• l’année dernière
À travers un guide de recommandations, l’Unesco a récemment appelé les gouvernements à mieux réguler et surtout à réglementer l’usage de l'IA au sein des écoles. Si ces outils sont de plus en plus répandus, leur utilisation dans le milieu scolaire suscite de nombreuses craintes notamment sur la triche ou le bien-être émotionnel des étudiants. Comment ces outils numériques peuvent-ils transformer l’éducation, et surtout est-ce trop tôt pour les mettre entre les mains des enfants ? Nos experts tentent de répondre à vos questions sur le sujet.

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00:00 L'intelligence artificielle à l'école, oulala un grand mot mais en fait des élèves
00:07 utilisent déjà ces outils de serait-ce que sur leur smartphone ou à travers chat
00:11 gpt et puis il y a quand même l'UNESCO qui a élaboré un guide à l'attention des
00:15 décideurs de l'éducation pour aider les professionnels justement à se préparer à
00:19 cette intelligence artificielle qui arrive autant sur les opportunités que sur les
00:24 défis et les compétences aussi de base requise.
00:26 On va parler de ce sujet ensemble et répondre aux questions des téléspectateurs avec Claire
00:31 Lecoq, directrice adjointe de l'EPITA, donc grande école d'ingénieurs qui forme des
00:35 computers scientists.
00:36 Je dirais un chiffre sur l'EPITA, enfin deux, cinq campus en France et cinq villes et 8500
00:47 diplômés dans plus de 2000 entreprises.
00:49 Avec vous autour de la table Théo Offenberg qui est le PDG fondateur de Reverso, service
00:55 numérique que l'on connaît bien, qui propose la traduction des dictionnaires, des aides
00:59 grammaticales, l'apprentissage des langues, des correcteurs et en chiffre là, si je donne
01:04 un chiffre Reverso, c'est 65 millions, plus de 65 millions d'utilisateurs actifs par mois.
01:09 Alors une première question pour tous les deux, est-ce que vous êtes plutôt dans le
01:13 clan des inquiets, des enthousiastes, des sceptiques ? Vous dites quoi ? Vous dites
01:18 oui à l'IA à l'école ?
01:19 Moi je suis dans le clan des optimistes.
01:24 Je pense qu'aujourd'hui l'IA aide les gens à s'exprimer mieux, fait réfléchir,
01:31 fait réfléchir sur ce que c'est que l'intelligence aussi, permet de dialoguer, permet lorsqu'on
01:38 n'a pas de professeur sous la main aussi, de pouvoir poser des questions, de pouvoir
01:42 se poser des questions.
01:43 Claire, dans quel camp ?
01:44 Toujours optimiste évidemment et en plus ce n'est pas une question.
01:48 C'est une évidence.
01:49 Il ne faut pas être pour ou contre l'IA à l'école.
01:51 Non mais c'est ça, c'est un état de fait, c'est là et il faut s'en emparer
01:54 et le mettre au service de l'éducation.
01:56 Alors on va répondre à cette première question qui est posée par David, mais quel est l'intérêt
02:01 principal de l'IA à l'école ?
02:03 Alors moi j'aime bien revenir sur les fondamentaux parce que ce genre de débat on l'a eu quand
02:10 il y a eu Google, mais on l'a même eu quand il y a eu l'imprimerie qui est apparue en
02:13 disant "oh là là, qu'est-ce qu'on va faire de l'enseignement ?" Eh bien on va
02:17 se repositionner sur les choses qui sont intéressantes dans les processus d'apprentissage.
02:21 Alors on peut se servir d'outil pour essayer de ne pas avoir un discours un peu dans le
02:27 vide, mais si on regarde la taxonomie de Bloom qui définit les niveaux d'apprentissage,
02:31 les trois premiers niveaux ne sont pas intéressants.
02:33 Ce n'est pas ça qui fonde le high value, high performance, ce n'est pas pour ça
02:37 qu'on rémunère les personnes en poste dans les sociétés.
02:41 Mémoriser, répéter à peu près correctement, appliquer alors qu'on vient de donner le
02:47 théorème, ce n'est pas ça qu'on demande.
02:49 C'est les trois niveaux d'après dans la taxonomie de Bloom qui sont intéressants,
02:54 qui sont "est-ce que je sais évaluer, est-ce que je sais faire une synthèse, est-ce que
02:57 je sais innover, contribuer, créer ?"
02:59 Et en quoi l'intelligence artificielle va nous aider ?
03:03 En fait l'IA c'est un meilleur perroquet qu'avant, c'est un meilleur perroquet que
03:09 Google, c'est quelque chose qui peut effectivement faciliter la production de premiers éléments
03:16 pour pouvoir travailler.
03:17 Mais comme vous le disiez un peu en introduction, l'intelligence artificielle n'est pas intelligente.
03:24 Et ça va nous demander, et tant mieux, de nous repositionner de manière encore plus
03:29 forte sur ces trois derniers niveaux de la taxonomie de Bloom.
03:33 Donc ça va permettre de repenser l'école, repenser les apprentissages.
03:38 Mais à quoi ça peut bien servir quand même très concrètement à l'école ?
03:42 Je vais vous donner un exemple très concret.
03:43 Vous devez écrire.
03:45 Vous avez les premières idées qui vous viennent, vous écrivez le texte comme il vous vient,
03:49 puis à un moment donné vous dites "mais là j'aimerais m'exprimer de façon plus
03:52 claire".
03:53 Et l'intelligence artificielle va vous permettre d'avoir des alternatives qui vont arriver
03:57 et vous allez devoir les choisir.
03:59 Et donc au lieu de rester bloqué sur votre feuille de papier en disant "mais là je ne
04:03 sais pas quel mot utiliser, je ne sais pas comment", on va vous donner des alternatives
04:06 mais ce sera toujours à vous de choisir.
04:08 Et l'IA peut déjà faciliter le métier de beaucoup de gens.
04:13 Alors attention parce que là moi je voudrais qu'on reste quand même sur l'IA à l'école
04:18 et l'IA comme outil d'apprentissage que ça pourrait changer.
04:21 Mais du coup le métier du prof, est-ce que c'est vraiment de générer des QCM ou est-ce
04:27 que c'est de penser le fond des apprentissages ? Est-ce que si on lui facilitait la vie,
04:33 on lui donne des QCM et en expertise il choisit le bon ordre des questions, les bons niveaux
04:37 de questions etc.
04:38 On ne va pas lui faire gagner du temps au service de quoi ? Au service de la relation
04:43 avec l'élève.
04:44 Donc du côté de l'enseignant.
04:46 Alors moi je disais en introduction, ça y est les élèves ils ont déjà touché à
04:50 l'IA, ils s'en servent plus ou moins régulièrement, en tout cas c'est ce que nous donnent les
04:54 chiffres.
04:55 Mais est-ce que l'école a intégré l'IA ? Parce qu'à l'ÉPITA vous utilisez l'IA déjà.
04:59 Absolument on utilise l'IA.
05:01 Alors on utilise l'IA pour générer des QCM, on prend des positions, je ne dis pas
05:07 que 100% des enseignants du corps professoral utilisent l'IA parce que encore une fois
05:12 tout ça ce n'est pas magique, il faut vraiment accompagner les personnels dans leur métier,
05:20 ça ne s'improvise pas de maîtriser l'IA.
05:22 Donc on a pris des marques sur comment on génère des QCM, comment est-ce qu'on arrive
05:27 à utiliser des outils d'IA pour détecter les formes d'apprentissage, personnaliser
05:31 les parcours individualisés pour sortir de ces enseignements de masse.
05:36 On prend des marques aussi sur le… parce qu'en fait ce qui est super intéressant
05:42 aussi avec l'IA c'est de créer les collectifs.
05:44 Et l'apprentissage c'est quand même un acte social qu'on peut enrichir avec « ah
05:50 ben tiens toi t'es en train de faire ça et tu apprends comme telle autre personne
05:55 ou de manière complémentaire à telle autre personne ». Donc on peut se servir de l'IA
05:59 pour créer ces collectifs.
06:00 Donc on prend des marques là-dessus et puis on prend des marques sur quelque chose qui
06:03 est un peu plus particulier parce qu'on est aussi questionné sur est-ce que l'IA
06:09 va remplacer les développeurs ? Est-ce que l'IA est capable de gérer…
06:13 Oui parce que vous formez les futurs développeurs.
06:15 Au-delà du texte et la réponse est encore une fois évidemment non parce que les codes
06:22 sont placés dans des systèmes complexes, avant de générer du code qui est approprié
06:27 c'est très compliqué.
06:28 Je voulais interroger aussi Théo parce que finalement votre outil c'est un peu comme
06:33 l'IA.
06:34 On pourrait dire « oh là là attention c'est dangereux de s'en servir à l'école
06:36 parce que ça va modifier la manière dont les élèves apprennent, peut-être qu'ils
06:39 auront moins besoin d'apprendre ».
06:40 Alors ça c'est une fausse idée qui est absolument répandue.
06:45 Je vous provoque volontairement.
06:46 Bien sûr.
06:47 Mais qui veut dire qu'à partir du moment où on a un outil qui traduit automatiquement
06:48 et bien, il n'y a plus besoin d'apprendre les langues.
06:51 Mais pas du tout parce que d'apprendre les langues ça permet de développer aussi ses
06:53 compétences et l'interaction avec d'autres.
06:56 Ça permet aussi d'avoir une autre façon de penser parce que dans chacune des langues
06:59 quand vous les découvrez c'est d'autres structures grammaticales.
07:03 Et donc ça permet aussi de développer ses compétences.
07:07 On veut garder une acuité intellectuelle, on veut garder une agilité etc.
07:13 Et développer ses connaissances en langue ça fait partie de ça.
07:16 Et par exemple une des applications très concrètes aussi de l'IA en ce qui nous concerne
07:19 c'est vous voulez apprendre du vocabulaire spécialisé dans un domaine.
07:23 Vous vous dites tiens je vais partir dans tel pays, je vais apprendre.
07:26 Aujourd'hui grâce à l'IA on peut vous faire votre liste de vocabulaire personnalisé et
07:30 de vous donner des exemples qui vont représenter dans le domaine qui vous intéresse.
07:33 Voilà.
07:34 Alors que avant vous aviez des listes toutes faites, il y a plein d'outils comme ça sur
07:39 lesquels vous allez apprendre comment ça va etc.
07:41 Mais vous allez être bloqué et là quand vous voulez choisir un domaine personnalisé
07:45 vous pouvez le faire avec des outils d'IA.
07:47 C'est une excellente transition vers la question de Stéphanie qui nous demande mais l'apprentissage
07:52 personnalisé qu'on nous vend avec l'IA, est-ce que vous y croyez vraiment ? Claire.
07:58 Encore une fois, heureusement oui.
08:01 Parce que dans une grande école d'ingénieurs comme la mienne, moi j'ai des promos de 700
08:07 élèves.
08:08 Comment je fais pour savoir que tel élève il est en difficulté ou qu'effectivement
08:15 il a besoin de soutien sur telle situation etc.
08:18 Je ne sais pas, je ne peux pas.
08:20 Donc heureusement que l'IA va pouvoir m'aider à consolider des situations.
08:27 Et une fois qu'on a des corpus de ressources pédagogiques extrêmement riches, on entend
08:34 bien les élèves de plus en plus, ils ont raison, ils disent "oui mais pourquoi vous
08:39 me proposez ce menu unique pour moi ? Ce n'est pas ce que j'aime.
08:42 Moi je suis vegan etc."
08:45 Je veux proposer quelque chose qui est adapté à mes envies, à mes connaissances.
08:49 Et effectivement ce n'est pas la peine de redéployer des séries d'exercices sur des
08:54 choses qu'ils maîtrisent parce que c'est le menu unique.
08:56 Donc on peut leur simplifier la vie, on peut projeter les exemples sur des domaines qui
09:01 les intéressent, on peut se mettre dans leur mode d'apprentissage et on peut même aller
09:06 plus loin.
09:07 C'est-à-dire qu'on peut très bien avoir des capteurs autour des personnes, on en
09:10 a plein nos téléphones.
09:11 Il est dans le métro, il fait nuit, il n'y a pas de bruit, le téléphone sonne, c'est
09:18 incroyable tout ce qu'on peut faire pour donner la bonne ressource au bon moment et
09:25 augmenter la motivation et l'efficacité de l'apprentissage.
09:29 Et puis ça peut aider à rattraper certains élèves qui se sentent parfois perdus au
09:38 fond de la classe.
09:39 Mais parce que, prenons un exemple, regardez des films en VO.
09:43 Si vous n'avez aucun outil, vous allez regarder le film et puis au bout d'un moment
09:48 vous allez dire finalement je vais écouter, je vais changer, je vais écouter en VF comme
09:51 le font beaucoup.
09:52 Aujourd'hui si vous écoutez sur votre ordinateur, vous pouvez utiliser avec nos outils, traduire
09:59 les sous-titres et regarder quand il y a un mot qui vous manque, avoir directement le
10:02 sous-titre dans le contexte du film.
10:03 Et donc vous pouvez développer votre canal de vocabulaire avec des films.
10:06 Donc c'est beaucoup plus intéressant que de se dire d'apprendre sur un petit cahier
10:10 etc.
10:11 Donc ça c'est un exemple.
10:12 Et c'est plus interactif, c'est-à-dire c'est moi qui ai la main sur ce dont j'ai
10:14 besoin.
10:15 Et sur des activités qui vous intéressent, sur des domaines qui vous intéressent.
10:18 Et l'autre exemple, pour rebondir sur ce qui vient d'être dit, c'est vous avez
10:24 votre téléphone portable et au lieu de faire des petits jeux idiots, de faire du Candy
10:28 Crush ou des machins comme ça, vous avez votre liste de vocabulaire, vous dites tiens
10:30 je vais faire des petits jeux pour retenir les nouveaux mots que j'ai découverts.
10:33 Voilà, c'est une façon d'utiliser ces outils, d'avoir quelque chose d'un peu
10:40 ludique et dans lesquels vous développez votre compétence en même temps avec des
10:43 choses plutôt sympathiques.
10:44 Alors j'ai bien entendu que vous êtes très optimiste, mais il y a quand même des téléspectateurs
10:47 qui s'inquiètent, notamment Aurélie qui nous dit, et je pense que ça fait référence,
10:51 vous citez Candy Crush, à l'enfant devant l'écran de plus en plus longtemps dans
10:58 sa journée.
10:59 Est-ce que ce n'est pas un peu tôt pour mettre l'IA entre les mains des enfants
11:02 à l'école ?
11:03 Moi je ne suis pas pour qu'il y ait plus de temps d'écran, on n'est pas du tout
11:08 là-dessus.
11:09 C'est plutôt quand il y a des temps d'écran, comment l'utiliser au mieux ? C'est
11:13 comment avoir plus d'interactivité ? Justement c'est que grâce à ces outils,
11:18 on peut avoir de l'interaction avec l'écran et non pas juste faire du swipe sur des vidéos
11:23 ou faire du TikTok.
11:25 C'est d'interagir, c'est le temps d'interaction.
11:28 On peut comprendre l'inquiétude des parents de se dire, ah mais tout ce numérique, il
11:33 faut quand même rester dans la transmission des savoirs humains.
11:36 Avec un petit point de différence, c'est que le problème c'est qu'on laisse nos
11:39 enfants sur des applications qui sont programmées pour les rendre addictes.
11:43 Et que j'espère, à minima, qu'on ne fera pas ça dans le monde de l'éducation,
11:50 mais ça amène sur le terrain des valeurs et du choix de société.
11:54 L'IA à l'école, oui, en ayant mis en place un certain nombre, en ayant répondu
12:02 à un certain nombre de questions, la question de la souveraineté.
12:06 C'est-à-dire que l'IA elle résonne sur un corpus de données.
12:09 Si on ne maîtrise pas le corpus de données, la terre elle est plate pour tout le monde
12:12 dans pas longtemps.
12:13 Donc il faut absolument qu'on ait des données de référence pour l'éducation.
12:19 L'IA résonne sur des traces.
12:22 Donc on trace quoi ? On trace qui ? A quel âge ? Enfin ça nécessite énormément de
12:29 précautions sur ces sujets.
12:31 Je passe sur l'impact carbone.
12:34 Parce que faire fonctionner une IA, c'est une vraie interrogation.
12:39 Il faut qu'on sache quand est-ce qu'on mobilise l'IA.
12:41 Est-ce qu'on en a vraiment besoin ?
12:42 Voilà, quand est-ce qu'on en a vraiment besoin ? Quel projet ça sert ?
12:45 Et puis on a des questions de droit d'auteur qui sont extrêmement importantes aussi.
12:51 Donc on n'évacue pas le problème.
12:54 Ah non, il faut l'adresser très vite.
12:56 Je vais quand même terminer avec cette remarque.
12:58 C'est une question, c'est une remarque de Madi qui nous dit, bon quand même l'éducation
13:01 nationale a d'autres problèmes à régler avant l'IA.
13:04 Ça vous semble pour autant un sujet majeur ?
13:08 L'éducation nationale a tellement de problèmes à régler que si elle se sert de l'IA, elle
13:11 va peut-être y arriver plus vite.
13:12 Oh, technosolutionniste alors Claire.
13:15 Non, non.
13:16 Non mais la question dont on parlait tout à l'heure, le rapport avec les parents, le
13:19 rapport avec les professeurs, c'est quelque chose qui est absolument complémentaire de
13:24 l'IA.
13:25 Ça permet de libérer plus de temps pour approfondir les relations humaines.
13:29 Donc vous voyez plutôt l'IA comme une opportunité pour l'éducation nationale et pas quelque
13:33 chose qui va définitivement l'enterrer ?
13:34 Absolument.
13:35 Ah mais de toute façon, l'apprentissage c'est un acte social.
13:38 On apprend avec les adultes, il y a quelque chose de très affectif.
13:44 On réussit quand on est enfant pour faire plaisir à papa et à maman et on apprend
13:48 en collectif.
13:49 C'est-à-dire que si on isole les élèves, ils apprennent parce qu'ils ont leur copain
13:53 à côté qui leur explique.
13:55 C'est l'apprentissage par les pères et l'apprentissage pour les adultes au départ et à la fin on
14:01 espère pour soi-même.
14:02 C'est d'abord un acte social.
14:04 Vous êtes juste terminée sur comment vous voyez ces nouveaux apprentissages, l'IA
14:10 au sein des apprentissages, l'école du futur.
14:12 Vous arrivez à vous projeter un peu sur ce que ça pourrait donner ?
14:15 Moi je vois toujours, vraiment, ça me fait tellement penser à des débats quand on a
14:23 vu arriver les MOOC et on nous disait "c'est la fin".
14:25 C'est la fin, les gens vont apprendre tout seuls, il n'y aura plus de métier d'enseignant.
14:29 Le métier d'enseignant est devenu beaucoup plus intéressant, plus complexe.
14:32 On produit plus de choses mais on passe moins de temps à produire la même ressource au
14:42 profit de quoi ? Au profit du temps qu'on passe avec les élèves pour des retours plus
14:48 riches.
14:49 C'est toujours ça.
14:50 Vous êtes d'accord avec ça ?
14:51 Oui, parfaitement d'accord.
14:52 La relation humaine est au centre.
14:53 Ça permet de se libérer pour développer la relation humaine.
14:56 Ça permet justement d'avoir un regard sur le monde plus éclairé.
15:00 Merci beaucoup à tous les deux.
15:01 Claire Lecoq, directrice adjointe de l'EPITA et Théophen Berth, PDG fondateur de Reverso.
15:06 Merci pour vos éclairages sur ce débat.
15:09 On termine avec notre rendez-vous avec le biomimétisme, un peu de respiration dans la nature.
15:14 - Merci.

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