir de rire, quoi.
08:58 Alors, ça m'a fait penser à un éditorial de notre chère Alba Ventura,
09:02 que vous retrouvez tous les matins dépautrominée avec Yves Calvi.
09:05 Elle parlait de Xavier Bertrand et de toute cette génération politique qui pense à 2027 en se rasant.
09:11 Un autre vieux routier de la politique, donc. Écoutez Alba.
09:15 Quand on parle de Xavier Bertrand, d'Edouard Philippe, de Laurent Wauquiez, de Bruno Le Maire, voire de Valérie Pécresse,
09:21 on se dit quand même que le vrai risque pour eux, c'est que le macronisme a mis un coup de vieux terrible.
09:26 Avec un président de 43 ans qui n'existait pas en politique il y a 10 ans, un premier ministre de 34 ans, c'est dur d'être un quinquas.
09:33 Et la question, c'est est-ce que les Français veulent encore de ces personnalités qui occupent la vie politique depuis 25 ans ?
09:39 A eux de prouver qu'ils en ont encore sous le pied.
09:42 C'est facile ça, de prouver qu'on en a encore sous le pied, Joël.
09:46 Oui, mais je crois que la question n'est pas tellement là, en fait.
09:49 Le fait que, effectivement, Gabriel Attal et Emmanuel Macron, si on additionne les âges, ils sont plus jeunes ensemble que Joe Biden.
10:01 Le fait qu'ils soient jeunes crée effectivement un effet dynamique et ringardise les autres parties.
10:07 Maintenant, est-ce que pour autant, ils vont avoir la peau de ces vieux crocodiles et que Gabriel Attal va être le prochain président de la République ?
10:16 C'est oublier une grande dimension qui est celle de l'alternance.
10:20 En France, on a toujours envie de dégagisme et de changement à chaque élection.
10:24 C'est comme ça. Et moi, je vois un autre jeune dans un autre camp, il s'appelle Jordan Bardella.
10:28 Oui.
10:29 Qui est jeune aussi, il faut le dire.
10:30 Philippe, Philippe Turn.
10:32 Je vais être honnête avec vous, Annaï, je pense que les gens se sont fous un peu de tout ça.
10:36 Je pense que ce qu'ils veulent, c'est des résultats du gouvernement.
10:39 Ils veulent avoir plus d'argent dans leur poche, ils veulent avoir moins de chômage, ils veulent joindre les deux bouts à la fin du mois.
10:45 C'est ça le plus important.
10:47 Donc, le travail est quand même très important pour le gouvernement.
10:52 Mais l'âge, si on est capable de faire le travail, on s'en fout de l'âge.
10:55 Mais ce n'est pas la peine non plus d'avoir un groupe de bonbains en train de gérer la France.
11:00 Donc, on a besoin aussi de quelques personnes qui soient capables aussi de montrer une certaine savoir-faire, expérience pour conseiller les plus jeunes.
11:12 Si on n'est pas un groupe de personnes qui a 30 ans, je pense que ça risque de ne pas être très très bien reçu dans les yeux des Français.
11:20 Comme ça serait le cas en Grande-Bretagne, nécessairement.
11:22 Le problème, c'est qu'on a beaucoup vu les mêmes têtes depuis des années, vous avez raison.
11:26 Là, il faut des personnes nouvelles.
11:31 On a Marine Le Pen qui aimerait bien revenir de nouveau.
11:34 On a tous ces autres têtes.
11:36 Pour le moment, ça n'a pas l'air de bouger vraiment beaucoup.
11:39 C'est peut-être une chance pour Gabriel Attal.
11:41 Mais je vous rappelle qu'il n'y a, je pense, de mémoire en France aucun Premier ministre qui est passé directement au poste de Président de la République.
11:49 Donc, il va avoir du mal.
11:51 Je vais même vous dire, il y a eu un récent sondage BVA pour RTL.
11:54 Après 4 semaines à Matignon, il avait fait un bon début, mais il n'échappe pas à la lessiveuse de Matignon.
11:59 Il a chuté lourdement, il a perdu 8 points en amont.
12:02 Mais comme on dit toujours, chers Anaïs en France, on rentre avec les deux pieds dans Matignon et on sort avec les deux pieds devant.
12:08 Donc, il est en train de vivre ça le pauvre Gabriel Attal.
12:11 Juan Rosé, qu'est-ce que vous pensez de tout ça ?
12:13 Déjà, je pense que les citoyens, ce qu'ils veulent, c'est croire en quelqu'un.
12:16 Croire en quelqu'un.
12:17 Et peu importe.
12:18 Et peu importe, c'est pour ça qu'il y en a eu des gros politiques comme Chirac ou Mitterrand,
12:24 qui après l'avoir tenté des fois et des fois, ont réussi quand même à être Président de la République.
12:30 Par contre, la seule chose que j'espère sincèrement, ce n'est pas avoir un débat en France,
12:35 un 12ème tour entre un Président des 80 ans et un autre des 80 ans, comme aux États-Unis.
12:41 En Espagne, les Présidents sont assez jeunes.
12:43 Le gouvernement espagnol, je crois, c'est 52 ans la moyenne aujourd'hui.
12:47 Mais la plupart des Présidents sont arrivés quand ils avaient une quarantaine d'années,
12:50 entre 40 et 45 ans.
12:52 Donc, les politiques espagnoles renouvellent très souvent leurs députés, leurs sénateurs.
12:57 Et donc, c'est des chambres par exemple...
12:59 Mais comment vous renouvelez ? Il y a des nouveaux victoires ?
13:01 Non, on a des élections tous les 4 ans déjà, pas tous les 5 ans.
13:03 Et c'est vrai que les partis politiques, avec notre système proportionnel,
13:07 fait qu'il y a un renouvellement assez important des chambres.
13:10 Résultat, les députés, les sénateurs sont assez jeunes.
13:13 Il y a un gouvernement d'à peine une cinquantaine d'années.
13:15 - Laurence puis Eva Morleto.
13:17 - Je voulais dire, ce qui est vrai là-dedans, en tout cas, il y a une lecture maintenant, comme ça.
13:21 Il y a une lecture qui oppose la jeune génération à la vieille génération.
13:24 On l'a très bien vue cette semaine avec l'affrontement Atal-Bairou.
13:28 C'était dans la presse internationale, une scène contre...
13:31 - Ah, c'était dans la presse internationale ?
13:32 - C'était dans la presse internationale.
13:33 C'était même titré "Gare aux vieux grincheux de la République".
13:37 Vous identifiez la personne ?
13:39 - Oui.
13:40 Entre les deux, oui, j'arrive.
13:42 Et il y a ça, en tout cas, maintenant.
13:45 L'opposition entre les deux.
13:47 - Eva Morleto.
13:48 - Alors, moi je vois souvent de renouvellement.
13:51 Aujourd'hui, on a Marie Lebec qui est responsable des rapports avec le Parlement
13:54 et qui se trouve avec une situation pas facile avec cette assemblée qui n'a pas la majorité absolue.
14:00 Donc, elle aura un dossier assez chaud à traiter.
14:02 Donc, il y a de nouveaux visages.
14:04 Elle a que 33 ans et d'autres personnes plus jeunes.
14:07 Mais quand on voit un peu plus de près, on voit aussi que les ministères
14:10 sont un peu plus lourds, un peu plus importants, un peu plus solides
14:14 dans l'échiquier politique français.
14:17 On a toujours Dupond-Moretti à la justice, on a Bono le maire à l'économie,
14:21 on a Darmanin.
14:22 On a ces visages-là qui restent quand même à donner un peu le "là" à la politique française.
14:28 Donc, renouvellement, oui.
14:29 Mais pour l'instant, c'est encore un peu léger.
14:31 - Ils sont vieux en Italie, les politiques ?
14:33 - Ça dépend lequel.
14:34 - Si vous voulez, vous avez vu Berlusconi.
14:36 - On a ceux qui restent un peu des fossiles, qui sont là les fameux dinosaures.
14:42 Et après, là, avec la nouvelle...
14:44 Mais après, qu'est-ce que ça veut dire être jeune ?
14:46 C'est une question d'âge ou c'est une question d'idées ?
14:48 Parce que quand on voit que Ghiattal veut remettre l'uniforme à l'école,
14:50 est-ce qu'on peut appeler ça de la jeunesse, vraiment, un vingt ans de renouvellement ?
14:54 Et quand, nous, en Italie, on a une extrême droite
14:56 avec certaines mesures un peu réactionnaires,
14:59 même si aujourd'hui, on a des membres du gouvernement qui sont un peu plus jeunes,
15:02 Giorgia Melloni, la première, est-ce qu'on peut parler vraiment de renouvellement ?
15:06 - Allez, vous avez deux heures, une pause.
15:08 - Et dans un instant...
15:10 - Ah...
15:12 - Ah oui ?
15:16 - Qu'est-ce que c'est ?
15:17 - Du foot ?
15:18 - Oui, c'est ça, mais non, les Français qui font plus l'amour.
15:20 - Allez, on en parle dans un instant sur RTL.
15:22 - RTL, ils refont la France.
15:25 - Avec Anaïs Bouton.
15:27 - Anaïs Bouton.
15:29 - Bonjour.
15:30 - Ils refont la France sur RTL.
15:33 - Et avec moi, Joëlle Mesquen, ça y va, mon héto,
15:37 Philippe Teurle, le roi de Poseidon à dos,
15:39 et Caroline Lorenz de Courrier international.
15:41 Excusez-moi, on riait pendant la pub, et voilà, et ça fait comme ça.
15:46 Alors, allons-y.
15:47 - "Pas de l'amour"
15:52 - Ah les amis, c'est la débandade, les Français font de moins en moins l'amour,
15:56 c'est ce qui ressort d'une étude de l'IFOP pour une marque de sextoy,
16:00 et hop, un Français sur quatre, parmi ceux ayant déjà fait l'amour,
16:04 n'a pas eu de rapport sexuel au cours des douze derniers mois.
16:07 La baisse s'accentue depuis 2006 et touche toutes les classes d'âge,
16:11 et notamment les 18-24 ans.
16:13 Ces résultats, Joëlle, ils sont très révélateurs d'un changement profond de notre société, en fait.
16:18 - Oui, je crois, je crois beaucoup.
16:20 J'ai entendu beaucoup d'arguments, de commentaires autour de ces chiffres,
16:26 disant que d'une part, il fallait s'en réjouir,
16:28 parce que ça voulait dire aussi que les femmes avaient appris à dire non,
16:32 à se faire respecter.
16:34 - Vous parlez d'un changement culturel avec MeToo.
16:37 Écoutez ce témoignage qui a été recueilli cette semaine par Célestin Bougère pour RTL.
16:42 - La première raison, c'est quand même les réseaux sociaux, les écrans.
16:45 - Ça, c'est les réseaux sociaux.
16:47 - On avait l'impression qu'en couple, ça faisait partie d'un truc un peu normal à faire,
16:50 et je pense que maintenant, les filles, surtout, n'ont plus de problème à dire
16:54 "bah, j'ai pas envie, et même si tu t'énerves, je m'en fous, c'est la même chose".
16:57 - Alors ça, vous parlez d'une évolution de l'équipe 7, quoi, MeToo.
17:00 - Oui, oui, ça, c'est certainement très positif, tant mieux si c'est ça.
17:04 Il y a effectivement aussi un facteur qui pourrait expliquer ça, c'est les écrans.
17:09 Mais je n'ai pas entendu dire, et moi ça me paraît pourtant évident et très inquiétant,
17:14 c'est qu'en fait, parallèlement à cela, il y a un visionnage extrêmement important par les jeunes des sites pornographiques.
17:22 Et donc je crains que les jeunes, plutôt qu'effectivement d'avoir appris à dire non, ce qui est très très bien,
17:28 surtout fréquentent les sites pornographiques au détriment des relations vraies et amoureuses qu'ils pourraient avoir.
17:36 - Vous en parliez, les écrans, ça peut être une piste possible.
17:42 On écoute le médecin sexologue Catherine Solano.
17:45 - La première raison, c'est quand même les réseaux sociaux, les écrans,
17:48 parce que ça prend énormément de temps de vie à tout le monde.
17:52 Et les adultes, c'est à peu près 3 heures par jour en moyenne.
17:55 Donc forcément, 3 heures par jour de temps en moins, ça fait moins de rapprochement.
18:02 - Et cette débandade sexuelle aura-t-elle, pourrait-elle avoir des conséquences sur la natalité ?
18:07 - Les moins de 35 ans vivant en couple sous le même toit reconnaissent par ailleurs
18:12 avoir évité un rapport sexuel pour regarder une série ou un film à la télé et va vous en décontre.
18:19 - Mais absolument.
18:20 - Est-ce que vous êtes aussi inquiète que Joël vous ?
18:22 - Oui, et je la rejoins complètement sur le discours du porno.
18:25 Et parce que je rajoute une donnée, en fait, en Italie,
18:28 je suis en train de faire un reportage juste sur ça, sur les sexes et les jeunes.
18:32 Et en fait, il y a eu une consommation énorme chez les 18-24 ans de Viagra.
18:38 Alors, un médicament ? Absolument.
18:40 Parce qu'en fait, il y a cette...
18:42 sentiment d'anxiété développé par les jeunes garçons
18:45 vis-à-vis aux performances qu'on peut voir dans les vidéos porno,
18:49 qui crée un malaise général et qui fait que beaucoup de jeunes font recours à ce type de médicament.
18:55 Et ce qui inquiète beaucoup les psychanalystes, les chercheurs, etc.
18:59 Et il n'y a pas que ça.
19:00 En fait, il y a aussi ce détachement qu'on peut avoir avec les réseaux sociaux,
19:07 une difficulté à l'intimité, à voir le corps de l'autre.
19:13 Comme on a toujours cette confrontation avec des corps parfaits sur les réseaux sociaux,
19:17 sur des vies qui ne sont pas les nôtres, qui sont des vies parfaites, dans des contextes parfaits.
19:22 Donc, il y a beaucoup de difficultés à se confronter avec ces modèles-là.
19:26 Il y a beaucoup de jeunes qui préfèrent l'auto-érotisme plutôt qu'une confrontation à deux,
19:31 plutôt que développer une relation à deux.
19:33 Et puis, il y a aussi un contexte générationnel.
19:36 Parce que nous rappelons aussi que tous ces jeunes sont les enfants d'une génération
19:41 qui, au contraire, était plutôt libre sexuellement et qui a transmis ça.
19:45 Alors, chaque génération peut faire le contraire que les parents.
19:48 - Elle a raison Eva, à l'ère du Tinder, des tests VIH accessibles à tous,
19:54 des préservatifs gratuits, de l'accès à l'IVG et de la fin de l'imprégnation du catholicisme.
20:00 C'est quand même étrange, Randrozé.
20:02 C'est la bataille des générations dont on parlait tout à l'heure d'ailleurs, qui se retrouve au lit.
20:06 - Moi, j'aurais aimé croire que les Espagnols sont toujours des chauds lapins,
20:09 mais ce n'est pas le cas non plus.
20:11 C'est comme ça.
20:13 Vous avez parlé des séries de télé, je vous rajoute le foot derrière.
20:17 Quand on avait du foot tous les jours à la télé,
20:19 il y a beaucoup d'hommes qui préféraient voir les matchs de foot.
20:21 Mais il y a des chiffres, effectivement, et Joël fait ses références.
20:24 C'est la consommation de porno.
20:26 Parmi les jeunes en Espagne, une récente étude montre que 72% des garçons entre 16 et 19 ans consomment du porno.
20:34 - C'est effrayant.
20:36 - C'est effrayant.
20:38 - Le commissariat à l'égalité aussi en France qui a fait cette étude, les chiffres sont effrayants.
20:41 - Vous rajoutez à tout ça les réseaux sociaux, effectivement,
20:44 et là vous avez un cocktail, et puis la pandémie qui est passée,
20:48 mais vous avez un cocktail terrible, effectivement,
20:50 et surtout dans un pays comme l'Espagne,
20:52 qui a un problème démographique qui est réel.
20:55 Les Espagnols ne font pas des bébés depuis une vingtaine d'années.
20:58 - Oui, il y a un problème de réarmement démographique.
21:01 - Moi je propose à tout le monde de baisser leur écran,
21:06 et éteindre leur téléphone et d'écouter la radio,
21:08 parce qu'il faut y faire une calipète en même temps.
21:10 On fait la France, par exemple.
21:12 - Comment ça se passe en Angleterre ?
21:14 - Vous savez, c'est pareil en Angleterre.
21:16 Je vais vous étonner avec quelque chose,
21:18 parce que je pense qu'il y a beaucoup de Français qui se demandent
21:20 comment la race britannique n'est pas complètement disparue.
21:24 - C'est la France française.
21:26 - On dit toujours que les Britanniques préfèrent aller au lit avec une bouillotte,
21:30 et à la place du sexe, préfèrent boire une tasse de thé.
21:33 Mais il est vrai que le niveau de naissance a énormément baissé,
21:39 aussi en Grande-Bretagne, on a perdu à peu près 3% depuis un an,
21:43 et on arrive au même niveau du début des années 2000,
21:46 et presque au même niveau qui est le plus bas de 1977.
21:50 Donc il y a quand même feu dans la maison,
21:53 et le gouvernement est très inquiet, pour plusieurs raisons.
21:56 D'abord parce que le pays risque d'en souffrir plus tard,
22:00 parce qu'il n'y aura pas le manœuvre nécessaire pour faire marcher le pays.
22:04 Et couplé à ça, vous avez aussi le splendeur du Brexit,
22:08 qui a mis tous les travailleurs étrangers à la porte,
22:11 notamment tous ceux qui viennent de l'Union Européenne.
22:14 Donc il y a déjà une manque de manœuvre dans les champs,
22:17 dans les usines, dans les maisons de retraite, dans les hôpitaux,
22:20 parce que les gens ne viennent plus, il n'y a pas assez de naissances.
22:23 Donc on est en train d'aller vers une grosse crise en Grande-Bretagne.
22:26 Donc ce n'est pas uniquement un problème français,
22:29 c'est vraiment un problème européen.
22:31 Mais ça, on dit long sur le stress qui est senti par ces jeunes,
22:34 cette vie extrêmement difficile que beaucoup de gens mènent aujourd'hui,
22:39 où l'envie n'y est plus.
22:41 Et donc c'est ça vraiment le problème, la question qu'il faut se poser aujourd'hui,
22:44 qu'est-ce qu'on peut faire pour donner envie aux gens ?
22:46 Allez, une pause et dans un instant...
22:48 Il m'a joué des tomates, des tomates, des tomates...
22:54 Parce que la guerre des tomates est déclarée sur RTL,
22:57 vous allez nous expliquer ça Carolina, tout de suite.
23:00 RTL, remaking France, avec Anaïs Bouton.
23:03 Jusqu'à 20h, ils refont la France sur RTL.
23:07 Anaïs Bouton.
23:08 Et avec moi, Joanne Mesquen, Séva Morleto, Caroline Lorenz,
23:11 Philippe Turl et Juan Rosé Torado.
23:13 Sacré français !
23:15 Bah oui, c'est votre tour Caroline Lorenz,
23:19 parce que chaque semaine, vous le savez, Courrier International,
23:21 qui sélectionne, traduit toutes les pépites de la presse internationale.
23:25 Je recommande la lecture de Courrier International,
23:27 c'est fantastique ce qu'on y trouve.
23:29 Et bien, nous propose une petite pépite de la presse.
23:32 Et ce soir, l'article que vous avez trouvé parle de...
23:36 "Mange des tomates mon amour, mange des tomates nuit et jour."
23:42 Vraiment, il y a une guerre des tomates qui s'est déclenchée,
23:44 expliquez-nous ça Caroline.
23:45 Exactement, notre pépite de la semaine viendra d'Espagne.
23:49 Il s'agit d'un billet d'humeur.
23:51 Moqueur.
23:52 Plutôt.
23:53 Sur la guerre de la tomate.
23:55 Car si en France on parle un peu moins d'agriculteurs et de production agricole cette semaine,
23:59 outre-Pyrénées, on n'a pas digéré certaines déclarations faites en France
24:04 pendant la crise sur les produits espagnols.
24:06 Tout commence avec une ancienne ministre, Ségolène Royer.
24:09 Vous avez goûté les tomates, ce que disent, en bio, espagnoles ?
24:12 C'est un manger.
24:14 Oui, il ne va pas par quatre chemins, Juan Rosé.
24:18 Caroline, alors ?
24:19 Alors, levé de bouclier, de Madrid à Barcelone,
24:22 la presse s'émeut de déclarations hostiles et méprisantes, infondées,
24:28 jusqu'à parler de nationalisme agroalimentaire français.
24:32 Oh là là. Alors, Juan Rosé ?
24:34 Elle est vraiment à côté de la tomate, notre amie Ségolène Royer.
24:38 Elle a fait réagir le ministre de l'Agriculture espagnole
24:42 qui organisait une dégustation des tomates bio et ça a eu beaucoup de succès.
24:47 Le président du gouvernement espagnol,
24:49 qui lors d'une conférence de presse a dit publiquement
24:52 que madame Ségolène Royer n'avait forcément jamais mangé de la tomate bio espagnole.
24:57 Mais le gouvernement espagnol qui a eu quand même l'appui du ministre de l'Agriculture français,
25:02 parce que, bien sûr, ces déclarations ont été très mal prises du côté espagnol.
25:07 Oui, Caroline ?
25:09 Certainement, et puisque l'énervement espagnol durait depuis un certain temps,
25:15 il y a un journaliste del Periodico de España, qui s'appelle Jorge Faro,
25:20 qui a publié cette semaine un billet, un brin taquin,
25:24 qui s'intéresse certes à la tomate produite en Espagne,
25:28 qui est tout à fait digne de son espèce.
25:32 Il s'intéresse aussi à la valeur scientifique incertaine des déclarations de Ségolène Royer,
25:38 mais qui témoigne aussi d'un certain mépris, d'une certaine arrogance qu'il peut y avoir en France.
25:44 Globalement, pas plus que Ségolène Royer, vous voulez dire ?
25:47 Oui, c'est son avis en tout cas.
25:49 Ça peut être son avis, mais il souligne aussi un exploit qu'elle a réalisé,
25:55 et ceci mieux que Rafael Nadal, mieux que Rosalia, mieux que Cervantes, c'est unir le pays.
26:02 Au tour de la tomate !
26:04 Eva Morleto, vous avez des histoires de tomates en Italie ?
26:07 Mais oui, Ségolène Royer avait déjà fait une petite scène de ce genre il y a une dizaine d'années sur la Nutella.
26:16 Elle avait déjà dit qu'en sortant d'un avion, elle était sur les tarmacs,
26:21 et elle dit "en fait, il ne faut plus manger de Nutella, il faut bricoter".
26:24 Tout le monde avait été un peu surpris, parce que sur les fonds, Ségolène n'a pas tort sur certains critiques.
26:30 C'est la manière dont elle les dit,
26:32 alors qu'à l'époque, Ferrero était quand même une des industries qui étaient les plus engagées
26:37 dans la recherche d'une huile de palme, qui s'était certifiée,
26:41 alors qu'il y a plein d'entreprises qui ne l'ont pas contrôlée.
26:43 Donc c'était un peu bizarre de ne mettre que sur les feux de critiques cette marque.
26:49 Mais sur les tomates espagnoles, c'est un peu la même chose,
26:53 dans le sens que c'est vrai que les lois du bio dans l'Europe sont un peu pareilles,
26:58 donc on demande aux entrepreneurs de l'agriculture de faire les productions bio un peu aux mêmes conditions,
27:06 mais c'est vrai aussi que là, c'est de la forte agro-industrie ce qui se passe en Andalousie,
27:11 on l'appelle les potagers d'Europe,
27:13 il y a 33 000 hectares avec de grandes bâches en plastique et des cerfs qui sont en train d'exploiser.
27:19 - Mais là, elle parlait des productions bio,
27:22 elle a sauté sur l'occasion de critiquer ou de reprendre une idée qui est étendue dans les agriculteurs français autour des tomates,
27:30 et les Espagnols ont la même critique, mais par rapport aux tomates marocaines.
27:35 - Ce sont des tomates beaucoup moins chères, parce qu'il y a des conditions de travail particulières en Andalousie.
27:41 - Et qui n'ont pas les mêmes produits, qui ne sont pas utilisés.
27:44 - Qu'est-ce que ça vous inspire la légende du Nord, qui n'avait pas de tomates ni d'olives ?
27:48 - On n'a pas beaucoup de tomates qui poussent en Grande-Bretagne.
27:52 - Mais bientôt, vous savez qu'il y aura du boulaouane à Bourgogne.
27:55 - Je vous dis qu'on a du vin qui produit en Grande-Bretagne,
27:59 je vous invite tous à venir en Grande-Bretagne, savorez notre vin magnifique,
28:02 il va bientôt détruire le vin de Bordeaux, je rigole.
28:05 Mais on n'a pas beaucoup de tomates encore, mais ça c'est bon, c'est Ségolène Réal,
28:09 elle fait un merci pour la carte postale Ségolène, c'est formidable.
28:12 Je rejoins votre auditeur qu'on a entendu au début de l'émission,
28:17 qui parlait de François Péroud, on l'avait plus jamais entendu parler jusqu'à aujourd'hui,
28:22 c'est un peu la même chose pour Ségolène Réal,
28:24 peut-être qu'elle aussi elle a envie de revenir pour être élue en 2027, qui sait ?
28:29 Mais ça c'est la politique politicienne, on fait le buzz, on fait la remarque
28:35 qui énerve des gens, et évidemment c'est joué pour faire plaisir aux écouteurs français,
28:42 il ne faut pas chercher plus loin que ça.
28:44 - Joël, beaucoup de tomates auront été mangées d'ici là, cher Philippe,
28:48 mais ceci dit, elle s'est excusée pour cette histoire à l'époque aussi du Nutella,
28:54 parce que l'indignation sur le bio et sur l'environnement à ses limites,
28:58 et ses limites c'est parfois aussi l'emploi en France,
29:00 comme quoi chacun a ses propres intérêts,
29:03 parce qu'on fabrique aussi du Nutella en France.
29:07 Donc il y avait des emplois qui étaient en jeu,
29:09 et donc elle a très très vite rétropédalé,
29:11 s'est excusée platement devant les autorités italiennes,
29:15 parce que même, je crois que c'était Matteo Renzi qui était Premier ministre à cette époque,
29:18 c'était indigné, et sa femme s'était même mise en scène avec...
29:21 - Autant ce soir, je mens, oui, un peu pour le Nutella.
29:24 - Les Espagnols attendent leur excuse.
29:26 - Les excuses, on les attend.
29:28 - Allez, une pause, et dans un instant,
29:30 on a une grande soirée ce soir, c'est les Victoires de la Musique.
29:33 - Il fait toujours beau, au-dessus des nuages...
29:37 - Alors ça c'est une spéciale dédicace pour John Henley,
29:39 qui avait découvert Zahoud Sagazan avec nous,
29:43 dans une refonte à France, et qui adore,
29:45 et donc Zahoud Sagazan, elle risque de remporter beaucoup de victoires,
29:50 parce que c'est une chanteuse française extraordinaire.
29:54 On en parle tout de suite sur RTL.
29:56 - RTL, ils refont la France.
30:00 - Avec Anaïs Bouton.
30:02 - Anaïs Bouton, il refont la France sur RTL.
30:07 - Et avec moi, Joël Mesquen, c'est ma bambolette,
30:10 Caroline Lorenz de Courrier International,
30:12 notre partenaire Philippe Teur, les Rois Nez Rosés d'Orado,
30:15 alors ce soir, c'est la 39e cérémonie des Victoires de la Musique.
30:18 Vous avez des cérémonies comme ça chez vous,
30:21 qui récompensent la musique, Philippe ?
30:24 - Oui, il y a des cérémonies, je vais me poser une colle,
30:27 mais il y a quand même des cérémonies en commun.
30:30 - Nous c'est en cours, c'est le Festival de San Remo,
30:33 c'est le festival de la chanson italienne,
30:35 qui est là dans ses jours, et tous les Italiens sont devant la télé.
30:37 - Nous, c'est les Prix de la Musique,
30:39 comme les Victoires de la Musique en France,
30:41 les Prix de la Musique, puis on a nos festivals, bien sûr.
30:43 - Et les Belges, ils sont tous en France, donc...
30:45 - C'est exactement ce que j'allais dire, on a une cérémonie,
30:47 elle se passe en France.
30:49 - Coquine !
30:50 Alors, ce soir, c'est Zazie qui est présidente d'honneur,
30:53 et Bernard Lavinier, qui recevra une victoire d'honneur.
30:57 Alors, je vous ai demandé votre part de mariage,
30:59 je vous ai soumis les chanteurs et chanteuses
31:01 qui vont être honorés ce soir,
31:04 et parmi eux, chacun a fait un choix,
31:06 et on commence par vous, Juan Rosé.
31:08 - Vous êtes celle qui va gagner ce soir
31:16 la meilleure chanteuse,
31:18 et la meilleure chanson de l'année,
31:21 donc Luan.
31:22 - C'est vrai que vous aimez "Le Secret" ?
31:24 - Oui, j'ai découvert Luan quand elle avait tourné le film,
31:27 chanté dans le film "La famille Bélier".
31:29 - Ah oui, mais ça c'est parce que vous êtes amoureux
31:31 secrètement de Michel Sardou.
31:33 - Ça c'est vrai aussi !
31:35 - C'est pas un secret !
31:36 - J'avais adoré sa voix,
31:38 et je trouve qu'elle reste quelqu'un de très attachante
31:43 à chaque fois qu'elle sort un album.
31:45 Je crois qu'elle a été aussi maman il y a quelque temps,
31:48 et donc il y a quelque chose, cette fille,
31:51 vraiment de magnifique,
31:53 et cette chanson notamment, "Secret",
31:55 je suis convaincu qu'elle va être couronnée
31:57 de succès ce soir.
31:59 C'est la meilleure chanteuse française, sans aucun doute.
32:01 - Ah là là !
32:02 Bon alors, on met...
32:04 Tout le monde m'a dit aussi un peu Étienne Dao,
32:06 donc on va écouter Étienne Dao.
32:08 - C'est moi qui ai l'honneur de défendre Étienne Dao.
32:14 - C'est vous qui avez l'honneur de défendre...
32:15 - Oui, j'ai choisi Étienne Dao,
32:16 parce que pour moi, en plus j'ai eu la chance
32:18 de le voir samedi dernier dans ce formidable concert d'hommage
32:20 à Jane Birkin, qui avait lieu à l'Olympia.
32:22 Je trouve qu'Étienne Dao est un artiste formidable,
32:25 d'une générosité incroyable,
32:26 parce qu'il a beaucoup écrit aussi pour les autres,
32:28 et formidablement, d'ailleurs, il a écrit pour Jane Birkin,
32:31 et il avait écrit avant aussi pour Jeanne Moreau,
32:35 et en ce jour de décès de Robert Vannenter,
32:37 j'ai une pensée pour lui aussi,
32:38 et pour ce formidable album qu'il avait fait
32:40 autour de "La peine de mort",
32:42 et notamment avec cette chanson "Sur mon cou",
32:44 qui était une reprise du poème de Jean Genet
32:47 sur "La peine de mort",
32:50 qui était quelque chose d'absolument formidable,
32:52 et qui donne la chair de poule.
32:53 - Ah, je ne savais pas du tout ça !
32:55 Vous m'apprenez un truc, je veux dire, c'est dingue !
32:57 Alors, le choix d'Eva, qu'est-ce que c'est ?
33:00 - Joyeux !
33:06 - Jane !
33:07 - C'est joyeux, alors en général,
33:09 à-delà de cette chanson,
33:10 j'aime tout le répertoire de Jane,
33:12 parce que, si je ne me trompe pas,
33:14 elle a grandi en Afrique,
33:15 et il y a dans ses sons, en fait,
33:18 un mélange de pop européen
33:20 et de rythme un peu africain,
33:22 un peu, voilà, qui entraîne,
33:24 et à chaque fois,
33:25 c'est lié à un moment de joie pour moi,
33:27 donc c'est pour ça que j'ai choisi cette chanteuse,
33:29 c'est lié toujours à quelque chose
33:31 qui me rappelle de bons moments en France,
33:33 naturellement.
33:34 - Ecoute un peu Jane.
33:35 - C'est dommage, c'est...
33:40 - Oui, c'est léger, et voilà,
33:42 et il y a, surtout dans ces anciens morceaux
33:46 comme Makeba,
33:47 il y a toujours ces rythmes pas fréquents de base
33:50 qui est assez entraînant.
33:51 - Alors, Caroline et Philippe,
33:53 vous aviez choisi...
33:54 - C'est moi qui suis écouté pour faire Galipette.
33:56 - Pas mal !
33:59 - Je ne découvre ça en étonnement,
34:01 j'aurais dû choisir à votre place.
34:03 - Vous aviez choisi Véronique Samson,
34:06 mais moi je vais vous faire découvrir quelqu'un
34:08 qui est un César d'honneur,
34:10 c'est Bernard Lavillier,
34:11 je ne sais pas si vous le connaissez.
34:12 Vous devez quand même parce que...
34:14 Bernard Lavillier, c'est des textes engagés,
34:29 il met dans sa musique des influences rock, reggae,
34:32 musique du monde,
34:33 qui reflètent ses voyages, ses combats sociaux,
34:35 et cette chanson-là, Fench,
34:37 il est connu pour Les Mains d'Or, évidemment,
34:39 parce qu'il a toujours parlé,
34:40 il était ouvrier dans la métallurgie,
34:43 et son père aussi,
34:45 donc il a toujours parlé de ça,
34:46 et dans Les Mains d'Or, c'est une très belle chanson aussi.
34:48 Mais la vallée de la Fench qu'il décrit dans cette chanson,
34:51 c'est vraiment absolument merveilleux.
34:54 Donc, vive Bernard Lavillier, les amis !
34:58 Et voilà, il ne vous le dirait pas,
34:59 Véronique Samson, on aime tant aussi.
35:01 Merci infiniment à tous les quatre, tous les cinq,
35:05 mais merci Caroline Lawrence d'être venue refaire La France avec nous.
35:09 Il refait La France revient vendredi prochain, même heure, 19h10.
35:13 Dans un instant, RTL Foot avec Éric Sylvestreau.
35:16 Éric, vous êtes rentré dans le studio, c'est bien réveillé.
35:18 - Salut à tous, comment ça va les amis ?
35:19 - Et un petit pronostic pour ce soir, vous aimez qui ?
35:22 - Ah non, moi j'ai pas le droit de faire de pronostic.
35:23 - Ah d'accord.
35:24 - Non, mais pas de match !
35:26 Je vous parle des victoires dans la musique !
35:28 - Moi je suis déjà dans le match !
35:30 - On parle de tout ça avec vous dans quelques instants.
35:34 - Vous voulez un pronostic sur quoi ? Dites-moi, je peux vous donner un pronostic sur tout.
35:36 - Non, les victoires de la musique !
35:37 - Ah c'est ta vie, mais comme tout le monde, je suis tombé amoureux de Santa, moi, ça j'en vois une.
35:41 Elle est nommée ? Je ne sais même pas.
35:43 - J'en sais rien.
35:44 - Ah ben, non je ne crois pas.
35:45 - Popcorn salé, c'est magnifique comme chanson.
35:46 - Ah, je ne crois pas.
35:47 Je ne sais pas, on va vérifier, puis on se revoit juste après l'essentiel de l'actualité avec Victor Porcher.
35:53 Merci à tous.
35:54 - Merci.
35:56 R.I.P.
35:58 [SILENCE]