• il y a 6 mois
Regardez Ils refont la France du 12 avril 2024 avec Anaïs Bouton.

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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 Bonsoir à toutes et à tous, bienvenue dans "Il refond la France".
00:14 C'est tous les vendredis soir et c'est l'actualité française vue par les correspondants de la presse étrangère.
00:19 C'est un peu comme le dit Vincent, notre Erasmus, Vincent Pareseau bien sûr.
00:23 C'est notre Erasmus à nous chez RTL avec ce soir, Honoré O'Dame, Paola Martínez, infante,
00:29 Philippe Telle, journaliste de France 24.
00:34 Alberto Toscano, journaliste italien.
00:37 Richard Verly du quotidien suisse Blic, bonsoir.
00:40 Bonsoir à tous les quatre, merci d'être avec nous.
00:43 On va parler ce soir de la violence.
00:46 Est-ce qu'on peut parler de faits divers ou de faits de société ?
00:48 On va parler des européennes, du Salon du Libre, d'une nouvelle spécialité culinaire française.
00:54 Allez hop, c'est parti !
00:56 Jusqu'à 20h, il refond la France sur RTL.
01:00 Des insultes et menaces sur les réseaux sociaux au lynchage dont a été victime Samara mardi.
01:06 Il s'est fait, j'allais dire massacré par 3 ou 4 fous furieux qui lui ont tapé dessus,
01:12 alors jusqu'à temps qu'il ne bouge plus.
01:14 Oui, à 19h43, une bagarre éclate sur les espaces verts des bords de Garonne.
01:19 La victime de 37 ans de nationalité algérienne décède sur place.
01:23 Zakaria, 15 ans, est là, il s'interpose, s'ensuit alors une couille dans laquelle l'autre fils de 27 ans poignard de Zakaria.
01:30 Le jeune homme s'effondre.
01:32 Voilà, alors c'était quelques jours en France que vous avez pu suivre sur RTL.
01:38 Il y a eu donc Sam Chédine à Vierichatillon, c'était la marche blanche pour lui aujourd'hui.
01:44 Il y a eu Rachid Bouache à Bordeaux, il y a eu un jeune adolescent à Romand-sur-Isère,
01:50 il y a eu Samara battu à Montpellier.
01:54 Philippe Teurl, vous parlez de faits divers.
01:58 Oui, on peut parler de faits divers, mais on parle surtout des drames, des drames de famille, des drames d'individus.
02:05 Et comme on dit toujours, il n'y a rien de pire que l'amour d'un enfant, un enfant même un adolescent,
02:10 pour une histoire probablement complètement bête.
02:13 Le Rachid qui était à Bordeaux, ce n'est pas un enfant, il s'est fait poignarder.
02:21 Dans une partie qu'on vient d'écouter, c'est souvent dans les lycées, dans les collèges,
02:27 que les bagarres commencent, qu'il y a beaucoup plus qu'on avait avant.
02:33 Et je pense que ça montre aussi le fait qu'on est complètement à la merci des réseaux sociaux,
02:40 qu'on est complètement à la merci du fait qu'il n'y a pas assez de formateurs qui sont sur place dans les écoles
02:48 pour aider les enfants à ne plus être dépendants de ces réseaux sociaux.
02:53 Et ça montre aussi une certaine, je dirais ça comme ça, l'acheté que les enfants, même les parents,
03:00 n'interviennent pas pour aider leurs enfants à s'en sortir.
03:05 On dit toujours qu'il y a responsabilité parentale, ça aussi je pense qu'il y a une grande partie de vérité là-dessus.
03:10 Et que nous sommes dans une situation qu'on maîtrise pas, qui évolue tellement vite,
03:16 que ni les parents, ni la police, ni les éducateurs arrivent à suivre le fait que les enfants sont d'une grande partie
03:25 dominés par ces réseaux sociaux qui incitent à la violence.
03:29 - C'est votre seule explication, Philippe ? C'est votre seule explication ?
03:33 - Non, c'est pas la seule explication, mais c'est une explication.
03:36 - Il y a un homme politique français qui, lui, a donné son point de vue sur une radio concurrente, et néanmoins, amie.
03:44 On écoute Fabien Roussel.
03:45 - Ça se répète un peu trop souvent. On ne peut plus considérer ça comme d'effet divers, mais comme d'effet de société.
03:53 - Richard Verly, d'effet de société. Vous êtes d'accord avec Phil Turl ? Vous vous dites plutôt d'effet de société ?
03:58 - Oui, je suis assez d'accord. Vous vous souvenez, il y a quelques années, un livre était paru qui s'appelait "La France orange mécanique".
04:04 - Oui, Laurent Oberton.
04:06 - Voilà, Laurent Oberton, qui est un essayiste, disons, dont les opinions sont proches de la droite dure.
04:10 C'est le moins qu'on puisse dire. Ce livre, je l'avais pris avec des pincettes.
04:14 Eh bien, je dois reconnaître qu'il y a des scènes qu'on a vues qui nous font penser à ça. Il faut quand même être lucide.
04:19 - Mais c'est-à-dire que pour chacun de ces effets divers très récents, il y a toujours en toile de fond l'islam radical.
04:24 Qu'on le veuille ou non, Philippe ?
04:26 - Oui. - Non ?
04:28 - Alors, pas toujours, mais en bon partie, oui, aussi.
04:30 - Ce que j'ai cité là, en tout cas ce qu'on a cité là, et on ne parle pas de ce qui s'est passé dans le magasin Géox dans l'Est de la France,
04:38 avec une jeune fille qui va faire un scandale sur les réseaux sociaux. On en a parlé avec Vincent et Agnès, voile ou pas voile, enfin, vous voyez.
04:47 Donc, il y a quand même un problème.
04:49 - Oui, moi, je pense que... Pardon, Philippe.
04:51 - Non, j'allais vous laisser parler, mais je pense qu'il y a un problème aussi. Je reviens sur le fait qu'on maîtrise pas la situation.
04:59 Il y a un problème en France aujourd'hui, ou... Pas seulement en France d'ailleurs, parce que quand on voit les chiffres en Angleterre,
05:06 par exemple, des attaques au couteau à l'arme blanche, c'est en forte augmentation depuis une dizaine d'années, et tous les ans, sauf une année, ça augmente.
05:15 Donc, pour moi, il y a un problème, un, aussi, d'Islam radical, deux, des réseaux sociaux, trois, aussi, de la différence entre ceux qui jouent à des jeux vidéo à longueur de journée,
05:32 et qui confond entre la vérité et... - Est-ce qu'ils ont pas un peu rondo les jeux vidéo, là, quand même ?
05:36 - Parce que les jeux vidéo, aussi, ça joue un rôle.
05:38 Et les messages de haine qui sont distillés à longueur de journée, par ce mot, des messages d'Islam radical, mais des messages, en général, contre surtout les plus jeunes, incitent aussi à la violence.
05:49 - Richard ? - Oui, je crois que le problème avec l'Islam radical que vous évoquez, Anaïs, il est réel, mais moi, j'employerais pas le mot "radical".
05:57 Il y a un problème avec les jeunes garçons issus de l'immigration, qui, pour des raisons avant tout sociales, parce qu'ils se retrouvent soit désocialisés, soit happés par les bandes, dans des familles monoparentales, et je dis bien les garçons.
06:12 On a eu des affaires qui impliquent des filles, d'ultra-violence de ce type, mais c'est quand même... - Samara ?
06:16 - Oui, en l'occurrence, mais globalement, il y a une violence masculine de jeunes adolescents, souvent issus de l'immigration, qui pose problème, et qui se voit en particulier dans les quartiers où il y a une concentration de ce type de population.
06:31 Et oui, c'est inquiétant. - Et les victimes sont aussi, d'ailleurs, des jeunes gens issus de l'immigration.
06:37 - Tout à fait. Donc, moi, je crois que là, il y a un problème sérieux, et là où Philippe a raison et où je le rejoins, c'est que je ne vois pas le début de la solution.
06:45 - Ah bon ? - Non, je ne le vois pas. Ça ne veut pas dire que ça n'existe pas.
06:49 - Je veux revenir dans votre débat. Je ne suis absolument pas d'accord avec mon ami Philippe qui parle des faits divers. Ce n'est pas des faits divers, c'est des faits de société.
06:57 Et la question, par exemple, du cas des Samarains, qui se tabassaient parce qu'ils ne portaient pas le voile, ou quand même parce que le contexte, l'idée du voile, est en fait de société évidente.
07:13 Il y a un danger que certains qui interprètent de façon radicale la religion islamique veuillent s'imposer dans notre société, en particulier dans certains quartiers.
07:30 Et même d'autres exemples, l'exemple des Georges, cette fille qui empêche... - Je vais le rappeler parce que c'est une jeune fille qui va demander un emploi dans une entreprise,
07:45 et puis en fait, le patron de l'entreprise, enfin le gérant, lui dit « Ben non, si vous ne voulez pas enlever votre voile, c'est la loi en France, vous ne pourrez pas travailler ici ».
07:56 Et ensuite, elle le dénonce sur TikTok, et donc il prend des insultes et surtout des menaces de mort, comme ça devient une habitude en France.
08:04 - Ça c'est incroyable, parce que la loi française dit que dans certains lieux publics, pour certaines activités publiques, on ne peut pas exhiber des signes d'ostentation religieuse, d'appartenance religieuse.
08:19 Et alors, dans le privé, quelqu'un qui embauche une personne n'a pas le droit de lui demander d'enlever son foulard, tandis que dans l'état de la fonction publique, ça c'est pas possible.
08:34 Il est obligé d'accepter que cette personne travaille chez lui ? Non. Et en plus, il est menacé, menacé sur Internet, menacé de façon multiple, et cette personne a un coup, un danger.
08:50 - Ah oui, il y a eu deux plans de métro ouvert.
08:52 - Quand même, Alberto, la loi française dit, et je la cite, "Elle autorise le port d'un signe religieux d'une croix ou d'un vêtement sur le lieu de travail. Leur interdiction est possible si le salarié est en contact avec la clientèle."
09:05 Donc on n'est pas dans le cadre d'une interdiction.
09:07 - Non, non, bien sûr, c'est pas ce qu'il disait.
09:09 - Mais c'était le droit du patron.
09:11 - Non, mais si vous allez chez Zara, il y a des jeunes femmes voilées.
09:14 - Et dans d'autres magasins aussi.
09:16 - Et dans d'autres magasins aussi, mais c'est pas ça la question, non.
09:18 - C'est le droit des propriétaires.
09:19 - Bien sûr, tout à fait.
09:20 - Si vous allez en Angleterre, par exemple, il y a beaucoup de femmes qui sont voilées dans les magasins, qui portent le voile, même en tant que caissière ou en tant que vendeuse dans les boutiques.
09:29 - Alors attendez, on va reprendre ce débat parce qu'il est particulièrement important. On se retrouve tout de suite après la pub.
09:37 - Et avec moi, Phyllite Earle, Albert Toscano, Richard Verly et Paola Martinez.
09:54 - Et on parle de cette violence en France que vous avez pu suivre sur RTL, de la bastonnade de Samara à Montpellier, du guet-apens meurtrier de Sam Cheney, d'Avi Richardillon, de l'attaque au couteau pour une bière à Bordeaux et d'autres, plein d'autres petits faits qui s'additionnent.
10:14 - Paola Martinez, alors faits divers ou faits de société ? Est-ce que ça veut dire quelque chose, vraiment ?
10:22 - Je rejoins justement le débat tout à l'heure. Je pense que ça ne s'agit pas des faits divers, ça s'agit vraiment de plein de sociétés et que ça touche toutes les couches de la société aussi.
10:32 - Bien entendu, là on parle des lieux où il y a une population issue de l'élimination qui est importante. Moi, j'étais enseignante pendant 12 ans dans un établissement à Paris qui était assez aisé.
10:43 J'ai reçu des cours d'un élève et j'ai reçu aussi des élèves enceintes, assez disputés. Et là j'ai constaté au fur et à mesure du temps qu'en effet il y a une violence qui se banalise chez les jeunes, c'est assez inquiétant.
10:55 J'ai écouté cette semaine des sociologues qui parlaient qu'il n'y a pas un dégât extrême de violences si ce qui est difficile aujourd'hui c'est les faits qui sont de plus en plus accrus et violents.
11:09 On n'est pas face à des épisodes comme l'année dernière, rappelez-vous en juin dans les rues de Paris, les jeunes déferlaient partout, ils brûlaient tout ce qu'il fallait.
11:19 Là c'était vraiment inquiétant aujourd'hui. Dans les écoles aussi c'est inquiétant de savoir ce qui est devenu notre école aussi en France.
11:29 Et en même temps, comment ces jeunes-là, ces positions, et là je suis d'accord aussi avec Philippe, vis-à-vis des réseaux sociaux, parce qu'il ne faut pas oublier, ça n'explique pas tout, mais ça quand même explique beaucoup de choses.
11:40 Parce que sur les réseaux sociaux il y a une banalisation de la violence qui est extrême, il y a une exposition aussi de la violence qui est aussi extrême.
11:48 Avant de parler de ces faits divers, je me souviens, ça fait 20 ans que j'habite en France, des choses comme ça on savait rarement qui s'est producée.
11:56 Aujourd'hui on le sait à la minute, à la seconde même, et même certains sont filmés par ces gens-là.
12:02 C'est parce qu'ils sont un effet qui accroît la visibilité de ces choses-là.
12:08 Après, par exemple j'ai le cas du Chili, au Chili on a exactement le même cadre, les mêmes figures.
12:15 On parlait souvent de comment les étudiants devaient faire face à ces violences, avec des couteaux qui se sont présentés en classe,
12:21 avec des violences aussi envers les professeurs, avec des violences qui s'exerçaient en dehors de l'établissement.
12:26 Et l'État, les ministères d'éducation, a fait des programmes, des suivis pour les jeunes.
12:32 C'est simple que ça. Et aussi, autre chose qui est importante, et là je termine, des responsabilités des parents.
12:38 Et là c'est super important, là j'ai l'impression qu'en France on a tendance à tout faire tomber la responsabilité sur les gouvernements.
12:46 Vous avez bien vu, pendant les émeutes, ils ont fait des profils des jeunes émeutiers mineurs.
12:54 Ils vivent dans des familles monoparentales, les mères sont complètement débordées.
12:58 Et pas que des monoparentales, c'est des familles qui sont constituées, où les enfants sont livrés à eux-mêmes dans les rues,
13:05 ils font n'importe quoi aussi. Ça c'est des expériences, c'est des choses qui existent aussi.
13:09 Un mot à ajouter sur ce point, Richard ?
13:12 Oui, je pense qu'il y a une spécificité française quand même, c'est parce que dans ce pays, et on l'a vu avec les émeutes d'il y a un an,
13:20 on s'accoutume énormément, peut-être plus que la moyenne des pays européens à la violence.
13:25 Et c'est ça qui me fait peur, on l'avait déjà dit ici d'ailleurs.
13:28 Je trouve qu'en France, la violence est devenue maintenant la violence verbale, notamment sur les réseaux sociaux,
13:35 la violence politique dans les débats, et aussi la violence physique.
13:39 On s'y accoutume beaucoup trop, il serait vraiment temps que ce soit un effort général et national,
13:44 que tout le monde se calme et que tout le monde apprenne à se parler.
13:48 Alors, je ne sais pas si on va se calmer le 9 juin, mais une pause est dans un instant.
13:52 Qui a peur du Rassemblement National ?
13:54 A tout de suite sur RTL.
14:06 Vous serez avec moi, Philippe Teur, l'Alberto Toscano, Richard Verli, Paola Martinez.
14:10 Alors, de quoi, de quoi on parle les amis ?
14:13 Eh bien, d'une victoire annoncée pour le Rassemblement National, peut-être le 9 juin,
14:17 du parti présidentiel qui peut ou ne peut pas limiter la casse.
14:21 De qui va prendre le leadership à gauche ?
14:24 Parce qu'il y a, comment il s'appelle, Raphaël Glucksmann, qui est tout à coup le nouveau goût du jour.
14:30 Alors, vos réponses à toutes ces questions.
14:32 Mais premier cas, celui du Rassemblement National.
14:34 Eh bien, Jordan, je trouve qu'il parle très bien pour son jeune âge.
14:40 Moi, je bois ses paroles, j'adhère à tout ce qu'il dit.
14:44 Au sujet de l'immigration, on a moins de pouvoir d'achat.
14:49 Voilà, la dynamique autour de Jordan Bardella se confirme semaine après semaine.
14:54 Selon le sondage RTL, TOLUNA, ARIS Interactive, la liste du Rassemblement National
14:59 obtient 30% des intentions de vote.
15:02 Ça ne bouge pas. Il reste bien en tête, devant Renaissance et la liste de Valérie ailleurs.
15:09 Un petit mot de commentaire, Richard Verly ?
15:12 La France ressemble à l'Europe. Il n'y a pas tellement de différence.
15:16 Globalement, tous les pays de l'Union Européenne...
15:18 Non, je trouve qu'elle ne lui ressemble pas. Regardez en 2017, elle aurait pu voter à droite.
15:22 La France, elle ne l'a pas fait. Alors que toute l'Europe et les Etats-Unis basculaient.
15:26 En 2022, elle aurait pu aussi.
15:29 Mais nous sommes en 2024.
15:31 En 2024, je répète ce que je dis.
15:34 En 2024, la France ressemble à l'Europe.
15:36 Mais pourquoi elle ressemble à l'Europe ? Parce que le scrutin européen le permet.
15:39 C'est un scrutin à la proportionnelle intégrale.
15:42 Vous êtes comme la patronne de l'Assemblée Nationale.
15:45 C'est le scrutin parlementaire pour exprimer son opinion.
15:46 Parce que d'une part, vous savez que le premier parti qui arrivera en tête du scrutin n'ira pas au pouvoir.
15:54 Donc c'est facile de voter Rassemblement National.
15:56 Ça n'aura pas d'incidence sur le gouvernement du pays.
15:58 Et c'est une proportionnelle intégrale.
16:01 Donc le choix de la nation est reflété dans son intégralité.
16:04 Donc oui, je le répète, la France ressemble à l'Europe.
16:06 Les partis nationaux populistes aujourd'hui dans les pays de l'Union Européenne sont à un équillage entre 30 et 35% des voix partout.
16:14 Donc je ne suis pas sûr de ce résultat.
16:16 Si vous cumulez le Rassemblement National, 30%, Reconquête, eux ils sont dans les choux, mais c'est 6%, donc ça fait 36%.
16:22 Vous avez raison.
16:23 C'est tout à fait classique.
16:25 Et ils ont la dynamique en leur faveur.
16:26 Pourquoi ? Pour deux raisons simples.
16:28 La première c'est qu'il y a des moteurs forts.
16:30 On pense par exemple à l'immigration, mais aussi à la guerre en Ukraine.
16:35 La guerre en Ukraine avec ses partis propose une paix évidemment factice, mais ils font croire qu'ils pourraient faire la paix avec la Russie.
16:43 Et puis il y a un autre élément, disons-le, l'Europe déçoit, l'Europe peine à je dirais, rembrayer les wagons, à raccrocher les wagons, pardon.
16:53 Donc je ne suis pas surpris, mais encore une fois attention, ce n'est qu'un scrutin européen.
16:58 Il est important pour l'Europe, mais ça ne prédit pas de la suite des événements politiques en France.
17:03 Est-ce que c'est la même chose Alberto Toscano en Italie ?
17:05 Alors mon ami Richard Verli considère que le parti de Giorgio Meloni n'est pas un parti d'extrême droite populiste,
17:14 parce qu'il introduit la question de l'attitude vis-à-vis de l'Ukraine comme un révélateur politique.
17:23 - Politique, c'est ce que dit Alberto.
17:24 - Et le parti de Giorgio Meloni sur la question de l'Ukraine.
17:28 - Il est atlantiste.
17:29 - La Russie est parfaitement atlantiste et tout ça.
17:31 Non, je crois que certaines fois, pas toutes, mais certaines fois, une fois que ce parti arrive au pouvoir, il change un peu de peau.
17:40 Et le cas de Giorgio Meloni est significatif.
17:43 Il a soutenu au Parlement européen l'attitude, la "loi", disons, votée il y a quelques jours par le Parlement européen,
17:55 par la plupart des socialistes, par les populaires, par les libéraux, et il s'est associé à cette loi qui a été approuvée.
18:06 Donc je crois que chaque pays a sa propre situation.
18:11 Dans le cas spécifique de la France, je pense que ces élections ont une importance particulière.
18:17 C'est vrai, c'est à la proportionnelle.
18:20 C'est vrai, l'opinion publique considère que ce n'est pas une élection tellement importante.
18:25 Mais cette fois, pour la France, c'est super important.
18:28 - C'est très important.
18:29 - C'est le moment fondamental où l'opinion publique, le peuple, doit s'exprimer sur, en réalité, la politique du président de la République.
18:38 - Ah, vous en faites un plébiscite populaire, vous, Alberto.
18:42 C'est pareil pour vous, Paola ?
18:44 - Pas tant que ça, mais je pense que c'est quand même un baromètre qui pose, justement, quelle est l'intention de vote des Français aujourd'hui
18:51 et quelles sont les idéaux, les idéologies, en fait, qui plébiscitent le plus.
18:57 Et dans le cas de Jordan Bardella, c'est flagrant.
19:01 On l'a déjà vu au fur et à mesure, comment ça monte sur les sondages, avec ces thèmes classiques et chéries, l'immigration, bien entendu,
19:10 et aussi la question économique, parce que ce matin, il était en débat avec Glucksmann sur France Inter, si on peut la citer,
19:17 et encore une fois, il parlait...
19:19 - Ah non, vous n'avez pas le droit de faire ça, c'est très fourbe ! Ah non, Paola !
19:23 - Il parlait, justement, tout son discours, il était en partie dédié aussi à l'agriculteur en France, à la politique agricole commune, etc.
19:32 Et vu de l'étranger, regardez, parce que moi, je ne suis évidemment pas européenne, nous sommes l'Amérique latine,
19:37 et il y a quand même cette idée que l'Europe se droitisse de plus en plus, et très fortement.
19:43 Et ça, ce n'est pas ce qui nous inquiète, parce que je ne pourrais pas parler pour les centaines de millions d'habitants du continent,
19:51 mais quand même, ça inquiète, c'est-à-dire pourquoi, encore une fois, tous ces idéaux idéaux et ces idées, justement,
19:57 qui sont un peu enfermées, nationalistes, des souverainetés et compagnie, font surface à nouveau,
20:04 et ça, c'est beaucoup de questionnements qui se posent aussi de l'autre côté de l'Atlantique.
20:09 - Philippe, une petite clichette.
20:11 - Je suis assez inquiet par ce que je vois en Europe. Je rejoins ce que dit Alberto.
20:18 Je pense que ces élections sont vues par une partie de la France comme un référendum sur la politique d'Emmanuel Macron.
20:26 Donc Marine Le Pen et Jordan Bardella sont dans les sondages, quand même, juste derrière Emmanuel Macron,
20:35 pour voir devant Emmanuel Macron s'ils ont l'intention de voter pour une élection présidentielle en France,
20:39 si ce vote aura lieu demain. Donc c'est plutôt un référendum sur la politique d'Emmanuel Macron.
20:47 Deuxième point, on reçoit toujours les mêmes raisons, à savoir que les gens ont peur.
20:53 Ils ont peur de l'immigration, c'est la première matière dans ces élections, suivie de la sécurité,
21:01 suivie par le pouvoir d'achat, on trouve toujours la même chose.
21:04 Troisième point, je pense que malheureusement la politique européenne figure pour pas grand-chose dans ces élections,
21:10 parce que quand on voit ce qui intéresse les gens, c'est plutôt les problèmes domestiques,
21:16 parce que quand on leur pose la question "qu'est-ce que vous aimeriez changer comme directive européenne ?"
21:21 les gens ne comprennent rien, ils ne savent pas.
21:23 Donc la politique européenne à Bruxelles, on le connaît mais on ne connaît pas trop,
21:28 on sait qu'il y a des choses qui se passent là-bas mais on ne sait pas de quoi il s'agit,
21:31 ni à quoi sert le Parlement européen.
21:34 Donc pour moi, ces élections sont plutôt vues comme une façon de dire "on n'est pas d'accord avec Emmanuel Macron,
21:39 donc on vote pour du redans de bordel".
21:41 Mais, ceci dit, en Grande-Bretagne, vous savez très bien qu'on a quitté malheureusement l'Union européenne depuis 2020,
21:47 on voit une nette augmentation de soutien pour une partie qui n'aime pas qu'on le dise d'extrême droite,
21:53 qui aime bien que ce soit une partie populiste qui s'appelle Reform UK, qui est l'ancien parti du Brexit.
21:58 On a les élections législatives en Grande-Bretagne qui sont prévues au mois d'octobre,
22:03 avec probablement une victoire des travaillistes, en deuxième place les conservateurs,
22:07 mais en troisième et qui augmente tout le temps, c'est les gens de Reform UK, donc parti populiste.
22:13 - On va suivre, ça a beaucoup d'intérêt.
22:16 - Ce n'est pas uniquement un problème de l'Union européenne.
22:18 - Allez, une pause.
22:19 Et dans un instant, dans un instant les amis.
22:21 * Extrait de "C'est pas un problème de l'Union européenne" de Paul Blom *
22:25 - Et voilà, si on disait un bon livre pour se détendre un peu après tous ces sujets-là.
22:30 - C'est ça des Pierre Perrec.
22:31 - A tout de suite, c'est un RTL.
22:33 * Extrait de "C'est pas un problème de l'Union européenne" de Paul Blom *
22:39 * RTL, ils refont la France *
22:41 * Avec Anaïs Bouton *
22:43 * Jusqu'à 20h *
22:46 * Ils refont la France *
22:48 * Avec Anaïs Bouton *
22:49 - Et avec moi, Paola Martinez, Richard Verli, Alberto Toscano et Philippe Teurl.
22:53 - Et aujourd'hui, c'est quoi ? Aujourd'hui, c'est Salon du Livre.
22:55 - Inciter à la lecture et peut-être maintenant systématiser ces rites de lecture quotidienne.
23:00 - Un quart d'heure, une demi-heure de lecture chaque jour pour nos enfants.
23:03 - C'est, je crois, un geste très simple qu'on peut organiser dans la société
23:06 - et qui va créer le rapport au plaisir, à la détente d'abord, puis une forme de bonne addiction.
23:10 - C'est-à-dire l'addiction au livre, à l'apprentissage, au savoir, à la poésie, au roman, à l'essai.
23:16 - Oui, alors c'est vrai que si on écoute la première partie de l'émission,
23:19 - on est un peu loin de l'apprentissage de la poésie et du savoir-vivre, du roman et de l'essai.
23:23 - Alors ça, c'était le président Macron dans les travées du Salon du Livre, un peu ce brouhaha.
23:28 - Le Festival du Livre de Paris qui met cette année la littérature québécoise à l'honneur.
23:34 - Et alors donc, le président parle d'une nécessité vitale, comme Paolo Lévy la semaine dernière,
23:41 - de se confronter au texte, d'apprendre à lire et que ça ferait peut-être du bien à notre jeunesse.
23:48 - Ce qui n'est pas faux, parce que si je vous donne des chiffres, selon une étude du Centre National du Livre,
23:55 - un jeune de 7 à 19 ans passe désormais 3h11 devant un écran, 3h11 les amis,
24:03 - pour les lycéens c'est même 12 minutes devant un livre, contre 5h10 sur le portable et l'ordi.
24:11 - C'est-à-dire qu'en moyenne, écoutez bien ces chiffres qui sont dingues,
24:14 - en moyenne un lycéen passe 2000 heures par an sur son portable, c'est-à-dire deux années scolaires complètes les amis.
24:24 - Donc un petit commentaire ?
24:25 - Ah bah là vous êtes séchée !
24:27 - Ça dépend de ce qu'il dit sur le téléphone, direz la mauvaise foi.
24:30 - Non mais aujourd'hui je constate deux choses.
24:33 - C'est vrai qu'il y a une inappétence pour les livres, d'ailleurs je le voyais dans le métro,
24:38 - avant j'étais ravie de voir comment tout le monde avait son petit livre de poche à la main,
24:42 - tout le monde avait son téléphone portable.
24:44 - Ça c'est le premier constat, et ce n'est pas que les jeunes, c'est aussi les adultes et la population entière.
24:49 - Et deux, c'est vrai que le livre soit à l'école ou au lycée parce qu'on était contrainte de le faire,
24:54 - de façon un peu parce qu'il y avait la note, il y avait le commentaire à faire, etc.
24:59 - Et ça en détriment notamment de cette idée qu'en quoi les livres ça ouvre des portes, ça ouvre l'esprit,
25:07 - et ça peut notamment nous faire voyager très très loin.
25:10 - Je lis la même chose encore une fois, #metoo aujourd'hui pour tous les sujets,
25:15 - cette baisse notamment de la lecture je pense que c'est assez universel,
25:21 - parce que qu'est-ce qui a pris le relais, notamment les téléphones portables ?
25:26 - Et aujourd'hui, il y a des gens qui lisent beaucoup sur les tablettes les téléphones portables,
25:32 - notamment dans mon pays, parce que l'impôt sur le livre c'est 19%,
25:36 - donc s'acheter un livre ça coûte extrêmement cher, et du coup il n'est pas accessible à tout le monde non plus.
25:41 - Donc là aussi peut-être on pourrait expliquer pourquoi il passe autant de temps devant l'ordre.
25:46 - Alors il y a un mouvement qui a commencé en Espagne qui s'appelle Stop Portables,
25:50 - vous le connaissez Philippe ? Parce que je crois qu'il a essayé un peu en...
25:54 - Oui j'ai entendu parler de ça, je leur souhaite bien du courage.
25:57 - Non mais ils ont réussi en Espagne, et on va réussir en France à interdire les portables,
26:03 - enfin avoir des portables à clapper, ce qu'on appelle des portables de dealers, qui ne soient pas intelligents.
26:10 - Et jusqu'à 16 ans, interdiction des réseaux sociaux en Espagne.
26:15 - Ça a marché, les parents se sont mobilisés, et je pense qu'en France il faut faire exactement la même chose.
26:20 - Je crois qu'en Écosse aussi, ça ne vous dit rien ? Il y a un mouvement aussi qui a commencé comme ça.
26:26 - Je suis ravi d'entendre ça, et je leur souhaite beaucoup de courage, parce que la bataille est énorme.
26:36 - Et quand je vois aujourd'hui, je reviens de Chine cette semaine,
26:40 - et si on pense que le problème est difficile en France, il faut aller voir ce qu'il se passe là-bas,
26:44 - parce que là il n'y a pas un journal, il n'y a pas un livre, tout le monde est avec le portable,
26:47 - et le portable c'est la vie, si on n'a pas de portable on ne peut absolument rien faire.
26:51 - C'est pas seulement lire un livre, mais on ne peut même pas payer, ou contacter ses amis.
26:55 - Donc on est confronté à une situation qu'on maîtrise vis-à-vis du portable,
27:00 - mais vis-à-vis des autres choses, comme les livres, les journaux, la vie qu'on a connue autrefois,
27:05 - comme l'éducation de nos enfants, là on est complètement déstabilisé par ces objets.
27:10 - Donc s'il y a des gens qui veulent créer des sociétés pour des stoppes portables,
27:15 - et les parents, et je reviens encore une fois sur la responsabilité parentale dans l'utilisation des portables,
27:22 - c'est extrêmement important, si les parents veulent bien jouer le jeu et intervenir pour empêcher leurs jeunes enfants
27:29 - d'être tout le temps portable, et dans leur chambre, ou devant un écran d'ordinateur,
27:34 - dans leur chambre, à l'insu des parents, et bien c'est déjà un petit pas dans le bon sens.
27:39 - Mais c'est leur rendre leur enfance en fait, c'est leur rendre leur...
27:42 - Ce que je veux dire, c'est que moi je pense que pour lire, il n'y a rien de mieux qu'un livre,
27:47 - donc je conseille à tout le monde qui écoute cette émission, aller chercher un livre,
27:51 - et je conseille à vos enfants pour qu'ils commencent à lire quelque chose.
27:53 - Lequel par exemple ? Alberto ?
27:55 - La question du livre va au-delà de la... Je suis d'accord avec ce que Philippe a dit sur le danger du portable,
28:06 - mais la question du livre va au-delà de ça.
28:09 - Il y a une... Déjà, ça a commencé déjà avant que le portable domine la communication des jeunes et des adultes.
28:18 - Il y a une difficulté à utiliser, à acheter, à lire, à profiter d'un livre.
28:26 - Il y a toute une culture du livre qui doit être redécouverte.
28:31 - Je crois que ça dépend aussi de la capacité des maisons d'édition de traduire, de publier des livres de littérature d'autres pays que la France.
28:41 - Il y a peu de livres italiens par exemple, de littérature contemporaine qui sont traduits,
28:47 - maintenant pendant les dernières années, il y a eu des efforts qui ont été faits.
28:52 - Il y a eu des prix littéraires, par exemple le prix Marco Polo Venise,
28:58 - qui reconnaît la traduction de littérature contemporaine italienne en français.
29:05 - Il y a beaucoup d'efforts à faire, mais le miracle, parce que c'est un miracle de la culture, le livre,
29:11 - ce miracle doit se reproduire et les jeunes générations doivent profiter de ça.
29:16 - Richard, une seconde.
29:19 - Moi j'ai un problème avec nous-mêmes, les médias.
29:22 - Parce qu'on est en train de tenir une jolie conférence sur ce plateau,
29:26 - alors que toutes les entreprises qui nous emploient, les entreprises de médias,
29:29 - n'ont de cesse que d'accaparer l'attention, y compris des jeunes, avec des notices permanentes,
29:35 - avec des informations permanentes, avec des TikToks, etc.
29:38 - Alors je veux bien qu'on fasse la leçon à la société, mais regardons-nous en face,
29:42 - on a une part de responsabilité dans ce qui se passe et il ne faut pas l'éluder.
29:45 - C'est la poule et l'œuf dans la vie, bien sûr, tous les sujets, il faut se dire dans un instant.
29:51 - Une nouvelle spécialité culinaire française qui vous aurait peut-être un peu échappé.
29:55 - Allez, on en parle tout de suite sur RTL.
29:57 - C'est magnifique la discussion qui continue pendant la pause avec Philippe Teurl,
30:10 - avec Alberto Toscano, avec Richard Verli, avec Paola Martinez.
30:14 - C'est la reweek Sacré Français.
30:15 - Vous le savez, chaque semaine, Corée International sélectionne et traduit,
30:21 - c'est le journal qui sélectionne et qui traduit toutes les pépites de la presse internationale.
30:24 - Corée International nous propose une de ses pépites et ce soir, on parle croissants.
30:30 - Je viens de vous dire que nous n'en avions plus de croissants.
30:33 - Les brioches, oui, mais les croissants, non.
30:36 - C'est les croissants.
30:38 - On n'a plus de croissants, c'est terminé les croissants.
30:40 - Ça c'était le fameux sketch de Fernand Reynaud, ça ne nous rajeunit pas les amis.
30:45 - Il n'y a plus de croissants, nous dit Fernand Reynaud.
30:48 - Voici donc venir les croquis, un mariage sucré et réussi entre la France et les Etats-Unis.
30:53 - Ça c'est un article du journal espagnol El Pais, et c'est rigolo à lire et assez savoureux.
30:59 - Le croquis, ça a été inventé en France et c'est né de la fusion entre le croissant et le cookie.
31:05 - Le journal espagnol El Pais est allé à la rencontre de ces boulangers français qui innovent.
31:10 - Parce que c'est dur de lutter contre tout ce que proposent les Etats-Unis, les cookies, les donuts et autres founge et autres...
31:18 - Ah oui, la tête de Paola.
31:21 - Alors c'est un boulanger français, Stéphane Louvard, qui explique qu'il a eu cette idée.
31:26 - Et puis qu'il y a eu un influenceur de TikTok qui est venu filmer son croquis dans sa boutique.
31:32 - Et qu'il est passé de 100 unités quotidiennes à 1500 puis à 2200.
31:37 - Et donc maintenant, c'est carrément la fortune pour Stéphane Louvard. Enfin, je plaisante, monsieur Louvard, si vous nous écoutez.
31:43 - Mais quand même, le croquis, il est vendu à 5,90 euros, la somme du prix d'un croissant plus d'un cookie.
31:50 - Puisque le croquis, c'est un croissant qui aurait gobé un cookie. Paola, vous êtes atterrée.
31:56 - Si, parce que je me dis, la France, cette pâtisserie, les vienneses soviétiques, sont vraiment une emblème nationale.
32:02 - Je ne sais pas pourquoi les gens veulent faire ce mélange étrange entre les croissants et les cookies.
32:09 - Encore les réseaux, les fameuses "food porn", vous connaissez ce concept, dans lequel les gens se filment en permanence,
32:16 - en train de cuisiner, en train de montrer ce qu'ils mangent, etc. Et donc, victime de son succès, maintenant, les croquis sexistes.
32:22 - Oui, ça a été depuis longtemps. Sauf que maintenant, il est devenu très à la mode, parce qu'il est passé, encore une fois, sur les réseaux sociaux.
32:28 - Mais bon, rien d'autre de meilleur qu'un bon croissant matinal, au beurre, s'il le faut.
32:34 - J'ai déjà du mal avec un croissant aux amandes, avec un croissant au jambon, avec un croissant aux cookies.
32:40 - Ou les croissants salés. - Je vais plus tard dans la journée, mais pas pour le petit-déjeuner.
32:43 - Mais, je suis désolé, je ne pense pas que c'est la fin de la cuisine française.
32:47 - Alors, ça va.
32:49 - Oh là là, les amis, viens-tu rappeler, rafler la mise de la France, va-t-il se paraître ?
32:54 - Non, il faut expérimenter, je pense que c'est une bonne chose.
32:58 - Oui, mais c'est surtout parce que les jeunes préfèrent les cookies.
33:00 - Parce que les Français doivent savoir qu'en dehors de la France, en Angleterre, ailleurs, la cuisine française est très recherchée.
33:07 - Il y a des boulangers français, donc le croissant, on peut l'obtenir de plus en plus facilement à l'étranger, alors qu'avant, ce n'était pas le cas.
33:12 - C'est vrai, c'est vrai.
33:14 - Oui, tout simplement, à Rome, on l'appelle cornette, pas croissant. C'est la même chose, et c'est très italien.
33:20 - Tout est italien, de toute façon, si on remonte à la source, Alberto, Richard, vite fait.
33:26 - Et tout nous ramène au sucre, parce que quand même, derrière tout ça, il y a une prolifération du sucre, dont on sait qu'il est addictif,
33:33 et les jeunes en sont particulièrement gourmands.
33:36 - Oui, merci, merci beaucoup.
33:38 - C'est vrai, mais le sucre, c'est horrible, c'est incroyable.
33:41 - Ce soir, on a fait une émission un peu…
33:44 - C'est sucré, c'est ça.
33:45 - Ah oui, c'est vrai, on a fini sur le sucre.
33:47 Allez, Vingt-Fois la France revient vendredi prochain, même heure, 19h15, dans un instant.
33:52 RTL Foot avec Xavier Domergue, mais avant, l'essentiel de l'actualité avec Rémi Jacob.
33:58 RTL
34:00 [Musique]

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